Volume 2(16) v NO. 4 v 2011 [608941]

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L’EVALUATION DES POLITIQUES MANAGERIALES BASEES SUR LES
INFORMATIONS

Claudiu Adrian ANTOFIE
Université Valahia de Targoviste, Roumanie
[anonimizat]

Résumé
Les récents paradigmes de police, tels que le management de l ’activité de police
basée sur les problèmes et le management de l ’activité de police basé sur l ’information
requièrent au présent un niveau de compéte nces différentes des décideurs. Plusieurs
commandants de la police ont été identifiés dans le passé comme candidats promus par
leurs talents de détective et leur compétence dans un monde dominé par les défis sur des
cas spécifiques. D’autres observateurs ont également noté l ’importance de la police à faire
des heures supplémentaires, à voir passer des heures et même des années dans le service
comme une exigence clé de la direction de la police.

Mots -clés: politiques managériales , information, activité policière , criminalité

Classification JEL : M1

Introduction

Dans cet environnement, embrasser le changement et être au courant avec les
nouvelles idées, comme les principes de réduction de la criminalité ou les mécanismes du
travail de police fondée sur l ’information, nécessite plus d ’effort que ce que certains
officiers supérieurs de police pensent qu ’ils ont besoin d ’investir. Il n ’y a pas de
mécanisme causal qui suggère que tout être autour de la foule, fait qu ’un commandant soit
un bon décideur ou l ’aide à être qualifie dans le travail pour réduire la criminalité. Afin que
le travail de la police basée sur l ’information réussisse, i l peut être un changement qui doit
être abordée prochainement. D’autres changements dans l ’application de la loi peuvent
aider à développer le management de l ’activité de la police basée sur les informations. Les
dirigeants de la police sont maintenant fam iliers avec des emplois moins autocratiques et
plus démocratiques.
Ces nouvelles approches de l ’environnement de travail offre des opportunités pour
les policiers avec initiative, tandis que les approches traditionnelles sont fortement ancrées
dans la pol ice si un modèle autocratique prévaut. Tandis que les débats académiques
exigent que les dirigeants de la police adoptent un cadre fondé sur des preuves et des
informations, il y a d ’autres forces en jeu: les progrès frappants dans la pensée économique
et une nouvelle gestion dans la police ont eu tendance à occulter le fait que les chefs de
police et les dir igeants exposent et soutiennent d’autres idées dans la pratique de leur
gestion. [ Adlam, 2002: 45]
La recherche et les entrevues enregistrées avec les commissaires de police
australiens, ont demontré qu ’il faut du temps pour les officiers supérieurs et le personnel de

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8leur subordination, de s ’adapter à un nouveau régime. Un commissaire a déclaré: « Nous
avons immédiatement transférés d ’une structure param ilitaire à une structure plus flexible,
évoluée, d ’équipe. Même ceux qui aiment l ’idée de réforme ont été menacés par cette
raison puisqu ’ils viennent d ’expérimenter et sont familiers à la totale commande et le
contrôle et les gens qui sont toujours plaint s du manque d ’autonomie ont été assez nerveux
en raison de la responsabilité qu ’elle implique. Et en raison de leur précision, il m ’a fallu
un moment pour vraiment apprécier le fait qu ’ils n’ont pas été ni instruit s ni préparés à les
accepter. » [Dupont, 20 03: 120] . La plupart des commandants de la police ont été formés
pour des postes de direction en leur soumettant à des expériences de formation qui ne sont
pas liées à la réduction de la criminalité. Demander aux décideurs à comprendre les
subtilités de ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans la prévention et la réduction
de la criminalité est liée à l ’apprentissage des mathématiques et ensuite à la soumission
d’un test de géographie. La commande des niveaux de la police n ’est tout simplement pas
prête pour le rôle nécessaire pour l ’exercer.
En conséquence, la direction de l ’activité d ’application de la loi a rarement montré
beaucoup d ’enthousiasme pour la prévention. Tous les niveaux de la politique criminelle
accentuent une influence pour appli quer la loi comme une première étape, et non
seulement localement. Une grande partie du discours sur le crime organisé, notamment la
criminalité transnationale organisée, a été limitée à une approche d ’application de la loi, et
peu d ’attention a été accord ée aux mécanismes visant à promouvoir la prévention ou la
réduction de la criminalité [Sheptycki, 2005]. Heureusement, certains dirigeants
commencent à voir au -delà d ’une préoccupation avec les arrestations, les avantages d ’une
vision plus stratégique cent rée sur les informations.
Après qu ’on est passé d ’un cadre philosophique et organisationnel du travail de
police basée sur l ’information, un commandant de la direction dans la Police de l ’État New
Jersey (New Jersey Sta te Police – NJSP), a déclaré: « Ce n ’est pas une question de chiffres
et d’arrestations, sinon il s ’agit d ’avoir un impact sur l ’entité pénale… Dans le passé, de
nombreux policiers ont été récompensés par le nombre de trophées apportés. Maintenant,
je ne pas pose pas des questions sur la qu antité de drogues ou le nombre d ’arrestations,
mais sur le nombre d ’informations introduites dans la base de données.» [Ratcliffe –
Guidetti, 2008].

L’évaluation du management de l ’activité de police basé sur les informations

L’innovation, si elle existe d ans le management de l ’activité de la police basé sur
l’information, signifie de réaliser que le patrouille des officiers en uniforme et les
investigations des policiers, aléatoires, sont des méthodes très inefficaces concernant la
criminalité. La police d evient plus proactive en visant les auteurs et les potentiels
infracteurs plutôt que d ’attendre à commettre une infraction et ensuite répondre.
La difficulté avec cette approche est la collecte et l ’analyse de l ’information, qui
est une tâche complexe et f astidieuse qui nécessite des ressources considérables pour
produire des résultats tangibles. Prouve encore être une méthode efficace et rentable de
traiter le type de problèmes qui endommagent régulièrement la vie des citoyens ordinaires,
sur leur relation [Sharp , 2005:455]. L’efficacité et la rentabilité ont été parmi les forces
motrices pour le travail de la police basé sur l ’information. Dans le cas où il se déplace
vers une utilisation plus judicieuse et rationnelle des ressources de la police, aussi le s
énergies sont tenues de produire des résultats tangibles.
L’évaluation est essentielle pour développer toute stratégie visant à réduire la

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9 criminalité, étant identifiées cinq caractéristiques d ’une approche rationnelle pour contrôler
la criminalité: inve stissements appropriés de mesure et suivi; libre accès à l ’information
sur la justice et la criminalité; confiance dans les preuves concernant l ’élaboration des
politiques; engagement d ’évaluation rigoureuse; approche flexible et éclectique pour
contrôler. La mesure et la surveillance des modeles de la criminalite sont essentielles en
tant que première étape pour déterminer si les politiques sont efficaces dans la lutte contre
la criminalité. Il fournit également gouvernance à des preuves pour aborder les d emandes
plus réactionnaires des médias. Dans ce cadre, la deuxième caractéristique (qui permet le
libre accès à l ’information) peut prév enir le soutien que la police «prépare les livres » et se
concentre pour un sincère débat sur la criminalité qui est néce ssaire dans une démocratie.
La troisième caractéristique, d ’élaboration des politiques fondées sur des preuves
devrait être une fonction essentielle de la bonne gouvernance. En d ’autres termes, avant de
commencer une nouvelle croisade, les politiciens et l es autres décideurs doivent être
conscients de la recherche qui peuvent les informer sur ce qui fonctionne et ce qui ne
fonctionne pas, pour réduire les problèmes spécifiques de la criminalité.
Une évaluation rigoureuse, le quatrième caractéristique autrem ent, est essentielle si
les décideurs ont besoin de savoir si elles ont réussi à prévenir la criminalité. Enfin, sans
une approche plus large du contrôle de la criminalité, qui est dépourvu d ’idéologie ou le
désir de se fixer sur une partie particulière du système de justice pénale, la réduction de la
criminalité véritablement imaginative est improbable.
Comme vous pouvez le voir , l’évaluation est essentielle non seulement pour
informer les opérations existantes , mais aussi pour influencer la trajectoire de s futures
politiques , fondées sur les preuves . [Weatherburn , 2004:36] Un changement se développe
au sein de la police, un changement qui met davantage l ’accent sur la réduction de la
criminalité comme résultat, une plus grande professionnalisation de la po lice, un corps de
connaissances en cours de développement et un mouvement vers davantage de données et
d’information basées sur la résolution des problèmes.
Alors que les tactiques spéciales sont souvent associés au management de l ’activité
policière basé sur les informations, le succès des tactiques découlant des décisions prises
par la direction, n ’est pas nécessairement un indicateur du succès du management de
l’activité de police basée sur l ’information. Le management de l’activité de police fondé
sur l’information n ’est pas une tactique da ns le mode de patrouille, ni une stratégie de
réduction de la criminalité dans la façon dont elle est la prévention de la criminalité
situationnelle. Il est d ’abord un modèle d ’affaires et gestion du processus d ’infor mations
qui permet aux commandants de la police de comprendre les problèmes de criminalité dans
une approche plus stratégique et donc de prendre des décisions plus éclairées, pour
prévenir et combattre la criminalité. L’évaluation traditionnelle des produi ts stratégiques
est particulièrement difficile, étant donné qu ’une évaluation stratégique n ’est pas une fin en
soi, sa signification et valeur provenant de la contribution qu ’elle a dans la réussite d ’autres
activités. L’interprétation du milieu criminel, l’influence sur les décideurs aussi que
l’impact sur l ’environnement pénal, constitue des modèles de gestion de l ’activité de la
police basée sur les informations et toutes devraient être évalués pour leur efficacité.
Il existe deux types principaux d ’évaluation de l ’intérêt: les résultats d ’évaluation;
les processus d ’évaluation. Une évaluation des résultats est une évaluation qui examine si
un programme a eu l ’effet désiré, tel que: «La criminalité est -elle réduite? » ou «Un groupe
de crime organise est -il battu ?». Ces évaluations des programmes de réduction de la
criminalité sont de plus en plus communes à la suite d ’accès plus large aux données de la
police. Par exemple, COMPSTAT (STATistiques COMPuterisées ou STATistiques

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10COMParatives – COMPuter STATisti cs or COMParative STATistics est le nom donné par
le Service de Police de New York – New York City Police Department à l’outil de
management organisationnel des données) est fortement orienté vers la réduction de la
criminalité enregistrée en tant que mesu re de réussite et l ’évaluation est possible grâce à
l’enregistrement de la police et des départements de surveillance au niveau local de la
criminalité.
Comme mentionné dans la littérature, de nombreux services de police n ’ont pas les
compétences pour mene r une évaluation rigoureuse, en existant peu de liens avec le milieu
universitaire qui pourrait aider dans ce risque et il n ’y a pas de pression, soit par l ’extérieur
de la police soit par les dirigeants de la police, d ’effectuer un domaine de la police, p lus
éclairé. [Goldstein, 2004] Une autre raison de l ’absence d ’évaluation interne est que les
opérations de police sont souvent initiées ne pas pensant davantage aux objectifs
opérationnels et objectifs plus larges. Les opinions au sein du département de l a police sont
différentes en ce qui concerne ce que l ’opération devait faire. Parfois, les objectifs
opérationnels déclarés ne sont pas directement mesurables avec les données disponibles,
tout en faisant une évaluation efficace pratiquement impossible. Même quand il est
possible d ’effectuer un résultat de l ’évaluation, il est souvent vital d ’effectuer une
évaluation du processus afin de déterminer pourquoi un programme a fonctionné ou a
échoué.

Conclusion

Les processus d ’évaluation sont particulièrement importants pour les nouveaux
concepts, tels que le travail de la police basé sur l ’information. Par exemple, un critique
pourrait déterminer que l ’enregistrement de la criminalité n ’est pas réduit dans un secteur
où le service de police prétend être un mo dèle d ’exploitation du travail de la police basé
sur l’information. Cependant, c ’est la faute du modèle ou de la façon dont le travail de la
police basé sur l ’information est mis en œuvre? On a constaté que les policiers avaient du
mal à accepter les recom mandations d ’analystes, du personnel civil, lorsque les opérations
ont été planifiées, mais ensuite ils ont été demandés de justifier leurs opérations. Ceci est
un modèle de fonctionnement que les architectes britanniques concernant le management
de l’activité de la police base sur l’information prévoient et plus, indique un problème de
mise en œuvre, plutôt que de conception.

Bibliographie

Adlam, R. (2002) Governmental rationalities în police leadership: an essay exploring
some of the “deep structure ”, în Police leadership praxis.
Dupont, B. (2003) Preserving Institutional Memory, in Australian Police Services.
Goldstein, H. (2003) On further developing problem -oriented policing: The most critical
need, the major impediments and a proposal , in J. Knutsso n (ed.).
Ratcliffe, J.H. and Guidetti, (2008) State police investigative structure and the adoption of
intelligence -led policing .
Sharp, D. (2005) Who needs theories în policing? An introduction to a special issue on
policing , Sheptycki, J. (2005): Transac tional policing
Silvestri, M. ( 2006) Doing time: becoming a police leader .
Weatherburn, D. (2004) Law and Order în Australia: Rhetoric and Reality , Sydney:
Federation Press.

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LA LATENCE DE LA CRISE ECONOMIQUE DANS LES PAYS EN VOIE DE
DEVELOPPEMENT. LE CA S DE L ’ALGERIE A TRAVERS LA CRISE DE 1986

Messaoud ZEMOURI
Université de Batna, Faculté des Sciences Economiques, Algérie
Alain SAFA
IPAG LABO. IPAG Nice -Paris, France
zemourimessaoud@yahoo.fr

Résumé
Les pays en voie de développement se caractérisent par des économies peu ou pas
structurées, et c ’est cette défaillance qui est au centre de leur extrême vulnérabilité face à
des chocs extérieurs. L ’état de l ’économie des pays en voie de développement fait de la
crise un phénomène quasi permanent avec une intensité variable selon le degré de
déstructuration économique.
La crise économique n'est pas un phénomène fortuit qui apparaît de manière
spontanée, elle est en réalité le résultat d ’un déséquili bre qui se propage à touts les parties
de l’économie à travers un phénomène de contagion.
Notre étude gravite autour du thème de la gestion de la crise économique dans les
espaces économiques en voie de développement, et elle sera illustrée à trave rs le cas
particulier de l ’économie algérienne.
L’intérêt que présente l ’étude du cas de l ’Algérie réside au niveau du fait que ce
pays MENA constitue un modèle de ce type d ’économie qui n ’arrive pas à émerger malgré
les immenses efforts déployés à cet ef fet. En outre, ce pays demeure sous la menace
permanente des chocs extérieurs en raison de la très forte dépendance de son économie
vis-à-vis du prix international qui constitue sa principale variable d ’ajustement.
La crise économique conséquente au contre -choc pétrolier de 1986 a été la
première expérience de gestion d ’une crise économique à proprement parler dans le cas
de l’Algérie. Nous nous efforcerons au sein de notre étude de mettre en exergue les limites
de la gestion de la crise de 1986 sur la base des facteurs en cause dans l ’extrême
vulnérabilité de l ’économie algérienne.

Mots -clés: latence de la crise, économie algérienne, ajustement structurel,
gestion de la crise économique, contrechoc pétrolier

Classification JEL : E6

Introduction

C’est l’étude des systèmes et des structures qui permet le mieux de saisir la notion
de crise économique. En effet, conçue comme un système pourvu d ’un ensemble de
structures, l ’économie fonctionne normalement tant que ses structures solidaires et
complémentai res fonctionnent en symbiose et évoluent dans le sens de l ’expansion du
système dans sa totalité. Dans ces conditions, la défaillance d ’une ou de plusieurs
structures peut, par effet de contagion, se généraliser et entrainer des dysfonctionnements