Specializarea: Géographie du tourisme dans la langue française [309110]
Universitatea Alexandru Ioan Cuza din Iași
Facultatea de Geografie și Geologie
Specializarea: Géographie du tourisme dans la langue française
MÉMOIRE DE LICENCE
L’analyse des activités touristiques dans la région de Corse
Coodinateur scientifique:
Prof. Dr. Eugen RUSU
Étudiant:
[anonimizat] 2017
Introduction
Cet ouvrage est divisée en VI chapitres où j’ai proposé d’analyser les activités touristiques pratiquées dans la région de Corse et les zones géographiques où elles sont pratiquées, [anonimizat]ée moyenne du séjour touristique et aussi l’intensité touristique du région.
Le premier chapitre comprend la localisation géographique, une courte pré[anonimizat] l’île. Du point du vue géographiquement, la Corse ressemble à une montagne qui se lè[anonimizat] à être spectaculaires et sauvages en même temps avec un fort potentiel touristique.
Dans le second chapitre j’ai étudié le potentiel touristique naturel de l’île, comme celui liée du relief et de la géologie, [anonimizat], de flore et faune. La Corse est appelée par les grecs « la plus belle » (Kalliste) grâce à le potentiel naturel riche et diversifié, avec une végétation endémique, [anonimizat], [anonimizat]ée milliers des touristes dans tout le monde.
Le troisième chapitre décrit le potentiel touristique anthropique de la région. [anonimizat]é de l’île est donnée [anonimizat]ée l’île. Bien qu’elle appartienne à [anonimizat] l’[anonimizat] était une fois génois. Les villes corses sont charmantes. [anonimizat], et Ajaccio. Ajaccio est aussi la ville où Napoléon Bonaparte est né, une chose de quel les corses sont très fiers, donc partout les touristes donnent avec les yeux des statues de l’empereur français. Ici est la Maison Mémorielle et le Musée Napoléon Bonaparte.
Dans le quatrième chapitre sont analysées les activités touristiques qui sont pratiqué en Corse. [anonimizat], sous la mer et dans l’air, la Corse est connue en tant qu’un « cocktail » pour les activités sportives dans la nature. Parmi les plus importantes activités liées à l’eau, sont: [anonimizat]ées, canoë-kayak etc. et les activités de la montagne en particulier destiné aux randonneurs chevronnés et alpinistes.
Les centres et les régions touristiques j’ai les présentés dans le chapitre V, ayant comme les sujet d’étude les grandes villes et villages touristiques (Ajaccio, Bonifacio, Calvi, Castagniccia, Sant’ Antonino etc.). Les indicateurs touristiques qu’ont été abordés dans le dernier chapitre sont: les structures et la capacité d’accueil, le nombre d’arrivées et de nuitées, la durée moyenne du séjour, tous ces réalisées par les données statistiques rapporté de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) au cours des dernières années.
[anonimizat] l’analyse des activités touristiques de Corse avec le but de soutenir l’examen de licence à la Faculté de Géographie et Géologie, dans le cadre de l’Université « Alexandru Ioan Cuza » Iași. J’ai choisi cette région parce que m’a impressionné le patrimoine naturel et anthropique que la Corse détient. Pour l’avenir je voudrais aller en Corse pour visiter les plages impressionnantes et la ville natale de Napoléon Bonaparte.
Méthodologie
Comme méthodes du travail, j’ai utilisé: la méthode de l’analyse, pour étudier le tourisme et les activités touristiques de Corse; la méthode géographique pour localiser les aires de pratique des activités touristique; l’analyse statistique par la collection des données statistiques sur les divers sites et leur interprétation; l’analyse spatiale et la méthode de synthèse.
En ce qui concerne les méthodes de collection des données sont inclues la réalisation de base des données sur le site l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) qu'il avait comme objectif principal la création d’une image réelle sur la zone d’étude.
Dans le même temps, on était utilise des références et des données consultées à la bibliothèque, les sites spécialises du tourisme en ligne et aussi les sites officielles nationales de statistiques pour obtenir des données quantitatives et qualitatives, pour réaliser leur analyse comparative.
Parmi les méthodes d’interprétation et analyse ont été utilisées la méthode géographique, la méthode statistique et informative (Microsoft Excel), la méthode cartographique (Adobe Illustrator), et pour la rédaction d’information a été faite par le programme Microsoft Word. Ces méthodes ont été un rôle important dans l'interprétation spatiale, évolutive et comparée pour le tourisme en Corse, avec une analyse des activités touristiques sur le territoire Corse et le flux de touristes.
Les principales méthodes utilisées dans la recherche géographique étaient : quantitative, cartographique et de l'analyse, et les moyens et les modalités utilisées sont les suivantes: le traitement des données statistiques, la représentation graphique, la description géographique, mettant en évidence l'information géographique statistique.
La méthode quantitative vise l’application des moyennes mathématiques pour la recherche physico-géographique. La méthode cartographique est pour la représentation graphique de la surface terrestre, avec les objectes, processus et les phénomènes existantes; dans ce cas je cartographié l’évolution des principales indicateurs touristiques: les arrivées, les nuitées, la capacité d’accueil, le nombre des structures d’hébergement, le taux d’occupation selon la catégorie et autres.
Chapitre I. Questions générales
I.1. Localisation géographique et limites
Située en Mer Méditerranée, la Corse est une île et une collectivité territoriale française. Divisée en deux départements (Corse-du-Sud et Haute-Corse), avec une superficie de 8 700 km², la Corse constitue une collectivité territoriale à statut particulier administrée par une assemblée et un conseil exécutif. Elle est la quatrième île de Méditerranée par sa superficie après la Sicile, Sardaigne et Chypre.
Figure 1. La localisation géographique de Corse (Source: www.earth.google.com)
La Corse est située à 177 km environ au sud-est de la Côte d'Azur, à l’ouest de la Toscane (85km) et au nord de la Sardaigne (12km). Île plutôt boisée et montagneuse, sa côte méridionale est formée de hautes falaises (Bonifacio). La distance entre le point nord (île de la Giraglia) et le point sud (île Lavezzi) de la Corse est de 184 kilométrés. Elle est de 83 kilomètres entre les extrémités est (Alistro) et ouest (île de Gargalo).
La distance la plus courte entre la France continentale et l’île, du Cap Martin (Alpes-Maritimes) à la pointe de la Revellata (près de Calvi), est de 170 km. L’île est située à 85 km de l’Italie continentale et à 28 km des îles de l’archipel toscan (Capraia).
Faisant partie de la région géographique italienne, la Corse se situe avec Sardaigne sur une microplaque continentale.
I.2. Cadre conceptuel: le tourisme et le potentiel touristique
Pour l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), « le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs ».
Comme un système autonome, le rôle et le lieu du tourisme est défini par les activités composantes, comme celles d’hébergement, restauration, transport, loisirs, traitement considères comme sous-système avec des près interrelations au sein du système et avec des déterminations ou influences des autres systèmes. Par le fait qu’il actionne dans la direction d’introduction du circuit économique national et international des conditions naturelles du patrimoine culturel-historique, des les réalisations économiques, le tourisme contribue directement et indirectement à la croissance économique des quelques localités ou régions qui stimulent le développement des transports, la circulation des marchandises et créer des emplois nouveau du travail.
Muntele I. et Iațu C. (2006) donnent une définition claire du potentiel touristique en disant qu'il est une somme de conditions objectives, naturelles ou sociales, mais aussi des questions liées aux motivations et les besoins d'être constamment dynamique.
Chapitre II. Le potentiel touristique naturel
Les richesses touristiques de l’île reposent incontestablement sur un patrimoine naturel rare. Entre mer et montagne, la Corse vous réserve bien des surprises. Creusées et façonnées par l’érosion, les Calanche de Piana, aplomb de granit rouge tombant à pic dans la mer, sont un joyau à la sculpture éclatante.
Petite criques désertes ou vastes golfes, sur plus de 1000 km de côtes, l’infinie diversité de ses plages nacrées bordent des eux parmi les plus hautes de Méditerranée. Et partout où l’œil se pose, sa nature préservée accorde paix et protection à une faune rare, à de vastes forêts où prospèrent plus de 2 000 espèces végétales.
II.1. Le potentiel touristique du relief et géologie
Surnommée par les Grecs ‘Kallisté’ (la plus belle) la Corse est un joyau de diversités de paysages concentré en une seule île à 1 heure d’avion de Paris. Un désert, de la haute montagne, des plages paradisiaques, des cathédrales de pierre et une végétation endémique sont quelques-uns des privilèges de l’île la plus verte de la Méditerranée.
La diversité des paysages corses s’explique aisément en retraçant sa formation. A l’ère tertiaire, la Corse n’était pas une île mais faisait partie de la Provence entre les contreforts des Alpes et le massif des Maures en passant par celui de l’Estérel.
D’ailleurs, géologiquement, la Corse se divise en plusieurs zones: la zone centrale (du Cap Corse à Corte) est une zone géologique de charriage des alluvions identique au Briançonnais, la zone occidentale (de Porto à Figari) et une partie de la zone orientale (Porto-Vecchio) sont constituées des roches des massifs des Maures et de l’Estérel, l’extrême sud (Bonifacio) si particulier est de grès calcaire typique de la sédimentation des torrents continentaux.
Etiré, compressé et malmené par les mouvements tectoniques, ce morceau de continent devenu une île a vu ses montagnes s’élever, ses vallées se creuser et son relief s’orner de roches magmatiques à l’aspect impressionnant. Ce patrimoine géologique tourmenté est en permanence visible depuis tous les points de l’île; les paysages conservent en eux l’image de la force qui les a créés et donnent aux habitants et aux visiteurs une impression de vigueur et une émotion puissante. En cela déjà, la visite de la Corse est un souvenir inoubliable. Lorsqu’on y ajoute l’attrait de plages immenses ou de calanques étroites, au sable allant du blanc éclatant au noir le plus profond, le contraste de la douceur d’un sous-bois verdoyant dans le cours d’un torrent de montagne avec la rudesse d’un désert chauffé à blanc, la Corse n’est plus seulement attachante, elle devient fascinante. Il faut avoir vu défiler en une journée de voyage seulement, un désert, des montagnes enneigées, des pics de roche rouge et des falaises immaculées pour entrevoir tout ce que la nature peut créer et qu’elle a concentré en une seule île.
II.2. Potentiel touristique climatique
Certes la Corse bénéficie d’un climat plutôt chaud de type méditerranéen, mais son insularité, son relief, ses côtes offertes aux brises marines font qu’il existe des grandes différences de températures et de précipitations entre l’intérieur de la Corse et le rivage, ainsi qu’entre le nord de la Corse et l’extrême sud de l’île.
Figure 2. Les températures moyennes mensuelles (Source: www.meteofrance.com)
La transition entre l’hiver et les beaux jours d’été se fait souvent rapidement, avec une hausse spectaculaire des températures diurnes et un soleil précoce. Mais le printemps en Corse est souvent riche en précipitations si nécessaires avant la grande période de sécheresse de l’été. Ces pluies remplissent les barrages et grâce à elle, l’eau courante en Corse n’est qu’exceptionnellement rationnée.
Le printemps en Corse est avant tout une explosion de fleurs: asphodèles, férules qui se dressent fièrement, cistes, bruyères, et oliviers qui couvrent le sol d’un tapis neigeux. Le printemps en Corse est une immense floraison tant dans le maquis que sur le bord des routes.
La saison touristique en Corse se prépare au début du printemps, hôteliers restaurateurs et campings font le grand nettoyage; on s’affaire, on se prépare et on goûte avec plaisir cette parenthèse enchantée. L’eau de mer n’incite pas encore à la baignade des autochtones, mais il fait bon se promener et profiter des jours qui s’allongent.
Figure 3. Les températures moyennes mensuelles de l'eau (Source: www.meteofrance.com)
En été il est chaud et c’est normal, mais presque jamais caniculaire. S’il n’est pas rare de voir le thermomètre atteindre les 36°C, l’insularité rend supportable ce qui ne l’est pas dans les grandes villes ou les régions à l’intérieur des terres continentales. De juin à septembre, la moyenne tourne autour des 25°C, ce qui semble idéal pour des vacances estivales, surtout pour les baignades dans une eau qui peut atteindre jusqu’à 28 degrés.
Figure 4. Les précipitations moyenne mensuelles (Source: www.meteofrance.com)
Généralement, le climat corse est plutôt tempéré bien que les pointes à 36°C en été ne soient plus exceptionnelles. L’île comptabilise 2 700 heures d’ensoleillement par an. C’est Ajaccio qui détient le record des villes de France avec ses 2 900 heures par an. Cette réalité qui rend la ville si agréable ne l’empêche pas d’afficher une pluviométrie annuelle qui dépasse les 800 mm. L’atmosphère bénéficiant des apports maritimes est plus respirable que celle engendrées par les fortes chaleurs de pays plus au nord. Pour trouver encore un peu de fraîcheur, il faut se réfugier en altitude ce que faisaient et que font encore les Corses qui ne sont pas contraints à travailler sur le littoral. Si on ne supporte décidément pas les fortes chaleurs, on peut attendre le mois de septembre ou mieux encore octobre, période préférée des retraités et des gens du nord de l’Europe. Il est bon de se baigner en octobre dans une eau encore à 25 degrés et se prélasser sur la plage en songeant à ceux qui ont repris le travail.
De septembre à décembre, c’est un été indien pendant lequel les températures descendent très progressivement; mais des disparités importantes existent dès qu’on monte en altitude.
Globalement plus calme en cette saison, la Corse voit alors décroître l’affluence, rendant les séjours plus tranquilles. Les visiteurs qui choisissent ces quelques mois pour partir en Corse doivent néanmoins s’attendre à subir quelques jours de pluie assez abondante, surtout entre 600 et 1200 mètres d’altitude.
Une saison douce avec des averses irrégulières, des froids assez intenses en altitude. En effet, au-delà de 1 000 mètres dans les montagnes, les températures sont souvent négatives en hiver, avec de belles couches de neige d’octobre à juin. Le ski en Corse devient d’actualité dans les deux stations: Bastelicca/Val d’Ese et Ghisoni. Malgré le charme de la montagne corse sous son manteau blanc, les visiteurs se font rares. L’avantage est une proximité plus facile à établir avec les habitants, moins dépassés par l’affluence.
En basse altitude, plus particulièrement le long du littoral corse le climat d’hiver est doux, plus facile à supporter que dans le reste de l’Europe: on reste entre 8 et 10 degrés de décembre à mars.
II.3. Le potentiel touristique des eaux
L’île autorise des échappées belles, promenades et flâneries, et c’est, sans aucun doute, autour de la mer que s’articule la vie insulaire. Eaux cristallines, immenses plages de sable fin, petites criques désertes ou falaises granitiques peuplées d’oiseaux marins, sur plus de 1 000 kms de côtes, la Corse offre une variété de paysages marins unique en Méditerranée. Même au milieu de l’été il n’est pas difficile de trouver une petite crique tranquille où plonger, pêcher ou simplement se baigner. Les saisons importent peu lorsque l’on veut oublier son quotidien. Que l’on soit à la recherche de sites marins d’une incroyable pureté ou que l’on participe à de grands événements sportifs, il suffit de suivre son instinct et de partir à la découverte de ce véritable joyau au cœur de la Méditerranée.
Aujourd'hui l’eau est un élément déterminant en Corse comme à l’étranger, dans le choix d'une destination, dans la durée du séjour et la fidélité à un territoire. À partir d'un point d'eau touristique, un visiteur rayonne et contribue ainsi à la dynamique d’une région.
Le tourisme littoral occupe une place importante dans l’offre de loisirs liée à l’eau du bassin Corse. Le littoral concentre l’offre en hébergements touristiques et en sites de pratique nautique. La mer reste la destination estivale préférée des français et les vacances sont pour 87,9% la raison principale de venue en Corse.
II.4. Le potentiel touristique de la flore et faune
La flore de Corse possède une originalité et une diversité exceptionnelles. Plus de 2 500 espèces de végétaux poussent à l’état naturel en Corse ; parmi ces plantes plus de 160 sont spécifiques aux îles méditerranéennes et 135 sont endémiques de Corse. La principale couverture végétale de la Corse est le maquis mais il faut prendre en considération également les forêts, les zones humides et les prairies d’altitude ainsi que les pozzines.
Le maquis corse a donné son nom à des expressions courantes comme ‘prendre le maquis’ pour se soustraire à la vue et aux recherches pour signifier à quel point ce maquis est dense. Le maquis corse est exceptionnellement étendu sur plus de 200 000 hectares soit 20% de la surface de la Corse. Le maquis corse est un enchevêtrement de végétation moyenne à basse essentiellement composée de ciste, myrte, arbousier, chêne vert, lentisque, romarin, genêt, immortelle. Sa diversité est telle qu’à toute époque de l’année le maquis est fleuri et embaume. L’image célèbre de ‘sentir la Corse avant de la voir’ n’est parfois pas usurpée quand le maquis chauffé au soleil exhale ses senteurs enivrantes portées par la brise. Le maquis est une richesse de la Corse car il est un lieu de vie pour de nombreuses espèces animales dont le sanglier, le cerf rouge de corse, le renard et de nombreux oiseaux et insectes. Economiquement, le maquis a son importance pour nourrir l’élevage en semi-liberté, fixer la terre, y éviter une trop forte évaporation et donner aux insectes dont les abeilles de quoi butiner et produire le miel corse (seul miel détenteur d’une appellation d’origine contrôlée).
L’immortelle de Corse (Helichrysum italicum):
Est l’hélycrise à fleurs d’un jaune éclatant qui forme des touffes basses dont la senteur enivrante parfume le maquis d’une odeur d’épices proche du safran. L’immortelle est une plante aux vertus médicinales reconnues notamment pour les hématomes même anciens où elle serait le remède le plus puissant et le plus efficace.
Le myrte corse (Myrtus communis):
C’est un petit arbuste vert luisant à feuilles persistantes poussant dans le maquis et les lieux ensoleillés. Le myrte vert de Corse est endémique de l’île alors que ses autres espèces sont courantes autour de la Méditerranée. L’arbuste mesure au maximum 2 à 3 mètres de hauteur, il fleurit en été et se couvre de petites fleurs blanches particulièrement odorantes. A l’automne, le myrte produit des baies bleu sombre à la saveur très épicée.
Dans l’antiquité les baies de myrte étaient souvent utilisées en guise de poivre ; de nos jours, elles sont récoltées traditionnellement après le premier gel et sont utilisées pour aromatiser les plats ou en liqueur, eau de vie, gelée. Les feuilles de myrte sont également employées comme du laurier pour parfumer les viandes. Le myrte est réputé pour ses vertus antiseptiques de voies respiratoires, décongestionnantes de la prostate et des voies urinaires, entre autres.
La tradition en Corse veut que si un restaurateur a apprécié votre compagnie en tant que client, il vous offre alors un digestif qui sera bien souvent une myrte. (Si l’arbre est masculin, la boisson est du genre féminin).
L’arbousier (Arbutus unedo):
Très répandu en Corse, l’arbousier est un arbre pouvant atteindre entre 5 et 15 mètres de haut. L’arbousier est avec l’oranger le seul arbre à porter simultanément des fleurs et des fruits. L’écorce de l’arbousier est d’un gris un peu brun alors que son bois est brun foncé presque rouge et ses feuilles d’un vert éclatant. Les fleurs de l’arbousier sont blanches tirant sur le vert pale en forme de clochettes et pendent en grappes en même temps que les fruits apparaissent de septembre à janvier. Les fruits de l’arbousier sont les arbouses qui sont des fruits sphériques allant du jaune clair au rouge écarlate en passant par l’orange tout au long de la maturité. L’arbouse est recouverte d’une enveloppe portant de petites aspérités en forme de picots émoussés donc inoffensifs qui rappelle la fraise chinoise.
Figure 5. L'arbousier (Arbutus unedo) (Source: www.pinterest.com)
L’arbousier portant ses fruits pendant plus d’une année, ceux-ci sont notamment consommables en hiver où l’apport en vitamine C qu’ils procurent est appréciable. En lui-même, de par ses fleurs blanches et ses fruits multicolores l’arbousier fait songer à un arbre qui aurait été décoré pour Noël. Peu parfumée l’arbouse a une chair blanc nacré un peu farineuse, acidulée et sucrée qui devient délicieuse en confitures, gelées, glaces et sorbets. L’arbouse peut également être macérée dans du vinaigre comme condiment, dans de l’alcool ou distillée, en Corse, il existe une bière parfumée à l’arbouse.
Les pozzines sont des sortes de piscines herbeuses situées dans les plaines d’altitude. La végétation des pozzines est une sorte de mousse plus proche du lichen que de l’herbe dont elle conserve pourtant la couleur vert éclatant. Extrêmement fragiles et sensibles à la pollution, les mousses des pozzines sont un excellent indicateur de la qualité de l’air, de l’eau et du sol.
Parmi les principales plantes et arbres emblématiques de la Corse, il est incontournable de citer:
L’aulne odorant de Corse (Alnus serrulata) ‘u bassu’ est un arbuste dont la variété corse est endémique de l’île. Jadis on utilisait l’aulne de Corse pour fabriquer les toits des cabanes de bergers car ses feuilles larges et poisseuses évacuent l’eau. Pouvant atteindre au maximum 3 mètres de hauteur, l’aulne odorant de Corse pousse principalement près des cours d’eau où son parfum embaume les lits des torrents.
L’hellébore de Corse (Helleborus argutifolius) ‘a nocca’ est une plante aux larges et grandes feuilles d’un vert tirant sur le blanc qui bien que toxique est réputée pour ses vertus médicinales. Jadis, en Corse, on soignait les plaies des bêtes en faisant chauffer les racines d’a nocca pour en récupérer le suc comme désinfectant. Les feuilles de nocca sont encore utilisées pour protéger et conserver les fromages.
La férule (Ferula) ‘a ferula’. Cette plante de haute taille à tige longue et à fleurs d’un jaune éclatant est courante en Corse où on la voit fréquemment en bordure de route mais rarement dans les champs et les pâtures puisque la férule peut être toxique pour les animaux. Jadis on utilisait la tige très dure de la férule pour en faire des badines d’où l’expression ‘être placé sous la férule’ ; les bergers fabriquaient de nombreux objets robustes et très légers comme des tabourets, des attelles pour fractures et des cannes de marche.
L’asphodèle (Asphodelus) ‘Taravellu’, ’tirlu’ ou ‘candellu’ selon son degré de floraison ou lorsqu’elle est sèche, l’Asphodèle est adaptée à tous les types de terrain en Corse. L’asphodèle en Corse fleurit au printemps et développe une longue tige de près d’un mètre de haut dont le tiers supérieur est garni de plusieurs tiges plus fines fleurissant de blanc. Jadis, en Corse, l’Asphodèle était utilisée par la consommation de ses bulbes réduits en farine ou utilisée à des fins spirituelles tressée en croix pour protéger les récoltes, ou utilisée en guise de torche pour s’éclairer.
Le noisetier (Corylus avellana), ou coudrier dont on fait les baguettes de sourcier, est un petit arbre à feuilles caduques dépassant rarement les 5 mètres de hauteur. Courant dans les campagnes, le noisetier a été fortement introduit en Corse notamment autour de Cervione (Haute Corse) après qu’une longue période de gel ait anéanti les cédratiers qui faisaient la richesse de cette région.
Depuis, Cervione est devenue Capitale de la Noisette, et la variété de noisetiers originale porte désormais le nom de ‘noisetier de Cervione’. La noisette de Cervione est un produit issu de l’agriculture biologique qui a reçu une IGP (Identification Géographique Protégée).
La noisette corse sert à de nombreux usages culinaires dont l’huile de noisette, le sel à la noisette ‘salinu ‘, la pâte à tartiner à la noisette ‘nucciola’, et entre dans la fabrication de très nombreux plats salés et sucrés, chocolats et desserts.
Les orchidées endémiques de Corse : Si le lys blanc très courant sur le sable des plages de Corse ressemble à une orchidée, il n’appartient pas à cette famille. Par contre, il existe en Corse des orchidées endémiques et on soupçonne même n’avoir pas encore découvert toutes les espèces.
Ophrys peraiolae : Découverte en 1999 en Corse à Peraiola (Anse de Peraoila -Haute Corse à proximité d’Ogliastro dans le Désert des Agriates), est une délicate orchidée jaune et brun qui fleurit de fin février à mi-avril.
Figure 6. Ophrys peraiolae (Source: www.correzitude.fr)
Ophrys funerea : Répertoriée dès 1824 en Corse-du Sud, cette orchidée semble répandue dans toute la Corse. Ses fleurs sont d’un jaune pâle dont l’extrémité de la corolle est d’un violet sombre presque noir d’où son appellation. Son aire de répartition va du littoral jusqu’à 900 mètres d’altitude, elle fleurit de Mars à Avril.
Ophrys zonata : Endémique de la Corse et de la Sardaigne, cette orchidée a été répertoriée en Sardaigne en 1994. De couleur très similaire à l’ophrys funerea, sa corolle est plus fine et un peu moins foncée. Répartie depuis le littoral jusqu’à 100 mètres d’altitude, elle fleurit de fin Mars à fin Mai.
Le pin laricio (Pinus nigra): L’arbre emblématique de la Corse est un pin endémique de l’île de beauté et une sous-espèce du pin noir (pinus negra laricio corsicana). Son fût à l’écorce faite de plaques irrégulières de couleur gris argenté peut atteindre 1m80 de diamètre pour une hauteur de 50 mètres. C’est un arbre majestueux et puissant qui peut atteindre l’âge de 500 ans et qui se développe sur les versants entre 1 000 et 2 000 mètres d’altitude.
On a estimé la superficie de la Corse peuplée de pins laricio à plus de 45 000 hectares. Les forêts de pins laricio hébergent 28 espèces d’oiseaux dont la fameuse sittelle corse seul oiseau endémique de Corse et même de France.
La châtaigne (Castanea sativa) de Corse: L’arbre nourricier de la Corse est une des 12 espèces de châtaigniers appartenant à la même famille que le chêne et le hêtre. Le tronc d’un châtaignier dépasse fréquemment les 2 mètres de diamètre pour une hauteur maximale de 45 mètres. Les longues racines du châtaignier sont réputées pour ne pas épuiser la terre autour de l’arbre tout en lui assurant une longévité exceptionnelle atteignant le millénaire.
La châtaigne, fruit du châtaignier apparaît seulement après la sixième année de l’arbre mais on considère que la première bonne récolte de châtaigne ne se fait que sur un arbre de 15 ans et dure jusqu’à 70 ans. La châtaigne corse nourrit une importante faune sauvage ou semi-domestique dont le sanglier et le porc corse.
Longtemps le châtaignier a permis à une population villageoise de survivre. Il fut une époque où l’on mourrait de faim en Corse ; au 16° siècle les Génois imposèrent aux Corses de planter au moins un arbre par foyer chaque année afin de nourrir les habitants et de développer l’île, parmi ces arbres figure en première place le châtaignier suivi de la vigne, du figuier, du mûrier à soie et de l’olivier.
La châtaigne entre dans la composition de nombreux plats corses bien souvent sous sa forme la plus facilement assimilable : la farine de châtaigne bien qu’elle soit également proposée en liqueur et eau-de-vie.
La Corse possède aussi une faune extraordinairement riche et variée que ce soit dans les airs, sur terre et sous les eaux. La plupart des espèces courantes se trouvent en Corse mis à part les vipères inexistantes dans l’île; donc les seuls serpents en Corse sont des couleuvres de trois espèces différentes. Mis à part le moustique, le seul animal venimeux de la Corse est la malmignatte, une araignée cousine de la veuve noire dont la morsure douloureuse n’est pas mortelle. La malmignatte vit dans les rochers et les murs chauffés au soleil et un minimum d’attention est nécessaire pour la déceler; craintive, elle s’éloigne dès qu’elle est découverte.
Donc, votre séjour en Corse n’a pas de raison de vous inquiéter mais plutôt de vous ravir car vous aurez la chance d’y voir de nombreux animaux plus ou moins domestiques dont certaines espèces sont endémiques de la Corse.
La faune endémique de Corse: autres espèces
Pseudoscorpion corse (chtonius corsicus): petit scorpion endémique de corse (3 à 6 cm) découvert à San Martino di Lotta. Très rapide et peu craintif, le scorpion corse peut pincer et piquer mais son venin inoffensif s’apparente à une piqûre de moustique.
La race bovine ‘corse’ : La Corse est le nom de la race bovine endémique de Corse qui caractérise une vache descendante directe d’une race d’aurochs. La vache corse est particulièrement bien adaptée à la chaleur, à la sècheresse et à la pauvreté du maquis corse. Excellente mère, la vache corse est connue pour pouvoir vêler seule en plein air et sans assistance, par contre elle est mauvaise laitière et ne peut élever qu’un seul veau par an. La vache corse se distingue par une taille réduite, une robe fauve sans taches où le ventre est bien plus clair et des cornes en forme de lyre portées haut sur la tête.
La race caprine ‘corse’ : La Corse est également le nom d’une race endémique de chèvre rustique qui s’est particulièrement bien adaptée à la rudesse du maquis. Peu exploitée pour son lait (le brocciu est fait à partir de lait de brebis), la chèvre corse est surtout élevée pour le traditionnel cabri de Noël.
L’âne corse est une variété endémique d’âne reconnue par les Haras Nationaux. Uniquement élevé pour l’agrément et les promenades après avoir longtemps servi d’animal de bât, l’âne corse n’est jamais consommé. Le saucisson d’âne en Corse est une légende qui doit être définitivement éradiquée !
L’escargot de corse (Thyrrenaria ceratina) est un escargot de la taille d’un petit-gris qui n’existe que sur une bande de 6 hectares derrière la plage du Ricantu à côté de l’aéroport d’Ajaccio Campo del’Oro.
Figure 7. L'escargot de Corse (Thyrrenaria ceratina) (Source: www.mnhn.fr)
L’euprocte corse (Euproctus montanus) est une variété de salamandre qui ne vit qu’en Corse depuis le rivage jusqu’à 2 500 mètres d’altitude à proximité de l’eau puisque c’est un amphibien; elle est inoffensive tout comme l’autre espèce de salamandre endémique de Corse (salamandra corsica).
Le Nacré Tyrrhénien (Fabriciana Elisia) est un papillon endémique de Corse. C’est un papillon de taille moyenne, les ailes de couleur orange vif sont bordées de petits triangles et points marron foncé. La paire d’ailes postérieure est décorée de taches nacrées.
La sittelle corse (Sitta whiteheadi) est un petit oiseau de la famille des sittelles qui mesure une douzaine de centimètres de long à taille adulte son dos est gris bleuté et son ventre gris clair presque blanc. Se nourrissant de pignons de pins et d’insectes, la sittelle corse se rencontre surtout dans les forêts de pins Lariccio. La sittelle corse est l’unique espèce d’oiseau endémique de France.
Figure 8. La sittelle corse (Sitta whiteheadi) (Source: www.oiseaux.net)
Toutes ces espèces de plantes et d’animaux sont protégées et ont leur habitat dans la plus grande aire protégée, le Parc Naturel Régional de Corse.
Le Parc Naturel Régional de Corse
Les Parcs Naturels Régionaux ont été créés nationalement en vue de protéger et de mettre en valeur de grands espaces ruraux qui présentent une grande qualité paysagère et un patrimoine naturel et culturel riche mais fragile.
Le Parc Naturel Régional de Corse a été créé en 1972 et s’étend sur 40% de la superficie de l’île soit 350 510 hectares. Il regroupe 145 communes pour une population de 26 700 habitants.
Figure 9. La localisation du Parc Naturel Régional de Corse (Source: www.google.ro)
Il est géré par l’Office de l’Environnement de la Corse avec le soutien de différents partenaires institutionnels. Dans ou hors ce Parc Naturel Régional, plus de 80 sites terrestres ont été classés NATURA 2000 et un Observatoire du Développement Durable a été créé en Corse pour protéger l’île dont de nombreux sites sont classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Le vecteur le plus connu du Parc Naturel Régional de Corse est le chemin de Grande Randonnée GR20 qui traverse intégralement la Corse auquel il faut ajouter ses deux cousins moins difficiles que sont les chemins de randonnée ‘Mare e Monti’ (mer et montagnes) et les trois ‘Mare a mare’ (d’une mer à l’autre – méditerranée et tyrrhénienne).
Si la manière la plus confortable d’appréhender les richesses du Parc Naturel Régional de Corse est de sillonner l’île en voiture ou en moto, la communion avec l’environnement est totale lorsqu’on emprunte un de ses sentiers ou chemins de randonnée. Parce qu’ils traversent le Parc Naturel Régional de Corse, le GR20, le Mare e Monti et les Mare a mare offrent des paysages sublimes, parfois difficiles dans lesquels il n’est pas autorisé de faire n’importe quoi.
A l’intérieur du Parc Naturel Régional de Corse, le camping sauvage est interdit tout comme le recours au feu surtout en saison sèche, mais des refuges accueillants sont aménagés ; la faune et la flore y sont le plus souvent protégées mais le visiteur en est informé et peut les déguster au refuge lors des étapes et les admirer le long du parcours. D’impressionnants massifs montagneux sont inclus dans le Parc Naturel Régional de Corse dont le Monte Cinto, le Monte d’Oro, le Monte Rotondo, le Monte Renoso, la Paglia Orba et le massif de la Cagna. Le Monte Cinto qui est la plus haute montagne de Corse culmine à 2 706m et offre une douzaine de lacs de montagne dont sept à plus de 2 000 m d’altitude.
De si hauts sommets en plein milieu de la Méditerranée sont la raison pour laquelle la Corse est si verte: la montagne bloque les nuages chargés d’eau qui déversent, sur l’île la plus verte de la méditerranée, la richesse la plus précieuse sous ce climat.
Chapitre III. Le potentiel touristique anthropique
III.1. Patrimoine touristique culturel-historique
La présence humaine est attestée en Corse depuis le Mésolithique soit entre neuf et six mille ans avant Jésus Christ ainsi qu’en témoignent deux sépultures et une demi-douzaine de sites archéologiques fouillés. Peuplée principalement par les Phocéens vers l’an -560, la Corse a été successivement envahie ou a accueilli des Syracusains originaires de Sicile, des Carthaginois puis les Romains, les Génois et les Pisans.
Transmission matérielle de l’histoire mouvementée de l’île, le patrimoine culturel de la Corse est le reflet des différentes cultures et croyances qui se sont installées dans l’île. C’est ainsi que la Corse possède aussi bien des sites de pierres levées, menhirs anthropomorphes et citadelles préhistoriques de pierre sèche (Castelli) d’avant l’arrivée du Christianisme, des citadelles, fortifications et tours génoises et pisanes, que de très nombreuses basiliques, églises et chapelles de tous les styles successifs : préroman, roman et baroque. Ici, en Corse toute promenade et tout trajet amène à côtoyer des murs de pierre sèche datant des premières activités pastorales et agricoles ainsi que des ouvrages d’art ancestraux comme les ponts, les tours et les ‘barracun’. Le barracun (terme corse pour borie) étant un abri de pierre sèche dressé par des cultivateurs ou des bergers pour s’abriter lui-même, ses réserves ou un puits.
Tout visiteur ou touriste en Corse peut à sa discrétion admirer les vestiges, ici préservés, de l’Histoire de l’Homme en Méditerranée au travers de son île emblématique appelée déjà par les Grecs ‘Kallisté’ (la plus belle). Sur place, car les sites sont aménagés pour la visite, ou dans des musées, les visiteurs peuvent toute l’année se plonger dans la préhistoire et l’histoire de la Corse au travers de ses vestiges et de l’architecture mais également par des documents, des costumes et l’art insulaire ainsi qu’au travers de l’artisanat corse dont la pratique ancestrale est toujours transmise de génération en génération par les Corses.
Riche d’un patrimoine culturel et historique important, la Corse s’est dotée de nombreux musées surtout depuis que l’identité corse fait l’objet d’une reconquête (riacquistu). La présentation des œuvres d’art et du patrimoine au public fait partie de l’histoire de la Corse puisqu’un temps, l’île a été le lieu de la plus grande collection d’art au monde.
Le Musée Fesch, Ajaccio
Le Musée Fesch, créé par ordre de Joseph Fesch cardinal, oncle de Napoléon Bonaparte, le palais Fesch est devenu un temps le plus prestigieux du monde puisqu’il accueillait la plus grande collection d’art jamais vue. Avec près de 18 000 œuvres dont plus de 16 000 tableaux, «L’Institut des arts et des sciences » comme l’avait baptisé le cardinal Fesch, est dénommé dorénavant « Palais Fesch Musée des Beaux-Arts », il propose plus de 400 œuvres majeures à un public nombreux dans des salles modernes et climatisées.
En 1839, le cardinal Fesch léguait à la ville d’Ajaccio « quelques originaux de toutes les écoles devant constituer un musée pour servir à l’instruction des jeunes gens ». Par ce legs, la ville d’Ajaccio a reçu une collection de peinture italienne qui est la plus importante de France après celle du Louvre. Les collections présentées présentent trois fonds majeurs: les Primitifs (avant le XVe siècle), la peinture baroque romaine et la peinture baroque napolitaine. Ces collections sont complétées par plusieurs autres fonds: peinture du nord et du centre de l’Italie; peinture nordique; le XVIIIe siècle; le XIXe siècle; la peinture corse; collection napoléonienne.
Figure 10. Grand Galerie du Musée Fesch (Source: www.visit-corsica.com)
Musée de la Maison Bonaparte
Musée de la Maison Bonaparte, c’est en effet dans la maison natale de l’empereur qu’est installé ce musée retraçant l’histoire de la Corse et de Napoléon tout au long de l’histoire depuis sa naissance jusqu’à son exil.
Figure 11. Le musée de la Maison de la Bonaparte (www.visit-corsica.com)
Musée A Bandera
Musée A Bandera, ou Musée d’Histoire Corse Méditerranéenne qui retrace les grands moments de l’histoire tourmentée de la Corse depuis la préhistoire jusqu’à la libération de la Corse en 1943. Des vestiges importants, des fresques et des armes anciennes témoignent du passé mouvementé de l’île face aux conflits et aux invasions.
Figure 12. L'intérieur de Musée A Bandera (Source: www.visit-corsica.com)
Musée Palais des gouverneurs
Musée de Bastia, Palais des gouverneurs. Créé dès 1898, le musée de Bastia est emblématique de la ville qui fut la capitale de la Corse génoise. Tourné vers l’ethnologie de la ville reflétant celle de la Corse, le musée de Bastia installé dans l’ancien palais des gouverneurs génois de l’île dans la citadelle de Bastia présente des objets anciens de la Corse d’avant, des rétrospectives du patrimoine culturel et des peintures.
Figure 13. Salle 16 de la Musée de Bastia (Source: www.visit-corsica.com)
Musée Ethnographique de Cervione
Le musée ethnographique de Cervione conserve les traces des outils, travaux et métiers du passé. Si quelques vitrines sont consacrées aux roches, l’essentiel est composé des outils et façons de cultiver la vigne, la métallurgie, l’imprimerie, la peausserie et le tannage avec des mises en évidence des savoirs faire anciens et l’évolution des techniques au fil des siècles.
Figure 14. L'intérieur de la Musée ethnographique de Cervione (Source: castagniccia-maremonti.com)
Musée de l’Alta Rocca
Musée de l’Alta Rocca. Le musée d’archéologie et d’histoire micro-régionale présente des collections d’objets ethnologiques (costumes, outils, mobilier) ayant été fouillés ou recueillis en Alta Rocca et significatifs de la relation mer/montagne de cette partie de la Corse. Etape par étape, le musée retrace l'invention de la poterie, l'apparition de l'agriculture, les débuts de l'élevage, le perfectionnement des outils avec la maîtrise progressive de la métallurgie, l'ingéniosité des guerriers de l'âge du bronze, la coquetterie des dames de l'âge du fer, l'évolution de l'habitat et des rites funéraires. Il présente de façon détaillée deux sites ouverts à la visite (Cucuruzzu et Capula). C'est ici aussi que l'on peut voir et le squelette d'une espèce animale disparue, le Prolagus ou " Lapin-Rat ", ainsi que celui de la Dame de Bonifacio, célèbre vestige humain mésolithique de Corse. Enfin, dans la salle d'art sacré, on peut admirer un Christ en ivoire du XVIe siècle, don du pape Sixte Quint à la " ville " de Levie.
III.2. Patrimoine touristique religieux
Témoignant sans relâche de la foi des Corses en les saints et saintes chrétiens, la Corse possède une multitude d’églises, couvents, oratoires et chapelles dont l’architecture très diverse va de l’art roman apporté par les Pisans jusqu’au baroque flamboyant des Génois.
Officiellement placée sous la protection de la Vierge Marie, la Corse a plusieurs saints patrons et patronnes dont Santa Divota (Sainte Dévote), Santa Ghjulia (Sainte Julie) et San Téofilu di Corti (Saint Théophile de Corte). De plus, chaque région de Corse possède en plus un saint patron ou une sainte patronne de la région, et chaque village s’est placé sous la protection d’un ou plusieurs saintes et saintes auxquels il faut ajouter les patrons et protecteurs des confréries, menses et corps de métier.
Au final, le nombre d’édifices religieux (églises paroissiales, chapelles et couvents) en Corse est difficilement chiffrable. Par exemple, dans le Cap Corse, chacune des 18 communes possède au moins une église paroissiale (voire deux, trois ou quatre) et au total 150 chapelles juste sur ces 18 communes. L’église paroissiale est souvent le siège de la confrérie de Santa Croce (Sainte Croix) et sert à la célébration des offices religieux principaux, les chapelles sont principalement utilisées pour la commémoration du saint patron du hameau, quartier, village, confrérie ou corps de métier.
Préroman, roman, baroque et baroque flamboyant, tous les styles architecturaux majeurs sont présents dans le patrimoine religieux de la Corse. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte d’une église ou d’une chapelle à l’humble apparence extérieure pour pouvoir y découvrir des chefs d’œuvre d’ornements sur les retables, les autels et les sculptures. Bien souvent, la clé est disponible en mairie de la commune.
Parmi les très nombreuses églises de Corse, citons les plus populaires auprès des visiteurs de Corse que sont :
L’ancienne cathédrale de l’évêché de Nebbio
L’ancienne cathédrale de l’évêché de Nebbio, implantée dans la ville de Saint-Florent, a probablement été édifiée sur les ruines d’une basilique paléochrétienne. Dédiée à la Vierge de l’Assomption, elle date vraisemblablement du premier quart du XIIe siècle. Le premier document faisant mention de cet édifice remonte à 1144. Les rares mentions qui en sont faites à partir de la fin du XIIIe siècle laissent penser que la cathédrale est laissée à l’abandon à cette époque. Elle est restaurée par Mgr Agostino Giustiniani, évêque de Nebbio, en vue de réinvestir le lieu. L’intérieur de la cathédrale est ornée de chapiteaux sculptés avec des peintures monumentales et d’un décor de stuc du XVIIIe siècle, la châsse de saint Flor, dont le transfert d’Italie avait été autorisé par le pape Clément XIV. Elle est aujourd’hui encore objet d’une grande vénération.
L’église Saint-Michel
L’église Saint-Michel, piévanie supposée de Bevinco, se situe à l’extérieur du village.
Elle est mentionnée pour la première fois en 1137. Selon des travaux historiques, elle aurait été construite en deux campagnes successives dès le début du XIIe siècle.
Cet édifice, de plan allongé, est formé d’une nef unique couverte d’une charpente en bois apparente, prolongée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. L’ensemble est couvert d’une toiture de lauzes vertes. Ses dalles de schiste et de granit polychromes sont juxtaposées selon une alternance d’assises régulières principalement vertes et blanches. Les arcatures aveugles ornant la façade occidentale reposent sur des consoles sculptées en haut-relief figurant des quadrupèdes. L’un des motifs, situé à l’extrémité sud de la façade, représente un personnage muni d’un bâton, l’extrémité de la façade ouest étant ornée d’une statuette figurant un personnage vêtu d’une robe longue.
Figure 16. L'église Saint-Michel (Source: www.corse.fr)
L'église de la Sainte-Trinité et de Saint-Jean-Baptiste
L'église de la Sainte-Trinité et de Saint-Jean-Baptiste, ancienne piévanie d’Aregno, est située au cœur de l’actuel cimetière communal, à proximité du village. Elle date vraisemblablement de la première moitié du XIIe siècle.
Ornée de peintures monumentales au cours du XVe siècle, elle est décrite en 1589 par le visiteur apostolique Mgr Mascardi, qui signale aussi la présence d’une tour-clocher attenante à l’église et portant une seule cloche, elle sera détruite au cours du XIXe siècle.
Classée dans son ensemble au titre des monuments historiques en 1883, elle fait l’objet d’une importante restauration en 1887.
Figure 17. L'église de la Sainte-Trinité et de Saint-Jean-Baptiste (Source: www.corse.fr)
La cathédrale d’Ajaccio
La cathédrale d’Ajaccio est de dimensions modestes puisque bâtie à la place de l’église Sainte Croix démolie pour aménager les remparts. Dans cet espace compté ont été célébrés les principaux évènements de la famille Bonaparte et feu l’empereur lui-même avait souhaité y reposer ainsi que le témoigne la plaque gravée en lieu et place de sa sépulture.
Figure 18. La Cathédrale d’Ajaccio (Source: www.corse.fr)
Chapitre IV. Les activités touristiques
Sur terre, sur mer, sous la mer et même dans les airs, venez vivre des expériences uniques dans un paradis d'activités et profiter d’un séjour inoubliable sur l’Île de Beauté! Forte d’un patrimoine naturel et culturel exceptionnel, l’île foisonne de lieux propices à la rêverie et recèle de multiples trésors.Si son environnement naturel exceptionnel est son principal atout, la Corse ne s’est pas contentée d’être une carte postale. Sur terre, sur mer, sous l’eau même, l’île a développé un panel de loisirs et d’activités de pleine nature à pratiquer et partager en famille. Balades dans les branches, promenades botaniques, rencontre avec les animaux de la ferme, découverte d’une micro région à bord d’un petit train et même musée de la tortue, si vous voulez garder les pieds sur terre. Et la liste n’est pas exhaustive. Côté mer, c’est tout aussi fourni. Les clubs nautiques, implantés sur tout le territoire littoral corse, sauront vous accueillir et vous décliner un riche échantillon d’activités pour petits et grands. Jeux sur le sable, aventures subaquatiques ou découverte du milieu marin, le choix est vaste.
Le décor est planté, les possibilités sont nombreuses, faites donc preuve d’imagination et venez vivre une expérience unique en Corse, en toute liberté ou accompagné de professionnels.
Table 1. Les activités pratiquées durant le séjour d'été 2011 (multi réponses)
(Source: SDT DGIS-TNS SOFRES)
IV.1. Activités touristiques littorale et de loisir
Avec une eau propice à la baignade de mai (19°C) à octobre (20°C) et qui atteint 24°C en Juillet-Août, la Corse est le cadre rêvé pour la pratique de toutes les activités nautiques: kayak de mer, funboard, voile sportive ou habitable, ski nautique, plongée sous-marine, surf ou jet ski. D’une beauté encore sauvage, les plages de Calvi et d’Ile-Rousse sont des spots incontournables pour la pratique du surf. Profitez de la quiétude et de la nature de la région pour vous relaxer.
Les plaisanciers le savent bien, le tour de la Corse à la voile constitue une croisière inoubliable. Pour les amoureux de voile, direction l’extrême sud où le vent est accéléré par le détroit entre la Corse et la Sardaigne. Rendez-vous à Bonifacio près des sites de Figari, Tonara, Piantarella et Santa-Manza, où vous naviguerez dans de petits lagons faisant face aux montagnes. Autant de sensations fortes qui vous feront découvrir des sites exceptionnels où la sculpture ancestrale de la roche épouse la pureté des plus belles criques. Et vous aussi, quand vous aurez découvert les rivages corses, vous n’aurez qu’une envie: y jeter l’ancre!
En mettant le cap sur la Corse pour des vacances toniques, c’est un cocktail d’activités sportives qui vous sera proposé au bord des plages où vous participerez à de mémorables parties de beach-volley ou de footy-volley. Au cours de ces dernières années, les sports sur sable ont été adoptés par de nombreux fans corses. Un parterre de grandes gloires du ballon rond et parfois même ovale ainsi que de jeunes sportifs de haut niveau se disputent les faveurs d’un public heureux de participer à de tels événements. Il s’agit de grands spectacles populaires où se mêlent passion, amusement et parfois même esprit de compétition. Sautez le pas et osez vous prêter au jeu avec ferveur, au milieu d’un décor de rêve.Vous pouvez découvrir ces sports sur l’ensemble des plages. Des manches des championnats nationaux se déroulent à Porticcio (rive sud du golfe d’Ajaccio), à Sagone et Cargèse, où vous attendent de magnifiques baies de sable bordées d’une mer pure.
Les 10 principales activités sportives liées à l’eau identifiées sur le territoire:
– 8 activités nautiques: aviron, baignade, canoë-kayak, activités eaux vives, activités sous marines, activités motorisées, ski nautique, activités « voile » dont planche à voile;
– 1’activité aérienne: kite surf;
– 1’activité terrestre: canyonisme;
Les activités littorales sont très présentes avec un nombre très important de sites de plongée et de voile.
Figure 19. Répartition par zone géographique des sites d'activités liée a l’eau sur le territoire Corse (Source des données « Recensement national des équipements sportifs, espaces et sites pratiques »)
Figure 20. Répartition des activités liée à l’eau sur le territoire Corse (Source des données « Recensement national des équipements sportifs, espaces et sites pratiques »)
IV.2. Activités touristiques de montagne
L’hiver est là: place aux sports d’hiver! Même si la Corse est réputée pour son maquis et ses plages de sable blanc, elle fait aussi le bonheur des amoureux des sports de glisse. Les montagnes du centre Corse, qui ravissent les randonneurs l’été, se transforment en pistes enneigées vertigineuses. On ressort sa combinaison, ses moufles, ses lunettes de soleil et sa paire de ski et on va skier.
La Corse se vit toute l’année et de décembre à avril, les possibilités sont nombreuses pour effectuer un agréable séjour.
Ici est un paradis pour les amoureux de la nature et de la montagne avec plus de 120 sommets à plus de 2000m, et 40 lacs de montagne, un terrain montagnard, minéral, difficile qui en fait un attrait particulier pour les randonneurs chevronnés et alpinistes avec un point culminant à 2 706 m mètres d’altitude: le Monte Cintu et son célèbre sentier de Grande Randonnée, le plus dur d'Europe: le GR20, traversant l'île du Nord-Ouest au Sud-Est, plus ou moins le long de la chaîne montagneuse principale qui divise l'île en deux parties:
l'En-Deçà-des-Monts (en corse Cismonte, qui correspond quasiment au département de Haute Corse 2B avec pour préfecture Bastia), drainé par les larges vallées des 2 plus grands fleuves de l'île: le Golu et le Tavignanu et qui possède les plus hauts sommets de l'île (U Ritondu, A Paglia Orba, Punta Minuta, Punta Artica).
l'Au-Delà-des-Monts (en corse Pumonti, également la terre des Seigneurs où l'on trouve encore les vestiges de nombreux casteddi qui correspond quasiment au département de Corse-Du-Sud 2A avec pour préfecture Ajaccio) qui est essentiellement formé de nombreuses vallées étroites parallèles orientées d'ouest en est et qui culmine à la Maniccia (2 496 m) dans les Deux-Sorru. Les 3 fleuves principaux de la moitié sud sont le Liamone, la Gravona et le Taravu.
Figure 21. Le Grand Randonnée (Source: www.corse.fr)
Pour les amoureux de ski, la Corse dispose, malheureusement, que deux stations de ski sur les 117 sommets des hautes montagnes: Val d'Ese (Corse-du-Sud) et Ghisoni (Haute-Corse).
La station de ski de Ghisoni-Capanelle
La station de Ghisoni-Capanelle est implantée sur le flanc Est d’un chaînon montagneux d’orientation nord-sud culminant à 2 352 mètres au Monte Renosu (le troisième des quatre grands sommets structurants de la haute montagne corse). Elle domine la haute vallée du fleuve Fiumorbu.
Ses pentes sont connues en Corse pour leur enneigement tout au long de l’hiver, même si les précipitations arrivant de l’Italie sont de moins en moins nombreuses ces dix dernières années. Chaque année le mètre de neige est largement dépassé au sommet de la station à 1 870 m. L’enneigement moyen aux bas des pistes fait état de 80 cm de neige suivant la saison.
Figure 22. Le plan des pistes Ghisoni (Source: www.skiinfo.fr)
La station est composée de deux parties :
Partie Basse de la station, au pied du téléski « Pietra Niella » avec un premier parking.
Partie haute au départ du téléski « Capaghjolu » avec un deuxième parking de plus grande capacité.
La station de ski du Val d’Ese, Bastelica
Le Val d’Ese est une station de ski française située sur la commune de Bastelica en Corse-du-Sud. La station est implantée sur le plateau d’Eso entre les vallées du Prunelli et du Taravo. Les pistes s’étendent sur les communes de Bastelica et de Ciamannacce. La station se situe à 1 600 mètres d’altitude avec vue sur le golfe d’Ajaccio.
La station du Val d’Ese s’étend sur un peu plus de 20 hectares. De 1620 m d’altitude pour le chalet et les départs jusqu’à 1825 m pour la plus haute remontée. Soit: + ou – 20 hectares de pistes et 100 hectares avec le hors pistes de proximité! (surfaces skiables accessibles depuis l’arrivée des remontées mécaniques).
IV.3. Activités touristiques culturelles
La Corse dispose des plusieurs des manifestations culturelles, que ce soit sous les étoiles, les pieds dans le sable, dans la fraîcheur des églises ou l’intimité des villages, vous vous laisserez envahir par la musique en liberté. Il y en a pour tous les styles : traditionnel, classique, jazzy ou électrique. Les principales manifestations en Corse, sont:
Cavall' in Festa est une foire équestre qui se tient à Corte, pendant deux jours au mois de juin. Au programme de ce rendez-vous annuel des passionnés des chevaux : défilés équestres, baptême de poney et de cheval pour petits et grands, démonstration de dressage, numéros, balades à dos de cheval, courses équestres, etc. Cavall' in Festa est l’un des événements les plus importants à Corte, il accueille à chaque édition des milliers de visiteurs.
La Foire de la Noisette, appelée Fiera di A Nuciola en Corse, se déroule à Cervione (Haute-Corse), tous les mois d’août. Cette foire a pour but de valoriser et de promouvoir la production de la noisette. Pendant les deux jours de la foire, les visiteurs découvrent ce fruit sec dans tous ses états : en gâteau, en confiture, en bonbons, en plat, etc. Cultivateurs, producteurs et chefs cuisiniers viennent exposer leurs produits et leurs spécialités à base de noisette. De nombreuses animations ponctuent les deux journées de la foire : danses folkloriques, chants traditionnels, expositions, dégustations, etc. Fiera di A Nuciola se tient à la place de L’Eglise, située en plein centre de Cervione.
Estivoce, connu aussi sous le nom Festivoce, est un festival de la « Voix » qui a lieu au mois de juillet à Pigna. La même manifestation se déroule également dans de nombreux autres villages de Balagne. Le festival Estivoce de Pigna met en valeur les chants médiévaux, l’opéra, les chants sacrés, la musique populaire, le théâtre et la danse. Le festival se déroule dans un lieu emblématique de Pigna, il s’agit de l’auditorium, un édifice construit en terre crue. L’auditorium peut accueillir 110 personnes assises. En dehors de la période du Festival de la Voix, l’auditorium accueille des concerts de musique.
Le Calvi Jazz Festival se tient tous les ans au mois de juin et dure 5 jours. Les concerts débutent à 18 heures à l’amphithéâtre du port de plaisance (concerts gratuits) et à l’oratoire Saint-Antoine, situé dans la Citadelle de Calvi. A 21 heures, de nombreux concerts sont organisés à côté des remparts. A chaque édition, le festival accueille une centaine d’artistes, des noms connus du jazz ainsi que de jeunes artistes.
La Tumbera est une foire dédiée aux porcs corses et à la cuisine traditionnelle. Elle est organisée à Renno (Corse-du-Sud), chaque année, le premier week-end du mois de février. La foire met à l’honneur des spécialités traditionnelles à base de porc: coppa, prisutti, figatelli, etc. Les visiteurs peuvent déguster de nombreux produits de l’élevage porcin, ainsi que des produits du terroir: huile d’olive, miel, pain, vin, etc. La visite commence par la découverte des produits et la rencontre avec les producteurs et les artisans. A midi, les visiteurs se mettent à table pour un repas typiquement corse. Et vers les coups de 16 heures, les producteurs coupent le porc et vendent ses morceaux aux enchères.
Sollacaro, une commune de Corse-du-Sud, accueille pendant deux jours au mois d’août La Fiera di u Turismu Campagnolu, ou Foire du Tourisme Rural. Il s’agit d’une rencontre annuelle de producteurs et d’artisans corses avec les visiteurs. La foire du tourisme rural a pour but de faire découvrir aux visiteurs les produits du terroir: fromage, vin, pain, huile d’olive et autres. Elle est également dédiée aux artisans corses (forgerons, potiers, sculpteurs, vanniers) qui veulent faire connaître leur savoir-faire. Des randonnées à dos d’âne et dos de cheval sont proposées pendant la foire.
La Feria di a Castagna de Bocognano, ou foire de la châtaigne, est le plus important événement agricole en Corse. La foire se tient, annuellement, pendant trois jours au mois de décembre. La Feria di a Castagna rassemble pas moins de 150 producteurs et artisans et attire aux environs de 20 000 visiteurs chaque année. Au programme de la foire : dégustation, vente de produits régionaux, concours de farine de châtaigne, ateliers culinaires, musiques et danses. Des conférences sur le thème de la châtaigne sont également organisées durant la foire.
La ville d’Ajaccio va accueillir Le Festival du cinéma espagnol et latino-américain. Cet événement se déroulera du mi-février. Chaque édition met à l’affiche une vingtaine de films consacrés à la culture espagnole et à celle des latino-américains.
Fin septembre, on pourra assister au Festival du film italien à Ajaccio. Au programme, il y aura des projections de films italiens, des rencontres mais également le concours. Pour cette édition une dizaine de films des plus grands cinéastes italiens sont en lice. C’est aussi une occasion de découvrir les nouvelles générations du septième art italien.
Chapitre V. Centres et régions touristiques
Ajaccio
Ajaccio, c’est la capitale de la Corse, mais aussi la ville la plus peuplée de l’île. La cité est réputée pour la douceur de son climat, son golfe, son atmosphère ouverte et accueillante, mais aussi pour son enfant le plus célèbre: Napoléon! On peut encore admirer sa maison natale et visiter l’extaordinaire musée Fesch, du nom de l’oncle de l’empereur qui fondit le prestigieux établissement.
Figure 23. Statue de Napoléon sur la place Foch d'Ajaccio (Source: photos.tourisme-en-france.com)
Bonifacio et ses falaises
C’est sans doute la ville la plus touristique de Corse, et sans doute aussi la plus spectaculaire. Elle est construite sur une étroite langue de terre. D’un côté un port charmant, de l’autre : 60 mètres de falaises blanches qui tombent à pic dans la Méditerranée. On y admirera “grain de sable”, figure de proue des falaises bonifaciennes, l’escalier du Roi d’Aragon, taillé au Moyen Âge au flanc même de ces falaises, mais aussi un étonnant cimetière de marins aux allures de village, tout à la pointe de la ville.
Figure 24. La ville de Bonifacio, posée sur ses falaises (Source: photos.tourisme-en-france.com)
Calvi
Capitale de la petite région de la Balagne, Calvi émerveille avec sa superbe citadelle, d’où se dévoilent des paysages somptueux– et notamment vers la chaîne du Mont Cinto, le point culminant de la Corse (2706 mètres). Grand pôle touristique de l’île, Calvi accueille chaque année en septembre le festival de chants polyphoniques, émouvants reflets de l’âme corse.
Figure 25. Le port et la citadelle de Calvi, posés au bord de la Méditerranée (Source: photos.tourisme-en-france.com)
Bastia, gardienne de l’âme corse
Principal débarcadère des visiteurs arrivant en Corse en ferry, Bastia est une porte d’entrée qui va vous régaler. Elle ne se livre pas d’emblée comme Ajaccio, mais elle y gagne sans doute en âme et en authenticité. Elle est une ville au parfum âpre, fière, belle et capricieuse, redoutablement corse. N’hésitez pas à parcourir ses deux quartiers historiques: Terra Vecchia, autour du Vieux-Port et de la place Saint-Nicolas, et Terra Nova, construit près de l’ancienne citadelle.
Figure 26. L'église Saint-Jean-Baptiste veille sur le Vieux-Port de Bastia (Source: photos.tourisme-en-france.com)
Corte, la capitale secrète de la Corse
En plein centre de la Corse, dans les montagnes, à égale distance d’Ajaccio et de Bastia, Corte est à bien des égards la sentinelle de l’âme corse, sa capitale historique et culturelle. Bâtie au creux d’un bel amphithéâtre naturel, elle surprend avec son étroite citadelle perchée sur son piton rocheux. La vieille ville, qui accueille l’Université de Corse, se révèle sans aucun artifice, avec ses hautes façades sans apprêt.
Figure 27. Corte, dominée par sa citadelle est la capitale historique et culturelle de la Corse (Source: photos.tourisme-en-france.com)
La Castagniccia ou la Corse éternelle
La Castagniccia, c’est tout le flanc oriental de la Corse, une région montagneuse aux routes sinueuses, couverte de forêts et de torrents, et qui tire son nom de sa grande richesse: les châtaignes. Ses vieux villages, comme La Porta, semblent être le portrait de la Corse éternelle, âpre et fière, modeste mais généreuse.
Figure 28. Castagniccia, au cœur de la forêt de châtaigniers (Source: www.villagesdefrance.fr)
S’éblouir à la réserve naturelle de Scandola
Dans le golfe de Porte, le parc naturel de Scandola est extraordinairement préservé, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il n’est d’ailleurs accessible que par la mer. La réserve de Scandola doit son aspect inimitable à des falaises de porphyre rose, qui tranchent avec le bleu de la mer et le vert des forêts de pins. C’est un paradis pour la plongée.
Figure 29. La réserve de Scandola, fleuron du patrimoine mondial de l'UNESCO (Source: photos.tourisme-en-france.com)
Evisa
Bordé par une superbe forêt de châtaigniers et surplombé par de hauts sommets, Evisa est un village corse de charme. Quelques jolies fontaines sont disséminées entre les maisons de granit, qui s’étagent délicatement. Établi à 830 m d’altitude, il y fait toujours frais, même au cœur de l’été. C’est un point de départ idéal pour randonner. Á Tramula, au centre du village, propose de nombreux produits à base de châtaigne locale. Un conseil, goutez absolument à la crème de châtaigne aux brisures de marrons: une excellente spécialité à rapporter chez vous.
Figure 30. Evisa (Source: photos.tourisme-en-france.com)
Sant’ Antonino
Classé le plus beau village de France, cette bourgade au charme certain est particulièrement appréciée des visiteurs. Sa position, sur un piton rocheux, en a fait une place stratégique dès le IXe siècle. Témoin de ce passé, un centre médiéval bien préservé, où des escaliers relient de charmantes ruelles pavées. Le village retrouve un peu de son calme le soir venu ou pendant l’arrière-saison.
Figure 31. Le village Sant ‘Antonino (Source: www.villagesdefrance.fr)
Lama
Perché sur les hauteurs de l’Ostriconi, voici un village au charme incomparable avec ses constructions en lauze. Des villas de style toscan viennent se mêler aux maisons d’origine médiévale, qui cachent parfois de petites places fleuries ou quelques grottes rafraichissantes. Ne manquez pas le Festival du Cinéma et du Monde Rural, qui a lieu fin juillet-début août.
Figure 32. Les hauteurs de Lama (Source: www.villagedelama.fr)
Plage de Palombaggia
La plage de Palombaggia située en Corse du Sud, est considérée comme une des plus belles plages de Corse, et au delà, de réputation mondiale, elle se caracterise par une eau d'une limpidité rare et un sable d'un blanc immaculé, bordée de pins parasols et de génévriers, parsemée de rochers, la plage Palombaggia est la plus connue, en fait la côte se compose de deux autres plages Folaca, Acciaro ces trois plages sont accessibles à pieds et sont toutes plus belles les unes que les autres, directement sur les plages paillottes, restaurants, loueur de transats, pédalos et location de jet-ski se feront un plaisir de vous acceuillir dans un des plus beau cadre du monde. Sur la côte, en bordure de route de nombreux commerces, restaurants, pizzerias, ainsi que les villas de vacances, résidences de vacances et tourisme, villas de vacances et hôtels. Cette plage attire chaque été des milliers de vacanciers, située sur la commune de Porto-Vecchio, la plage de Palombaggia offre un des plus beaux panoramas de Corse.
Figure 33. La plage de Palombaggia (Source: www.corse.fr)
Chapitre VI. Indicateurs touristiques
VI.1. Les structures d’hébergement et la capacité d’accueil
Figure 34. Le nombre global de places-lits des hôtels, campings et autres hébergements collectifs de tourisme par commune en Corse, aout 2016 (Source/traité par: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
On peut observer que la plupart des structures d’hébergement qui sont ouvertes en plein saison estival, dans le mois d’aout, sont concentré sur les zones côtières de l’île, dans la proximité des plages.
La commune qui dispose de la plus grande concentration des places-lits des hôtels, campings et autres hébergements collectifs de tourisme, comme on peut observer sur la Figure 34, est la région de Porto-Vecchio (représente 63% de la capacité maximale de la région en nombre de lits touristiques). Pas étonnant qu’ici se trouve la plus populaire plage en Corse, mais aussi l'une des plus spectaculaires plages en Europe, la plage Palombaggia qui attire milliers des visitateurs chaque année.
Les autres concentrations majeures sont aussi autour des plages, comme : la ville Calvi qui a dans sa proximité les plages : Plage de la Pinède, Plage de l’Oscelluccia, Plage de l’Alga etc ; la zone de l’Îles-Rousse, Bonifacio et Ajaccio.
Mais, non seulement le littoral attirent les touristes, il existe aussi une zone en plein cœur des hauteurs Corses, Corte, une petite ville avec des plusieurs d’arrivées de touristes qui préfère le calme des montagnes. La ville dispose des hôtels 2 étoiles ou 3 étoiles.
Table 4. Offre d'hébergement dans les hôtels de Corse en Janvier et Août 2016 (Source : Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
On peut observer sur le Table 4, que l’offre d’hébergement dans les hôtels pour l’année 2016, dans le mois d’aout le nombre d’hôtels ouvertes (424 hôtels) est presque de cinq fois plus élevé que celui du mois de janvier (86 hôtels) et le nombre des chambres aussi. En plein saison le nombre total des chambres dans les hôtels offertes pour les touristes est presque de 380.000. Le contrôle est détenu par les hôtels de 3 étoiles qui sont les plus nombreux, suivis par celles non classés.
Table 5. Évolution annuelle de l'offre d'hébergement dans les hôtels de Corse par catégorie au mois d'août (Source : Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
Si nous suivons l’évolution du nombre d’hôtels (Table 5) au cours des dernières années (2011-2016) on observe une hausse signifiante pour les hôtels classés avec 4 et 5 étoiles. La hausse peut-être observable pour toutes les catégories d’hôtels: 11.9% pour les hôtels de 3 étoiles, 11.1% pour les hôtels de 1 et 2 étoiles, moins pour les hôtels non classés qui présente une diminution de -22.8% du nombre des hôtels.
Figure 35. Nombre de chambres dans les hôtels par commune en Corse en aout 2016 (Source/traité par: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
Après la Figure 35, on observe que le nombre de chambres dans les hôtels en plein saison est fortement concentré dans la microrégion d’Ajaccio. Ca c’est normale, parce que, Ajaccio est une métropole régionale qui est la plus peuplée des 19 microrégions de Corse. Après Ajaccio sont les suivantes grandes villes de Corse avec un signifiant nombre d’hôtels sont celles au long du littoral: Porticcio dans la proximité d’Ajaccio, Porto-Vecchio, Calvi, Bonifacio, Bastia etc.
Figure 36. Nombre d'emplacements dans les campings par commune en Corse en août 2016 (Source/traité par: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
Si pour le grand nombre d’hôtels ouvertes en aout, la région d’Ajaccio a été la première, pour le nombre d’emplacements en campings le lieu appartient à la région de Porto-Vecchio (Figure 36), puis Bonifacio, Calvi, Propriano etc. Les emplacements pour les campings sont très répandues au niveau de Corse, bien sûr la plupart dans la proximité des zones littorales, mais aussi dans les zones montagneuses (Corte).
En conclusion, c’est au mois d’aout que l’offre en hébergement est la plus importante. Au cours de ce mois, plus de la moitie de la capacité d’accueil marchande est concentrée dans les campings. Ils sont essentiellement situés sur le littoral et représentent une capacité d'accueil journalière de 142 000 places-lits dont un peu plus de la moitié dans les campings. Donc, le plus nombreux places-lits dans les structures d’hébergement est concentrées dans la Corse du Sud, précisément dans la région de l’Extrême Sud.
VI.2. Le nombre d’arrivées touristiques
Figure 37. Nombre totale d'arrivées touristiques dans les hôtels et campings
(Source: Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT))
La Figure 37, montre que les arrivées touristiques en Corse connus au cours des dernières années des fluctuations considérables. On peut observer que la crise financière dans les années 2007-2008 a affecté substantiellement l’activité touristique pendant l’année 2008 qui montre une diminution dessous de 2 millions de touristes.
Après cette impasse, l’activité touristique a augmenté chaque année pour atteindre en 2013 une hausse significative. Cela a été connue au niveau international, selon l’OMT (l’Organisation Mondiale du Tourisme) qui déclarant que le nombre d’arrivées touristiques internationaux a augmenté avec 5% en 2013, en Europe. Cette croissance a atteint en Corse, en 2013 un nombre d’arrivées touristiques presque de 2,500 millions de touristes. Après le retour de la crise, l'activité touristique en Corse, progresse lentement chaque année, l’année passée ayant un nombre d’arrivées de 2,200 millions de touristes.
Figure 38. Fréquentation des campings – Nombre d'arrivées – Total- Français- Étrangers (Source: Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT))
Figure 39. Fréquentation des hôtels – Nombre d'arrivées- – Total- Français- Étrangers, (Source: Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT))
VI.3. Le nombre de nuitées
En 2016, 9,7 millions de nuitées ont été passées dans les hébergements marchands de Corse (campings, hôtels et autres hébergements collectifs de tourisme –ACHT), dont près de la moitié dans les campings. Cela représente une hausse de 2,1 % sur un an (Table 6). C’est la progression des nuitées étrangèrs qui soutient la fréquentation annuelle. Cette année encore, le mois de septembre est marqué par une amplification de la fréquentation globale des hébergements marchands insulaires. Il tend ainsi à s’affirmer comme un mois de plus attractif pour les touristes. Sa fréquentation dépasse désormais celle du mois de juin.
Table 6. Fréquentation dans les hôtels, les campings et les AHCT de Corse en 2016 (Source: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
*AHCT: autres hébergements collectifs de tourisme
**Unité d'hébergement : chambres pour les hôtels, emplacements pour les campings, appartements, dortoirs, chambres pour les AHCT
ns : non significatif
Avertissement : les données AHCT 2015 ont été révisées
En 2016, au cours des mois de mai à septembre, la fréquentation dans les campings de Corse est stable : + 0,4 % (- 0,7 % en France métropolitaine). Ceux-ci enregistrent 4,1 millions de nuitées pour la deuxième année consécutive. La durée moyenne de séjour des campeurs s'allonge mais leurs arrivées s’amoindrissent par rapport à 2015.
Parallèlement, le nombre d’emplacements disponibles diminue de 0,9 %. Ainsi, le taux d’occupation moyen des campings sur l’ensemble de la saison progresse d’un point, s'établissant à 42,5 %. Ce taux culmine à 68 % au mois d'août.
La clientèle française domine la fréquentation de l’hôtellerie de plein air, elle représente 61 % des nuitées. Sur un an, la fréquentation française se replie de 1,4 % alors que celle des touristes étrangers progresse de 3,2 % (Figure 40).
Parmi les campeurs étrangers, ce sont les Allemands qui ont le plus plébiscité la Corse au cours de la saison 2016 tandis que la fréquentation italienne est stable. Ce duo de tête est rejoint par les Suisses également venus plus nombreux.
Figure 40. Évolution de la fréquentation française et étrangère dans les campings de Corse (Source: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
Dans l’hôtellerie de plein air, les emplacements équipés ne cessent de gagner en attractivité. En 2016, ils regroupent 42 % des nuitées contre seulement 30 % cinq ans auparavant. Ils bénéficient d’un taux d’occupation supérieur à celui des emplacements nus (Figure 41). Leur fréquentation progresse de 5,2 % sur un an, portée en grande partie par la clientèle étrangère en hausse de 10,4 % contre + 3,5 % pour la clientèle française.
En revanche, les emplacements nus perdent de la clientèle par rapport à 2015, du fait de la désaffection des campeurs français (- 6,2 %). La clientèle étrangère ne progresse que de 0,7 %.
Figure 41. Évolution mensuelle de l'offre et de l'occupation des campings de Corse en 2016 (Source: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
Les nuitées passées dans les emplecements équipés augmentent dans tous les types d’établisement. Dans les campings classées 3 et 4 étoiles, cette hausse ne parvient cependent pas à améliorer la fréquentation globale qui reste stable. Or, ces établissements concentrent plus des deux tiers des nuitées des campings insulaires. Les campings 1 et 2 étoiles enregistrent une évolution plus favorable.
Durant l’année 2016, les hôtels insulaires totalisent 3,1 millions de nuitées, soit une progression de fréquentation de 3,4 % sur un an. Ce résultat succède à une hausse de 5,2 % un an auparavant. Au niveau national, la fréquentation hôtelière est en légère baisse par rapport à 2015 (- 1,0 %).
Cette année, la meilleure fréquentation des hôtels de la région est imputable à la clientèle étrangère. Leurs nuitées progressent de 8,5 %, en lien avec une augmentation du nombre d’arrivées (+ 10,2 %) (Figure 42). Cette clientèle est dominée par les Allemands et les Italiens. Les Suisses sont également plus nombreux, contrairement à l'année passée, selon INSEE.
De leur côté, les touristes français enregistrent une légère hausse du nombre de nuitées hôtelières (+ 1,6 %). Leurs arrivées sont stables mais leurs séjours sont plus longs.
Figure 42 Évolution de la fréquentation française et étrangère dans les hôtels de Corse en 2016 (Source: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
En moyenne sur l'année, le taux d’occupation dans l’hôtellerie croît de 1,5 point, il s’établit à 59,4 %. Cela s’explique essentiellement par une augmentation du nombre de chambres occupées (+ 2,7 %), l’offre en chambre étant stable sur un an. Au mois d'août le taux d'occupation est au plus haut (81 %) (Figure 43).
La fréquentation est globalement favorable à toutes les catégories d’établissements. Les hôtels 3 étoiles, qui concentrent plus de la moitié des nuitées de la saison, progressent de 3,7 %. Les touristes y sont venus moins nombreux mais ont séjourné plus longtemps. Les hôtels 4 et 5 étoiles bénéficient aussi d’une hausse des nuitées, de 5 %. Ce constat doit cependant être nuancé. Il résulte certes d’une meilleure occupation mais aussi de la transformation du parc et de l’arrivée de nouveaux établissements. Ces derniers sont à l’origine de plus des deux tiers des nuitées supplémentaires de ces hôtels haut de gamme.
Figure 43. Évolution mensuelle de l'offre et de l'occupation dans les hôtels de Corse en 2016 (Source: Insee, Enquêtes de fréquentation touristique)
VI.4. La durée moyenne du séjour
Figure 44. Durée moyenne des séjours dans les campings (Source: Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme)
La durée moyenne des séjours dans les campings est soutenue par les touristes françaises qui dominent aussi la fréquentation de l’hôtellerie de plein air (Figure 44). Le nombre maximal de la durée moyenne des séjours a été enregistré, bien sur, pendant l’année 2013, avec une hausse jusqu’a 5.5 jours pour les touristes françaises. Le nombre de la durée moyenne du séjour pour les étrangers dans les campings est baisse avec 2-1.5 jours de celui pour les touristes français.
Figure 45. Durée moyenne des séjours dans les hôtels: Total-Français-Étrangers (Source: Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme)
Dans l’hôtellerie les choses sont différentes. La durée moyenne du séjour est pris des les touristes étrangers qui ont dans l’année 2016 une moyenne de 2.5 jours.
Conclusions
L’activité touristique occupe une place déterminante sur le territoire corse et constitue une partie de la réalité socio-économique de l’île.
La Corse occupe une position centrale en Méditerranée et est au coeur de l’une des plus importantes destinations touristiques mondiales. Elle occupe donc une position géographique de choix. Mais elle est aussi entourée de pays touristiques majeurs (Italie, Baléares, Sicile et Sardaigne, Espagne, Côte d’Azur) et doit donc faire face à un fort contexte concurrentiel. Les efforts d’innovation touristique et de permanence de la qualité de l’offre doivent donc être maintenus.
Le contexte îlien et la réalité socio-culturelle de cette destination lui confère une certaine exceptionnalité. C’est ainsi que le touriste qui va en vacances, en Corse, n’a pas souvent le sentiment de se rendre en France. Il va dans un monde à part, dans une île différente de la France. Ce sentiment de distance et d’étrangeté est en partie du à la distance physique introduite par le voyage. La nécessité du voyage par avion ou par bateau qui crée une sensation de rupture. Pour le touriste étranger, aller en Corse, ce n’est pas aller en France. La Corse est donc rarement perçue comme une région française mais plutôt comme une île autonome, avec ses richesses et ses particularités culturelles et naturelles.
La Corse se maintenu dans le top des les plus belles destinations touristiques dans la Méditerranée parce qu’elle a un patrimoine naturel et anthropique exceptionnel. Considéré comme « un montagne en mer », la Corse est le lieu parfait pour les activités touristiques de n’importe quoi type. De la plage, plongées, baignades jusqu’à ski, voile, parapentes toutes ces activités et sports en nature sont possible.
Pour prendre le soleil est très célèbre la plage Palombaggia (Porto-Vecchio) avec un sable blanc immaculé, bordée de pins parasols et de génévriers, parsemée de rochers, mais aussi autres régions connues pour ses plages: Ajaccio, Bonifacio, Bastia, Alèria etc. Et pour les alpinists est disponible le Mont Cintu (avec une hauteur de 2 700m) avec son célèbre sentier de Grande Randonnée, le plus dur d'Europe: le GR20 qui traverse l'île du Nord-Ouest au Sud-Est; et les skieurs peuvent bénéficier de deux station de ski: Val d'Ese (Corse-du-Sud) et Ghisoni (Haute-Corse).
Les paysages incroyables, les plages magnifiques, les hauteurs impressionnables attirent chaque année milliers de touristes dans l’hôtellerie et les campings.
Bibliographie :
Blanchard R., 1927. La Corse, Editions J. REY GRENOBLE ,France
Vigneau Jean-Pierre., ?????Géoclimatologie, Edition Ellipses
Beltrando G, 2011, Les climats. Processus, variabilité et risques, Edition Armand Colin
Daniel Chavarin, 2009. Le tourisme corse Une organisation singulière au service d’une stratégie différenciée, Résumé de la conférence, IREST
***Agence de leau, 2010. Analyse de
Institut national de la statistique et des études économiques: www.insee.fr
Organisation Mondiale du Tourisme: www.statistics.unwto.org
Site officiel du tourisme Corse: www.visit-corsica.com
Collectivité territoriale de Corse: www.corse.fr
www.villagecorse.com
www.lacorse.info
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Acest articol: Specializarea: Géographie du tourisme dans la langue française [309110] (ID: 309110)
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