Sinteze De Literatura Fr Pentru Gradul 2 Xvii. Racine. Moliere. La Fontaine [610011]

SYNTHÈSES DE LITTÉRATURE
FRANÇAISE
INT PROLANG EDUCATION
20-21 iunie 2015

Conf.univ.dr . Corina -Amelia GEORGESCU
Conf.univ.dr . Liliana VOICULESCU

PÉRIODES -CLÉS DANS LA LITTÉRATURE
FRANÇAISE
1. Le Classicisme (XVIIe siècle)
2. La littérature des Lumières (XVIIIe siècle)
3. Le Romantisme (première partie du XIXe
siècle )
4. Le Réalisme (première partie du XIXe
siècle )
5. Le Symbolisme (la seconde moitié du
XIXe siècle)
6. Le XXe siècle

1. LE CLASSICISME (XVIIE SIÈCLE)

= courant esthétique regroupant des oeuvres
ayant pour point de repère les valeurs de
l’Antiquité .
-correspond, du point de vue historique , à
l’époque de Louis XIV;
l’idéal = “l’honnête homme ” – élégance ;
L’Art poétique de Boileau – document
fondateur .

1. LE CLASSICISME (XVIIE SIÈCLE)

Caractéristiques :

-le culte des Anciens ;
-le souci d’instruire et de plaire ;
-un idéal de mesure et d’équilibre ;
-l’harmonie entre la langue et la pensée ;
-une préoccupation pour une langue correcte
(Remarques sur la langue française – Vaugelas );

1. LE CLASSICISME (XVIIE SIÈCLE)

La littérature classique :

-le genre théâtral (la comédie , la tragédie );
-la fable, la satire, les lettres , la maxime ,
les portraits (genres hérités de l’Antiquité );

1. LE CLASSICISME (XVIIE SIÈCLE)

A. Le genre théâtral :
-Molière – la comédie
-Corneille – la tragédie :
a)la règle des trois unités : ACTION, TEMPS,
LIEU
b)5 actes , alexandrin , le respect des
bienséances , le souci de vraisemblance
-Racine –

1. LE CLASSICISME (XVIIE SIÈCLE)

B. Les autres genres :

-La Fontaine – Fables
-Boileau – Satires
-La Rochefoucault – Les Maximes
-La Bruyère – Les Caractères

RACINE
VIE:
– éduqué au monastère de Port -Royal;
-une culture classique ;
-une bonne connaissance de la tragédie
antique;
-il entre dans une querelle avec les jansénistes ,
mais son oeuvre montre son appartenance à
cette conception du monde: un homme soumis
à la grâce divine et prisonnier du destin .
1673 – élu à l’Académie française

RACINE
-Oeuvre:
-Phèdre ,
-Horace et Polyeucte ,
-Andromaque ,
-Athalie
-Bérénice ,
-Mithridate ,
-Bajazet
-Britannicus ,
-Iphigénie .

RACINE
-Phèdre
-Résumé:
-Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d’Athènes, éprouve un amour
criminel pour Hippolyte, le fils de son époux ;
– tel est le fatal secret que lui arrache Œnone , sa nourrice.
-Thésée est absent et le bruit de sa mort se répand dans Athènes.
-Phèdre annonce cette triste nouvelle à Hippolyte et elle lui fait l’aveu de ses
sentiments.
-Hippolyte la repousse et Phèdre, humiliée, jure de se venger
-Thésée arrive et Hippolyte l’accompagne.
-Elle est résolue à se donner la mort ;
-la nourrice de Phèdre ne trouve d’autre moyen de sauver la vie de sa
maîtresse, que d’accuser Hippolyte.
– Thésée le chasse loin de sa présence et conjure même Neptune de punir
le coupable jeune homme.
-la mort d’Hippolyte.
-Phèdre vient aussitôt tout dévoiler à Thésée ; mais déjà elle tombe
empoisonnée aux pieds de son époux.

RACINE
Schéma dramatique :
-La fatalité implacable;
-La passion sous toutes les formes menant à
la mort;
-Le I er acte: tous les éléments de l’intrigue ;
-Le 2e acte: l’acte des péripéties qui
augmentent la tension
-Le 3 e acte: le noeud où toutes les passions
se dévoilent
-Le 5e acte: le dénouement

RACINE
Style :
-Le respect des règles
-Le vraisemblable
-Entre l’exposition et le dénouement , aucun
événement nouveau : le jeu des
sentiments
-L'amour

MOLIÈRE
VIE:
-né en 1622 ( Jean -Baptiste Poquelin )
-1645 – emprisonné pour les dettes ;
-1653 – on le retrouve dans une troupe
sous le patronnage du prince de Conti;
-1654 – il débute avec L’Etourdi ;
-1665 – la troupe du roi;
-1673 – mort de Molière.

MOLIÈRE
OEUVRE :

Les Précieuses ridicules (18 novembre 1659)
Sganarelle ou le Cocu imaginaire (28 mai 1660)
L’École des maris (24 juin 1661)
L’Ecole des femmes (26 décembre 1662)
La Critique de L’École des femmes (1er juin 1663)
Le Tartuffe (12 mai 1664)
Dom Juan (15 février 1665)

MOLIÈRE
OEUVRE :

Le Misanthrope (4 juin 1666)
Le Médecin malgré lui (6 août 1666)
L’Avare (9 septembre 1668)
Le Bourgeois gentilhomme (14 octobre 1670)
Les Fourberies de Scapin (24 mai 1671)
Les Femmes savantes (11 mars 1672)
Le Malade imaginaire (10 février 1673)

MOLIÈRE – DOM JUAN
Harpagon, l’avare, n’aime que son
argent soupçonne tout le monde de vouloir lui
voler son argent.
Il refuse à ses enfants le nécessaire, et son fils,
réduit à manquer de tout, devient joueur.
Harpagon l’apprend lui conseille de placer à
gros intérêt l’argent qu’il gagne au jeu.
L’Avare songe à marier ses deux : une riche
veuve pour son fils Cléante, et un homme mûr
seigneur Anselme, pour sa fille, Élise
Son intendant, Valère aspire secrètement à la
main d’Élise

MOLIÈRE
Harpagon veut épouser une jeune fille pauvre dont la
beauté l’a charmé
Pendant le repas, Harpagon découvre que son fils est
épris de cette même Marianne qu’il veut épouser.
Il s’aperçoit qu’on lui a volé sa cassette qu’il tenait
enfouie dans son jardin et qui contenait dix mille écus.
À la fin, il se trouve que ce sont les enfants d’Harpagon
qui ont fait disparaître la précieuse cassette afin de
forcer leur père à abandonner ses projets.
Le seigneur Anselme, qui n’est autre que le père de
Valère et de Marianne, renonce à Élise en faveur de son
fils,
l’Avare renonce à son tour à Marianne, à condition
qu’Anselme fasse les frais de ces doux mariages et
qu’on lui rende sa chère cassette.

MOLIÈRE
La Composition des pièces :
-le poète doit chercher de plaire ;
-il a respecté les règles: l'unité d'action, les
unités de lieu et de temps;
-la vraisemblance ;
-l'art merveilleux avec lequel il a su
ménager les entrées et les sorties des
acteurs;
-La variété des caractères :les jeunes
premiers, les ingénues, les confidents…

MOLIÈRE
La Composition des pièces :
-les vices;
-un comique irrésistible ;
La langue et le style :
-la vigueur du style
-la suprême élégance
-un versificateur parfait
-Instruire en amusant (la morale).

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
VIE:
-né en 1621, en Champagne
-Il étudie la théologie et le droit;
-Il fréquente les grands noms du siècle:
Molière, Racine, Mme. Sévigné ;
-1684 – il est reçu a l’Académie française;
Proche de sa mort (1695) il revient a la
religion.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
OEUVRES :
1654 Première pièce : l'Eunuque , comédie adaptée
de Térence.
1662 Publication de l'Elégie aux nymphes de Vaux
1663 La Relation d'un Voyage de Paris en Limousin.
1664 Publication des deux premiers contes : Joconde
et Le Cocu battu et content
1665 Première série de Contes et nouvelles en vers
1666 Publication de la deuxième partie de Contes et
nouvelles en vers.
1668 Premier recueil de cent vingt quatre fables
regroupés en six livres et dédié au Dauphin
1669 Publication d es Amours de Psyché et de
Cupidon

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
OEUVRES :
1671 Troisième partie de Contes et nouvelles en vers . Nouvelle
publication des fables, dont huit fables inédites.
1672 Publication de deux nouvelles fables : le Soleil et les
Grenouilles et le Curé et le Mort .
1673 Poème de La Captivité de Saint Malc .
1678 Second Recueil de Fables (livres ViI à XI)
1685 Publication de onze fables et de cinq nouveaux contes.
1687 Epitre à Huet
1688 Le Milan, le Roi et le Chasseur fable dédiée au prince de Conti
1690 Publication des Compagnons d'Ulysse
1691 Publication des Les deux Chèvres et le Thésauriseur et le
Singe
1692 Publication de la Ligue des Rats
1694 Publication du dernier recueil des Fables (livre XII).

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes »
La fable: sources antiques
La Fontaine les revendique, mais apporte au récit et à
la moralité des modifications qui rendent son original.
Il utilise au service de ses fables toutes les ressources
de la poésie.
Le texte instructif est paré de toutes les subtilités de la
langue et de la prosodie françaises. Le but premier de
La Fontaine est, en effet, de « plaire toujours » pour
mieux instruire.
La transformation de l’apologue en poème ou en petit
drame versifié se fait grâce aux nombreuses
innovations que La Fontaine apporte à la langue et à
la prosodie.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
La fable traditionnelle comprend deux parties que La
Fontaine, dans la « Préface » de son recueil, présente
ainsi : « L’apologue est composé de deux parties, dont
on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps
est la fable, l’âme la moralité ».
Mais les combinaisons de ces parties sont très variées
dans les Fables. L’ordre le plus fréquent place le récit
au début et la morale à la fin. Cependant, la
disposition inverse est très largement représentée. Il
en est ainsi par exemple dans « Le Loup et l’Agneau
».
Parfois la morale est citée au début et reprise à la fin;
il arrive enfin que celle -ci soit implicite, exprimée d’une
manière voilée par l’un des personnages.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
Les personnages
Ils appartiennent au monde animal, humain, végétal ou
mythologique.
• Le « bestiaire » : représente les travers et les vices des
humains. S’appuyant sur un symbolisme animalier
tradintionnale La Fontaine y met son empreinte personnel :
lions, renards, singes, rats, chiens, loups, etc., apparaissent
tour à tour comme des bourreaux ou des victimes,
reconstituant toute une société en miniature.
• Les « humains »: appartiennent à des classes, des métiers et
des âges divers : savetier, financier, grand seigneur arrogant,
astrologue ou maître d’école. Le personnage du Roi,
directement nommé ou masqué par son double, le Lion,
apparaît plus de trente fois dans les Fables, révélant ainsi
l’intérêt de La Fontaine pour les problèmes politiques de son
époque.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
• Les « végétaux » (chêne, roseau, gland,
etc.), les « objets » (cierge, pot de fer ou
pot au lait) participent à l’action et, parfois,
prennent la parole.
• Les « personnages mythologiques » ont
aussi une place de choix dans les Fables
et rappellent que ce mot désigne
également les récits mythiques.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
Conception et structure de la fable
La Fontaine définit son œuvre comme : « Une
ample comédie à cent actes divers/ Et dont la
scène est l’univers. »
La fable peut donc être considérée comme un
mini-drame , à la structure théâtrale fortement
marquée: le décor , campé en quelques vers ou
en quelques mots, l’intrigue exposée rapidement
et progressant suivant des « actes » vers le
dénouement , conformément à la psychologie des
personnages. À titre d’exemple, la fable « Les
Animaux malades de la Peste » est structurée
comme une pièce dramatique.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
Les thèmes
-la société du XVIIe siècle dont on trouve une image presque
complète. Le Lion représente le Roi. Il jouit d’une autorité
quasi divine et il aime étaler sa puissance dans de
pompeuses cérémonies. La cour est présentée comme un
pays de parasites ou règnent la servilité et l’hypocrisie. Le
courtisan, par excellence, est le Renard qui flatte le Roi et
prend toujours son parti.
– la noblesse de province qui exploite sans vergogne les
paysans.
– les mœurs de la ville sont montrées à travers des
personnages et des modes de vie hauts en couleur.
– la fable philosophique: la sagesse des peuples; sa propre
sagesse. La Fontaine cherche le bonheur dans la simplicité et
le repos. Il réfléchit sur la vie et sur les lois qui la régissent et
médite surtout sur la mort.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
La langue
Les ressources de la langue au double niveau du
lexique et du style.
Le lexique
La Fontaine puise dans tous les registres lexicaux :
langue populaire, vocabulaire technique et juridique.
Il crée des néologismes dans un but humoristique: la
cité des rats est appelée « Ratopolis » et la race
canine est élevée à la dignité de la « gent chienne ».
Les styles: le style réaliste, sans fioritures, l’éloquence
oratoire, le style burlesque, le lyrisme (« Les Deux
Amis » ou « Les Deux Pigeons »). Le fabuliste
pratique aussi la parodie du style épique dans une
intention satirique.

JEAN DE LA FONTAINE (1621 -1695)
La prosodie
Les fables : souplesse et création des effets de
surprise ou des « pointes », par:
– Une versification libérée des contraintes
classiques.
– Il utilise une variété de mètres, l’alexandrin et
l’octosyllabe aussi bien que les vers très courts,
les faisant alterner dans la même fable.
– Le jeu des assonances et des allitérations
contribue à la fluidité des vers
-L’harmonie imitative donne la « voix » aux
animaux.
-(http://www.espacefrancais.com/jean -de-la-fontaine -et-la-fable/ )

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