pentru obținerea gradului didactic I L’ENSEIGNEMENT DU FLE PAR L’IMAGE CHES LES ÉLÈVES DÉBUTANTS Coordonator științific: lect. univ. dr. Curta Adina… [308797]

MINISTERUL EDUCAȚIEI NAȚIONALE

UNIVERSITATEA “1 DECEMBRIE 1918” [anonimizat] I

L’ENSEIGNEMENT DU FLE PAR L’IMAGE

CHES LES ÉLÈVES DÉBUTANTS

Coordonator științific:

lect. univ. dr. [anonimizat]. [anonimizat] “Ion Pop Reteganul”

Sîncel, județul Alba

2017

SOMMAIRE

Argument

I – INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………….4

1. La sémiologie de l’image. La notion d’image……………………………………………………………5

2. Qu’est-ce qu’une sémiologie de l’image?………………………………………………………………….7

2.1. Les niveaux dénotatif et connotatif

2.2. [anonimizat]

3. L’image pédagogique…………………………………………………………………………………………….9

4. Le rôle de l’image dans la didactique du FLE………………………………………………………..10

4.1. La valeur explicative

4.2. La valeur cognitive

4.3. La valeur communicative

4.4. La valeur interculturelle

4.5. La valeur motivationnelle

5. Types d’images-support en classe de FLE………………………………………………………………12

5.1. Les manuels

5.2. Les documents authentiques

5.2.1. Les documents écrits

5.2.2. Les documents oralisés

5.2.3. Les documents visuels et télévisuels

5.2.4. Les documents numériques

5.3. Les document didactisé

II – LA PEDAGOGIE PAR L’IMAGE……………………………………………………………………17

1. Nouvelles stratégies pédagogiques à l’aide de l’image.

1.1. L’approche par les compétences de compréhension orale

1.1.1. Les démarches didactiques à suivre

1.1.2. Types d`activités

1.2. L’approche par les compétences de compréhension écrite

1.2.1. Les démarches didactiques à suivre

1.2.2. Types d`activités

1.3. L’approche par les compétences d’expression orale

1.3.1. Les démarches didactiques à suivre

1.3.2. Types d`activités

1.4. L’approche par les compétences d’expression écrite

1.4.1. Les démarches didactiques à suivre

1.4.2. Types d`activités

1.5. La pédagogie du projet

1.5.1. Les démarches didactiques à suivre

1.5.2. Types d`activités : réalisation d’une image publicitaire, d’une page de journal

1.6. L’évaluation avec l’image-support: [anonimizat], l’exposé, l’exercice

2. Techniques d’emploi de l’image en fonction de l’aspect linguistique étudié…………27

2.1. L’approche phonologique

2.2. L’approche lexicale

2.3. L’approche grammaticale

2.4. L’approche communicative

2.5. L’approche interculturelle: travail sur l’image publicitaire

3. La mise en place d’une séance pédagogique………………………………………………………….29

3.1. Capter l’intérêt des élèves pour la classe de langue

3.2. Enseigner les connaissances de référence en classe de langue

3.3. L’importance des feedbacks

3.4. Proposer des questions ouvertes

3.5. L’é[anonimizat]……………………………………………………………..31

1. La présentation de la recherche

2. Les objectifs proposés

3. La description et l’organisation de la démarche pédagogique

4.2.1. La phase de l’expérimentation

4.2.2. La phase expérimentale

Conclusion

Bibliographie

Annexes

Argument

On vante souvent les mérites de l’utilisation de l’image en classe de langue : l’image serait cet outil pédagogique qui faciliterait la prise de parole de l’apprenant, l’image étant plus facile à décrypter que le texte.

Mais quels types d’image peut-on utiliser en classe de langue ? Que permet l’image ? Fait-elle véritablement progresser l’apprenant ? Je me suis donc particulièrement penchée sur l’intérêt d’utiliser l’image en classe de FLE et j’ai tenté de fonder tout un cours sur la pédagogie de l’image mais aussi par l’image. Si je tenais à leur enseigner le français par l’image, il me fallait bien sûr leur enseigner la manière de lire une image.

Est née trop souvent cette idée commune que le texte doit être le point de départ à l’apprentissage des langues. Je ne nie pas qu’un texte est un outil indispensable pour enseigner une langue qu’elle soit étrangère ou non mais le texte a aussi ses limites. Un texte peut vite être pour l’apprenant source de difficultés, d’angoisse face à l’incompréhension d’une phrase, d’un mot…Et cela d’autant plus s’il s’agit d’un apprenant de niveau débutant car on exige de lui qu’il sache le comprendre, l’analyser, le décrypter…L’image a pour moi cet avantage de provoquer de vives réactions de la part des apprenants. Cela, je pense ne vient pas des compétences de l’enseignant à transmettre un savoir mais aux moyen qu’il utilise pour le transmettre. Comment peut-on décider de garder nos méthodes traditionnelles quant aujourd’hui tout est image. Un apprenant qui vient à votre cours, a juste avant soi visionné un film à la télé, soit été interpellé par une publicité dans la rue, ou encore parlé à ses parents sur Skype en les embrassant via la façade de son écran d’ordinateur ! Comment cet apprenant peut-il alors être capté par un texte et participé activement en cours si on fait de la classe un monde déconnecté de la réalité d’aujourd’hui.

Ce projet d’utiliser l’image en classe de français langue étrangère a été particulièrement réussi : les réactions de mes apprenants face aux images que je leur montrai rendaient le cours particulièrement ludique et constructif…et je compte bien lors de mes prochaines expériences professionnelles faire de l’utilisation de l’image une méthode solide et faible…

PREMIERE PARTIE : INTRODUCTION

C’est déjà connu le fait que l’image est devenue partout un moyen d’expression, de communication et de loisir, elle est la mémoire du regard. Elle se caractérise à la fois par un point de vue du sujet et par un mouvement ou une intention dotée d’une intensité ou encore d’une durée.

Dans ce fait, l’image comme tout message, offre à l’interprétation, en plus de son contenu référentiel, l’acte de l’énonciation. Quelle que soit sa nature (dessin, peinture, photographie, une page de bande dessinée, affiche publicitaire,…), l’image entre dans l’enseignement de l’élève et elle présente dans le programme de nombreuses activités. Elle a sa place dans les principaux objectifs de l’enseignement :

– Epanouissement de la personnalité

– Acquisition d’une culture

– Développement de l’esprit critique

Dans ce chapitre, nous allons aborder à l’importance de l’image dans l’enseignement du FLE, et comment pourrait-on exploiter l’image en situation pédagogique, et notamment, au niveau de l’enseignement.

Nous allons suivre une approche sémiotique et didactique pour expliquer l’efficacité de l’image dans l’enseignement/apprentissage de l’expression orale.

Notre travail se compose de deux parties, une partie théorique et une partie pratique.

Dans la partie théorique, il y a deux chapitres. Dans le premier, nous traiterons l’image comme support dans l’enseignement/apprentissage des élèves débutants.

D’abord, nous ferons la distinction entre sémiologie et sémiotique, puis nous étudierons l’objet de ces disciplines, à savoir le signe, ensuite l’image avec ses deux aspects: sémiologique et didactique les différents types d’image et ses différentes fonctions explorées dans les méthodes de FLE, et enfin l’intégration de l’image.

Dans le deuxième chapitre, nous nous intéresserons à l’aspect pédagogique de l’enseignement/ apprentissage du FLE à travers l’image. Nous visons les nouvelles approches, c'est-à-dire la compréhension orale et écrite, l’expression orale et la communication.

La partie pratique contient un seul chapitre qui sera réservé à l’observation de classe pour vérifier la réelle exploitation de l’image par les enseignants en classe de FLE, puis nous essayerons de proposer une activité pour mesurer l’influence de l’image sur l’apprentissage de l’expression orale chez l’apprenant.

1. La sémiologie de l’image.

Définition de l'image :

Le terme d’image, qui n'est pas spécialement linguistique, du latin imago, désigne : « un dessin, une photographie, une gravure, un schéma, etc.» 1).

La définition avancée par Le Petit Larousse illustré est comme suit : « image : nom féminin. Représentation d’un être ou d’une chose par les arts graphiques ou plastiques, la photographie, le film, etc. ».

L'image peut être fixe (celle d'une diapositive par exemple), animée (celle d'un film), numérique (image acquise par des appareils photos ou des caméscopes numériques, image de synthèse crée directement par des programmes informatiques).

En pédagogie, «l'image est un ''auxiliaire visuel'' qui favorise compréhension et production, Le recours à l'image en didactique des langues remonte à l'Antiquité – Coménius, au XVIIe siècle, aurait été le premier à recommander formellement son utilisation pour l'apprentissage d'une langue ». 2)

On distingue en didactique quatre sortes d'images:

– l'image pure et simple, qui reproduit une personne, un objet, un lieu (personnage d'une méthode, ballon, école)

– l'image codée très employée par les méthodes audio-orale et audiovisuelle au tableau de feutre et dans les films fixes.

– l'image situationnelle qui reproduit une situation donnée (lieu, temps, personnage, etc.) dans un document écrit (bande dessinée).muet ou sonore (film fixe ou animé).

– l'image que l'on pourrait qualifier de fonctionnelle (schéma, croquis, diagramme, plan, carte, etc.). Ces images peuvent avoir ou non un caractère authentique.

Les fonctions de l'image sont communes : esthétique, explicative ou argumentative, narrative, symbolique, d’information, d’illustration.

Mis à part son rôle décoratif et attrayant, (fonction esthétique), l'image:

– facilite le travail de l'enseignant en lui évitant de longues explications ou le recours à la traduction (fonction explicative ou argumentative.).

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1). Jean Pierre Robert, Dictionnaire pratique de didactique du FLE, 2008, p.104

2) Ibid.

– favorise chez l'apprenant sa faculté d'anticipation qui sait qu'il trouvera dans le texte sonore ou écrit les éléments du dessin ou de photo qui illustrent ce texte (fonction d'information, d’illustration).

Les travaux de M. Tardy1) ont montré qu'un lecteur voyait dans l'image à la fois une reproduction du monde, une histoire, mais aussi une vision de son monde à lui. Selon lui, il n'existe pas d'image à vocation « universelle » qui serait appréciée de la même façon par tous les publics auxquels elle est destinée. Elle possède un caractère culturel spécifique qui varie selon l'appartenance aux sociétés et à leurs cultures.

Selon Joly Martine: « L'image c'est le signe iconique qui met en œuvre une ressemblance qualitative entre le signifiant et le référent. Elle imite ou reprend un certain nombre de qualités de l'objet : forme, proposition, couleur, texture, etc. Ces exemples concernant essentiellement l'image visuelle ».2)

Dans ce même ordre d'idée, l’image est «une représentation visuelle voir mentale de quelque chose (objet, être vivant et/ou concept). Elle peut être naturelle (ombre, reflet) ou artificielle (peinture, photographie), visuelle ou non, tangible ou conceptuelle (métaphore), elle peut entretenir un rapport de ressemblance directe avec son modèle ou au contraire: La vision naturelle, peinture, dessin, affiche, photographie, cinéma, vidéo, télévision, image numérique, internet». 3)

2. Qu’est-ce qu’une sémiologie de l’image?

La sémiologie ou séméiologie (du grec ancien σημεῖον, «signe», et λόγος, «parole, discours, étude») est l'étude des signes linguistiques à la fois verbaux ou non verbaux. C’est Roland Barthes4) qui a été le premier à mettre le point sur la sémiologie de l’image. S’inspirant de lui, Luis Porcher la définit comme suit: « La sémiologie de l’image (parfois encore nommée iconologie: de Eikonos = image) est cette science récente qui se donne pour objectif d’étudier ce que disent les signes (…) et comment (…) elles le disent ».5)

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1) Tardy, M., La fonction sémantique des images. Etudes de linguistiques appliquée, Paris, 1975,19-43, consulté sur http://ler.letras.up.pt/uploads/ficheiros/10952.pdf – Françoise Demougin, Image et classe de langue : Quels chemins didactiques?

2). Martine Joly, L’image et les signes (Approche sémiologique de l’image fixe), Armand Colin, 2005, p.33 3). Image- www.wikipédia.fr/image , consulté le 02/01/2015)

4) Barthes R., Rhétorique de l'image , Communication n°4,‎ 1964

5) Porcher L., Introduction à une sémiotique des images, Marcel-Didier, Paris, 1977, consulté sur https://books.google.ro

Il s’agit donc, d’une science qui s’intéresse à la façon dont l’image contribue à l’élaboration du sens.

Le terme est utilisé dans plusieurs disciplines: dans la linguistique, les sciences de la communication et les sciences humaines (la sociologie, l’économie, la psychologie…).

Dans sons cours de linguistique, Ferdinand de Saussure considère la sémiologie comme «la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale».1)

La sémiologie visuelle ou sémiotique visuelle a été particulièrement développée dans l'ouvrage Traité du signe visuel2), où on distingue d'une part les signes iconiques (ou icônes), qui renvoient aux objets du monde, et les signes plastiques, qui produisent des significations dans ses trois types de manifestation que sont la couleur, la texture et la forme. Il montre comment le langage visuel organise ses unités en une véritable grammaire. Une telle grammaire permet de voir comment fonctionne une rhétorique visuelle, au sein d'une rhétorique générale.

2.1. Les niveaux dénotatif et connotatif

La dénotation et la connotation sont deux notions qui relèvent de la sémiologie, qui est la description des indices, des idées, des opinions par rapport à une image, publicité, affiche. La lecture de l’image doit impérativement passer par ces deux niveaux à savoir. La dénotation est le sens littéral d'un terme, que l'on peut définir et trouver dans le dictionnaire et s'oppose au sens de la connotation. Barthes4) explique qu’au niveau dénotatif l’image est objective, elle reproduisant l’objet. Quant au niveau connotatif, il comprend l’ensemble de significations qui s’ajoute au sens propre

2.2. Le rapport texte-image.

La quasi-totalité des images, dans les supports de l’apprentissage de l’élève débutant, sont accompagnées de messages linguistiques, pour une meilleur compréhension. Dans l’ensemble texte-image-son, le message iconique et le message linguistique assurent des fonctions aussi importantes:

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1) F. de Saussure, Cours de linguistique générale, éd. Bally et Sechehaye, Paris, 1971, p. 33.

2) Groupe Mu, Traité du signe visuel: Pour une rhétorique de l’image, Seuil, 1992, consulté sur http://www.signosemio.com/groupe-mu/signe-visuel.pdf le 14/02/ 2017

3) Barthes R., Rhétorique de l'image, in : Communication n°4,‎ 1964, p. 145

– la fonction d’ancrage. G. Jacquinot explique qu’au niveau du message, la parole facilite l’identification de l’image : «la dénomination est la première opération d’ancrage du sens».1) L’image aide aussi (visage de l’héros, décor) les élèves à interpréter le texte étudié.

– la fonction de relais. Jacquinot2) avait signalé, dans son analyse du film didactique, que le texte peut apporter des informations que l’image ne dit pas, comme le bruit, une voix, un commentaire extérieur que l’image ne parvient pas à le transmettre

– la fonction d’accompagnement. Le texte et l’image s’unissent pour assurer le déroulement narratif, c’est le cas des bandes dessinées. L’image peut raconter une histoire à travers les personnages mis en scène, les décors …etc., ce qui aide les élèves à mieux comprendre.

3. L’image pédagogique.

Les relations entre la pédagogie et l’image sont très vieilles. Selon Duborgel3), Platon déjà, se posait le problème : selon lui, l’image a le rôle de perturber la fonction didactique du message visuel.

On trouve l’utilisation de ce support visuel chez un grand nombre de pédagogues. Le père de la didactique, J.A.Comenius, définit l’image comme un moyen d’enseignement, il explique que : « …tout ce qu’on peut faire apprendre ne doit pas seulement être raconté (…), mais aussi dépend pour qu’il soit imprimé dans l’imagination par l’intermédiaire des yeux».3)

Le signe iconique a une capacité à représenter des objets absents, rares ou difficiles à l’accès pour l’enseignement. C’est ce qu’on remarque, notamment dans les manuels scolaires où les notions enseignées apparaissent claires par l’observation des images correspondantes. L’image donc est un moyen privilégié de faire découvrir aux enfants des aspects du réel avec lesquels ils n’ont pas de contact direct.

De plus, l’image par son aspect ludique peut aussi être un moyen pour inciter les élèves à s’exprimer. Selon Duborgel4), l’image se présente comme un instrument d’information, recevoir de connaissance, facteur de motivation, moyen d’illustration du cours, du discours et du savoir, outil de mémorisation et d’observation du réel, etc. ______________________________________________

1). Jacquinot G., Image et pédagogie, 1977, p.102, consulté sur https://books.google.ro le 14/02/2016

2). Jacquinot. G., op. cit. p, 100.

3) Comenius J. A., La Grande Didactique, 1952, p.112, cité par La Borderie, op.cit,p 63

4) Duborgel B., Imaginaire et pédagogie, Le sourire qui mord, Paris, 1983, p. 40, consulté sur http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1984-03-0259-003

4. Le rôle de l’image dans la didactique du FLE

Cinq valeurs de l'image peuvent être mises en avant:

4.1. La valeur explicative. L’image dans cette perspective permet un transcodage du sens étranger dans un sens iconique évident, directement accessible, qui rendrait superflu le recours à l’utilisation de la langue maternelle des apprenants.

Théoriquement, à condition de ne présenter strictement qu’une réalité connue des élèves, l’image permet d’accéder à la compréhension des unités de la langue-cible (L2). Ce type de modélisation définit le texte comme un rapport de transcodage et l’image comme un équivalent sémantique par rapport au message en langue étrangère.

On le sait, toute chose n’est pas également représentable et les formes de représentation ne sont pas nécessairement identiques.), celle ensuite d’ignorer les conditions de sa réalisation fictionnelle. La seconde erreur a été corrigée en premier par le remplacement de l’image sémantique par l’image situationnelle – qui évoque certains traits pertinents de la situation d’énonciation et participe ainsi à la justification des énoncés produits Mais l’univocité reste parce que l’apprenant continue à s’imprégner d’un dialogue modèle en même temps qu’il perçoit la séquence d’images correspondantes: il est donc amené à croire que le discours imposé est celui qu’il faut tenir. C’est toujours la dimension référentielle de l’image qui est sollicitée.

4.2. La valeur cognitive. L’image apparaît comme un document modélisateur dans l'ouverture d'un nouveau champ de perception en dehors des automatismes mentaux acquis en langue maternelle, dans la reconnaissance d'indices sémantiques multiples (linguistiques, non verbaux, socio- culturels).

Elle permet aussi un travail de repérage et d'analyse de la manière dont s'inscrit le désir du spectateur là où la théorie de l'énonciation cherche seulement les traces du spectateur. Sans reposer sur une totale subjectivité, elle est conditionnée, constituée même, par un certain nombre de déterminations externes (lecture analogique des images, compréhension de la logique narrative, connaissance de la langue, et placement fictionnel préalable du spectateur).

4.3. La valeur communicative est un détour pédagogique opérant pour établir une écoute. L’image apparaît donc comme une incitation à se soumettre aux exercices oraux ou écrits qui déterminent la maîtrise des discours. Elle raconte une histoire et cette dimension narrative donne à l'utilisation d'un tel outil didactique sa dimension ludique: point n'est besoin de grandes analyses pour savoir qu'il y a plaisir enfantin de l'homme à écouter, dire des aventures.

4.4. La valeur interculturelle. L’image est le révélateur de l’interdépendance de la langue et de la culture. Elle est ainsi objet d’enseignement et non simple prétexte, polarisatrice de la réalité de la langue étrangère pour l’apprenant. Travaillée comme manifestation culturelle signifiante d’une communauté, elle devient de fait une fenêtre ouverte sur une identité collective.

Elle est aussi, conséquemment, un vecteur privilégie de la culture légitimée officiellement, en d'autres termes des mythes manifestes et latents, des stéréotypes manifestes et latents, en tant qu'ils sont des structures cognitives acquises. De ce point de vue, l’image apparaît comme un objet rare, précieux didactiquement pour la mise en valeur qu'il présente de la pluralité des normes d'usage.

Elle permet de percevoir une langue dans tous ses états (verbaux et non verbaux), sans que le strictement linguistique l'emporte forcément dans l'approche de la langue-culture. Le rapport analogique au réel de l'image figurative. Le travail observé manifeste l’efficacité de l’image dans la pratique de classe.

4.5. La valeur motivationnelle. L’image peut jouer le rôle motivationnel dans la conversation. A. Maley, A. Duff et F. Grellet1), qui considèrent que l’image facilite une multiplicité d’interprétations et permet à la créativité de se développer, pendant que B. Goldstein2) pense que les images ont le pouvoir de susciter des idées et des discussions. En interpellant les élèves, les documents visuels les encouragent à s’exprimer. L’image se prête particulièrement à des activités à deux ou en paires. Elle crée des conditions propices à les inciter «à être réceptifs aux interactions avec les autres».3)

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1). Maley, A., Duff, A., Grellet, F. The Mind’s Eye. Using Pictures Creatively in Language Learning. Cambridge University Press, 1980, consulté dans https://gerflint.fr/Base/Portugal2/muller.pdf le 3/03/2017

2) Goldstein, B. [2008] 2009. Working with Images. A Resource Book for the Language Classroom, Cambridge University Press, consulté dans https://gerflint.fr/Base/Portugal2/muller.pdf le 3/03/2017
3). Viallon, V., Images et apprentissages. Le discours de l’image en didactique des langues, Paris : L’Harmattan. 2002 p.57

Les diverses composantes, linguistique, socio-pragmatique et culturelle sont travaillées quand l’élève travaille sur les éléments de langage de l’image, iconique et/ou iconographique.

5. Types d’images-support en classe de FLE

Trois types d’images-support sont dissociés : les manuels, les documents authentiques et les matériels complémentaires.

5.1. Le manuel

Avec ou sans image en noir et blanc ou en couleur, les manuels sont des éléments essentiels des processus d’apprentissage, mais également des méthodes d’enseignement. En effet, lorsqu’il prépare son cours à partir d’un manuel, l’enseignant s’appuie sur la méthodologie proposée par ses concepteurs. Il peut suivre la progression indiquée et présenter à ses élèves des exercices et des tâches d’apprentissage dont les corrections sont disponibles dans le livre du professeur qui accompagne fréquemment le livre de l’élève. En quelques mots, le manuel se fait déjà plus complexe. Il est question de manuel, de livre du professeur, de livre de l’élève, ce qui montre que le manuel peut difficilement être conçu aujourd’hui de manière isolée, comme une entité unique. Il est à penser davantage au sein d’un ensemble pédagogique dont les différents éléments sont mis à la disposition des utilisateurs que sont les enseignants, les apprenants, les équipes pédagogiques et parfois également les parents. Il s’agit là, cependant, de conditions idéales, qui ne doivent pas faire oublier que certaines situations institutionnelles n’offrent aucun choix à l’enseignant.

Le manuel est alors un ouvrage unique choisi par l’institution scolaire et dont toutes les activités doivent être réalisées avec les apprenants. L’enseignement est guidé, ce qui peut être sécurisant pour l’enseignant, mais ne lui laisse aucune liberté, notamment pour s’adapter

à son processus d’enseignement. Ces derniers sont destinés à apporter des réponses adéquates aux besoins exprimés par un public d’apprenants très divers.

5.2. Les documents authentiques

Le document authentique a beaucoup d’importance dans l’enseignement de langue française, car il possède un objectif communicatif. A l’inverse du document didactique, le document authentique a une double fonction : l’apprenant étranger est confronté à la réalité de la langue cible et aux mêmes supports qu’un natif. Cela permet de donner une certaine crédibilité au support culturel. Le document authentique permet également d’étudier les aspects de la civilisation francophone en même temps que l’aspect linguistique.

Il faut faire grande attention dans le choix des documents authentiques pour qu’ils permettent un apprentissage effectif. «Leur sélection doit répondre à des impératifs rigoureux: âge, pays d’origine de l’élève afin d’éviter certains chocs culturels, habitudes d’apprentissage, mais aussi niveau, progression».1)

Le document authentique doit être inséré dans le programme de manière cohérente et significative (objectifs, niveau, besoins, progression) et exploiter toutes ses qualités. Il est donc nécessaire d’utiliser des stratégies qui respectent la situation de communication transmise par le document. Le document authentique, bien qu’il vieillisse vite, représente un matériel riche et varié pour l’apprentissage.

J.-P. Cuq et I. Gruca2) recensent plusieurs types de documents authentiques :

5.2.1. Les documents authentiques écrits. Il y a une grande diversité de documents authentiques appartenant au monde des grands operateurs de la vie française publique (presse, SNCF, météo), culturelle (livres, revues, BD) ou simplement quotidienne (menu, emploi du temps, cartes de vœux, cartes postales, photos, faits divers, tests de personnalité, jeux, articles informatifs). Ces documents peuvent être utilisés comme supports d'apprentissage dans le cadre d'activités linguistiques, métalinguistiques et culturelles.

La peinture et le dessin sont considérés comme un des supports pédagogiques les plus employés. Selon Le Robert illustré, la peinture est un «représentation, suggestion du monde visible ou imaginaire sur une surface plane au moyen de couleurs»3) et le dessin est une «représentation ou suggestion des objets sur une surface à l’aide de moyens graphiques»4).

La photographie est définie comme « une technique permettant de fixer l’image des objets sur une surface rendue sensible à la lumière par des procédés chimiques » ;4) elle est inventée au XIXe siècle par Nicéphore Nièce qui, à l’origine, désire reproduire fidèlement la réalité.

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1) Cuq J.-P. et Gruca I., Cours de didactique du français langue étrangère, PUG, 2008, p.433

2) Cuq J.-P. et Gruca I., op.cit, p. 434-439

3) Le Robert illustré, Paris, 2017, p. 1454

4) Idem, p.554

L’affiche publicitaire se compose généralement d'une image et d'un texte bref et a souvent un caractère commercial (publicité de produits ou annonce d’un événement), ou informatif ou de propagande.

La bande dessinée est un document visuel authentique et aussi un outil pédagogique très motivant pour la classe de langue dans le cadre de l’expression écrite et orale, un stimulus créatif, déclencheur de la parole.

5.2.2. Les documents authentiques oralisés (chansons, comptines, etc.) D’une manière générale, dans les pratiques d’enseignement du FLE, c’est Internet ou la radio qui offre une mine inépuisable de documents divers, très agréés par les élèves débutants.

5.2.3. Les documents visuels et télévisuels. Deux genres ont essentiellement retenu l’attention des enseignants: il s’agit et la télévision et du document vidéo qui témoignent de la civilisation et de la culture d’un pays. Ils ne seront jamais considérés comme des moyens de divertissement, mais des importants instrument de travail en classe de FLE.

Le film animé représente le document audio-visuel le plus attractif et le plus suggestif qu’on peut utiliser en classe de langue. Il a l’avantage qu’il présente en même temps images et sons. Il peut être utile même pour les débutants qui sont appelés à deviner le texte original, les propos des personnages ou à faire la description des personnages.

Le film documentaire est utilisé comme support pour l’initiation aux faits de civilisation, pendant que le film artistique inspiré des œuvres littéraires est un excellent moyen pour former le sens esthétique.

La télévision avec ses diverses émissions (culturelles, informatives etc.), constitue un excellent moyen d’éducation. Les élèves débutants y ont la possibilité d’observer des aspects de vie quotidienne, des faits de civilisation, usages langue.

5.2.4. Les documents électroniques (TICE = les technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement ) sont ses outils et produits numériques souvent utilisés dans le cadre de l'éducation et de l'enseignement. Ils représentent un important support pédagogique et un réservoir quasi infini de nouvelles pratiques pour les enseignants comme pour l'ensemble du système éducatif.1)

Ils ont l’avantage d’y inclure toutes les opportunités qu’offre le média : la possibilité

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1) https://fr.wikipedia.org

d’utiliser des supports authentiques (textuel, visuel et audiovisuel), disponibles sur Internet. Les ressources Internet comprennent :

sites authentiques qu’on peut exploiter.

sites pédagogiques qui proposent de divers exercices.

où on propose de nombreux et variés types de ressources proposées pour une exploitation du FLE. L’avantage essentiel est celui offert pour l’élève :

▪ le motiver,

▪ explorer,

▪ s’exercer dans des exercices et jeux interactifs,

▪ produire,

▪ communiquer.

5.3. Le document didactisé

Les manuels ne peuvent s’adapter à toutes les classes, il est donc nécessaire de les compléter par des documents qui peuvent être répartis sous différentes typologies. Les premiers qui ont été édités proposaient des activités complémentaires de grammaire, de lexique ou de civilisation de manière très classique. Avec la diversification des supports, des coffrets comprenant de différents types de documents, comme des documents authentiques, des documents audio, des publicités ou des documents de presse accompagnés de fiches d’exploitation pédagogique ont vu le jour. Depuis quelques années, l’accent est mis sur les quatre compétences et le matériel portant sur chacune d’entre elles s’est développé, ainsi que des livres d’activités réparties selon les différents niveaux du CECR.

Le document didactisé est donc un document authentique qui a subi ce qu’on appelle une «didactisation», c’est à dire qu’on a mis en évidence son côté didactique pour permettre aux apprenants étrangers d’en tirer profit. Le manuel peut alors très bien modifier ou ajouter des éléments explicatifs (explications, questions etc.) pour pouvoir l’intégrer au programme et l’utiliser en classe de langue. D’après Bailly1) on peut distinguer deux types de didactisations :

la didactisation à faible degré, «correspondant à une simple mise en forme du document authentique dans le cadre de son utilisation didactique ».

la didactisation à fort degré, «comportant l’adaptation, la réécriture du texte original ou l’adjonction d’un appareil didactique facilitateur ». 1)

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1) D. Bailly, 1998

L’adaptation didactique permet au document authentique de devenir un outil d’apprentissage. Par exemple dans certains manuels, des passages de textes littéraires originaux ont été supprimés car ils supposaient une trop grande difficulté linguistique.

Les documents didactisés permettent aux élèves d’utiliser des documents originaux, mais adaptés à leur niveau. Cependant, si le degré de didactisation est trop élevé, le document authentique perd son authenticité et sa valeur. Il faut donc trouver un juste milieu.

La multimodalité comme support de contenu de cours, même si elle ne constitue pas une nouveauté en enseignement/ apprentissage d’une langue étrangère, présente des avantages prometteuses dans l’apprentissage linguistique et culturel surtout grâce aux multimédias et à Internet, potentialités que l’enseignant doit exploiter pour un cours moderne.

DEUXIEME PARTIE : LA PEDAGOGIE PAR L’IMAGE

1. Nouvelles stratégies pédagogiques à l’aide de l’image

La didactique des langues étrangères est en constante évolution. Dans l’histoire la plus récente de l’enseignement de la langue française, on pourrait résumer cette évolution en quatre grands moments et en quatre grands types de méthodes : les méthodes dites «traditionnelles», les méthodes structuro-globales audiovisuelles – SGAV, l’approche communicative et l’approche actionnelle, notamment formalisée à l’intérieur du CECR.

Selon Christian Puren,1) en didactique, et notamment dans le domaine de l’enseignement des langues étrangères, il y a une forte tendance à une nouvelle orientation méthodologique, nommée éclectisme, d’après l’école philosophique de Potamon d’Alexandrie, qui recommande d’emprunter aux divers systèmes ce qu’ils ont de meilleur plutôt que d’édifier un système nouveau.

Cette ouverture correspond à l’adoption et à la mise en œuvre dans les classes de principes issus de différents courants méthodologiques, à l’évidente condition que ces principes soient conciliables et aillent dans le sens d’une plus grande efficacité des cours « Il lui faut [au maître] connaître le plus grand nombre de méthodes, avoir la capacité d’en inventer de nouvelles, ne pas suivre une seule méthode mais être convaincu que chacune a ses avantages » (Léon Tolstoï).

Le but de l’enseignement de français, spécialement chez les élèves débutants, est «de développer des compétences de communication à l’oral (écouter/parler) et à l’écrit (lire/écrire)».2) Influencé par l’approche communicative, il s’agit d’abord d’apprendre à communiquer en cette langue.

Avec la nouvelle réforme, l’enseignement-apprentissage de la langue française a connu des changements importants, l’approche par les compétences a fait son apparition dans notre démarche pédagogique.

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1) Christian Puren, La didactique des langues étrangères à la croisée des méthodes – Essai sur l’éclectisme, Paris, 1993 consulté sur http://salledesprofs.org/lenseignement-du-francais-langue-etrangere-entre-principes-et-pragmatisme le 12/02/ 2017

2) Le programme de français de 2ème année, Ministère de l’Enseignement, de la Recherche et de l’innovation, Bucarest, 2009, p 3

1.1 L’approche par les compétences de compréhension orale

1.1.1. Les démarches didactiques à suivre

– la Présentation. L’enseignant prépare le scénario sur le support-image (fiche pédagogique, vidéo clip/ film sans sonore etc.). Il présente aux élèves le vocabulaire-modèle, utile pour la situation de communication relative au jeu de rôle. Il expose la situation aux élèves.

– l’Écoute. L’enseignant demande aux élèves d’écouter le document sonore.

– la Répétition/ la Mémorisation. L’enseignant demande aux élèves de former des groupes. Il invite un élève à lire et à répéter le modèle du premier exercice.

– l’Exploitation et la Transposition – développer une écoute analytique et globale. L’enseignant n’intervient plus; c’est l’ensemble de la classe qui s’exerce à faire l’activité d’exploitation du document sonore.

1.1.2. Types d`activités :

des questionnaires à choix multiples (QCM)

des questionnaires vrai/faux/je ne sais pas

des tableaux à compléter

des exercices de classement

des exercices d’appariement

la dictée etc.

Les didacticiens ont introduit cette approche, parce qu’ils ont remarqué qu’après plusieurs années d’apprentissage, l’élève se montre démuni devant une situation de la vie quotidienne. En effet, cette faiblesse, comme expriment les spécialistes du domaine, ne s’explique pas par le manque de pertinence des savoirs enseignés, mais plutôt par le manque de pratique de ces derniers dans des situations concrètes.

Apprendre à comprendre un document sonore, c’est, avant tout, apprendre aux élèves à utiliser leurs connaissances (on développe la connaissance linguistique par la découverte de mots, de structures grammaticales…), à utiliser des stratégies d’écoute (par exemple de repérer les mots-clés) et à distinguer les sons (la découverte de différents registres et accents de langue).

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1) Le programme de français de 2ème année, Ministère de l’Enseignement, de la Recherche et de l’innovation, Bucarest, 2009, p 3

La présence de l’oral sur Internet est extrêmement bénéfique pour les élèves débutants. La disponibilité de documents sonores variés sur la toile, tels que des émissions TV ou des sites apporterait des renforts pour travailler cette habilité langagière.

«Funambule – apprendre et enseigner le français avec TV5» est une excellente exploitation pédagogique de ressource authentique, émission libre de droits. A partir des séquences vidéo, on travaille la compréhension globale puis détaillée à travers des QCM. Les aspects culturels de la francophonie y sont bien traités, et on a la possibilité de consulter la transcription pour aider à la compréhension.

Il existe aussi des sites proposant des activités de compréhension orale autour de documents non authentiques où on teste la compréhension souvent sous forme de QCM auto-correctifs, donne la transcription, la traduction (souvent en anglais), un glossaire, les points de la grammaire. Donnons l’exemple du site «Chloé», présenté sous la forme d’un radio-feuilleton en 9 épisodes et du site «Polar FLE», présenté sous la forme d’une enquête. Aussi, sur le site «Say in French» l’élève peut s’améliorer dans la compétence de l’oral en écoutant des chansons ou en regardant des films en français.

1.2. L’approche par les compétences de compréhension écrite

1.2.1. Les démarches didactiques à suivre sont :

-la Présentation du support. L’enseignant prépare les supports visuels (menus, affiche publicitaire, carte, lettre etc.). Il présente le vocabulaire – modèle et expose la situation aux élèves.

– la Lecture. L’enseignant propose aux élèves la lecture du support à haute voix et par rôles.

– la Répétition/ la Mémorisation. L’enseignant demande aux élèves de former des groupes. Il invite un élève à lire le modèle du premier exercice;

– l’Exploitation et Transposition. L’enseignant n’intervient plus ; c’est chaque groupe de la classe qui s’exerce à faire l’activité.

1.2.2. Types d`activités:

des questionnaires à choix multiples (QCM)

des questionnaires vrai/faux/je ne sais pas

des tableaux à compléter

des exercices de classement

des exercices d’appariement

des questionnaires à réponses ouvertes

Les élèves ont accès à des documents écrits de toutes sortes sur Internet. « Lire Français(17)» est un bel exemple d’exploitation de documents authentiques de la presse écrite. Ce site offre des activités de lecture (des exercices de compréhension, de grammaire, et d’approfondissement) à partir d’articles du journal Sud-Ouest. Le site « Polar FLE », permet aussi de travailler la compréhension écrite, grâce aux transcriptions.

1.4. L’approche par les compétences d’expression écrite

1.4.1. Les démarches didactiques à suivre sont :

-la Présentation du support. L’enseignant prépare les supports visuels (menus, affiche publicitaire etc.). Il expose l’activité aux élèves.

-l’Observation. L’enseignant propose l’observation et l’identification des mots-clés du support.

– le Questionnement du professeur. L’enseignant demande aux élèves de former des paires. Il fait une exploitation orale du teste-support.

– l’Exploitation-description des images. L’enseignant n’intervient plus ; c’est chaque paire de la classe qui s’exerce à faire l’activité. A la fin, les élèves vont faire échange de leur travail avec leurs collègues.

1.4.2. Types d`activités:

des questionnaires à choix multiples (QCM)

des questionnaires vrai/faux/je ne sais pas

des tableaux à compléter

des exercices de classement

des exercices d’appariement

des questionnaires à réponses ouvertes

des exposés

Internet fournit aux élèves débutants beaucoup d’occasions pour écrire, à travers des correspondances électroniques, listes de diffusion, etc. Dans le cadre d’échanges, ils peuvent se faire corriger et obtenir des conseils, comme nous l’avons déjà vu dans le chapitre précédant. Plus directement, certains sites offrent un service gratuit de correction de textes par e-mail, comme « Accord-Academie» et «OrthoNet». D’autres sites proposent des sujets de rédaction intéressants, mais n’offrent pas toujours la correction, comme «L’Odyssée» qui présente des activités de composition (élaboration d'un dialogue, réponses à un questionnaire) à partir de thèmes culturels. «Raconte-moi le film» propose à l’apprenant de rédiger des résumés de films francophones.

1.3. L’approche par les compétences d’expression orale

L’attractivité des classes est bien sûr influencée par l’activité et par la motivation des élèves. Malheureusement, les élèves sont souvent plutôt passifs en classe, très peu d’eux prennent la parole spontanément. Il est parfois difficile de réussir à les faire parler. Au début des cours, les activités de production orale sont bienvenues. Les élèves se mettent ainsi en ambiance française. L’enseignant peut les « activer » par des questions concrètes, par exemple sur les événements actuels, par le brainstorming traitant tel ou tel problème ou par exemple par l’écoute d’une chanson française.

1.3.1. Les démarches didactiques à suivre. Quelle que soit l’activité mise en œuvre, il y a trois étapes à respecter:

-la Présentation/ l’Explication. L’enseignant prépare des scénarios sur les support – images (menus, affiche publicitaire etc.) Il présent le vocabulaire modèle, utile pour la situation de communication relative au jeu de rôle, ensuite il expose la situation aux élèves.

– la Répétition/ la Mémorisation. L’enseignant distribue ou demande aux élèves de choisir leurs rôles. Lors de la préparation de ces activités, il est important de laisser aux élèves du temps de comprendre les règles du jeu. Il invite un élève ou un petit groupe d’élèves à reproduire le modèle ;

– l’Exploitation et Transposition. L’enseignant n’intervient plus ; c’est l’ensemble de la classe qui s’exerce à faire l’activité.

1.3.2. Types d`activités qui servent à développer des compétences communicatives langagières sont nombreux. Nous nous contenterons d’en citer certaines qui nous paraissent correspondre aux élèves débutants :

la lecture d’un texte écrit à haute voix

la rédaction d’un exposé en suivant des notes ou commenter des données visuelles (diagrammes, dessins, tableaux, etc.)

le jeu de rôle

le chant d’une chanson, d’une comptine

l’exercice de décodage.

l’exercice de mise en ordre des paragraphes.

l’exercice de correction de fautes.

Les exercices de répétition représentent un moyen d’acquérir et d’automatiser de nouvelles habiletés, car s’appuyer sur le fonctionnement de la mémoire constitue une aide précieuse tant pour l’enseignant que pour l’élève débutant.

Le jeu est une source de motivation et de plaisir pour l’élève débutant. C’est aussi un moyen d’exercer des compétences linguistiques dans des situations vivantes et stimulantes. Il permet d’utiliser de façon nouvelle, personnelle, le vocabulaire et les structures acquis au cours des leçons et d’obtenir une attention et une implication de l’ensemble des élèves. Il faut quand même respecter quelques conditions :

– la consigne du jeu doit être claire et précise ;

– les élèves doivent se respecter et s’écouter entre eux ;

– les élèves doivent disposer du vocabulaire support nécessaire pour s’exprimer

Exemples de jeux : le jeu de présentation, le jeu de l’objet-mystère, le jeu des goûts, le jeu du robot, le jeu de cartes.

Exemple d’activité de l’expression orale avec le jeu de cartes :

– Diviser la classe en groupes.

– Choisir deux bandes dessinées faciles et les découper en images.

– Coller les images avec les vignettes des B.D. sur des cartes

– Mélanger les cartes de chaque B.D. séparément.

– Demander aux apprenants de constituer quatre groupes, dont les deux premiers seront les groupes de travail et les deux autres se chargeront de la tâche de conseiller (des observateurs qui vont donner leur avis sur l’histoire racontée par chaque groupe).

– Dans les groupes de travail principal, chaque apprenant choisit une carte et décrit son image. – Les élèves essayent alors de reconstituer l’histoire de la B.D. en respectant l’ordre chronologique des extraits/parties.

– Une fois la B.D. reconstituée, un élève de chaque groupe raconte finalement l’histoire et les cartes sont déposées sur la table dans le bon ordre, de façon à lire l’histoire.

Le jeu de rôles consiste en l’animation des scènes, réalisées par deux, trois ou plusieurs élèves. Ce type d’activité est essentiellement recommandé pour la classe de communication, parce qu’il favorise l’interaction entre les élèves et l’acquisition de nouveaux mots dans de diverses situations de communication.

1.5. La pédagogie du projet

La pédagogie de projet se présente comme la concrétisation de l’approche par compétence. Le choix du projet permet d’intégrer, dans chaque séquence un certain nombre d’activités. Il s’agit, de ce fait d’une forme de pédagogie dans laquelle l’élève est associé de manière contractuelle à l’élaboration de ses savoirs afin de réaliser son projet. (http://www.ulg.ac.be/geoeco/lmg/competences/chantier/methodo/meth_projet.html)

1.5.1. Les démarches didactiques à suivre. La réalisation d’un projet doit suivre plusieurs étapes :

– Le choix du thème et la présentation. Lors de cette première étape, l’enseignant devrait explorer le thème avec le groupe d’élèves. L’exploration pourrait se faire à l’aide d’un document-support (un texte, une photo) pour introduire le thème. L’enseignant pourrait proposer plusieurs activités. Par exemple : l’exploitation d’une photo ou d’un texte par « remue-méninges » Il est important de proposer des situations de départ proches du quotidien des enfants, des activités autonomes à réaliser sans l’aide d’un adulte.

L’enseignant établit la liste des étapes du projet et le temps alloué pour les réaliser ; il donne aux élèves les instructions nécessaires concernant chaque étape et les techniques de travail (individuelles ou de groupe). Les élèves doivent être dirigés et éventuellement aidés par l’enseignant dans la collecte des données nécessaires. La structure du projet, la concordance entre le contenu et le thème, la capacité d’analyse et de synthèse, la relevance des conclusions, les résultats sont des critères qui doivent également être connus par les élèves dès le début de cette activité.

– La préparation. L’enseignant distribue les responsabilités dans le cadre du groupe et présente les sources d’information (manuels, projets anciens, livres de bibliothèque, presse, personnes spécialisées dans le domaine respectif etc.). Dans cette étape chaque élève recevra une tâche précise à réaliser (exemple : recherche de documentation, la rédaction d’un rapport, la rédaction d’un texte en rapport avec le thème du projet, réalisation du support électronique, identification du langage nécessaire et traduction).

– La recherche. Pour la réalisation du projet les élèves doivent bénéficier d’une minutieuse préparation autant sur le plan conceptuel que linguistique. Ils vont observer, enquêter, faire des collets de données, faire des dessins et/ ou des schémas sur le thème du projet. Dans la nouvelle perspective actionnelle, on met l’accent sur l’utilisation de la langue en tant qu’outil nécessaire pour accomplir des tâches concrètes pour satisfaire des besoins authentiques de la vie réelle. Dans cette étape, les élèves seront amenés à utiliser la langue cible, s’exprimer dans un langage qui réponde aux exigences des activités pour atteindre leur objectif. Cette méthodologie leur demande d’activer leurs connaissances pour arriver à préparer la tâche qui leur a été distribuée.

– La présentation des résultats de la recherche. Une fois le projet réalisé, les participants pourraient se pencher encore une fois sur leur travail afin de parvenir à une meilleure compréhension de la langue: l’étude des structures, du vocabulaire nouveau ou spécifique, etc. L’enseignant pourrait proposer une activité de feedback ou un questionnaire pour évaluer la réalisation du projet et pour répondre aux éventuelles questions des élèves concernant leur participation au projet, leur investissement personnel, le volume de l’apport linguistique, ce qu’ils ont apprécié, ce qu’ils voudraient améliorer. Ces informations pourraient être utiles à l’enseignant pour organiser des projets futurs.

– L’évaluation. Le projet permet d’apprécier et évaluer les apprentissages d’une manière plus fine et plus détaillée et qui peut aider à identifier des qualités individuelles des élèves.

Malgré un volume de travail plus grand en dehors de la classe et de l’école, le projet reste une activité très motivante. Son objectif est de mettre en relation les connaissances théoriques avec l’activité pratique, en se subordonnant à une tâche d’instruction et d’éducation.

Grâce à son caractère interdisciplinaire, la méthode du projet offre la possibilité de tester et de vérifier les capacités intellectuelles et les aptitudes créatrices des élèves.

Un projet pourrait être évalué sur plusieurs dimensions :

– la capacité de travailler avec des faits, des concepts et des connaissances qui résultent des apprentissages scolaires ;

– les compétences de communication au fur et à mesure que le projet se déroule ;

– la capacité de réflexion de l’élève, de prendre du recul par rapport à son travail, d’avoir en permanence en vue les objectifs proposés et de faire les corrections nécessaires ;

– le produit final du projet, dans la mesure où l’enseignant évalue les compétences de l’élève et non pas les aspects du projet qui ne sont pas édifiants pour les apprentissages.

La pédagogie de projet a l’avantage de favoriser le travail collectif afin de développer chez les élèves une culture de travail en équipe. En effet, les élèves se mettent ensemble, se négocient, se documentent, ils sont toujours dans la recherche du sens. Le projet se présente de manière bien organisée, en effet, il sélectionne les compétences et les objectifs correspondantes, propose des activités variées en lecture, à l’orale, à l’écrit et des supports diversifiés.

1.5.2. Types d`activités :

La réalisation d’une image publicitaire permet aux élèves d’être en contact avec le français, dans un environnement francophone par excellence. Dans le thème des Moyens de transports, par exemple, les élèves sont répartis en groupes et on leur demande de dessiner sur une feuille un moyen de transport. Sur une feuille de papier l’enseignant trace un tableau de quatre case correspondant aux quatre catégories des moyens de transport: transport maritime, aérien, terrestre et fluvial. On écrit les quatre intitulés et on demande aux élèves d’associer et de coller chaque dessin dans la case correspondante. On peut aussi utiliser l’affichage comme support pour une séance d’expression orale. S’ils ne participent pas, on peut commencer par une description de ce qu’ils voient sur l’affiche et puis amener les élèves a participer par des séances de questions/réponses.

La réalisation d’une page de journal a comme objectif de responsabiliser les élèves en les incluant dans un projet de classe et d’exploiter et d’enrichir l’environnement en français. Elle inclue de différentes activités de lecture, d’écriture avec l’illustration et l’expression orale. Le principal intérêt réside dans la prise de conscience des élèves de l’importance de l’apport individuel, du groupe et de la synthèse collective.

La description de la maison, de l’école, d’un monument. Les activités initiées autour des différents projets (éducatifs et/ou linguistiques) sont nombreuses. Elles peuvent être artistiques, culturelles ou sociales : présentation de l’école pour informer, découverte de la région etc.

– pour le projet «Journée européenne des langues » on propose une exposition des créations d’élèves (rédactions et créations littéraires, portfolios, projets, dessins, affiches, etc.) ;

-pour le projet «Journée internationale de la francophonie» – des affiches, images, moment artistique, récitation de poésie française ;

-pour le projet «Journée de l’Europe » – affiches, textes, supports papiers avec des documents sur le thème des pays européens.

– pour le projet «De la musique avant toute chose» réalisation d’un dossier pédagogique contenant le texte et son exploitation pédagogique, les chansons et la présentation des artistes, photos, etc. et préparation d’un moment artistique avec des chansons en français

Ces projets ont représenté un bénéfice considérable autant pour les élèves que pour les enseignants. Découvrir d’autres pays, d’autres cultures, utiliser une langue apprise à l’école dans des contextes réels, se faire comprendre, agir ensemble et préparer un travail commun pour clôturer l’échange, tout cela constitue une expérience riche et inoubliable pour tous les participants

1.6. L’évaluation avec l’image-support : le questionnaire, le test, l’exposé, l’exercice

Bien qu’elle soit tout au long du processus de l’action didactique (évaluation formative), où à la fin de cette action (évaluation sommative), l’évaluation a pour but d’apprécier dans quelle mesure et jusqu'à quelle point les objectifs enseignés ont été atteint par les élèves.

« Les document visuels sont souvent utilisés pour l’évaluation, dans les épreuves orales ou écrites»1), ils ont l’avantage de pouvoir être utilisés à tous les niveaux de compétence des locuteurs. Un apprenant de niveau A1 ou C2 peut en effet commenter la même image. C’est pour cette raison que les chercheurs en acquisition des langues ont également recours aux documents visuels.

Chez les élèves débutants le document visuel est associé à l’énoncé correspondant. Les supports (images, diapositives présentations PP) présentent des situations où l’intention

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1). Corbet J., An Intercultural Appraoch to English Language Teaching. Clevedon : Multilingual Matters, 2003, p.140

de communication est explicite et les élèves doivent verbaliser les énoncés possibles des personnages. Il s’agit de la paraphrase. L’enseignant joue le rôle d’animateur tout en corrigeant les productions orales des apprenants, ou bien d’évaluateur.

L’évaluation peut se présenter sous deux formes :

– évaluation formative. Un exemple consiste à comprendre une description, à reconnaître un lexique et à reproduire le tout sous forme de dessin. Cela leur permet de reconstituer graphiquement une description donnée oralement. L’exercice se déroule dans un temps plus long. Cet exercice permet d’évaluer leurs connaissances dans la langue.

– évaluation sommative. La première évaluation vise à évaluer principalement la compétence lexicale et la mémoire. Quatre exercices différents sont présentés :

1- l’exercice d’association du mot à l’image proposée..

2- l’exercice à trous qui reproduit le compte rendu d’une image étudiée en classe. L’enfant doit écrire le mot adéquat, celui qui s’intègre au contexte proposé par la phrase. Les mots ont été vus et réemployés.

Le questionnaire

Le test

L’exposé

L’exercice

2. Techniques d’emploi de l’image en fonction de l’aspect linguistique étudié

2.1. L’approche phonologique

Pour la mise en place du système phonologique, nous avons retenu l’absence des types d’activités portant sur l’acquisition des prononciations particulières du français. En dehors des comptines et des phrases à répéter, il n’y a pas de travail spécifique visant au développement des compétences phonologiques.

Dans le manuel, les activités de réception orale visent à des discriminations de type logico-sémantique et/ou invitent à associer langue orale (code oral) et langue écrite ou image (code scripto-visuel): des activités de simple répétition des sons, des comptines et ses chansons, des activités qui visent à impliquer les élèves par des activités physiques (dessiner, colorier, entourer), ou enfin par des activités écrites (écrire les numéros, relier), des activités de discrimination des sons.

On trouve sur le support visuel beaucoup d’activités ludiques comme par exemple le Loto des syllabes (associer 2 syllabes), Le domino des mots (associer le mot au dessin correspondant), le Jeu de la princesse (jeu avec ou sans plateau qui consiste à savoir lire le mot ou la phrase), Le jeu des cartes (constituer des phrases avec des cartes tirées au sort) etc.

On trouve aussi sur Internet des sites destinés à l’apprentissage des comptines et des chansons enfantines, qui permettent à l’élève de travailler la prononciation en écoutant et répétant des mélodies. Ces technologies pourraient susciter chez les apprenants un intérêt pour l’aspect oral de la langue étudiée.

2.2. L’approche lexicale

On sait qu’un lexique étendu est une des conditions nécessaires pour être à l’aise dans l’utilisation d’une langue étrangère. Pour faire acquérir aux élèves débutants le vocabulaire, il y a de multiples activités ludiques intéressantes et motivantes sur des supports-papier: jeu du pendu, scrabble, domino des syllabes, mots croisés, mots cachés, mots mélangés, association aux images, jeux de concentration, mots en échelle, devinettes etc.

Sur Internet il y a aussi de nombreux sites  qui, organisés autour de différents centres thématiques (la cuisine, les écoles, les vacances, etc.), permettent d’apprendre des mots et des expressions dans des contextes culturels, accompagnés de l’enregistrement sonore. Leur avantage consiste dans l’acquisition surtout des productions écrites sur chaque thème culturel.

Un bon exemple est le site http://lexiquefle.free.fr qui contient, sous forme de divers jeux, des exercices d’association image-son qui facilitent non seulement la mémorisation mais aussi la prononciation des apprenants, qui ont la possibilité d’écouter l’enregistrement autant de fois qu’ils le désirent. En même temps, pour situer cet objectif dans un contexte plus réel et communicatif, des dialogues et des exercices à choix multiples y sont proposés.

2.3. L’approche grammaticale

Un grand nombre d'exercices de grammaire sont présents sur le support-papier et la majorité d’entre eux intègrent la fonction de fixation des connaissances acquises. Ces exercices sont certainement stimulants en soi, mais l’intérêt pédagogique varie selon l’objectif et l’intégration méthodologique du site. Il y a des exercices qui proposent des items ponctuels

du microsystème de la langue (accord, conjugaison, etc.), mais aussi des activités ludiques qui aident l’élève à mieux comprendre la règle de la grammaire du mot (verbes croisés, loto des verbes, jeu des sept familles).

Parmi les nombreux sites consacrés à la grammaire «Tex's French Grammar», un site anglophone complet et convivial qui propose une explication soigneuse (en anglais) des points grammaticaux, des exemples accompagnés de son et, enfin, des exercices auto -correctifs. Tout au long d’activités, l’apprenant dispose des outils de travail comme une base de données de la conjugaison et un dictionnaire.

2.4. L’approche communicative/ orthographe

L’excellent «DICOS D'OR: le site de la langue française et de l’orthographe» de Bernard Pivot, propose des dictées de qualité au moyen de documents sonores. L’élève peut envoyer son travail par courrier électronique pour recevoir la correction, ou consulter les pages de solutions. Le site étant conçu pour les natifs, il nécessite un bon niveau pour les apprenants étrangers. Il offre également des ressources et des services sur l’orthographe, entre autres «SOS dico», où on peut envoyer des questions sur la langue française et obtenir la réponse via e-mail. Dans cette rubrique, notons qu’il existe un logiciel qui permet aux enseignants de générer des dictées sur internet.

2.5. L’approche interculturelle:

L’abondance de documents authentiques (l’image publicitaire, les photos, l’affiche, le dépliant, le journal etc.), mais aussi des sites Internet, offre aux élèves un témoignage culturel important et attrayant, qui suscite un grand intérêt et par conséquence détermine de meilleurs résultats. C’est aussi une occasion propice d’exploitation linguistique et langagière par des questions de formats différents pour tester les connaissances sur les divers aspects de la vie française, et des activités de communication.

Il y a beaucoup des support visuels (des dessins, des photos, des B.D.) qui présentent des endroits/quartiers de Paris (la Défense, le Jardin du Luxembourg, le parc de la Villette avec la Géode, le parc d’Astérix), des monuments (Notre-Dame, le Sacré-Cœur et la tour Eiffel), des noms des villes françaises et des objets qui relèvent de la culture savante avec de diverses types d’ activités.

Types de démarches à entreprendre :

-exercices d’association des images: on coupe les images d’une planche, on les colle en désordre et on demande aux élèves de trouver l’ordre des images.

-exercices d’associacion des images aux légendes proposées : on demande aux élèves de choisir des légendes qui concernent un ou plusieurs dessins.

-exercices d’exploitation complète d’une image.

3. La mise en place d’une séance pédagogique………………………………………………….29

Leçon de lexique : Le corps humain

Type de leçon : classe de fixation et de formation de compétences

Supports : le manuel, la fiche pedagogique

1- Capter l’intérêt des élèves pour la classe de langue

Le cours débute avec les salutations élèves-professeur, la présentation de la date et des élèves absents par les élèves qui assurent le service, le contrôle du devoir à la maison

2 – Enseigner les connaissances de référence en classe de langue

L’enseignant propose un travail en groupes sur les fiches avec des exercices pour travailler le vocabulaire de la leçon, Le corps humain. La mise en commun se fait avec l’aide de l’enseignant.

3 – L’importance des feedbacks

Pour le renforcement des connaissances, l’enseignant pose des questions pour observer ce qui n’a pas été acquis et pour vérifier le degré de compréhension et d’assimilation de ce qui vient d’être enseigner.

4 – Devoir à la maison – L’évaluation des connaissances acquises

Le jeu de mots sur la deuxième page de la fiche.

TROISIÈME PARTIE: DESCRIPTION DE LA RECHERCHE

1. La présentation de la recherche

Au cours des deux premières parties, nous avons essayé de montrer l’importance et l’utilité de l’image dans le champs pédagogique, de voir son impact et son influence sur les élèves débutants, son apport dans le domaine de l’enseignement/ apprentissage des langues étrangères, en particulier pour les élèves débutants. Aussi nous avons abordé les différents processus et modes d’apprentissage des mots et le rôle joué par l’image sur ce plan.

Cependant, malgré son apport aussi important, ce versant théorique reste insuffisant pour vérifier réellement le rôle assigné à l’image dans l’apprentissage de la langue française par les enfants. De ce fait, nous procédons, dans cette partie, à la mise en application des deux différentes démarches liées à notre hypothèse de départ: « L’intégration de l’image dans le processus d’apprentissage des mots en langue française pourrait d’avantage motiver les élèves débutants».

Au départ de cette recherche, nous nous sommes posés les interrogations suivantes:

Une pédagogie par l’image permet-elle le développement des compétences langagières chez les élèves débutants?

Est-ce que l’image est un moyen très efficace pour l’enseignement/l’apprentissage du FLE ?

Comment exploiter l’image dans l’enseignement de FLE de façon à motiver l’élève pour qu’il ait envie de l’apprendre?

A partir de ces questions, nous formulons les hypothèses suivantes :

L’image est un moyen attrayant pour les élèves débutants.

Un support très efficace dans l’enseignement/ apprentissage de FLE.

Un moyen facilitateur de la compréhension et de l’expression.

2. Les objectifs proposés

Dans notre démarche pédagogique, nous nous sommes proposés plusieurs buts à atteindre :

la formation à l’image des connaissances en français pour que les élèves puissent communiquer, agir dans des situations données;

la formation des compétences générales et notamment de la compétence communicative pour devenir un utilisateur débutant de la langue française;

la mise en œuvre des scénarios didactiques efficaces en vue de stimuler la motivation et faciliter le processus l’apprentissage;

l’utilisation optimale de l’image en classe de FLE, quel que soit le support utilisé ;

3. La description et l’organisation de la démarche pédagogique

Le type de la recherche : la mise en pratique afin de constater une stimulation de la motivation et l’amélioration du processus l’apprentissage des élèves ;

L’échantillon: est représenté par deux classes d’élèves de la VIème année gymnasiale, qui sont à leur deuxième année d’enseignement/ apprentissage de français. Il s’agit :

d’une classe expérimentale – qui contient 18 élèves de l’École Gymnasiale “Ion Pop Reteganul” Sîncel et

d’une classe de contrôle – qui contient 15 élèves de l’École Gymnasiale “Ioan de Hunedoara” Sîntimbru.

La période de la recherché: l’année scolaire 2016-2017

L’organisation de la recherche :

la phase initiale pré-expérimentale

la phase expérimentale

3.1. LA PHASE INITIALE PRE-EXPERIMENTALE

La période de la recherché : octobre-décembre 2016

L’objectif : l’identification des caractéristiques des deux classes d’élèves, de leurs besoins et de leurs attentes quant à leur niveau de connaissances de langue française au début de la 6ème.

Les activités développées en vue d’atteindre cet objectif ont visé :

a). l’application de deux questionnaires aux élèves et aux professeurs, centrés sur la motivation des élèves quant à l’étude de la langue française et à l’utilisation de l’image en classe de FLE ;

b). l’application d’une épreuve d’évaluation prédictive des connaissances des élèves au niveau de la compréhension, de l’expression et de l’interaction écrite et de la démarche didactique à suivre ;

c). la sélection des thèmes qui puissent motiver les élèves dans l’apprentissage du FLE.

a).LE QUESTIONNAIRE APPLIQUE AUX ENSEIGNANTS de langue française au niveau du cycle gymnasial est composé de 10 questions à choix multiple, administré à 15 enseignants de la zone Blaj du département d’Alba. Il est présenté en Annexe 1.

Notre questionnaire a pour but de solliciter le maximum d’avis des enseignants sur la nature de l’élève débutant et, par conséquence, l’importance de l’image tout en s’appuyant sur leurs expériences dans l’enseignement du FLE.

L’analyse et l’interprétation des résultats :

1 – Combien d'année vous avez-vous passé dans l'enseignement du FLE?

On observe que la majorité des enseignants questionnés (20) ont de l’expérience dans l’enseignement du FLE, ce qui donne une certaine fiabilité aux réponses données.

2 – Quels sont les supports que vous utilisez en classe du FLE ?

Nous pouvons constater qu’une bonne partie des enseignants (43,5%) utilisent les supports classiques (le manuel, la fiche pédagogique) pour présenter leurs cours, puisque ce sont les moyens le plus disponibles en classe, pendant que les autres (34,5 %) adoptent des supports visuels qui les facilitent le processus l’apprentissage. On observe que les supports audio-visuels ne sont pas toujours utilisés, car ils ne sont pas toujours disponibles.

3 – Trouvez-vous que l'image constitue un bon support dans l'enseignement du FLE :

On constate que la plupart d’eux (74%) trouve que l’utilisation de l’image constitue un bon support dans l'enseignement du FLE grâce à leurs avantages pédagogiques, où elle pourrait être intégrée dans toutes sortes d’activités.

4. Dans votre démarche pédagogique utilisez-vous l’image?

5. Si oui, quelle image utilisez-vous en classe :

Tous les enseignants utilisent l’image dans la classe quelque soit la manière de l’intégrer. Cette utilisation s’effectue comme support didactique dans toutes sortes d’activités, soit comme images authentiques (56%), soit comme fiches pédagogiques (35%), pendant qu’un petit nombre (9%) utilise seulement les des images proposées par le manuel.

6. Dans quelle activité l’utilisez-vous :

L’utilisation de l’image s’effectue comme support didactique dans diverses sortes d’activités :

-52% entre eux utilisent l’image pendant la leçon de la lecture.

-23% entre eux voient l’image est un support efficace pour l’apprentissage du vocabulaire ;

-33% entre eux utilisent l’image dans des exercices et

-9% entre eux l’utilisent pour l’apprentissage ou l’exploitation des chansons.

7. Trouvez-vous que l'image facilite votre travail d’enseignement ?

Nous avons remarqué que la plupart des enseignants (87%) trouvent que l’image est un support didactique efficace dans l’enseignement du FLE.

8. Considérez-vous que l'image est un facteur de motivation en classe ?

La plupart des enseignants (91%) considèrent que l’emploi de l’image peut contribuer à capter l’attention des élèves et assure leurs concentration. Un petit nombre (9%) ne la considère pas comme moyen de motivation.

9. Est-ce que vous pensez que l'image à une influence positive sur les élèves ?

10. Si oui, sur quel plan trouvez-vous que l'image exerce-t-elle cette influence ?

Tous les enseignants trouvent que l'image à une influence positive sur les élèves La plupart entre eux considèrent que l’image facilite aux élèves la compréhension surtout de nouveaux mots (56%), l'apprentissage de l'écriture (22%), pendant que les autres pensent que, l’image les aide dans la lecture (9%), la communication (9%) ou dans l’explication des notions (4%).

LE QUESTIONNAIRE APPLIQUÉ AUX ÉLÈVES concernant leur opinion envers l’importance de l’étude de la langue française. Le questionnaire est présenté en Annexe 2.

1. Quelle est la première langue étrangère que tu as étudiée à l’école ?

2. Depuis combien d'années apprends-tu le français ?

Tous les élèves étudient le français comme la deuxième langue étrangère et sont en deuxième année d’apprentissage du FLE, donc ils sont au niveau débutant.

3. Quels mots te viennent à l’esprit quand tu penses à la langue française?

Nous avons trouvé beaucoup de noms propres, de noms de pays où l’on parle le français (la France, la Belgique, le Canada) de grandes villes (Paris, Lyon), des monuments (la Tour Eiffel, Notre-Dame, le Louvre). Nous retrouvons aussi des noms de personnalités sportives ou artistiques (Napoléon, Zinedine Zidane, Céline Dion, Gérard Depardieu). Des expressions et mots d’usage courant apparaissent également :

– des salutations (« bonjour Monsieur », « au revoir ») et des formules de présentation (« je m’appelle », « je suis », « comment t’appelles-tu ? ») ;

– des noms communs, des mots entendus en classe (« oui », « Madame », « vous », « moi », « Mademoiselle », « merci », « silence », « s’il vous plaît », « quatre », « professeur », « la date », « devoir », « avoir ») ;

– du vocabulaire culinaire (« manger », « boire », « cuisine », « omelette de fromage »)

– des expressions et des mots du quotidien (« rendez-vous », « comme-ci comme ça », « amis », « copain », « gâteau », « maison », « voyage », « maman », « mère », « père », « grand », « petit », « fenêtre », « culture », « information ») ;

Beaucoup d’informations laissent entrevoir une relativement bonne connaissance de la culture française, des personnalités, des villes et des monuments qui constituent la spécificité française. Il y a de l’admiration pour cette culture et de l’intérêt pour cette langue

4. Est-ce que tu crois que c’est utile d’apprendre le français?

5. Pour toi, étudier le français peut te servir à :

Selon la plupart des élèves, la connaissance du français, langue très répandue dans le monde, pourrait leur servir pour pour voyager dans un autre pays, communiquer ou prendre contact avec ceux qui la parlent. Les autres élèves trouvent que l’étude du français pourrait les aider à continuer ses études en France ou dans un pays francophone, mais pourrait aussi les aider à connaître la culture et la civilisation française.

6. Quels sont les supports qu’on utilise en classe de français ?

On constate que pendant la plupart des classes du FLE (43,5%) on utilise le support classique comme le manuel et la fiche pédagogique, mais on utilise aussi, bien que assez rarement, des supports audio-visuels .

7. Dans quelle activité trouves-tu des difficultés ?

S’agissant de ce qui les pose des problèmes, cela concerne le plus souvent la grammaire aux difficultés de laquelle s’ajoutent celles de s’exprimer à l’oral et à l’écrit car, selon leur opinion, c’est un exercice rarement pratiqué en classe.

8. Crois-tu que l'image facilite l’apprentissage du français ?

9. Si oui, sur quel plan crois-tu que l'image pourrais t’aider ?

Nous avons remarqué que la majorité des élèves considère que l’image pourrait les aider à mieux communiquer à l’oral et à comprendre les nouveaux mots.

10. Quels sont les documents que tu aimerais utiliser en classe de français ?

La lecture des réponses à cette dernière question nous montre que les élèves aimeraient de faire des activités qui leur permettent de mieux connaître la culture française (voir des films documentaires, des images, etc.).

Ce qui a retenu notre attention c’est l’importance qu’ils apportent à l’apprentissage de la langue française et par conséquence leur motivation quant à l’apprentissage du français. La plupart d’eux ont les connaissances de base et sont attirés par les ressources visuelles en classe de langue. Malheureusement, ils ont des difficultés pour trouver des mots en parlant français et des difficultés en grammaire pour formuler les phrases et pour cela ils ont peur de communiquer en public.

Appréciations générales pour l’analyse des questionnaires

Notre enquête nous a montré des élèves motivés et actifs. Apprendre une langue étrangère représente pour eux une ouverture vers d’autres peuples et d’autres cultures, un atout pour leur carrière professionnelle. Ils expriment leur avis, ils peuvent dire ce qui les motive, ce qui les fait avancer et progresser. Pour cette raison il nous paraît très important, dans un enseignement moderne centré sur l’apprenant, que l’enseignant connaisse bien son public, ses besoins, motivations et objectifs.

b). L’ÉPREUVE D’ÉVALUATION INITIALE

Afin de vérifier le niveau de connaissances des élèves nous avons appliqué une épreuve d’évaluation prédictive, avec un texte accessible, des images, des questions de compréhension et des exercices d’expression écrite et orale sur des sujets familiers (voir Annexe 3 et 4).

L’évaluation initiale s’est effectuée au debout de l’année scolaire 2016-2017. L’évaluation initiale a identifié le niveau des acquisitions des élèves dans le but d’atteindre les objectifs que l’on se propose pour l’étape suivante; «elle est indispensable pour établir si les sujets disposent de la préparation nécessaire à la création de prémisses favorables pour de nouveaux apprentissages» (CERGHIT 2002 : 25).

Les compétences visées sont les suivantes :

C1 – la reconnaissance des informations essentielles dans un texte;

C2 – l’association des informations dans des messages écrits avec une image/ un mot ;

C3 – la production de courts message sur soi ou sur des personnes connues ;

C4 – l’application des règles grammaticales dans des exercices.

Les résultats de l’épreuve initiale sont présents dans le tableau ci-dessous et le barème d’évaluation tient compte de l’échelle internationale A1.

Le nombre des élèves testés à l’Ecole Gymnasiale « Ion Pop Reteganul » Sîncel: 14

Moyenne de la classe : 6,61 (six 61%)

Le nombre des élèves testés à l’Ecole Gymnasiale «Ioan de Hunedoara» Sîntimbru: 17

Moyenne de la classe : 6,29 (six 29%)

Appréciations générales pour l’analyse des épreuves d’évaluation initiale

Notre analyse nous a montré deux classes avec le même niveau de connaissances. Il y a des aspects positifs : la plupart des élèves réussissent d’identifier les informations essentielles dans un message. Ils peuvent aussi se présenter et présenter quelqu’un dans de courtes phrases. Les lacunes des élèves concernent l’application des règles de grammaires dans les phrases et dans la communication.

Les principales solutions proposées pour améliorer les situations constatées sont:

-l’application des exercices structurés, avec des niveaux de difficulté progressive, qui visent des éléments de lexique, grammaire, la compréhension et l’expression du message écrit ;

– l’insistance sur la correction des erreurs apparues comme conséquence des associations ou des ressemblances qui existent entre le roumain et le français ;

– la vérification continue du progrès des élèves et de l’acquisition des connaissances auxquelles on avait constaté des lacunes.

3.2. LA PHASE EXPÉRIMENTALE

L’activité expérimentale a pour but de vérifier et de mettre l’accent d’une manière plus judicieuse sur le rôle de l’image dans l’apprentissage des mots en langue française. En d’autres termes, comment et pourquoi l’image dispose-t-elle d’une influence positive sur l’enfant dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère ?

Nous avons opté pour l’observation des classes pour vérifier comment l’enseignant de FLE exploite le support visuel pour amener les élèves à agir en français.

Ainsi, pour la classe expérimentale on a utilisé comme support pédagogique le plus souvent l’image tandis que pour la classe de contrôle on a choisi des ressources traditionnelles d’apprentissage.

La variable indépendante utilisée dans l’expériment est l’implication des élèves de la classe expérimentale dans la formation des connaissances, des habiletés et des dispositions qui permettent agir en français. Cette implication se réalisera surtout par l’utilisation des méthodes modernes dans le processus, par une permanente activation des élèves, par l’utilisation des moyens modernes.

L’image est utilisée, dans l’enseignement/ apprentissage, surtout dans les deux premières années du cycle gymnasiale parce qu’elle est facile à comprendre et à transmettre l’information, elle est également un moyen assez attrayant et motivant qui aide l’élève à parler, communiquer et s’exprimer en langue étrangère. Dans cette année, ces élèves ont commencé dans une nouvelle étape de l’éducation, un niveau plus haut à ce qui est précède, donc à ce niveau ils veulent découvrir tous ce qui est différent.

Dans cette étude, nous allons parler de l’utilisation de l’image dans l’enseignement/ apprentissage en classe de FLE. Nous nous intéresserons à l’étude du cas des apprenants de la 6ème année de deux collèges : l’Ecole Gymnasiale «  Ion Pop Reteganul » Sîncel et l’Ecole Gymnasiale « Ioan de Hunedoara » Sîntimbru .

Nous avons été menés par le désir de mettre au point une méthode de travail de la compétence orale du français, c’est-à-dire l’expression et l’interaction orale, tout en s’appuyant sur l’image comme document visuel. Nous avons conçu cette méthode avec l’idée de donner aux élèves la possibilité de comprendre plus facilement le lexique français, de parler, de s’exprimer à l’aide des documents-supports.

Nous avons tenu compte du fait, que pour les élèves du sixième gymnasiale, nos programmes, conçus conformément aux précisions du C.E.C.R.L., prévoient le niveau A1 pour les compétences de production et celle de compréhension.

Les diverses activités conçues sont fondées sur des thèmes accessibles et familiers aux élèves : la vie quotidienne, la famille, l’école, la maison, les fêtes, les loisirs, les vacances, les villes et les régions françaises (et roumaines).

La méthode que nous avons construite est repartie sur 35 heures de cours environ, durant une année scolaire et s’adresse aux élèves de 6ème, niveau gymnasial. Nous avons aussi tenu compte du fait que le groupe étant assez restreint (18 élèves), le travail par groupe sera donc facilement applicable;

La méthode que nous avons conçue est formée de deux chapitres :

Le premier chapitre, plus vaste, comprend 12 unités qui contiennent des activités portant sur la compréhension orale, l’expression et l’interaction orale, fondées sur l’acquisition de la phonétique, du vocabulaire, les actes de langages et les éléments de culture et civilisation françaises à travers une large et diverse série d’activités ; toutes les activités ont comme document-support une image qui déclenche la suite du scénario didactique ; il s’agit de compétences correspondant au niveau A1 du C.E.C.R.L.

Nous signalons que les images, les mots et les exercices ont été sélectionnés et choisis à partir des manuels et des méthodes d’apprentissage et conçus pour les enfants débutants du niveau A1.

La présentation

La famille,

L’école,

La maison,

La vie quotidienne,

Les métiers

Le corps humain

La ville

Les vêtements

Les loisirs

Le deuxième chapitre est dédié à la vérification de l’efficacité de l’apprentissage des mots par les images à travers dix exercices portant sur l’emploi et l’utilisation des images présentées lors du premier chapitre. L'objectif en est de voir le changement et l’impact apportés par l’utilisation de l’image dans l’apprentissage, tout en comparant les résultats des deux groupes.

UNITÉ 1 – SALUT À TOUS !

Objectifs fonctionnels : saluer, se présenter

FICHE NO 1 – SE PRÉSENTER

Objectifs : saluer, se présenter

Lexique : le salut, l’âge, la nationalité

1. Associe chaque dialogue à une image. Écoute et répète les dialogues avec un partenaire :

A. – Salut ! Je m’appelle Daniel. Je suis ton nouvel voisin.

– Salut ! Moi, c’est Isabelle. J’ai 12 ans. Et toi ?

– Moi aussi, j’ai 12 ans.

– Super!

B. – Bonjour, Madame Bernay!

– Bonjour, Daniel !

– Comment allez-vous ?

-Bien, merci. Et toi, comment vas-tu ?

-Très bien.

C. -Bonjour! Moi, c’est Christian, Je suis français. J’habite à Marseille. Et toi ?

-Bonjour Christian! Je m’appelle Daniel, je suis roumain et j’habite à Bucarest. Ça va ?

-Ça va bien, merci.
2. Chasse l’intrus : salut – bonjour – au revoir – bonsoir

je suis – je m’appelle – ça va – je me présente

français – roumain – italien – salut – anglais

très bien – ça va mal – comme ci comme ça – bonjour

3. Relie chaque question à la réponse qui convient :

a. Comment t’appelles-tu ? 1. Je viens de France.

b. Quel âge as-tu ? 2. Je parle français et italien,

c. De quel pays viens-tu ? 3. Je m’appelle Marie.

d. Où habites-tu ? 4. J’habite à Toulouse.

e. Quelles langues parles-tu ? 5. J’ai 12 ans.

4. Mets les mots dans l’ordre pour former une phrase correcte:

Simon/ comment/ Salut/ ça va ? ……………………………………………………

je/ Claude/ Moi/ et/ m’appelle/ toi ? ………………………………………………..

comment/ Bonjour/ allez-vous/ monsieur ?………………………………………..

5. Complète le dialogue avec les mots suivants. Joue la scène avec ton voisin/ ta voisine.

je m’appelle – au revoir – très bien – ça va bien – bonjour

– Salut !

– ……………………..

-Je m’appelle Pauline. Et toi, comment t’appelles-tu ?

– Moi, ………………………….Nicolas. Comment ça va ?

-…………………………., merci. Et toi ?

– Moi aussi, ……………………….

-Au revoir !

-………………………………….

6. Regarde les images et écris dans les bulles les répliques convenables.

7. Remplis la fiche d’inscription ci-dessous et pose des questions à ton copain/ta copine pour savoir:

8. Lis la présentation de Nadine Dumont. Réalise ensuite ta propre présentation :

FICHE NO 2 – SE PRÉSENTER

Objectifs : se présenter

Grammaire: le présent des verbes « être » et « avoir », les pronoms personnels, les nombres de 1 à 30.

2. Complète le dialogue avec le présent du verbe « être » .

Joue le dialogue avec ton voisin/ta voisine.

– Je m’appelle Catherine et je ………..française. Et toi,

tu ……….belge ?

– Non, je …………..anglais.

– Et lui, qui est-ce?

– C’est Mario. Il ………..italien.

– Et elle ?

– Elle s’appelle Maria. Elle ……….espagnole

2. Associe.

J’ avons deux sœurs.

Tu a douze ans.

Emilie ont une famille nombreuse.

Nous avons des copains.

Vous ai une amie italienne.

Ils avez des lunettes.

3. Relie à chaque nombre la chiffre correspondante .

sept ___ vingt et un ___ quatre_____

douze____ six _____ quatre _____

trois _____ quinze ____ deux _____

vingt-neuf _______ dix-huit _______

dix _____ cinq ______

3. Décris chaque image selon le modèle ci-dessous :

Je m’appelle Elvira. Je suis espagnole. Je parle espagnol. J’ai quinze ans.

FICHE NO 3 – SE PRÉSENTER

Objectifs: identifier, présenter

Phonétique: les sons [s]et [z]

1. Écoute et fais la différence entre les deux sons:

adresse, présente, je suis, professeur, domicile, salut, ça va, merci, français, française, zéro

Outils :

2. Ecris sous chaque dessin le mot qui convient :

douze – maison – rose – vase – musique – surprise – zèbre – serpent – professeur – garçon

3. Ecris les lettres manquantes avec : -se, -son, zè, çais, -son

____ro pri____ mai____ fran____ blou____

FICHE NO 4 – MOTS CACHÉS

UNITÉ 2 – MA FAMILLE

Objectifs : identifier quelqu’un

FICHE NO 5 – MA FAMILLE

Objectifs : identifier quelqu’un

Lexique : les membres de la famille

1. Regarde les images et réponds par vrai ou faux. Corrige les erreurs:

a). Julien a deux sœurs. b). Stéphanie a un seul fils.

c). Denise a une petite famille.

d). La grand-mère de Paul est dans la photo

2. Lis la description de la famille de Paul et remplis l’arbre généalogique :

Salut Michel,

Comme promis, je te présente ma famille : mes grands-parents s’appellent Marie et Albert. Ils ont deux enfants : ma mère, Lucille et son frère, Nicolas. C’est mon oncle. Il a une femme, Cécile, ma tante. Leur enfant est mon cousin. Mes parents sont très sympas. Mon père s’appelle Laurent et ma sœur Laure. Et toi, comment est ta famille. Écris-moi vite.

A bientôt,

Alice

3. Associe les contraires. la mère le cousin

la sœur le grand-père

la tante le fils

la grand-mère le frère

la fille l’oncle

la cousine le père

4. Choisis la bonne solution.

a. Le frère de ma mère est mon oncle/ père.

b. La mère de ma mère est ma tante/ grand-mère.

c. Le fils de ma tante est mon frère/ cousin.

d. La fille de mon père est ma sœur/ cousine.

e. Mon père est le fils/ le frère de ma grand-mère.

3. Associe les questions aux réponses convenables. Joue par rôles avec ton voisin :

Qui est-ce ? Oui, il a une fille, c’est ma cousine.

Tu as des frères ? Elle est blonde aux yeux verts.

Comment s’appelle ta sœur ? Ils habitent à Marseille.

Quel âge a ta tante? C’est mon père.

Comment elle est ? Elle s’appelle Mireille.

Où habitent tes grands-parents ? Non, je suis enfant unique.

Ton oncle as des enfants ? Elle a 30 ans.

FICHE NO 6 – MA FAMILLE

Objectifs : identifier quelqu’un

Grammaire : l’adjectif possessif, l’interrogation

1. Transforme selon le modèle.

Tu a un cousin

-Tu as un cousin ?

-Est-ce que tu as un cousin ?

Il est curieux. – ___________________

Elle a 9 ans.- _____________________

Vous avez deux sœurs. – _____________

Il est timide. – ______________________

2. Associe les questions ci-dessous avec les images correspondantes.

– Qui est-ce ?

– Qu’est-ce que c’est ?

3. Voilà les réponses. Ecris les questions.

________________? C’est une salle de classe.

________________ ? C’est un professeur.

_________________ ? C’est une mère.

__________________ ? C’est une vase. LES ADJECTIFS POSSESSIFS

4. Choisis la bonne réponse.

Mon /ma frère est petit.

Ma/mes mère est blonde.

Tes/ ton parents sont en Grèce.

Mon/ mes cousin est sympa.

Ses / son parents sont sympas.

5. Transforme selon le modèle. C’est ton frère – Oui, c’est mon frère.

C’est ta mère ? _____________________________

C’est ton oncle ? ___________________________

Ce sont tes parents ? _________________________

Ce sont ses tantes ? _________________________

FICHE NO 7 – MA FAMILLE

Objectifs : identifier quelqu’un

Phonétique : les sons [Ɩ]et [Ʒ]

1. Écoute et fais la différence :

girafe, chemise, général, chat, journal, général, bouche, jouer, chien

Outils :

2.Écoute et entoure les mots dans lesquels tu entends le son [ Ɩ].

gare – chance – chaud – Giselle – glace – gai – Charles – journal

3. Mets les lettres en ordre pour former des mots.

4. Ecris les lettres manquantes avec : j, ge, ch,, gi

__aise _ardinier affi____e pelu__e_ ca__

FICHE – PROJET NO 8

MA FAMILLE

Regarde l’arbre généalogique ci-dessous et complète-le avec le nom des membres de ta famille. Pose des questions à ton copain/ta copine comme dans le modèle :

FICHE NO 9 – MOTS CACHÉS

Trouvez les mots de la famille cachés dans le tableau ci-dessous.

UNITÉ 3 – MES COPAINS

Objectifs : se décrire, décrire quelqu’un

FICHE NO 9 – MES COPAINS

Objectifs : se décrire, décrire quelqu’un

Lexique : les traits physiques et moraux

1. Identifie le personnage qui correspond à la description de Corinne.

a). Elle est brune, avec des cheveux frisés. Elle a de petites nattes et les yeux noirs.

b). Il a les cheveux châtains, courts et lisses. Il a les yeux marron et il porte des lunettes. c). Elle est blonde avec les yeux marron. Elle a les cheveux longs et elle les porte en deux nattes

2. Mets les mots suivants dans la bonne case.

grand – courts – verts – mince – généreux – gros – moustache – bleus – blond – brun – châtain – roux – lunettes – petit – noirs – marron – barbe- longs –sympa – lisses – timide – frisés – souriant – bon – petit – chauve – chapeau

le caractère

physique

le signe particulier

les yeux

3. Décris les personnes, selon le modèle ci-dessous:

Il s’appelle Luc. Il a les cheveux gris et les yeux verts. Il a une moustache. Il porte un chapeau. Il est triste.

Philippe/ châtain/ yeux noirs/ moustache / content

________________________________________________________

Claire/ rousse/ yeux verts/ béret vert / sympathique

________________________________________________________

FICHE NO 10 – MES COPAINS

Objectifs : se décrire, décrire quelqu’un

Grammaire : le féminin et le pluriel de l’’adjectif, l’adjectif de couleur

1. Choisis le bon adjectif. Le féminin des adjectifs

Ma sœur est beau/ belle.

Le professeur est gentil/ gentille.

Elle est petit/ petite.

Mon père est grand/ grande.

Mon copain est brun/ brune.

Mon livre est violet/ violette.

2. Transforme selon le modèle.

Il est brun – Ils sont bruns. Le pluriel des adjectifs

Il est curieux. – ______________ Le pluriel des adjectifs

Elle est belle.- ________________

Elle est gentille. – _____________

Il est grand. – _________________

Il est français. – ________________

Il est timide. – __________________ Les adjectifs de couleurs

3. Range les mots.

jolie – Elle – très – est ______________________________

bleus – Alin – les – a – yeux – les ______________________

blonde – est – Sophie – et – mince______________________

suis – Je – gentil – un – très – garçon ____________________

cheveux – j’- ai – frisés – les – et – longs_________________

4. Associe les contraires.

blonde blancs

longs gros

sympa grand

lisses brune

noirs courts

petit antipathique

mince frisés

FICHE NO 11 – MES COPAINS

Objectifs : se décrire, décrire quelqu’un

Phonétique : les sons [k]et [ ]

1. Écoute et fais la différence :

girafe, chemise, général, chat, journal, général, bouche, jouer, chien

Outils :

2.Écoute et entoure les mots dans lesquels tu entends le son [ Ɩ].

gare – chance – chaud – Giselle – glace – gai – Charles – journal

3. Mets les lettres en ordre pour former des mots.

4. Ecris les lettres manquantes avec : j, ge, ch,, gi

__aise _ardinier affi____e pelu__e_ ca__

FICHE NO12 – PORTRAIT-ROBOT

Objectifs : décrire quelqu’un

1. Complète la silhouette de gauche en  «l’habillant » et en lui imaginant des traits caractéristiques (garçon ou fille, aspect physique, les cheveux, les yeux etc).

2. Décris ton dessin à ton voisin, sans le montrer. Il doit le reproduire à droite. Vérifiez, à la fin de ton description, si les deux dessins correspondent.

3. Inversez les rôles. Ecoute la description de ton voisin et reproduis le dessin. Vérifiez si les deux dessins sont identiques.

Outils :

C’est un garçon/une fille.

Il/ Elle est grand(e)/ petit(e), mince/ gros(se), blond(e)/brun(e)/ roux(rousse).

Il/Elle a les cheveux blonds/ châtains/ bruns/ roux/ noirs et longs/ courts/ lisses/ frisés.

Les yeux sont bleus/ verts/ marron/ noirs.

Il porte une chemise/ un tee-shirt/ un pull/ un blouson/ un pantalon/ une robe/ une casquette.

Il a une moustache/ un chapeau/ des nattes/ des lunettes/ des boucles d’oreilles.

UNITE 4 – MA MAISON

Objectifs : décrire des objets, situer dans l’espace

FICHE NO 10 – MA MAISON

Objectifs : décrire des objets, situer dans l’espace

Lexique : la maison, les objets de la maison

1. Lis à haute voix le texte, souligne les pièces et place-les sur le plan ci-dessous.

Chers amis, nous avons une belle maison, idéale pour notre grande famille. Elle a trois chambres. Au rez-de-chaussée il y a l’entrée, la salle de séjour qui donne vers la terrasse, la cuisine, une chambre à coucher avec la salle de bains. L’escalier monte vers l’étage où il y a aussi deux chambres avec une salle de bains.

(http://www.maison-phebus.fr/construction-maison-individuelle)

2. Observe le plan de la maison et coche la bonne case :

Dans la salle de séjour il y a … un canapé un bureau un lit

La terrasse se trouve devant … la chambre la salle de séjour l’entrée

La chambre à coucher est à gauche de… l’entré la cuisine le séjour

La cuisine a un coin chambre à coucher télé salle à manger

3. Barre l’intrus et complète avec la pièce correspondante:

la salle de bains – le four – le lavabo – la baignoire

le lit – le bureau – l’armoire – le frigo

le frigo – la télé – l’évier – le four à gaz

la télé – le canapé – le buffet – la table bass

4. Remplace les images par le mot correspondant  :

À l’entrée il y a un …………………..(1) (1)

Marc invite les invités prendre place sur le ………………….(2)

Maman prépare le déjeuner dans la ………………………..(3). (2) (5)

On prend une bain dans la …………………………..(40

Julie range les livres dans la …………………………..(5). (4) (3)

5. Devine le nom de l’objet et inscris-le dans la grille.

On peut y …..

a. dormir a.

b. conserver les aliments au frais b.

c. garder les livres. c.

d. préparer les aliments d.

e. ranger le linge e.

f. s’installer confortablement dans le salon f.

g. prendre un bain g.

h. se laver les mains h.

6. Vrai ou faux ?

La télé est sur le tapis.

Nous avons un lit dans la cuisine.

Sur la terrasse il y a des fleurs.

Je range les vêtements dans l’armoire.

Je prends une bain dans la chambre à coucher.

6. Lis le texte et dessine la chambre.

Ma chambre est petite, mais très jolie. Devant la fenêtre il y a le bureau avec une chaise. Sur le bureau se trouve mon ordinateur. À droite il y a une armoire et à gauche le lit. dans ma chambre il y a aussi une bibliothèque et un tapis.

7. Réponds aux questions.

a. Où est-ce que tu habites, dans une maison ou dans un appartement ?

b. Combien de pièces a ta maison/ ton appartement ?

c. Tu as une chambre à toi ou tu la partages ? Si oui, avec qui ?

d. Qu’est-ce qu’il y a dans ta chambre ?

FICHE NO 11 – LA MAISON

Objectifs : décrire des objets, situer dans l’espace

Grammaire : les articles définis et indéfinis, le pluriel des noms, les prépositions d’espace

1. Mets au pluriel les noms suivants.

a). une chaise – _____________

un lit – ________________

un jardin – _____________

une terrasse – ___________

b). l’arbre – _______________

la chambre – ____________

le couloir – _____________

le salon – _______________

le tableau – ______________

2. Dessine le ballon à l’endroit correct.

a. il est sur la table. b. il est devant la table. c. il est à côté de la table. d. il est sous la table.

5. Regarde l’image et réponds par vrai ou faux:

Le tapis se trouve au milieu du lit.

L’ordinateur est sous le bureau.

Le bureau se trouve contre la fenêtre.

À gauche le bureau se trouve l’armoire.

Le cartable se trouve devant l’armoire.

Le vase est sur le bureau.

6. Remplace les mots soulignes par son contraire.

a. Devant la maison des grands-parents il y a un jardin.

b. La cuisine se trouve à gauche de la salle de séjour.

c. Sur le bureau il y a l’ordinateur.

d. L’armoire est en face du lit.

e. Notre maison est près du centre de la ville.

FICHE NO 12 – MA MAISON

Objectifs : décrire des objets, situer dans l’espace

Phonétique : les lettres finales muettes

1. Écoute et fais la différence :

girafe, canapé, frigo, escalier, télé, lit, tapis, manger, fauteuil, terrasse, appartement, grenier, vous parlez, tu manges, buffet, entrée, tableaux, Georges,

Outils :

2. Associe les mots avec l’image correspondante et entoure les lettres finales muettes

le téléphone – la noix – le lit – le pied – le tapis – l’éléphant

3. Écoute et entoure les mots qui contiennent une lettre finale prononcée :

Pardon Madame, avez-vous l’heure, s’il vous plaît !

Son fils a pleuré longtemps cette nuit.

Je suis désolé, j’ai oublié de noter l’adresse de l’hôtel.

Tu regardes à la télé toute la journée.

4. Complète avec  -é, -er, -ez et entoure les mots qui ont une lettre finale muette:

FICHE NO 13 – A QUOI ÇA PEUT SERVIR ?

Objectifs : décrire des objets

Situation :

Des extra-terrestres arrivent dans ta ville. Ils veulent connaître la technologie du XXe siècle. Ils te posent des questions sur les objets ci-dessous et sur leurs utilités.

Fais une courte description de chaque objet.

Outils :

C’est un(e) …………….. C’est une machine/ un appareil .

Il/elle s’appelle………..

Il/ elle est petit(e)/ grand(e), gros(grosse)/mince, long(ue)/large, plat(e)/ bombé(e)

Il/elle a la forme carrée/ ovale/ rectangulaire/ triangulaire/ ovale/ ronde

Il/elle est en papier/acier/ fer/ plastique/ bois/ pierre/ verre.

C’est utilisé pour s’informer/ lire/ écrire/ parler/communiquer/ faire la cuisine/ faire le ménage/ laver les vêtements/ garder les aliments au frais etc.

FICHE NO 14 – MA MAISON

UNITÉ 4 – MON ECOLE

Communication : dire ce qu’on aime/ce qu’on n’aime pas

FICHE NO 14 – MON ECOLE

Objectifs : dire ce qu’on aime/ce qu’on n’aime pas

Lexique : la salle de classe, les objets et les disciplines scolaires

1. Lis le texte, souligne les mots correspondants à l’école et complète les espaces libres:

Voilà ma salle de classe. Elle a un tableau, trois bureaux, des bancs et des chaises. Sur les murs il y a un calendrier, un alphabet et une carte. Devant la fenêtre se trouve un ordinateur. Sur les bancs il y a une trousse, un cahier , une règle, un crayon et une feuille de papier. La porte est contre la fenêtre.

(1)_________________ (8)_________________

(2)_________________ (9)_________________

(3)__________________ (10)________________

(4)__________________ (11)_________________

(5)__________________ (12)_________________

(6)___________________ (13)__________________

(7)___________________ (14)__________________

2. Devine les objets de la classe.

On y met les cahiers et les livres. C’est le…………

On s’y sert pour dessiner. C’est le…………………….

On y met le stylo, les crayons et la règle. C’est la…………

On s’y sert pour écrire. C’est le……………….

On s’y sert pour tracer des lignes. C’est la…………….

3. Associe les mots de chaque colonne pour former des phrases :

Le professeur explique a). les explications du professeur.

Je réponds aux b). dans le cahiers.

Les élèves écrivent c). par cœur le poème.

Tu lis à haute voix d). aux questions du professeur.

Anne apprend e). le texte du livre.

Nous écoutons f). les mots inconnus.

4. Coche ce que contient ce cartable.

un stylo

des crayons

une bouteille

une pomme
5. Choisis les objets nécessaires pour les disciplines suivantes :

le compas – le sac de sport – l’atlas – le pinceau – la calculatrice – la carte – le ballon – le dictionnaire – le cahier de dessin – le manuel – le stylo – le crayon – l’aquarelle

6. Choisis les propositions suivantes aux personnes correspondantes .

a. J’ai oublié mon cahier à la maison. le professeur

b. Passe au tableau, s’il te plaît !

c. Ouvrez les livres et les cahiers !

d. Vous pouvez répéter, s’il vous plaît ?

e. Qui connaît la réponse à cette question ?

f. Excusez-moi d’être arrivé en retard ! l’élève

6. Associe les questions aux réponses correspondantes. Joue la scène avec ton voisin.

– En quelle classe es-tu ? J’ai cinq cours par jour.

– Quelle est ta matière préférée à l’école? J’aime vendredi, parce que je finis tôt

– Combien de cours as-tu par jour ? Je suis en sixième.

– Quel jour préfères-tu dans ton emploi du jour? J’adore les arts plastiques. J’aime dessiner. – Quels cours as-tu mardi ? Je préfère vendredi, parce que je finis tôt.

7. Selon le modèle ci-dessous, parle de ton emploi du temps et de tes matières préférées.

FICHE NO 15 – MON ECOLE

Objectifs : dire ce qu’on aime/ce qu’on n’aime pas

Grammaire : le présent des verbes du Ier groupe, l’impératif

1. Associe les phrases.

Je détestes les maths, c’est très difficile.

Nous jouez dans la cour de récréation.

Vous dessine des fleurs.

Il explique le devoir à la maison.

Tu aimons la leçon d’anglais.

Elles écoutent les explications du professeur.

2. Complète avec les terminaisons du présent.

Je regard__ par la fenêtre.

Vous trac___ des lignes avec la règle.

On étudi__ la géographie de l’Europe.

Tu t’appell____ Marie.

Ils utilis____ le dictionnaire pour les traductions des phrases.

3. Choisis la demande du professeur au cours suivant.

Géographie Dessinez une maison!

Français Calculez !

Maths Chantez !

Education physique Cherchez la traduction de ce mot !

Musique Exercez !

Arts plastique Observez ces formes de relief sur la carte !

4. Transforme selon le modèle.

Tu dessines – Dessine ! – Dessinons ! – Dessinez !

Tu lis le texte. _______________________________________

Tu écoutes ton père.___________________________________

Tu chantes.__________________________________________

Tu écris l’exercice._____________________________________

Tu entres en classe.______________________________________

5. Mets les phrases ci-dessus à la forme négative :

FICHE NO 16 – MON ECOLE

Objectifs : dire ce qu’on aime/ce qu’on n’aime pas

Phonétique : les sons [k], [s]

1. Écoute et fais la différence :

cabane, recette, médecin, cube, crocodile, sucre, Jacques, classique, s’intéresser, carte, école

Outils :

2. Lis la comptine et souligne les mots où on entend le son [s]

Glace à la vanille

Glace au citron Sucette au chocolat

Sucette à la cerise Que choisis-tu,

Petit garçon ?

3. Mets les lettres en ordre pour former des mots.

CO – LAT – CHO _______________

HIER – CA _______________

YON – CRA _______________

TI – ON – QUES ________________

3. Ecris les lettres manquantes avec : ce, ci, cy, ç, ss, x

____rise ____ seaux trou__e fran_ais ___lindre si__

FICHE NO 17 – MON ECOLE

MOTS CROISES

FICHE NO 18 – MON ECOLE

Objectifs : dire ce qu’on aime/ce qu’on n’aime pas

Rédige ton emploi du temps et fais la liste des objets scolaires utiles pour chaque cours. Explique à quoi ils te servent.

Dis quelles matières tu préfères/ tu détestes.

Pour le cours de maths, j’utilise______________________________ , parce qu’ils me servent à________________________.

J’______________ ce cours parce que _______________________________

Outils :

J’aime/ j’adore/ je préfère ce cours, parce que…………….

Je n’aime pas/ je déteste ce cours parce que………………..

C’est un cours intéressant/ utile/ difficile.

J’aime dessiner/ colorier/ calculer/ lire/ écrire/ jouer/ chanter

Le prof est sympa/ gentil/ explique bien.

Je l’utilise pour m’informer/ lire/ écrire/ chercher/ observer.

UNITÉ 5 – LA VIE QUOTIDIENNE

Communication : décrire une journée

FICHE NO 19 – LA VIE QUOTIDIENNE

Objectifs : décrire une journée

Lexique : les activités quotidiennes, les moments de la journée

1. Lis le texte et souligne les activités quotidiennes. Associe-les avec les moments de la journée ci-dessous.

Le matin, je me réveille tôt, je vais dans la salle de bains, je me lave, je me brosse les dents et je m’habille. Ensuite je prends mon petit déjeuner et je pars à l’école.

Je finis à midi et je rentre à pied. Je prends le déjeuner, ensuite je fais mes devoirs pour le lendemain.

Vers l’après-midi je sors avec mes copains, on joue au tennis, ou je joue sur l’ordinateur.

Le soir je dîne avec mes parents et je regarde la télé. Ensuite je me couche pour être bien reposé le jour suivant.

LE MATIN, je___________________________________________

LE MIDI, je_____________________________________________

L’APRES-MIDI, je________________________________________

LE SOIR, je______________________________________________

2.Associe les images ci-dessous avec la bonne réponse.

1.__ 2. ____ 3. ___ 4. ____ 5. _____ 6.____ 7. ____ 8._____

a. Elle se dirige vers l’école. e. Elle se lave.

b. Elle regarde la télé. f. Il rentre à la maison.

c. Elle dort. g. Elle se réveille.

d. Elle fait ses devoirs. h. Il s’habille.

3. Choisis la bonne solution.

Je fais a).mes devoirs. b). un livre c). le petit-déjeuner.

Je prends a).le petit-déjeuner b). la télé. c). à l’école.

Je lis a).un livre b).la télé. c). en ville.

Je regarde a). la télé. b). la radio c). les mains.

Je me lave a). les dents. b). les mains. c). le petit-déjeuner.

4. Mets les activités en ordre:

__ Je dîne au restaurant de mon père.

__ J’arrive au collège à huit heures pile.

__ Après un petit déjeuner rapide je monte dans le bus.

__ Il est sept heures. La journée commence.

__ Il est cinq heures et demie, c’est l’heure de rentrer chez moi.

__ Ouf ! J’ai sommeil. Quelle longue journée !… Bonne nuit!

__ A midi je déjeune à la cantine.

__ Après l’école je vais chez Julie, nous faisons nos devoirs ensemble.

5. Dessine l’heure correspondante pour chaque activité ci-dessus.

1. 2. 3. 4.

6. Associe chaque question à la réponse correspondante. Joue le dialogue avec ton voisin.

A quelle heure te réveilles-tu le matin ? Après les cours je rentre à la maison.

Que prends-tu au petit-déjeuner ? Non, je déjeune à la cantine.

A quelle heure commencent tes cours ? Oui, je fais mes devoirs l’après-midi.

Est-ce que tu déjeunes à la maison ? Je me réveille à sept heures du matin.

Qu’est-ce que tu fais après les cours ? Non, je me couche à 21 heures.

Est-ce que tu fais tes devoirs l’après-midi ? Je prends des céréales avec du lait.

Qu’est-ce que tu fais le soir? Je commence les cours à huit heures.

Est-ce que tu te couches tard? Non, je joue sur l’ordinateur.

7. Présente une journée typique de ta vie d’écolier.

ANNEXES

Annexe 1 QUESTIONNAIRE POUR LES PROFESSEURS

Je vous prie de bien vouloir remplir ce questionnaire qui fait l'objet d'un travail de recherche sur le rôle de l'image dans l'enseignement du FLE et je vous remercie pour votre collaboration.

1. Combien d'année vous avez passé dans l'enseignement ?

-Moins de 5 ans

-De 5 à 15 ans

-Plus de 15 ans

2. Quels sont les supports que vous utilisez en classe de FLE ?

support classique

support visuel

support audio- visuel

3. Trouvez-vous que l'image constitue un bon support dans l'enseignement du FLE ?

Oui Non

4. Dans votre démarche pédagogique utilisez-vous l’image?

Oui, toujours Oui, des fois Non , jamais

5. Si oui, quelle image utilisez-vous en classe ? – des images proposées par le manuel

– des images authentiques

– des fiches pédagogiques

6. Dans quelle activité l’utilisez-vous?

– Lecture – Vocabulaire

– Exercices – Chansons

– Écriture – Oral

7. Trouvez-vous que l'image facilite votre travail d’enseignement du FLE ?

Oui Non

8. Trouvez-vous que l'image est un facteur de motivation en classe ?

Oui Non

9. Est ce que vous pensez que l'image à une influence positive sur les apprenants ?

Oui Non

10. Si oui, sur quel plan trouvez-vous que l'image exerce-t-elle cette influence ?

L'apprentissage de l'écriture

L’ apprentissage de nouveaux mots

L’ explication des notions

L'expression orale

La lecture

La motivation des élèves

Annexe 2 QUESTIONNAIRE POUR LES ÉLÈVES

1 . Quelle est la première langue étrangère que tu as étudiée à l’école ?

L’anglais Le français

2. Depuis combien d'années apprends-tu le français ?

1 année

2 années

3 années

3. Quels mots te viennent à l’esprit quand tu penses à la langue française?

……………………………………………………………………………………………………………..

4. Est-ce que tu crois que c’est utile d’apprendre le français?

Oui Non

5. Pour toi, étudier le français peut te servir à :

mes études

connaître la culture française

voyager à l’étranger

communiquer avec des gens

6. Quels sont les supports qu’on utilise en classe de français ?

le manuel – les fiches pédagogiques

le support audio- visuel – l’Internet

7. Dans quelle activité trouves-tu des difficultés ?

– lecture – vocabulaire

– grammaire – chansons

– écriture – communication

8. Crois-tu que l'image facilite l’apprentissage du français ?

Oui Non

9. Si oui, sur quel plan crois-tu que l'image pourrais t’aider ?

L'apprentissage de l'écriture

L’ apprentissage de nouveaux mots

La communication à l’oral

La lecture

10. Quels sont les documents que tu aimerais utiliser en classe de français ?

documents authentiques visuels (photos, affiches, journaux)

support audio-visuel (vidéoclips, films)

support éléctronique (site Internet)

Annexe 3 TEST DE EVALUARE INIȚIALĂ

Anul școlar 2016 – 2017

Disciplina : Limba franceză

Clasa a VI – a, Limba 2

Numele și penumele elevului :

Data susținerii testului:

•Pentru rezolvarea corectă a tuturor cerințelor din Partea I și partea a II-a , se acordă 90 de puncte.

•Din oficiu se acordă 10 puncte.

• Timpul efectiv de lucru este de 45 de minute.

I. COMPRÉHENSION ÉCRITE/ 30 points

Lisez attentivement le texte suivant :

“Nicolas:- J’adore la maison de ma grand-mère, sa grande cuisine et les chambres, avec leur balcon. Ce n’est pas comme chez nous à Paris ; notre appartement est trop petit. J’ai une chambre minuscule.

Pauline:- Oui, mais tu as une chambre pour toi tout seul.

Nicolas:- Et chez vous c’est comment ?

Pauline: – À Montréal, les appartements sont assez grands. Nous avons un salon, quatre chambres et deux salles de bains. J’aime beaucoup ma chambre.

Nicolas: – Elle est comment ?

Pauline :- Super. Sur les murs, j’ai deux posters de Céline Dion. Devant la fenêtre j’ai des plantes et des fleurs. Dans ma chambre il y a toujours du désordre.

Nicolas : – Comme ma chambre est petite, j’ai mes affaires sous mon lit : livres, CD, jouets, peluches….

Pauline: – Très drôle ! “

A. Entourez la variante correcte : 2,5p. x 4 = 10 points 1. Pauline et Nicolas parlent :

a. de leurs activités scolaires b. de leurs passions c. de leurs appartements

2.Pauline habite à :

a. Paris b. Montréal c. Bucarest

3. Nicolas habite à :

a. Lyon b. Madrid c. Paris

4. Dans l’appartement de Pauline il y a:

a. 1 salon et 3 chambres b.2 salons et 3 chambres c. 3 salons et 1 chambre

B. Associez chaque information de la colonne de gauche à l’image qui lui correspond: 2.5p. x 4 = 10 points

Votre réponse : 1. …………… 2. …………… 3. …………… 4. ……………

C. Vrai ou Faux ? Cochez ( X ) la case correspondante : 2.5p. x 4 = 10 points

II. STRUCTURES LINGUISTIQUES / 30 points

1. Trouvez dans le texte deux formes des verbes « avoir » et « être » et traduisez-les :

2,5p. x 4 = 10 points

avoir : _______________

_______________

être : _______________

________________

2. Mettez l’article défini correspondant devant les noms suivants : 2p. x 5 = 10 points

____ tableau

____ porte

____ élèves

____ chaise

____ stylos

3. Choisissez la forme correcte des adjectifs suivants: 2,5p. x 4 = 10 points

a) mon/ma petite copine,

b) mon/ mes joli garçon

c) sa/ ses claires chambres

d) ton/tes grand jardin

III. PRODUCTION ÉCRITE/ 30 points

Écris un petit texte où tu te présentes. (Ecris ton nom, prénom, l’âge, l’adresse, l’occupation, les activités préférées).

Annexe 3 TEST DE EVALUARE INIȚIALĂ

Anul școlar 2016 – 2017

Disciplina : Limba franceză

Clasa a VI – a, Limba 2

BAREM DE EVALUARE ȘI NOTARE

•Se punctează oricare alte formulări / modalități de rezolvare corectă a cerințelor.

•Nu se acordă punctaje intermediare, altele decât cele precizate explicit prin barem. Nu se acordă fracțiuni de punct.

•Se acordă 10 puncte din oficiu. Nota finală sec alculează prin împărțirea punctajului total acordat pentru test la 10.

I. : COMPRÉHENSION ÉCRITE/ 30 points A. Entourez la variante correcte:

Réponses attendues : 1. – c ; 2. – b ; 3. – c ; 4. – a. 2,5 p x 4= 10 points

B. Associez chaque information de la colonne de gauche à l’image qui lui correspond :

Réponses attendues : 1.- b ; 2. – a ; 3. – b ; 4. – c. 2,5 p x 4= 10 points

C. Vrai ou Faux ? Cochez ( X ) la case correspondante : 2,5p. x 4 = 10 points

II. STRUCTURES LINGUISTIQUES/ 30 points

1. Trouvez dans le texte deux formes des verbes « avoir » et « être » et traduissez-les :

2,5p. x 4 = 10 points

Réponses attendues : avoir : j’ai= eu am/ nous avons= noi avem/ il y a= se află

être : il/elle est= el/ ea este / ils sont= ei sunt

2. Mettez l’article défini correspondant devant les noms suivants : 2p. x 5 = 10 points

Réponses attendues : le tableau ; la porte ; les élèves ; la chaise ; les stylos

3. Choisissez la forme correcte des adjectifs suivants: 2,5p. x 4 = 10 points

Réponses attendues  a) ma petite copine,

b) mon joli garçon

c) ses claires chambres

d) ton/ grand jardin

III. PRODUCTION ÉCRITE/ 30 points

Écris un petit texte où tu te présentes. (Écris ton nom, prénom, l’âge, l’adresse, l’occupation, les activités préférées).

Les 30 points pour chaque phrase seront accordés comme suit :

Cohérence et cohésion/15 points

• peut respecter la demande (se décrire ) 5p.

• peut produire un texte simple et cohérent; 5 p.

• peut relier des énonces avec les articulations les plus fréquentes. 5 p.

Grammaire, lexique, orthographe: 10 points

• peut utiliser des structures et des formes grammaticales simples; 5 p.

• peut utiliser un répertoire élémentaire de mots et d’expressions relatifs à la situation proposée; 5 p.

• peut utiliser correctement les règles grammaticaux dans le texte.

Matricea de specificații pe baza căreia s-a elaborat testul pentru evaluarea initial la clasa a VI-a, L2, este următoarea:

Bibliographie

1. Documents normatifs et réglements de l`Union Européenne et du Ministère de l`Éducation et de la Recherche

– Anexa la OM Nr. 5561 / 7.10.2011: Metodologia privind formarea continuă a personalului didactic din învățământul preuniversitar

– Cadrul European Comun de Referință pentru Limbi (CECRL) / Învățare, predare, evaluare (Consiliul Europei), Paris, Didier 2001

– Programele școlare la limba franceză, aprobate prin ordinele MECTS 5099/2009 și 3410/16.03.2009

2. Dictionnaires, encyclopédies

– CUQ, Jean-Pierre- Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, CLE International, Paris 2003

– Le Petit Larousse en couleurs, Dictionnaire Encyclopédique, Paris 1995

– Le Robert illustré, Dictionnaire Encyclopédique, Nouvelle édition millénissime, Paris, 2017

3. Ouvrages de pédagogie

– CUCOȘ, Constantin – Pedagogie, Ediția a II-a, revăzută și adăugită, Ed. Polirom, Iași 2006

– VOICULESCU, Elisabeta; VOICULESCU, Florea et altii- Pedagogie și elemente de psihologie școlară, Editura Aeternitas, Alba Iulia 2007.

4. Ouvrages de méthodique du F.L.E.

– ANHEL, Manuela-Delia, PETRIȘOR, Nicolae-Florentin – Guide pratique pour les professeurs de français, Ed. Paradigme, Pitești 2007

– CURTA, Adina – Didactique du français langue étrangère: nouvelles perspectives, Ed.Aeternitas, Alba Iulia 2007.

– CURTA, Adina – Didactique des langues vivantes étrangères: nouvelles perspectives, Ed. Aeternitas, Alba Iulia 2007

– CURTA, Adina – Du jeu aux activités ludiques, Ed. Aeternitas, Alba Iulia 2006

– DESCHAMPS, F. – Lire l'image au collège et au lycée en cours de français, Hatier , Paris , 2004

-MARTIN, M.- Sémiologie de l’image et pédagogie, Editure PUF, Paris, 1982

-NICA, Traian, ILIE, Catalin-Traditon etmodernité dans la didactique du français, langue étrangère, Ed. Celina, Oradea, 1995

– ROMAN, Dorina – La didactique du français langue étrangère, Ed. Umbria, Baia Mare 1994

– TAGLIANTE, Christine – La classe de langue, nouvelle édition, Techniques et pratiques de classe, Cle International, Paris 2006.

-VIALON, Virginie – Image et apprentissage: le discours de l’image en didactique des langues, Ed.L’Harmattan, Paris, 2002

– CERLES, J.F., GRESSO, H.,LOMICKA, L., PFISTER, P., MERFELD,A., LAMBERT, I. (2003) – Travail collaboratif en classe de langue. Pédagogie et techniques . in Classes collaboratives (PSU- SC – LPH). Consulté en juin 2004: http://www.ac-grenoble.fr/heroult/langues/rap2001intro.htm

6. Sites internet

www.bonjourdefrance.com

www.canalacademie.com

www.ciel.fr

www.edufle.net

www.edu.ro

www.france-bienvenue.fr

www.isl.collective.com

www.lepointdufle.com

www.rfi.fr

www.tv5.org

www.vizafle.com

www.vizavi-edu.ro

https://ipotame.blogspot.ro

http://www.ccdmd.qc.ca/fr

www.learnalberta.ca

www.lasouris-web.org

www.funambule.com/cgi-bin/tv5

www.polarfle.ovh.org

www.ambafrance.org

www.lire-francais.com

www.captage.com

http://flenet.unileon.es/courstourdumonde/carnetph.htm#PhonChansons

Catherine Muller- L’image en didactique des langues et des cultures :une thématique de recherche ancienne remise au goût du jour, dans Synergies Portugal n° 2 – 2014 p. 119-130, consulté sur https://gerflint.fr/Base/Portugal2/muller.pdf – pag. 12

REFERINTE

Citatele din textul PROIECTULUI vor avea trimiteri fie la subsolul paginii în care este citatul, fie la sfârșitul capitolului sau al lucrării.

i). pentru cărți se va menționa: prenumele, numele autorului/ autorilor, titlul cărții (se scrie cu italic), anul apariției, editura, orașul, eventual ediția;

ii). pentru articole: prenumele, numele autorului/ autorilor, titlul articolului (se scrie cu italic), publicația în care a apărut, (titlurile revistelor se pun între ghilimele), editura, pagina/paginile;

iii). pentru site-uri: numele site-ului, data, numele, prenumele autorului/ autorilor, titlul articolului;

iv). pentru legislație, documente ale unor organizații rapoarte, etc: denumire sursă.

a) în cazul notelor de subsol se indică: prenumele, numele autorului/autorilor, titlul (se scrie cu italic), anul apariției, editura, eventual ediția, orașul, țara și pagina unde se află informația utilizată sau se fac unele precizări.

Cuvântul Ibidem (înseamnă același autor și aceeași lucrare) se folosește când se succed două sau mai multe citate din același autor și aceeași lucrare;

Cuvântul Idem (înseamnă același autor și altă lucrare) se folosește când se succed două sau mai multe citate din același autor, dar din lucrări diferite;

Expresia op.cit. se folosește când după citări din diverși autori se revine la unul dintre ei și indică ultima lucrare citată a autorului respectiv;

b) în cazul că se fac trimiteri la sfârșitul capitolului sau al lucrării, atunci după citat se deschide o paranteză în care se înscriu două cifre, prima indică poziția autorului și implicit a lucrării citate din lista bibliografică, iar a doua numărul paginii din lucrarea citată. EXEMPLE: (1, p. 57), (23, p.129)

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