pentru ob ținerea gradului didactic I Îndrumător științific: Lect. univ. dr. Gianina Sab ǎu Candidat, Prof. Simona Ancu ța Moisiti ARAD 2015 – 2017 2… [623172]
1
UNIVERSITATEA DE VEST VASILE GOLDI Ș ARAD
DEPARTAMENTUL PENTRU PREGĂTIREA PERSONALULUI
DIDACTIC
FACULTATEA DE ȘIINȚE SOCIO -UMANE ȘI EDUCAȚIE FIZICĂ ȘI
SPORT
LUCRARE METODICO -ȘTIINȚIFICĂ
pentru ob ținerea gradului didactic I
Îndrumător științific:
Lect. univ. dr. Gianina Sab ǎu
Candidat: [anonimizat]. Simona Ancu ța Moisiti
ARAD
2015 – 2017
2
UNIVERSITATEA DE VEST VASILE GOLDI Ș ARAD
DEPARTAMENTUL PENTRU PREGĂTIREA PERSONALULUI
DIDACTIC
FACULTATEA DE ȘIINȚE SOCIO -UMANE ȘI EDUCAȚIE FIZICĂ ȘI
SPORT
LUCRARE METODICO -ȘTIINȚIFICĂ
pentru obținerea gradului didactic I
Activités ludiques en classe de FLE
Îndrumător științific:
Lect. univ. dr. Gianina Sab ǎu
Candidat: [anonimizat]. Simona Ancu ța Moisiti
ARAD
2015 – 2017
3
Table des matières
Introduction…………………………………………………………………………… 6
Chapitre I. Entrons dans le monde du jeu………………………………… …..………. 9
1. Définitions du jeu……………………………………………… .……. …… 9
1.1. Ethnologie, sociologie et origine du jeu……………………… …………… 11
1.2. Classification des jeux…………………………………… ……………….. 13
1.2.1. Classification des jeux selon Roger Caillois…………………….…….. 13
1.2.2. Classification des jeux selon Edouard Claparède……….……………. 14
1.2.3. Classification des jeux selon Jean Piaget……………………………… 15
1.2.4. Classification des jeux selon André Michelet…………………………. 16
1.2.5. Autres catégories………………………………………………………. 16
1.2.5.1. Jeux sur l‟ordinateur…………………………………………….. 16
1.2.5.2. Jeux vidéo……………………………………………………….. 17
1.2.5.3. Jeux télévisés……………………………………………………. 17
1.2.5.4. Jeux en réseau…………………………………………………… 17
1.2.5.5. Jeux sur les portables……………………………………………. 18
1.2.5.6. Jeux linguistiques et communicatifs…………………………….. 18
1.2.5.6.1. Jeu de rôles…………… ..………………………………… 19
1.2.5.6.2. Jeu de rôles dirigé ou guidé… …………………………… 19
1.2.5.6.3. Jeu ouvert……………………………… ………………… 20
1.2.5.6.4. Jeux de créativité……………………………… ..……….. 20
1.2.5.6.5. Jeux culturels ………………….. ……… ………… ……… . 20
1.3. Différentes approches du jeu………… ………………… ..…… ………… 21
Chapitre II. Une école moderne et européenne……………………………… ..……… 23
2.1. Identité européenne…………………………………… ..………… ….… 23
2.2. Mission de l‟enseignant moderne………………… ..………………… … 24
Chapitre III. Le jeu – un outil pédagogique en classe de FLE …………… ….………. 27
3.1. Gamification, ludification et ludicisation …………….. …… …….. …….. 28
3.2. Quand et comment ?………………………………………………………………………. 30
3.3. Motiver les élèves à jouer………………… ………………………… ……. 31
3.4. Présenter le jeu, ses rè gles… …………………… ………………… ……… 33
3.5. Avantages de s jeux en classe de langue…….. …… .………….. ………… 34
4
3.6. Limites du jeu…….. ……… …………………………………………. …. 36
3.7. Conseils pour les enseignants……….. …… .……………………………. 37
Chapitre IV. Pratique de classe : jouons ! ………… ………….. …………….……….. 40
4.1. Activités orales ………………………… .………………………… …… 40
4.1.1. Activités théâtrales……………………………… .…… ……… …… 43
4.1.2. Jeux de rôle…………… ………………………………………. …… 46
4.1.3. Jeux de l‟oie…………………………… …………………… ………. 47
4.1.4. Pantographes ……………………………… ……….……………….. 48
4.1.5. Débats………………………………………… ………… …….……. 48
4.1.6. Chansons……………………………………………………………. 49
4.2. Bandes dessinées…………… ..……………………… ….……… .……… 50
4.3. Mots croisés et mots fléchés… ..………………………… …..………….. 51
4.3.1. Pendu……… ………………………………… ……………. ………. 51
4.4. Presse…………… .……………………………… …… ………………… 52
4.5. Vidéo………………………………………… …………… ………… ..… 52
4.6. TICE…………… ……………….. …… ……………………… …………. 54
Chapitre V. La recherche pédagogique – les coordonnées de la recherche……… .…… 57
5.1. Motivation de la recherche…….. ……………………………. ………….. 57
5.2. Objectifs de la recherche……….. ………………………………….. …… 58
5.3. Formulation de l‟h ypothèse… …… ……… …..…………………… ……. 58
5.4. Variables de la recherche……………. ……………………….. ………… 59
5.5. Coordonnées majeures de la recherche…… ………… ..…………………. 59
5.5.1. Lieu de la recherche…….. …………… …………….. ……………… 59
5.5.2. Période de recherche…… ….…………………… ……… ………….. 59
5.5.3. É chantillon des élèves…………………….. …………………… …… 59
5.5.4. Échantillon du contenu…. ……………… .…………. ……………… 59
5.6. Méthodologie de la recherche….. …………… .……………………. ……. 60
Chapitre VI. Le déroulement de l‟expérimentation didactique… ..…………………… 62
6.1. Recherche dans l‟étape constatative …………… ……. …… ……… ..…… 62
6.1.1. Objectifs de la recherche de l‟étape constatative……… ………..…… 62
6.1.2. Application du test d‟évaluation initiale……………………… ..…… 62
6.1.3. Analyse et interprétation des résultats du test d‟évaluation initiale …. 68
6.2. Étape de l‟expérimentation formatrice……………………………… …… 71
5
6.2.1. Objectifs de la recherche de l‟étape de l‟expérimentation formatrice 71
6.2.2. Description et analyse des activités ludiques expérimentales …….… 72
6.3. Recherche postexpérimentale……………………………… .…… ….….. 113
6.3.1. Objectifs de la recherche postexpérimentale……………… …… .…. 113
6.3.2. Application du tes t d‟évaluation finale…………………… ………… 113
6.3.3. Analyse et interprétation des résult ats du test d‟évaluation finale. …. 120
Conclusions………………………………………………………………… ……. …… 124
Bibliographie…………………………… …………………………………… …..……. 128
Sitographie…………………………………………………………………… ..……… 130
Annexe 1 : Fiche pédagogique : Le syndicat………………………………………….. 132
Annexe 2 : Fiche pé dagogique : Jeu de l‟oie…………………… …………… ..……… 163
Annexe 3 : Fiche pédagogique : Le baiser (court -métrage)…………………………… 166
Annexe 4 : Fiche pédagogique : Le jeu des métiers…………………… ………… …… 174
Annexe 5 : Fiche pédagogique : Le défilé de mode……………………… ……. …….. 179
6
INTRODUCTION
Ce mémoire a comme point de départ le sujet des jeux en classe de français langue
étrangère et j‟essaierai de présenter les différents aspects des activités ludiques et leur
impact sur les élèves, mais aussi sur l‟enseignant. Ce mémoire vise à sensibiliser le public
aux atouts des activités ludiques dans le processus d‟enseignement -apprentissage de la
langue française et fournir aux enseignants des informations, de l‟inspiration et des
ressources pour rendre efficace ce processus.
Le jeu est un phénomène universel qu i a toujours fasciné les philosophes, les
peintres, les écrivains, les sociologues, les psychologues, les linguistes, les éducateurs qui
ont vu la grande importance du jeu et sa grande contribution au développement des
hommes, car ils ont considéré que le jeu accompagne l‟homme et même il le forme depuis
son berceau. Quand l‟homme commence le périple d‟apprentissage, de l‟acquisition de
nouvelles connaissances pour l‟aider dans la relation avec les autres, celui -ci commence et
finit par…jouer.
L‟enseignemen t et d‟apprentissage de la langue française constitue une véritable
provocation. Le désir des élèves est d‟acquérir des connaissances pratiques, de connaître
des aspects intéressants des Français, de savoir quelque chose d‟intéressant, ils souhaitent
que les sujets soient d‟actualité ; ils veulent apprendre des choses simples pour pouvoir se
débrouiller dans différentes circonstances de vie et pas apprendre les règles de grammaire
par cœur . Car, les difficultés du système roumain d‟enseignement se car actérisent par un
système vieilli, précaire et lacunaire des méthodes éducationnelles, par un manque d‟une
communication efficace entre l‟enseignant et l‟ élève , par un manque des moyens
didactiques, d‟ équipements , de ressources, par trop d‟ information ; tout ça indique la
nécessité d‟un re mplacement ou d‟une réévaluation de ces méthodes.
L‟implémentation des programmes et projets de perfectionnement des enseignants a
été une des plus grands gains de la reforme du système d‟enseignement. Moi, j‟ajouterais
une des plus importantes, parce que l‟élève, le noyau central du système d‟enseignement a
besoin d‟être bien préparé pour sa plus grande responsabilité, sociale et professionnelle.
Dans ma pratique didactique, j‟ai observé que l‟utilisation traditionnelle d es leçons
ne suscite ni l‟attention ni l‟intérêt des élèves. Même si l‟élève a un riche bagage de
connaissances, mais il ne sait pas se débrouiller dans une conversation simple ou il ne sait
pas utiliser ce qu‟il a appris dans différentes situations, alors tout est en vain, toutes ses
connaissances sont inefficaces.
7
Les enseignants doivent être instruits, encouragés à utiliser et à promouvoir les
méthodes interactives, ludiques parce qu‟elles sollicitent les mécanismes de la pensée, de
l‟intelligence, de l‟ imagination et de la créativité. Une école moderne et européenne ne doit
plus mettre accent sur les méthodes dépassées d‟enseignement, c‟est -à-dire des méthodes
basées sur le piochage, car le traditionalisme et la routine nuisent l‟enseignement.
Dans ce mé moire j‟ai voulu mettre en évidence le fait que les activités ludiques
offrent aux enseignants de français langue étrangère une nouvelle perspective dans
l‟enseignement. Les élèves seront les plus avantageux, car ils seront entraî nés dans des
activités intéressantes, interactives qui les aideront à améliorer et à apprendre dans une
manière agréable et efficace.
Du point de vue structural, le mémoire est organisé en six chapitres, divisé en deux
grands domaines : la première partie qu i emmagasine des aspects théoriques sur le jeu , j‟ai
essayé tout d‟abord à déf inir et à caractériser le jeu , de mettre en évidence ses fonctions et
d‟écrire une classification des jeux. Ensuite, j‟ai cherché à démontrer leur contribution à
l‟apprentissage du FLE, leur rôle et impact et leurs avantages. Ensuite, j‟ai essayé à faire
connaître la méfiance des enseignants et les limites de l‟utilisation des activités ludiques en
classe de FLE. J‟ai expliqué quand et comment les utiliser en classe de langue et même j‟ai
essayé à donner des conseils pour les enseignant s, des enseignants qui veulent pratiquer
leur travail dans une école européenne, moderne, innovatrice de tous les points de vue et
qui suppose un collectif d‟enseignants bien préparés . Puis, j‟ai es sayé de démontrer le rôle
de chaque enseignant de français qui doit aider ses élèves à acquérir des compétences
orales et écrites et de développer la capacité d‟expression et de communication des élèves,
parce qu‟elles sont très importantes pour leur futur . À la fin de la partie théorique, j‟ai
invité les enseignants à découvrir quelques activités ludiques qui p euvent être utilisées en
classe de FLE – les chapitres I, II, III et IV.
La deuxième partie contient des aspects de méthodique dans le processus
d‟enseignement -apprentissage de la langue française – les chapitres V, VI.
Le premier chapitre intitulé «Entrons dans le monde du jeu» met en évidence les
notions sur le jeu.
Le deuxième chapitre met en évidence l‟importance et la nécessité d‟une école
moderne, européenne, innovatrice de tous les points de vue et qui suppose un collectif
d‟enseignants bien préparés. Ce chapitre relève la nouvelle mission de l‟enseignant qui doit
réorganiser ses méthodes d‟enseigne ment où l‟accent se met sur l‟élève. Des méthodes
interactives et ludiques qui puissent être utilisées en classe de FLE et qui enrichissent les
8
connaissances des élèves, qui installent les fondements des compétences intellectuelles,
sociales, psychologique s et affectives, nécessaires pour réussir à l‟école et dans la vie.
Dans le troisième chapitre, « Le jeu – un outil pédagogique en classe de FLE», j‟ai
voulu présenter le jeu comme un accessoire très important dans l‟enseignement de français
langue étran gère. Je trouve quand même important de mentionner aussi les auteurs des
pays anglophones qui parlent de la gamification , un phénomène qui se propage dans le
monde entier.
Le quatrième chapitre, «Pratique de classe: jouons!» met en lumière quelques
activités ludiques praticables en classe de FLE. Les caractéristiques essentielles de ces
quelques activités se résument en quelques mots : plaisir, spontanéité, créativité. Elles
répondent à un besoin de détente, d‟exploration, de découverte.
Dans la réda ction de la deuxième partie du mémoire – des aspects de méthodique
dans l‟enseignement -apprentissage de la langue française, je me suis centrée sur la
recherche pédagogique et sur l‟analyse d‟utilisation des activités ludiques en classe de
FLE.
L‟activité expérimentale a été décrite le chapitre V : «La recherche pédagogique –
les coordonnées de la recherche» et dans le chapitre VI : «Le déroulement de
l‟expérimentation didactique». Dans ces chapitres, l‟hypothèse de la recherche a été
confirmée à travers le déroulement des activités expérimentales et à travers l‟ interprétation
et l‟analyse des résultats de ces activités.
Ce mémoire finit par quelques conclusions et par quelques exemples de fiches
pédagogiques applicables en classe, que j‟ai étudiées en Franc e, à Bordeaux, à l‟occasion
d‟une bourse du programme Comenius . Le cours s‟appelait : «Stage pédagogique de
formateurs de français langue étrangère ».
9
CHAPITRE I
ENTRONS DANS LE MONDE DU JEU
«Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer.», Friedrich Nietzsche
La citation que Friedrich Nietzsche nous donne est si simple et si convaincante .
Toutes les personnes, petites ou grandes , sentent la nécessité de jouer, parce que le jeu est
toujours apparu comme une source de récompense, voire de réconfort. En effet, cette
activité récréative a encouragé la bienséance, l‟ engagement et la motivation.
Chaque adulte peut se créer un monde imaginaire pour sentir l‟ arôme de l‟enfance ,
un monde où on peut se refugier et où les rêves prédominent et les désirs s‟accomplissent,
un monde paradisiaque où il n‟y a pas de restrictions. À travers le jeu, on communique, on
exprime nos sentiments, on avoue nos désirs.
«Le jeu est plus ancien que la culture »1, affirme Johan Huizinga. Le jeu est un
phénomène pratiqué par l‟homme tout au long de sa vie sous des formes variées ,
indifféremment de son âge, tout ça pour le plaisir, par l‟amour d‟évader de la réalité .
Le jeu fait partie de la structure s pirituelle de l‟homme. La poésie de Lucian Blaga
«Trei feț e»/«Trois visages» relève cette étroite connexion entre jeu et âme en définissant
l‟être humain homo ludens . L‟enfant rit : «Ma sagesse et mon amour sont mon jeu » ! Le
jeune homme chante : «Mon jeu et ma sagesse sont mon amour » ! Le vie illard se tait :
«Mon amour et mon jeu sont ma sagesse » !
L‟enfance est donc la racine du jeu, le lieu d‟où commence l‟instinct ludique. C‟est
pour ça que l‟homme a la nostalgie de cet âge, en cachant en lui l‟enfant qui est prêt à
jouer n‟importe quand.
1. Définitions
D‟après Le Petit Robert , «le jeu» désigne une activité physique ou int ellectuelle , le
matériel , le fonctionnement visant au plaisir, à la distraction de soi ou des autres ;
recréation , divertissement . Cette idée de la polysémie se fera entendue chez plusieurs
auteurs, parmi lesquels on peut citer Gilles Brougère2. Il dit qu‟il est impossible de
1 Huizinga Johan, Homo Ludens – essai sur la function sociale du jeu , seconde édition, Gallimard TEL,
1951, p15
2 Gilles Brougère est professeur en sciences de l'éducation à l'université Paris 13. Il mène des recherches sur
le jouet et sur le rapport jeu/éducations.
10
disposer d‟un concept de jeu explicite. D‟autant plus que « l’utilisation du terme jeu doit
être comprise comme un fait social : une telle désignation renvoie à l’image du jeu que
l’on trouve au sein de la société où il est utilisé ».3 Il admet ainsi l‟avis de Roger Caillois4
d‟après lequel les jeux caractérisent une civilisation voire une époque puisqu‟elles
«apportent des indications sur les préférences, les faiblesses et les forces d’une société
donnée à tel moment de son évolution ».5
Le mot « jeu» correspond à une multitud e d‟activités et il caractérise essentiellement
la capacité à s‟abstraire un instant de la réalité, à s‟engager dans un espace de liberté.
Voici un nombre de définitions apparues en Vocabulaire de la Psychologie6:
«Activité autotélique s'opposant au travail, où la fi n est extérieure à l'activité »,
James Baldwin7 ;
«Activité autotélique mais préparant l'enfant au travail de l'homme », Karl Groos8
«Activité inférieure, non adaptée au réel comme l'est le travail », Pierre Janet9
«Activité consistant dans la reproduction d'actions actuellement inutiles, mais qui,
dans le passé de l'histoire de l'humanité, ont été des travaux. », Granville Stanley Hall10
«Activité mettant en jeu une fonction sans qu'une fin particulière soit poursuivie ,
Karl Bühler11, et permettant à l'enfant de réaliser son moi quand il ne peut le faire par une
activité sérieuse. », Édouard Claparède12
«Sous l'angle de la forme, action libre sentie comme fictive et située en dehors de la
vie courante, capable d'absorber totalement le joueur. Une action dénuée de tout intérêt
matériel et de toute utilité, qui s'accomplit dans un temps et dans un espace expressément
circonscrits, qui se déroule avec ordre, selon des règles donn ées, et qui suscite dans la vie
des relations de groupe, s'en tourant volontiers de mystère ou accentuant par le
«déguisement» leur étrangeté vis à vis du monde habituel .» , Johan Huizinga13
3 Brougère Gilles, Jeu et éducation, (1995), p. 15.
4Roger Caillois est un écrivain , sociologue et critique littéraire français ; il développe une classification en
quatre types qu‟il nomme « agon », « alea », « mimicry » et « ilinx »
5 Caillois , Roger, Les Jeux et les Hommes , p. 164.
6 Henri Piéron, 1963
7 James Baldwin est un philosophe et psychologue américain . Baldwin se méfie de l'empirisme.
8 Karl Groos est un psychologue allemand . Il est surtout connu pour avoir développé une vision
instrumentaliste du jeu.
9 Pierre Janet est d'abord un philosophe puis un psychologue et enfin un médecin français.
10 St.Hall est un philosophe et psychologue américain .
11 Karl Bühler est un psychologue et théoricien du langage allemand .
12 Édouard Claparède est un médecin neurologue et psychologue suisse .
13 Homo Ludens (1938), Johan Huizinga étudie l‟influence du je u sur la culture européenne
11
1.1. Ethnologie , sociologie et origine du jeu
Ethnologues et sociologues traitent le jeu sous un angle différent. L‟histoire du jeu
constitue un domaine différent de celui des ethnologues et sociologue s. Tandis que
l‟ethnologue observe et analyse le jeu comme étant une création humaine, donc comme un
phénomène culturel, dans ses aspects ethniques et en rapport avec d‟autres élément s des
cultures dont il fait partie, les sociologue s, en revanche, centre nt leurs études sur l‟aspect
social du jeu, qui prend une dimension plus étendue que sous le regard de l‟ethnologue. Il
met en évidence les rapports démographiques, même politiques, du jeu et il englobe dans
sa recherche sur le jeu les faits «organisés» des sociétés. L‟ethnologue limite la sienne. Le
sociologue examine aussi les aspects du jeu qui ne sont pas traditionnels.
Néanmoins , il y a de nombreux points communs dans les études du jeu sur lesquels
l‟ethnologie et la sociologie se penchent simultanément, et il est impossible, en réalité, de
tracer une ligne de démarcation précise entre les eux.
En général, l‟ethnologue traite des traditions ludiques des peuples extraeuropéens et
européens vivant dans leur cadre ethnique, tandis que le sociologue étudie les phénomènes
ludiques dans des civilisations urbaines, notamment ceux mis en œuvre par les mass
media.
Une théo rie du jeu affirme que tout acte sérieux peut devenir un jeu, tout en restant
pragmatique, si l‟esprit du jeu l‟anime .
Pour l‟ethnologue, beaucoup plus que pour le psychologue, le je u est d‟abord un
acte collectif et le jeu solitaire semble être exceptionnel, même pathologique. La sociét é
industrielle a fait naître un nombre stupéfiant de jeux qui isolent l‟individu au milieu
d‟agglomérations où des millions d‟êtres humains se réunissent . Une autre distraction
typique de notre civilisation moderne, le jeu télévisé, atti re plus de spectate urs qu‟aucun
autre programme, mais chacun d‟entre eux se trouve plongé dans une solitude totale.
Dans les sociétés traditionnelles, le jeu reste toujours une activité de groupe. Ce fait
détermine l‟orientation théorique des travaux ethnologiques sur le jeu vers une réflexion
communautaire.
L‟ethnologie s‟ intéresse aussi à rechercher l‟origine du jeu.
La théorie rudimentaire de G. S. Hall, issue du darwinisme, explique le jeu par une
nécessité biologique fondamentale qui accélère le développement organique d e l‟enfance;
– la théorie idéaliste de F. Schiller considère le jeu comme expression de la liberté;
12
– la théorie éducative de K. Groos présente le jeu comme une activité préparatoire de
l‟enfant à la vie adulte, et ainsi comme un facteur du processus d‟inc ulturation;
– la théorie autotélique de J. M. Baldwin oppose le jeu, qui serait sans but, au travail qui en
a toujours un;
– la théorie hiérarchique de P. Janet juge le jeu inférieur aux activités créatrices;
– la théorie fonctionnelle de K. Bühler affirme que l‟enfant joue pour explorer les diverses
fonctions de ses facultés corporelles et mentales qui émergent consécutivement en lui;
– la théorie réitérative de J. Schaller pense que le jeu sert à la répétition d‟éléments de la
vie individuelle et de la culture;
– la théorie cathartique de H. Spencer reprend une idée de Schiller et assigne pour rôle
principal au jeu de délivrer l‟homme de sa surabondance d‟énergie;
– la théorie préventive de E. D. Chapple et C. S. Coon soutie nt la thèse que le jeu canalise
tensions et conflits potentiels entre groupes et conjure ainsi le développement d‟hostilités;
– la théorie régénératrice de A. L. Kroeber considère le jeu, à l‟exemple du sommeil,
comme moyen de récupérer l‟énergie dépensée dans le travail;
– la théorie autosuggestive de K. von Lange tient le jeu pour une consciencieuse duperie de
soi-même;
– la théorie psychanalytique de Freud conclut que le jeu est un mécanisme de symboles
dont le fantasme de l‟enfant ou de l‟adulte remplac e les éléments par d‟autres et les
déplace;
– la théorie phénoménologique de F. J. J. Buytendijk regarde le jeu comme une expression
de dynamique vitale situant la structure du comportement humain devant l‟ambivalence de
liaison (union, amour) et de détachement (différence, haine), forme répétée des scènes
ludiques.
L‟ethnologie actuelle se désintéresse de plus en plus de trouver le point de départ
d‟un phénomène culturel, et, encore moins, celui d‟un champ immense du comportement
culturel.
La tâche de l‟ethnologue semble être plus, dans le domaine de l‟explication
théorique du jeu, d‟éclairer, par des observations directes, les divers aspects culturels des
activités ludiques .
13
1.2.Classification
Le jeu recouvre des objets et des pratiques très différentes : non seulement les jeux
et contextes ludiques sont d‟une grande divers ité, mais les emplois des mots «jeu» ou
«ludique« varient selon les personnes et les systèmes éducatifs.
Il y a une confusion entre deux types de jeux, pour lesquels il n‟y a qu‟un seul mot
dans la langue française et qui plonge souvent dans la confusion les francophones qui
cherchent à donner une définition qui conviendrait aux deux. Dans d‟autres langues,
comme en anglais, par exemple il y a deux termes bien distincts pour qualifier le mot «jeu» :
play et game . Play désigne l‟activité ludique spontanée, et game un jeu aux règles qui
impliqu e des conventions sociales .
Une première classification des jeux :
• Les jeux libres sont ceux auxquels on peut tous, petits et gr ands, nous livrer
spontanément. Ces jeux sont révélateurs d‟une attitude ludique profonde .
• Les jeux ritualisés contiennent la façon dont se déroule une activité
potentiellement l udique, avec un minimum de règles. Ces règles ont pour but de protéger
les joueurs. C es jeux sont “potentiellement ludique s” car tout jeu qui a des règles n‟est pas
nécessairement vécu par tout le monde comme amusant, et par ailleurs, ils peuvent être
détournés de leur fin première et servir à autre chose qu‟à une activité ludique .
Les jeux utilisés dans le cadre d‟activités éducatives et/ou d‟activités
d‟apprentissages et de formation sont susceptibles d‟appartenir aux deux catégories, même
si ce qui est g énéralement appelé "jeu" relève plutôt de la seconde.
On a essayé de classifier les jeux pour :
-avoir des points de repères : classer aide à sortir du chaos des nombreux jeux en tout
genre. L‟avantage du point de vue pédagogique, c‟est de pouvoir décoder, au -delà des
apparences, les traits fondamentaux d‟un jeu ainsi que ses valeurs sur lesquelles il repose ;
et pour savoir s‟il correspond aux objectifs pédagogiques.
-créer des jeux originaux .
1.2.1.Classification des jeux selon Roger Caillois
Roger Caillois avait l‟ambition de trouver une manière de classer tous les jeux, en
dépit de leur extraordinaire profusion et diversité dans toutes les cultures. Sa classification
des jeux a eu beaucoup de succès par son caractère très original.
14
Dans son ouvrage «Les jeux et les hommes », (1958) classe les jeux en quatre
catégories :
– Les jeux de compétition (agon); les joueurs s‟engagent dans une véritable compétitio n
avec l‟ambition de gagner.
– Les jeux de hasard (aléa); dans ce type de jeu , le joueur est incapable de décider ou
d‟intervenir sur le sort ou l‟issu de la partie. Ensuite, « Il ne fait qu’attendre, dans l’espoir
et le tremblement, l’arrêt du sort »14. À premi ère vue on pourrait penser que ce genre d es
jeux ne nous concerne pas, mais ils pourraient nous intéresser dans le cas du jeu Le
cadavre exquis15.
– Les jeux de simulacre (mimicry); ce sont des jeux où le faire semblant et les imitations
sont les masques préférés des joueurs et des personnages sur scène.
– Les jeux de vertige (ilinx); ce sont des jeux qui permettent une sensation forte et un
déséquilibre de la personnalité des joueurs, exemple: les parcs d‟attractions, etc.
1.2.2. Classification selon Edouard Claparède
Edouard Claparède16, psychologue et pédagogue classe les jeux en deux
catégories :
• Les jeux stimulant les fonctions générales :
– Les jeux sensoriels : donnent le plaisir d‟éprouver des sensations ;
– Les jeux moteurs : développent la force, l‟adresse, l‟agilité du mouvement et le langage ;
– Les jeux psychiques : permettent de reconnaître, comparer, faire des associations,
réfléchir et inventer, stimulant notre imagination et permettant de faire des combinaisons
nouvelles, d‟exprimer la fantaisie et provoquer la curiosité, ce sentiment qui suscite l‟envie
de comprendre.
– Les je ux affectifs : provoquent des senti ments agréables ou désagréables ;
– Les jeux d‟inhibition volontaire : il faut éviter ces jeux car ils provoquent la timidité
parce qu‟ils engendrent l‟inhibition de la parol e.
• Les jeux stimulant les fonctions spéciales :
– Les jeux de hasard : stimulent le sentiment d‟espérance afin de gagner ;
14 Caillois, Les jeux et les hommes, 1958
15 Jeu de papier plié qui consiste à faire composer une phrase ou un dessin par plusieurs personnes sans
qu‟aucune d‟elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes .
16 Minet S, et al. 2004, Le jeu dans tous ses états , Bruxelles, fondation Rodin .
15
– Les jeux comiques et taquineries ;
– Les jeux de lutte ;
– Les jeux de chasse et de poursuite: exemple: le jeu de cache -cache et la recherche du
trésor.
– Les jeux de collection : exemple : la collection des timbres postaux , soit pour remplir les
poches ou pour stimuler l‟imagination ;
– Les jeux sociaux: ce son t des jeux très anciens ;
– Les jeux familiaux : les jeux de poupées, le scrabble ;
– Les jeux d‟imitations: exemple : les jeux de rôles et le jeu théâtral.
Edouard Claparède fait des jeux le point central de l'école active.
1.2.3. Classification selon Jean Piaget
Jean Piaget17, pédagogue de renom, classe les jeux en trois catégories parallèles à
la chronologie génétique des stades du développement de l'intelligence chez l'enfant:
• Période sensori -motrice (18 premiers mois): l‟enfant ne joue qu‟en présence de l‟objet ;
• Période représentative: (à partir de 2 ans) faire semblant, accès au symbolisme et à la
présence de l‟objet ;
• Période sociale: jeux à règle, le jeu permet à l‟enfant d‟assimiler la réalité (4 – 11 ans).
Les jeux d‟exercice
Ces jeux font leur apparition avec les premiers exercices sensoriels et moteurs
simples, sans but apparent. Ce groupe ludique privilégie l‟exercice d‟une action répétée
pour le plaisir du résultat immédiat.
Les jeux symbolique
Ce qui caractérise ces jeux sont la représentation d‟un objet par un autre et la
stimulation . L‟enfant commence à faire semblant, il s‟imite à travers un autre, puis il joue à
divers rôles sociaux du monde des adultes.
Les jeux d‟assemblage
Ces jeux constituent pour Piaget un palier intermédiaire entre le jeu d‟exercice
sensori -moteur et le jeu symbolique et également entre le jeu symbolique et le jeu à règles.
17 Minet S, et al. 2004, Le jeu dans tous ses états , Bruxelles, fondation Rodin
16
L‟utilisation de l‟assemblage entraîne l‟enfant à combiner, à construire, à agence r, à
monter plusieurs éléments vers un but, une tâche précise.
Les jeux de règles simples et complexes
Les règles du jeu deviennent de plus en plus complexes et indépendantes de l„action
et portent sur des raisonnements, des combinaison s logiques, des hypo thèses, des
stratégies, et des déductions intériorisés dans des jeux de réflexion et des stratégies
complexes .
1.2.4. Classification selon André Michelet
Pour André Michelet18, éducateur de jeunes enfants et spécialiste de l'enfance
inadaptée, il existe trois types de jeux:
– les jeux à règles et les jeux à fantaisies ;
– les jeux d‟expérimentations ( les jeux éducatifs) ;
– les jeux de structurations et de relations.
1.2.5. Autres catég ories
Les jeux nous bouleversent, nous envahissent, ils font partie de notre vie. La
publicité, aussi par la force du mot, nous fait jouer le jeu et nous y sommes bien habitués.
1.2.5.1. Jeux sur l’ordinateur
Depuis sa création, l‟ordinateur est en rapport étroit avec le jeu . Les enfants qui ont
une mémoire visuelle très développée jouent aux jeux sur l‟ordinateur et e n plus, aucune
personne ne peut ignorer l‟apprentissage de l‟orthographe par le biais d‟un micro –
ordinateur.
De nombreuses recherches effectuées durant les deux dernières décenni es dans le
but de prouver que les enseignants peuvent intégrer le jeu vidéo dans l‟apprentissage du
FLE, ont relevé les impacts du jeu vidéo éducatif sur l‟apprentissage: le développement
18 Minet S, et al. 2004, Le jeu dans tous ses états , Bruxelles, fondation Rodin .
17
d‟habiletés en résolution de problème, la motivation à l‟apprentissa ge, l‟apprentissage actif
et l‟apprentissage par action, le développement d‟habiletés de coopération, de
communication et de relations humaines et l‟autoévaluation.
«Les jeux ont un impact positif puisqu’ils permettent aux apprenants de développer
la logi que requise pour résoudre un problème tout en l’expérimentant dans un
environnement d’apprentissage amusant et une atmosphère détendue » .19
1.2.5.2. Jeux vidéo
Les jeux vidéo envahissent notre univers. Les enfants aujourd‟hui, grâce à ces
nouvelles technologies développent une manière de communication différente de celle de
leurs aînés, un langage nouveau en rapport avec l‟utilisation du jeu vidéo. Il existe aussi
des jeux qui ont pour vocation de faire apprendre aux enfants une langue étrangère comme
l‟anglais o u le français. Dans l‟enseignement -apprentissage du FLE, ces jeux sont
pertinents, variés, solides, ouvrant des perspectives et donnant envie de tenter de nouvelles
expériences.
Grâce à son caractère ludique et à ses attributs essentiels motive le joueur/é lève.
Grâce à son interactivité, l‟élève se sent impliqué activement, ce qui lui procure le désir de
persévérer et d‟accomplir la tâche.
1.2.5.3 Jeux télévisés
Les jeux televises sont nombreux, comme par exemple «Le maillon faible »,
«Questions pour un champion ». Ces jeux peuvent avoir une durée de vie assez longue,
citons: le cas du jeu «Questions pour un champion» sur FR3 qui a fêté sa 5000ème émission
en 2005, le record est détenu en France par «Des chiffres et des lettres » créé en 1965.
1.2.5. 4. Jeux en réseau
Les jeux en réseau ouvrent de vastes pers pectives pour l‟enseignement et
l‟apprentissage du FLE. On peut mettre en œuvre une pédagogie socioconstructiviste basée
sur la collaboration entre les joueurs/élèves, car « la confrontation d’élèves sur une tâche
19 Sauvé, 2005b : 30.
18
commune ne garantit pas en elle -même l’existence d’échanges, la perception de la
contradiction et leur résolution ».20
1.2.5. 5. Jeux sur le s portable s
Les portables peuvent être utilisés en classe de FLE parce qu‟ils développent la
pensée critique et la communication, la coopération, la créativité, l‟autonomie, les savoir –
faire numériques.
Le terme mlearning suppose un apprentissage via les dispositifs informatiques
portables, équipés de la technologie WI -FI. Ainsi, les élèves peuvent se servir des
téléphones portables, des tablettes numériques, etc. L‟enseignant se situe à côté de ses
élèves et non plus devant. C‟est pour ca qu‟il est condamne à se for mer en permanence, au
niveau technique et pédagogique. Quoique les avantages d‟utiliser les portables en cl asse
de langue soient multiples (amélioration de l‟apprentissage collaboratif, cooperatif et actif,
un bon rapport coût -efficacité – pas besoin de TB I, pas besoin de photocopies, une
interface avec le réel, une participation accrue des élèves, un plus grand respect de
l‟enseignant – autonomie, préparer les élèves à devenir autonomes), il y a aussi des
inconvénients : l‟établissement ne peut pas dispose r de ces appareils, etc.
1.2.5.6. Jeux linguistiques et communicatifs
Le jeu récupère sa dimension, ludique, cognitive et formative à traver s les
interactions entre élèves. Pour qu‟on puisse parler de jeu communicatif, il faut qu‟il y ait
interaction qui émane des élèves eux -mêmes. Chaque élève doit s‟investir lui -même dans
le jeu. Pour cela, il faut créer un climat et rompre certains tabous et comportements. Donc,
il faut savoir ce qu‟on offre à l‟élève. On ne peut pas choisir n‟ importe quel jeu, mais de s
jeux qui provoquent l‟intuition et l a capacité logique ; des jeux qui supposent les sourires,
les regards, et autres gest es.
Ces jeux sont appelés jeux communicatifs . D‟autres jeux ne mettent pas la
personnalité de l‟élève dans le contenu du message. Ce sont de simples jeux linguistiques
et qu‟on conseille aussi pour l‟utilisation dans un groupe. L‟élève met sa compréhension
20 Catherine Garnier et al., 2004, p. 58
19
linguistique avec celle des autres, et parfois même s‟il a un problème de compréhension, il
peut être comblé par d‟autres partenaire s.
La dramatisation prend diverses formes, par exemple la dramatisation fidèle des
répliques d‟un dialogue sans implication personnelle dans le message , sauf si on introduit
des modifications et on improvise sur le contenu du message.
La dramatisation des textes narratifs permet une plus grande implication
personnelle. On peut même enregistrer une scène, on la fait voir et on la corrige, si on
possède les moyens. Il faut savoir que l‟improvisation s‟apprend, et il faut commencer par
des situations banales. Les élèves aussi peuvent en proposer.
La pratique des jeux communicatifs complexes s‟apprend. Il est recommandé de
commencer par des jeux simples qui favorisent l‟enga gement des élèves dans la tâche . Il
faut aussi savoir quand et comment on passe d‟une étape à une autre à travers la mise en
place des jeux linguistiques , puis communicatifs, il faut s‟atte ndre à des situations de
blocage. I l faut aussi qu‟il y ait un climat favorable dans la classe entre l ‟enseignant et les
élèves et entre les élèves eux m êmes.
1.2.5.6.1. Jeu de rôles
Le jeu renvoie à une activité communicative entre les élèves où l‟expression orale
dans toutes ses dimensions est favorisée .
Le jeu de rôles permet à l‟ élève de vivre une vraie situation communicative et ainsi,
il lui permet de compenser ses propres lacunes linguistiques en recourant à des moyens
non verb aux.
Il existe deux types de jeu de rôles : le jeu de rôles «guidé» ou «dirigé» et les jeux
de rôles «ouverts».
1.2.5.6. 2. Le jeu de rôles dirigé ou guidé
Dans ce type de jeu, l‟ élève est guidé par des contraintes et des consignes de jeu,
les intentions de communication sont attendues, parce qu‟on fournit le matériel
linguistique adéquat aux participants .
L‟élève doit apprendre les consignes et l‟enseignant est en position d‟évaluer les
acquis de l ‟élève qui joue le jeu proposé . D. Dufeu à écri t : « L’indication d’un matériau
linguistique à employer où la détermination du déroulement du jeu de rôles peut brider un
20
comportement personnel et rendre les participants dépendants d’un scénario qui entrave
leurs impulsions ».21
Ces types de jeux peuvent être considérés comme des préexercices à d‟autres
activités qui sont plus exigeantes .
1.2.5.6.3 . Jeu ouvert
Ce qui caractérise ce genre de jeu est l‟imprévisible. L es élèves sont dans une
situation où les intentions de communication ne sont pas guidées , ni par des matériaux
linguistiques , ni par un canevas et l‟enseignant ne décide plus du sort du déroulement du
scénario. Ce type de jeu ouvre le champ à l‟ensemble des a cquis langagiers verbaux et non
verbaux des élèves .
Il ne faut pas confondre jeu de rôles ouvert et la dramatisation , car celle -ci est une
mise en parole et en mouvement des activités des participants dans un support qui les
aidera dans le jeu. Par contre, dans le jeu de rôles ouvert, le support n‟existe pas et les
élèves sont dans une situation qui leur permet d‟inve nter toutes sortes de créations
langagières verbales et non verbales.
L‟expression orale doit avoir une place importante dans la classe de FLE et elle doit
être aussi la priorité des enseignants du français langue étrangère.
Ces derniers sont conscients de l‟importance de l‟acquisition d‟une réelle
compétence de communication , car c‟est en forgeant qu‟on devient forgeron et donc, c‟est
en commun iquant qu‟on apprend à communiquer.
1.2.5.6.3. Jeux de créativité
Ce sont des jeux qui engagent la personnalité de l‟élève à utiliser son imagination et
sa créativité, ces dernières sont sollicitées davantage, dans l‟apprentissage du FLE.
1.2.5.6.4 Jeux culturels
Ces jeux qui font référence à la culture et connaissances de l‟élève .
21 In Alain Pacthod et Pierre -Yves Roux, p. 3
21
On peut rencontrer le thème du jeu dans la littérature universelle : «Le joueur » de
Dostoievski . Georges Philipenko dit que: «le roman a servi également à conjurer un autre
démon qui harcelait Dostoïevski à cette époque, le démon du jeu » Il s'agit d'une passion
fatale et tragique, de la même façon que le jeu : c'est bien dans ce sens que Philipenko
rajoute : «L'amour et le jeu étaient les deux faces d'une même aventure, d'un même risque :
celui de remettre son destin aux mains du hasard, de connaître l'ivresse de l'attente
fiévreuse, de l'instant où tout va se décider […]».
D‟autres exemples: «Le joueur d’échec » de Stéfan Zweig , «Les aventures de Tom
Sawyer et Huckleberry Finn » de Mark Twain, « Harry Potter » de J. K. Rowling .
Dans la littér ature roumaine en vers on a : « Tablou ri Biblice » de Tudor Arghezi, « Dupa
melci » de Ion Barbu.
Tudor Arghezi traite le thème du jeu en s‟inspirant de l‟Ancien Testament. Il
affirme que le jeu est le fondement de la création et que Dieu a créé le monde en jouant.
Ion Barbu illustre les conséquences du jeu innocent d‟un enfant. Ce jeu a de s effets
tragiques pour un escargot car celui -ci meurt et des effets graves pour l‟enfant car celui -ci
a des remords, le jeu étant a la fois une expérience de connaissance qui lui marque son
innocence.
1.3. Différentes approches du jeu
La notion de jeu est opposée à celle de travail. Le jeu est généralement synonyme
de plaisir, de liberté, de recréation, d‟amusement et même de coopération . L‟utilisation du
jeu en classe s‟est imposé difficilement comme support d‟apprentissage efficace.
Cependant, dès le déb ut du 20ème siècle, des pédagogues ont eu un grand intérêt sur le jeu à
l‟école.
En 1899, Karl Groos, psychologue allemand, défend l‟idée que le jeu est un
«préexercice » et en ce sens peut mener au travail dans la mesure où il existe un parallèle,
un certain nombre de points communs entre ces deux notions tels que la rigueur, l‟objectif
à atteindre et les moyens mis en œuvre pour y arriver.
Jean Château, spécialiste du jeu et de l‟éducation de l‟enfant, défend l‟idée que le
jeu se rapproche du travail et que ces deux notions ne so nt pas indissociables puisque « le
jeu forme l’esprit au travail », ainsi le jeu nécessiterait de développer les mêmes
compétences que celles utilisées pour le travail à savoir le sérieux, la rigueur et la
rentabilité. Dans le dossi er Le jeu chez l’enfant , Jean Château affirme que c‟est en grande
22
partie dans le jeu que l‟enfant acquiert des attitudes indispen sables pour le travail et des
«valeurs » tels que le goût de l‟effort et de la difficulté, le sens de la consigne, le respect
des autres, le contrôle de soi, essentielles pour l‟éducation.
Pourtant , il précise qu‟il ne serait pas souhaitable de mettre en place une pédagogie
uniquement basée sur le jeu dans la mesure où il serait « abstrait de la situation réelle » et
ne produirait rien de durable. Selon lui, un compromis doit se mettre en place, le travail
scolaire doit se situer à mi -chemin entre le jeu et le travail.
Célestin Freinet, pédagogue français dit que « baser toute une pédagogie sur le jeu,
c’est admettre implicitement q ue le travail est impuissant à assurer l’éducation des jeunes
générations ». Selon lui, l‟éducation doit donner à l‟enfant de véritables responsabilités. Il
distingue le jeu -travail» et le «travail -jeu» et consacre sa pédagogie sur la mise en place
d‟un t ravail apportant autant de satisfaction que le jeu. Le «jeu -travail » serait, selon lui,
une stratégie pédagogique élaborée par l‟adulte. Les militants pour la pédagogie Freinet
pensent que ce n‟est pas le jeu mais le travail qui est naturel à l‟enfant et q ue si l‟enfant se
réfugie dans le monde du jeu c‟est peut -être parce qu‟il est exclu du monde réel.
Les approches actuelles sont plus partagées et favorables à l‟idée d‟utilis er le jeu en
classe. Ces approches recommandent l‟utilisation du jeu en classe pour créer des situations
vivantes et motivantes qui permette nt de véritables interactions entre les élèves.
23
CHAPITRE II
UNE ÉCOLE MODERNE ET EUROPÉ ENNE
2.1. Identité européenne
Quand l‟école s‟ouvre devant l‟Europe et elle prend une identité européenne , celle –
ci améliore sa qualité de l‟enseignement scolaire en offrant la possibilité aux enseignants
de se former à travers les stages, ateliers ou cours en Roumanie ou dans un pays étranger .
La mobilité des enseignants est très important e pour l‟éducation de l‟élève
européen pour qu‟il puisse se former harmonieusement et pour expérimenter des nouvelles
situations d‟apprentissage. Les enseignants devraient «profiter» des cours de formation
continue pour qu‟ils puissent être préparés dans l e processus d‟enseignement –
apprentissage.
L‟adoption de l‟ identité européenne suppose un enseign ement moderne avec des
personnes préparées à promouvoir les méthodes interactives , ludiques qui sollicitent les
mécanismes de la pensée , de l‟intelligence, de l‟imagination et de la créativité . Une école
moderne et européenne ne doit plus mettre accent sur les méthodes dépassées
d‟enseignement, c‟est -à-dire des méthodes basées sur le piochage, car le traditionalisme et
la routine nuisent l‟enseignement. En fait, une école moderne et européenne signifie une
évolution continue, une recherche, une investigation, un renouvèlement et une amélioration
des conditions du travail et des méthodes d‟enseignement.
L‟enseign ement moderne et européen n‟a pas en vue seulement des diplômés bien
formés, mais la formation des personnes qui puissent s‟adapter aux sollicitations sociales et
psychologiques de la vie. L‟élève d‟une école moderne est éduqué et formé pour son futur
comme cit oyen responsable.
La nécessité de la réalisation d‟un enseignement actif dans l‟école qui situe l‟élève
au centre de la relation pédagogique est un principe fondamental. Le processus
d‟enseignement n‟est pas seulement une activité de transmettre les conna issances et une
activité d‟acquisition d‟informations, mais un processus social et psychosocial. Ce
processus se manifeste seulement à travers l‟interaction et il aide l‟action d‟enseignement –
apprentissage -évaluation.
Les méthodes interactives , ludiques présentes dans une école moderne et
européenne sont des modalités de stimulation de l‟apprentissage et du développement
24
harmonieux de l‟élève ; ceux -ci sont des instruments didactiques qui favorisent l‟échange
des idées, des expériences.
La didactique moder ne, européenne apporte aux enseignants une multitude de
méthodes interactives, ludiques qui supposent un apprentissage à travers la
communication, la collaboration, la confrontation des idées, opinions et arguments,
l‟implication des élèves.
Une école euro péenne, moderne, innovatrice de tous les points de vue suppose un
collectif d‟enseignants préparés aux cours, aux stages. Ces échanges d‟expérience aident
au prestige de l‟ école , mais aussi au développement professionnel des enseignants et aussi
au dévelop pent harmonieux des élèves . Toutes les participations aux cours, aux stages de
formation continue et de perfectionnement et l‟implémentation des activités interactives et
ludiques apportent un plus de valeur à l‟image de l‟école et à tous les participants au
processus d‟enseignement -apprentissage.
2.2. Mission de l’enseignant moderne
L‟enseignant joue un rôle important dans la formation de l‟ élève . N‟importe quel
sera son rôle, il ne faut pas oublier que, celui -ci est un individu. Et, la compétence de
communication qu‟il en a, reflète sa capacité d‟intera gir avec les autres : avec ses élèves ,
avec chaque élève , avec les collègues , les parents des élèves , l‟institution, etc.
L‟institution a de grandes expectatives. Ainsi, l‟enseignant doit mont rer son goût
pour apprendre en permanence, pour se perfectionner. Il doit avoir un véritable désir de se
former en continu pour aider ses élèves. Il doit laisser de côté les vieilles méthodes
d‟enseignement et de s‟adapter aux besoins de l‟élève.
La m ission de l‟enseignement est, premièrement de se former du point de vue
social et professionnel et d‟enseigner. Pour que l‟enseignement assumer cette mission
qu‟on lui a donnée, il doit bénéficier d‟une formation et d‟une acquisition des
compétences.
Quoi que soit la discipline que l‟enseignant enseigne, il a une responsabilité dans
l‟acquisition des compétences orales et écrites et le développement de la capacité
d‟expression et de communication des élèves, parce qu‟elles sont très importantes pour
leur futur ; spécialement dans l‟enseignement d‟une langue étrangère.
Cette acquisition des compétences , si complexes et diversifiées demandent un
certain temps, parce que le perfectionnement des enseignants est continu, il ne finit jamais.
25
Il existe touj ours quelque chose à apprendre dans le métier d‟un enseignant. Il doit tenir
compte de l‟évolution de l‟univers, aussi, mais aussi de son métier, car le contexte éducatif
se développe toujours. Les connaissances, les compétences et les attitudes de chaque
enseignant sont très importantes, parce que la qualité de l‟enseignement a un effet direct
avec le niveau des élèves. C‟est important qu‟aux enseignants on leur offre un climat
favorable où ils peuvent développer leurs connaissances et leurs compétences et c‟est
important aussi de leur offrir du soutien durant toute la période de leur carrière.
Pour que la mission éducative évolue et pour qu‟elle puisse offrir aux élèves toutes
les chances de réussite pour leur vie d‟adultes, une école moderne doit coordon ner et
soutenir son équipe pédagogique, de la faire responsable en favorisant les cours de
formation, l‟utilisation des méthodes modernes et ludiques. Pratiquement, cette
provocation doit être considérée comme une des conditions de l‟amélioration du systèm e
éducatif roumain.
Une école européenne , innovante, moderne de tous les points de vue suppose un
groupe d‟enseignants préparés. Ils doivent s‟adapter aux besoins des élèves, ils doivent
utiliser des méthodes innovantes.
Mais, la mission de l‟enseignant ne suppose seulement la formation et l‟utilisation
efficace des méthodes , mais, premièrement il doit être un bon ami, avoir un comportement
adéquat en classe. Cette chose exclue l‟autoritarisme et le dirigisme, l‟étiquetage négatif
des élèves. L‟enseigneme nt doit s‟effectuer dans un environnement doux, d‟amitié et les
méthodes doivent attirer les élèves, leur développer des vertus sociales, former aux élèves
l‟efficacité du travail individuel, leur donner confiance et les aider à trouver leur identité et
de se former une personnalité puissante. Toutes ces choses sont essentielles dans leur
formation comme identités. L‟enseignant manifeste une relation de confiance et de
proximité qui est absolument indispensable dans l‟atteinte de s objectifs, mais aussi il
manifeste le désir d‟enseigner les élèves à découvrir eux -mêmes l‟environnement.
La fonction didactique de l‟enseignant s‟exprime par l‟accomplissement du rôle de
modèle, partenaire et du conseiller. Avant de transmettre les va leurs cognitives,
l‟enseignant transmet de valeurs morales et il aide l‟élève a apprendre certains sentiments
positifs, comme par exemple la coopération, le respect pour l‟autre, l‟acceptation de
l‟autre, la satisfaction de la réussite , etc.
Maîtriser l‟ imprévisible est une des plus grandes provocations de l‟ enseignant
d‟aujourd‟hui . L‟enseignant doit observer les goûts et les intérêts des élèves pour pouvoir
26
leur offrir un environnement qui favorise l‟apprentissage et la communication, entre les
collègue s mais aussi entre les élèves et les enseignants.
Mais, avant tout, l‟enseignant est un acteur. Il jour, il doit jouer un grand nombre de
rôles différents . Excepté les rôles importants qu‟il doit jouer, c‟est -à-dire guider l‟élève, il
existe encore des rôles secondaires, déterminés par la diversité du public auquel il
s‟adresse ; comme chaque enfant est différent , les attentes, les besoins de chacun s ont
différents , et l‟enseignant doit s‟adapter à cette situation, les diversifier.
Pour être capable à s‟assumer la mission : d‟enseigner, contribuer à l‟éducation et à
l‟intégration sociale et professionnelle des élèves, l‟enseignant doit bénéficier d‟une
formation et d‟une acquisition des compétences. Quand même, cette acquisition des
compétences si compl exe et diversifiée nécessite du temps et elle doit s‟inscrire dans une
durée plus grande de sa carrière qui lui va permettre l‟affirmation progressive d‟un style
personnel.
On ne peut pas nier le fait que l‟enseignant fait partie intégrante de la vie de l ‟élève,
en passant avec celui plusieurs heures par semaine. Donc, son rôle est de permettre à
l‟élève à «fleurir» dans l‟environnement scolaire. Les différents moyens de
l‟accomplissement de cette chose ne doit pas se retrouver seulement dans les méthodes
scolaires, mais ils doivent aussi dépendre de la personnalité de chaque professeur.
L‟enseignant qui possède des cours jaunis doit s‟adapter aux temps présents. Il doit
résister devant les élèves qui font partie d‟une génération de l‟image, de l‟action et du
rythme : c‟est impossible de ne pas prendre en compte cet aspect. D‟un autre côté, les
élèves du XXIème siècle ont accès à d‟autre sources d‟information, multimédias, en général.
Donc, la curiosité, l‟internet et le désir de réactualiser les connaissances sont quelques
caractéristiques que l‟enseignant moderne et européen d‟aujourd‟hui doit les avoir pour
pouvoir aider ses élèves. Spécialement dans la classe de FLE, l‟enseignant doit les attirer
par tous les moyens interactifs et ludiques.
27
CHAPITRE III
LE JEU – UN OUTIL PÉ DAGOGIQUE EN CLASSE DE FLE
Les différents st ages de formations pédagogiques (BELC, CAVILAM, etc. ont
intégré des modules sur le jeu en classe de langue et ils offrent beaucoup de matériaux
utilisable en classe de FLE.
Néanmoins , il y a beaucoup d‟ enseignants de FLE qui sont réticents à introduire le
jeu dans leurs cours. En général, les enseignants préfèrent les exercices structuralistes
comme des questions/ré ponses ou des exercices à trous. Et même l‟ignorance des
enseignants retient tout simplement l‟utilisation des activités ludiques.
Le jeu est une source de motivation puissante parce qu‟il fait partie intégrante de
l‟univers de l‟enfant . Dans le jeu, l‟élève est actif, il est mobilisé et donc il s‟ennui moins
vite.
Pour améliorer la réussite scolaire en classe, les enseignants peuvent utilis er le jeu
parce que c‟ est un bon moyen d‟innover et d‟attirer les élèves dans l‟apprentissage de la
langue française . Le jeu entraîne une atmosphère conviviale , de détente qui facilite
l‟intégration des élèves au sein de la classe et qui leur per met de prendre confiance en eux .
L‟aspect ludique permet aussi aux enfants de travailler ou d‟approcher une notion sans y
percevoir la notion de contrainte généralement liée à l‟école. Le jeu peut apparaître comme
libérateur. La situation est dédramatisée par le caractère ludique de l'activité .
La pratique de l‟oral est complexe pour les élèves qui n‟osent pas prendre la parole,
notamment dans une langue autre que leur langue maternelle, ou qui se sentent découragés
ou démotivés. C‟est pourquoi qu‟il est essentiel pour l‟enseignant de mettre en place des
activités orales motivantes pour susciter l‟enthousiasme et le désir d‟apprendre. Ainsi, les
élèves les plus timides, les plus timorés sont impliqués dans ces activités et le jeu leur
permet de se sentir valorisés, ils se jettent à l‟eau. Tous les élèves comprennent qu‟ils ont
un rôle. La confiance et l‟entraide sont des notions qui s‟installent dans le groupe .
Le jeu permet de créer certains au tomatismes, comme par exemple « se comporter
en langue étrangère ».
L‟instinct de jeu chez l‟enfant est une opportunité pour l‟enseignant qui doit
nécessairement l‟exploiter dans ses séquences d‟apprentissage. De plus, les jeux sont
nombreux et peuvent être adaptés en fonction des co nnaissances et du public visés.
Les élèv es ont besoin de s‟exprimer et d‟échanger et c‟est pour cette raison que
l‟enseignant doit en tirer avantage en proposant à ses élèves des situations d‟interactions.
28
Le besoin et l‟envie de communiquer sont des outils clés qui favorisent l‟apprentissage de
la langue française . Si l‟enseignant parle tout le temps en français pendant ses cours, alors
les élèves sont «obligés» à interagir avec l‟enseignant, à comprendre ce qu‟il dit.
Le besoin de communiquer peut apparaître spontanément et parfois de façon
inopportune dans toutes les classes. Donc, c‟est l‟enseignant qui doit en tirer avantage et
doit construire son apprentissage en fonction de cet instinct en mettant en œuvre des
activités qui encouragent les élèves à prendre la parole et à échanger avec leurs camarades
ou avec l‟enseignant.
Une langue étrangère est avant toute chose une langue vivante. Il est important de
présenter l e français aux élèves comme un véritable outil de communication. La curiosité ,
très visible chez des élèves est clairement liée au besoin de communiquer : mettre en
œuvre des activités orales nécessitant l e français comme moyen d‟échange permettrait de
soulager ce désir d‟en savoir plus. Les élèves ont également la curiosité de déc ouvrir leur
environnement immédiat et c‟est pour cette raison qu‟il faut leur permettre d‟exercer ces
facultés dans le but de susciter leur motivation.
Apprendre le français ce n‟est pas seulement en connaître les codes langagiers et les
structures gramma ticales, c‟est aussi connaître les pays où la langue est parlée, c‟est
s‟intéresser aux populations, à leurs coutumes et traditions. Ces attitudes de citoyen
s‟apprennent et se travaillent à l‟école et la classe de langue est avant tout un espace où on
découvre l‟autre.
Une des manières d‟intégrer l‟aspect culturel dans l‟apprentissage de la langue
française est bien sur l‟utilisation du jeu .
3.1. Gamification, ludification et ludicisation
Ces notions sont très récentes. La gamification est la notion originale anglaise. Elle
est traduite en français par la ludification ou encore la ludicisation . La notion originale
accentue la structure du jeu et son action , aussi .
L‟un des principaux maîtres est Gabe Zicherman, l‟entrepreneur américain, d ‟après
lequel : « Gamification est un procès de l’utilisation de la manière de pensée et de la
dynamique propres aux jeux afin d’engager les audiences et de résoudre des problèmes.»22
22 Traduction de la cit ation anglaise : Gamification corp. (2013), [en ligne].
29
Cette stratégie d‟entreprise, de plus en plus exploitée, conçoit et applique différents
systèmes de jeux dans le but d‟influencer positivement le comportement des
consommateurs, de s clients actuels ou potentiels.
La ludification est apparue en 2007 en mê me temps que l‟apparition des réseaux
sociaux. Plus les réseaux sociaux s‟imposent dans le quotidien professionnel et personnel
des gens, jusqu‟à en devenir indispensables, plus le processus de ludification devient un
buzz marketing incontournable.
Pour l es usages pédagogiques, Haydée Silva définie ce phénomène comme
«l’extension d’éléments associés au jeu à des domaines considérés jusque -là comme non
ludiques dont celui de l’éducation ».23 Elle considère que la ludification devrait être
l‟équivalent précis du mot anglais gamification, sa traductio n avec les mêmes
significations ; lorsque la ludicisation est une notion plus large, qui indique une association
avec le jeu, avec les éléments qu‟on appelle jeu. Quoiqu‟il y ait un i ntérêt intense autour de
la gamification depuis 2010, Haydée Silva rappelle que ce n‟est pas un phénomène
nouveau.24 Ce qui change, c‟est son appréciation.
De plus , il faut remarquer qu‟après seulement trois années de l‟existence de la
notion gamification dans l‟environnement éducatif en Angleterre, le rapport de l‟ Open
University britannique la classe parmi dix tendances les plus fortes de l‟innovation
pédagogique de l‟année 2013.25
Cette analyse de la notion du jeu, de ses niveaux, cara ctéristiques, ainsi que du
phénomène de la ludicisation , permet de conclure qu‟il est impossible de borner le jeu par
les limites quelconques. Cependant, il est déterminé par un facteur variable: ses acteurs.
23 Silva , Haydée. Conférence, Quand les jeux deviennent sérieux : le jeu pédagog ique à l’ère de
laludicisation, 2013
24 En illustrant sur les Libyens qui ont trouvé comme solution de la faim pendant la guerre le système : un
jour mange r, un jour jouer et ils ont persisté ainsi jusqu‟à la fin de la guerre.
25 Innovating Pedagog y 2013: Open University Innovation Report 2. (2013), p.29-32, [en ligne].
30
3.2. Quand et comment?
L‟activité ludique est utilisée dans la séquence pédagogique de manière raisonnée
et logiquement planifiée par l‟enseignant. Il est très important de bien la choisir.
François Weiss, dans son ouvrage « Jouer, communiquer, apprendre » nous fournit
un bon questionnaire pour que les enseign ants puissent s‟aider :
« Pour situer une activité »:
1-Quel est l‟objectif de cette activité ?
2-À quel niveau d‟apprentissage peut -on l‟induire ?
3-Quelles connaissances linguistiques préalables l‟apprenant doit -il avoir ?
4-Quels savoir -faire entrent en jeu ?
5-Qu‟apporte cette activité en terme d‟apprentissage ?
6-Peut-on la faire individuellement ou en groupes ?
7-Est-ce une activité :
-convergente (production guidée ) ?
-divergente ? (production ouverte ) ?
-qui nécessite la résolution de problèmes nouv eaux? ( production libre )
8-Où s‟inscrit -elle dans la progression ?
9-À quel moment peut -on la proposer :
-au cours d‟une leçon ?
-à la fin d‟une leçon ?
-à n‟importe quel moment ?
10-Peut-on la proposer plusieurs fois :
-telle quelle ?
-avec une variante ?
11-Quelles préparations exige -t-elle ?
12-Quelles consignes faut -il donner ?
13-Combien de temps dure -t-elle ?
14-À quel moment et comment faut -il contrôler la production linguistique ?
Quand l‟enseignant aura répondu à ces questions, il devra décider de la durée du jeu
et de l‟espace.
Préparer la classe est une condition essentielle de la réussite de l‟activité. De
préférence, les tables seront placées en carré si on souhaite animer des sous -groupes en
îlots (jeux de cartes, de plateau, de dés, débats) ; en « U », si on a besoin d‟espace, pour
31
une activité qui nécessite des déplacements ou des échanges. Ou bien encore, il ne faut pas
hésiter à pousser toutes les tables au fond de la pièce si on a réellement besoin d‟un grand
espace. Ou bien encore, le cou rs pourra se dérouler dehors, dans la cour de l‟école.
L‟enseignant doit se décider quel rôle choisir: meneur de jeu, conseiller, arbitre,
personne -ressource, etc.
La liste des accessoires est énorme . Les plus courants sont les cartes à jouer, les
cartes -images, les plateaux, les bingos, les dés et les balles. La constitution de s matériaux
peut être un problème à l‟intégration du ludique en classe. Les enseignants n‟ont pas
toujours le temps ou m ême les ressources financières. A vant de commencer, il est
important de se renseigner sur le matériel déjà présent dans l‟établissement, des ressources
et des machines à sa disposition. Une photocopieuse (noir et blanc, couleur) , du papier
coloré et épais ( pour les cartes ), des corpus d‟images, de dessins pou r les cartes – images,
des dés.
Avant de commencer la fabrication, l‟enseignant doit réfléchir au lexique qu‟il
souhaite intégrer dans son jeu. Ce n‟est pas au cours de l‟activité que l‟on se rend compte
de l‟absence de vocabulaire essentiel ou de la difficulté du lexique choisi. On peut trouver
des corpus de mots dans les référentiels du Cadre Européen Commun de Référenc e
(CECR) ou encore dans les thésaurus de langue française, des imagiers, des glossaire s,
dictionnaires ou manuels. Les corpus d‟images peuvent être constitués grâce à des banques
d‟images libres de droit sur l‟Internet et même en découpant des magazines. L‟idéal sera
de plastifier les cartes -images sinon, les échanges et les manipulations l es détérioreront très
rapidement.
Enfin, si l‟enseignant a besoin de pions, il peut utiliser les grains de riz et autres
boutons qui sont très pratiques et drôles, mais qui font bien leur travail.
3.3 Motiver les élèves à jouer
La motivation constitue un composant psychologique qui affecte l‟apprentissage et
ses performances dans au moins quatre directions :
-la motivation stimule, soutient et augmente l‟énergie de l‟élève (Pintrich, Marx & Boyle,
1993);
-la motivation mobilise et dirige l‟élève dans l ‟accomplissement des taches (Eccles &
Wigfield, 1985);
32
-la motivation promeut l‟initiative de l‟élève dans différents activités et dans leur
persistance (Stipek, 1998);
-la motivation affecte / influence les stratégies d‟apprentissage et les processus cognitifs de
l‟élève (Dweck & Elliott, 1983).
La motivation ne doit pas être considérée et interprétée comme un but, mais elle
doit permettre à obtenir des grandes performances ; ainsi la réussite dépend de la relation
entre :
-l‟intensité de la motivation et la complexité de la tâche et
-l‟intensité de la motivation et le degré de difficulté de la tâche.
Le jeu en classe de langue est une pratique socia le qui permet aux apprenants de
communiquer entre eux dans la langue cible dans le but de réaliser une tâche. Il permet une
«prise en compte de l‟autre et le respect de règles valables pour tous permettant le savoir –
jouer / savoir – vivre ensemble» (Vanthier, 2009, p. 57)
L‟enseignant joue un rôle très important dans l‟augmentation de la motivation de
l‟élève dans la classe de FLE. Il doit avoir de bonnes stratégies pour motiver les élèves et il
doit leur donner confiance parce qu‟il y a des élèves qui ne croient pas en leurs capacités ,
qui se croient être nuls ; ils ont la hantise des reproches et préfèrent se taire plutôt que de
montrer une mauvaise image d‟eux -mêmes. Souvent, ils manifestent de réelles carences
linguistiques qui peuvent créer ce blocage . L‟enseignant doit les encourager à parler et à
participer aux jeux en veillant à ne jamais les mettre e n difficulté, en créant un climat de
confiance , de sécurité où ils se sentent à l‟aise, où ils se sentent valorisés, impliqués,
respectés.
Pour que le climat soit positif, accueillant et prêt à impliquer les élèves,
l‟enseignant doit s‟assurer qu‟il a bien choisi les jeux, qu‟ils sont en conformité avec leur
âge et que les sujets sont d‟intérêt et d‟actualité . Il doit aussi réduire au maximu m le niveau
de stress des élèves et de reconnaitre le travail qu‟ils ont accompli, même si les
performances ne sont pas très significatives . Il doit aussi leur donner la possibilité de
partager avec leurs collègues leur succès, leurs découvertes et même le urs questions.
En effet, à travers du jeu, l‟erreur est dédramatisée et le centre d‟attention est
déplacé du contenu linguistique vers la tâche ludique à réaliser.
Il est important aussi que l‟enseignant entretienne de bonnes relations avec ses
élèves et qu‟il ait une amitié entre eux. On peut affirmer que pour l‟élève, ce qui est
important est sa relation avec l‟enseignant, et la matière qu‟il enseigne peu importe. Même
si l‟enseignant enseigne une matière intéressante, attirante, tout est nul pour l‟élè ve si
33
l‟enseignant ne sait pas approcher de lui, ne sait pas avoir une bonne relation. C‟est pour
ça, le caractère de l‟enseignant, mais aussi sa manière d‟enseigner, d‟attirer les élèves sont
très importants et ils pèsent lourd. Le rôle de l‟enseignant es t de donner un sens à
l‟apprentissage, expliquer aux élèves les bénéfices de la langue française.
Le jeu est un moment de détente intellectuelle, émotionnelle et physique, aussi. Du
point de vue moral et humain, les jeux en classe développent un esprit de tolérance et
d‟ouverture.
Le jeu en classe de FLE donne aux élèves l‟occasion pour être motivés et ainsi
favoriser leur réussite scolaire. Il peut se montrer être un véritable atout à condition de
savoir bien l‟utiliser et le mettre en place convenablement .
3.4. Présenter le jeu, les règles
Une fois l‟atmosphère ludique établie et les élèves motivés, il ne reste que de
présenter le jeu, c‟est -à-dire d‟expliquer comment et pourquoi on va jouer.
Comment équivaut aux règles du jeu. Soit c‟est l‟enseignant qui les présente
oralement, soit elles sont écrites. Dans ce cas, on peut les lire à haute voix en ensemble de
la classe ou dans les groupes. Si les élèves sont déjà habitués aux règles de jeu écrits, ou si
le jeu est plus compliqué, ils peuvent les lire d‟abord en silence, individuellement et puis
les mettre ensemble en commun. Parfois, une courte démonstration vaut plus qu‟une
longue explication. En expliquant les règles, les acteurs se mettent d‟accord sur les
récompenses éventuels ainsi que sur la fin du jeu (limite du temps ou d‟autres conditions).
Si nécessaire, l‟enseignant fournit le vocabulaire du jeu.
Pourquoi signifie la justification du choix de l‟activité donnée et son objectif
pédagogique. Avant de s‟y lancer, l‟élève devrait comprendre le but du jeu, les compétences et
les connaissances qu‟il va mobiliser, réviser ou acquérir.
Selon Haydée Silva, l‟enseignant surveille le déroulement, la dynamique du groupe,
il gère le temps et vérifie si les règles sont respectées . Il note ce qu‟il faut reprendre et
travailler encore avec le groupe ou avec un élève concret, ainsi que les modifications qu‟il
devra faire pour que l‟activité soit parfaite .
En ce qui concerne les fautes des élèves, l‟enseignant peut les noter et les
commenter dans la conclu sion du jeu. Il n‟intervient que si la faute empêche la
compréhension nécessaire pour la suite du jeu ou si sa correction fait partie du jeu.
34
François Weiss admet qu‟ « il n’y a pas de recette miracle pour que les élèves
utilisent la langue étrangère ». Il propose de passer un accord avec eux dans lequel ils vont
s‟engager à utiliser le français. Si cet accord figure d ans le contrat d‟apprentissage,
l‟enseignant n‟a que le rappeler avant le jeu.
La partie finie l‟enseignant doit tout d‟abord faire des app réciations auprès les
gagnants, commenter le résultat, éventuellement distribuer les récompenses.
Ensuite, il faut faire une conclusion pédagogique. Les élèves disen t leurs
impressions et les acquis obtenus grâce au jeu.
Hélène Vanthier affirme que : « Bien jouer en classe de langue ne garantit pas
toujours l’apprentissage ». Elle affirme que l‟efficacité de l‟activité ludique reflète la
manière dont elle est introduite et mise en œuvre dans la classe. Il faut donc définir
exactement des objectifs d‟enseignement -apprentissage, utiliser plusieurs types de jeux.
Julia M. Dobson définit un bon jeu par cinq caractéristiques suivantes :
– requiert une courte ou aucune préparation pendant la séance, ses règl es ne sont pas trop
compliquées ;
– est facile à jouer, tout en fo urnissant un défi intellectuel ;
– est assez court pour occuper un espa ce convenable dans le programme ;
– amuse les élèves ;
– ne nécessite pas de corrections fa tigantes de réponses écrites.
3.5. Avantages des jeux en classe de langue
D‟après Haydée Silva, les activités ludiques suscite nt une grande motivation et
développent en ceux qui jouent une volonté d‟aller toujours plus loin et de se dépasser.
Cette attitude de perfectionnement permet des avantages moteurs liés à la motricité fine ou
globale.
De plus, le jeu peut solliciter le corps, la sensibilité et l‟affect et peut ainsi conduire
à un comportement communi catif. Il peut présente r des avantages affectifs puisque le
joueur est en mesure de «dépasser [son] égocentrisme ». À travers le jeu, il apprend à gérer
le travail d‟équipe et apprend ainsi à suivre les principes propres à toute situation ludique :
le respe ct mutuel entre joueurs et le respect des règles .
Le jeu se déclare un outil de socialisation puissant. Le jeu a également des
avantages cognitifs , car il peut renforcer le travail et de structuration de l‟espace et temps.
Aussi, le jeu peut faire appel à des processus de résolution de problèmes par l‟élaboration
35
de stratégie personnelle ou collective, elle -même développant l‟expr ession et la
communication.
Aussi, Haydée Silva expliq ue qu‟il est important de former les enseignants à une
utilisation consciente du jeu et de l‟intégrer de façon cohérente dans une séquence
d‟apprentissage. En effet, le jeu permet davantage de liberté et en ce sens accorde une
place à l‟erreur qui doit êtr e dédramatisée et exploitée en vue de favoriser au mieux
l‟apprentissage et dans une optique positive.
Le jeu propose une grande variété de situations motivantes, familières aux enfants
et de modi fier le rythme d‟un cours en relançant l‟in térêt des élèves dans la tâche.
L‟utilisation d‟une approche ludique dans l‟enseignement d‟une langue favorise l‟attention
et l‟implication des élèves et permet de faire participer les plus timides ou les plus anxieux
d‟entre eux. Les situations ludiques sont également l‟ occasion de faire répéter et réutiliser
de manière naturelle des structures ou du vocabulaire ainsi que d‟améliorer les
compétences de prononciation et de compréhension par une mise en situation.
Les exploitations des activités ludiques sont nombreuses et c‟est une occasion
d‟utiliser l e français dans des situations concrètes qui intéressent et attirent les élèves .
Le jeu a alors un rôle central dans les apprentissages , car l‟amusement apporte
l‟envie de communiquer, ce qui crée du plaisir et donc de la mo tivation.
L‟importance du jeu est souvent méconnue et ce n‟est que depuis quelques années
seulement que le jeu est considéré comme un outil d‟apprentissage, pourtant il induit un
comportement de citoyenneté parmi les élèves et aussi il induit du respect .
En effet, les activités ludiques permettent d‟introduire des contenus linguistiques
en mettant en scène un monde imaginaire dans lequel l‟ élève se crée un personnage. Le jeu
permet également certains au tomatismes, comme par exemple « se comporter en langue
étrangère ».
L‟instinct de jeu chez l‟enfant est en ce sens une opportunité pour l‟enseignant qui
doit nécessairement l‟exploiter dans ses séquences d‟apprentissage. De plus, les jeux sont
nombreux et peuvent être adaptés en fonction des connaissances et d u public visés.
De manière générale, le jeu engage l‟imagination, la réactivité, le corps, l‟agilité,
l‟intelligence, l‟observation et il est, en outre, une détente émotionnelle.
La richesse des contenus pédagogiques et des mécanismes, la variété des
combinaisons, la diversité des aptitudes et des compétences mises en œuvre montrent que
le jeu est un atout dans l‟apprentissage. Un de ses plus grands apports, et pour certains, le
plus important, est le changement de focalisation induit chez l‟ élève.
36
Le jeu fait vivre la langue en action. Il permet aussi de développer le temps de
parole des apprenants grâce au tour de rôle de la parole induit par sa nature. Il favorise la
mise en œuvre de compétences communic atives, rapides et imaginatives .
Le jeu bris e la monotonie des cours toujours semblables, favorise l‟engagement
social et la communication avec les autres élèves . Bref, il motive.
3.6. Limites du je u
L‟utilisation du jeu comme outil pédagogique présente de nombreux avantages.
Cependant, l‟enseignant doit aussi prendre en compte certaines contraintes qui font que le
choix de certains jeux ne serait pas judicieux.
Il y a quelques limites en ce qui concerne l‟utilisation du jeu en classe :
-la gestion du groupe et des équipes :
Gérer un groupe d‟élèves pendant un jeu peut créer des problèmes à l‟enseignant,
car les élèves peuvent être agités et ainsi ils peuvent limiter leur concentration et une
perturbation sera présente parmi tous les élèves. Malgré toutes les techniques utilis ées par
l‟enseignant pour éviter ces difficultés, il arrive toujours qu‟un ou plusieurs élèves ne
souhaitent pas participer à l‟activité. L‟idée est de ne jamais forcer un élève à jouer.
L‟enseignant peut l‟encourager, mais ne jamais l‟obliger sous aucun p rétexte pédagogique
pu psychologique.
La mise en place de certains jeux peut nécessiter la constitution d‟équipes, dans ce
cas l‟enseignant peut faire le «hasard » ou in tervenir dans leur constitution. S‟il laisse les
élèves constituer eux même leurs équipes , cela peut créer des équipes trop homogènes, ce
qui n'est pas pr atiqu e aux élèves en difficulté. L‟intervention de l‟enseignant à ce niveau
est donc importante pour que le jeu atteigne son objectif pédagogique.
-la gestion du temps :
Evaluer la du rée d‟une séance de jeu peut être assez difficile, dans la mesure où,
généralement, il y a plusieurs facteurs qui interviennent.
Une mauvaise estimation des capacités des élèves peut engendrer une erreur
d‟évaluation de la durée effective du jeu : un même jeu avec des élèves de niveau
intellectuel différent peut présenter des variations de temps de réalisation très importantes.
Si les élèves ne sont pas motivés ou s‟ils sont agités, alors tout ça peut influencer
le temps passé sur une séance de jeu. Il es t donc nécessaire pour l‟enseignant de prendre en
37
compte tous les facteurs qui peuvent influencer la mise en place d‟une séance de jeu afin
que celle -ci ne perde pas sa valeur éducative et pédagogique.
-la gestion du matériel :
Certains jeux peuvent être mis en place rapidement, par exemple un jeu de carte.
Mail, il y a d‟autres qui nécessitent un matériel particulier qui peut être encombra nt ou
coûteux. C‟est pour ça qu‟il y a de nombreux enseignants qui n‟utilisent pas le jeu en
classe de langue. L‟étab lissement devrait offrir aux enseignants de langue la possibilité
d‟acheter du matériel nécessaire aux activités ludiques.
-le choix des jeux :
L‟enseignant doit varier les types de jeux, de même qu‟il est absolument
nécessaire de varier les situations d‟apprentissa ge, les supports, les approches.
Si un jeu bien conçu est un bon outil pédagogique, il ne doit pas être répété trop
souvent, au risque de perdre cette efficacité: trop de jeux éducatifs et pédagogiques
peuvent amener les élèves à s‟en lasser e t les conduire à refuser de jouer.
L‟enseignant serait donc contraint d‟obliger les élèves à jouer. Ce qui semble ne
pas avoir de sens, d‟autant plus que cette contrainte s‟oppose à la fois à la notion de jeu
libre et à la notion de jeu de règles où les rè gles doivent être librement consenties et non
imposées.
3.7. Conseils pour les enseignants
Pour que le jeu choisi ait du succès, Julia M. Dobson donne des conseils aux
enseignants26 :
-Préparez le jeu minut ieusement ;
-Avant d‟introduire le jeu, suscitez l‟intérêt de la classe. Ne jouez pas si l‟ atmosphère n‟est
pas convenable ;
– Faites participer le maximum d‟apprenants que possible. Sinon dans le jeu même,
distribuez d‟autres rôles (arbitre, observateur, etc.) ;
-Assurez -vous que le jeu corre spond à l‟ âge et au niveau des apprenants ;
-Insérez le jeu pour changer le rythme quand la classe est fatiguée ou ennuyée ;
26 Voir DOBSON, Julia M. (1989), p. 108 -109.
38
– Présentez et expliquez les règles clairement. Vérifiez que tous les élèves les comprennent
avant de vous lancer au jeu ;
-Dirigez le jeu vous -même ;
– Suivez les règles du jeu d‟une manière conséquente. Véri fiez justement leur observation ;
– Observez le comportement et les réactions individuels des élèves. Si vous encouragez
constamment l‟esprit de l‟amusement vous réduirez les chances du méco ntentement et de
la frustration ;
– Essayez de former les groupes équilibrés en ce qui concerne le nombre et les
connaissances des participants. Var iez la composition des équipes ;
-Si un jeu ne réussit pas dans une classe, essayez une autr e activité. Comme un jeu ne doit
pas plaire à tout le monde , soyez flexibles dans le choix ;
– Néanmoins, ne jouez pas le même jeu trop souvent, même s‟il est bien aimé. I l perdrait
ainsi son attraction ;
-Arrêtez le jeu avant que la classe commence à s‟ ennuyer ;
-Finalement, veillez à ce que le jeu soit achevé et qu‟il vous reste encore du temps pour sa
conclusion.
Le décalogue du jeu en classe : 27
I. Ta situation d‟enseignement/apprentissage tu analyseras.
II. Des objectifs clairs et cohérents toujours tu fixeras.
III. Théorie et pratique tu articuleras.
IV. Jamais sur tes lauriers tu ne t‟endormiras.
V. Tes outils ludiques tu enrichiras et partageras.
VI. Toute la richesse de l‟univers ludique tu explor eras.
VII. La totalité des ressources ludiques à ta disposition tu exploiteras.
VIII. Au jeu de faire semblant de jouer tu ne joueras.
IX. Des apprenants tes jouets point tu ne feras.
X. La panacée ludique point tu ne chercheras.
L‟enseignant doit savoir pourquoi , pour qui et pour quoi faire un je u. Il commence
par le choix du jeu, il peut l‟adapte r ou le modifie r, d‟après ses conditions et objectifs.
Après avoir préparé le jeu, il prépare l‟atmosphère propice pour l‟attitude ludique des
élèves. Il doit présenter et expli quer l‟activité. Au cours du jeu, il anime, aide, arbitre et
27 SILVA, Haydée. Conférence Applications mobiles et ludiques en classe : lesquelles, pourquoi, comment? ,
Brno – faculté de Pédagogie de l‟Université Masaryk, le 21 novembre 2013.
39
observe. Finalement, il fait des appréciations sur l‟activité entière et félicite les élèves. Il
peut faire des modifications, pour que le cours soit encore plus efficace l a prochaine fois.
40
CHAPITRE IV
PRATIQUE DE CLASSE : JOUONS !
4.1. Activités orales
L‟acquisition de la compétence de communication orale est désorientant pour les
élèves qui apprennent la langue française . Il s‟agit des quatre compétences, celle qui met le
moins à l‟aise, dans le sens où elle est également liée à des savoir -être et savoir -faire qu‟il
faut posséder dans sa propre langue maternelle.
Dans la perspective de l‟enseignement/apprentissage d e la langue française ,
comprendre signifie l‟acquisition commencée par l‟écoute. La compréhension peut être
ensuite suivie d‟une activité d‟expression (orale ou écrite). La compréhension précède
l‟expression.
Le matériel didactique utilisé doit répondre aux objectifs de l‟enseig nant et aux
besoins et intérêts des élèves, d‟où le recours à des documents authentiques provenant des
médias (journaux, enregistrements d‟émissions de radio et de télévision.)
Ce matériel est utilisé dans des activités de compréhension en mettant l‟accent sur
le vocabulaire. L‟objectif essentiel d‟une activité de compréhension est de travailler sur le
contenu et non sur des mots ou phrases isolés. Les mots possèdent, en plus de leur sens de
base, dans les dictionnaires, un sens contextuel, précisé par l‟en tourage linguistique où
figure le mot. Le contexte joue un rôle important dans la compréhension orale.
Ce qui est certain, c‟est que tout être humain apprend à écouter la parole dans un
environnement linguistique donné, c‟est -à-dire dans lequel on pratiqu e une certaine langue,
avec des habitudes de communication propre à ce milieu. La construction du sens dans une
autre langue nécessite de changer notre c omportement d‟ écout e.
L‟attention est un facteur très import ant dans la compréhension orale . L‟attenti on
des élèves est attirée, en principe, par le sujet ou le contenu du document qu‟ils tentent de
comprendre. Le rôle de l‟enseignant est de choisir des sujets intéressants , qui attirent les
élèves et il doit être attentif à la durée du document; elle ne do it pas être trop longue, car
les élèves commencent à s‟ennuyer et ils perdent le fil des idées.
L‟élève peut être facilement découragé devant la première difficulté (des mots
inconnus) et devient de plus en plus inquiet face à la compréhension du document étranger.
41
Mais, l‟enseignant doit expliquer la stratégie de compréhension et les différentes faç ons de
surmonter la difficulté pour rassurer les élèves .
Il faut être toujour s attentif au choix des sujets, préparer les élèves au sujet avant
l‟écoute et bien sur répéter deux écoutes. Il est essentiel de proposer aux élèves des
modèles de situations de communication de la vie réelle. Le document authentique est un
outil indispensable dans tout cours de langue étrangère.
Les pauses peuvent faciliter la compréhension des élèves .
L‟expression orale, renommée production orale , depuis les textes du cadre commun
de référence, est une compétence que les élèves doivent progressivement acquérir, qui
consiste à s‟exprimer dans les situations les plus diverses, en français. Il s‟agit d‟un rapport
interactif entre un émetteur et un des tinataire, qui fait appel également à la capacité de
comprendre l‟autre. L‟objectif est de produ ire des énoncés à l‟oral dans toute situation
communicative.
L‟expression orale est une compétence qu‟il faut travailler avec rigueur, et qui ne
demande pas seulement à travailler la prononciation, le rythme et l‟intonation, mais être
attentifs à la compréhension (en situation interact ive), à la grammaire de l‟oral.
L‟expression orale commence par :
• des idées : des informations, quelles qu‟elles soient, de l‟argumentation que l‟on choisit,
des opinions diverses et des sentiments que l‟on exprime. Il faut avoir un objectif clair de
ce que l‟on veut exprimer. Il est important d‟adapter le contenu aux destinataires du
message selon l‟âge, le rôle, le statut soc ial.
• de la structuration: la manière dont on présente ses idées. Les idées vont s‟enchaîner de
façon logique avec des transitions bien choisies. On peut d‟abord préciser ce dont on va
parler et pourquoi. On illustrera les idées avec des exemples concrets , des notes d‟humour.
On terminera de façon claire et brève.
• du langage: de la correction linguistique et de l‟adéquation socioculturelle. Dans une
communication courante, l‟important est de se faire comprendre et d‟exprimer ce que l‟on
a réellement l‟in tention de dire, plutôt que de produire, au détriment de la communication,
des énoncés neutres mais parfaits. Un mot qui manque peut être demandé à l‟interlocuteur,
qui sera ravi de le donner.
La forme de l‟expression orale se compose :
• du non verbal : gestes, sourires, signes divers…On se fera mieux comprendre en étant
détendu et décontracté, en illustrant ce que l‟on dit avec des gestes naturellement adaptés.
42
• de la voix : de son volume, de l‟articulation, du débit, de l‟intonation. Le volume doit ê tre
adapté à la distance. En français, vos apprenants devront plus soigner leur articulation et le
débit. L‟intonation doit être expressive et significative.
• des pauses, des silences, des regards . En effet, c‟est par le regard par exemple que l‟on
pourr a vérifier si l‟on a été compris. Les pauses et les silences sont aussi significatifs, et il
est important de leur apprendre aussi à en user.
La compétence orale est très importante dans la société moderne d‟aujourd‟hui et
dans l‟enseignement de la langue française.
L‟oral ne signifie pas émettre des sons, mais de préparer , organiser des idées pour
pouvoir participer au dialogue, pour pouvoir répondre aux questions de l‟enseignant . Mais,
il ne faut pas oublier qu‟un dial ogue entre l‟enseignant et l‟ élève , sous forme de
questions/réponses est limité. Ce type d‟échanges, exclusivement scolaire, ne place pas les
interlocuteurs dans une situation de communication de la vie quotidienne. Il convient
plutôt de développer entre l es élèves des dialogues en contexte.
L‟organisation spatiale dans la classe doit permettre aussi de tels échanges :
disposition des tables en U, afin que les élèves puissent se faire face, et aménagement d‟un
espace libre, espace scénique, destinés aux simulations. Le rôle de l‟enseignant est alors
celui d‟un animateur, absent de la conversation, mais vigilant face aux problèmes
linguistiques et communicatifs des élèves auxquels il remédiera ultérieurement.
Il y a de bonnes stratégies pour aider les élèves à progresser dans la maîtrise orale
de la langue française . L‟enseignant doit mettre en place des exercices variés et progressifs
pour permettre aux élèves d‟améliorer la qualité de l‟expression, de travailler, de mettre en
valeur la voix et la gestuelle. Il choisit des exercices et des activités thématisés qui
permettent l‟ appropriation des éléments langagiers conceptualisés préalablement . Il doit
aussi vérifier si les objectifs de ces exercices ou ces activités sont adéquates . Il doit aussi
tenir compte du niveau de compétence des élève s. Les élèves doivent être motivés et
dynamisés et les consignes doivent être formulées de manière claire et précise . L‟élève
doit se sentir responsabilisé pour pouvoir développer ses capacités à apprendre et ses
aptitudes à la découverte de son propre apprentissage.
L‟enseignant transfère progressivement la responsabilité de l‟apprentissage aux
élèves et les encourage à réfléchir à leur apprentissage. Il élève aussi systématiquement le
degré de conscience qu‟a l‟élève du processus d‟enseignement/apprent issage. Il doit inviter
les élèves à participer à l‟expérimentation de démarches méthodologiques différentes .
43
Ainsi, les élèves peuvent identifier leur propre style cognitif et développer leurs propres
stratégies d‟apprentissage.
Dans l‟enseignement roumai n, l‟expression orale n‟est pas si utilisée . Tant
l‟enseignant, que l‟ élève ont peur d‟en «profiter». La majorité des enseignants roumains
enseignent les règles de grammaire , ils enseignant la conjugaison d es verbes, mais ils
oublient d‟impliquer les élèves à exprimer oralement ce qu‟ ils ont appris et c‟est
dommage. Car, l‟objectif principal est d‟évoluer, d‟exercer la langue, d‟encourager la
relation enseignant -élève. L‟élève doit être attiré dans l‟expression orale, lui faire
découvrir l‟intérêt de l a diversification, de le faire interagir.
Un autre objectif est de développer l‟autonomie des élèves. L‟enseignant doit
intervenir au minimum, veiller au bon déroulement de l‟expression orale, en profiter pour
observer et connaître mieux ses élèves et fai re des possibles améliorations.
4.1.1. Activités théâtrales
La pratique théâtrale en classe de FLE est un formidable instrument pour pouvoir
intégrer l‟apprentissage de la langue française à travers une activité originale, ludique et
motivante. Le théâtre est une source de bénéfices et avantages considérables tant au niveau
pédagogique que personnel. Les activités théâtrales en classe de FLE sont idéales pour
travailler les compétences orales. Celles -ci bénéficient de travail de la part des élèves :
prononciation, climat, gestes, volume de la voix, etc.
L‟apprentis sage de la langue française à travers le théâtre est une belle modalité
d‟ajouter à la langue des émotions. Jouer avec la voix et le corps mettent en valeur les
intentions de communication dans tous les registres de langue en fonction des situations.
Les é lèves doivent être familiarisées avec l‟utilisation de leur voix et corps dans tous les
éclats. Et, ces pratiques théâtrales en classe de FLE les aident beaucoup.
En classe, les situations de communication sont la plus grande partie irréelles
(s‟excuser, demander des renseignements, situer dans l‟espace, etc.), et les méthodes
publiées en France pour la langue française étrangère essaient d‟offrir des situations les
plus concrètes possibles. Pourtant, ces situations, rarement sont satisfaisantes. La plupart
des élèves manifeste une certaine gêne quand ils doivent jouer un rôle devant la classe.
Mais, quand il y a des cours de formation continue soutenus par des profe sseurs français,
spécialisés dans la pratique théâtrale en classe de FLE, et quand il y a des enseignants
roumains préparés, prêts et bienveillants à utiliser ces pratiques en classe, alors c‟est plus
44
facile pour eux, mais aussi pour leurs élèves à dépasse r cette gêne et en même à apprendre
la langue française. De ce point de vue, les jeux dramatiques et les activités théâtrales sont
très utiles pour pouvoir apprendre le français.
Les jeux dramatiques appartiennent aux situations spontanées, alors les élèv es
reproduisent les situations vues, lues ou vécues, riches en émotions. Ces situations font
appel à l‟énergie et a l‟imagination de la personne et elles participent au développent de la
personnalité. Les élèves jouent pour eux, pour le plaisir de jouer sa ns le souci d‟un public.
Les avantages des jeux dramatiques sont la spontanéité et l‟improvisation.
En classe de FLE, l‟enseignant doit tenir compte des éléments suivants :
– corps (son échauffement) ; il doit être relaxé, en savant que toutes les parties du corps
peuvent être sollicitées pendant le jeu ; tout ca sont pour le préparer pour le jeu ;
– espace ;
– respiration et voix (ces éléments sont un aspect déterminant de la communication en
participant à l‟expression des sentiments à l‟aide des sens des mots, de leur intonation) ;
– contact avec les autres, avec le groupe (les exercices permettent un rapprochement de
l‟autre ; un groupe solidaire permettra à chaque élève de risquer dans le jeu) ;
– rythme.
L‟espace a un grand rôle parce qu‟il n‟agit pas seulement sur les élèves, mais
aussi sur les enseignants. Ils sont influencés positivement ou négativement de la qualité de
l‟espace. C‟est pour ca, que chaque enseignant doit changer l‟ambiance d‟une salle de
classe pour pouvoir surprendre les élèves et p our les préparer pour les pratiques théâtrales,
car rien n‟est de plus monotone qu‟une salle de classe pleine de pupitres et des chaises bien
alignés.
Les recherches au démontré qu‟un bon espace défend les membres d‟une cl asse de
peur et des inhibitions ; l‟espace permet aux élèves de se concentrer sur les tâches, il leur
stimule la participation active. L‟espace, le climat sont propices pour un meilleur
apprentissage et contact social.
Quand on utilise l‟activité théâtrale en classe de FLE, les élèves devie nnent petit à
petit des petits acteurs. C‟est -à-dire qu‟ils essaient d‟entrer dans la peau du personnage, ils
le font communiquer, interagir, penser. Les élèves ne sont pas des simples marionnettes
derrière leurs pupitres, parce qu‟ils participent actif à la construction de leur apprentissage.
Apprendre la langue française n‟est pas facile. Il existe une multitude d‟éléments
à retenir, des règles de grammaire que chaque élève doit comprendre et appliquer, une
multitude d‟exceptions qu‟il doit retenir, etc. Cette chose suppose un effort très grand et
45
dans la plus grande partie des fois les résultats tardent ou l‟élève se sent découragé. Mais,
l‟introduction du jeu théâtral est un plaisir et ça suppose un travail moins difficile. Ainsi,
un lien affectif entre élève et langue s‟installe et les élèves sont motivés à apprendre. Ils
développeront la sensibilité, ils accepteront leurs émotions, ils pourront accepter les autres,
et bien sur ils mettront en mouvement les registres variés de la langue. Pour que ces ch oses
s‟effectuent il faut mettre en application l‟imagination, les aptitudes linguistiques,
l‟énergie.
La grammaire, à l‟aide de ces activités théâtrales reçoivent un autre sens sans
qu‟elle soit perceptible par les élèves ; ils apprennent sans se rendre c ompte.
Les jeux dramatiques et les activités théâtrales induisent des relations
interpersonnelles fortes où la solidarité et la confiance sont incontournables. Il n‟y a pas
des lieux pour les élèves forts de la classe, et pas des lieux pour les élèves faib les. Choisir
le meilleur élève pour le meilleur rôle est contraire au tout principe pédagogique. Les
élèves sont tous impliqués dans ces activités théâtrales. Ainsi, l‟apprentissage devient plus
efficient dans une ambiance de confiance, respect et plaisir.
Les élèves peuvent être confrontés dans des situations de recherche active,
d‟exploitatio n personnelle et collective ; ils peuvent faire des hypothèses sur différents
aspects du texte, ils apprennent à aller au -delà du texte.
Le jeu théâtral offre un impor tant travail sur le langage corporel et sur les gestes,
car dans l‟enseignement roumain ils manquent. Les élèves enseignent à s‟exprimer ce qui
leur permet une meilleure conscience de la compatibilité ou incompatibilité entre le geste
et le mot. Les élèves apprennent aussi à explorer les dimensions culturelles en
expérimentant d‟autres gestes ou d‟autres modalités d‟exprimer les émotions.
En plus de fait que ces pratiques théâtrales aident les élèves à développer
l‟expression orale, elles leur permettent a ussi de «vivre» la langue, d‟aimer la langue
française. Le théâtre a un rôle désinhibant, ludique qui conduit les élèves à connaître la
culture et la littérature française.
Demander aux élèves d‟improviser dans une langue étrangère suppose de leur
produire la spontanéité, mais d‟être aussi attentifs aux autres et a leur langage. Les élèves
doivent se mobiliser, être prêts à produire et à répondre aux autres dans une manière
adéquate. Ils font appel aux instruments linguistiques appris antérieurement . Ils de viennent
plus décontractés, en s‟écartant des dialogues appris à la classe.
46
4.1.2. Jeux de rôle
Le jeu de rôle est défini par Alex Mucchielli (1983) comme « la mise en scène
d’une situation problématique impliquant des personnages ayant un rôle donné, sous le
contrôle d’un animateur ».28
Un jeu de rôle s‟appuie sur la mise en scène d‟une situation problématique, c‟est -à-
dire d‟un contexte, d‟inspiration réelle ou fictive qui présente un ou plusieurs problèmes à
résoudre . Le jeu de rôle repose sur la présence d‟un groupe de participants, ce qui en fait
un «exercice structuré en dynamique des groupes ». (De Visscher, 1979)29
Chaque participant (élève) lui est attribué un rôle donné: l‟ interprétation d‟un
personnage fictif ou réel. Cette interprétation constitue à la fois la porte d‟entrée du jeu,
puisqu‟elle assure le passage du monde réel au monde fictif du jeu. Le compo rtement et les
choix de l‟élève doivent être en cohérence avec son rôle .
Le jeu de rôle s‟effectue sous le contrôle d e l‟enseignant. Celui -ci n‟est pas un
participant du jeu, puisqu‟ il n‟a aucun rôle. Il est chargé de s‟assurer du bon déroulement
du jeu. L‟enseignant doit veiller à ce que chaque élève s‟en tienne à son rôle.
Le jeu de rôle repose sur: le plaisir, qui aliment e l‟émotion et la motivation, et
repose ainsi sur les motivations internes et personnelles des élèves . Le jeu de rôle suppose
la coopération. Il rend le participant acteur et favorise un travail de groupe interactif, où
chacun a un rôle à jouer. C‟est ains i une technique qui s‟appuie sur la dynamique de
groupe, telle que mise en évidence par le psychologue Kurt Lewin (1946)30, et favorise
donc les apprentissages en permettant une co -construction des savoirs. À ce titre, on peut
dès à présent indiquer que l‟enseignant pourra créer des rôles de complexité variable selon
les participants pour mettre en place une pédagogie différenciée.
Pour résumer, on peut indiquer à la suite d‟Imen Akkouche31 que le jeu de rôle p eut
constituer un « déclic, qui incite l’apprenant à découvrir de manière expérimentale l’intérêt
28 MUCCHIELLI, A., Les jeux de rôle , Presses universitaires de France, collection «Que sais -je?», n°2098,
Paris, 1983.
29 DE VISSCHER, P., « Des exercices structurés en dynamique des groupes: Pourquoi? » , Les Cahiers de
Psychologie sociale, n°2, 1979, pp. 1 -4.
30 LEWIN, K., «Les frontières dans la dynamique de groupe»article de 1946 trad. française In Psychologie
dynamique, Kurt Lewin, Paris, Presses universitaires de France, pp. 23 -64, 1967.
31 AKKOUCHE, I. op. cit. Note 15.
47
d’une démarche, une manière inhabituelle d’effectuer une tâche, d’entrer en relation avec
les autres ».
Les jeux de rôle ont aussi des inconvénients, que chaque enseignant doit tenir
compte : ils demandent un bon investissement de temps.
Les résultats peuvent sont imprévisibles. L ‟enseignement doit faire preuve de
flexibilité puisqu'il ne peut prévoir à l'avance si les obje ctifs d'apprentissage seront
adéquatement atteints par les élèves , vu le caractère imprévisible de certaines situations.
Certains élèves plus discrets, négatifs, introvertis ou extravertis ou tout simplement
qui n'ont pas d'intérêt pour ce genre de formule pédagogique peuvent être plus réticents.
Elles peuvent poser des problèmes de gestion et ainsi peut causer des problèmes
pour l‟enseignant qui n'est pas à l'aise avec ces formules .
Elles peuvent entraîner des conséquences non souhaitables . Étant donné le caractère
subjectif du jeu de rôle et la simplification de la réalité que propose la simulation, cela peut
amener des difficultés chez les élèves à discerner le vrai du faux. Il est donc essentiel de
les amener à prendre du recul pour leur permettre d'avoi r une vue globale de la situation.
Elles comportent parfois des difficultés reliées à l'organisation matérielle. Le lieu,
l'espace, le décor peuvent ne pas s'avérer fonctionn els. Les coûts peuvent être très élevés,
et leur accès limité.
4.1.3. Jeux de l’o ie
Ce jeu, ancêtre des jeux de plateau, remonte au 17ème siècle et il continue à avoir un
grand succès en classe de FLE. Il existe plus de 10000 variantes du jeu, ce qui témoigne de
son adaptabilité. Une fois équipé d‟une matrice, c‟est -à-dire d‟un plateau avec des cases
vierges, l‟enseignant peut créer son propre jeu de l‟oie sans problème.
Traditionnellement, la matrice contient 63 cases et le parcours à réaliser par les
joueurs s‟enroule sur lui -même, depuis la case « Dépar t» jusqu‟à la case « Arrivée ». Chaque
joueur lance le dé et avance du nombre qu‟indique ce dernier. Le premier arrivé a gagné.
Le parcours contient un certain nomb re de pièges, comme les cases « reculez d’une case »,
«retournez à la case… », «passez votre tour », mais également de cases bénéfiques, qui font
rejouer ou avancer plus loin. Avant de lancer le dé pour avancer sur le plateau, chaque
joueur lance le dé une foi s et celui qui a le nombre le plus élevé commence et relance le dé.
Ces éléments sont la base de ce jeu, mais libre à chaque concepteur de ne retenir
que certaines cases.
48
Parmi les objectifs principaux de l‟utilisation du jeu de l‟oie en classe de français
langue étrangère, il y a la communication et… le jeu ! Elle donne aussi l‟opportunité
d‟établir la confiance au sein d‟un groupe, de faire circuler la parole entre les élèves et de
développer des attitudes de coopération.
Certaines cases peuvent donc être éliminées sans t rop de regrets, comme la case
«passez votre tour », pas très drôle, et les c ases qui font avancer plus vite.
4.1.4. Pantographes
C‟est un exercice de description. Chaque membre du groupe doit faire une phrase
pour décrire le mieux possible une partie du tableau qu‟il reçoit et le groupe doit
s‟organiser pour arriver à décrire l‟ensemble. Un quart d‟heure ou plus si nécessaire de
préparation. Ensuite chaque groupe décrit son pantographe à un autre groupe qui doit le
dessiner au tableau. À la fin, il faut comparer l‟original e t le dessin .
4.1.5. Débats
Les objectifs d‟un débat sont multiples . Il s‟agit de reformuler, structurer la pensée
et ses idées, donner des exemples, écouter les points différents sur un thème. Il permet de
construire progressivement une opinion personnel le opposée, de savoir la défendre devant
un public en lançant des arguments, d‟écouter et respecter les autres. L‟enseignant doit
initier les élèves à la pratique du débat pour les sensibiliser à la vie du citoyen, leur
apprendre à coopérer dans le cadre d ‟un projet collectif, à s‟exprimer oralement, à prendre
la parole en public pour verbaliser leur réflexion et prendre en considération la parole des
autres. Participer collectivement à la construction d‟une réflexion et dégager de façon
ludique et collect ive la complexité d‟un sujet est un apport fondamental du débat.
Les sujets doivent provoquer l‟intérêt des élèves. L‟enseignant doit choisir un
événement d‟actualité, une émission télévisée, etc. il doit partir de la vie sociale pour
remonter aux grandes questions civiques, toujours selon le niveau de s élèves. Ce qui est
absolument important, c‟est de prendre ses distances par rapport à l‟exemple donné et de
quitter les préjugés, l es émotion s. Sinon, l‟enseignan t peut prendre le risque d‟aller sur le
versant glissant des discussions où tout le monde pense avoir raison et veut se faire
entendre .
49
L‟objectif est avant tout que les élèves débattent en autonomie et c‟est un débat
entre les élèves et pas entre l‟enseig nant et l‟ élève .
L‟enseignant intervient dans le débat . Il est un arbitre qui annonce les règles et qui
a pour tâche de lancer des échanges, veiller à un temps d‟échange, marquer une pause et
concl ure. Il faut que les règles soient clairement expliquées e t bien respectées. Les règles
peuvent être notées sur le tableau de la salle de cours. Pour les niveaux débutants et les
élèves qui n‟ont pas d‟expérience, il est mieux d‟expliquer les règles avant le lancement du
premier débat. Personne ne prend la parole avant la fin de l‟intervention d‟une autre
personne. Le silence est obligatoire. C‟est pourquoi les gestes sont privilégiés . Par
exemple, si on veut prendre la parole, on lève la main et si on veut applaudir pour féliciter
ou bien montrer qu‟on est d‟acco rd avec l‟argument présenté, on bouge les mains. Il est
préférable de donne r une carte rouge pour le non -respect de l‟une des règles déjà citées. .
L‟enseignant peut revenir sur les interprétations erronées, les jugements, les
conclusions.
4.1.6. Chansons
Beaumarchais a constaté, il y a quelques siècles, qu‟en France « tout finit par des
chansons » et on peut admettre que les Français ont produit, du Moyen Âge à nos jours une
quantité incroyable de chansons.
Le docteur Thomatis32, a déclaré que la chanson est le moyen le plus efficace de
préparer le corps à recevoir le langage humain.
L‟enfant ressent la nécessité de chanter avant d‟aborder le langage des grands.
L‟enseignant doit provoquer l‟ appétit de l‟ élève , de lui donner une motivation, de
créer des activités qui ouvrent l‟ appétit d‟apprendre la langue française .
Un de ses supports est la chanson qui n‟effraie jamais les élèves , mais, par contre
elle les attire, elle les fait «rêver» , «voyager ». La chanson facilite l‟assimilation des
structures grammat icales et du vocabulaire , elle donne de l‟énergie à l‟élève et il ne se sent
plus stressé.
La tâche demandée a pour but de développer les connaissances de l‟élève et de ne
pas le mettre en difficulté négative et pour les rendre plus actifs. Pour rendre les élèves
32 Thomatis, créateur d‟une méthode d‟apprentissage des langues étrangères par les sons
50
plus actifs, d‟avoir plus de confiance en eux, l‟enseignant doit transformer le document, le
rendre insolite, énigmatique.
Avant, il faut que l‟enseignant prépare les élèves, c‟est -à-dire utiliser quelques
exercices d‟articulation : «faire travailler les lèvres», «parler dans le masque», «sculpter les
consonnes», etc.
Il y a plusieurs pistes d‟exploitation de la chanson en classe de FLE, commençant
par la compréhension orale, l‟ étude du vocabulaire et les exercices structuraux. La ch anson
offre la possibilité de «quelques cours d‟histoire de la civilisation » pour mieux connaître la
France et les Français.
L‟enseignant peut partir d‟une chanson finie, créer des paroles ou une mélodie . Il
peut penser avec les élèves à une chorégraphie , aux gestes , aux supports visuels. Les mots
peuvent être enlevés pour que les élèves puissent compléter les trous après quelques
écoutes . Ainsi ils seront en action tout le temps. La chanson peut être utilisée en relation
avec un autre support, elle peut changer de forme ou être mise en relation avec un texte ou
un dialogue. Elle peut être un lien entre les élèves et l‟extérieur. Les chansons peuvent être
facilement présentées à d‟autres classes, aux parents à l‟occasion des fêtes, etc.
4.2. Bandes dessinées
Les élèves ont besoin de travailler sur des supports variés, qui leur permettent
d'envisager la langue étrangère qu'ils apprenant dans des contextes différents. La bande
dessinée fait partie de ces support s souvent encore trop peu exploités par les enseignants de
FLE, car ils considèrent qu‟elle a un caractère trop ludique au détriment du pédagogique.
Pourtant , la bande dessinée est un support incroyable qui peut être utilisé en classe,
elle attire les élèves en les faisant plus attentifs et plus curieux . Surtout qu‟il y a des élèves
qui lisent des bandes dessinées en langue maternelle , donc ils en sont intéressés. Mais, il y
a aussi des élèves qui n‟ont jamais ouvert ou vu un livre de bandes dessinées et po ur eux
c‟est ce moment -là qu‟ils les découvrent .
Avant la lecture des bulles, il est impérieux de faire produire des hypothèses sur le
thème général à partir de l'observation des dessins réalisés. Tous ensemble, ils décriront le
thème, le caractère humoristique ou non, l'intention de l'auteur, le message éventuel.
La planche peut servir de support pour l'expression orale : description, puis lecture
des bulles, résumés de l'histoire .
51
L‟enseignant peut aussi effacer les textes écrits dans les bulles, et travailler plus
spécifiquement sur l'imaginaire. Ce type de travail sur l'écrit développe certaines
comp étences liées à l'écrit oralisé.
Les élèves peuvent aussi tenter de trouver un titre, imaginer ce qui s‟e st passé
avant, trouver le mot de la fin, réviser et enrichir son vocabulaire, manipuler certaines
structures grammaticales et des actes de parole en situation authentique.
L'introduction de la bande dessinée en classe de FLE présente plusieurs avantages:
• c'est un support ludique et populaire généralement apprécié des élèves ;
• c'est un document authentique qui présente un registre de langue courant, proche de la vie
quotidienne. De plus, les éléments textuels (dialogues ou récit) sont souvent courts et
accessibles ;
• c'est un document qui mêle réception visuelle et textuelle, jouant sur le lien image/texte
pour créer du sens ;
• la bande dessinée facilite le dialogue interculturel et permet de sensibiliser à l'humour.
4.3. Mots croisés et mots fléchés
Les mots croisés et les mots fléchés sont un support pédagogique idéal pour
travailler le vocabulaire dans une manière ludique. Les fiches sont souvent colorées et ainsi
elles «invitent » les élèves à découvrir la richesse de la langue française . C‟est un moment
de détente, les élèves peuvent travailler en groupe. Bien sur, que l‟enseignant doi t faire un
bon choix des sujets ; ils doivent être en conformité avec l‟ âge et le niveau des élèves.
4.3.1 Pendu
Tout le monde connaît le jeu classique «le pendu» . C‟est l‟un des plus de succès
jeux du monde entier et en même temps c‟est le plus simple. C‟est le jeu de notre enfance,
dons les élèves sont familiarisés avec ce genre de jeu en classe de FLE.
Le jeu se fait par groupe de deux. L‟ idée est de dev iner le mot ou la phrase donnée
par l‟adversaire. Celui -ci te donne seulement le nombre des lettres, la première et la
dernière lettre du mot. Si tu fais plus de six erreurs, alors l‟adversaire te «pend».
C‟est un bon support pour faire travailler le vocab ulaire.
52
4.4. Presse
La presse, c'est avant tout un média utile pour s'informer et en apprendre toujours
plus.
L‟étude de la presse et la publication d‟un journal en classe de FLE sont des
activités accessibles et bénéfiques pour l‟ apprentissage . L‟étude de la presse en classe
permet de travailler les compétences orales, mais aussi les compétences écrites .
Il y a un large panel de documents utilisables en classe en fonction du niveau des
élèves et des objectifs.
Les journaux sont essentiellement com posés de textes mais le lecteur y trouve aussi
des photos, des dessins, des cartes, des schémas . Les magazines appartiennent en revanche
à la catégorie des « illustrés » et comptent beaucoup plus d‟illustrations, en particulier des
photos. De nombreuses activités peuvent être menées autour des supports graphiques
journalistiques.
Un des objectifs est de familiariser les élèves avec la presse. Une activité de
découverte consisterait à ouvrir un journal français pour voir comment il est structuré ,
comment i l fonctionne, quels en sont les contenus et même faire des comparaisons entre
quelques journaux français et même entre les journaux français et ceux roumains. Les
élèves observent et analysent la structure de chacun, même s‟ils ne comprennent pas ce
qu‟il y est écrit. Apres cette importante étape de comparaison, les élèves sont en mesure de
lister les éléments qui reviennent dans tout journal .
De nombreux medias consacrent une partie de leur site Internet à l‟exploitation
pédagogique de leurs émissions ou a rticles : TV5, RFI, OUEST -France, etc.
4.5. Vidéo
«Plus que tout autre enseignement, celui des langues se doit d’être en interaction
constante avec la vie quotidienne. La vidéo joue ce rôle d’ouverture sur le monde ».
(Compte, 1993 : 143)
L‟image, dans la société, est un appui important de la communication et de
l‟information : elle possède un certain pouvoir, elle est attractive, sa lecture est intuitive.
L‟image n‟est jamais immédiatement décodable, elle doit être objet d‟étude. Il est
important d‟aider les élèves à «décoder », à comprendre, saisir le sens .
53
Toute vidé o peut être utilisée, mais l‟enseignant doit faire attention au degré de
difficulté linguistique du document et à la tâche que l‟on demande à l‟ élève lors du
visionnement de la séquence. Son utilisation, tout comme tout autre support, suppose une
variation des exercices proposés, afin d‟éviter des habitudes de routin e chez l‟ élève .
Quand on parle de la vidéo en classe de langue en général, il faut garder à l‟esprit
ce que Carmen Compte33 nous disait: « Il a été possible jusqu’à présent d’enseigner les
langues sans utiliser l’image animée… et cela pourrait fort bien se poursuivre ainsi.
Pourtant, la connaissance que nous avons de ce média permet d’accroître l’efficacité du
processus d’enseignement, en ce qui concerne, en particulier, les conventions sociales, les
expressions non verbales et les implicites culturels. De plus, la vidéo provoque
l’implication affective de l’apprenant, ce qui constitue l’une des forces -moteur de
l’apprentissage ».
La vidéo est le moyen de susciter chez l‟ élève des réactions et elle facilite la
compréhension des comportements communicatifs de notre société.
Faire comprendre une vidéo c‟est aussi apprendre comment fonctionne la culture de
cette lan gue lors d‟une communication entre locuteurs natifs. Et pour cela, la vidéo,
interactive, est un des meilleurs supports pour rendre le comportement culturel le plus
fidèle possible, et l‟intégrer en classe de FLE.
Les avantages sont multiples : les élèves sont «invités» à observer, apprécier,
critiquer et porter un jugement sur ce qu‟il s voient. En utilisant des documents
authentiques ou semi -authentiques filmés, l‟enseignant donne la chance aux élèves de
pouvoir aussi a pprendre à décoder des images, des so ns, des situations culturelles .
L‟imagination de s élèves est développée, ils peuvent deviner, ant iciper, formuler des
hypothèses. Et bien sur que leurs esprits critiques sont exercés. L‟enseignant doit rendre
participatifs et dynamiques ses élèves en inter agissant avec le document.
Les supports que l‟enseignant peut utiliser en classe de FLE sont beaucoup : un
documentaire, un reportage, un court -métrage, une bande annonce, une interview, des clips
vidéo, des publicités, une présentation de la météo , un pa ssage de journal télévisé
enregistré , un extrait d‟une émission télévisé, des extraits de film ou même des films
passés dans leur intégralité , des dessins animés.
L‟important est que, quel que soit le type de support vidéo utilisé , l‟enseignant peut
utiliser en classe toutes sortes d‟activités autour de ce support.
33Carmen Compte, «La vidéo en classe de langue » (1993 : 7) .
54
Si le niveau des élèves est plus élevé, l‟enseignant peut «en» profiter et donner aux
élèves la possibilité d‟utiliser un scenario pour la production vidéo . Il les laisse à
improviser et à utiliser eux-mêmes le langage cible. À l‟aide de la vidéo , l‟élève peut
choisir, pas seulement ce qu‟il doit dire, mais comment le dire ou de présenter son point de
vue.
La production vidéo peut être un fort instrument pour que l‟enseignant fasse visible
aux élèves l‟utilisation et l‟importance de connaître une autre langue étrangère , outre
l‟anglais.
Produire une vidéo n‟assure pas le fait que le produit final ne contient pas beaucoup
de fautes de langue qui peuvent être parfois un piège pour les spectateurs pour pouvoir
comprendre le message. Pourtant, aujourd‟hui les fautes sont tolérées et vues comme un
résultat naturel du développement des aptitudes de communication dans une langue
étrangère. Les élèves doivent apprendre de leurs prop res fautes pour être capables à
développer leur communication intralinguistique.
Produire un matériel vidéo est une activité qui stimule l‟interaction communicative
entre les élèves et ainsi peut encourager les relations de coopération entre les élèves . De
cette manière, l‟apprentissage de la langue française n‟est pas seulement un problème pour
une seule personne, mais un problème de groupe.
Travailler avec la production vidéo , les élèves réussissent à former un groupe et ils
deviennent responsables pour le groupe.
L‟utilisation de la vidéo en classe de français langue étrangère facilite l‟acte
pédagogique, et rend le s classes plus attrayant es aux yeux des élèves , souvent habitué s à
des supports plus classiques.
5.2. TICE
«TICE », Technologie de l‟Information et de la Communication pour l‟É ducation
désigne l‟ensemble des outils et des réseaux qui utilisent les technologies numériques
(ordinateurs, ré seaux électroniques, multimédia ).
Le multimédia représente aujourd‟hui la cheville ouvrière d‟une s ituation
d‟apprentissage réussie. Le multimédia et l‟enseignement du FLE sont deux facettes qui
doivent interagir ensemble pour favoriser l‟apprentissage de la langue française. La plupart
des établissements scolaires sont équipés avec une salle de multimé dia et ainsi l‟enseignant
peut en profiter. Le multimédia en classe de FLE n‟a plus de limites.
55
L‟intégration de l‟utilisation des ressources d‟Internet en classe de FLE est non
seulement souhaitable mais évidente. Aujourd‟hui les élèves ont peu d‟occasion s de
pratiquer le français pendant en classe , donc les outils multimédias comme l‟internet leur
permett ent de s‟exercer à l‟oral, pas seulement en classe mais aussi en dehors du cadre
scolaire. C‟est l‟outil pédagogique idéal car il est facile à mettre en œuvre et permet aux
élèves de mettre leurs productions en ligne sous forme de sons et d‟images. Il ne reste plus
à l‟enseignant qu‟à proposer des devoirs sous forme d‟a ctivités ludiques et créatives et
motivantes.
L‟enseignant peut exploiter au maximum des matériaux que l‟Internet nous fournit
pour les intégrer dans des séquences dynamiques et motivantes, à réaliser indiv iduellement
ou en groupe.
L‟intégration des TICE en classe de FLE nous oblige à voir et à considérer le
monde dans un autre angle. La mission des enseignants est de s‟assurer que l‟ éducation des
élèves leur permet de se développer au maximum. Si, l‟ordinateur comme instrument de
travail et d‟exploitation peut favoriser ce développement, pourquoi ne pas en profiter ?
L‟enseignant apprend à maîtriser de nouveaux outils et de nouvelles méthodes ; il
peut corriger les travaux des élèves en ligne, répondre au courrier électronique , animer des
groupes de discussion, organiser des travaux d‟ équipe à distance .
Les avantages de l‟utilisation de l‟Internet en classe de FLE sont nombreux .
– la motivation (attrait de la nouveauté, facilité d‟accès, interactivité et jeu) ;
– individualisation des rythmes de l‟apprenant ;
– l‟autonomie (l‟apprenant devient acteur de la connaissance) ;
– l‟interdisciplinarité ;
– l‟élève est en contact avec la langue dans son authenticité, Internet représente les traits
culturels de notre société toujours en mutation ;
– le monde extérieur entre dans la classe, devant son écran d‟ordin ateur, l‟ élève n‟est plus
en situation d‟écoute en face de son professeur ;
– Internet sert de déclencheur d‟activités diverses, accès à la culture plus répandu
– grâce aux technologies de la communication, l‟apprenant peut entretenir des contacts
avec les autres apprenants tout en étant encadré par le professeur
– apprendre aux jeunes à faire un usage citoyen et responsable de ces technologies
(volonté d‟éduquer les jeunes).
On rencontre aussi de limites :
– l‟intégration des TIC E est parfois difficile pour des raisons politiques ou économiques ;
56
– de plus, Internet connaît des limites notamment à cause des moyens (ex. : les prises, le
type de forfait Internet), de la maintenance et de la fiabilité ( ex. : accès, fournisseur, etc.);
– le nombre d'enseignants sont réticents à l'utilisation d'Internet en classe non pas du point
de vue de l'apprentissage de la langue mais surtout pour le côté inconfortable, au niveau
kinésique, d'avoir des élèves derrière leur o rdinateur ou dos à l'enseignant ;
– la manque de formation des enseignants.
Les dix règles d‟or pour utiliser internet en classe :
1) Utiliser Internet pour entraîner les quatre compétences.
2) Intégrer l‟activité Internet dans un ensemble d‟activités d‟apprentissage.
3) Augmenter le degré d‟implication des élèves.
4) Augmenter la communication entre les élèves.
5) Adapter la tâche au niveau des élèves.
6) Exploiter la dimension visuelle de l‟outil.
7) Prévoir des tâches supplémentaires pour les apprenants rapides.
8) Sauvegarder vos sites préférés.
9) Vérifier la qualité de l‟information.
10) Prendre plaisir à enseigner avec Internet !
57
CHAPITRE V
LA RECHERCHE PÉDAGOGIQUE – LES COORDONNÉ ES DE LA
RECHERCHE
5.1. M otivation de la recherche
Dans l‟enseignement roumain où l‟apprentissage de français langue étrangère met
l‟accent sur un apprentissage par cœur , sur trop d‟informations, sur une manque de
communication efficace entre l‟enseignant et l‟ élève , sur une manque des moyens
didactiques, d‟ équipements , des ressources , sur l‟ état économique de la société , tout ça
indique la nécessité d‟un remplacement ou d‟une réévaluation des méthodes.
Par conséquent, j‟ai pensé que mes élèves ont le droit de découvrir la beauté de la
langue française , d‟apprendre différemment et d‟avoir d‟autres manuels de français langue
étrangère . Ainsi, j‟ai changé tous les manuel s avec ceux édités en France qui sont
structurés différemment ; ils mettent un accent plus grand sur la compréhension et
l‟expression orale.
Dans ma pr atique didactique, j‟ai observé que l‟utilisation traditionnelle des leçons
ne suscite ni l‟attention ni l‟intérêt des élèves. Même si l‟élève a un riche bagage de
connaissances, mais il ne sait pas se débrouiller dans une conversation simple ou il ne sait
pas utiliser ce qu‟il a appris dans différentes situations, alors tout est en vain, toutes ses
connaissances sont inefficaces.
Alors, j‟ai réalisé qu‟il fallait un rafraîchissement de mes méthodes
d‟enseignement. J‟ai pensé aux activités ludiques qui, incontestablement favorisent la
motivation et l‟ intérêt des élèves pour la langue française . À travers les activités ludiques,
les élèves se sentent plus impliqués et la compréhension et l‟expression orales sont
activées , ils réfléchissent et ils participent activement aux cours. L‟avantage premier des
activités ludiques place l‟ élève au centre de son apprentissage et au cœur de l‟action.
Les activités ludiques offrent une nouvelle perspective dans l‟apprentissage et ce
sont les élèves les plus avantageux, car à travers celles -ci, ils seront entrainés dans des
activités intéressantes , interactives et d‟ actualité. Ainsi, ils seront «conduis» vers un
nouveau parcours d‟apprentissage de la langue française .
58
5.2. O bjectifs de la recherche
Les objectif s de la recherche sont :
– améliorer la compréhension et l‟expression orale ;
– développer et utiliser de nouvelles méthodes d‟enseignement efficaces pour l‟ élève du
XXIème siècle ;
– changer le centre d‟ intérêt de la théorie sur la praticabilité des notions ;
– développer la personnalité des élèves et la relation entre eux et entre eux et la société ;
– donner confiance aux élèves pour être préparés dans des situations qu‟avant ils
apprenaient seulement à traver s la théorie ;
– analyser les sources bibliographiques , psychologiques et pédagogiques ;
– développer la pensée analytique des élèves ;
– appliquer des activités ludiques à travers lesquelles les élèves acquièrent une nouvelle
attitude face à la langue française ;
– compar er les résultats obtenus par les élèves de la classe expérimentale ;
– surveiller le processus d‟apprentissage ;
– élaborer les conclusions.
5.3. F ormulation de l’hypothèse
Ma démarche de documentation et expérimentation a comme but principal la
confirmation ou l‟infirmation de l‟hypothèse : si l‟ éternel enfant qui existe en chacun
d‟entre nous préfère une méthode d‟apprentissage qui implique le jeu, alors la réussite du
processus d‟enseignement -apprentissage est confirmée.
En testant l‟hypothèse de cette démarche, j‟ai eu en vue les aspects suivants :
– la légèreté du traitement des informations à l‟aide des éléments ludiques et de
découverte ;
– la structure ludique de l‟homme ;
– la spécificité des éléments de jeu dans le processus d‟enseignemen t des notions
nouvelles ;
– la nécessité de la valorisation de l‟interactivité, de l‟interdisciplinarité et
multidisciplinarité des contenus de la langue française ;
– la nécessité de la valorisation des connaissances des élèves acquises antérieurement.
59
5.4. Variables de la recherche
La variable indépendante : les situations d‟apprentissage dans lesquelles les élèves
sont impliqués ;
La variable dépendante : vise les compétences de compréhension et d‟application
des notions étudiées et les résultats des élèves au français ; ceux -ci peuvent être mesurés et
interprétés ;
La variable sujet : vise les particularités individuelles et de l‟âge des élèves et les
connaissances et les expériences antérieures des élèves en fonction de l‟éducation
antérieure .
5.5. C oordonnées majeures de la recherche
5.5.1. L ieu de la recherche
La recherche s‟est déroulée à Nădlac, au Lycée Théorique «Jozef Gregor
Tajovsky ». Dans la recherche, ont été impliqués les élèves de la X IIème B, comme groupe
expérimental et les élèves de la X IIème A, comme groupe de contrôle.
5.5.2. P ériode de la recherche
La recherche a été réalisée dans la période octobre -mai, de l‟ année scolaire 20 15-
2016.
5.5.3. É chantillon des élèves
L‟échantillon des élèves a été composé de 4 1 élèves de la X IIème (filles et garçons)
en comprenant : la classe expérimentale – 23 élèves et la classe de contrôle – 18 élèves . Le
niveau des élèves est moyen et hétérogène du point de vue des possibilités intellectuelles.
5.5.4. É chantillon du conten u
À travers l‟ expérience didactique, j‟ai impliqué les élèves dans des situations
d‟apprentissage à travers le jeu et on a étudié les éléments des contenus s uivants :
«Exprimer son opinion», «Dire ce qu‟on veut », « La vie q uotidienne au temps des
Gaulois », «La valise» – leçon d‟expression orale et d‟acquisition des éléments de lexique.
60
5.6. Méthodologi e de la recherche
Le système méthodologique utilisé a compris l‟expéri mentation pédagogique
comme méthode principale d‟investigatio n, la méthode de l‟observ ation , la conversation, la
méthode des tests, l es méthode s statistique s de traitement et d‟interprétation des dates, la
méthod e de présentation des résultats la méthode de la recherche des documents
curriculaires et d‟autres documents didactiques.
L‟expérimentation pédagogique a constitué la méthode principale utilisée dans ma
recherche parce que je me suis proposé l‟amélioration de la situation actuelle ; j‟ai formulé
l‟hypothèse et j‟ai organisé une expérimentation pour la confirmation ou l‟informati on de
cette -ci. Dans le cadre de l‟expérimentation, j‟ai parcouru quelques étapes :
• dans l‟étape au caractère constatatif (le test d‟évaluation initiale) j‟ai établi le
niveau général et la structure des valeurs pour la classe expérimentale sans initier en avant
les élèves avec la structure des activités ludiques; pour la classe de contrôle j‟ai écrit dans
un dossier les résultats avec les connaissances acquises antérieurement par les élèves ;
• dans l‟étape de l‟expérimentation proprement dite j‟ai intr oduit dans la classe
expérimentale les activités ludiques , mais cette fois -ci, je les aidés en leur expliquant
comment travailler le ludique en classe ; dans le cadre de la classe de contrôle,
l‟apprentissage s‟est déroulé dans des conditions normales, en n‟étant pas influencé par la
variable indépendante, manipulé à l‟échantillon expérimental ;
• dans l‟ét ape de contrôle, j‟ai appliqué dans la classe de contrôle, mais aussi dans
la classe expérimentale, un test d‟évaluation final e pour établir les différen ces obtenues et
l‟efficacité des activités ludiques en classe de FLE.
Durant le parcours de l‟expérimentation, j‟ai appliqué en permanence des
différentes activités ludiques pour habituer les élèves avec les jeux, pour vérifier
l‟acquisition des compéten ces et pour pouvoir engager les élèves dans des situations
d‟apprentissage qui ont un but correctif, d‟enrichissement o u de fixation des connaissances
et bien sur qui ont un but ludique.
Tout au long de la recherche, j‟ai utilisé l‟observation systématique dans le but
d‟observer, de surprendre le comportement des élèves ; les dates statistiques ont été
établies du point de vue suggestif à l‟aide des tableaux et des graphiques pour pouvoir
comparer l‟évolution des deux échantillons.
61
La méthode de l‟observation, je l‟ai utilisée pour la connaissance directe et
systématique des différents aspects des activités des élèves.
Dans l‟étape constatative, j‟ai essayé d‟observer le style cognitif des élèves, leurs
opinions en ce qui concerne l‟apprentissage de la langue française, leur comportement face
aux activités ludiques. J‟ai essayé d‟identifier leurs besoins et leurs attitudes, mais aussi
leur motivation, leurs réactions face aux jeux didactiques, leurs peurs, leurs fautes et leurs
difficultés rencontrées dans l‟acquisition des nouvelles connaissances dans le but de
trouver une solution pratique.
La méthode de la conversation a été aussi utilisée pour compléter les i nformations
obtenues à l‟aide du test d ‟évaluation initiale. Les convers ations avec les élèves se sont
centrées sur leur expérience cognitive et affective, sur le degré de difficulté des contenus
abordés dans l‟apprentissage et sur l‟identification et la satisfaction des besoins, des buts et
des objectifs. Même si les élèves ont peur de s‟exprimer en français, moi, j‟ai insisté tout
le temps qu‟ils s‟expriment oralement. L‟expression orale constitue un handicap largement
répandu dans l‟enseignement roumain, alors que les efforts des élèves s‟orientent
naturellement plus vers l a lecture, la compréhension écrite que vers l‟écoute ou la
production orale.
La méthode des testes a été utilisée dans l‟ étape constatative, quand j‟ ai appliqué le
test d‟ évaluation initiale et dans l‟ étape postexpérimentale , quand j‟ai appliqué le test
d‟évaluation finale.
Les méthodes statistiques de traitement et d‟interprétation des dates ont été utilisées
pour pouvoir étudier les résultats des élèves de la classe expérimentale et les résultats de la
classe de contrôle après les tests d‟évaluation ini tiale et finale.
Les méthodes de présentation des résultats ont été utilisées pour la représentation
des résultats de la recherche. Les résultats ont été présentés dans des tableaux et sous
forme de diagrammes en colonne (histogrammes).
Les documents étudiés ont été les planifications scolaires, les manuels scolaires, les
programmes scolaires, les livres pratiques pour l‟enseignement de la langue française à
travers l es jeux, les sites français. Tous ces documents m‟ont offert des informations
importantes en ce qui concerne les objectifs généraux du système d‟enseignement roumain,
les objectifs opérationnels, des informations essentielles en ce qui concerne les contenus
didactiques.
62
CHAPITRE VI
LE D ÉROULEMENT DE L’EXP ÉRIMENTATION DIDACTIQUE
6.1. Recherche dans l’étape constatative
6.1.1. Objectifs de la recherche dans l’étape constatative
Les objectifs de la recherche constatative sont :
– l‟analyse des sources bibliographiques, psychologiques et pédagogiques ;
– l‟élaboration des contenus didactiques ;
– l‟élaboration de l‟ échantillon des élèves (le choix de la classe expérimentale et de
contrôle) à l‟aide d u test d ‟évaluation initiale dans le but de diagnostiquer le niveau général
et la structure des valeurs des classes testées ;
– l‟élaboration du test d‟évaluation initiale ;
– l‟application du test d‟évaluation initiale : évaluation du niveau des connaissances ;
– l‟utilisation des méthodes et techniques ludiques ;
– la prés entation des résultats obtenus au test d‟évaluation initiale et leurs interprétations.
6.1.2. Application du test d ’évaluation initiale
Pour faire une comparaison entre les deux échantillons en ce qui concerne le succès
et la réussite du processus d‟enseignement -apprentissage à travers des activités ludiques,
j‟ai appliqué les tests d‟évaluation initiale en octobre 2015.
Dans l‟application d u test d ‟évaluation initiale , j‟ai envisagé à :
– identifier les connaissances des élèves ;
– les capacités des élèves d‟entrer dans des rôles ;
– les capacités des élèves de jou er avec les images et avec l‟imagination ;
– l‟habilité des élèves de voir et de comprendre la réalité comme manifestation des
émotions et des sentiments.
63
Date : le 7 octobre 2015 Prénom :
Classe : la X IIème B Nom :
TEST D’É VALUATION INITIALE
Activité 1 : Quand tu entends le mot « voyage », à quoi penses -tu ? Écris tous les mots
qui te passent par la tête. (1,5points)
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………… ……………………………………………………………………………………
Activité 2 : Écoute et regarde le vidéoclip de Stromae et puis à partir de ces deux
images écris ce que chaque personnage exprime. (2,5 points)
Tel fils
Tel père
………………………………………. …………………………………..
……………………….…………………….. ………………………………….
……………………………………… …………………………………
VOYAGE
64
Activité 3 : Comment ça va en ce moment ? Dessine ta figure en exprimant tes
sentiments. Écris -les sous ta figure. (1,5 points)
Activité 4 : A) Lis la BD qui se trouve sur la dernière page et coche toutes les bonnes
réponses. (1,5 points)
Vignette n°1 :
La scène se situe dans un couloir d‟un lycée
dans le hall d‟entrée d‟un lycée
à l‟entrée de la cafétéria du lycée
Vignette n°2 :
« Boulard » signifie « Salut »
est un prénom
est un nom de famille
Vignette n°3 :
Son copain lui demande de se dépêcher
de lui offrir un CD
de lui redonner avant 18h le cd qui l ui avait prêté.
Vignette n°4 :
La prof est surprise
65
embarrassée
choquée
Vignette n°5 :
La prof danse
rit jaune
fait un malaise
Vignette n°6 :
Les lycéens sont inquiets
ne comprennent pas ce qui se passe
s‟enfuient
Vignette n°7 :
La prof a perdu connaissance parce qu‟ elle s‟est électrocutée avec le téléphone
elle s‟est cognée contre la colonne (voir
vignette 5)
elle n‟a pas supporté de voir autant de fautes
d‟orthographe
Vigne tte n°8 :
Boulard est vraiment nul en orthographe
a écrit son sms en langage texto
a écrit un sms vraiment très vulgaire
B) Retranscris le message de Boulard dans un français correct.
« C A KEL EUR KON CE VOI SAMDI ? »
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………..
3 points cadeau
66
67
Corrigées :
Activité 1 : possibles réponses : aventure, promenade , excursion , forêt, explorer,
vagabonder, touriste, amusement, mer, montagne, campagne, grands -parents, bien -aimé,
bains de soleil, argent, etc.
Activité 2 :
Un jeune garçon fait face à Stromae sous les traits d‟une statue de cire en costume
rétro. Les deux personnages semblent être les avatars d‟une même personne à deux âges de
la vie. Le jeune garçon tente en vain de susciter une réaction chez son doubl e, mais ni les
sourires, ni les jets d'eau, ni les coups de ballon, ni même les danses effrénées de l‟enfant
ne provoquent la moindre émotion chez le pantin sans vie au sourire figé, presque
inquiétant. Alors le garçon tue son ennui en regardant les livreu rs de journaux ou les
éboueurs danser dans la rue. Le mannequin s‟éveille seulement quelques instants face à
l'enthousiasme insistant du petit garçon. Le duo effectue alors à son tour une chorégraphie
originale.
Activité 3 : réponse libre
Activité 4 :
A) Vignette n°1 :
La scène se situe dans le hall d‟entrée d‟un lycée
Vignette n°2 :
« Boulard » est un nom de famille
Vignette n°3 :
Son copain lui demande de se dépêcher
Vignette n°4 :
La prof est surprise et/ou choquée
Vignette n°5 :
La prof fait un malaise
Vignette n°6 :
Les lycéens ne comprennent pas ce qui se passe
Vignette n°7 :
La prof a perdu connaissance parce qu‟elle n‟a pas supporté de voir autant de fautes
d‟orthographe
Vignette n°8 :
Boulard a écrit son sms en langage texto
68
B) « C A KEL EUR KON CE VOI SAMDI ? » = c‟est à quelle heure qu‟on se voit
samedi ?
6.1.3. Analyse et interprétation des résultats d u test d’évaluation initiale
Les élèves ont obtenu les résultats écrits dans les tableaux et représentés dans les
diagrammes suivants :
Tableau 1 : Les résultats obtenus au test d ’évaluation initiale
La classe expérimentale La classe de contrôle
Élèves Note Élèves Note
B.D. 6,05 B.A. 5,00
B.E. 5,00 C.D. 9,10
C.T. 5,50 D.L. 9,30
C.B. 7,15 F.F. 9,40
C.C. 6,30 I.N. 5,10
C.S. 7,80 I.N. 9,50
C.C. 9,80 M.R. 5,00
G.C. 5,30 M.R. 5,00
H.L. 9,60 P.S. 6,50
I.R. 7,90 P.I. 9,55
K.A. 8,90 P.L. 6,10
L.M. 8,00 P.A. 6,20
L.L. 7,20 P.M. 7,30
M.M. 5,00 R.R. 5,30
M.M. 6,40 S.A. 8,50
M.D. 9,20 S.C. 5,00
P.A. 9,35 S.V. 9,20
R.G. 9,50 S.A. 5,00
S.A. 9,10
S.D. 8,55
T.A. 8,70
69
T.G. 9,60
T.F. 5,10
MOYENNE : 7, 63 MOYENNE : 7,00
Fig.1 Les résultats de la classe expérimentale
Tableau 2: Les résultats du t est d’évaluation initiale de la classe expérimentale
(Note s / Numéro des élèves / Pourcentage )
Notes obtenues Numéro des élèves Pourcentage
1 – 4,99 0 0%
5 – 6,99 8 34%
7 – 8,99 8 34%
9 – 10 7 32%
La moyenne de la classe expérimentale a été 7, 63.
024681012
B.D.
B.E.
C.T.
C.B.
C.C.
C.S.
C.C.
G.C.
H.L.
I.R.
K.A.
L.M.
L.L.
M.M.
M.M.
M.D.
P.A.
R.G.
S.A.
S.D.
T.A.
T.G.
T.F.Note
Note
70
Fig. 2 Les résultats du test d ’évaluation initiale de la classe de contrôle
Tableau 3 Les résultats du test d ’évaluation initiale de la classe de contrôle (Notes /
Numéro des élèves/ Pourcentage)
Note obtenues Numéro des élèves Pourcentage
1 – 4,99 0 0%
5 – 6,99 10 55%
7 – 8,99 2 11%
9 – 10 6 34%
La moyenne de la classe de contrôle a été 7,0 0.
Aprè s avoir vu les résultats des tests des deux classes, j‟ai constaté que :
– la majorité des élèves ont des difficultés à explorer et a poursuivre une vidéo ;
– ils ne sont pas habitués à travailler sur ce genre d‟a ctivités, car ils attendent que
l‟enseignant leur donne des verbes à conjuguer ;
– ils ne réussissent pas à comprendre tout le document vidéo ;
– ils ont des lacunes dans la compréhension orale et écrite ;
– il y a des élèves qui ne savent pas lire une bande dessinée, car ils n‟en ont jamais vue ou
lue; 024681012
B.A. C.D. D.L. F.F. I.N. I.N.M.R. M.R. P.S. P.I. P.L. P.A. P.M. R.R. S.A. S.C. S.V. S.A.Note
Note
71
-mais, la plupart des élèves ont montré un grand intérêt sur ce genre d‟activités.
6.2. Etape de l’expérimentation formatrice
6.2.1. Objectifs de la recherche dans l’étape de l’expérimentation didactique
formatrice
Dans l‟étape de l‟expérimentation didactique f ormatrice, je me suis proposé à
réaliser les objectifs suivants :
1) appli quer quelques activités ludiques ;
2) dévelo pper aux élèves l‟habileté d‟exploiter des documents authentiques français ;
3) développer l‟intérêt pour la langue français ;
4) développer les compétences de compression et expression orale et écrite ;
4) entraîner les élèves à l‟imagination
5) enrichir les champs lexicaux et les valeurs morales ;
6) identifier des éléments sonores, visuels et écrits ;
7) parler de ce qu‟ils veulent et ce qu‟ils ne veulent pas ;
8) faire plaisir aux élèves à s‟exprimer pleinement en langue étrangère ;
9) sensibiliser les élèves au langage familier et à la grammaire de l‟oral ;
10) motiver les élèves ;
11) stimuler la prise de parole en français et donner vie à cette langue ;
12) faire découvrir aux élèves que les activités théâtrales sont un moyen d‟acceptation et
de réconciliation avec leur propre corps ;
13) aider les élèves à explorer et à accorder leur instrument vocal ;
14) installer naturellement à travers les exercices de dynamisation et des jeux de
découverte une cohésion de groupe ;
15) comparer les résultats obtenus par les élèves de la classe expérimentale dans toutes les
situations d‟apprentissage ;
16) observer le processus d‟apprentissage ;
17) évaluer les élèves.
72
6.2.2. Description et analyse des activités ludiques expérimentales
À partir du mois d‟octobre 2015 – mai 2016, les élèves de la XIIème B (classe
expé rimentale) du Lycée Théorique «Jozef Gregor Tajovsky » ont été impliqués dans des
activités expérimentales dans lesquelles ils ont appris à : exprimer leurs opinions, dire ce
qu‟ils veulent et ce qu‟ils ne veulent pas, connaître l‟histoire des Gaulois, être impliqués
dans une activité théâtrale. Tout ce temp s, les élèves de la XIIème A (classe de contrôle) ont
été impliqués dans des activités d‟après le modèle traditionnel
d‟enseignement/apprentissage/évaluation où ils ont appris les mêmes éléments de
contenus.
Activité expérimentale 1 :
Date : le 21 octobre 2015
Classe : la XIIème B
Sujet : « Je veux », Zaz
Type de leçon : leçon de compréhension d‟un document sonore authentique et leçon
d‟acquisition d‟éléments de culture et civilisation
Objectifs généraux:
• réactiver et enrichir les champs lexicaux de l‟argent et des valeurs morales
• sensibiliser l‟élève au langage familier et à la grammaire de l‟oral ;
• donner envie d‟écouter une chanson française ;
• faire des hypothèses ;
• comprendre les paroles d‟une chanson française
• le luxe français.
Objectifs opérationnels :
O1 : identifier des éléments sonores, visuels et écrits;
O2 : parler de ce qu‟on veut et ce que n‟on veut pas ;
O3 : décrire que lqu‟un;
O4 : donner le champ lexical du mot « argent », «richesse ».
Méthodes:
la conversation
le dialogue
le travail individuel et collectif
73
l‟exercice
Ressources : fiches de travail, lien vers la chanson :
http://www.youtube.com/watch?v=Tm88QAI8I5A
Durée : 50 minutes
74
Scénario didactique
Moments
pédagogiques Activité du professeur Activité des élèves Méthodes/
organisation du
travail Durée
Mise en train
de la classe
-le professeur salue les élèves, fait une petite
conversation et note les absents ;
-il assure les conditions pour le bon
déroulement de la classe de français
-les élèves saluent eux -aussi et ils
participent au dialogue ;
conversation 2 min.
Contrôle du devoir
-le professeur vérifie le devoir en corrigeant
les éventuelles fautes ;
-les élèves lisent à haute voix le
devoir ;
conversation
5 min.
Actualisation des
connaissances
acquises
antérieurement
-le professeur pose des questions sur la
leçon précédente ;
-les élèves répondent aux questions du
professeur
conversation
travail individuel
3 min.
75
Transition à la
nouvelle leçon :
« Je veux »
et présentation du
nouveau contenu
d’apprentissage
-le professeur écrit le mot déclencheur au
tableau : argent et il demande aux élèves de
lui dire que signifie pour eux l‟argent ;
– il met en commun tous les mots trouvés
par les élèves ;
– le professeur propose la suivante situation :
Vous êtes vraiment très riche. Et pourtant
vous avez l’air triste et préoccupé. Vous
logez à Ritz, mais vous êtes toujours seul.
Pourquoi ? et il demande aux élèves de dire
quelles sont les raisons pour cette tristesse et
cette solitude et qu‟est -ce qu‟ils feront dans
une telle situation ;
-les élèves répondent ;
-les élèves écoutent attentivement le
film, mais sans voir ce qui se passe;
-discussion en commun ;
-ils visionnent le court métrage une
deuxième fois ;
conversation
travail collectif
10 min
15 min
76
Renforcement des
connaissances -le professeur prépare la vidéo et la diffuse,
mais sans son ;
– après avoir regardé la vidéo, mais sans son
le professeur demande aux élèves de donner
leurs opinions : «D’après vous, il s’agit
d’une musique
rock/jazz/électronique/reggae/funéraire ??
Qu’est -ce que vous en pensez ?», «De quoi
croyez -vous que la chanteuse chante» ;
«Quels sont les thèmes de la chanson ?»,
etc.
– le professeur montre la totalité de la
chanson, mais a vec le son ;
-il présente la chanteuse Isabelle Geffroy ;
-après, il distribue les fiches en leur
demandant de résoudre les exercices ;
-il écrit lui aussi les réponses des élèves ;
– le professeur propose aux élèves
d‟imaginer un autre titre de la chans on ;
– les élèves présentent le résultat de
leur travail
-ils répondent aux questions
travail
collectif ;
exercice
15 min.
77
Évaluation des
performances. Feed –
back
-le professeur fait des appréciations sur
l‟activité des élèves ;
-les élèves écoutent, ils prennent
conscience de leur niveau
correction positive
2 min
Devoir à la maison
-le professeur indique le devoir aux élèves :
l‟exercice numéro 9, page 4.
-ils notent la consigne et écoutent les
explications
explication
3 min.
Fin de la leçon – le professeur remercie aux élèves pour leur
coopération et après il les salue ; -les élèves saluent aussi.
78
Fiche pédagogique :
JE VEUX, ZAZ
Activités:
I-Avant l‟écoute : mettez -vous en équipe de deux et répondez aux questions :
1. Regardez le clip sans le son et :
a. Décrivez la chanteuse :
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
b. Que fait -elle ? Au moins trois actions :
….……… ………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
c. Où se passe l‟action ? Au moins trois locations :
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………..…………………………………
…………………………………………………………………………… …………………
II.- Regardez le clip avec le son :
1. Quels instruments entendez -vous ? Entourez -les :
La batterie l‟harmonica la trompette la guitare la contrebasse les djemmbés
Le saxophone le violon l‟accordéon l‟orgue la cornemuse la flute de pan
79
2. Retrouvez l‟ordre :
….. ….. …..
….. ……
3. Classez les mots suivants dans le tableau :
L‟argent/la sincérité/l‟hypocrisie/la joie/les bonnes manières/une suite au Ritz/des
bijoux/une limousine/un Ferrari/Chanel/l‟amour/la liberté/être franche/le
bonheur/un cliché/la liberté de s‟exprimer à sa propre volonté/la bonne humeur/la
haine/ l‟envie/la malheur/le rire/l‟amitié/la méchanceté/suivr e ses rêves.
LUXE
VALEURS POSITIVES VALEURS
NÉGATIVES
80
4. Le titre de la chanson est « Je veux », et toi, qu‟est -ce que tu veux ?
a. Écris trois choses que tu veux :
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………..
b. Écris trois choses que tu ne veux pas :
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………….…………………………………………
5. Reliez ces mots familiers avec un synonyme courant :
Crever parler pour ne rien dire
j‟en ai marre le stéréotype
je me casse éprouver du ressentiment contre quelqu‟un
la langue de bois je m‟en fiche
en vouloir à quelqu‟un je pars
le cliché mourir
6. Par groupes de trois écrivez une strophe de la chanson sur le modèle de la première
strophe :
Exemple : Des baskets de chez Converse , je n‟en veux pas !
Donnez -moi des cigarettes , j‟en ferais quoi ? papalapapapala
50 places pour un concert j‟en ferais quoi ?
Une grosse bague en or , ce n‟est pas pour moi.
Offrez -moi un beau trésor j‟en ferais quoi ? papalapapapala
Je veux du rock, du bonheur, de la liberté!
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
81
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………… ……
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………..
………………………………………………………………………………………
………………………………………………….
7. À qui parle la chanteuse ? Cochez la bonne réponse :
◦ à tout le monde ;
◦ aux gens de la haute société aux gens riches ;
◦ aux pauvres ;
◦ à ses enfants ;
◦ à ses amis ;
◦ aux jeunes.
8. Proposez un autre titre pour cette chanson :
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………..…………………………….
9. On vous a souvent dit que pour réussir votre vie, il serait nécessaire de suivre les
règles et surtout adopter le bon rôle, avoir de bonnes manières, mettre le bon
costume, etc. Celui qui ne rentre pas dans la norme est souvent traité de «mouton
noir», d‟un atypique ou bien d‟un rebelle . Et vous, qu‟est -ce que vous pensez ? Des
fois, vous vous êtes sentis «le mouton noir» du «troupeau» ? Parlez -en !
82
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………… ……………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
Activité expérimentale 2 :
Date : le 4 décemb re 2015
Classe : la XIIème B
Sujet : «Les crayons»
Type de leçon : leçon de compréhension et expression orale et vidéo
Objectifs généraux:
• développer les compétences de compréhension et d‟expression orale et écrite;
• développer l`habileté d`exploiter les textes vidéo ;
• entrainer les élèves à l‟imagination ;
• développer l`intérêt pour la langue française.
Objectifs opérationnels :
O1 : identifier des éléments sonores, visuels et écrits dans un film ;
O2 : exprimer son opinion ;
O3 : décrire quelque chose et quelqu‟un ;
O4 : connaître la signification des couleurs.
83
Méthodes:
la conversation
le dialogue
le travail individuel et collectif
l‟exercice
Ressources : la vidéo , le flip chart , des fiches
Lieu de travail : la salle
Durée : 50 minutes
84
Scénario didactique
Moments
pédagogiques Activité du professeur Activité des élèves Méthodes/
organisation du
travail Durée
Mise en train
de la classe
-le professeur salue les élèves, fait une petite
conversation et note les absents ;
-il assure les conditions pour le bon
déroulement de la classe de français
-les élèves saluent eux -aussi et ils
participent au dialogue ;
conversation 2 min.
Contrôle du devoir
-le professeur vérifie le devoir en corrigeant
les éventuelles fautes
-les élèves lisent à haute voix le
devoir ;
conversation
5 min.
Actualisation des
connaissances
acquises
antérieurement
-le professeur pose des questions sur la
leçon précédente, c‟est -à-dire les pronoms
interrogatifs composés.
-les élèves répondent aux questions du
professeur
conversation
travail individuel 3 min.
85
Transition à la
nouvelle leçon :
« Les crayons » et
présentation du
nouveau contenu
d’apprentissage
-le professeur organise un court dialogue sur
l‟importance et l‟impact des films sur la vie
des
adolescents ;
-le professeur prépare la vidéo et la diffuse
en cachant l‟image aux élèves;
– après avoir écouté la vidéo, le professeur
demande aux élèves de donner leurs
opinions : «A deux, faites la liste de ce que
vous avez entendu » ; « Qui sont les
personnages ?» ; «D’après vous, quel est le
type de film ?», etc.
– le professeur montre la t otalité du film
avec le son ;
– il demande aux élèves d‟être attentifs à
tout ce qui se passe dans le film ;
-après, il distribue les fiches en leur -les élèves répondent ;
-les élèves écoutent attentivement le
film, mais sans voir ce qui se passe;
-discussion en commun ;
-ils visionnent le court métrage une
deuxième fois ;
conversation
travail collectif
10 min
15 min
86
demandant de résoudre les exercices ;
-il écrit lui aussi les réponses des élèves ;
– le professeur pose d‟autres questions
concernant le film : «Quels éléments du film
d’horreur retrouve -t-on dans le film ?»,
«Quels sont les éléments que l’on retrouve
dans les films romantiques, policiers ?», etc.
-les élèves résolvent les exercices ;
-quelques élèves répondent aux
questions du professeur ;
Renforcement des
connaissances
– le professeur propose aux élèves
d‟imaginer une autre fin de l‟histoire
– il divise la classe en équipes par deux;
– par deux, les élèves présentent le
résultat de leur travail
travail
collectif ;
exercice
15 min.
Évaluation des
performances. Feed –
back
-le professeur fait des appréciations sur
l‟activité des élèves ;
-les élèves écoutent, ils prennent
conscience de leur niveau
correction positive
2 min
87
Devoir à la maison
-le professeur indique le devoir aux
élèves qui est écrit au -dessous du texte sur
la fiche de travail: «Cherchez sur Google
images la signification des noms des acteurs
du film Massacre au taille -crayon :
Raymond Blanc -> Mont Blanc, Rabic
Jacob -> Bic, Burt Reynolds -> Reynolds»
-ils notent la consigne et écoutent les
explications
explication
3 min.
Fin de la leçon – le professeur remercie aux élèves pour leur
coopération et après il les salue ; -les élèves saluent aussi.
88
Fiche pédagogique 2 :
Les crayons
Activité 1 – Visionnez le début du film et remplissez la grille suivante.
Quel est le titre du film ?
Qui sont les personnages ?
Quels sont les lieux ?
Quelles sont les actions du
film ?
Activité 2 – Décrivez la jeune fille en complétant les phrases suivantes.
La jeune fille est
_______________________________________________________________________
Elle porte
_________________________________________________________________________
____
Elle a l’air
_________________________________________________________________________
___
Le blanc est ici le symbole de
____________________________________________________________
Activité 3 – À l’aide des définitions, trouvez les couleurs.
89
Couleurs et cultures
1. __________________________________ 2. _____________________________
3. __________________________________ 4. _____________________________
5. __________________________________
1. 1 Couleur du soleil.
2. C‟est aussi la couleur de la naissance au
Japon
3. 3 Couleur de l‟herbe.
4. C‟est aussi la couleur de la force en Egypte
2 Couleur de la neige.
C‟est aussi la couleur de la pureté en France
4 Couleur de la nuit.
C‟est aussi la couleur de la mort en France
5 Couleur de la tomate.
C‟est aussi la couleur du bonheur au Japon
Complétez les phrases suivantes :
Pour nous, le blanc symbolise
_________________________ __________________________________,
le jaune _______________________________________, le vert
_______________________________,
le bleu ________________________________________, le rouge
______________________________,
et le noir ______________________________________.
Activité 4 – Cochez dans la liste suivante cinq adjectifs qui correspondent au court –
métrage.
drôle étrange bizarre surprenant divertissant
inquiétant effrayant violent curieux angoissant
ennuyeux intéressant plaisant amusant terrible
90
Activité 5 – Qu’est -ce qui n’apparaît pas dans le film ?
Réponse : ……………………………………………………………………
Activité 6 – Imaginez une fin possible pour cette histoire.
…………………………………………………………………………………………………………….. …………………
……………………………………………………………………………………………….. ………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….. …………………
……………………………………………………………….. ………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….. …………………
……………………………….. ………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….. ………………..
Un cinéma Une chambre Une entrée Un taille -crayon
Un écran Une affiche Une caméra Un couloir
Un vélo Un crayon Une rue Un carnet
91
Corrigées:
Activité 1 :
Diffuser le court métrage sans le son jusqu‟au moment où la jeune fille écrit
« Aujourd‟hui, Julien m‟a embrassé ». (Il faudrait bien sûr écrire : « m‟a embrassée » avec
l‟accord) (1‟15).
À deux, les élèves complètent la grille.
Titre du film [Les crayons]
Les personnages [Une jeune fille, un jeune garçon]
Les lieux [Une rue, un escalier, une chambre]
Les actions [Le garçon et la fille marchent dans la rue ; le garçon embrasse la
fille ; la fille rentre à la maison ; etc.]
Activité 2 :
Repasser le début du film sans le son et effectuer un arrêt sur image sur le plan de
la fillette et du garçon en contre -plongée (00‟30).
Les élèves complètent les phrases :
La jeune fille est ………………… [blonde, a des cheveux longs …].
Elle porte …………….. [une robe blanche, un t -shirt blanc / une chemisette blanche, des
chaussures et des chaussettes blanches / des chaussures de tennis].
Elle a l’air …………………………… [gentille, douce, timide, heureuse…]
Le blanc est ici le symbole de … [la gentillesse, l‟innocence, la pureté… Nota : dans
l‟iconographie chrétienne, l‟innocence et les anges sont souvent représentés par des enfants
vêtus de blanc].
Activité 3 :
Les élèves retrouvent les couleurs d‟après les définitions.
Correction : [1= ja une ; 2= blanc ; 3= vert ; 4= noir ; 5= rouge].
Ils indiquent quelle signification ils attribuent aux couleurs blanche, jaune, verte,
bleue, rouge et noire.
Mise en commun des résultats pour les trois premières activités.
Expliquer que les significations des couleurs sont différentes d‟une culture à
l‟autre.
Activité 4 :
Les élèves choisissent cinq adjectifs pour caractériser le court métrage.
92
Ils indiquent ensuite des adjectifs qui expriment le contraire des adjectifs choisis.
Cette activité peut se fair e éventuellement à l‟aide d‟un dictionnaire monolingue.
Par exemple :
Drôle >< ennuyeux, monotone, banal, etc.
Inquiétant >< apaisant, drôle, tranquille, etc.
Activité 5 :
Les élèves visionnent le court métrage une deuxième fois et répondent à la
question : qu’est -ce qui n’apparaît pas dans le film dans la liste proposée ?
[Tous les éléments du tableau apparaissent à l‟écran sauf « une caméra ».]
Activité 6:
Repasser le film toujours sans le son jusqu‟à la fin de la séquence 3 (1‟45, on voit
la jeune fille tailler un crayon).
Les élèves imaginent une fin possible de l‟histoire.
Mise en commun. Plusieurs élèves présentent une fin possible.
Montrer la totalité du film avec le son.
Activité expérimentale 3 :
Date : le 11 mars 2016
Classe : la X IIème B
Sujet : « La vie quotidienne au temps des Gaulois »
Type de leçon : leçon de compréhension d‟un document authentique et leçon d‟acquisition
d‟éléments de culture et civilisation
Objectifs généraux:
• découvrir une BD francophone ;
• comprendre et se repérer dans une BD ;
• découvrir l‟histoire de France.
Objectifs opérationnels :
O1 : identifier le lexique des animaux, vêtements, professions, actions de la vie
quotidienne des Gaulois;
O2 : savoir qui ont été les Gaulois et pouvoir les décrire;
O3 : utiliser correctement le passé composé et l‟imparfait
93
Méthodes:
la conversation
le dialogue
le travail individuel et collectif
l‟exercice
la lecture
Ressources : fiches de travail
Durée : 50 minute s
94
Scénario didactique
Moments
pédagogiques Activité du professeur Activité des élèves Méthodes/
organisation du
travail Durée
Mise en train
de la classe
-le professeur salue les élèves, fait une
petite conversation et note les absents ;
-il assure les conditions pour le bon
déroulement de la classe de français
-les élèves saluent eux -aussi et ils
participent au dialogue ;
conversation 2 min.
Contrôle du devoir
-le professeur vérifie le devoir en
corrigeant les éventuelles fautes ;
-les élèves lisent à haute voix le
devoir ;
conversation
5 min.
Actualisation des
connaissances
acquises
antérieurement
-le professeur pose des questions sur la
leçon précédente
-les élèves répondent aux questions
du professeur
conversation
travail individuel 3 min.
95
Transition à la
nouvelle leçon :
« La vie
quotidienne des
Gaulois »
et présentation du
nouveau contenu
d’apprentissage
-le professeur écrit le mot déclencheur
au tableau : Gaulois et il demande aux
élèves de lui dire s‟ils ont entendu
jusqu‟alors ce mot ;
– il leur explique qui ont été les Gaulois
et quand ils ont vécu ;
– il les demande s‟ils ont lu une bande
dessinée et s‟ils connaisse nt des
personnages des BD français et
d‟Astérix ;
– le professeur propose de lire la BD -les élèves répondent ;
-les élèves écoutent le professeur ;
-discussion en commun ;
-les élèves lisent attentivement la
BD;
conversation
travail collectif
10 min
15 min
96
Renforcement des
connaissances
-le professeur leur propose de raconter la
vie quotidienne en 2015 pour les
historiens de l‟an 4000 ;
-pour s‟amuser, ils leur donne un album
d‟Astérix et il leur demande d‟y vérifier
si les auteurs ont fait des anachronismes
concernant la façon de vivre des
Gaulois.
– les élèves se groupent par deux et
ils essaient de répondre aux
questions du professeur ;
-ils vérifient l‟album d‟Astérix
-ils répondent aux questions
travail
collectif ;
exercice
15 min.
Évaluation des
performances.
Feed -back
-le professeur fait des appréciations sur
l‟activité des élèves ;
-les élèves écoutent, ils prennent
conscience de leur niveau
correction
positive
2 min
Devoir à la maison
-le professeur indique le devoir aux
élèves
-ils notent la consigne et écoutent
les explications
explication
3 min.
97
Fin de la leçon – le professeur remercie aux élèves pour
leur coopération et après il les salue ; -les élèves saluent aussi.
98
Fiche pédagogique :
Les Gaulois
Activité 1 : Remettez les textes sur les bonnes images
(Pour vous aidez servez -vous des mots -indices)
le savon
des tissus
les métaux
les connaissances
un village
les plaisirs de la table
une seule épouse
artisan
Activité 2 : Remettez dans l’ordre la chronologie de la BD :
1. Le souffleur de verre
2. La toilette
3. Vue générale du village
4. le dîner entre amis
5. le fabriquant de tonneau
6. le conteur
7. le marché
8. le repas en famille
Activité 3 : vrai ou faux ?
1. Pour apprendre, les Gaulois vont à l‟école
2. Les Gaulois ont plusieurs femmes
3. Les Gaulois aiment manger
4. Les Gaulois ne sont pas propres
5. Les Gaulois élèvent des animaux pour les manger
6. Les Gaulois adorent la bière
99
7. Les chiens n‟ont pas le droit de rentrer da ns les maisons
Activité 4 : Les animaux
Rayez les noms des animaux que l‟on ne voit pas dans la BD :
chat – chien – poisson – cochon –oiseau – bœuf – cheval – mouton – lapin – poulet – âne
Activités 5 : Les vêtements
Comment sont habillés les Gaulois ? Associez
Les hommes a. des tuniques
b. des pantalons
c. des jupes
Les femmes d. des shorts
e. des tee -shirts
f. des chemises
Les enfants g. des robes
h. des imperméables
i. des mini -jupes
Activité 6 : la description physique
Cochez la bonne réponse
Les hommes ont les cheveux très courts
ont les cheveux mi -longs
ont les cheveux très longs
portent une barbe
portent une moustache
Les femmes et les fillettes ont les cheveux très courts
ont les cheveux mi -longs
100
ont les cheveux très longs
portent un chignon
ont des tresses
Les chaussures des Gaulois des bottes à talons
(hommes, femmes, enfants) des bottes avec des lacets
des nu -pieds
des chaussures à semelles de bois
des baskets
ils ne portent pas de chaussures
Activité 7 : les professions
a. Retrouvez le nom de la profession de la personne qui parle.
(Guerrier, pâtre, laboureur, tonnelier, forgeron, verrier, tisserand, hôtelier, cordonnier,
druide)
1. « Je travaille la terre et grâce à moi, les habitants du village peuvent avoir des
céréales pour manger. Je suis ………………….. ………. »
2. « Mon métier est difficile car je suis toujours près du feu. Je travaille des métaux
comme le fer et le bronze. Je suis ……………………. »
3. « Je défends le village si on l‟attaque. Je suis ………………….. »
4. « Les femmes m‟aim ent beaucoup car je fabrique de beaux tissus. Je suis
……………………… »
5. « Sans moi, les habitants du village ont froid et mal aux pieds. Je suis
……………………… »
6. « Je suis un personnage très important dans le village car j‟apporte des
connaissances aux enfants et aux adultes. Je suis …………………………… »
7. « J‟accueille les gaulois qui veulent manger en dehors de leur maison. Je suis
…………………. »
8. « Le matériau que je travaille est très fragile. Je ne dois p as être maladroit. Je
suis…………………….. »
101
9. « Je fabrique le récipient en bois qui contient la bière, la boisson préférée des
Gaulois. Je suis …………………….. »
10. Je garde les animaux dans la campagne. Je suis…………………….. …. »
b. Regardez la BD. Quels sont les métiers représentés ?
Activité 8 : Le témoignage d’un Gaulois
Replacez les mots ci -dessous dans le texte
quart – épouse – obole – bois – semelle – amateur – train-train – toit
« Je m‟appelle Celtill. La vie dans le village est agréable. J‟aime beaucoup le
…………………. quotidien . J‟ai une ………………..gentille et trois enfants qui vivent sous mon
…… Parfois je vais manger avec mes amis. Le repas n‟est pas cher. Il coûte le ……. d‟une
…………………. J‟aime boire. Je suis un ………………………de bière. Quand je rentre à la
maison, la nuit, j‟enlève mes chaussures car leurs ……………….de ………… font du bruit et je
ne veux pas réveiller mes enfants. »
102
103
104
Corrigées :
Activité 1 : Remettez les textes sur les bonnes images
Un village
une seule épouse
artisan
les métaux
des tissus
le savon
les plaisirs de la table
les connaissances
Activité 2 : Remettez dans l’ordre la chronologie de la BD :
Le souffleur de verre (4)
La toilette (6)
Vue générale du village (1)
le dîner entre amis (7)
le fabriquant de tonneau (3)
le conteur (5)
le marché (8)
le repas en famille (2)
Activité 3 : vrai ou faux ?
1. Pour apprendre, les Gaulois vont à l‟école – FAUX
2. Les Gaulois ont plusieurs femmes – FAUX
3. Les Gaulois aiment manger – VRAI
4. Les Gaulois ne sont pas propres – FAUX
5. Les Gaulois élèvent des animaux pour les manger – VRAI
6. Les Gaulois adorent la bière – VRAI
7. Les chiens n‟ont pas le droit de rentrer dans les maisons – FAUX
Activité 4 : Les animaux
105
Rayez les noms des animaux que l‟on ne voit pas dans la BD :
chat – chien – poisson – cochon –oiseau – bœuf – cheval – mouton – lapin – poulet – âne
Activités 5 : Les vêtements
Comment sont habillés les Gaulois ? Associez
Les hommes : des tuniques, des pantalons, des chemises
Les femmes : des jupes, des robes
Les enfants : des tuniques
Activité 6 : la description physique
Cochez la bonne réponse
Les hommes ont les cheveux très courts
ont les cheveux mi -longs
X ont les cheveux très longs
portent une barbe
X portent une moustache
Les femmes et les fillettes ont les cheveux très courts
ont les cheveux mi -longs
X ont les cheveux très longs
portent un chignon
X ont des tresses
Les chaussures des Gaulois des bottes à talons
(hommes, femmes, enfants) des bottes avec des lacets
des nu -pieds
X des chaussures à semelles de bois
des baskets
ils ne portent pas de chaussures
106
Activité 7 : les professions
a. Retrouvez le nom de la profession de la personne qui parle.
(Guerrier, pâtre, laboureur, tonnelier, forgeron, verrier, tisserand, hôtelier, cordonnier,
druide)
11. « Je travaille la terre et grâce à moi, les habitants du village peuvent avoir des
céréales pour manger. Je suis ……….. LABOUREUR …………………. »
12. « Mon métier est difficile car je suis toujours près du feu. Je travaille des métaux
comme le fer et le bronze. Je suis …….. FORGERON …………….. »
13. « Je défends le village si on l‟attaque. Je suis ……. GUERRIER ……………. »
14. « Les femmes m‟aiment beaucoup car je fabriqu e de beaux tissus. Je suis
……… TISSERAND ……………… »
15. « Sans moi, les habitants du village ont froid et mal aux pieds. Je suis
…….CORDONNIER ……………….. »
16. « Je suis un personnage très important dans le village car j‟apporte des
connaissances aux enfants et aux adultes. Je suis …….. DRUIDE ……………………. »
17. « J‟accueille les gaulois qui veulent manger en dehors de leur maison. Je suis
…….HOTELIER …………… »
18. « Le matériau que je travaille est très fragile. Je ne dois pas être maladroit. Je
suis….. VERRIER ………………… »
19. « Je fabrique le récipient en bois qui contient la bière, la boisson préférée des
Gaulois. Je suis ……. TONNELIER ………………. »
20. Je garde les animaux dans la campagne. Je suis…. ….PÂTRE …………………. »
b.Regardez la BD. Quels sont les métiers représentés ?
laboureur, verrier, tonnelier, tisserand
107
Activité 8 : Le témoignage d’un Gaulois
Replacez les mots ci -dessous dans le texte :
quart – épouse – obole – bois – semelle – amateur – train-train – toit
« Je m‟appelle Celtill. La vie dans le village est ag réable. J‟aime beaucoup le…. TRAIN –
TRAIN …quotidien. J‟ai une …. ÉPOUS E…..gentille et trois enfants qui vivent sous mon
…TOIT….. Parfois je vais manger avec mes amis. Le repas n‟est pas cher. Il coûte le
…QUART …. d‟une …. OBOLE. ….. J‟aime boire. Je suis un …….. AMATEUR…. …..de bière.
Quand je rentre à la maison, la nuit, j‟enlève mes chaussures car leurs …. SEME LLE….. ..de
…..BOIS ……. font du bruit et je ne veux pas réveiller mes enfants. »
108
Activité expérimentale 4 :
Date : le 1 6 avril 2015
Classe : la X IIème B
Sujet : « La valise », activité théâtrale
Type de leçon : leçon d‟ expression orale et d‟acquisition des éléments de lexique
Objectifs généraux:
• développer les compétences d‟expression orale;
• développer l`habileté d`exploiter une activité théâtrale ;
• dynamiser le mouvement ;
• entrainer les élèves à l‟imagination ;
• développer la capacité de la concentration des élèves ;
• développer l`intérêt pour le théâtre et pour la langue française.
Objectifs opérationnels :
O1 : stimuler la prise de parole en langue étrangère;
O2 : immerger totalement dans le monde théâtrale et francophone ;
O3 : vivre les mots à travers le corps ;
O4 : créer un automatisme entre le mot et sa représentation visuelle ;
O5 : enri chir le vocabulaire sur le mot voyage
Méthodes:
le dialogue
l‟exercice
la conversation
travail collectif
Ressources : aucune
Lieu de travail : la salle
Durée : 50 minutes
109
Scénario didactique
Moments
pédagogiques Activité du professeur Activité des élèves Méthodes/
organisation du
travail Durée
Mise en train
de la classe
-le professeur salue les élèves, fait une
petite conversation et note les absents ;
-il assure les conditions pour le bon
déroulement de la classe de français
-les élèves saluent eux -aussi et ils
participent au dialogue ;
conversation 2 min.
Contrôle du devoir
-le professeur vérifie le devoir en
corrigeant les éventuelles fautes
-les élèves lisent à haute voix le
devoir ;
conversation
5 min.
Actualisation des
connaissances
acquises
antérieurement
-le professeur pose des questions sur la
leçon précédente
-les élèves répondent aux questions
du professeur
conversation
travail individuel
3 min.
110
Transition à la
nouvelle leçon :
« La valise » et
présentation du
nouveau contenu
d’apprentissage
-le professeur organise un court dialogue
sur l‟importance du théâtre ;
-le professeur invite les élèves à se lever
et à former un cercle ;
– après, le professeur demande aux
élèves d ‟être attentifs à ce qu‟il dit : «Je
suis fatiguée et c’est pour ça que j’ai
décidé d’aller en vacances ; j’ai acheté
une grande valise et j’y ai mis : des
boucles d’oreille, … »
– le professeur demande aux élèves de
mémoriser cette phrase, mais avant ils
doivent penser quel objet ils prendraient
en vacances ;
– le professeur aide les élèves avec les
mots qu‟ils ne connaissent pas ; -les élèves répondent
favorablement, surtout qu‟ils
participent comme spectateurs,
chaque année au Festival de Théâtre
Francophone qui se déroule à Arad ;
-les élèves écoutent attentivement la
phrase et ils ont quelques minutes à
la mémoriser ;
-à tour de rôle, chaque élève
reproduit la phrase, mais en ajoutant
son objet ;
conversation
travail individuel
10 min
15 min
111
-chaque élève doit mémoriser la
phrase, mais aussi le mot de son
voisin, alors on forme un
enchaînement des mots concernant
le lexique du mot voyage ;
-le dernier élève du cercle, doit
mentionner tous les mots de tous
ses collègues ;
Renforcement des
connaissances
– le professeur propose aux élèves de
former deux groupes, mais avant il leur
dit : «Dans cette grande valise on a 20
objets. On s’imagine la situation
suivante : le mariage ; ce que vous
devez faire et de vous figer en statue
pour interpréter tous vos mots. (chaque
groupe a 10 mots) »
– les élèves se groupent et ils se
placent sur l' espace scénique en
commençant à évoquer sous forme
de statue l'événement en se plaçant
à leur tour un par un;.
travail
collectif ;
15 min.
112
Évaluation des
performances.
Feed -back
-le professeur fait des appréciations sur
l‟activité des élèves ;
-les élèves écoutent, ils prennent
conscience de leur niveau
correction
positive 2 min
Devoir à la maison
-le professeu r indique le devoir aux
élèves ;
-ils notent la consigne et écoutent
les explications
explication 3 min.
Fin de la leçon – le professeur remercie aux élèves pour
leur coopération et après il les salue ; -les élèves saluent aussi.
113
6.3. R echerche postexpérimentale
6.3.1. Objectifs de la recherche postexpérimentale
Les objectifs de la recherche postexpérimentale sont :
1) identification des connaissances acquises par les élèves après avoir appliqué les activités
ludiques ;
2) la comparaison, l‟analyse et l‟interprétation des résultats obtenus par les deu x classes après
l‟application du test d ‟évaluation final e ;
3) la réalisation des graphiques comparatifs ;
4) la vérification de l‟hypothèse de la recherche.
6.3.2. Application du test d ’évaluation finale
Pour identifier les connaissances actuelles des élèves, mais aussi l‟efficacité des
activités ludiques, j‟ai appliqué en mai 2016 un test final aux deux classes.
114
Date : le 4 mai 2015 Prénom :
Classe : la XIIème Nom :
TEST D’ÉVALUATION FINALE
C’est pas sorcier – France 3 (6mn)
I – VISIONNEZ LA SEQUENC E VID ÉO SANS LE SON UNE PR EMIÈRE FOIS : ( 0,45
points)
De quoi parle ce reportage ?
De l‟habitation des gaulois
Des vêtements gaulois
De l‟artisanat gaulois
De l‟alimentation des gaulois
Des animaux domestiques
De l‟architecture gauloise
De la religion gauloise
II – VISIONNEZ UNE DEUXI ÈME FOIS LA SEQUENCE VID ÉO AVEC LE SON : (0,9
points)
La maison gauloise : Vrai ou Faux ?
Le lit gaulois n‟est pas très confortable VRAI FAUX
Le lit est constitué d‟un matelas de laine et d‟une peau de bête
La maison gauloise est spacieuse
Elle est constituée de bois (la structure) et de pierres (les murs)
La maison gauloise peut comporter un étage et une cave
Le foyer se trouve traditionnellement à l‟étage
III – VISIONNEZ LA SEQUENCE VID ÉO UNE TROISI ÈME FOIS AVEC LE SON (0,45
points)
Choisissez la bonne réponse :
115
1) De quel peuple sont originaire les Gaulois ?
Des Celtes
Des Viking
Des Francs
2) Les Gaulois étaient d‟excellents :
Cuisiniers
Cavaliers
Forgerons
3) La Gaule était une grande puissance :
Agricole
Economique
Militaire
IV. Écris où tu veux aller en vacances et pourquoi et ensuite fais une liste avec les lieux où tu
ne veux pas aller et pourquoi. (2 poi nts)
Je veux aller…
Je ne veux pas aller…
116
V. A) Regarde attentivement l‟affiche du film Le petit Nicolas , et par groupe de deux
retrouve z le personnage qui : (3,2 points)
117
1) Qui mange tout le temps?
………………………………………………………………… ……………………………………………………….
……………………………………………………………… ……………………………………… …………
2) Qui fait beaucoup de bêtises ?
……………………….. ………………………………………………………………………………………………..
……………………. ……………………………………… ………………………………………………….
3) Qui est le dernier de la classe ?
…………………………. ………………………………………………………………………………………………
……………………… …………………………………………………………………………………………
4) Qui a un frère moche ?
…………………………… …………………………………………………………………………………………….
……………………… ………………………………………………………………………. ……………….
5) Qui a un père qui gagne beaucoup d‟argent ?
…………………………. ………………………………………………………………………………………………
…………………….. …………………… …………………………………………………………………….
6) Qui donne des coups de poings sur le nez ?
………………………… ………………………………………………………………………………………. ………
…………………… …………………………………………………………………………………………..
7) Qui est le préféré de la maîtresse ?
…………………………………………. ……………………….. …………………………………………………….
………………………………………. ………………………………………………………………………..
8) Qui est le plus chouette ?
…………………………….. …………………………………………………………………………………………..
………………………….. …………………………………………………………………………………….
B) Justifie z vos réponses.
C) Imaginez de quoi il s‟agit dans ce film.
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
3 points cadea u
118
Corrigées :
I – VISIONNEZ LA SEQUENC E VIDEO SANS LE SON UNE PREMIERE FOIS :
De quoi parle ce reportage ?
X De l‟habitation des gaulois
X Des vêtements gaulois
X De l‟artisanat gaulois
De l‟alimentation des gaulois
Des animaux domestiques
De l‟architecture gauloise
De la religion gauloise
II – VISIONNEZ UNE DEUXIEME FOIS LA SEQUENCE VIDEO AVEC LE SON :
La maison gauloise : Vrai ou Faux ?
Le lit gaulois n‟est pas très confortable VRAI FAUX
X
Le lit est constitué d‟un matelas de laine et d‟une peau de bête X
La maison gauloise est spacieuse X
Elle est constituée de bois (la structure) et de pierres (les murs) X
La maison gauloise peut comporter un étage et une cave X
Le foyer se trouve traditionnellement à l‟étage X
III – VISIONNEZ LA SEQUENCE VIDEO UNE TROISIEME FOIS AVEC LE SON
Choisissez la bonne réponse :
1) De quel peuple sont originaire les Gaulois ?
X Des Celtes
Des Viking
Des Francs
2) Les Gaulois étaient d‟excellents :
Cuisiniers
Cavaliers
X Forgerons
3) La Gaule était une grande puissance :
119
X Agricole
Economique
Militaire
IV. Réponses libres
V. Réponses libres
120
6.3.3. Analyse et interprétation du test d’évaluation final e
Dans le tableau ci -dessous sont présentés les résultats du test d‟évaluation finale :
Tableau 4 : Les résultats obtenu s au test d ’évaluation finale
La classe expérimentale La classe de contrôle
Élèves Note Élèves Note
B.D. 6,80 B.A. 5,00
B.E. 5,60 C.D. 9,40
C.T. 5,90 D.L. 9,50
C.B. 8,30 F.F. 9,40
C.C. 6,70 I.N. 5,00
C.S. 9,50 I.N. 10
C.C. 10 M.R. 5,00
G.C. 6,30 M.R. 5,00
H.L. 10 P.S. 7,00
I.R. 8,30 P.I. 9,75
K.A. 9,00 P.L. 5,50
L.M. 8,50 P.A. 6,00
L.L. 7,30 P.M. 7,20
M.M. 5,00 R.R. 5,35
M.M. 7,10 S.A. 9,30
M.D. 9,50 S.C. 5,00
P.A. 9,60 S.V. 9,30
R.G. 10 S.A. 5,20
S.A. 9,30
S.D. 9,70
T.A. 9,10
T.G. 10
T.F. 5,20
MOYENNE: 8, 11 MOYENNE: 7,10
121
L‟ana lyse du tableau montre qu‟au test d‟évaluation final, les élèves de la classe
expérimentale ont obtenu des notes meilleures que celles de la classe de contrôle. Il n‟y a pas
de notes de 4 , mais apparaissent des notes de 10 .
Les conclusions sont :
1) les élèves sont plus attentifs, plus énergiques, plus attirés face à ce genre d‟exercices
ludiques ;
2) ils sont plus responsables ;
3) maintenant ils sont habitués à travailler avec des documents authentiques , car les activités
ludiques appliquées antérieurement les ont aidés ;
4) ils se sont formés des attitudes et des comportements adéquates ;
5 la réalité des sujets superpose la réalité de la vi e des élèves ;
6) les thèmes ont une relevance morale ;
7) ils utilisent plus facilement la grammaire ;
8) l‟interaction en sous -groupe a mis en relief les effets positifs de compétences, de capacités,
des interactions ;
9) ils ont coopéré dans leur groupe pour la réalisation des tâches.
Les relations entre les élèves de la classe expérimentale ont été modifiées en
s‟acceptant et en communiquant plus facilement. Ils ont partagé leurs tâches de sorte que
chacun puisse participer et se sentir utile en même t emps.
122
Fig.3 Les résult ats de la classe expérimentale au test d ’évaluation initiale et finale
Fig.4 Les résultats de la classe de contrôle au test d ’évaluation initiale et finale
En analysant les dates, on observe une augmentation du volume des connaissances de
la classe expérimentale . Si, à l‟évaluation initiale , seulement 4 élèves ont obtenu des notes de 024681012
B.D.
B.E.
C.T.
C.B.
C.C.
C.S.
C.C.
G.C.
H.L.
I.R.
K.A.
L.M.
L.L.
M.M.
M.M.
M.D.
P.A.
R.G.
S.A.
S.D.
T.A.
T.G.
T.F.Test
d'évaluation
initiale
Test
d'évaluation
finale
024681012
Test
d'évaluation
initiale
Test
d'évaluation
finale
123
10 dans la classe expérimentale, après l‟expérimentation formatrice et après l‟évaluation
finale , on observe que le niveau des élèves qui ont obtenu plus de connaissances, a augmenté
signifiant de 4 élèves à 8 élèves.
On observant les graphiques qui repré sentent la comparaison entre les deux classes,
après l e test d ‟évaluation finale, on constate que les notes obtenues de la classe expérimentale
sont meilleures que celles de la classe de contrôle. L‟amélioration de la classe de contrôle est
peu significati ve sans des progrès majeurs. On constate l‟absence totale des notes sous 5 aux
deux classes.
En synthétisant les résultats des élèves de la classe expérimentale et de contrôle, au
test d ‟évaluation initiale et final e, on constate le fait que les deux cla sses ont obtenu des
résultats meilleures au test d‟évaluation finale, donc les deux classes ont progressé.
En analysant les résultats de la classe expérimentale, on constate le fait que le progrès
est signifiant. Ces résultats s‟expliquent par l‟utilisation des activités ludiques en classe de
FLE.
Par la suite de l‟analyse, du traitement et de la comparaison des résultats obtenus par
les deux classes au test d‟évaluation finale, on peut affirmer que l‟hypothèse de cette
recherche s‟est confirmé e : « si l‟éternel enfant qui existe en chacun d‟entre nous préfère une
méthode d‟apprentissage qui implique le jeu, alors la réussite du processus d‟enseignement –
apprentissage est confirmée.»
124
CHAPITRE VII
CONCLUSIONS
Ce mémoire soutient l‟idée que l‟enseignement de la langue française étrangère doit se
concentrer sur l‟utilisation des habiletés des élèves en ce qui concerne la communication
authentique, sur la pensée analytique et indépendante, sur la responsabilité de chaque in dividu
et sur la curiosité.
L‟univers ludique offre une multitude des possibilités plus riches les unes que les
autres qui sollicitent la concentration, l‟écoute, la mise en pratique des diverses capacités
langagières et communicatives des élèves. Mais, il faut savoir que la mise en pratique des
activités ludiques s‟apprend, bien sûr par la pratique elle-même . L‟enseignant doit construire
peu à peu le terrain, et il ne doit pas risquer le processus d‟ enseignement -apprentissage. Il doit
savoir quel sont les objectifs opérationnels , mais aussi quels mécanismes psychologiques on
active : les réflexions générales sur la signification du jeu et du jeu théâtral sont nécessaires.
Si l‟enseignant veut que ses élèves se t rouvent à l‟aise, il faut qu‟il sache que la mise en
marche des activités ludiques exige un certain climat dans la classe, un certain rapport entre
l‟enseignant et l‟élève.
Dans le système actuel d‟enseignement qui met un grand accent sur le contenu, les
élèves sont conduis à apprendre des qu antités énormes d‟informations. Si les élèves possèdent
un certain contenu mental sans réfléchir sur lui et s‟ils n‟ont pas la capacité d‟exprimer ou
d‟appliquer ce qu‟ils savent, alors leurs connaissances sont sans valeur. C‟est comme s‟ils
auraient un or dinateur plein de programmes et d‟informations, mais qu‟ils ne savent pas
utiliser. En allant de ces prémisses, on considère que le processus de la pensée et du contenu
adressé à l‟enseignement de la langue française étrangère devrait être abordé comme un tout
entier dans le processus d‟enseignement. Le professeur de français, langue étrangère doit
comprendre que les résultats des élèves ne constituent pas une collection de dates, mais des
vives connaissances, modifiables et applicables. La liberté de la pe nsée et de l‟action sont des
aouts qui facilitent le succès des élèves.
Mon expérimentation didactique s‟est déroulée en trois étapes : l‟étape constatative
(application de test d‟évaluation initiale, la présentation des résultats obtenus et leur
interprét ation), l‟étape formatrice (la description et l‟analyse des activités expérimentales) et
l‟étape postexpérimentale (la comparaison, l‟analyse et l‟interprétation des résultats obtenus
par les deu x classes à travers le test d ‟évaluation finale , l‟élaboratio n des graphiques
comparatifs et la vérification de l‟hypothèse.
125
À travers les activités expérimentales j‟ai poursuivi la réalisation des objectifs
suivants : appliquer quelques activités ludiques, développer aux élèves l‟habileté d‟exploiter
des documents authentiques français, développer l‟intérêt pour la langue français, développer
les compétences de compression et expression orale et écrite, entraîner les élèves à
l‟imagination, enrichir les champs lexicaux et les valeurs morales, parler de ce que les él èves
veulent et ce qu‟ils ne veulent pas, faire plaisir aux élèves à s‟exprimer pleinement en langue
étrangère, sensibiliser les élèves au langage familier et à la grammaire de l‟oral, motiver les
élèves, stimuler la prise de parole en français et donner v ie à cette langue, faire découvrir aux
élèves que les activités théâtrales sont un moyen d‟acceptation et de réconciliation avec leur
propre corps, aider les élèves à explorer et a accorder leur instrument vocal, installer
naturellement à travers les exerc ices de dynamisation et des jeux de découverte une cohésion
de groupe, comparer les résultats obtenus par les élèves de la classe expérimentale dans toutes
les situations d‟apprentissage, observer le processus d‟apprentissage, évaluer les élèves.
Tous les élèves de la classe expérimentale se sont impliqués dans les activités ludiques
que j‟ai utilisées en classe ; tout ce temps ils ont été motivés car les sujets choisis ont été à
leur guise, ils ont été d‟actualité. Les résultats que j‟ai obtenus ont été qu alitatifs : le
changement d‟attitude des élèves face à la langue française , la formation d‟un comportement
adéquat et la facilité de traiter des différents sujets dans la langue française et l‟amélioration
de l‟expression et compréhension orale et même écr ite.
En analysant les résultats obtenus de la classe expérimentale au test d‟évaluation
initiale et finale, on constate qu‟ils sont meilleurs que ceux de la classe de contrôle, le progrès
en étant signifiant.
Les activités que j‟ai proposées ont engagé l es élèves d‟une façon positive et elles ont
favorisé le maintient de la motivation scolaire. Comme enseignant, j‟ai constaté que ce facteur
important a influencé la persévérance de l‟élève. Si le contenu et les tâches qu‟ils ont eu à
accomplir ont été inté ressants, ludiques et d‟actualité, alors tous les élèves ont été plus
intéressés à persévérer dans le cadre de la classe. Leur intérêt, leur curiosité et leur besoin
d‟apprendre la langue française ont été éveillés. La motivation a suscité chez l‟élève l‟e nvie,
le désir et son attention a été captée. Avant d‟intégrer les activités ludiques en classe,
l‟absence et la faiblesse de la motivation des élèves ont constitué un véritable obstacle pour la
réussite du processus d‟enseignement -apprentissage.
Grace a ux jeux de groupe, les élèves ont compris qu‟ils ont eu tous un rôle. La
confiance et l‟entraide sont des notions qui se sont installées dans le groupe et même les plus
timorés se sont jetés à l‟eau. Mieux encore, j‟ai constaté que les élèves se sont encouragés
126
mutuellement. À travers les activités ludiques, le groupe d‟élèves a été mis en marche et une
dynamique et une cohésion du groupe ont été introduites.
Par la suite de l‟analyse, de l‟interprétation et de la comparaison d es résultats obtenus
au test d‟évaluation finale par les élèves des deux classes, on peut affirmer que l‟hypothèse de
cette recherche s‟est confirmée : « si l‟éternel enfant qui existe en chacun d‟entre nous préfère
une méthode d‟apprentissage qui implique le jeu, alors la réussite du processus
d‟enseignement -apprentissage est confirmée.»
Les conclusions que je peux tirer sont que le jeu fait partie intégrante de la vie d‟un
enfant dès son plus jeune âge , alors les enseignants de français langue étrangère doivent
l‟intégrer dans leur processus d‟enseignement, car ils auront seulement des avantages. Les
activités ludiques sont un terrain favorable et stimulant. Ils ont l‟avantage de mobiliser les
compétences de compréhension et d‟expression et de mettre en œ uvre des connaissances sur
le système de la langue française (grammaire, vocabulaire, etc.) . Par conséquent, les élèves
peuvent travailler différentes compétences langagières et produire différents types de discours
(narratif, explicatif) à travers les jeu x. Pour que l‟approche ludique soit efficace, il est
important que l‟enseignant intègre le jeu de manière cohérente dans une séquence
d‟apprentissage.
Mais, on ne peut évidemment pas tout apprendre par le jeu, celui -ci doit représenter un
«plus» dans le progrès des élèves , une occasion de mettre en pratique de façon agréable le
processus d‟enseignement -apprentissage.
Même si les activités ludiques ont démontré leur efficacité, il y a de nombreux
enseignants qui redoutent de perdre leur autorité en réalisa nt ces types d‟ activités et ils
pensent qu‟ils perdent leur temps. C‟est en fait, l‟inverse qui se produit. Le contexte ludique
confère à l‟enseignant un «pouvoir» qu‟il n‟a pas habituellement dans la classe. Si l‟approche
ludique est comprise et acceptée par tous, l‟enseignant reste le maître de sa classe et de ses
objectifs tout en s‟ouvrant à une nouvelle pratique d‟enseignement. Et pour les enseignants
qui ne prennent pas les jeux au sérieux, je leur conseille de lire ce qu‟Aristote a dit : « Il faut
jouer pour devenir sérieux » ou ce que Montaigne a dit : « Les jeux sont les plus sérieuses
actions des enfants ».
En guise de conclusion, je peux affirmer que le rôle de l‟enseignant est de susciter
chez l‟élève un désir de s‟exprimer en français non pas dans une perspective future, mais dans
le présent. En proposant des activités ludiques, l‟enseignant crée des situations de
communication qui permettent un réel échange langagier et humain. Le processus
d‟enseignement -apprentissage se transforme dans un «jeu» contrôlé qui ne ressemble plus aux
127
anciens contextes qui s‟appuient sur l‟apprentissage «par cœur». Les bénéficières sont tant les
enseignants, que les élèves, mais aussi les parents.
128
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132
Annexes
Fiche pédagogique 1: Le syndicat
Savoirs -faire généraux du CECR :
B1 donner son opinion, poursuivre une conversation
B1 donner ou solliciter des avis et opinions dans une discussion informelle
B2 rendre compte de ses opinions et les défendre au cours d‟une discussion
B2 développer un point de vue sur un sujet en soutenant les avantages et les inconvénients des
différentes options proposées
B2 développer une argumentation
public Adultes et adolescents
Document déclencheur
Objectifs de communication Se situer dans l‟espace
Convaincre quelqu‟un
Demander et donner des informations sur
l‟emploi du temps
Demander et donner son opinion
Compétence travaillée expression orale
lexique B1 la vie quotidienne
linguistique B1 les articulateurs logiques simples
B1 les articulateurs chronologiques du
discours
B2 les articulateurs logiques
socioculturel B2 Le fonctionnement et la gestion des
immeubles
B2 tenue d‟une discussion formelle ou
informelle
déroulement l. Présenter le problème : « vous habitez tous
133
dans le même immeuble. Un des habitants ,
Monsieur Débouchons a demandé la réunion
des copropriétaires pour décider de
l‟installation de compteurs d‟eau individuels.
Jusqu‟ici chaque habitant d‟appartement paie
une facture d‟eau correspondant à la
superfici e de son appartement. Or, Mr
Débouchons , qui habite un T5 de 90M carrés
avec sa femme, déplore le fait de payer la
même somme que son voisin, Monsieur
Dubreuil, qui habite un appartement de la
même superficie mais qui vit avec sa femme
et ses 4 enfants. M r Débouchons veut trouver
un créneau horaire pour une réunion d‟une
heure et demie la semaine du lundi 10 au
vendredi 14 novembre avec tous les
propriétaires présents. Le vote ne peut avoir
lieu que si tous les propriétaires sont
présents. »
2. Présenter l a tâche 1 « vous devez
interroger vos voisins pour trouver un horaire
pour la réunion, 1h30 dans la semaine ou tout
le monde est disponible »
3. Présenter la tâche 2 « vous devez
compléter le schéma de la résidence avec le
nom du propriétaire, le numéro de
l‟appartement, le nombre de personnes y
résidant et le type d‟appartement
(T1,T2,T2,T4,T5)
4. Présenter la tâche 3 « vous devez
convaincre un maximum de personnes de
voter comme vous le jour du vote »
5. Quand tous les schémas auront été
134
complétés et qu‟u n horaire pour la réunion
aura été trouvé, on pourra simuler la réunion
et procéder au vote.
Cette démarche est inscrite dans la
pédagogie actionnelle puisque les apprenants
ont un problème à résoudre et qu‟on pourra
mesurer l‟efficacité de leur action (ont-ils
convaincu ou non ?) lors d‟une action ancrée
dans la vie sociale (la réunion des
copropriétaires)
Cela reste une activité communicative car les
étudiants jouent un rôle et ne sont ancrés que
dans une fausse réalité (réalité simulée)
Théo Débouchons , 43 ans, marié à Jeanne D., commercial dans une entreprise de
fabrication de bouchons en liège
Résidant dans le T5 numéro 24, au-dessus de Paul Dubreuil et en dessous de Bernard
Lhermitte
Est POUR l‟installation des compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
135
Théo DUBOUCHON
T5
2 personnes
Appart 24
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
9-11h Rendez –
vous chez le
comptable
12-14hRepas
d‟affaires
15h-
17hEmmener
maman au
Tripode
Férié 11h rendez –
vous chez le
dentiste
14-19h visite
de l‟atelier
de
fabrication
des bouchons 10h15 kiné
12h déjeuner
avec Jeanne
15h15
réunion du
personnel
13-17h
Tournoi de
tennis au
club
136
Paul DUBREUIL, 39 ans, marié, 4 enfants, médecin
Résidant dans le T5 numéro 14, en dessous de Théo DUBOUCHON et à côté de Ahmed
HAFSA
Est CONTRE l‟installation des compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Paul DUBREUIL
T5
6 personnes
Appart 14
Emploi du temps de la semaine du l undi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
137
10-12h
consultations
libres
12-16 pause
déjeuner et
sieste
16h15 -19h
consultations
sur Tripode
Férié
14-19h
consultations
libres 9-12h
consultations
sur rendez –
vous
14-16h sieste
17h15 partie
de golf 10-12h
consultations
libres
14-17h
consultations
sur RDV
19h soirée
Poker
Bernard LHERMITTE, 32 ans, père célibataire, un enfant, boulanger
Résidant dans le T3 numéro 34, au dessus de Théo DUBOUCHON et en dessous d‟Annie
VERSAIRE
Est indécis concernant l‟installation des compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Bernard
LHERMITTE
T3
2 personnes
Appart 34
138
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
4h-11h
fabrication du
pain et des
viennoiseries
11h déjeuner
12h-16h30
sieste
17h rendez –
vous avec la
prof d‟histoire
Férié 4h-11h
fabrication
du pain et
des
viennoiseries
11h déjeuner
12h-16h30
sieste
17h cherche
son fils à
l‟école
19h soirée
Speedating
4h-11h
fabrication
du pain et
des
viennoiseries
11h déjeuner
12h-16h30
sieste
17h cherche
son fils à
l‟école 4h-11h
fabrication
du pain et
des
viennoiseries
11h déjeuner
12h-16h30
sieste
17h cherche
son fils à
l‟école
Annie VERSAIRE, 76 ans, retraitée, veuve
Résidant dans le T1 numéro 44, au dessus de Bernard LHERMITTE et à côté de Kevin
JAMES
Est CONTRE tout changement
139
Résidence Chaban Delmas
Annie VERSAIRE
T1
1 personne
Appart 44
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
9h rendez –
vous chez le
cardiologue
11h visite à
Maïtena
14-16h sieste
17h coiffeur
« t‟es la plus
belle »
Férié 10h pédicure
11h15 série
télé
14-16h sieste
16h30
coiffeur
19h garde le
fils de B.
Lhermitte 10h15
acuponcteur
12h déjeuner
chez
Constance
14-16h sieste
10h45
coiffeur
14-16h sieste
16-17h
centre
commercial
20h cinéma
Avec Aude
140
Kevin JAMES, journaliste, 45 ans, divorcé, vit maritalement avec Chantal et ses 2
enfants.
Résidant dans le T4 numéro 42, entre Sylvie CULTURE et Annie VERSAIRE .
N‟a pas d’opinion sur l‟installation des compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Kevin JAMES
T4
4 personnes
Appart 42
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
141
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
8-20h
Reportage sur
la migration
au parc
ornithologique
d‟Arcachon
21h
vernissage
d‟une
exposition de
peinture au
CAPC
Férié
RTT
14-17h
emmène ses
enfants au
Zoo de
Pessac 8-20h
Reportage
sur l‟élevage
des huîtres
dans le
bassin
d‟Arcachon 10h rendez –
vous avec le
responsable
de la mise en
page à Sud –
Ouest
(Bordeaux
Bastide)
13-17
Tournoi de
tennis au
club
Sophie STIQUET, 42 ans, célibataire, assistante de direction
Résidant dans le T2 numéro 32, entre Nicolas LEPETIT et Bernard LHERMITTE .
Est CONTRE toute forme de contrôle, même s ‟il s‟agit de consommation d‟eau
Résidence Chaban Delmas
Sophie STIQUET
T2
1 personne
Appart 32
142
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
9-12h bureau
(FC Mode)
12-13h pause
déjeuner
13-17h bureau
18h30 visite à
maman
Férié
9-12h bureau
12-13h pause
déjeuner
13-17h
bureau
20h ciné
avec Marie
M
9h-18h
hôtesse
d‟accueil au
stand de FC
Mode pour le
salon du prêt
à porter
9-12h bureau
12-13h pause
déjeuner
13-17h
bureau
19h cinéma
avec Julie
Maïtena ETCHEVERRY, mariée, 3 enfants, femme au foyer
Résidant dans le T4 numéro 22, au dessus de Ahmed HASSA et à côté de Théo
DUBOUCHON
143
Se demande si l‟installation de compteurs d‟eau individuels favorisera l‟environnement
Résidence Chaban Delmas
Maïtena
ETCHEVERRY
T4
5 personnes
Appart 22
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
144
9h emmener
les enfants à
l‟école
12h14h
déjeuner des
enfants
17h cherche
les enfants à
l‟école
18h rendez –
vous chez
l‟orthophoniste
pour sa fille
Férié 9h emmener
les enfants à
l‟école
12h14h
déjeuner des
enfants
14-17 zoo de
Pessac
17h15
dentiste pour
l‟aîné 9h emmener
les enfants à
l‟école
12h14h
déjeuner des
enfants
17h rendez –
vous avec la
prof
d‟histoire de
son fils cadet
9h emmener
les enfants à
l‟école
12h14h
déjeuner des
enfants
14-17
bibliothèque
17h cherche
les enfants à
l‟école
Ahmed HAFSA, 38 ans, marié, 2 enfants, agent de sécurité
Résidant dans le T3 numéro 12, entre Carla BLANCHY et Paul DUBREUIL, en dessous de
Maïtena ETCHEVERRY .
Est CONTRE l‟installation de compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
145
Ahmed HAFSA
T3
4 personnes
Appart 12
Emploi du temps de la semaine du l undi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
9-12h centre
commercial
Lormont Rive
droite
12-13h pause
déjeuner
13-17h centre
commercial
Lormont Rive
droite
Férié 9-12h centre
commercial
Lormont Rive
droite
12-13h pause
déjeuner
13-17h centre
commercial
Lormont Rive
droite
20h
Girondins/OM 9-12h centre
commercial
Lormont
Rive droite
12-13h pause
déjeuner
13-17h
centre
commercial
Lormont
Rive droite
9-12h centre
commercial
Lormont
Rive droite
12-13h pause
déjeuner
13-17h
centre
commercial
Lormont
Rive droite
19h soirée
Poker
Carla BLANCHY, 33 ans, rentière, mère célibataire, un fils
146
Résidant dans le T3 numéro 11, entre Aude DULAC et Ahmed HAFSA, en dessous de
Gabriel LOPEZ .
A priori CONTRE mais pourrait être influencée par l‟opinion de son amoureux secret de
l‟appartement 31
Résidence Chaban Delmas
CARLA BLANCHY
T3
2 personnes
Appart 11
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
147
9-17h
accompagne
la classe de
son fils à une
sortie au parc
de Draguigan
17h30 -19h
bénévole de
l‟association
« aide aux
devoirs »
20h Nicolas L
Férié 10-12h visite
de
l‟exposition
de CAP
SCIENCES
avec son fils
12h déjeuner
au MacDo
rue Ste
Catherine
14-17h sortie
au zoo de
Pessac 10-12h
Rendez -vous
au salon
d‟esthétique
12h déjeuner
au St James à
Bouliac
14-16h
shopping
cours de
l‟Intendance
17h école 10h coiffeur
« t‟es la plus
belle »
12h rendez –
vous avec
NL
14-17h
ludothèque
avec l‟école
19h soirée
chez NL
Gabriel LOPEZ, 52 ans, divorcé, architecte
Résidant dans le T1 numéro 21, au-dessus de Carla BLANCHY
Est POUR l‟installation de compteurs d‟eau individuels puisqu‟il vit seul
Résidence Chaban Delmas
148
Gabriel LOPEZ
T2
1 personne
Appart 21
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
9-19h au
bureau pour la
finition des
plans de la
nouvelle
médiathèque
de PESSAC
Férié 10h rendez –
vous sur le
site de la
future
médiathèque
et déjeuner
avec le maire
19h soirée
Speedating
allées de
Chartres à
Bordeaux
centre 9h-17h
Journée en
compagnie
du chef de
projet et
supervision
des travaux
en cours
9-12h partie
de golf au
club
12-13h pause
déjeuner
13-17h après
midi soin au
salon
d‟esthétique
19h soirée
Poker
Nicolas LEPETIT, 46 ans, célibataire, PDG de FranceRéformes, une société de conseil
en entreprise
Résidant dans le T4 numéro 33 à côté de Sophie STIQUET, au -dessous de Sylvie CULTURE
149
Est POUR l‟installation de compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Nicolas LEPETIT
T4
1 personne
Appart 33
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
150
8-12h audit
d‟une
entreprise
12-13h pause
déjeuner
13-18h
rapport
d‟audit et
transmission
des
conclusions
20h rendez –
vous avec CB
Férié 8-12h
intervention à
l‟université
d‟économie sur
« les réformes
indispensables »
13h déjeuner
avec le recteur
14-18h
préparation
d‟un audit
20h
Girondins/OM 8-12h partie
de golf avec
des amis
13-h
déjeuner au
club
14-18h audit
de FC Mod
20h série télé 8-12h
rédaction du
rapport
d‟audit avec
les
conclusions
12-13h pause
déjeuner
13-17h
séance d‟UV
et soins
19h soirée
chez CB
Sylvie CULTURE, 21 ans, professeur d’histoire, célibataire
Résidant dans le T1 numéro 42, à côté de Kevin JAMES et au -dessus de Nicolas LEPETIT
N’accorde AUCUNE importance à l‟installation de compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Sylvie CULTURE
T1
1personnes
Appart 42
151
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
8h-9h classe
de 6eB
10h-11h
classe de 3e A
13-14h
classe de 5eC
16h-17h
terminale S
17h rendez –
vous avec un
parent
Férié
10-12-
Classe de
5eC
14-17
bénévole de
l‟association
« aide aux
devoirs » 8-10h classe
de 3eA
11-12h
Terminale S
15-17h classe
de 6eB
17h rendez –
vous avec
mère d‟élève
19h cinéma
avec Babette
11-12h classe
de 3eA
14-15h classe
de 6eB
15-16h classe
de Terminale
S
16-17h classe
de 5eC
20h soirée
chez Cyril
152
Aude DULAC, 84 ans, mariée à André, retraités des PTT
Résidant dans le T3 numéro 10, à côté de Carla BLANCHY et au -dessous de Maxime
DUPONT .
Ne comprend rien à l‟installation de compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Aude DULAC
T3
2personnes
Appart 10
Emploi du temps de la semaine du l undi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
153
10h emmener
André chez le
cardiologue
12h livraison
des repas à
domicile
14h série « les
feux de
l‟amour »
Férié
10h emmener
André chez le
kiné
12h livraison
des repas à
domicile
14h série « les
feux de
l‟amour »
9-12h
supervision
de la
technicienne
de surface
12h livraison
des repas à
domicile
14h série
« les feux de
l‟amour »
12h livraison
des repas à
domicile
14h série
« les feux de
l‟amour »
20h cinéma
avec Annie
Maxime DUPONT, ingénieur, marié, 3 enfants
Résidant dans le 5 numéro 20, au -dessous de Marie MARTIN
Ne sait pas si l‟installation de compteurs d‟eau individuels est une bonne chose
Résidence Chaban Delmas
154
Maxime DUPONT
T5
5 personnes
Appart 20
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Marie
MARTIN, 30 ans, célibataire, coiffeuse
Résidant dans le T3 numéro 30, à côté de Nicolas LEPETIT et au -dessus de Maxime
DUPONT .
Votera comme sa compagne de l‟appartement 32
Résidence Chaban Delmas Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
8-13h bureau
13-14h pause
déjeuner
14-19h bureau
Férié 8-13h bureau
13-14h pause
déjeuner
14-19h bureau
20h
Girondins/OM 8-13h bureau
13-14h pause
déjeuner
14-19h
bureau
8h-13h
bureau
13-15h
déjeuner
d‟affaires
19h dîner
d‟anniversaire
de mariage
155
Marie MARTIN
T3
1 personne
Appart 30
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
10-19h
journée
continue au
salon de
coiffure « t‟es
la plus belle »
rue Sainte
Catherine
Férié
12-19h travail
au salon de
coiffure « t‟es
la plus belle «
9-13h
travail au
salon de
coiffure
« t‟es la plus
belle «
9-16h
travail au
salon de
coiffure
« t‟es la plus
belle
156
20h ciné avec
SS. 16h rendez –
vous à la
préfecture
pour un
changement
de carte grise
20h resto
brésilien « la
Carioca »
Amaury de Beaufort, cadre, 26 ans, marié, un enfant
Résidant dans le T4 numéro 33, à côté de Sylvie CULTURE
Est POUR l‟installation des compteurs d‟eau individuels
Résidence Chaban Delmas
Amaury de
BEAUFORT
3 personnes
T4
Appart 33
157
Emploi du temps de la semaine du lundi 10 au vendredi 14 novembre
Lundi 10 Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14
8-12h bureau
Responsable
de la création
chez FC Mod
12-13h
déjeuner avec
Constance
14-18h bureau
Férié
8-12h bureau
12-13h
déjeuner avec
Constance
14-18h bureau
20h
Girondins/OM
8-12h bureau
12-13h
déjeuner
14-18h
bureau
8-12h bureau
12-13h
déjeuner
avec
Constance
13-17
Tournoi de
tennis au
club
158
Corrigées :
La réunion est possible vendredi 14 novembre de 17h 00 à 18h30
1) Théo Débouchons , 43 ans, marié à Jeanne D., commercial dans une entreprise de
fabrication de bouchons en liège
2) Paul DUBREUIL, 39 ans, marié, 4 enfants, médecin
3) Bernard LHERMITTE, 32 ans, père célibataire, un enfant, boulanger
4) Annie VERSAIRE, 76 ans, retraitée, veuve
5) Kevin JAMES, journaliste, 45 ans, divorcé, vit maritalement avec Chantal et ses 2
enfants
6) Sophie STIQUET, 42 ans, célibataire, assistante de direction
7) Maïtena ETCHEVERRY, mariée , 3 enfants, femme au foyer
8) Ahmed HAFSA, 38 ans, marié, 2 enfants, agent de sécurité
9) Carla BLANCHY, 33 ans, rentière, mère célibataire, un fils
10) Gabriel LOPEZ, 52 ans, divorcé, architecte
11) Nicolas LEPETIT, 46 ans, célibataire, PDG de FranceRéformes, une société de
conseil en entreprise
159
12) Sylvie CULTURE, 21 ans, professeur d’histoire, célibataire
13) Aude DULAC, 84 ans, mariée à André, retraités des PTT
14) Maxime DUPONT, ingénieur, marié, 3 enfants
15) Marie MARTIN, 30 ans, céli bataire, coiffeuse
16)Amaury de Beaufort, cadre, 26 ans, marié, un enfant
Résidence le Maréchal
Amaury de
BEAUFORT
3 personnes
T4
Appart 33
POUR
Sylvie CULTURE
T1
1 personne
Appart 42
? Kevin JAMES
T4
4 personnes
Appart 42
? Annie VERSAIRE
T1
1 personne
Appart 44
CONTRE
Marie MARTIN
T3
1 personne
Appart 30
Comme
STIQUET(CONTRE)
Nicolas LEPETIT
T4
1 personne
Appart 33
POUR Sophie STIQUET
T2
1 personne
Appart 32
CONTRE Bernard
LHERMITTE
T3
2 personnes
Appart 34
?
Maxime DUPONT
T5
5 personnes Gabriel LOPEZ
T2
1 personne Maïtena
ETCHEVERRY
T4 Théo
DUBOUCHON
T5
160
Appart 20
?
Appart 21
POUR 5 personnes
Appart 22
? 2 personnes
Appart 24
POUR
Aude et André
DULAC
T3
2personnes
Appart 10
?
CARLA BLANCHY
T3
2 personnes
Appart 11
CONTRE mais
influencée par
LEPETIT (POUR ) Ahmed HAFSA
T3
4 personnes
Appart 12
CONTRE Paul DUBREUIL
T5
6 personnes
Appart 14
CONTRE
DUBOUCHON Est POUR l‟installation des compteurs d‟eau individuels
DUBREUIL Est CONTRE l‟installation des compteurs d‟eau individuels
LHERMITTE Est INDECIS concernant l‟installation des compteurs d‟eau individuels
VERSAIRE Est CONTRE tout changement
JAMES N‟a PAS d’OPINION sur l‟installation des compteurs d‟eau individuels
STIQUET Est CONTRE toute forme de contrôle, même s‟il s‟agit de c onsommation d‟eau
ETCHEVERRY Se demande si l’installation de compteurs d’eau individuels favorisera
l’environnement
HAFSA Est CONTRE l‟installation de compteurs d‟eau individuels
BLANCHY est A priori contre mais pourrait être influencée par l‟opinion de son
amoureux secret de l‟appartement 31
LOPEZ Est POUR l‟installation de compteurs d‟eau individuels puisqu‟il vit seul
LEPETIT Est POUR l‟installation de compteurs d‟eau individuels
CULTURE N’accorde AUCUNE importance à l‟installation de compteurs d‟eau individuels
DULAC Ne comprend rien à l‟installation de compteurs d‟eau individuels
161
DUPONT Ne sait pas si l‟installation de compteurs d‟eau individuels est une bonne chose
MARTIN Votera comme sa compagne de l’appartement 32
De BEAUFORT Est POUR l‟installation des compteurs d‟eau individuels
Points communs
Mr Dubouchon joue au tennis avec Mr De Beaufort
Mr Dubreuil joue au poker avec Ahmed Hafsa, il soigne mèreDubouchon
Me Lhermitte a rendez -vous avec la prof d‟histoire lundi 10 a 17h, il fa it du speedating avec
Gabriel Lopez le mercredi 12 à 19h
Annie Versaire connaît Maitena (visite le lundi), se coiffe chez Marie MARTIN, déjeune avec
Mm de Beaufort le jeudi, va au ciné avec Aude D le vendredi, garde le petit Lhermitte
Kevin james fait du tennis le vendredi avec… , va au zoo le mercredi comme Maitena et Carla
Sophie Stiquet travaille avec de Beaufort, est auditée par Nicolas Lepetit, va au ciné avec MM
Maitena Etcheverry va au zoo comme kevin James et Carla Blanhcy le mercredi après -midi,
a rendez -vous avec la prof d‟histoire Sylvie Culture le jeudi
Ahmed Hafsa supporte les Girondins comme Le petit, De Beaufort
Joue au Poker avec Gabriel Lopez
Carla Blanchy a une relation avec Nicolas Lepetit, va au zoo comme Maitena et kevin James
le mercredi, se coiffe chez Marie Martin
Gabriel Lopez joue au poker avec Ahmed Hafsa
162
Nicolas Lepetit aime le foot comme Hafsa et De Beaufort, audite l‟entreprise de Sophie
Stiquet/ De Beaufort, a une ralation avec Carla
Sylvie Culture est bénévole de la même association d‟aide aux devoirs que Carla Blanchy, est
la prof du fils cadet de MAitena Etcheverry et du fils de B. LHERMITTE
Aude Dulac va au ciné avec Annie Versaire le vendredi soir
Maxime Dupont aime le foot comme Hafsa, Lepetit, De Beaufort
Marie Martin est la coiffeuse de Carla Blanchy et Annie Versaire…, elle a une relation avec
Sophie Stiquet
Amaury de Beaufort aime le foot comme Hafsa, Lepetit, Dupont, il aime le tennis comme
Dubouchon, il est le patron de Sophie Stiquet et est auditée par Nicolas Lepetit
163
Fiche pédagogique 2: Jeu de l’oie
Niveau : B1
Thème : Révision générale
Matériel : un dé, le plateau et les questions
QUESTIONS pour chaque case
1. Conjuguez un verbe du 3ième groupe au subjonctif présent
2. Racontez une histoire drôle
3. Trouvez dix mots avec le son « un »
4. Comptez de 50 à 100
5. Lisez dix lignes d‟un livre ou d‟un article (5 fautes maximum)
6. Donnez deux exemples avec une hypothèse (si + imparfait + conditionnel présent)
7. Décriv ez un repas typiquement français
8. Reculez de trois cases
9. Faites dix compliments à un(e) élève de la classe
10. Nommez dix villes françaises
11. Trouvez cinq adjectifs et leur contraire
12. Décrivez une personne connue
13. Trouvez cinq prénoms français (la première lettre est choisie par les autres étudiants)
14. Jetez les dés encore une fois
15. Faites une demande en mariage
16. Récitez l‟alphabet sans faute
17. Expliquez un itinéraire
18. Mettez une phrase à tous les temps de l‟indicatif (choisie par les élèves ou le professeur)
19. Faites un bulletin météo de la France
20. Reculez de quatre cases
21. Nommez dix pays et leurs habitants
22. Trouvez trois superlatifs sur la France
23. Racontez un film que vous a vez vu
24. Décrivez le physique et le caractère de votre meilleur ami
25. Reculez de 6 cases
164
26. Lisez la date de naissance de 4 étudiants dans la classe
27. Répétez cinq fois : « un chasseur sachant chasser sans son chien »
28. Faites deux phrases au style indirect
29. Vous ne répondrez pas à la prochaine question
30. Nommez dix professions
31. Nommez 6 pays où l‟on parle français
32. Racontez ce que vous avez fait hier soir de 18h00 à 21h00 en détails
33. Racontez une rencontre entre un chat et un chien
34. Enoncez une règle de grammaire et l‟expliquer
35. Reculez d‟une case
36. Trouvez 3 phrases où l‟adjectif est avant le nom
37. Mettez cinq verbes au gérondif
38. Racontez une histoire qui commence par « un policier arrête une personne … »
39. Conjuguez le verbe «aller» au subjonctif présent.
165
166
Fiche pédagogique 3: Le baiser (court -métrage)
Niveau : A2
Thèmes : l‟amour ; le burlesque
Objectifs généraux : • entamer une conversation ;
• donner son opinion ;
• qualifier une personne ;
• le futur proche ;
• les sentiment s et émotions ;
• les rimes.
Objectifs opérationnels : • déchiffrer un document manuscrit ;
• compléter une lettre d‟amour ;
• inventer un dialogue à partir des images d‟un film muet ;
• imag iner la suite d‟une histoire ;
• rédiger un poème .
Activité I :
1. Regarde le film jusqu‟à 01‟37 :
a. À quel genre appartient ce court métrage ? Entoure la variante correcte :
film policier
film d‟action
film d‟aventure
comédie
film de guerre
film historique
film d‟horreur
film romantique
film de science -fiction
b.Justifie la réponse à l‟aide des scènes et du choix du décor :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
2. Complète la lettre vue dans le court métrage:
Mon ……………………………………………,
……………………………………… à ………………………………………
sur notre rocher pour
notre …………………………… …………
Signé : votre ………………………………………
3. Qui arrive le premier au rendez -vous?
…………………………………………………………………………………………………………….. ……………………..
167
4. Comment la femme est -elle habillée? Et l‟homme ?
…………………………………………………………………………………………………………….. ……………………..
……………………………………………………………………… …………………………………………………………….
5. Selon toi, pourquoi l‟homme a -t-il écrit « notre rocher » dans la lettre ?
C‟est là qu‟ils pêchent. C‟est là qu‟ils
se rencontrent d‟habitude. C‟est là qu‟ils
habitent.
6. À deux. Imaginez et écrivez le dialogue qui correspond à leur rencontre
– La femme : Ah ! C’est vous !
-L’homme : …………………………………………………………………………… .…………………
-La femme :………………………………………………..………………………… .….………………
-L’homme : ……………………………………………………………………………… ………………
-La femme : ………………………………………………………………………………………………
Activité II
1. Regarde la suite du film et après imagine ce qui va se passer dans la scène suivante. Utilise
le futur proche.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………… ………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………..
2. Regarde le film jusqu‟à la fin et après coche les adjectifs qui qualifient les personnes dans
les situations données.
Heureux
Heureuse Paniqué
Paniquée Surpris
Surprise Amoureux
Amoureuse
Égoïste Déçu
Déçue Perdu
Perdue Trahi
Trahie Impatient
Impatiente
La femme,
après avoir
lu la lettre X X X Ils vont
se
baiser.. /Il
s vont
tomber…
Elle va
faire… / Elle
va dire…
…
Ils vont
aller….
Il va faire… /
Il va dire…
…
Ils vont
aller….
168
La femme,
quand
l‟homme lui
cache les
yeux
L‟homme,
et la femme
qui veulent
s‟embrasser
Le couple,
quand la
pellicule
saute
L‟homme,
et la femme
quand ils
ont la tête
en bas
La femme,
quand
l‟homme
essaie de la
faire tomber
L‟homme,
quand il se
retrouve
seul sur la
plage
3. a. En fait, à quel genre appartient ce court -métrage ?
comédie
film d‟action
film d‟aventure
film de guerre
film historique
film d‟horreur
film romantique film de science -fiction
film burlesque
169
b.Justifie la réponse :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..……………………
Activité 3 :
1. Relève les éléme nts qui font de ce court métrage un film d‟une autre époque et note -les
dans les colonnes du tableau correspondantes.
La lettre Les personnages Le film lui -même
2. Qu‟est -ce que tu entends sur la bande son du film ? Quel est le rôle de cette bande son ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………… ………………………………….……………………………………… ……
Activité 4 :
À deux. Réécrivez le scenario du début du film jusqu‟à la scène du baiser en la transposant à
notre époque.
170
Corrigées :
Activité I :
1. Regarde le film jusqu‟à 01‟37 :
a. À quel genre appartient ce court métrage ? Entoure la variante correcte :
film policier
film d‟action
film d‟aventure
comédie
film de guerre
film historique
film d‟horreur
film romantique
film de science -fiction
b. Justifie la réponse à l‟aide des scènes et du choix du décor :
Le film commence par un rendez -vous amoureux. Le décor de la scène est très
romantique, avec des rochers situés au bord de la mer et une vue magnifique. C‟est un endroit
calme, isolé et c‟est leur rocher, ce rocher a une histoire pour ce couple. Le décor du film
romantique est posé dès le début.
2. Complète la lettre vue dans le court métrage:
Mon ………… aimée …………………………………,
…………… Rendez -vous ………………………… à ………… 14 heures ……………………………
sur notre rocher pour
notre ……… premier baiser ………………………………
Signé : votre ……… aimé ………………………………
3. Qui arrive le premier au rendez -vous?
……………… .La femme arrive la première au rendez -vous. …………………………. …………………
4. Comment la femme est -elle habillée? Et l‟homme ?
La femme porte une robe blanche et l’homme a un costume.
5. Selon toi, pourquoi l‟homme a -t-il écrit « notre rocher » dans la lettre ?
C‟est là qu‟ils pêchent. X C‟est là qu‟ils se
rencontrent d‟habitude. C‟est là qu‟ils
habitent.
6. À deux. Imaginez et écrivez le dialogue qui correspond à leur rencontre
Dialogue libre.
Activité II
1. Regarde la suite du film et après imagine ce qui va se passer dans la scène suivante. Utilise
le futur proche.
Ils vont
se
baiser.. /Il
s vont
tomber…
Elle va
faire… / Elle
va dire…
…
Ils vont Il va faire… /
Il va dire…
…
Ils vont
aller….
171
Réponses libres.
2. Regarde le film jusqu‟à la fin et après coche les adjectifs qui qualifient les personnes dans
les situations données.
Heureux
Heureuse Paniqué
Paniquée Surpris
Surprise Amoureux
Amoureuse
Égoïste Déçu
Déçue Perdu
Perdue Trahi
Trahie Impatient
Impatiente
La femme,
après avoir
lu la lettre X X X
La femme,
quand
l‟homme lui
cache les
yeux X
L‟homme,
et la femme
qui veulent
s‟embrasser X
Le couple,
quand la
pellicule
saute X X
L‟homme,
et la femme
quand ils
ont la tête
en bas X X
La femme,
quand
l‟homme
essaie de la
faire tomber X
L‟homme,
quand il se
retrouve
seul sur la
plage X
3. a. En fait, à quel genre appartient ce court -métrage ?
172
comédie
film d‟action
film d‟aventure
film de guerre
film historique
film d‟horreur
film romantique
film de science -fiction
X film burlesque
b.Justifie la réponse :
C‟est un film burlesque car le comique repose sur l‟absurde et l‟irrationnel,
notamment avec la scène où le projectionniste retourne la pellicule et les personnages se
retrouvent la tête en bas. Il y a ainsi dans le film un retournement de situation ironique : on
voit d‟abord le couple très amoureux puis l‟homme fait tomber la femme dans le vide .
Activité 3 :
1. Relève les éléments qui font de ce court métrage un film d‟une autre époque et note -les
dans les colonnes du tableau correspondantes.
La lettre Les personnages Le film lui -même
– les amants se vouvoient;
– ils se donnent rendez -vous
pour un premier baiser
– leurs vêtements datent
d‟une époque passée;
– ils se comportent de façon
courtoise, l‟homme se
montre très galant -c‟est un film muet en noir
et
blanc, les dialogues sont
écrits
2. Qu‟est -ce que tu entends sur la bande son du film ? Quel est le rôle de cette bande son ?
J‟entends des sons comme le cri des mouettes ou le bruit des vagues, et de la musique
qui
173
accompagne les images. Les sons rendent le film plus vivant et la musique intensifie
l‟atmosphère posée par les images. Par exemple, au début, la musique donne une atmosphère
paisible puis devient plus rythmée quand les personnages sont sus pendus dans le vide.
Activité 4 :
À deux. Réécrivez le scenario du début du film jusqu‟à la scène du baiser en la transposant à
notre époque.
Activité libre.
174
Fiche pédagogique 4 : Le jeu des métiers
Niveau : A1 et plus
Objectifs : • réviser/apprendre le nouveau vocabulaire ;
• découvrir le vocabulaire des métie rs ;
• associer la forme masculine et féminine du métier à sa descri ption ;
• utiliser le vocabulaire dans le contexte.
Matériel : un set composé de 48 cartes pour chaque groupe.
Démarche : Consigne 1 :
• Les élèves se mette nt en groupes et chaque groupe s‟assied a utour d‟une table.
• Le joueur cadet du groupe bat les cartes et distribue 6 cartes à chaque joueur.
• Il met la pioche des cartes restantes au milieu de la table face cachée.
• Le joueur à sa gauche commen ce : il pioche une carte et puis il retourne celle-ci ou une
autre carte. Il la place à côté du premier tas de cartes, face visible.
• On continue dans le sens des aiguilles.
• Il faut ramasser les tri plets d’un métier : forme masculine, féminine et sa descri ption.
• Lorsque quelqu‟un possède ce triplet, il le place devant lui, face visible. (Dans son tour, il
pioche une carte, place le triplet et puis retourne une carte.)
• Le premier joueur qui se débarrasse de toutes ses cartes gagne la pa rtie
Consigne 2 :
• On conserve les groupes de la Consi gne 1. Le gagnant de chaque groupe va joindre un
autre groupe. Appelons-le le Policier ou la Policière.
• L‟enseignant établit une limite de temps (5-8 minutes). À son signal, le Policier donne
un triplet qu‟il a choisi à un joueur de façon que personne d‟autre ne le voie.
• Ce joueur décrit le métier sans utiliser les substantifs et les verbes de ces trois cartes et
les autres coéquipiers vont le deviner. S‟il utilise un mot interdit, il doit rendre la carte
au Policier qui lui donne un autre triplet.
• Quand l‟équipe devine le métie r, ils conservent le triplet et le Policier donne
un nouveau t riplet à un autre joueur.
• Lorsque le temps s‟est écoulé l‟enseignant arrête le jeu et les Policiers comptent les
triplets de chaque équipe. Celui qui en a le plus grand nombre gagne le jeu.
Commentaire :
175
Les consignes 1 et 2 ne doivent pas forcém ent se succéder. Ils peuvent faire partie
de deux séances différentes.
À l‟enseignant de modifier le set de cartes selon ses besoins. Il peut
éventuellement ajouter une ou plusieurs cartes « Joker ».
Afin de vérifier le vocabulaire acquis, on peut utiliser les cartes vertes et demander
aux élèves de les lire ainsi : Boulanger et boulangère font du pain.
La conclusion pédagog ique du jeu avec les remar ques des élèves sur leurs acquis
est dans ce cas particulièrement importante.
176
factrice
facteur
Apportent des lettres.
femme écrivain
chanteuse
chanteur
Chantent des chansons.
écrivain
juge
juge
Rendent la justice.
Écrivent des romans.
architecte
architecte Dessinent des plans
de maison.
coiffeuse
177
enseignante
enseignant
Enseignent des élèves.
infirmière
pompière
pompier
Éteignent le feu.
infirmier
cuisinière
cuisinier
Préparent des repas.
Font des piqûres.
photographe
photographe
Font des photos.
coiffeur
178
boulangère
boulanger
Font du pain.
médecin
actrice
acteur
Jouent dans des films.
médecin
chirurgienne
chirurgien
Opèrent les gens.
Soignent les gens.
serveuse
garçon de café Travaillent dans un
restaurant
ou dans un
café.
Coupent les cheveux.
179
Fiche pédagogique 4 : Le défilé de mode
Niveau : à partir de A2
Type : jeu de découverte
Objectif pédagogique : décrire les vêtements
Grammaire : • phrases exclamatives ;
• adjectifs et superlatifs ;
• adverbes de temps : et maintenant, à présent, tout de suite
Lexique : les vêtements, les couleurs, les formes, les matières
Objectifs personnels : gestuelle et présence
Durée d‟un pas sage : 2 minutes
Temps de préparation : 5 minutes
Participation : toute la classe
Lieu : en classe ou dans un couloir
Matériel : des vêtements à la mode et un lecteur CD de musique
Avant le jeu :
1) demander aux élèves d‟apporter des vêtements originaux en vue de réaliser un défilé de
mode ;
2) révision du vocabulaire des vêtements et des adjectifs qualificatifs :
3) écrire des exemples de commentaires au tableau :
Et maintenant, Sophie nous présente une magnifique robe bleue…
Attention, Michel monte sur le plateau. Il est vêtu d’un pantalon large. Il porte une
chemise verte et blanche. On peut apprécier ce splendide haut argenté…
Déroulement :
Constituer des groupes de deux. Le premier participant joue le mannequin, le
second fait le commentateur. Lorsque l a musique commence, les mannequins défilent sur
la scène à tour de rôle. Au fur et a mesure, leurs partenaires décrivent leurs habits en y
mettant l‟intonation.
Remarque :
Musique conseillée : électronique. Veillez à ce que le volume sonore ne couvre pas
les commentaires des élèves
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Acest articol: pentru ob ținerea gradului didactic I Îndrumător științific: Lect. univ. dr. Gianina Sab ǎu Candidat, Prof. Simona Ancu ța Moisiti ARAD 2015 – 2017 2… [623172] (ID: 623172)
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