Memoire En Didactique DE LA Langue Francaise
MEMOIRE EN DIDACTIQUE DE LA LANGUE FRANCAISE
« Le développement de l’aptitude d’expression orale.»
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I
§ 1 . La communication et l’approche communicative.
§ 2 . Les caractéristiques de l’expression orale.
CHAPITRE II
§ 1 . L’éducation de l’oreille. Méthodes de développement de l’expression orale.
§ 2 . Les difficultées rencontrés par les étudiants dans leur expression. Stratégies compensatoires.
§ 3 . Activités communicatives. Types d’exercices.
CONCLUSION
L’importance du développement de l’aptitude d’expression orale.
BIBLIO- SITOGRAPHIE
Chapitre I
§ 1. La communication.
La communication est l'action de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un. Elle peut aussi désigner l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène. Bien communiquer à l’oral, c’est faire passer des messages à l’aide d’un langage choisi, en utilisant une voix bien placée, en jouant de ses émotions, en utilisant intelligemment son corps pour que son public, respecté et pris en compte, accepte le message émis et y adhère.
En français le terme signifie d'abord «mettre en commun», puis «être en relation avec». Communication provient de la même racine latine qui a donné «commun» (communis), « communiquer» (communicare, au sens d'être en relation avec, s'associer, partager ), et « communication » communicatio (le fait d'être en relation avec).
Entre humains, la pratique de la communication est indissociable de la vie en société. La science de la communication – en tant qu'étude de cette pratique- englobe un champ très vaste que l'on peut diviser en plusieurs niveaux :
La Communication inter-personnelle
La communication interpersonnelle est fondée sur l'échange de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le récepteur dans une relation de face à face.
La communication de groupe
La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message (communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste. Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse. La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe, et la personnalité des membres qui le compose.
La Communication de masse
Dans la communication de masse, un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un ensemble de récepteurs disponibles plus ou moins bien ciblés. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une rétroaction, ou alors très lente. ( la « massification » des sociétés : production, consommation, distribution dites « de masse » ; les médias de masse ou « MassMedia » dont la radio et la télévision.) .
Dans la situation de communication, il y a généralement deux individus ou deux groupes qui entrent en communication. La communication peut être orale ou écrite, directe ou indirecte.
1. Communication orale directe = exposé oral en classe
2. Communication orale indirecte = discours d'un politicien diffusé à la télévision
Afin de mieux comprendre tous les éléments qui peuvent influencer la qualité et la nature de la communication, un schéma a été créé :
L’énonciateur et le destinateur
L’énonciateur, aussi désigné émetteur ou destinateur, est celui qui émet le message, donc l'élément de la situation de communication qui permet de répondre à la question Qui est-ce qui dit ça ?. Dans un exposé oral, il s'agit de la personne qui présente ses idées.
Le message
De manière générale, l’énonciateur transmet un message. Peu importe le type de communication, le message est toujours le sujet de la communication, élément qui fournit une réponse à la question Qu’est-ce qui est dit ?. Le message, c’est ce qui donne sens à la communication.
Le destinataire et le récepteur
L’énonciateur communique habituellement son message à une personne ou un groupe précis. Dans la situation de communication, la personne à qui le message s’adresse est le destinataire. Lors d'un exposé oral, le rôle du destinataire est joué par l’ensemble de la classe.
Le contexte
Bien souvent, les raisons à la base de la communication vont modifier le type de communication que l’énonciateur va choisir. C'est donc dire que le contexte exerce une influence importante, voir majeure, sur la communication. C’est également le contexte qui explique certains éléments de la communication comme la référence faite à un moment, à un évènement ou à une personne. Par exemple, si on lit dans une lettre qui nous est adressée « en raison des évènements récents que vous connaissez », le contexte d’énonciation devrait nous aider à savoir ce dont il est question précisément.
Le code
Le code est le moyen utilisé pour transmettre le message. La langue française, le joual, l’argot, le code morse et la langue des signes sont autant de codes qu'il est possible d'utiliser.
Le contact
Pour installer une véritable situation de communication, il doit y avoir un contact entre l’énonciateur et le destinataire. Le destinataire doit savoir que le message s’adresse à lui.
Les bruits à la communication
Malheureusement, toute communication n’est pas parfaite et il se peut que certains éléments nuisent à la transmission du message, c’est ce que l'on nomme les bruits à la communication. Un bruit n’est pas nécessairement sonore. Il est vrai que, dans une salle pleine, les bruits ambiants vont nuire à la communication entre deux personnes, mais d'autres sortes de bruits peuvent nuire à la transmission du message : l’énonciateur et le destinataire n’utilisent pas le même code, il n’y a pas de contact entre eux, le destinataire ne connaît pas les éléments auxquels l’énonciateur fait référence, l’énonciateur n’émet pas son message clairement, le destinataire ne comprend pas le message qu’il reçoit, etc. Ces éléments qui interfèrent au message à communiquer sont des exemples de bruits à la communication.
La rétroaction (feedback)
Il n’y a pas que l’énonciateur qui puisse émettre un message dans une situation de communication. Le destinataire peut fournir des rétroactions (positives ou négatives) au sujet du message qu’il a reçu. Par exemple, il opine de la tête, pose des questions, réagit à l'aide de mimiques faciales, etc.
L’importance du non verbal
Dans une communication orale, ce ne sont pas que les mots choisis qui affectent le sens de la communication. Tout le non verbal peut aussi y participer : la posture, l’intonation, le volume, l’accent, les émotions, les gestes, le rythme, le regard, les expressions faciales, etc. Généralement, ces éléments devraient favoriser la compréhension du message. Il peut arriver, par contre, que le non verbal ne s’accorde pas du tout avec le verbal; le destinataire voit alors la contradiction entre ce que l’énonciateur dit et ce que son non verbal laisse paraître. Cela peut causer un bruit à la communication. Lors d’une communication orale directe, le non verbal du destinataire donnera lieu à des rétroactions diverses.
L'Approche Communicative est un terme de la didactique des langues correspondant à une vision de l'apprentissage basée sur le sens et le contexte de l'énoncé dans une situation de communication. Cette approche s'oppose aux visions précédentes s'attardant d'avantage sur la forme et la structure des langues que sur le contexte. Il est important d'étudier cette opposition au sein des théories linguistiques afin de mieux comprendre le concept d'Approche Communicative.
Cette approche vise essentiellement à :
* développer une compétence communicative, c’est-à-dire une habileté à communiquer, la compétence communicative étant la connaissance pratique des règles culturelles, sociales et psychologiques qui gouvernent l’utilisation de la parole et qui régissent les échanges langagiers dans une communauté donnée.
* faire acquérir un savoir pragmatique relatif aux conventions d’usage de la langue dans la communauté, c’est-à-dire un savoir-faire, un savoir implicite de la manière d’utiliser le code linguistique pour comprendre et pour s’exprimer. Dans ce cadre-là, les règles d'utilisation (compétence communicative) et les règles d'usage (compétence linguistique) doivent être apprises simultanément. Il ne s'agit plus seulement de comprendre ou de produire des énoncés mais aussi et surtout de savoir quand et où les utiliser.
* assurer l'autonomie de l’étudiant en adoptant un enseignement qui tienne compte de ses besoins.
* enrichir les "interactions" dans les diverses situations de communication. Les échanges étudiants / enseignant, enseignant / étudiants s'effectuent selon différents actes communicatifs (discours, paroles, gestes…) et se réalisent à l'aide de différents jeux : simulations (faire semblant de faire quelque chose), jeux de rôles (faire semblant d'être quelqu'un).
§ 2. Les caractérisiques de l’expression orale.
L’acquisition de la compétence de communication orale est tout à fait déroutante pour ceux qui apprennent une langue étrangère. Il s’agit probablement des 4 compétences : l’audition, la conversation, la lecture et l’écriture, celle qui met le moins à l’aise, dans le sens où elle est également liée à des savoir-être et savoir-faire qu’il faut posséder dans sa propre langue maternelle.
Apprendre aux élèves à parler une langue étrangère c’est leur apprendre à savoir transmettre ou savoir en demander oralement par les moyens de la langue étudiée de l’information d’ordre extralinguistique or, apprendre à savoir exprimer leur pensées ce qu’ils ont vu, lu, entendu et vécu. Premièrement l’expression orale est informative. L’information fait l’objet de toute communication naturelle. La deuxième particularité consiste dans le fait que l’expression orale de forme, aussi bien que de contenu est individuelle. Quand on apprend à parler il faut exiger de la part des élèves qu’ils utilisent leur vocabulaire et leur syntaxe. En ce qui concerne le contenu c’est la pensée elle-meme du sujet parlant parce que l’EO c’est la réalisation immédiate de la pensée. Parfois on exprime les pensées, les idées d’autrui c’est une reproduction. Mais si l’on a compris la théorie on tache de retenir la logique de l’exposé, surtout on tache de s’approprier les idées, de se les faires les siennes et on trouve ses propres moyens de les matérialiser. Donc, lexpression orale c’est le produit individuel du sujet parlant et elle est productive et non seulement reproductive. La troisième particularité veut dire que l ‘EO est toujours motivée. Si l’on parle c’est qu’on a besoin de dire quelque chose. La quatrième particularité c’est que l’expression orale fait partie d’un processus communicatif bilatéral : le locuteur est lié à l’auditeur. La compréhension se forme au cours de l’expression mais l’expression au cours de la compréhension. La cinquième particularité porte sur la spontanéité de l’expression orale. Cela signifie que l’élève doit posséder des automatismes. Le moyen de réaliser cet objectif c’est le travail sur l’acquisition des automatismes du parler. La sixième propriété c’est que l’EO doit se produire dans les limites du rythme normal.
L’expression orale commence par :
Des idées : des informations, quelles qu’elles soient, de l’argumentation que l’on choisit, des opinions diverses et des sentiments que l’on exprime. Il faut avoir un objectif clair de ce que l’on veut exprimer. Il est important d’adapter le contenu aux destinataires du message selon l’âge, le rôle, le statut social.
De la structuration : la manière dont oes du parler. La sixième propriété c’est que l’EO doit se produire dans les limites du rythme normal.
L’expression orale commence par :
Des idées : des informations, quelles qu’elles soient, de l’argumentation que l’on choisit, des opinions diverses et des sentiments que l’on exprime. Il faut avoir un objectif clair de ce que l’on veut exprimer. Il est important d’adapter le contenu aux destinataires du message selon l’âge, le rôle, le statut social.
De la structuration : la manière dont on présente ses idées. Les idées vont s’enchaîner de façon logique avec des transitions bien choisies. On peut d’abord préciser ce dont on va parler et pourquoi. On illustrera les idées avec des exemples concrets, des notes d’humour. On terminera de façon claire et brève.
Du langage : de la correction linguistique et de l’adéquation socioculturelle. Dans une communication courante, l’important est de se faire comprendre et d’exprimer ce que l’on a réellement l’intention de dire, plutôt que de produire, au détriment de la communication, des énoncés neutres mais parfaits. Un mot qui manque peut être demandé à l’interlocuteur, qui sera ravi de le donner.
La forme de l’expression orale se compose :
Du non verbal : gestes, sourires, signes divers…On se fera mieux comprendre en étant détendu et décontracté, en illustrant ce que l’on dit avec des gestes naturellement adaptés.
De la voix : de son volume, de l’articulation, du débit, de l’intonation. Le volume doit être adapté à la distance. En français, vos apprenants devront plus soigner leur articulation et le débit. L’intonation doit être expressive et significative.
Des pauses, des silences, des regards . En effet, c’est par le regard par exemple que l’on pourra vérifier si l’on a été compris. Les pauses et les silences sont aussi significatifs, et il est important de leur apprendre aussi à en user.
L’expression orale, rebaptisée production orale depuis les textes du cadre commun de référence, est une compétence que les apprenants doivent progressivement acquérir, qui consiste à s’exprimer dans les situations les plus diverses, en français. Il s’agit d’un rapport interactif entre un émetteur et un destinataire, qui fait appel également à la capacité de comprendre l’autre. L’objectif se résume en la production d’énoncés à l’oral dans toute situation communicative. Les difficultés ne sont pas insurmontables, mais il s’agit d’une compétence qu’il faut travailler avec rigueur, et qui demande à surmonter des problèmes liés à la prononciation, au rythme et à l’intonation (voir unité sur la correction phonétique), mais également des problèmes liés à la compréhension (en situation interactive), à la grammaire de l’oral.
Chapitre II
§ 1. L’éducation de l’oreille. Méthodes de développement de l’expression orale.
Des nombreuses études ont souligné l’imporance dans l’éducation de l’oreille. Il est reconnu que l’EO est meilleure si l’éducation de la perception auditive a été au centre de l’enseignement. Deux alternatives sont possibles :
pousser le souci de l’éducation de l’oreille, jusqu’à accorder la priorité totale au processus audio-oratoire et éviter soigneusement toute référence sémantique, afin que celle-ci ne vienne réactiver les habitudes motrices de la langue maternelle.
veiller à que rien ne soit reproduit, qui ne soit comprit dans le détail afin d’éviter une frustration d’ordre sémantique.
Certains didacticiens considerent que l’éducation de l’oreille et les formes de compréhension se font simultanément, que cette compréhension auditive s'accroît dans la mesure où l’oreille est capable de saisir les moindres écarts intonatives et que dans beacoup de cas on peut saisir globalement la situation dont l’énoncée fait partie. Mais ceux qui ont essayé de travailler d’après cet algorithme on peut constater apart l’efficacité de la répétition, des inconvenients d’ordre psychologique apparaissent, c’est à dire la motivation qui est un facteur essentiel dans l’enseignement d’une langue étrangère. Mais puisque l’objectif final de l’apprentissage n’est pas une imitation parfaite du point de vue auditif et articulatoire de la langue cible, mais la libération de l’expression, le problème des didacticiens est de trouver les téchniques pour assurer la productivité de l’expression.
Stratégies d’écoute et d’expression orale
Stratégies pour bien
ÉCOUTER
Ecoute attentivement !
Concentre ton attention sur le message.
Observe les gestes et les expressions faciales de la personne qui parle.
Utilise les règles de politesse.
Trouve le sens du message.
Etablis des liens avec tes expériences et tes connaissances.
Redis le message dans tes mots.
Stratégies pour bien
PARLER
Pense à pourquoi et à qui tu parles et prépare ce que tu veux dire.
Ajuste ta voix pour être compris.
Regarde les auditeurs.
Lève ta main ou prends la parole de façon polie.
Emploie des mots justes et des gestes appropriés.
Renforce ton message avec des supports.
Tableaux de stratégies pour l’expression orale et l’écoute
Stratégies de communication orale
Avant la communication orale
Stratégies de pré-communication orale :
Savoir pourquoi ou pour qui il va parler aide l’élève à décider quoi dire et comment le dire.
Avant toute situation de communication orale, l’élève devrait réfléchir au message qu’il va
transmettre et chercher des idées et des mots ou expressions qui l’appuieront dans sa communication.
Il pourrait ensuite préparer ce qu’il va dire.
Se donner une intention de communication / identifier le but de la tâche
Préciser la situation de communication (l’intention de communication, les destinateurs, le genre ou type du texte)
Activer ses connaissances antérieures (sur le sujet, sur le type de texte et ses éléments, sur la situation de communication, etc.)
Déclencher un vocabulaire français pertinent sur le sujet / Développer le vocabulaire et les structures nécessaires
Se poser des questions (sur la tâche, le texte, l’intention de communication, le sujet, etc.)
Choisir le(s) sujet(s) et préciser les aspects à traiter
Formuler un plan (la longueur du texte, sa structure ou forme, le format, etc.) en fonction de l’intention de communication et des exigences de la tâche.
Consulter une variété de ressources et de modèles de textes, ainsi que des cadres ou schémas de texte
Organiser des idées en tenant compte de la structure textuelle qui répond le mieux à son intention de communication
Utiliser le dessin, la schématisation, les représentations graphiques et d’autres aides pour planifier / orienter sa production orale
Faire de la recherche sur le sujet et recourir à diverses sources d’information (ressources imprimées, visuelles, audiovisuelles, électroniques, médiatiques, humaines)
Outils suggérés :
– un tableau du sujet et des aspects
– un schéma de récit
– un remue-méninge
– une toile d’idées
– un tableau conceptuel
– un tableau de planification
– un diagramme de Venn
– un cadre ou schéma de texte
– un tableau séquentiel
– une grille d’évaluation / une grille de présentation
Pendant la communication orale
Stratégies de communication orale :
À cette étape, l’élève capte l’attention de la personne ou du groupe à qui il va s’adresser.
Tout en observant les règles de politesse, il contrôle sa voix et cherche des moyens de rendre sa
communication orale aussi efficace que possible.
Prendre la parole de façon appropriée.
Communiquer ses idées principales et les idées secondaires en utilisant un vocabulaire pertinent
Prendre des risques quant à la formulation ou à l’utilisation de nouveaux mots / expressions
Choisir parmi plusieurs moyens pour trouver le mot ou la structure nécessaire : paraphraser, expliquer, utiliser des synonymes ou antonymes, donner des exemples, se référer au dictionnaire
ou au vocabulaire mural.
Utiliser des stratégies de communication telles que la paraphrase, la reformulation, l’explication.
Se référer aux textes affichés ou disponibles dans la classe pour soutenir sa production orale (sur le mur, dans les livres, dans un dictionnaire).
Répondre avec le vocabulaire utilisé dans la question
Adapter son message de façon à pouvoir employer des expressions et du vocabulaire connus
Utiliser des gestes et des expressions faciales pour se faire comprendre
Utiliser des supports (visuels, sonores, médiatiques, ou technologiques) pour appuyer sa production orale.
Utiliser ses connaissances de sa langue maternelle et d’autres langues pour communiquer des idées.
Maîtriser le contenu pour être capable de l’expliquer.
Organiser la présentation clairement, avec un début, un milieu et une fin.
Répéter ou reformuler les idées les plus importantes.
Se servir d’un langage clair et d’un vocabulaire approprié.
Utiliser des aides audiovisuelles.
Pratiquer sa présentation avec un partenaire et lui demander de remplir une grille d’observation ;
utiliser ses commentaire et critiques pour améliorer sa présentation.
Après la communication orale (situations interactives et présentations orales)
Stratégies de post-communication orale :
Dans cette phase, l’élève réfléchit à ses succès et ses défis de communication orale, de même qu’aux stratégies qu’il pourrait réutiliser dans de nouvelles situations de communication.
Réfléchir à la situation de communication et vérifier l’atteinte de l’intention de communication.
Noter les comportements / stratégies employés pendant une situation de communication orale et juger de leur l’efficacité ; identifier les aspects à améliorer et se faire un plan d’action en ciblant
certaines stratégies à développer.
Faire compléter une grille d’observation par un partenaire ; améliorer sa présentation en fonction de ses critiques.
Outils suggérés :
– une grille d’autoévaluation
– une grille d’observation
– une liste de vérification pour présentations orales
Activités pour favoriser le développement de l’écoute et de l’expression orale
Planifier des activités quotidiennes qui permettent d’écouter et d’utiliser régulièrement le même
vocabulaire et les mêmes structures dans un contexte signifiant et authentique :
• menu du jour;
• mise à jour du calendrier;
• jeux qui invitent les élèves à compter;
• description du temps qu’il fait;
• chansons et comptines avec enregistrements;
• jeux de rôles;
• activités sur tableaux de feutrine ou babillard magnétique;
• audition, au centre d’écoute, de cassettes ou de disques compacts;
• des livres d’histoires et de poèmes avec enregistrements;
• partage des nouvelles;
• séances interactives Montre et raconte.
§ 2 . Les difficultées rencontrés par les étudiants dans leur expression. Stratégies compensatoires.
D’abord il y a quelques difficultés très souvent rencontées dans léexpression orale des élèves :
Le manque de mots
Le sujet à traiter
Le manque du mot : difficulté, voire souvent impossibilité de produire le mot adéquat dans une activité linguistique donnée et au moment voulu. Elle se manifeste soit par une absence de production, soit par un temps de latence ou encore par une production-substitut erronée . Le manque du mot peut appartenir au tableau sémiologique de toutes les variétés cliniques d'aphasie, voire de toute atteinte cérébrale même sans aphasie comme telle.
L’impression de manque de vocabulaire
Certains adultes, pourtant de langue maternelle française ont l’impression de manquer de vocabulaire lorsqu’ils s’expriment ou écrivent. Si ce phénomène peut avoir un fond de vérité : leur vocabulaire ne leur permet pas de comprendre des textes littéraires ou philosophiques, il n’est toutefois pas justifié. Non, il n’y a pas de manque de vocabulaire dans sa langue maternelle. Si la pensée est là, les mots sont là. Simplement, elle n’est peut-être pas vraiment claire. Comme le dit N. Boileau, "ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – et les mots pour le dire arrivent aisément".
La pensée, pour se clarifier, a besoin d’être exprimée. Notre individu qui a cette impression n’a en fait qu’un problème d’expression orale ou écrite de celle-ci. Sa difficulté n’est pas sémantique, elle est d’ordre technique, syntaxique ou grammaticale, c’est la forme qui est défectueuse. L’impression du manque de mot n’est donc pas due à un manque de mots, mais à des problèmes de construction de phrases qui conduisent à des impasses, ou la difficulté à créer des structures de substitutions, des paraphrases. Dans votre langue maternelle tout au moins, il est toujours possible d’exprimer une idée, même sans connaître le vocabulaire exact. L’impression de manque de vocabulaire révèle donc un problème plus profond : un problème grammatical et syntaxique.
Remédier à ce problème ne passe donc pas par le dictionnaire, mais par la construction de phrases. Il faut que l’apprenant s’entraine d’abord à construire des phrases simples : sujet-verbe-complément. Il faut qu’il s’habitue à se relire, à repérer les verbes des phrases et à s’obliger à en mettre un à chaque fois. Le travail doit s’atteler d’abord sur la construction grammaticale et syntaxique. Vous vous apercevrez rapidement que la difficulté est manifeste à ce niveau. L’apprenant éprouve généralement de grandes difficultés à construire des phrases correctes. C’est là-dessus qu’il faudra concentrer votre tâche.
Le sujet à traiter doit etre bien défini et correspondre au niveau de langue et de connaissances de l’élève, de meme authentique et compréhensible pour l'étudiant.
C’est grace aux exercices communicatifs que les élèves pourront s’exprimer. Le développement de la compétence communicative exige que certaine choisisse et organise des activités nécessaires, qu’on adopte une certaine ligne de conduite face aux performances des apprenants en ce qui concerne l’erreur et les stratégies compensatoires qu’ils utilisent pour suppléer aux lacunes de leurs ressources linguistiques. En ce domaine il y des méthodologues qui recommandent aux enseignants dès le début de corriger les erreurs. L’erreur qui perturbe la compréhension peut etre corrigée en interrompant la communication et la corriger sur-le-champ, on peut la corriger sans interrompre l’activité et les faire discuter après l’activité.
Les stratégies compensatoires constituent une aide appréciable pour maitriser la situation en classe ou hors de la classe. Ces stratégies sont :
Reprendre.
On reformule sa phrase.
On remplace un mot par un terme général ou par un synonyme.
On recourt à décrire les propriétés physiques générales, les particularités.
Montrer, user des gestes mimiques, bruits.
Créer des mots.
Faire des emprunts directs.
AISANCE A L'ORAL
C2 Peut s'exprimer longuement dans un discours naturel et sans effort. Ne s'arrête que pour réfléchir au mot juste qui exprimera précisément sa pensée ou pour trouver un exemple approprié qui illustre l'explication.
C1 Peut s'exprimer avec aisance et spontanéité presque sans effort; seul un sujet conceptuellernent difficile est susceptible de gener le flot naturel et fluide du discours.
B2 Peut communiquer avec spontanéité, montrant souvent une remarquable aisance et une facilité d'expression même dans des énoncés complexes assez longs.
Peut parler relativement longtemps avec un débit assez régulier bien qu'il/elle puisse hésiter en cherchant tournures et expressions, l'on remarque peu de longues pauses.
Peut communiquer avec un degré d'aisance et de spontanéité qui rend tout à fait possible une interaction régulière avec des locuteurs natifs sans imposer d'effort de part ni d'autre.
Bl Peut s’exprimer avec une certaine aisance. Malgré quelques problèmes de formulation ayant pour conséquence pauses et impasses, est capable de continuer effectivement a parier sans aide.
Peut discourir de manière compréhensible même si les pauses pour chercher ses mots et ses phrases et pour faire ses corrections sont très évidentes, particulièrement dans les séquences plus longues de production libre.
A2 Peut se faire comprendre dans une brève intervention, même si la reformulation, les pauses et les faux démarrages sont très évidents.
Peut construire des phrases sur des sujets familiers avec une aisance suffisante pour gérer des échanges courts et malgré des hésitations et des faux démarrages évidents.
A1 Peut se débrouiller avec des énoncés très courts, isoles, généralement stéréotypés, avec de nombreuses pauses pou chercher ses mots, pour prononcer les moins familiers et pour remédier à la communication.
§ 3 . Activités communicatives. Types d’exercices.
Le développement de l’aptitude d’expression orale suppose beaucoup d’activités qui donnent aux apprenants le désir à communiquer avec leur partenaires. Il est important que l’atmosphère soit amicale, que règne un esprit de coopération au sein des groupes ou de la classe. On propose quelques activités possibles d’effectuer en classe de langue : le débat (est une discussion ou un ensemble de discussions sur un sujet, précis ou de fond, annoncé à l'avance, à laquelle prennent part des individus ayant des avis, idées, réflexions ou opinions divergentes pour le sujet considéré.) , discussion en groupe , discussion observée , l'improvisation individuelle non préparée, la table ronde, argumenter un choix, raconter un situation, l’interview ( entretien avec quelqu'un, pour l'interroger sur ses actes, ses idées, ses projets, afin d'en publier ou diffuser le contenu) , le dialogue, l’exposé, l’enquete, le récit oral, le jeu de role (est un jeu dans lequel les joueurs incarnent le rôle de personnages dans un environnement fictif.) , BD (est un art, souvent désigné ) etc.
Progression
Conclusion
Chaque société et chaque époque a ses caractéristiques et ses valeurs culturelles propres. Dans une situation de communication qui met en jeu l'écriture et la lecture d'un roman, l’émetteur et le lecteur doivent tenir compte de ces marques culturelles. Comme lecteur, il faut être conscient des particularités culturelles de la société dans laquelle les personnages évoluent. Par exemple, il est important de savoir que le contexte social d'aujourd'hui. Il est intéressant de savoir que tous les types de valeurs vont influencer le contexte d’énonciation et de réception d’une situation de communication. De trop grandes différences entre les valeurs de l’énonciateur et les valeurs du récepteur peuvent créer des bruits qui nuisent à la communication.
La communication est multiple, et chacun de nous a une attente précise et différente envers elle. Certains de nous y voient une opportunité économique, un vecteur de croissance et d’autres idéalisent son rôle dans la société.
Nous pensons que la communication est l'art de vendre. Elle emballe des contenus. Son rôle est purement économique et devrait le rester. Elle est au service des entreprises, et sert à créer une relation entre l'entreprise, les produits et les consommateurs. C'est un véritable atout pour créer de la richesse, ou de la valeur: un outil incontournable dans une économie où tout est de plus en plus immatériel. Elle doit créer une relation entre l'entreprise et le client.
Nous pensons que la communication est relation. Elle est médiation et créatrice de lien. La communication a le pouvoir de faire échanger, et de faire partager intelligemment des points de vue différents, et c'est pour cela qu'elle peut faire évoluer la société, et devenir un véritable garant de la cohésion sociale. Elle fédère, rassemble appuyant ainsi la communication pour apaiser les conflits, et instaurer la paix. Elle doit permettre le dialogue. Nous espérons qu'elle encourage un partage de perspective, ce qui est de plus en important dans notre société. Le monde est ouvert à nous dans toute sa complexité, notre génération est en besoin constant de mise en relation et de médiation.
Nous pensons que la communication est intelligente. Elle répand l'information à tous, afin d'enseigner, de prévenir, ou de changer les comportements. La communication, parce qu'elle est information et compréhensions devient un outil d'éclairage, elle provoque la prise de conscience, et suscite l'engagement. Elle doit intéresser. La communication peut ré-enchanter notre société, face à la dissolution des liens sociaux la communication est pour nous la réponse à ce problème. Elle sera notre appui dans la construction d'une nouvelle cohérence sociale
Nous pensons que la communication est poésie. La communication et la création vont de pair. Elles sont conditions d'un imaginaire collectif. La communication doit embellir le monde, le ré-enchanter. La communication est ainsi source d'émerveillement et de divertissement. Elle doit surprendre. Notre génération, depuis toujours entourée de milliers d'images à la minute, nécessite une création qui embellit notre quotidien, et qui sait nous surprendre.
Enfin, nous pensons que la communication est manipulation. Elle est intrusion et stratégie. Elle est malhonnête, opportuniste. C'est pour cela qu'elle doit trouver une nouvelle utilité, et devenir responsable. Nous reconnaissons tous que la communication est manipulation, même si toutefois certains d'entre nous espérons qu'elle devienne plus transparente et honnête. C'est pourquoi la seule chose qui nous unit tous devant elle est le cynisme.
La communication devient plus difficile lorsque le sujet est complexe, comme la gestion des risques. L’ingénieur se trouve souvent au cœur de ce défi de communication. Au-delà de ses compétences techniques, il doit être habile à communiquer efficacement. Non seulement doit-il se familiariser avec les techniques de communication, mais il doit aussi parvenir à les maîtriser en saisissant toutes les occasions de communiquer. Les langues ne sont pas forcément parlées. Elles peuvent aussi être gestuelles. La Langue des signes française permet par exemple de communiquer entre et avec les malentendants et les non-entendant. C'est une langue à part entière, et qui connaît sa propre évolution. Communiquer, c’est aller au-delà, c’est mettre en commun. C’est partager. La notion d’intérêt disparaît au profit de la notion du respect de l’autre. L’individu devient plus important que l’information : voilà un vaste programme.
BIBLIO- SITOGRAPHIE
« Écoute et expression orale » , PROGRAMME D’ÉTUDES : LE FRANÇAIS EN IMMERSION – 1re , ANNÉE (2011)
« Comment ameliorer l'expression orale par la pratique des jeux dramatiques ? » ,AMBLARD Muriel , Année 2004
« Un cadre Européen commun de réference pour les langues »
« Cours de didactique du français langue étrangère et seconde » , J.P. Cuq et I. Gruca
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BIBLIO- SITOGRAPHIE
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