Marc Levy la Biographie

Marc Levy- la biographie

Marc Levy est un auteur français né le 16 octobre 1961 en France, à Boulogne-Billancourt. À l’age de dix-huit ans il devient volontaire à la Croix-Rouge Française, ou il a été tout d' abord secouriste, où il passe six ans à divers postes. Il fait aussi des études dans le domaine de la gestion et de l’informatique à l’université Paris-Dauphine.

En 1983, en deuxième année d’études, il fonde sa première entreprise qui s’appelle Logitec, avec deux associées Mickael Bendavid et Xavier Poncin, à l'aide d'un prêt bancaire pour les étudiants.

En 1984, il part aux États-Unis, où il crée deux sociétés dans l'image de synthèse, Hollobyte et Rainbow Spectrum Image, mais le projet a échoue. Quand il a eu 29 ans, il commence de zéro dans une nouvelle direction, il fonde avec l’architecte Sbaïz Manon et avec l’ingénieur Rémi Mangin une entreprise de construction qui s’appelle Eurythmic-Cloiselec.

La société a créé une idée originale qui combine les domaines de la science informatique, architecture et ingénierie immobilière. Parce que l'entreprise a été maintenue et encouragée par le groupe Auguste-Thouardelle, elle a grimpé en quelques années parmi les grands bureaux d'architecture en France , avec plus de cinq cents sièges d’entreprises, dont Coca Cola, Perrier, Dim, Norton, L’express

À 37 ans, Marc Levy a écrit un roman à son fils Louis. Il a été soutenu par sa sœur Lorraine Levy, auteur de théâtre, scénariste, réalisatrice. Ensemble, ils sont décide d’envoyer l’histoire aux éditions Robert Laffont qui a été d’accord à publier le roman « Et si c’était vrai ».

L'histoire écrite par lui est si séduisant et convaincant qu’il a été présenté aux éditeurs à l'étranger avant d’être publié en France. Un brève "pitch" envoyé à Los Angeles a provoqué un grand intérêt auprès des studios de cinéma américains. Dans la nuit de 20 et 21 Octobre, trois appels ont eu lieu avec les studios qui ont montré le plus d'intérêt et en quelques heures Marc Levy a donné les droits d'adaptation cinématographique de son roman, ceux de Dreamworks. Ainsi le film, s’intitulé en langue originale « Just Like Heaven ». Le film a été produit par Steven Spielberg, interprété par les acteurs Mark Ruffalo et Reese Witherspoon, a été classé premier du box-office américain lors de sa sortie en 2005. Marc Levy a décidé de démissionner de l'architecture parce que Paris est trop pollué, trop sans vie. Il a donc décidé alors de se déplacer à Londres, où il réside actuellement, pour se consacrer entièrement à l'écriture.

« Et si c'était vrai…» connaît un énorme succès dans les librairies. Le livre est publié en 36 langues : chinois, où il est traduit en mandarin et en cantonais, à travers les Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni, le Portugal, le Chili, l'Argentine, le Brésil et, bien évidemment, en Roumanie. En France, il a vendu plus de 3,5 millions d'exemplaires et est le meilleur livre de vente depuis 2000 selon la publication Livres Hebdo.

Marc Levy a écrit plusieurses nouvelles et a réalisé un court métrage qui s’intitule  La lettre de Nabila, adapté d’une nouvelle coécrite avec Sophie Fontanelle pour le recueil Nouvelles pour la Liberté d’Amnesty International. Ce court métrage a été diffusé en 2004 dans le cadre d’une campagne d’Amnesty International sur la lutte contre les violences exercées contre les femmes. Il a été sélectionné pour le Festival du court métrage de Valenciennes. Il a aussi écrit quelques chansons pour différents artistes, dont Johnny Hallyday.  Toute des œuvres ont connu un véritable succès international et aussi ses romans figurent chaque année parmi les livres les plus vendus en France ses 16 romans, traduits en 49 langues, ont été publiés en plus de 35 millions d'exemplaires dans tout le monde.

Marc Levy est l'auteur français le plus lu dans le monde et aussi l’écrivain préfère des Français, selon un sondage Opinionway publié mercredi 18 mars dans le Figaro Littéraire. Il se place juste devant Jean d’Ormesson et Guillaume Musso, tandis que les prix Nobel de littérature Jean Marie Le Clézio et Patrick Modiano à la dix-huitième et vingtième place obtiennent respectivement la 17e et 20e place du classement.

Œuvres

2000 : « Et si c'était vrai… », éditions Robert Laffont avec lequel il a obtenu le Prix Goya du premier roman, a été traduit en roumain par le traducteur Vasile Zincenco, a l’édition «Trei » en 2011. Le quotidien régional de la presse écrite française Est-Éclair a écrit que ce roman est « un univers merveilleux sur fond d’amour et d’amitié où l’imaginaire transcende le quotidien et les relations entre les personnages. »

2001 : « Où es-tu ? » éditions Robert Laffont. Adolescents, Susan et Philip ont toujours compté un sur l’autre. Mais le choix de Susan qui souhaite participer à une mission humanitaire en  Amérique Centrale, va bouleverser leurs vies. Dans ce roman on retrouve les thèmes: la complexité des rapports humains, la force irréductible des attachements sincères, le prix à payer pour garder le respect de soi et des autres.

2003 : « Sept jours pour une éternité », éditions Robert Laffont. Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi. Ils ont envoyé en mission leurs deux meilleurs agents. Lucas le plus terrible et Zofia, la plus belle des anges, auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp décidant qui du bien ou du mal gouvernera les hommes c'est l'avenir du monde qui se joue, en un duel passionné et passionnant de sept jours.

2004 : « La Prochaine Fois », éditions Robert Laffont. Jonathan, expert en peinture à Boston est parti à la recherche d'un tableau mystérieux quand il rencontre Clara une jolie galeriste londonienne. Ils ont déjà rencontrés à Londres, il y a plus d'un siècle. Le roman parle d'un amour qui a traversé la mort et les réincarnations, un couple d'amoureux qui se retrouvent siècle après siècle. Mais, dans le passé, leur amour s'est fait des ennemis.

2005 : « Vous revoir », éditions Robert Laffont. Quatre ans ont passé depuis leur première rencontre. Après un intermède professionnel à Paris, Arthur est de retour à San Francisco, où l’attendent son ami Paul et beaucoup de souvenirs. La vie offre à Arthur et à Lauren une seconde chance de se revoir. Avec cette comédie romantique, Marc Levy retrouve les personnages de son premier roman, « Et si c'était vrai… », et nous entraîne dans une nouvelle aventure, faite d'humour et d'imprévus.

2006 : « Mes amis mes amours », éditions Robert Laffont. Antoine et Mathias décident d'emménager ensemble dans une maison, à  Londres. Ils sont tous les deux pères célibataire et vont rencontrer l'amour dans leur quartier mais ils s'imposent deux règles, pas de baby-sitter et pas de présence féminine dans la maison. Une histoire d'amitié, des histoires d'amour, des destins qui se croisent au fil d'une comédie tendre et enlevée.

2007 : « Les Enfants de la liberté », éditions Robert Laffont. Jeannot et son frère Claude rejoindrons la 35ème brigade pendant la deuxième guerre mondiale. Cette histoire se passe à Toulouse dans une France occupée par les Nazis. Pendant les opérations spéciales contre les nazis et dans leur vie de tous les jours, Jeannot protégera son frère à tous prix.

2008 : « Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites », éditions Robert Laffont. Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un téléphone du secrétaire particulier de son père. Anthony Walsh – un homme d’affaires brillant, mais un père distant, il ne pourra pas assister au mariage de sa fille parce qu’il a une excuse irréprochable : il est mort. D’une seconde à l’autre, ses projets de mariage se transforment en plans de funérailles. Mais le lendemain de l’enterrement, Julia découvre que son père lui réserve encore une surprise.

2009 : « Le Premier Jour », éditions Robert Laffont. Une grande histoire d’amour et d’aventures. Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l'ont croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie.

2009 : « La Première Nuit », éditions Robert Laffont. L'histoire d'Adrian, dont la femme est morte dans un attentat considéré que tout espoir de la revoir saine et sauve n’est pas perdu; en consultant des photos prises lors de son voyage en Chine avec elle, il constate que l’une d’elles montre le visage de Keira couvert d’une cicatrice étrange, à laquelle il n’a pas fait attention. Alors, Adrian prend son courage à deux mains et part en voyage dans l’espoir de la retrouver. Cependant, il ne sait pas qu’il est toujours traqué par une organisation scientifique secrète.

2010 : «  Le Voleur d'ombres », éditions Robert Laffont. Enfant, il vole les ombres des gens qu'il rencontre. Malgré lui, il devine ainsi les rêves, les espoirs, les chagrins de tout son entourage : ses amis, ses ennemis, ses amour. Le voleur d'ombres est une histoire d'amour au pluriel Amour d'une mère. Inoubliable premier amour. Amour qui s'achève. Amitié longue comme la vie.

2011 : « L'Étrange Voyage de monsieur Daldry », éditions Robert Laffont – Versilio. De Londres à Istanbul, il décide d’accompagner Alice dans un étrange voyage. Elle est créatrice de parfums, qui mène une existence heureuse, entourée de ses amis. Monsieur Daldry est peintre, excentrique et solitaire. Il a cette jeune femme pour voisine de palier. C'est au détour d'une fête foraine que le destin les réunit. Ensemble, à la recherche d'un passé enfoui depuis des années, ils vont se lancer dans le plus étrange des voyager. Dans le journal Le Matine, Anne-Sylvie Sprenger écrit « Il y a beaucoup de poésie dans «L’étrange voyage de Monsieur Daldry». Beaucoup d’âme. (…) Dans ce roman tendrement drôle, on retrouve les thèmes chers au romancier où se croisent l’amitié et la romance, l’humilité et le courage, l’amour sincère des autres et l’épanouissement personnel. »

2012 : « Si c'était à refaire », éditions Robert Laffont – Versilio. Andrew Stilman, un grand reporter au New York Time, qui a 39 ans vient de se marier avec une amie d'enfance. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l'Hudson River et quand il est quelqu'un vient de lui plonger un poignard, par l'arrière, entre les côtes. Il perd sa connaissance et la reprend  le 7 mai 2012, soit deux mois plus tôt. À compter de ce moment-là, il a 62 jours pour découvrir son assassin. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement à couper le souffle.

2013 : « Un sentiment plus fort que la peur », éditions Robert Laffont – Versilio. Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du Mont Blanc, où Suzie retrouve un document qui pourrait rendre justice à sa famille qui a été accuser de trahison. Mais cette découverte importante a réveille les réseaux parallèles des services secrets américains qui ont essayé traqués et manipulés, mais les personnages nous ont donné un suspense haletant. Avec ce nouveau roman, Marc Levy cisèle une histoire d’une modernité surprenante.

2014 : « Une autre idée du bonheur », éditions Robert Laffont – Versilio. Dans le premier jour du printemps 2010, Agatha Greenberg, le personnage principal échappe de prison après trente ans derrière les barreaux. Elle échappe de prison avec certains objectifs précis, veut vraiment trouver de vieux amis. En arrivant à une station d'essence Agatha a enlevé Milley et après de nombreux kilomètres, ces deux femmes racontent leur vie une à l'autre et donc commence à lier une amitié, soudées dans une même quête de liberté, elles se lancent à la poursuite du bonheur.

2015 : « Elle & Lui », éditions Robert Laffont – Versilio. Dans ce roman, où l'on retrouve les personnages de « Et si c’est vrai », Marc Levy nous emmène dans une histoire fascinante de l'amour et totalement imprévisible. « Elle & lui » marque le retour de Marc Levy à la comédie. Mia est une actrice anglaise qui est un réfugié à Montmartre et Paul est un écrivain américain qui vit dans le Marais. Être à la fois seules, ils ont rencontré sur un site de rencontres, mais après plus parler ils décident de rester amis. Tout ce qu'ils ont à faire est de ne pas tomber en amour.

Le résumé du roman « Et si c’était vrai… » .

Le personnage principal de ce roman est Lauren, une femme qui vit seule avec son chien et qui est interne en médicine à San Francisco Mémorial Hôpital. Elle a dû prolonger sa garde bien au-delà des vingt-quatre heures habituelles, parce que de nombreuses victimes d'un incendie sont arrivées.

Lauren est un très bon médecin, alors elle a réussi à comprendre le patient en quelques instants et de donner un diagnostic préliminaire pour être en mesure de comprendre la gravité de chacune des personnes blessées et pour savoir diriger les brancardiers comment et quoi faire avec les patients. Lauren a participé à plusieurs opérations qui ont eu lieu l’une après l'autre, elle a été obligée par le médecin Fernstein de rentrer à la maison, parce que sa fatigue pourrait mettre en danger la vie des patients.

Après plusieurs jours de travail et de fatigue intense, Lauren décide de prendre deux jours de congé et a accepté une invitation de quelques amis, pour se divertir ensemble au Caramel.

Tôt le matin avant le départ, Lauren était très heureuse, comme elle ne l’était depuis longtemps. Elle réfléchit que pour un week-end toutes ses obligations, l’hôpital, le stress et les soucis pourraient être mis de côté. Elle a monté dans sa Triumphet et elle est allée chez ses amis, mais à un moment donné, quelques rues plus loin elle a fait un virage à gauche, et a perdu le contrôle de sa roue. La voiture prit de côté et a dérapé sur l'asphalte mouille. Le corps de Lauren a été lancé en l'air, brisant un magasin. Un garde a tout vu et a appelé le 911, appelant à des équipes d'urgence d'aide.

Les deux internes des urgences qui arrivent sur les lieux de l’accident ont été surpris quand ils ont vu la victime est leur compagnon de travail faisant tout ce qui est possible pour la réanimer, mais le docteur Stern l’intube et malheureusement ils doivent constater son décès, mais les policiers qui se chargent du transport du corps de la jeune femme sont stupéfaits de voir qu’elle recommence à respirer. Les policiers décident de l'emmener à l'hôpital rapidement avant qu'il ne soit trop tard, où le chef de Lauren, Fernstein, déclare que sa mort cérébrale est irréversible. Il a décidé néanmoins de l’opérer suite à l’insistance des internes, mais après tout l'insistance des médecins Lauren est parti pour un coma dépassé avec constantes stables.

En 1996, pendant l’été, Arthur, un jeune architecte il vient de louer un nouvel appartement où il commence à arrangé les choses, comme il aime. Il a enlevé son costume, a habillé une paire de jeans et s'attacha à défaire les colis, rangeant les livres qu'ils contenaient dans les bibliothèques. A un moment donne il entend un bruit qui semble venir du placard. Intrigué, il se dirigea lentement vers les portes de l'armoire, pour mieux entendre parce que le bruit se fit entendre de plus en plus fort. Il a d'abord hésité, puis tout à coup ouvrir les deux portes. Caché parmi les vêtements, il y avait une femme assise et en fredonnant une chanson avec les yeux clos.

Il l’a demandé qui est-elle et qu'est-ce que elle fait là. Elle a affirmé que s’appeler Lauren Kline et être chez elle et aussi qu’elle est très étonnant qu'il peut la voir et entendre. Elle semblait totalement surprise qu’il peut la regarde. « − Vous me voyez ? – Touchez mon bras, s'il vous plaît ». Il la dit qu'il n'était ni aveugle ni sourd et il a demandé a nouveau: qu'est-ce qu’elle fait là dans le placard de la salle de bains. Arthur était épuisé parce qu'il a eu une journée difficile au travail, et lui dit à Lauren qu'il n'a pas d’envie pour les blagues et il se demandait si elle est envoyée par son associé, Paul, comme un cadeau idéal pour l'inauguration de la maison.

Elle lui confie ensuite son secret qu’elle se trouve à San Francisco Mémorial Hôpital dans le coma à depuis six mois. Elle lui explique qu’elle est donc dans un état proche de la mort. Elle lui dit aussi qu’elle reste néanmoins la propriétaire de l’appartement, et que jusqu'à son retour du coma sa mère est celle qui s’occupe des les questions administratives. Lauren lui a confessé ensuite qu’elle peut voir et entendre tout qui se passe autour d’elle et réussit, avec beaucoup de concentration, à se déplacer partout où il veut aller. Elle lui a expliqué aussi qu’il était le seul qui pouvait la voir, entendre et sentir et comme personne ne pouvait la voir et entendre, elle s’était réfugiée dans son appartement.

  Arthur a réagit bien sûr comme la plupart des gens normaux en ne la croyant pas et pour ça il décide d'aller à l'hôpital où Lauren est interne pour se convaincre de ce qu'elle dit  « je vais me pointer à l'hôpital, à l'autre bout de la ville et demander aux infirmières de garde de bien vouloir me conduire de toute urgence dans la chambre d'une femme que je ne connais pas parce que son fantôme est dans mon appartement, que j'aimerais bien dormir, qu'elle est très têtue, et que c'est le seul moyen pour qu'elle me foute la paix » . Devant le corps inerte de la jeune femme, confus, il croit avoir affaire à la sœur jumelle de Lauren mais après il est convaincu que la patiente et Lauren sont une et la même personne, parce que l'infirmière lui a dit que Lauren était leur collègue et suite à un accident tout à l'heure est dans le coma.

Depuis ce moment tout semble être merveilleux entre les deux parce qu’ils partagent les joies d’une vie à deux un peu particulière. Durant la semaine suivante qu’il passera ensemble dans la même maison, Arthur a essayé de trouver un moyen de la faire revenir à la vie. Pendant des nombreux jours et nuits, il a essayé de comprendre ce qui se passe avec Lauren à conclure que l'état dans lequel elle se trouve est un problème et une zone obscure même pour les chercheurs.

Paul, son meilleur ami et tous les gens qui connait Arthur pensaient qu’il est devenu fou et dément parce qu’il parle tout le temps seul, il a un comportement très galant avec une personne invisible et aussi parce qu'il se comporte étrangement au travail et dans la vie quotidienne.

Lauren a vu et entendu qu'elle est seulement un soin pour Arthur et elle lui demande donc de poursuivre sa vie, sans elle qu’il ne faut pas perdre le temps avec elle, parce qu'elle n'a rien à partager avec lui, rien à offrir et elle a été très désole qu’elle ne peut pas faire ni un café pour lui. Elle savait peu de choses sur lui, mais il a été décidé quoi qu'il en coûte d’aller jusqu'au bout. Il lui intima de lui laisser le droit de l'aider, en disant avec insistance que la seule chose de la vraie vie qui lui restait était bien d'accepter de recevoir son aide pour qu’elle pouvait sortir de cette situation.

Lauren a demandé à Arthur pourquoi il n’est pas devenu avocat, et il a répondu qu'il voulait être médecin, en disant qu'il était trop tard, parce que sa mère est morte depuis très longtemps. Elle a abordé plusieurs questions, mais il ne voulait pas parler de ce moment de sa vie qui est douloureuse et triste « Le passé est ce qu'il est, voilà tout ». " Lauren lui dit qu'elle a eu une relation de quatre ans avec un homme qui était un cinéaste professionnel qui avait trente-huit ans , très agréable , un peu égoïste , un mec tellement parfait à tous les égards. Cette relation était incertaine et elle dit qu’elle est généreuse et qu’elle aime donner a quelqu’un ce qu’elle a. «Je me dis que pour prétendre partager une tranche de vie a deux, il faut cesser de croire et de faire croire qu’on entre  dans une histoire qui compte si l’on n’est pas vraiment prêt à donner».

Ils sortent dehors parce que Lauren avait d’envie à sortir pour une promenade, donc Arthur la mène sur Océan Drive. Arthur aimait aller au bord de l'eau pour méditer, mais Lauren ne semble pas avoir fini avec les questions sur la vie d'Arthur. Pend qu’elle en lui posant des questions, elle a dit à Arthur qu’il est différent des autres hommes, « − Tu es différent − Tu es serein ! », mais la conversation a été repris un peu plus tard, parce que les deux sont entrés dans un hôtel pour boire quelque choses.

Arthur adorait cet hôtel parce qu’il aime regarder les familles. Arthur a observé sur un canapé un garçon de huit ans qui a été assis dans les bras de sa mère tout en découvrant ensemble les illustrations de l'histoire d un livre. Arthur a été impressionné par ce moment de la vie d’une famille heureuse et Lauren quand l’as vu touché a demandé comment il s’entendait avec sa mère quand elle était vivante. Il avait dit à Lauren que sa mère est décédée hier, quelques années avant et le jour de son départ de ce monde a été très difficile pour lui et ce jour-là, même les abeilles du jardin ne sont pas sorties de la ruche, pas une seule ne butinait dans la roseraie, comme si elles aussi le savaient. Arthur dit aussi qu'il aimerait être au moins cinq minutes, un enfant à siéger dans les bras de sa mère, qui quand il était petit lui aide à dormir, le réconforter et lui faire sentir qu'il était hors de danger.

Après tout, ils ont décidé de rentrer chez eux et de mettre de retour au travail à la recherche d'une résolution de problèmes dont laquelle se trouvait Lauren, et comme un signe de gratitude elle l'embrassa sur la joue et lui dit merci pour tout.

Arthur est passé près de trois semaines à la bibliothèque municipale pour obtenir des informations sur l’état de Lauren. Il inscrit dans la salle n ° 27 parce que les œuvres de la médecine étaient là. Il a réussi en quelques jours à lire des milliers de pages sur l'état du coma, l’inconscience et la traumatologie crânienne. Chaque matin, quand la bibliothèque a ouvert, il était là pour continuer le travail avec des piles de livres. Il voulait en savoir plus sur l'état de Lauren. Il espérait trouver une idée de chaque lecture de papier, mais en vain. Désespéré, Arthur a commencé à envoyer des questions à plusieurs éminents professeurs en médecine, mais n'a pas réussi à obtenir quoi que ce soit, et ensuite il s’assied pour reprendre sa lecture. Il finit ses jours à la bibliothèque après vingt -deux heures d'étude intense en médecine. Lauren a été surprise par la rapidité avec laquelle Arthur avait acquis le vocabulaire médical et il a refusé de l'accompagner à la bibliothèque dans la recherche, sous le prétexte que sa présence pourrait l'empêcher de se concentrer.

Un vendredi quand il a quitté la bibliothèque plus tôt, il est entré dans sa voiture et il a augmenté le volume de la radio sur une musique de Barry White. Il tourne brusquement dans California Street et il a eu envie d’un dîner de fête avec Lauren. En rentrant dans l’appartement, il a décidé à dresser une table, à l’éclairer avec des bougies et a inondé l’appartement avec de la musique. Arthur pensait comment la soirée se poursuivra avec sa petite amie. Il voulait l'inviter à danser, mais quand il est entré dans la maison, il a vu Lauren sur le bord de la fenêtre, en colère, agité, parlant toute seule. Arthur l’avait demandé ce qui est arrivé, pourquoi est elle bouleversé et pourquoi elle se comporte de cette manière. Lauren a répondu : „− Ils vont en finir ! − Je suis allée à l'hôpital ce matin, Maman était là. Ils l'ont convaincue de pratiquer une euthanasie. ”

Comme d'habitude la mère de Lauren est allée à l'hôpital pour voir sa fille. Là, l'attendaient quelques médecins qui ont essayé de la convaincre de laisser euthanasier Lauren. Ils lui ont dit que sa fille n'était plus qu'un corps sans âme que sa famille entretenait, à des coûts exorbitants. Mme Kline était en colère quand elle a entendu les mots des médecins, et hocha la tête en signe de négation totale. Elle était incapable de donner son consentement pour la mort de sa fille. Le psychologue a essayé de la convaincre par des arguments plausibles: il vaut mieux que sa fille soit déconnectée, que de vivre éternellement sur un lit d'hôpital, étant dans le coma. La place occupée par sa fille à l'hôpital empêche la chance à la vie à un autre patient.

Finalement, après de nombreux arguments, le doute s’installé. Lauren a participé à toute cette discussion, impuissante, elle a vu sa mère donner son consentement après quatre heures de conversation avec les médecins. Épuisée et en larmes, Mme Kline a convenu que sa fille soit déconnectée, mais elle a demandé aux médecins de la laisser pour encore quatre jours pour y penser et aussi parce qu’elle devait se préparer pour l'enterrement. Médecins ont quitté la salle, la laissant seule avec sa fille. La mère a pris la main de sa fille en lui demandant pardon en larmes « Je n’en peux plus ma chérie, ma toute petite fille. Je voudrais être à ta place. » Lauren a ensuite quitté sa mère et son propre corps être plein de tristesse, d'horreur et de peur.

Arthur était dans une panique totale, ne sachant pas quoi faire, il était désespéré, pensant que Lauren pouvait être euthanasié, lui fit battre, donc il essaie de convaincre la mère de Lauren de refuser l’euthanasie. Lauren lui a dit que sa mère promener le chien tous les matins à La Marine et il pouvait aller là pour courir, juste pour qu'ils puissent se rencontrer.

Il l’a vu de loin, Mme Klein est exactement comme Lauren la décrit. Mme Kline a été perdue dans ses pensées et semblait très contrariée. Étrangement, le chien s’est arrêté devant Arthur et dormait à ses pieds instantanément, il sent et aboie, comme il savait quelque chose. Arthur se mit à genoux pour la caresser. Le chien a léché sa main et a accéléré le rythme de ses gémissements, comme un motif de joie. Mme Kline demande Arthur s’il savait le chien parce qu’il n’est pas aussi sympathique d’habitude. Arthur dit que son chien semble ressembler à l’un d’une vieille amie. Elle n'a pas entendu sa fille parler de lui et voulu savoir comment ils se sont rencontrés. Il a dit qu'il est un architecte et il a rencontré Lauren à l’hôpital. Nous avons sympathisé et nous avons commencé à voir  « je passais de temps à autre déjeuner avec elle aux urgences, et nous dînions aussi de temps en temps, lorsqu’elle finissait tôt le soir ».

Il lui proposa de faire quelques pas avec elle. Arthur se hasarda de poser des questions sur Lauren, disant qu’il il ne l’a pas visité à l’hôpital depuis une longue période. Mme Kline lui parle d’une situation stationnaire qui ne laissait plus de place à l’espoir. Elle ne lui dit rien de la décision qu'elle avait prise, mais décrivait l’état de sa fille avec un grand désespoir. Mme Kline a commencé à pleurer quand elle pensait à l’état de sa fille. Arthur a présenté ses excuses, caressa la tête du chien et s'éloigna.

Quand il est arrivé chez lui, il a raconté à Lauren le rendez vous avec sa mère. En colère, déçu et sans espoir, il se rendit compte que sa seule issue est de kidnapper le corps de Lauren de l'hôpital, mais seulement avec l'aide de son ami, Paul. Arthur a expliqué son plan, et les choses que Paul devrait lui fournir, en particulier, avait besoin d'une ambulance de garage de son beau-père. Arthur passa le reste de sa journée à courir de pharmacies en dispensaires, et à remplir le coffre de sa voiture avec les médicaments nécessaires, après il est parti à l’hôpital où il réussit à subtiliser deux blouses de médecin. Le lendemain, les deux sont prêts à aller de kidnapper le corps de Lauren. Paul lui demande si le fantôme est avec eux et lui dit encore qu'il croit qu’il est complètement fou. . Ils se rendirent tous deux, déguisés en médecin et ambulancier, vers le garage. En le chemin vers l’hôpital, Arthur lui explique tout depuis le début, depuis le placard dans la salle de bain, jusqu’a cette soirée. Arthur a oublié la présence de Lauren pour un instant et il lui parla à Paul d'elle, de ses regards, de sa vie, de ses doutes, de ses forces, de ses conversations avec elle, de la douceur des moments partagés. Après tout ça, Paul pense que son meilleur ami est tombé amoureux de Lauren.

En arrivant à l’hôpital, Arthur se présente sous le nom du docteur Bronswick, en disant qu'il devrait transférer une patiente, appelée Lauren Kline. L’aide-soignante lui demandé les documentes pour le transfert du patiente. Elle a vérifié rapidement les documents et dit à Arthur que le moment pour faire le transfert, n’était pas bon. Arthur se excuse et dit qu’il a eu une autre travaille avant et pour cela il était en retard. Ensuite, les deux amis, Arthur et Paul vont vers le salon où il y avait le corps sans vie de Lauren. Au bout du couloir, les deux sont appelés à l'aide par un étudiant en médecine qui leur demande de sauver la vie d'un patient qui a eu une crise cardiaque. Il n’ose pas avouer la vérité afin de ne pas gâcher son plan, mais en suivant les conseils donnés par le fantôme-Lauren, il réussit à sauver la vie du malade. Paul, qui avait failli perdre connaissance deux fois, n'en finissait pas de répéter à voix basse : « Je ne peux pas le croire.» C’est le moment quand il a commencé à croire que ce qui se passe avec son ami est vrai. Lauren est avec eux et elle a chuchoté à Arthur quoi faire parce qu'il n’est pas un médecin et il n’avait aucun moyen de savoir comment sauver le patient de l'arythmie cardiaque.

Plus tard, ils sont entrés dans la chambre 505 de prendre Lauren. Les deux ont placé le corps de Lauren sur un brancard, bordé le corps avec une couverture, Arthur a pris la perfusion, et ils ont quitté la chambre à la hâte vers l'ascenseur. Ils sont sortis de l'hôpital et ils ont chargé son corps derrière l'ambulance.

Avec l’aide de Paul, le jeune homme parvient à transporter le corps de Lauren d’abord chez lui, ensuite au bord de la mer, dans la maison héritée de sa mère. Pour Arthur, c’est l’occasion de revivre la mort de sa mère alors qu’il n’était qu’un enfant, leur courageuse vie à deux, ainsi que ses années solitaires au collège et à l’Université. Après avoir lu une lettre-confession laissée par sa mère, il ose enfin avouer son amour à Lauren. Paul ne resta pas longtemps chez eux, a bu du café et puis il est parti. Arthur a montré à Lauren la maison, les environs, le jardin de sa mère et après il l'a emmenée à l'océan où il lui a raconté des histoires de sa vie et de sa mère. Dans cette maison Arthur avoue son amour pour elle. Ces deux s’aiment de plus en plus fort, ils ne voient pas leur vie l’un sans l'autre. Ils s’embrassent et ils passent ensemble le temps qu'il lui reste à vivre.

L'inspecteur Pilguez a dû aller à l'hôpital à onze heures, car un médecin qui était de garde a téléphoné pour annoncer la disparition d'une patiente dans le coma, il s’agissait d'un enlèvement. L’inspecteur Pilguez, chargé de retrouver le corps de patiente, mène son enquête. Il a deux pistes : la première est liée à une ambulance qui a tourné plusieurs fois autour du pâté de maisons où habite Arthur et la deuxième, provenant de la mère de Lauren, mais Mme Kline dit à Pilguez de son bizarre discussion avec un architecte rencontré par hasard, celui qui l’avait tant sermonnée sur l'euthanasie. La mère lui raconta dans le détail l’épisode de sa rencontre avec ce jeune homme qui aurait connu Lauren aux urgences, à la suite d'une coupure au cutter et qui avait prétendu déjeuner souvent avec sa fille. Même si la chienne semble l’avoir reconnue, il lui paraissait impossible que sa fille n'ait jamais parlé de lui, surtout si comme il le disait, la rencontre remontait à deux ans. Donc, il en arrive alors à la conclusion selon laquelle le coupable doit être Arthur. Il se rend au bord de la mer, à Carmel, où Arthur, qui risque cinq ans de prison, a tout nié. L'inspecteur était nerveux et cherche désespérément que de nombreux indices qui pourraient accuser Arthur d’enlèvement. Plus de soixante architectes devraient être interrogés, pour avoir travaillé aux abords ou habiter au centre du pâté de maisons où l'ambulance a tourné en rond le soir d’enlèvement.

Le lendemain, l’inspecteur déjeune avec Arthur, il voulait lui parler du corps de Lauren Kline, qu'il l’accusait d'avoir volé avec l’aide d’un complice et d’une ambulance pendant la nuit de dimanche à lundi. Inspecteur a été convaincu que le corps de Lauren se trouvait dans cette maison, dans la chambre qui a les volets fermés. La conversation entre les deux a eu lieu pendant plusieurs heures, mais en vain, parce que Arthur a toujours nié les faits. Après deux heures, l'inspecteur est retourné à la maison d’Arthur, lui demandant des excuses parce qu’il a parlé comme ça avec lui ce jour là. Arthur invite l'inspecteur dans la maison pour déjeuner ensemble. Les deux sont devenus amis, ils se sont raconté des histoires. Arthur semblait un bon garçon, sain, cultivé, passionné par le travail qu'il fait, donnant à l'inspecteur le sentiment qu'il n’a rien à faire avec l'enlèvement de la patiente.

Dans le moment où l’inspecteur mit son manteau et s’apprête à partir, Lauren ouvert la porte de la chambre où son corps est gardé, permettant ainsi à l’inspecteur de constater qu’elle était vivante. Arthur devrait lui tout raconter. Les deux hommes s'assirent et Arthur raconta toute l'histoire, depuis ce premier soir où dans son appartement loué est apparue une femme inconnue, qui était cachée dans le placard de sa salle de bain parmi les vêtements et des cintres et lui avait dit : « Ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre, impossible à admettre, mais si vous voulez bien écouter mon histoire, si vous voulez bien me faire confiance alors peut-être que vous finirez par me croire et c'est très important car vous êtes, sans le savoir, la seule personne au monde avec qui je puisse partager ce secret. » L’inspecteur étonné et surpris par ce que dit cet homme l’écoutait jusqu’au bout sans jamais l'interrompre. Pilguez raconte à Arthur qu'il ne croit pas en Dieu, mais croit en l’âme de la personne et décide par conséquent de prendre le corps de Lauren et le ramener à l'hôpital sans que personne sache qui a enlevé le corps.

Arthur et Lauren s'installèrent dans l'appartement de Green Street, ils passèrent l'après-midi à la Marina et reprendre la vie qu'ils avaient avant l'enlèvement. Leur vie reprit son cours normalement, tant et si bien que chaque jour passant, ils en venaient à oublier de plus en plus souvent dans la journée la situation qui les préoccupait tant.

Les deux amoureux ont profité de ces jours merveilleux et de chaque second, enchaînèrent toutes les spectacles qui ont lieu dans la ville , ballets , théâtre. Les gens qui ont vu Arthur le pensaient fou comme il parlait seul et marchait avec un bras en l'air. Les serveurs étaient habitués à cet homme qui seul à table se penchait tout à coup, mimant de saisir une main qu'il embrassait et qui était invisible aux yeux de tous. Vers le matin, Lauren s’est réveil demandant Arthur de la tenir dans ses bras, parce qu’est le moment de l'euthanasie. Elle était assise en tailleur, son visage était pâle et cristallin. Arthur fait la dernière déclaration, il remercie qu'elle est venue dans sa vie et il l'aime beaucoup. Et tandis qu'elle parlait son apparence se faisait transparente. Sa peau devenait claire comme de l'eau, invisible. En quelques instants d'un baiser elle finit de disparaître

Ainsi pleuraient-ils tous les deux, avec douleur, maintenant ils comprenaient mieux l’importance d'une instante de vie, la valeur d'une second, l'importance d'un seul mot. Arthur s’évanouit à cette annonce et reste enfermé chez lui de longues journées, mais un téléphone de Pilguez le sort immédiatement de son état de claustration et colère totale. L’inspecteur lui a donné la nouvelle que Lauren est en fait sortie du coma depuis dix jours, mais elle ne peut parler ni bouger les membres.

Arthur se rend alors chaque jour à l’hôpital pour la voir et quand elle réussit finalement à s’exprimer, elle lui demande qui il est. Rassurant et amoureux, il sourit avec beaucoup de tendresse, Arthur comprit immédiatement. Après il veut lui raconter leur histoire et il lui dit « Ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre, impossible à admettre, mais si vous voulez bien écouter notre histoire, si vous voulez bien me faire confiance, alors peut-être que vous finirez par me croire et c'est très important car vous êtes, sans le savoir, la seule personne au monde avec qui je puisse partager ce secret ». Donc, Lauren ne se souvient pas de l'architecte, mais est prête à nouer une relation de confiance avec cet inconnu.

Qu’est-ce que le traducteur?

Le traducteur peut désigner la personne qui traduit, qui transpose dans une autre langue, qui effectue des traductions. Le métier de traducteur est celui d'un professionnel de la traduction de documents ou supports écrits : documents techniques (notices, modes d'emploi), documents commerciaux et économiques (contrats, lettres), textes littéraires (articles, livres).

Au niveau professionnel, un « traducteur » de la langue orale (en simultané ou en consécutif) est appelé un interprète : interprète de conférence, guide-interprète. La traduction consiste à traduire un document écrit, tandis que l'interprétariat consiste à transposer oralement un discours.

« Le traducteur, tantôt lecteur pour comprendre, tantôt écrivain pour faire comprendre le vouloir dire initial, sait fort bien qu’il ne traduit pas une langue en une autre mais qu’il comprend une parole et qu’il la transmet à son tour en l’exprimant de manière qu’elle soit comprise »

D’un autre point de vue en ce qui concerne le langage, le métier de un traducteur exige trois compétences : savoir les procédés de traduction et les appliquer, il doit dissocier les langues pour éviter les interférences et savoir comment maîtriser les compétences d'écriture.

Autrement dit, le traducteur joue un rôle déterminant et très important dans la constitution de sa propre culture. On peut dire que le traducteur déstructure, façonne, restructure l’identité de sa propre culture, et à travers les textes traduits, celle de la culture étrangère.

La traduction

La discipline qui s’occupe de traduction est la « traductologie », le nom est composée de traducto (« la traduction ») qui provient du grec ancien logos (l'« étude » ou la « science »). « Science de la traduction » est l'équivalent communément admis de l'anglais « translation studies ». La traductologie a reçu plusieurs appellations éphémères : « sciences de la traduction », « translatologie ».

La traduction (dans son acceptation principale de traduction interlinguale), est le fait d’interpréter le snes d’un texte dans une langue (« langue source », ou « langue de départ »)et de construire un texte ayant un sens et un effet équivalents sur un lecteur ayant une langue et une culture différentes (« langue cible », ou « langue d'arrivée »). Cet processus met en relation au moins deux langues et deux cultures, et parfois deux époques différentes. La traduction a comme objectif d’établir une équivalence entre le texte de la langue de départ et celui de la langue d’arrivée, concrètement faire du façon que les deux montrent la meme chose, tout en ayant en évidence le contexte, grammaire.

Une traduction (translation en ancien français) représente toujours un texte original (ou « texte source », ou « texte de départ ») ; en cela, elle comporte un certain degré d'équivalence, bien que le concept d'équivalence stricte entre les langues soit désormais dépassé en traductologie. Le concept de traduction repose depuis longtemps sur des dichotomies telles que « fidélité » versus « liberté », « fidélité à la lettre » versus « fidélité à l'esprit », « traduction sourcière » versus « traduction cibliste ».

Traduire impose maîtriser la langue de depart mais aussi la langue d’arrivée, qui est généralement la langue maternelle. Le bon traducteur possède plus que des compétences linguistiques : il doit être en mesure d'analyser le texte, et lui-même posséder des qualités d'écriture. Pour traduire les textes scientifiques et techniques, il doit également détenir de solides informations, connaissances techniques et maîtriser le jargon dans les deux versions des langues.

Geogiana Lungu- Badea donne dans son „Mic Dicționar de termeni utilizați în teoria, practica și didactica traducerii” une définition integrale,complète générale qui synthétise les différents courants en traductologie

Elle affirme que la traduction est un mot polysémantique, parmi les significations duquel on nomme:

1. l`opération de traduction,

2. son résultat,

3. la discipline proprement- dite.

Le statut de ce processus est complexe, chaque théoricien l’aborde sous une autre forme. Par exemple pour le théoricien Philippe Torget, cité par Magda JeanRenaud, la traduction montre le passage d’un message d’une langue dans une autre, la construction d`un espace hospitalier où l’identité et l’altérité se rencontrent.

En ce que le concerne le théoricien Roman Jakobson traduire signifie traduire les significations lexicales et grammaticales qui appartiennent d`une langue. Pour la théorie interprétative, traduire signifie comprendre le sens d`une phrase.

Par ce processus on entend non pas la traduction intralinguale, ni intersémiotique comme le langage des signes par exemple, mais seulement la traduction interlinguale dans une paire de langues qui sont données. Autrement dit, on peut introduire la traduction dans le schéma de la communication, c’est-a-dire de la transmission d’un message entre un émetteur et un récepteur détenir les deux en commun, au moins partiellement, le code nécessaire à la production et à la compréhension du message.

Pour la théoricienne Marianne Lederer la traduction consiste à restituer une identité de sens dans une équivalence des formes ; à cela s`ajoutent les paramètres de la communication et les contraintes imposés aux traducteurs.

De nombreux théoriciens, chercheurs et praticiens considèrent la traduction comme un art où l'inspiration et le talent sont plus importantes que la connaissance des lois de la linguistique.

Concernant Lieven D`hulst le terme de la traduction comporte deux définitions:

La première définition suggère que le processus de traduction désigne une opération linguistique donnant lieu à un produit linguistique équivalent à un produit linguistique antérieur relevant d`une autre langue et d`une autre culture.

La deuxième définition met en valeur que la traduction est une opération culturelle donnant lieu à un produit culturel correspondant à un produit antérieur relevant d`une autre culture. Cette opération prend des formes diverses telles que la paraphrase, l`analyse, la transposition dans un autre système de signes.

Michell Berman affirme que la traduction est un dépassement, une mise en place d`un rapport dialogique avec l`Autre en tant qu`Autre. Pour lui ce processus n`est pas seulement une opération sur les langues en tant que telles, la traduction désigne le discours produit à l`aide des langues qui appartiennent aux cultures différentes, la traduction est un phénomène portant sur les textes.

Tout en prenant en compte de concepts comme intentio operis, Umberto Eco manifeste explicitement et assure d’un façon ferme, solidement la véracité que la traduction est une forme d`interprétation et qu` en partant de la sensibilité, de la tendance et de la culture du lecteur d`arrivée, la traduction doit tenir compte et viser à retrouver, sinon l`intention de l`auteur, au moins l`intention du texte- source, ce que ce texte exprime ou suggère par comparaison à la langue qui l`exprime et le contexte culturel qui l`a vu naître.

Un autre grand théoricien de la traduction, Georges Mounin, soutient que « la traduction consiste à produire dans la langue d’arrivée l’équivalent naturel le plus proche du message de la langue de départ, d’abord quant à la signification puis quant au style. ». Chez Georges Mounin on distingue la prééminence de la signification ; la forme, le style, et finalement l’expression. En tant que praticien, il favorise la transmission de la signification du texte source dans le texte cible.

Jean-René Ladmiral détermine clairement et précisément la traduction comme « une activité humaine universelle rendue nécessaire à toutes les époques et dans toutes les parties du Globe » sa finalité étant de dispenser de la lecture du texte original.

La traduction prend la forme d’un moyen de communication, un processus dont les gens ont besoin pour la vie quotidienne et pour les échanges interculturels. C’est une voie d’accès à une information en langue étrangère. Mais la traduction peut également apparaître aussi à l’intérieur d’une même langue chaque fois qu’on explique, qu’on résume ou qu’on paraphrase quelque chose. Ainsi, on revient à la définition de Mounin, la traduction, c’est « le passage et ce n’est que le passage du sens d’un texte d’une langue dans une autre.

Les types de traduction

Selon le genre du texte on distingue:

• la traduction littéraire ou plutôt la traduction des œuvres

• la traduction spécialisée ou terminologique

La traduction littéraire ou plutôt la traduction des œuvres est un terme qui convient à Antoine Berman. Il se réfère à la traduction des œuvres philosophiques et des œuvres littéraires.

Ce genre de traduction porte le regard sur les romans, poèmes et autres créations artistiques du domaine littéraire. Ce type de traduction comporte des aptitudes en stylistique, une bonne imagination et un énorme bagage culturel.

La traduction spécialisée ou terminologique est un domaine qui a en vue surtout les textes terminologiques, regardant différents domaines de l’activité humaine et qui se limite au domaine technique: traduction juridique, médicale, informatique, commerciale, économique, technique. Donc, ce genre de traduction implique les textes propres à un art, une science, une activité, un savoir-faire ou au fonctionnement d'une machine. La traduction technique implique des connaissances linguistiques et traductologiques, mais aussi une bonne connaissance du domaine technique concerné.

D’après la forme d’expression du message on distingue :

• la traduction écrite

• la traduction orale ou l’interprétation des conférences (consécutive, simultanée)

La traduction consécutive se fournit a voie orale quand l’interprète intervient en alternance après l’orateur. Il opère sur des séquences sonores régulières exprimant des idées bien définies.

L’interprétation est réalisée après la communication de l’orateur.   Assis parmi les participants, l’interprète entend l’intervention et la retransmet, à la fin, dans une autre langue, en s’aidant généralement de notes. Aujourd’hui, l’interprétation consécutive a considérablement cédé la place à la simultanée, mais elle protège son utilité dans certains contextes comme les réunions très techniques, les déjeuners de travail, les réunions en petits comités ou les visites sur le terrain. Un interprète compétent, expert et qualifié est capable de restituer des interventions de dix minutes ou plus avec une grande précision.

La traduction simultanée est effectuée synchroniquement au moment de la prise de la parole par l’orateur. Elle peut se réaliser seulement dans des endroits spécialement crées pour cela, qui sont doués de technologies adaptées à cette activité comme une cabine, des casques, des micros, un poste de commande. Pour la première fois la traduction simultanée a été utilisée au procès de Nürnberg, où l’on a jugé les criminels de la II Guerre Mondiale. L’interprète travaille dans une cabine insonorisée, avec au minimum un collègue. Dans la salle, l’orateur utilise un microphone; l’interprète reçoit le son à travers un casque et restitue le message presque dans le même instant par le truchement d’un microphone. Chaque personne qui participe choisit le canal correspondant à la langue dans laquelle il désire écouter l’interprétation.

Analyse lexicale et stylistique du roman « Et si c’était vrai… »

Dans les premières pages de son roman « Et si c’était vrai… » Marc Levy décrit le début d'une journée habituelle dans la vie de Lauren. Il raconte son histoire au passé, plus précis à l’imparfait parce qu’il surprend une action qui est en train de se réaliser et cependant elle reste inachevée.

Au niveau syntaxique nous avons remarqué que les passages de ces deux langues sont bien cohérents, même si le traducteur choisit de traduire l’imparfait « venait » avec un verbe au plus que parfait en roumain « sunase » ……

Du point de vue sémantique, admettons-le, on a récupéré beaucoup du texte original. La seul véritable erreur dans la version roumaine, dans le debout de la phrase c’est que le traducteur ajoute au texte original l’adverbe « tocmai » qui n’existe pas dans la version française. Ensuite, nous le remarquons que le texte se présente sous la forme d’un enrichissement partiel.

Le suivant texte apparaît donc bien comme un texte descriptif dont lequel l’auteur nous a montré la richesse, l’efficacité et évidemment l’intérêt du texte. Ce texte s'adresse à l'imagination du lecteur pour lui faire voir, un lieu en ce cas.

À l'intérieur de récit, ce passage descriptif sert  à caractériser le cadre de l'action, pour  créer une atmosphère particulière de gaieté et aussi pour produire un effet de suspense.

Il s’agit d’abord non seulement de la présence nombreuse d'imparfaits «était», «s’ornaient» qui sont respectés et gardés dans la version roumaine, mais aussi d’un lexique qui comprend en général beaucoup de noms et d'adjectifs- des épithètes « parquet blond», « carreaux noirs», « murs blancs».  Ensuite, nous pouvons dire que ces paires se présentent sous la forme d’une traduction précise, en particulier en ce qui concerne les épithètes.

Les paires suivantes s’agissent d’une traduction littérale, sans prétention d’égaler le texte source, mais disons que de point de vue semantique la traduction ressemble au texte original.

En ce qui concerne le texte roumain le traducteur a choisi de traduire le debout de la second phrase par un verb au gérondif «auzind», changeant donc le temps verbal de l’original. A ce stade, nous pouvons laisser tomber des concepts ambigus comme la similarité de signification, équivalence et autres arguments circulaires, mais aussi l’idée d’une réversibilité purement linguistique.

Le texte est introduit par un discours direct précedé d’un tiret qui fait partie d’un dialogue réel qui transpose les mots et les pensées de Lauren et qui exprime sa fatigue dans une manière comique «-ne me regarde pas comme ca, je ne fais plus partie de cette planète. »

Ensuite, il y a une autre forme de discours direct et nous sommes mis devant un dialogue entre Lauren qui parle et sa chienne qui écoute. Un dialogue qui cette fois est inséré à travers des guillemets. Cela signifie qu'il y a une alternance entre guillemets et des tirets, comme caractéristiques de discours directe.

Le traducteur roumain Zincenco a choisi de traduire le futur « passera te chercher » avec un verbe à l’indicatif présent « trece ».

Levy réussit à capter les lecteurs au centre de l'action à l'aide du présent. Avant de partir dans une petite vacance, Lauren, le personnage principal du roman, a écrit à sa mère un billet collé sur la porte du réfrigérateur :

Levy a utilisé ici le présent, parce que le passé lui semble trop formel et impersonnel pour l’histoire qu’il veut raconter.

La première fonction de l’italique est de faire ressortir des mots, d’attirer l’attention sur eux, de les distinguer du reste du texte. Ainsi, l’italique étant principalement destiné à la mise en évidence. L’auteur pourrait aussi bien d’utiliser les guillemets au lieu de l’italique, ou encore le caractère gras, mais il a choisi cette forme.

Sur le plan stylistique, ses formes souples qui rappellent l’écriture à la main donnent à l’italique une connotation de dynamisme et de sensibilité. Les caractères italiques sont donc tout désignés pour les associer notamment à l’expression personnelle, à l’intimité, au langage parlé, au témoignage.

En ce qui concerne le texte roumain, le traducteur a choisi de traduire le mot français «chienne» par un diminutif «cățelușa». A l’aide de ce procédé de dérivation lexicale, le traducteur ajoute l'idée de fragilité. Le diminutif est utilisé comme  hypocoristique, c'est-à-dire pour ajouter une nuance affective, caressante au mot considéré.

Au niveau syntaxique nous avons remarqué que les passages de ces deux langues sont bien cohérents. La structure des phrases et la place des mots du texte source sont bien respecté dans le texte cible-la version roumaine.

On note tout d’abord la volonté du traducteur d’utiliser pour le syntagme français «5 heures», le roumain «ora cinci». Peut-être que Zincenco a choisi de traduire de cette façon parce qu'il y a une règle pour le rédaction de textes dans la langue roumaine, règle qui prévoit de ne pas utiliser des chiffres pour écrire les nombres de un à dix. En plus, on peut observer encore que dans les deux versions du mot «Docteur/Doctorița» est écrit avec majuscule, même si n’est pas nécessaire en concernant la valeur lexicale de mot. Autrement dit l'auteur a essayé d'obtenir un effet stylistique dans lequel il veut montrer l'importance du métier de Lauren pour sa mère.

Lauren était consciente du désordre qui a laissé dans son appartement. Pour cette cause avant de partir en vacances elle s'adresse à tous les objets du lieu sur un ton ironique :

On observe que sous la présence de la ligne de dialogue se déroule une sorte de discours directe. L’auteur se sert d’une phrase exclamative-impérative qui peut être marquée à l’oral par l’intonation (variations de hauteur et d’intensité), qui est transcrite à l’écrit par un point d’exclamation (!), ou bien par diverses conjonctions et verbes qui exprime un ordre, un conseil, une recommandation comme dans la syntagme roumain «-Să nu spuneți» et en français à l’aide du pronom indéfini «-on ne dit rien» parce que l’auteur se réfère à tout un ensemble d’affaires ce qui nous fait croire que nous avons affaire avec un texte qui fait partie du registre famillier.

Le traducteur ajoute au texte original un adjectif indéfini «toata», qui manque de la version française, pour soutenir la sonorité et la cohérence du texte roumain. En plus, c’est bien entendu que les termes tels que «râle» et «bombănind» sont considérés comme des synonymes, mais admettons que l’équivalence du signifié est rendue possible par une sorte de synonymie «sèche», et que le premier verbe de la version originale signifie dans le registre familier selon La rousse de manifester des mécontentements. Oui, c’est vrai, nous pouvons trouver une équivalence entre ces deux mots, mais comme j’avais dit« sèche», parce que le traducteur pourrait recourir à des synonymes plus proches de l’original.

Le texte qui suit décrit d'une manière élégante et attentive ce qui se passe tous les jours à San Francisco. Dans le texte source nous avons remarqué un embellissement linguistique aussi qu’une image plus forte qui a réussi à transmettre les faits.

Il s’agit d’une phrase complexe très longue, divisée en plusieurs proposition plus courtes pour que le texte source soit plus facile à comprendre.

C’est important de remarquer que le traducteur décide de rester à l'option choisie par l'auteur pour désigner les tramways «cable-cars» qui sont utilisés à San Francisco. Le traducteur n’est pas fidèle seulement dans ce cas, mais aussi en ce qui concerne le mot «parking» de la version française qui est gardée dans le texte cible, même si Zincenco pourrait bien traduire comme « parcare» dans le texte cible. 

La liberté du traducteur est exprimée dans la possibilité de jouer avec les mots, de changer la place des mots dans la phrase, et aussi de garder l’option de Levy.

Le fait déclencheur du roman est représenté par le moment de l’accident de Lauren quand elle a perdu le contrôle de sa roue parce que sa voiture a dérapé sur l'asphalte mouillé. Le narrateur raconte d’un point de vue omniscient parce qu’il est spectateur de toute la scène et il peut voir tous les faits et les gestes.

Ici, nous observons une construction indirecte du portrait réalisé dans une manière d’une peinture, à laquelle s’ajoute une dimension psychologique. Le texte contient des détails liés au comportement, aux actions, qui conduisent le lecteur à déduire de ces indices les traits du personnage.

Concernant le texte, il abonde en épithètes qui donnent un supplément d'information: «yeux fermés», «respiration lente», «longs cheveux».

Il faut dire que la traduction utilisée dans la version roumaine est très bonne, autrement dit, il s’agit du concept d’une traduction idéale. Le traducteur réussit à transmettre presque la même chose comme l’original. Donc, du point de vue sémantique la version roumaine a récupéré beaucoup du texte original.

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