Les Lumières sont un mouvement idéologique et philosophique, aux conséquences [623908]

Les Lumières sont un mouvement idéologique et philosophique, aux conséquences
culturelles, sociales et politiques importantes, caractérisé par un culte spirituel de la raison, de
la science et de l'humanisme, manifesté dans l'ensemble de l'Europe du XVIIIe siècle. Les
Lumières attaquent les principes fondamentaux de l'absolutisme dans la vie politique, ceux du dogmatisme dans les sciences et les religions, en introduisant une perspective plus critique et
systématique, malgré son mécanisme légèrement rudimen taire, qui cherche à articuler toutes
les connaissances du monde et de la société en une seule construction équilibrée et synthétique. L’expression du caractère rationaliste -synthétique est l’Encyclopédie Française,
publiée entre 1751 et 1780 sous la rédac tion de Diderot et d’Alembert. C'est l'idée que
l'homme détient la suprématie dans l'univers et a la capacité infinie de progresser. Il libère de
l'obscurantisme et des postulats dogmatiques oppressifs, découvrant la religion naturelle et le droit fondé sur l'idée de liberté et de propriété, fondement de la société contractuelle, de la
politique naturelle. En utilisant le pouvoir de la raison, l’illuminisme a une nuance pratique,
didactique et éducative dominante. L'illumination correspond au concept kantie n d’oublier
l'impossibilité d'utiliser efficacement ses propres facultés intellectuelles. En philosophie, un système de gouvernement idéal est recherché pendant que la littérature cherche les moyens
optimaux de former un homme social et moral.
L’illuminisme est donc l'idéologie dominante du dix -huitième siècle. La nouvelle
idéologie reflète les aspirations des forces sociales avides de progrès, contrairement aux anciennes règles. Les principaux promoteurs de ces concepts ont été les philosophes qui ont
popularisé et promulgué de nouvelles idées destinées au grand public. Ces "prophètes" des Lumières avaient un certain nombre d'attitudes de base communes. Ayant une forte foi dans la raison, ils ont cherché à découvrir des principes universels qui régissent l ’humanité, la
nature et la société pour les appliquer. Ils ont attaqué de diverses manières l'autorité religieuse
et scientifique, le dogmatisme, l'intolérance, la censure, ainsi que les contraintes économiques
et sociales. Ils considéraient que l'État était l'instrument approprié et rationnel du progrès. Le
rationalisme extrême et le scepticisme de l'époque ont conduit naturellement au déisme; les
mêmes qualités ont eu un rôle important dans la détermination de la réaction ultérieure du
romantisme. Réagiss ant au dogmatisme, les Lumières trouvèrent une avenue favorable à un
moment où l’Église avait perdu son pouvoir omnipotent d’imposer un ordre social avec la même ferveur et le même engagement qu’au Moyen Âge et au début de la modernité. Les
concepts philos ophiques de la France au milieu du dix -huitième siècle ont transformé la

perspective mécaniste de l'univers en une version radicalement révisée de la chrétienté, qu'ils
ont appelée déisme. Inspirée sur la description newtonienne de l’univers comme une horl oge
géante construit et mis en mouvement par le Créateur le déisme a promu l'idée que tout – la
physiologie de l'exercice physique de l’être humain, la politique, la société, l'économie – a son
propre ensemble de principes rationnels établi par Dieu, qui ne pourrait être compris par les êtres humains que par la raison. Cela signifiait que les choses dans le monde humain et le
monde physique peuvent se comprendre sans la religion, le mysticisme ou la divinité. Les
déistes n'étaient pas athées ils ont simplement déclaré que tout ce qui concerne l'univers
physique et le corps humain peut être compris indépendamment des aspects ou des
explications religieuses. Pour présenter le contexte historique du XVIIIe siècle en E ¹urope, la
relation entre l'autorité politiq ue et religieuse classe supérieure, il convient de mentionner
qu'en France, Voltaire et ses alliés ont tenté d'imposer les valeurs de liberté et de tolérance
dans une culture ou les forteresses jumelles de la monarchie et l'Eglise étaient à l'opposé de
tout ce qu i a représentaient ces valeur s. Voltaire a consacré beaucoup de temps pour attaquer
les éléments fondamentaux de la religion chrétienne: l'inspiration de la Bible, l'incarnation de
Dieu en Jésus -Christ damnation des non- croyants. Kant trouve la forc e des Lumières
principalement dans les domaines liés à la religion parce que ses di rigeants, comme il le dit,
«n'ont aucun intérêt garder les arts et les sciences et l'incompétence religieuse n'est pas la
seule, mais la plus nuisible et la plus dégradante de tous ».
« L’Encyclopédie » de Diderot est la quintessence des Lumières . Centré à Paris ce
mouvement a eu un caractère international grâce au fait qu’il a été réparti dans les salons
cosmopolites. La plupart des représentants des promoteurs des Lumièr es ont été trouvés en
France. Quatre grands noms ont marqué ce siècle : Montesquieu, Voltaire, Rousseau. La
question principale qui se posait au XVIII° siècle était : comment on pouvait fabriquer un citoyen vertueux.

Diderot a commencé ses études en obtenant une maîtrise ès arts en philosophie dans un
collège jésuite en 1732. Il envisageait de travailler dans le clergé de l'église avant d'étudier
brièvement le droit. Lorsqu'il décida de devenir écrivain en 1734, son père le désavoua pour ne
pas avoir exercé l'une des professions érudites. Il a vécu une existence bohème pour la
prochaine décennie. Il se lie d'amitié avec le philosophe Jean -Jacques Rousseau en 1742.
Bien que vaste et rigoureux, son travail n’apporta pas la richesse de Diderot. Il n'obtint
aucun des postes parfois réservés aux hommes de lettres nécessiteux; il ne pouvait même pas
obtenir la simple reconnaissance officielle du mérite qui était implicite en étant choisi comme
membre de l'Académie française. Il ne voyait pas d’alternative à l a vente de sa bibliothèque
pour fournir une dot à sa fille. L’impératrice Catherine II de Russie a eu vent de ses problèmes financiers et a chargé un agent à Paris d’acheter la bibliothèque. Elle a ensuite demandé au
philosophe de conserver les livres à Pa ris jusqu'à ce qu'elle en ait besoin et d'agir en tant que
bibliothécaire avec un salaire annuel. [3] Entre octobre 1773 et mars 1774, le malade Diderot
passa quelques mois à la cour de l' impératrice à Saint -Pétersbourg.
Dennis Diderot est vu comme un défe nseur de la raison aussi que de l’esprit critique. Il
a soutenu l’effort de « multiplier sur le terrain français les centres de lumières¹ ». (1) Il a
realisé une nouvelle typologie theatrale, « la drame burgeoise ». Le bout de ce nouveau genre
était de sensibiliser les spectateurs, de les éclairer et aussi de les faire revenir à une harmonie.
Ses idées ont été développées dans l’œuvre « Entretiens avec Dorval » en 1757. Il critique la
tragédie car cette- ci représente un milieu social qui n’est pas celui du spectateur. En mettant
l’accent sur la fatalité, avec des personnages immoraux les œuvres n’ont pas une portée édifiante, morale. Dans son opini on aussi la comédie est immorale car elle n’a pas une vraie
morale. Dans le drame bourgeois, Diderot souhaite réaliser une connexion entre le sujet de la
pièce et le spectateur. Celui -ci doit s’identifier avec les personnages et trouver la morale. Il doit
se poser des questions. (1)

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