Le journalis me d information et le journalisme culturel à lère du [624979]

Le journalis me d ’information et le journalisme culturel à l’ère du
développe ment des média nu mériques, mobiles et sociaux. Vers un journalisme quantitatif
et pas qualitatif ?

Pendant ces derni ères ann ées, la facilit é de produire et de diffuser de l ’information contraste
avec la difficult é d’en assurer une géstion éthique de cette profession. Je me propose d’analyser
dans quelle mesure la communication dans les médias de masse a influencé le journalisme
d’actualité en rapport avec le journalisme spécialisé, en me concentrant spécifiquement sur
l’analyse de la presse culturelle. Est -ce qu ’on peut affirmer que la presse culturelle a -t-elle
encore un rôle dans la société actuelle ?
Afin d’ arriver à ce sujet -là il faudra que j ’analyse, en première instance, l ’influence des
<<fausses nouvelles >> présentes d ans les médias en ligne et de quelle façon elles peuvent avoir
un impact sur le journalisme de l ’actualité et quel est leur impact sur ce lui de type culturel.
Pourrait -on parler d ’un public des chroniques littéraires, des féstivaux ,des reportages de concerts
ou d’autres événements artistiques ? Je me propose d ’analyser si ce genre de journali sme est -il
encore consomm é dans la presse écrite, à la radio ou dans la télévision et si la transmission de
l’information de ce type par les médias numériques, mobiles et sociaux déforme d ’une façon ou
d’autre l’ act culturel ou de divertissement par le manque de la crédibilité et de l ’accès du large
public à ce type de canal de communication.
Je suis fraichement diplôm ée de la Faculté de Lettres et tr ès intéressée au fil des derni ères
années par le journalism e culturel dont l ’iimportance je l’ai retrouvé surtout dans l ’éducation et
dans le domaine de la formation. Voici pourquoi j ’ai décidé à suivre ce programme de master.

Le journalisme d ’actualité et la crédibilité de l ’information dans les médias numériques ,
mobiles et sociaux à notre époque

Pendant les crises, le journalisme a eu son rôle très important. De nos jours, la pandémie du
COVID -19 a mis en discussion le problème concernant le journalisme quantitatif. L e débat a été

analysé dans un rapport récent publié le 3 Mai par UNESCO, à l ’occasion de la Journée
mondiale de la liberté de la presse.
Le rapport intitulé Journalisme, liberté de la presse et COVID 19 parle d ’une dangereuse
«désinfodémie ». Dans c e rapport , UNESCO constate «comme les nouveau coronavirus a attéint
presque tous les pays du monde , on a également assisté à une circulation massive de mensonges
qui se sont répandus aussi vite que le virus lui -même »1. Alors que l ’information donne du
pouvoir , « désinfodémie » en prive, donne du frustration et peut déstabiliser l ’équilibre de la
société. Elle met des vies en danger et entraîne la discorde et la confusion. Sur la base d ’une
analyse par apprentissage automatique de 112 millions de publications sur les m édias sociaux
publics, en 64 langues, liés à la pandémie du COVID -19 , des chercheurs de la Fondation
Bruno Kessler 2 et les contributeurs de ce rapport de l ’UNESCO ont découvert qu ’un
pourcentage de 40% des messages provenaient des sources «peu fiables ».
Une conséquence de ce changement est «la multiplication des acteurs et des platformes qui
rivalisent avec le travail journalistique »3 sans être soumis aux mêmes exigences professionnelles.
Parallèlement, les possibilités du numérique et la rapidité de la circulation de l ’information
supposent une vigilence accrue du journaliste afin qu ’il assure le respect des normes éthiques de
sa profession. Les spécialistes de l’UNESCO constate que « les adeptes de l’ information
profitent de ces nouvelles possibilités pour obtenir, partager et commenter l ’actualité mais
beaucoup choisissent des formes d ’utilisation plus occasionnelles et plus passives».
En effet, le secrétaire général de l ’Organisati on des Nations Unies fait un appel aux
journalistes en vue d ’être vigilants car il considère que cette crise « a mis en évidence
l’importance des médias et de l ’accès à des informations vérifiées». « Des médias libres et
indépendants constituent une sour ce essentielle d’ informations crédibles et vitales et elles aident
les gens en détectant et en démystifiant les mensonges de la désinfodémie ».
La désinformation de nos jours m ’a donné l ’occasion d ’aborder le problème du journalisme
qualitatif versus un journalisme quantitatif. « À cette difficulté de maintenir des standards
professionnels élevés s’ ajoute la précarité de la presse écrite, l ’industrie par excellence dans

1 ARTICLE UNESCO
2
3

laquelle s ’exerce le journalisme. Cette industrie, dont le modèl e d’affaires est touché de plein
fouet par la révolution numériques, peine depuis quelques années à être rentables »4( Pew
Research Center).
Il en résulte ainsi une tension entre la nécessité d ’y introduire des pratiques innovantes pour
conserver la viabilité des journaux et la nécessité d ’y maintenir une crédibilité professionnelle.
Les travaux sur le journalisme en ligne ont débuté dès les années 1990, mais ils se sont
surtout développés dans les années 2000. « Les premiers études, notamment anglo -saxonnes,
sont marquées par une vision euphorique et enthousiaste, faisant des nouvelles technologies un
puissant a priori du renouvellement de la démocratie, de la gouvernance et du journalisme »5. Des
écrits annonçai ent la transformation complète des médias d ’information et /ou du journalisme6 .
Ainsi, le premier problème lié à l ’enjeu de la subjectivité journalistique dérive d ’un
questionnement qui, en philosophie, consiste à statuer sur la capacité de l ’humain à accéder à une
réalité objective qui puisse être formalisées, et par conséquent, communiquée d’une certaine
manière au but d’être comprise d’ un grand nombre de gens. En journalisme, on traduit
généralement ce problème par un débat sur la capacité du jour naliste qui apporte au public une
présentation purement factuelle ou descriptive de la réalité.

2. Crédibilité et maintien des standards professionnels. Le journalisme culturel , un espoir
pour son public cible?

Dans le livre Introduction aux m édias le professeur Mihai Coman analyse l ’accès du grand
public à la consommation de masse. Il explique que « la sérialisation et le typage , l’ imposition
du convoyeur, la prévention de l ’unicité artisanale (si importante dans la création artistique) et
l’application des lois du marché en vue de la définition des critères de valeur d ’un produit ont eu
comme conséquence l ’accroissement de l ’efficacité dans la production de biens et implicitement

4
5
6 Voire «la mort de la presse payante, de la presse écrite, au profit d’une information renouvelée en ligne, gratuite
et participative ».

l’augmentation sans précèdent de la quantité d ’information et de divertissement mises à la
consommation du grand publi c»7. En partant de ce concept , le professeur Mihai Coman parle
dans son livre à propos des industries culturelles du monde moderne.
Pourrait -on affirmer si, ces jours -ci, ce concept concernant l ’accès du grand public au produit
culturel et au divertissement multimédia ont la même importance ? On pourrait considérer sinon
si la presse d ’actualité a occupé le marché et le besoin de consommation de grandes masses ?
Jusqu ’où les mentalités ont changé et combien la presse culturelle souffre, celle de
l’événementiel, de la littérature et de l ’industries du film par rapport à celle de divertissement
accessible à un public enthousiaste à la tabloïdisation ? À cet égard, le professeur Mihai Coman
affirme que « la consommation des biens culturels et informationnels, ne peut pas se développer
(et il ne peut pas créer un marché dynamique) seulement si les produits proposés ont la capacité
de répondre aux attentes, l’ aptitude à satisfaire tous les goûts, d’être clairs pour tout le monde et
de maintenir le public en haleine ?8 Combien , en fait , la presse numérique a -t-elle influencé ce
domaine ? Je me propose d’ analyser avec vous cette problématique.

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