L’accès Des Enfants Rromes À L’éducation Dans la Roumanie Post Communiste
Université de Bucarest
Faculté de Sciences Politiques
L’accès des enfants rromes à l’éducation dans la Roumanie post-communiste
Neagoe Bianca Alina
SPF III
L’accès des enfants rromes a l’éducation dans la Roumanie post-communiste
J’ai choisi à aborder le thème de l’accès à l’éducation des minorités marginalisées, plus précisément, j’ai choisi le sujet de l’accès à l’éducation des enfants rromes en Roumanie après la chute du communisme. Ceci pour observer les changements de nature politique et ensuite, bien évidement l’influence de ces changements dans la vie sociale des rromes. Pour démontrer le fait que les rromes ne sont pas égaux en droits tout comme les autres enfants de Roumanie, je me suis proposée d’analyser l’espace social de l’enseignement en Roumanie, comment les enfants rromes sont vues et juges à l’école, la relation entre les enfants roumains et les rromes, la modalité d’intégration de ces enfants, s’il y en a une, l’opinion des parents roumains, s’ils souhaitent que leur enfant ait un/des collègue(s) rrome(s) ou pas, mais aussi le souhait des parents rromes pour laisser leur enfant suivre des cours à l’école (ici on se réfère à la culture rrome, aux coutumes et traditions.
La Question de recherche :
Comment sont traités les enfants rromes dans la question de l’accès à l’éducation dans la Roumanie post-communiste ?
Q2 : Est-ce que les enfants rromes bénéficient du même traitement éducationnel que les autres ?
Le cadre théorique
Dans ce projet de recherche, pour pouvoir démontrer que la situation des rromes n’est pas comme il aurait dû être, je vais utiliser des concepts théoriques de la discipline Sociologie Politique, Sciences Politiques mais aussi d’Anthropologie Politique. Comme axes théoriques, je vais structurer ma recherche à l’aide des Politiques Publiques, Droits de l’Homme et l’Egalite des Chances (plus précisément, l’Égalité ethnique) en ce qui concerne les minorités désavantagées.
Premièrement, j’ai choisi à utiliser les Politiques Publiques comme axe théoriques car, « dans la période 1996-2000, le Gouvernement a abordé la problématique des rromes dans le contexte générale des politiques pour les minorités nationales reconnues par la Constitution de la Roumanie, la législation en vigueur mais aussi dans les Traites et les Conventions Internationales auxquelles la Roumanie appartient. » Conformément à la loi de l’Enseignement de 1995, tous les citoyens de la Roumanie doivent enseigner la langue officielle de l’Etat, en conséquence, l’éducation de tout niveau se fait en Roumain, mais « l’éducation peut avoir lieu aussi dans la langue maternelle de toutes les minorités nationales et dans des langues étrangères. »
D’une autre cote, la loi qui vise les Droits de l’Homme a une section spéciale nommée « Les droits de l’homme pour les Rromes et les Nomades en Europe » qui envisage à respecter et protéger les droits de ces êtres humains, qui ont dû faire face aux difficultés de la vie, en étant persécutés – leurs biens ont été confisqués et ensuite détruits puis ils étaient vus comme des esclaves et dans des cas particuliers (le nazisme en Allemagne et le fascisme en Italie) ils étaient même tués, « pour le nettoiement de l’Etat ». En ce qui concerne l’éducation, les principales causes pour lesquelles les rromes n’ont pas accès a l’éducation sont l’exclusion raciale, le manque des documents personnelles (sans ces papiers ils ne peuvent pas s’inscrire à l’école), le manque des transports publiques et des fonds nécessaires pour cela (parfois, en Roumanie, l’école se situe a quelques kilomètres – 5, 10 ou plus – et les enfants doivent aller à pied ; vu que les rromes ne présentent dès le début une sorte d’intérêt pour aller à l’école, ils vont en trouver une bonne excuse) ou bien le manque des fournitures scolaires. De plus, les rromes qui sont inscrits dans une école et fréquente les cours de celle-ci sont souvent marginalisés, ils sont placés dans une autre partie de la classe, éloignés de ses collègues roumains, ou même il y a des classes spéciales pour eux. Il ne faut pas parler des opinions des parents roumains en ce qui concerne le voisinage de son enfant près d’un enfant rrome, ils ne veulent pas que leurs enfants (roumains) soient assis près d’un enfant rrome, voire il refuse à laisser l’enfant roumain de continuer les courses dans une salle de classe avec un enfant rrome. L’exclusion raciale est arrivée à un tel niveau où les rromes sont obligés à aller dans des écoles pour les enfants avec des besoins spéciaux, handicapes. On estime que « 30% des enfants rromes sont éduqués dans des écoles pour les enfants avec des déshabilités mentales. »
Pourtant, ce n’est pas toujours la faute des autorités pour la non-participation ou l’absence dès le début des rromes dans les écoles, dans leur ethnie, la culture pèse beaucoup, les parents retirent les filles de l’école car elles doivent se marier dès l’âge de 12, 13 ans. Comme cela, on retire l’accès ultérieur de ces futures femmes a la préparation pour un lieu de travail, pratiquement c’est une exclusion du milieu social. Dans ce cas, des politiques de sensibilisation ont été introduites, mais on doit attendre le temps pour que ces politiques soient bien comprises et mises en pratique par les groups de rromes en Roumanie.
Troisièmement, pour combattre la discrimination et l’exclusion sociale des rromes, la Politique de l’Egalite des Chances il faut tenir compte de quelques facteurs qui ont un rôle décisif dans l’intégration des rroms dans la société roumaine, et l’éducation et un des plus importants. Par contre, ce n’est pas le Gouvernement ou le Législatif, ceux qui créent cette discrimination par des raisons ethniques, mais c’est notre comportement, celui des gens particulaires, qui sont dominés par des préjugés et des stéréotypes. Pour cela, l’intégration sociale, politique, économique et culturelle des rromes représente un des objectifs les plus importants dans la Roumanie post-communiste. Dans ce sens, on s’est proposé a : « prévenir et combattre la discrimination institutionnelle et sociale, garder l’identité de l’ethnie rrome, assurer des chances égales pour avoir un standard décent de vie, stimuler la participation des rromes dans la vie économique, sociale, culturelle, éducationnelle et politique de la société. » Mais, bien-sûr, le succès de cette initiative dépend de l’accepte de la communauté des rromes et aussi de son implication : les organisations des rromes, les leaders et les membres des communautés des rromes.
Le but final est donc d’éduquer et de faire connaitre à ces communautés qu’ils peuvent participer avec des chances égales au déroulement socio-politique de la vie, s’inscrire et suivre gratuitement les cours d’une école d’Etat et ensuite trouver un emploi pour avoir accès a une vie décente dans une société démocratique.
La problématique
La problématique de l’accès à l’éducation des enfants rromes représente de nos jours un souci de nature sociale et politique, parfois aussi culturel. Ceci est une des défis les plus présents et qui touche le bon déroulement de la société. La discrimination, qu’elle soit négative (l’exclusion des enfants des milieux fréquentés par des enfants roumains ou bien la ségrégation présente dans presque toute salle de classe en Roumanie) ou positive (les 2,3 places destinées seulement aux enfants rromes pour accéder dans une classe primaire, gymnasiale, dans un lycée ou bien dans une Université) permet l’installation d’une difficulté d’intégration de cette ethnie, qui est visiblement désorientée. De plus, même si les lois essayent d’intégrer ces enfants à l’école, c’est la mentalité des autres, pleine de préjugés, qui ne permet pas un traitement égale de ces gens. D’une autre part, la dimension traditionnelle des rromes pose aussi des problèmes, car à cause des coutumes ethniques, les filles de 12, 13 ans doivent quitter l’école pour devenir des bonnes femmes humilies et « disciplinées ».
Par conséquent, je me propose de démontrer l’hypothèse suivante : les enfants rromes ont un accès restreint à l’éducation, vu qu’ils font partie de la communauté ethnique la plus pauvre de la Roumanie, ils représentent une ethnie tolérée, même si des pas importants concernant les lois en vigueur ont été déjà faits.
Il y a un certain nombre de causes sociales, économique, culturelle et systématique, la fréquentation et d'abandon chez les enfants rroms. D'autres causes liées à l'enfant comprennent: la mauvaise santé, le retard du développement psycho-intellectuel, peu d'incitations à enseigner aux enfants rroms, les différences sexuelles (dans lesquelles les filles peuvent se marier tôt, leur rôle social est d'élever des enfants et pour élever une famille), une mauvaise image de soi et de mauvais résultats scolaires. Comme les enseignants sont des rapports que les deux tiers des enfants rroms qui ont abandonné l'éducation montrent un manque d'intérêt à l'école, plus de 20% ont des attitudes de rejet et seulement 10% ont une attitude positive.
Les bâtiments scolaires "Roma" sont plus âgés et plus encombré que d'autres écoles et ont, le plus souvent, une bibliothèque. Ces écoles ont moins d'enseignants qualifiés et un taux de transfert important entre les enseignants, en particulier chez ceux avec des teneurs 1-4; 67% des écoles "Roma" avait une pénurie d'enseignants qualifiés et parmi les écoles avec 50% ou plus des élèves rroms, le déficit était de plus de 80%.
La discrimination est répandue dans le cadre d’un system a la quel un individu doit accéder à l’école mais aussi dans les écoles ou les enfants sont détermine de renoncer. L’éducation est aussi influencée par la pauvreté.
« Mme Androulla Vassiliou, commissaire chargée de l’éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse, va évoquer l'action menée par l'Union pour remédier à ce problème, ainsi qu'à d'autres aspects de l'intégration des rroms, à l'occasion du sommet européen sur les rroms. »
« Fournir à tous une éducation de qualité n'est pas seulement une question de droits de l'homme, c'est aussi le seul moyen de sortir des millions de rroms de la pauvreté et de l’exclusion. Je trouve inacceptable que, dans certains pays, la moitié environ des élèves rroms fréquentent des écoles spéciales. Nous devons unir nos forces pour lutter contre la ségrégation et la discrimination, y compris en nous penchant sur la façon dont les écoles sont financées, créées et gérées »
Depuis 2011, des mesures visant à intégrer les rroms dans l'enseignement ont été mises en œuvre dans l'UE avec l'appui du Fonds social européen et de l'ancien programme pour l'apprentissage tout au long de la vie.
En outre, le programme ROMED, financé conjointement par la Commission européenne et le Conseil de l’Europe, a permis de former quelque 1 300 médiateurs rroms qui ont notamment pour mission d’encourager les familles rroms à laisser leurs enfants à l'école jusqu'à la fin de leur scolarité.
En 2013-2014, la Commission européenne a alloué un montant d'1 million € au programme « ROMED II », qui met plus particulièrement l’accent sur la promotion du rôle et de l’influence des femmes dans les contacts entre les communautés rroms et les municipalités locales et en tant que médiatrices en faveur des jeunes filles. »
Comme ça, la marginalisation s’installe, les rromes son écartés des autres à cause de la pauvreté excessive dans laquelle ils vivent (presque 70% d’entre eux vivent avec 4.3$/jour) et par conséquent seulement « 36% des enfants rromes entre 15 et 18 ans suivent les cours d’une école ».
« Marginaliser = Mettre quelqu'un à l'écart de la société, le situer en dehors du centre d'une activité »
Pour tester cette hypothèse, je me propose d’analyser la situation actuelle de la législation en vigueur, la différence entre la loi théorique et la réalité – l’applicabilité de la loi dans la vie de tous les jours de cette communauté, mais aussi la pauvreté (les variables indépendantes) pour voir le taux d’accès de ces enfants dans les écoles (la variable dépendante). Pour aborder ce sujet d’une manière compréhensive, je vais démontrer cela en utilisant des méthodes de recherche qualitatives comme : l’analyse documentaire, l’analyse de la littérature de spécialité, les articles de presse portant sur ce sujet, les articles académiques, interviews de groups et simples, afin d’obtenir le plus d’information exacte et pertinente sur le thème que je souhaite aborder, mais aussi pour prouver l’hypothèse.
L’analyse documentaire portera sur l’observation et l’analyse détaillée des articles et des documents scientifiques de spécialité et de étude effectué pendant cette sur le phénomène pour illustrer la partie théorique mais aussi les autres conclusions sur ce sujet, ensuite des articles de presse pour voir exactement quelle est l’opinion du mass-média, qui manipule beaucoup les masses de nos jours, sur le sujet de l’accès a l’éducation des enfants rromes. Pour conclure la partie théorique, je vais analyser dans ce cas le cadre législatif qui porte sur le problème des rromes et leur inclusion dans la société roumaine d’après décembre 1989.
Abandon scolaire est l’une des nombreuses formes d’échec scolaire. La notion d’échec scolaire a un contenu différent d’un système éducatif à un autre, y compris les utilisations courantes, en plus de l’abandon prématuré de l’école, y compris : l’écart entre le potentiel et les résultats, qui quittent l’école sans qualifications, des difficultés d’apprentissage et l’analphabétisme, incapacité à atteindre l’échec pédagogique aux examens finaux etc.. Pour réserver des différenciations entre même un échec cognitif, ce qui a trait à la réalisation des objectifs fixés et l’autre de type non cognitive, ce qui implique l’inadéquation de l’enfant contre les conditions d’environnement
L’abandon scolaire a également différents sens et significations : qui quitte le système d’éducation avant la fin de la scolarité obligatoire, qui quitte le système avant d’avoir obtenu son diplôme de l’un de ses niveaux, qui quitte le système, peu importe le niveau, sans un achèvement certification diplôme niveau d’éducation respectivement, quittant le système éducatif sans avoir obtenu un certificat qui permettrait l’intégration sur le marché du travail, la sortie de l’enseignement secondaire prématurée sans intégration dans des programmes comme « seconde chance »
Questions de réussite ou d’échec scolaire doivent être adressées dans le cadre de l’égalité des chances dans l’éducation, la notion qu’ils sont à plusieurs points de vue, que nous présenterons plus synthétiques. La première perspective a trait à l’égalité d’accès : la scolarité devrait s’assurer tous les enfants de l’égalité des chances en tenant compte du fait qu’ils « ont une dot génétique différente », provenant d’environnements hétérogènes et ont subi des influences différentes. Un deuxième point de vue a trait à l’égalité des chances: « le contenu des programmes scolaires et approche pédagogique » doit être non discriminatoire ; y compris les écoles devraient être « égaux en termes d’efficacité » (Coleman, 1966). Point de vue sur les résultats du processus éducatif consiste à péréquation, au moins relative performance à la fin des mêmes niveaux de la scolarité de l’école. Ceci implique, toutefois, un traitement personnalisé des élèves (inégales) investir dans ceux connaissant un « rythme d’apprentissage » ou « faible » de l’école, plus de temps et davantage de ressources. Par conséquent, se référant à ce point de vue sur l’égalité, l’égalité des résultats (soutenue en particulier par les régimes totalitaires qui exposés l’homogénéisation des individus, groupes, société), Coleman (1973) conclut: « l’idéal de niveler les chances est un idéal faux. »
L’égalité des chances doit signifier, en fait, offrant de multiples options pour différentes compétences et capacités, « une éducation pour tous et pour tout le monde » (Reuchlin, 1991), un enseignement ouvert à toutes les personnes, quel que soit l’âge et les conditions socio-économiques, mais aussi un enseignement pour tout le monde, selon son homogénéisation évitant les besoins spécifique et encourager la diversité, ce qui créerait des conditions préalables pour l’égalité d’accès à la vie sociale (Husén 1975).
En plus des politiques éducatives pour être promu, il y a un certain nombre de facteurs de risque liés à l’"exercice" le droit à l’éducation (dimension de l’égalité formelle), trompés par les caractéristiques individuelles des enfants, environnement socio familial et groupes sociaux, les enfants, etc.
Les caractéristiques individuelles de l’enfant, plus précisément le faible niveau d’intelligence (déterminée par l’héritage génétique), les faiblesses et les troubles de nature sensorielle ou intellectuelle, psycho sont cités comme les principales causes de l’échec scolaire par des approches génétiques. Cette position « classique » qui avait et a encore des partisans (Jensen, 1969 ; Jacquard, 1983 ; PLOMIN, 1989) et des conséquences négatives à la fois socialement et moralement, ainsi que dans la pratique pédagogique
L’approche Psychoaffectif dans le centre du modèle explicatif tous les enfants, mais en ce qui concerne la famille et l’école, avec des influences de l’environnement, qu'ils effectuent le processus de formation de sa personnalité (Ajuariaguerra, 1977 ; Mannoni, 1979).
La Roumanie est signataire de plusieurs documents internationaux qui favorisent la discrimination ethnique ou les principes raciaux. Les plus importants d'entre eux sont :
• Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CIEDR)-ratifié en l’an 970 ;
• Pacte International relatif aux économiques, sociaux et culturels (ICESCER) et le Pacte International relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), ratifiée en 1974 ;
• la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), ratifiée en 1990 ;
• La Convention de l’UNESCO concernant la discrimination dans l’éducation-ratifié en 1964
Et au niveau européen, il y a un certain nombre de documents qui interdisent la discrimination sur les politiques de la minorité raciale ou ethnique pertinentes pour les rroms en Roumanie. Dans le domaine des droits et libertés a été élaboré par le Conseil de l’Europe en 1950, la Convention européenne pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, dont la Roumanie l’a ratifiée en 1994, peu de temps après être devenu membre. Toutefois, le Protocole N° 12, approuvé par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe n'est pas encore ratifiée par la Roumanie, même si elle apporte clarté et une extension de la protection qu’elle procure aux citoyens Convention contre la discrimination.
La Constitution roumaine établit les principes généraux concernant les droits, les libertés et les droits de tous les citoyens, ainsi que les règlements sur l’accès à l’éducation des personnes appartenant à des minorités ethniques. Parmi ceux-ci :
• L’unité et l’égalité entre les citoyens: « Art. 4. (2) de la Roumanie est la patrie commune et indivisible de tous ses citoyens, sans distinction de race, nationalité, origine ethnique, langue, religion… »
• Droit de l’identité: « Art. 6. (1) l’Etat reconnaît et garantit le droit des personnes appartenant à des minorités nationales pour la préservation, le développement et l’expression de leur identité ethnique, culturelle, linguistique et religieuse. (2) protection des mesures prises par l’État pour la préservation, le développement et l’expression de l’identité des personnes appartenant à des minorités nationales doit être conforme aux principes de l’égalité et de non-discrimination par rapport aux autres citoyens roumains. »
• L’égalité des droits: « 16. (1) tous les citoyens sont égaux devant la Loi et les autorités publiques, sans privilèges ni discrimination. »
• La liberté de conscience: « Art. 29. la liberté de pensée et d’opinion et la liberté de religion ne peuvent pas être restreinte sous aucun prétexte… »
• La liberté d’expression: « Art. 30. il est interdit par la Loi… pour inciter à la haine nationale, raciale, de classe ou religieuse incitation à la discrimination… »
• Le droit à l’éducation: « l’Art. 32. (3) le droit des personnes appartenant à des minorités nationales d’apprendre leur langue maternelle et d’être formés dans cette langue est garanti… (4) Etat éducation est gratuite, conformément à la Loi. »
• Droit d’Association: « Art. 37. les citoyens sont libres de s’associer pour les partis politiques, les syndicats et les autres formes d’Association… »
Accès à l’éducation pour tous les enfants et les jeunes est également facilité par un système de protection sociale qui inclut différente forme :
-libre éducation, assistance et base logistique et gratuité des manuels scolaires, aide médicale et psychologique aux élèves et aux enfants dans le système de l’éducation préscolaire ;
-financement/co-financement du budget de l’État : financement intégral des frais de scolarité pour le groupe préparatoire de l’école ; cofinancement des étudiants de la maintenance dans les établissements préscolaires et les internats, les dortoirs et les cantines ; activités parascolaires au cofinancement des étudiants capables de performances supérieures ;
-prestation de services institutionnels et installations : attribution de bourses à des étudiants ayant des résultats scolaires et les échanges de l’aide sociale à ceux issus de familles défavorisées, signifie que le coût économique de se déplacer avec les transports publics ;
-la protection sociale des enfants et des élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux à travers l’organisation et le fonctionnement d’institutions appropriées, classes/groupes pour enfants d’âge préscolaire et les élèves ayant des besoins spéciaux.
Bien que non explicitement abordé la question de la participation de l’école, réforme de l’enseignement des mesures après que 1990 ont promu une série de changements dans le système, avec un impact potentiel sur la réduction des abandons et non scolarisation, qui ont pris de l’ampleur dans les années 1990. La première loi qui avait pour objet la prévention et l’amélioration de ces phénomènes principaux ont été adoptées en 1998.
La reconnaissance officielle des phénomènes tels que l’analphabétisme, de l’abandon scolaire, de marginalisation et d’exclusion socioprofessionnelle des jeunes qui quittent prématurément les classes obligatoires En conséquence, ces dernières années ont été élaborés et mis en œuvre un certain nombre de programmes d’amélioration de ces phénomènes et leurs effets.
Parents apprécient qu’un enseignement spécial conçu pour les enfants rroms n’ait pas la même qualité que celui destiné à la population majoritaire parce que beaucoup d’enseignants qualifiés refusent d’enseigner dans les écoles avec seulement la population rrom. Ils prétendent aussi que le modèle de la socialisation des enfants à l’école doit respecter le contexte social dans lequel ils vivent ; Ainsi, plusieurs groupes ethniques qui vivent dans la même communauté impliquent l’inclusion des enfants d’origines ethniques différentes dans la même école.
L’intégration des enfants rroms dans les écoles constitue un moyen efficace de récupérer les désavantages socio-culturels d’enfants ; culture promue par l’école (y compris celles découlant de l’ignorance de la langue roumaine à l’entrée à l’école), un moyen de stimuler la motivation pour l’apprentissage, l’éducation sur leurs culture est nécessaire dans une communauté dans laquelle ils vivent plus de l’origine ethnique et de conscience du fait qu’ils sont « les mêmes ».
Les enseignants qui travaillent dans les écoles avec la population rrom estime que certaines formes d’enseignement de la rééducation est nécessaire au début de la scolarité. Cette mesure est imposée parce qu’une grande proportion des enfants rroms ne fréquentent pas l’école maternelle, qui détermine la difficulté d’adapter la difficulté à comprendre des tâches d’apprentissage parce qu’ils ne connaissent pas la langue roumaine, mal à s’adapter à la discipline de type scolaire, les difficultés de mise en réseau avec d’autres enfants. À cet égard, certaines écoles ont déjà organisé un intensif des programmes de tutorat et gratuit pour les enfants, des consultations avec des résultats médiocres à l’école. Enseignants soutiennent l’idée d’autres formes d’éducation (écoles d’été, le ministère de l’éducation issue de la fusion, à temps partiel) pour les étudiants rroms qui se trouvent dans une situation de risque multiples absences scolaires ou des difficultés d’apprentissage ou en raison de l’âge légal a été dépassé ne peut pas remplir l’enseignement obligatoire
L’éducation scolaire
• 80 % des jeunes qui n’atteignent jamais à l’école sont rroms
• 38 % d'entre eux sont analphabètes fonctionnels
75,9 % • les enfants rroms ayant abandonné ses études ne vont pas à l’école maternelle
À l’âge de 6 ans, la part des enfants rroms scolarisés est plus de 5 fois inférieure à la moyenne nationale ; les principales raisons invoquées par les parents pour absentéisme scolaire :
• économique (41,8 %)
• les raisons du système scolaire (12,5 %): de nombreuses manifestations d’inégalité de traitement et désavantageuses pour les parents et/ou leurs enfants à l’école ont subi de la part des enseignants, les enfants et les parents majoritaires
Dans le cas d’enfants rroms qui n’étaient pas inscrits jamais à l’école, les principales raisons de la non-inscription, selon les déclarations faites par les parents :
• manque de ressources financières (55,8 %)
• travailler dans le ménage (13,7 %)
• la futilité apparente de l’école (17,5 % 9,4 % dans la ville, village)
• le manque de transport est une raison invoquée uniquement dans les zones rurales
• le manque de documents d’identité-même si c’est une réalité 10,7 % des enfants rroms-ne figurait pas parmi les motifs de la décision des parents d’inscrire leurs enfants pas à l’école
86.5%-Une majorité des parents déclarent qu’il n’y a personne dans l’entourage de l’enfant qui aurait fait beaucoup d’école et de ceux qui ont soutenu dans le cas contraire, 38,6 % considère que cette personne n’est pas réussie dans la vie.
Les principales raisons pourquoi les parents rroms d’inscrivent leurs enfants à l’école sont :
• 65 %- à "apprendre le livre."
14.1%- apprendre un métier. L’attente que l’école d’offrir des compétences de l’enfant a une dimension de genre, étant présent presque exclusivement dans le cas des garçons.
• 7.1%-fréquence de l’école peuvent assureraient une vie meilleure.
La ségrégation des enfants roms dans le système éducatif reste un défi majeur en Europe de l’est, y compris le Roumanie, selon The National Report regarding Roma Inclusion in Early Child Development Services – Open Society Foundations, Roma Education Fund and UNICEF, 2010. Selon le rapport, 60 % des enfants qui étudient dans des classes ou des centres spécialisés ou dans des écoles, les enfants sont rroms. Les résultats d’une organisation de recherche 2008 Romani CRISS montrent que 67 % des 90 écoles participantes à l’étude, les enfants rroms sont victimes d’une forme de ségrégation. 47 % des parents rroms qui ont répondu dans le cadre d’une étude menée par l’UNICEF et le Romani CRISS en 2011, est d’avis que, en général, à l’école, un enfant est traité comme rrom avec un enfant non rroms, mais 39,9 % répond qu’un enfant rrom est traité en générale pire.
Stabilité au travail et, par conséquent, la stabilité financière des répondants conduisent à une meilleure intégration des socialement et une perception de discrimination à l’école
De même, les répondants ayant des niveaux plus élevés de l’éducation tendent à considérer que la discrimination à l’école est réduite.
Les tendances de la ségrégation scolaire au niveau de la classe sont plus exacerbées dans les zones rurales, où 68,6 % des élèves rroms apprendre dans des classes séparées par rapport à un pourcentage de 47,6 % en milieu urbain.
Les enfants rroms qui proviennent de familles dont ils parlent dans Romani sont enseigne dans des classes séparés en pourcentage de 64 % par rapport à 48,3 % dans le cas des enfants qui viennent de foyers qui parle roumain. Ce fait peut s’expliquer par une ségrégation résidentielle, plus prononcée dans le cas des locuteurs de la langue roumaine, mais aussi par une plus forte discrimination des rroms traditionnels.
Environ 72 % des personnes interrogées pensent que c’est mieux que les enfants rroms peuvent apprennent dans les classes avec les enfants non rroms. Tandis que 85,1 % des sujets qui ne parlent pas le romani opte pour un enseignement intégré, 65,4 % des parents qui parlent romani ont cette option.
Plus des trois quarts des sujets dans l’échantillon (76,6 %) n’ont jamais entendu parler de l’ordre de 2007 du ministère de l’éducation interdisant la ségrégation scolaire des enfants rroms. Des parents qui ont entendu l’ordre du ministère, 66,4 % ont été informées des médias et des parents ont 29,3 % d’informations de l’école.
Annexes :
Cum este mai bine pentru copiii dumneavoastră, să învețe în clase separate sau împreună cu copiii români?
Părinte 1: Amestecați. Dacă vede că învață cei de români, învață și ai noștri, se civilizează și ei după ei.
Părinte 2: La școala din vale e în clasă două-trei fete de rudari și restul, fete de români. Și fetele de români le ajută pe astea de rudari. Nouă ne pare bine.
Părinte 3: Vede că ăla învață, ăla învață și zice “învăț și eu”.
V-ar plăcea să învățați la o școală numai cu copii romi sau la una obișnuită?
Elev 1: Nu, nu numai cu copii romi. Eu aș prefera să fiu într-o școală în care să fie și copii români. Poate că mai învăț ceva de la români… sau ei de la noi. M-aș împrieteni cu ei.
Elev 2: Noi credeam că românii sunt mai culți. Dar, cu toate că mai greșeam eu câte o vorbă, și ei greșea. Și am aflat că și ei greșesc…
Bibliographie :
http://www.europuls.ro/index.php?option=com_content&view=article&id=565:discriminarea-romilor-responsabilitatea-cui&catid=103:pol-soc&Itemid=1234
http://www.creeaza.com/referate/psihologie-psihiatrie/sociologie/COPIII-RROMI-IcircNTRE-MARGINA763.php
http://marginalizarea.blogspot.ro/2011/01/egalitatea-de-sanse.html
http://www.ardor.org.ro/content/ro/participarea_educatie_copii_romi.pdf
http://articole.famouswhy.ro/problematica_educatiei_copiilor_rromi/
http://www.elady.ro/forums/index.php?showtopic=1864
http://www.etnosfera.ro/pdf/2009/1/02.pdf
http://www.anr.gov.ro/docs/Publicatii/Politici_publice_pentru_romi.pdf
https://www.coe.int/t/commissioner/source/prems/RomaTravellersExtraits_ROM.pdf
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/marginaliser/49446
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