La première Partie : lorganisme daccueil [301622]
La première Partie : l’organisme d’accueil
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise
Introduction :
ERAMEDIC est une entreprise marocaine spécialisée dans la distribution et la
maintenance des équipements médicaux, implantée à Casablanca. Crée en 1974.
Depuis plus de 40 ans ERAMEDIC s'impose comme leader dans la commercialisation
des solutions mé[anonimizat].
La structure se veut comme l’accompagnatrice incontournable de cette évolution au fil des
ans.
Aperçu historique
ERAMEDIC, détenu par 3PFunds, opère depuis 1974 sur le marché des dispositifs mé[anonimizat]éation grâce à sa capacité d'écoute des besoins de ses clients, à ses offres novatrices ainsi qu'au haut standard de qualité de ses produits et de ses solutions. Son système de management est certifié conforme au référentiel ISO 9001 par l'organisme TÜV depuis 2006.
ERAMEDIC s’implique activement dans le développement de nouvelles technologies et dans la diffusion de bonnes pratiques professionnelles. Pour donner une nouvelle dimension à [anonimizat] a adhéré au Global Compact (Pacte Mondial) qui est une initiative des Nations Unies en faveur du développement durable et de la responsabilité sociale de l’entreprise.
ERAMEDIC est la première entreprise du Maroc à avoir obtenu le Label de Responsabilité Sociale de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Elle représente le pôle médical du groupe COFIMAG.
Les missions de l’entreprise
La société “ERAMEDIC» est une société parmi autres qui s’occupent des équipements médicaux et de laboratoires et qui couvrent la plupart du territoire marocain. Elle prend en charge :
La vente des équipements aux services demandeurs et négociation d’[anonimizat].
L’installation des équipements.
La maintenance des équipements tout en apportant des solutions efficaces dans des délais raisonnables et avec un service de qualité.
Organisation de l’entreprise
La société "ERAMEDIC" est constituée de plusieurs services (voir l’organigramme) :
Le service technique : Ce service est composé de techniciens veillent sur l'installation et la maintenance des équipements biomédicaux, avec une grande assurance.
Le service administratif : Ce service est chargé de la gestion et du suivi des affaires à caractères administratifs.
Le service comptabilité : il est chargé de la comptabilité des coûts de la société et la prévision de ses besoins.
Le service commercial : il prend en charge la vente des matériels médicaux aux établissements sanitaires publics et privés.
Les fournisseurs de l’entreprise
ERAMEDIC est le représentant exclusif au Maroc des leaders mondiaux des
équipements médicaux ([anonimizat]).
Les clients de l’entreprise:
Les clients de l’entreprise sont les hô[anonimizat], les cabinets privés, les universités et les sociétés biomédicales, et on cite :
Ministére De La Santé.
Centres Hospitaliers Universitaires (Rabat – Casablanca – Fès – Marrakech).
Hôpitaux Militaires (Rabat – Marrakech – Meknès – Laayoune).
Caisse Nationale De Sécurité Sociale (13 Polycliniques).
Centre National De Transfusion Sanguine.
Institut Pasteur.
Cliniques Et Laboratoires Privés.
Facultés De Medécine.
Industries
Chapitre 2 : Les activités réalisées au cours de stage
Installation d’un numériseur au sein d’un cabinet :
Lieu : salé
Marque : AGFA
Modèle : CR 15-X
Configuration de l’adresse IP
Configuration de Host Name et AE title
Calibration de l’optique module pour régler la qualité de l’image
Maintenance corrective de la pompe d’irrigation et d’insufflation
Lieu : eramedic
Marque : storz
Modèle : Hamou endomat
Panne : refoulement au lieu d’inspiration
Etapes de maintenance :
Nettoyage des éléments de la pompe ;
Changement du filtre ;
Consultation de la documentation technique
Changement de la pompe interne de l’appareil.
Maintenance préventive de l’endoscope :
Lieu : hôpital cheikh zayed
Marque : Fujinon
On a suit les étapes de maintenance suivante citée dans le check liste que vous trouverez ci-joint dans l’annexe :
Vérification de toutes les parties du tube
Vérification de béquillage et de ses angulations
Contrôle d’étanchéité des joints
Vérification de la présence et l’état des accessoires
On effectue le test d’étanchéité par un testeur pour vérifier la présence ou non d’une fuite.
Contrôle du bon fonctionnement de l’inspiration et de l’insufflation :
Contrôle de la qualité de la lumière
Contrôle de la qualité de l’image.
Réparation d’un tele pack X :
Marque : Storz
Lieu : atelier eramedic
Problème : le tele pack n’affiche pas l’image sur l’écran, donc il y a deux possibilités pour diagnostiquer la cause de panne :
-soit le problème est dans l’afficheur ;
Ou -le problème est dans le système de traitement de signal ;
Donc pour connaitre la cause du problème on a branché le tele pack en secteur, après on a pris une sortie d’image pour que ça soit affiché sur un autre moniteur via un câble DVI, mais le même problème reste dans l’autre moniteur, comme conclusion : le problème au niveau du système.
L’action à faire : envoyer chez Storz pour la réparation.
Voilà un rapport de diagnostic de matériel ‘tele pack X ’ :
La maintenance corrective d’un reprographe :
Lieu : CHU Ibn Rochd Casablanca
Marque : AGFA
Modèle : Drystar 5300
Panne : le programme donne des clichés avec des lignes sur les marges.
Pour diagnostiquer la cause de cette panne, en premier lieu on a changé la boite d’alimentation par une autre. Mais on a constaté que le problème reste le même donc le problème n’est pas dans la boite d’alimentation.
Après qu’on a changé la tête thermique, on a remarqué qu’il a fonctionné très bien.
Changement d’un tube à rayon x d’une radiologie standard :
Lieu : CHU Ibn rochd-Casablanca
La marque de l’ancien tube : IAE(ITALY)
La marque du nouveau tube : VARIAN(USA)
Le changement de tube radiogène consiste a changé la cage ou la gaine du tube
Nous avons branché soigneusement les fils d’alimentation pour le tube, le collimateur, le vérin et la table, puis les fils du tube c’est-à-dire celles qui ont responsable au fonctionnement du tube et ils sont cinq fils :
Deux fils sont responsables de la sécurité d’huile (orange et marron) et trois fils sont responsables de la rotation d’anode du tube (noir, rouge et blanc)
Ensuite on a rassemblé tous ces fils dans un domino et fermé la cage, Et On a alimenté la table pour configurer le tube à travers le pupitre.
La calibration des reprographes
Lieu : atelier ERAMEDIC
Marque : AGFA
Modèle : DRYSTAR AXYS
Nous avons fait la calibration des 4 (quatre) reprographes, pour ce type de reprographe la calibration s’effectuer en suivant des étapes :
Après le démarrage du reprographe et le réglage temps, date et langage, on clique sur le menu et on choisit installation
On fait entrer l’adresse IP du reprographe, le masque et la passerelle (par défaut : adresse IP 192 .192.192.194, le masque 255.255.255.0 et la passerelle 1.0.0.0.
Puis on faire entrer la modalité pour ce type du reprographe (la modalité est a) ;
On retour au menu et on clique sur change setting image quality général def film calibration cliquons ON on change 5 par 1(pour que le reprographe imprime un seul film) on clique sur return on enregistre la configuration (save configuration) ;
On met les films du test l’un de petite taille et l’autre de grand taille puis on clique entrer pour lancer l’autotest ;
Le reprographe imprime les films, donc la calibration prend le bon sens ;
On continue la calibration, on met des autres films précisément 14 films dans chaque porte du reprographe puis on attend l’impression de 20 films deux par deux (après l’impression de deux films on permute les films pour faire la configuration automatique) ;
On passe au configuration sur PC , on lie le reprographe avec ce dernier avec un fil réseau puis on entre l’adresse IP 192.192.192.194 dans la barre du recherche sur un navigateur de recherche (web browser ) ,la page du reprographe se lance automatiquement puis on clique sur services engineers tools entrer service lancement d’une page contenant toutes les information du reprographe et un message ( IT IT ) qui montre que ce reprographe est calibrer parfaitement ;
Enfin on enregistre la configuration sur le reprographe et on arrête ce dernier.
La maintenance corrective d’un laveur des endoscopes (photos)
La marque : CHOYONG
Le modèle : CYW-507
Le lieu : le service médecine C CHU Ibn Sina Rabat
La panne : l’écran du laveur n’affiche rien
Avant de résoudre ce problème nous avons donné deux hypothèses :
L’afficheur ne fonctionne pas ;
La carte électronique de commande du laveur n’est pas fonctionnelle autrement dit la partie qui envoie l’information à l’afficheur ne fonctionne pas.
Nous avons changé premièrement l’afficheur et puis on a démarré le laveur, le problème reste le même, donc la première hypothèse est incorrect, deuxièmement nous avons changé carrément la carte de commande et puis on a alimenté le laveur et l’afficheur fonctionne bien, alors la deuxième hypothèse est vrai.
Donc, la panne était à cause de la carte du laveur car l’information n’arrive pas à l’afficheur. Pour résoudre ce problème on a changé la carte de commande.
Conclusion :
Dans ce premier chapitre, on a présenté la société « Eramedic», et plus précisément le service technique au sein duquel on a effectué notre stage, aussi les taches effectuées au cours du stage.
La deuxième Partie :
Projet de fin d’études
I)-Présentation du projet :
Le présent projet consiste à réaliser un vidéo-laryngoscope (VL) sur smartphone, qui va aider les anesthésistes et les réanimateurs à faire l’intubation facilement, en affichant les vidéos directement sur leurs smartphones.
Notre travail a pour but dans un premier temps, de réaliser un vidéo-laryngoscope en se basant sur le laryngoscope classique et en ajoutant une caméra endoscopique. Dans un deuxième temps d’afficher et de traiter la vidéo sur PC sous Labview, puis la transmettre au smartphone.
II)-Problématique :
La gestion difficile des voies aériennes reste un déterminant important de la morbi-mortalité en anesthésie, réanimation et médecine d’urgence et ceci malgré les progrès réalisés en matière de reconnaissance les facteurs de risque d’intubation et de ventilation difficile. Ainsi, le laryngoscope est l’outil le plus recommandé pour faciliter l’intubation trachéale en permettant de visualiser le larynx, maïs l’exposition de la glotte n’est pas toujours possible avec cet instrument. Pour cela, les vidéo-laryngoscopes viennent pour permettre aux médecins et aux anesthésistes de visualiser les voies aériennes en temps réel, pourtant cette technique reste limitée au pays développés grâce à son coût élevé. En effet, notre projet intitulé : « étude et réalisation d’un vidéo-laryngoscope sur smartphone ou PC » a pour objectif de réaliser un vidéo -laryngoscope basant sur le laryngoscope classique, mais avec le moindre coût, et en affichant la vidéo sur un smartphone ou PC.
III)-Etude théorique :
1) Anatomie et physiologie du larynx :
Le larynx (aussi appelé organe de la parole) fait partie de l’appareil respiratoire. Il est situé là où l’appareil respiratoire et l’appareil digestif se séparent dans le cou. Le larynx se trouve en avant de l’œsophage (le tube qui rejoint l’estomac). Il relie le pharynx (gorge) à la trachée qui mène aux poumons.
a)Structure
Le larynx mesure environ 5 cm (2 pouces) de longueur. Il se divise en 3 régions (figure) :
L’étage sus-glottique est situé dans le haut du larynx, au-dessus de la glotte. Sa principale composante est une languette cartilagineuse mobile appelée épiglotte.
La glotte constitue la partie centrale du larynx. Elle contient les cordes vocales (parfois appelées replis vocaux). Les cordes vocales sont formées par une paire de muscles situés de chaque côté de l’ouverture de la trachée. Elles sont recouvertes d’une muqueuse.
L’étage sous-glottique est situé à la base du larynx, entre la glotte et la trachée.
Le larynx est constitué de différents types de cartilage. Le cartilage thyroïde est situé à l’avant du larynx et forme une bosse dans le cou qui est couramment appelée pomme d’Adam. Le cartilage cricoïde est un anneau cartilagineux qui relie le larynx à la trachée. Le cartilage cricoïde et le cartilage thyroïde protègent la glotte et l’ouverture de la trachée. L’épiglotte est attachée au cartilage thyroïde et à l’os hyoïde et protège l’ouverture de la glotte.
Figure : la composition du larynx
b) Fonction
Le larynx a 3 fonctions principales :
Respiration – L’épiglotte et les cordes vocales s’ouvrent naturellement durant la respiration afin de permettre à l’air d’entrer dans les poumons et d’en sortir par la trachée. L’entrée de toute substance autre que l’air dans la trachée déclenche un réflexe de toux.
Déglutition – Les muscles et les ligaments du larynx contribuent à faire avancer les aliments de la bouche à l’œsophage. Lorsque vous avalez, l’épiglotte se ferme par-dessus la partie supérieure du larynx pour empêcher les aliments ou les liquides d’entrer dans la trachée et les poumons. Au même moment, les muscles et les ligaments du larynx tirent le larynx vers l’avant, permettant ainsi aux aliments ou aux liquides de descendre dans la gorge (pharynx) et dans l’œsophage.
Phonation – Le larynx produit le son qui permet de parler. Le son est émis lorsque l’air fait vibrer les cordes vocales. Le mouvement des cordes vocales fait varier le volume et le ton de la voix. Lorsque vous poussez l’air en le faisant monter dans le larynx et sortir par la bouche, vous créez les différents sons de la parole en bougeant vos dents, votre langue et vos lèvres.
2) La physiopathologie du larynx :
Le larynx joue trois fonctions essentielles, la première est la fonction phonatoire par l’émission des sons, la deuxième est la fonction de protection des voies aériennes inférieures lors de la déglutition et enfin un rôle actif dans la respiration.
a)La maladie
Les pathologies du larynx sont liées au fonctionnement de ceci, et parmi les anomalies du larynx on trouve la dysphonie est la difficulté à parler et à émettre des sons, est Une anomalie morphologique des cordes vocales ou du larynx, ou un défaut d’affrontement des cordes en particulier lié à une immobilité cordiale (paralysie ou blocage), chez l’adulte la dysphonie soit aigu soit chronique due à laryngite d’origine bactérienne. Et chez l’enfant la dysphonie soit fonctionnelle ou chronique due respectivement d’une dyspnée au premier plan chez un nourrisson et un collapsus (affaiblissement des forces) inspiratoire du larynx chez un enfant de l’âge de 2 ans (1).
b) Le traitement
Dans la plupart des cas chez les adultes, la dysphonie traitée par laryngoscopie directe ou micro laryngoscopie en suspension MLES (figure ci-dessous). Cet examen réalisé sous anesthésie générale à l’aide d’un microscope opératoire permet de détailler les lésions et de les prélever de façon très précise. Le prélèvement (biopsie) le plus pertinent est un pelage ou dissection fine de la lésion avec la muqueuse adjacente en préservant le ligament vocal.
Après l’examen de MLES la dysphonie encore persiste, le patient doit faire examiner le larynx au miroir, c’est-à-dire de faire un autre examen de laryngoscopie indirecte qui utilise des miroirs laryngiens (voir la figure et le schéma) pour vérifier la morphologie du larynx et la mobilité des cordes vocales, cet examen doit être effectué avec un bon éclairage ,car La dysphonie est précoce puis progresse de façon insidieuse (3).
Le schéma de laryngoscopie indirecte au miroir
c) L’intubation
Définition :
L'intubation endo-trachéale est un geste médical fréquemment réalisé chez
las patients devant bénéficier d'une intervention sous anesthésie générale ou en
détresse respiratoire. Elle assure l’oxygénation, permet la ventilation contrôlée
et protège les voies aériennes contre l'aspiration du contenu gastrique. Elle
consiste à introduire un tube endo-trachéal dans la trachée du patient en arrêt
respiratoire ou après induction de l’anesthésie générale par voie orale ou nasale (voir la figure)
.
Les techniques d’intubation :
Intubation par laryngoscopie classique
Il s'agit d’une technique d'intubation la plus commune. Une laryngoscopie est pratiquée afin de visualiser la glotte et le tube est passé à travers les cordes vocales avec visualisation directe. Il est plus commun de passer le tube par la bouche mais il peut aussi être passé par le nez. Dans presque tous les cas, elle requiert au préalable une laryngoscopie directe qui est la visualisation de l’orifice glottique avec l’aide d'un laryngoscope introduit dans la bouche. La laryngoscopie directe est la technique de routine pour réaliser l'intubation, elle comporte néanmoins plusieurs limitations.
D'abord, l'apprentissage est ardu et requiert de nombreuses répétitions. Ensuite, l'alignement nécessaire des 3 axes oro-pharyngo-laryngé, avec extension de la tête, devant favoriser l'exposition de la glotte n'est pas toujours possible ni
recommandé. Enfin, une laryngoscopie directe réalisée dans des conditions
optimales par des mains entrainées n'écarte pas l’éventualité d'une intubation
difficile malgré une consultation anesthésique exhaustive au préalable.
Intubation par vidéo laryngoscopie
L'emploi des nouveaux dispositifs améliorant la
visualisation de la glotte (vidéo-laryngoscopes) est par conséquent un élément
capital dans la sécurité du patient. En outre, les protocoles pour la prise charge
de l'intubation endo-trachéale difficile impliquent systématiquement ces
dispositifs de laryngoscopie indirecte. Selon toutes les études menées, les vidéo-laryngoscopes optimisent la visualisation de la glotte dans presque tous les cas.
Ils sont d'utilisation relativement facile et à la portée de tout le personnel
médical et améliorent la prise en charge des intubations difficiles. Ils réduiraient aussi les pressions et distorsion des structures pharyngées et de fait
diminueraient les traumatismes et la réponse physiologique réflexe à la
laryngoscopie et l'intubation.
Complications mécaniques de l’intubation :
L’intubation peut parfois être iatrogène, les risques de complication doivent être limités par une technicité parfaite, un opérateur compétent, et un matériel adapté. L’absence d’études prospectives, randomisées, multicentriques consacrées aux lésions post intubations ne permettent pas de préciser la prévalence, les facteurs de risque, et les diverses attitudes préventives à recommander pour réduire l’incidence de ces lésions [7].
Les traumatismes laryngés, se manifestant par une laryngite, sont dus à une
mauvaise position de l'ergot lors du franchissement des cordes vocales.
L'intubation provoque exceptionnellement une luxation cric aryténoïdienne ou
une lésion cordiale.
Les ruptures trachéales et bronchiques ont une fréquence estimée à environ
2/1000. Les circonstances de découverte sont variables : durant l'intervention
avec une réparation immédiate [5], ou plus tardivement lors d'une fibroscopie
pratiquée à titre systématique ou motivée par l'apparition d'un emphysème
cervical, d'un pneumothorax ou d'une défaillance respiratoire. Plusieurs
éléments peuvent être à l'origine de la rupture : le maintien du mandrin après le
passage des cordes, l'ergot, un ballonnet trachéal ou bronchique excessivement
gonflé ou un tube de diamètre externe trop important. Il faut recommander
l'utilisation de la technique des bulles pour gonfler du volume minimal
nécessaire le ballonnet bronchique [6]. Celle-ci permet d'éviter de surdistendre
le ballonnet d'autant que le volume du ballonnet basse-pression des tubes en
PVC peut être augmenté par la diffusion de protoxyde d'azote.
Le déplacement du tube à double-lumière durant l'intervention se manifeste
le plus souvent par une augmentation brutale de la pression d’insufflation :
bronchospasme et pneumothorax controlatéral sont des diagnostics d'exclusion,
la vérification du montage et l'aspiration des deux conduits du tube précédant, si
nécessaire, le passage d'un fibroscope au travers du tube. En pratique, si le
diagnostic n'est pas fait rapidement, il est prudent de dégonfler le ballonnet
bronchique, ce qui permet de retrouver une ventilation satisfaisante.
3) Rappel historique :
1794-1866 : Benjamin Guy Babington invente son « glottiscope ».
1895 : Alfred Kirstein décrit pour la première visualisation directe des cordes vocales avec un œsophagoscope (autoscope).
En 1913 : Chevalier Jackson introduit une nouvelle lame de laryngoscope avec une source de lumière à l'extrémité distale, plutôt que la source de lumière proximale utilisé par Kirstein. Cette nouvelle lame incorpore une composante que l'opérateur pourrait glisser pour laisser la place pour le passage d'un tube place endo-trachéal ou bronchoscope.
1913 : Henry H. Janeway développe un laryngoscope similaire à celui de Jackson (avec batteries intégrées dans le manche).
1941 : découverte de la lame Miller.
1943 : découverte de la lame Macintosh.
1966 : découverte de la bronchoscope flexible (Shigeto Ikeda).
2001 : découverte du Glidescope (John Allen Pacey).
2003: Airtrag (Pedro Acha Gandarias).
4) Laryngoscopie standard:
a. Définition:
Laryngoscopie standard : Procédure consistant à visualiser les structures du pharynx et du larynx le plus souvent à l’aide d’un outil spécialisé (laryngoscope) disposant d’une source lumineuse.
b. Avantages de la laryngoscopie directe :
Coût.
Simplicité du matériel.
c. Description de la technique :
La préparation pour une laryngoscopie standard doit obéir à un objectif qui est la réussite au premier essai. Les tentatives répétées de laryngoscopie standard entrainent souvent un traumatisme des structures antérieures des voies respiratoires supérieures rendant difficile la visualisation de la glotte lors des voies respiratoires (ID) et provoquant une obstruction aigue des VAS (difficulté de ventilation) sans compter les effets de la réponse sympathique à la laryngoscopie. Il est donc important de s’assurer que la première tentative de laryngoscopie soit faite dans des conditions optimales avec la disponibilité du matériel d’intubation et du chariot d’intubation difficile. La hauteur du patient en décubitus dorsal devrait être au niveau du cartilage xiphoïde du « laryngoscopiste » avec le lit ou la table salle d’opération fixe (voir figure). Le clinicien qui effectue l’intubation doit pouvoir accéder librement à la tête.
Figure : Positionnement recommandée : position modifiée de Jackson pour optimiser la visualisation de larynx par alignement des axes.
Laryngoscopie directe réussie implique la distorsion des plans normaux anatomiques des voies aériennes supérieures afin de produire une ligne de visualisation directe du larynx par l’œil de l’opérateur, ce qui nécessite la création d’un nouvel axe (non anatomique) visuel, grâce à l’alignement maximal des axes de la cavité buccale et du pharynx, et le déplacement de la langue.
Les étapes de la réalisation :
Ouverture de la bouche : automatique lors du positionnement de la
tête ou ouverture avec manœuvre de ciseaux (pouce et index).
Laryngoscopie :
Le laryngoscope est pris dans la main gauche
Introduit du côté droit de la bouche
La langue est repoussée sur la gauche et la lame est avancée jusqu’à visualisation de l’épiglotte et vas se loger dans la vallécule ou sous l’épiglotte.
Le laryngoscope est tiré en haut et en avant (selon l’axe du manche).
d) Limites de la laryngoscopie standard :
Alignement des 3 axes oro-pharyngo-laryngé indispensable
Extension de la tête presque toujours nécessaire (pas toujours recommandé)
Réponse physiologique à l’intubation majorée
Exposition de la glotte pas toujours possible
Risque de traumatisme des VAS
La vidéo-laryngoscopie
a. Définition
La vidéo laryngoscopie est une forme de laryngoscopie indirecte dans laquelle le clinicien ne visualise pas directement le larynx (Laryngoscopie indirecte). Au lieu de cela, la visualisation du larynx est réalisée avec un laryngoscope à fibre optique ou numérique inséré trans-nasale ou trans-orale.
Les images de laryngoscopie vidéo peuvent être affichées sur un Moniteur pour le clinicien, et d'autres à voir au moment de la procédure qui peut également être enregistré. Les images sont agrandies lorsqu'elles sont affichées sur l'écran, ce qui permet un examen détaillé du larynx. Les vidéo laryngoscopes sont encore appelés vidéo scopes ou glottiscopes [8].
b. les techniques existantes
On distingue généralement 3 groupes de vidéo-laryngoscopes [8]
Groupe 1 : GlideScope, McGrath et STORZ C-MAC
Le premier groupe de vidéo-laryngoscopes, comme le GlideScope® et le
McGrath®, possède une lame et un manche ayant une forme classique, assez
proche de celle du laryngoscope de Macintosh Les premières études cliniques sur l’intubation trachéale avec Le GlideScope® est le vidéo-laryngoscope qui est sur le marché depuis le plus
longtemps. Le GlideScope® ont été publiées en 2003. Le GlideScope® (voir figure) est un outil d’intubation efficace. Son vaste écran déporté est magnifique ; il permet
d’enseigner l’anatomie des VAS. Par rapport au laryngoscope de Macintosh,
l’extrémité de la lame réalise un angle beaucoup plus obtus, proche de 65°; il
permet donc de visualiser des glottes a priori hautes invisibles avec le
laryngoscope de Macintosh. Les travaux concernant le GlideScope® sont
concordants. Ils démontrent la supériorité de l’exposition glottique avec le
GlideScope® par rapport au laryngoscope de Macintosh. De nombreux cas
cliniques illustrent l’efficacité du GlideScope® quand le laryngoscope de
Macintosh est en échec. Le GlideScope® a été utilisé en première intention avec
succès pour l’intubation orotrachéale, mais aussi nasotrachéale, dans des
situations de voies aériennes anticipées difficiles, sous anesthésie générale, sous
anesthésie locale [9].
Le McGrath® diffère du GlideScope® par le positionnement de l’écran
orientable qui est fixé au manche du vidéo-laryngoscope. Le McGrath® est
probablement le plus sophistiqué de tous les glottiscopes. C’est un très bel outil
d’intubation trachéale. Bien qu’il ait eu un grand succès commercial au monde, il reste peu évalué dans la littérature. Les cinq études qui lui sont dédiées démontrent l’intérêt potentiel du McGrath®. Une étude préliminaire utilise le glottiscope McGrath® en première intention sur une cohorte importante de malades ne présentant pas de critères d’intubation difficile. Dans ce travail, les auteurs démontrent que le McGrath® permet d’intuber simplement la grande majorité des patients avec une vision glottique parfaite. Les autres études publiées sont soit des cas cliniques, soit des séries limitées de 3 ou 5 patients présentant des critères d’intubation difficiles qui sont intubés simplement avec le glottiscope McGrath (voir figure ) [9].
Le vidéo-laryngoscope STORZ C-MAC (voir figure) est un dispositif qui permet aux médecins de diagnostiquer le larynx des patients et aux anesthésistes d’intuber les patients, à travers un système innovant de la marque STORZ, est la première qui a inventé le système d’exploration de larynx.
Ce dispositif est muni globalement d’un moniteur ou écran de taille 7 ‘’et imager C-MAC S constitué d’une caméra, des lames à usage unique avec trois formes MACINTOSH et D-BLADE, ainsi il est conforme aux exigences d’hygiène et d’ergonomie.
L’exploration de larynx et l’intubation du patient par le vidéo laryngoscope STORZ C-MAC se fait par une vidéo afficher sur le moniteur après la pénétration de la lame dans la bouche du patient, le médecin peut régler la qualité d’image par des boutons sur l’écran du moniteur.
Concernant la stérilisation du vidéo-laryngoscope STORZ C-MAC, juste la partie de C-MAC imager S est stérilisable dans une température de max 60 °C et les lames sont à usage unique. Avec toutes ses caractéristiques, le vidéo laryngoscope STORZ C-MAC est bien comme étant le premier dispositif répondant à un besoin mais l’inconvénient de celle-ci est le cout très cher.
Figure : GlideScope à gauche et McGrath à droite
Figure : Le vidéo-laryngoscope STORZ C-MAC
Groupe 2 : Airtraq et AirwayScope
Le second groupe de vidéo-laryngoscopes est constitué de deux outils qui ont en commun d’avoir une partie proximale relativement volumineuse qui se prolonge par une lame de forme anatomique. Il s’agit de l’AirwayScope® (voir figure) et du laryngoscope Airtraq® (voir figure). Les lames de ces deux outils sont qualifiées d’anatomiques car leur forme courbe épouse parfaitement l’anatomie de la cavité orale et du pharynx d’un malade dont la tête et le rachis sont maintenus en position anatomique.
L’Airtraq® est un nouvel outil d’intubation à usage unique. Il est possible
de fixer une caméra qui vient coiffer la tête cubique de l’Airtraq® pour
transférer l’image vers un écran vidéographique par une communication de type
WIFI. L’Airtraq® est commercialisé comme un outil d’intubation difficile. Les premiers travaux démontrent que sa courbe d’apprentissage est courte pour des anesthésistes seniors mais aussi pour des novices inexpérimentés. Aucun rapport de traumatologie sérieuse des voies aériennes n’a été publié à ce jour lors de l’utilisation de l’Airtraq®. Un cas clinique démontre une plaie superficielle de la muqueuse de la paroi pharyngée postérieure. De nombreuses études démontrent l’efficacité de l’Airtraq® dans le cadre très particulier de l’intubation difficile.
Les auteurs qui sont en échec avec le laryngoscope de Macintosh intubent le
plus souvent simplement leur patient avec l’Airtraq®.
L’AiwayScope® possède beaucoup de caractéristiques structurelles
communes avec l’Airtraq®. Ces deux glottiscopes diffèrent néanmoins par leur
concept. Pour l’AirwayScope®, la lame est à usage unique. Après avoir inséré la
fibre optique dans la lame, l’ensemble se fixe sur le corps du glottiscope dont
l’extrémité proximale est chapeautée par l’écran vidéo dont l’orientation est
variable. L’AiwayScope® est un outil d’intubation assez massif. La qualité de
l’écran est indiscutable. L’AirwayScope® possède deux canaux opérateurs de
calibre différent [10]. Le premier est fermé et de faible calibre pour permettre de
descendre une sonde d’aspiration des sécrétions ou d’administrer de l’oxygène ;
le second est latéral ouvert pour guider de manière atraumatique la sonde
d’intubation trachéale vers le centre de la vue matérialisé sur l’écran par une
cible.
Figure : Airtraq à gauche et AirwayScope à droite
Groupe 3 : LMA CTrach
Enfin, le dernier groupe de vidéo-laryngoscope n’est pas équipé de lame. L’exposition de la glotte est rendue possible par un ballonnet pharyngé circulaire et périphérique qui distend les structures anatomiques et accueille en son centre le larynx. Le LMA CTrach® est le seul représentant pour l’instant de ce troisième groupe. Le LMA CTrach® est constitué du châssis du LMA Fastrach® sur lequel ont été rajoutées des fibres optiques et un écran vidéographique. La technique d’insertion et les manipulations d’intubation du LMA CTrach® sont superposables à celle du LMA Fastrach.
Le LMA CTrach® est une évolution du LMA Fastrach®. C’est un outil de
gestion des voies aériennes sophistiqué et précieux pour certains services
hospitaliers spécialisés. C’est un masque laryngé, donc un outil de ventilation.
Mais comme le LMA Fastrach®, c’est aussi un outil d’intubation difficile
efficace. Le taux d’échec d’intubation à l’aveugle avec le LMA Fastrach® est
compris entre 10 et 15 %. L’adjonction, au châssis du LMA Fastrach®, de la
technologie vidéographique permet de manipuler le masque laryngé pour placer
l’émergence de sonde d’intubation en regard de la glotte, et ainsi intuber au bloc
opératoire sous contrôle de la vue dans 98 ou 99 % des cas[11]. Le LMA
CTrach® a démontré son efficacité dans de nombreuses situations cliniques
alors que les techniques d’intubation trachéale conventionnelle étaient en échec.
C. Limites
Difficulté à passer le TET
Si les glottiscopes McGrath et GlideScope améliorent la qualité de la
Vision glottique par rapport à celle du laryngoscope de Macintosh, l'intubation trachéale n'est pas toujours plus rapide. En effet, mieux voir n'est pas toujours synonyme de mieux intuber ou d'intuber plus facilement/rapidement. Ces deux gottiscopes ne sont pas équipés de canal opérateur. S'ils sont utilisés de manière conventionnelle, c’est-à-dire que la vision glottique est recherchée avant de manipuler la sonde d'intubation trachéale, alors la majorité du trajet oropharyngé de la sonde d'intubation est réalisée en aveugle. Comme l'exposition glottique est obtenue sans nécessiter d'aligner les axes, le trajet aveugle la sonde d'intubation a obligatoirement une forme courbe dont l’arc de cercle va varier en fonction de la position de la glotte. Aucune sonde d'intubation ne peut réaliser un tel trajet sans être préformée ou pré-coudée par un mandrin malléable plus ou moins rigide, décrite dans une dizaine de ou cas cliniques d'utilisation du GlideScope.
Présence de sang ou de sécrétions (visualisation peut être réduite) ;
Coût : nettement plus chers que laryngoscopes classiques ;
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