« La langue transmet toute une culture, la gastronomie en fait partie ». Ce thème est très attrayant, très discuté de nos jours. C’est l’élément clé… [303060]

L’EXPRESSION DU GOÛT

DANS LA GASTRONOMIE FRANÇAISE.

EXPLOITATION EN CLASSE DE FLE

ARGUMENT

« [anonimizat] ».

Ce thème est très attrayant, très discuté de nos jours. C’est l’élément clé de la culture française et en même temps un sujet qui peut être abordé en classe de FLE. Beaucoup d’auteurs, passionnés [anonimizat]é un lieu spécial, l’ont portée sur un piédestal ». (Rabelais)

La cuisine fait partie intégrante de la vie des Français et leur sujet favori de discussions à [anonimizat] d’[anonimizat] n’[anonimizat] l’affirmait Patrick Sébastien dans sa revue « Grand Seigneur ».

[anonimizat], [anonimizat] études, [anonimizat] ça [anonimizat] évolue et s’enrichit au contact des autres civilisations.

Ce mémoire serait une bonne occasion de passer quelques moments dans « ce jardin plein de senteurs » qui est la gastronomie.

La cuisine n’est pas seulement une pièce, mais un lieu de convivialité et en même temps un amendement de l’alimentation, tandis que la gastronomie est « un perfectionnement de la cuisine elle-même ». (Revel, 1979, p 32)

La gastronomie française est, à [anonimizat]és nationale du peuple français, un sujet à [anonimizat] témoigne les nombreuses émissions diffusées à la radio ou à la télévision.

[anonimizat]ût, qui a plusieurs définitions :

Tout d’abord le goût [anonimizat]é, ensuite envie : appétit, désir, faim et finalement une attirance : un intérêt, un attachement.

Le goût ne relève pas de l’inné, n’est pas quelque chose que l’on a dès la naissance ou pas. Le goût se construit au fur et à mesure qu’on passe plusieurs étapes pendant la dégustation, c’est une expérience unique. Il se forge à [anonimizat], des rapprochements inattendus.

Vu que la cuisine peut servir comme outils dans des contextes différents, [anonimizat] pédagogique et didactique de la gastronomie dans l’enseignement-apprentissage du français langue étrangère, son utilité sera vérifiée par des applications pratiquées chez les élèves de niveau débutant et intermédiaire (A1-A2), afin de prouver les avantages et les bénéfices de la gastronomie dans l’acquisition de la langue étrangère chez les élèves.

[anonimizat] l’éducation des enfants et dans l’enseignement du français ? On trouve la réponse dans ce qui suit.

D’abord parce que c’est un thème ré[anonimizat]çais du Vème à VIIIè[anonimizat]çons de culture et civilisation française.

[anonimizat], alors, grâce au blog initié sur le site http//www.canva.com : «  le français par la cuisine », les collè[anonimizat] élèves et tous ceux qui sont intéressés par ce thème, peuvent trouver source d’inspiration.

La partie applicative de mon ouvrage vise la réalisation d’un choix d’activités didactiques à [anonimizat], cognitifs et d’âge, le niveau des élèves et le programme d’étude applicables en classe pour pratiquer le français.

[anonimizat] élèves de la huitième et sixiè[anonimizat]é à titre d’exemple. Les conclusions et les sources bibliographiques, de même que les sites Internet consultés dans cette recherche sont présentées à la fin de l’étude.

Après un court regard sur la gastronomie française, présenté au cadre du premier chapitre, on revient avec la question de l’utilité de la cuisine en classe de FLE, qui sera abordé au début du deuxième chapitre.

Tout d’abord, c’est un moyen ludique, motivant et original dans l’enseignement-apprentissage de la langue française, surtout que la gastronomie met au centre le sujet de l’inter culturalité.

Mon étude aura une applicabilité sur un groupe d’environ vingt élèves, qui étudient le français comme langue seconde.

Les éléments innovants permettant la mise en œuvre de cette démarche devraient se présenter dans l’activité du professeur de français. Ainsi, pour amener, les élèves, à la fin de l’accomplissement de l’objectif proposé, l’enseignante va employer, le plus possible, en classe, des documents authentiques.

Pour la compétence de la compréhension orale, la cuisine est un document très utile et abordable pour l’apprentissage.

Dans chaque établissement scolaire devrait être une salle multimédia pour l’étude des langues, qui permet l’accès à des ordinateurs, à Internet, ainsi, le professeur a la possibilité d’enrichir le manuel avec des documents authentiques et des ressources modernes et actuelles.

Nous avons choisi ce thème pour présenter, en quelques lignes la gastronomie française et démontrer que la cuisine et les recettes sont des moyens qui aident les apprenants à comprendre quelques aspects de lexique culinaire, mais surtout d’apprendre autrement le français, que d’habitude, c’est- à-dire, d’enseigner avec plaisir, d’une manière concrète, de l’enseignement sur le vif et bien sûr à l’aide des documents authentiques, de la vie réelle.

L’objectif principal de mon mémoire de recherche est d’explorer de nouveaux moyens d’apprendre le français avec les élèves, de les faire sortir de la classe et de ses limites, d’allier l’utile à l’agréable, d’où le choix de ce sujet de recherche.

À mon avis, la gastronomie aide les élèves d’enseigner d’une façon plus motivante, plus variée, en exploitant une pédagogie active, qui est la pédagogie du projet, qu’on va faire à la fin de ce mémoire, plus exactement un projet sur : « La Semaine du Goût », qui va être accompli par un atelier culinaire (la préparation d’une salade de fruits, d’une salade niçoise, des crêpes etc.)

Mon étude comprend deux parties : une partie théorique et une partie pratique.

La partie théorique (envisagée dans le premier et le deuxième chapitre) met en évidence des informations concernant la cuisine française, en général, son importance dans l’enseignement- apprentissage de la langue française, tandis que dans la partie pratique (le troisième et le quatrième chapitre), on exploitera des fiches pédagogiques, des documents authentiques, des jeux culinaires qui aideront les élèves à approfondir le lexique de la cuisine, d’une manière ludique et concrète.

La partie pratique sera finalisée par un petit atelier cuisine, qui développera quelques moments passés avec mes élèves pendant les activités extracurriculaires : « La Semaine du Goût », la « Semaine de l’Éducation Globale », « la Journée de l’Europe », quand nous avons réalisés des différentes activités.

Le but de mon travail est de regrouper les informations essentielles sur le thème de la gastronomie qui est tellement vaste, mais d’après moi peu utilisé à l’école, c’est pourquoi on montrera l’importance de la cuisine dans l’enseignement de la langue française.

TABLE DES MATIÈRES

ARGUMENT………………………………………………………………….3

PARTIE THÉORIQUE

Chapitre 1 Un regard sur la gastronomie française……………………….9

1.1 La gastronomie en question………………………………………………9

1.2 Traits caractéristiques de la cuisine française……………………………11

1.3 La gastronomie à travers les régions……………………………………..14

1.4 Les habitudes alimentaires françaises……………………………………17

1.5 Quelques recettes régionales…………………………………………….20

Chapitre 2 Le français à travers la cuisine………………………………..24

2.1 L’importance de la cuisine dans l’enseignement-apprentissage de la langue française………………………………………………………………………….24

Ressources pédagogiques et vocabulaire illustré de la cuisine……….25

Fiches et activités conçues pour apprendre le français à l’aide de la cuisine…29

Apprendre le français à table…………………………………………37

PARTIE PRATIQUE

Chapitre 3 La gastronomie comme vecteur pédagogique……………..45

Exploiter des recettes à l’aide des documents authentiques…………45

Lire une recette d’une manière ludique……………………………..57

Des jeux interactifs pour approfondir le lexique de la cuisine……..71

Atelier d’écriture sur des recettes…………………………………..79

3.5 Cuisine et culture gastronomique : multi-quiz………………………..88

Chapitre 4 Petit atelier esthétique-artistique de la cuisine en classe…………95

4.1 De la théorie à la pratique d’un atelier pédagogique de la cuisine……………96

4.2 L’art et l’esthétique des fruits et des légumes dans nos assiettes……………122

Atelier de création artistique

4.3 Nos livres de recettes françaises-roumaines et des comptines………136

4.4 Expressions idiomatiques sur la nourriture et spécifiques en cuisine……….154

4.5 Sondage : Les préférences alimentaires de la VIIème classe……………….156

Analyse, résultats, impressions vécues pendant la « Semaine du goût ».

Annexes- recettes de cuisine, photos des activités.

CONCLUSION…………………………………………………………………161

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………..163

SITOGRAPHIE…………………………………………………………………165

ANNEXES………………………………………………………………………166

Chapitre 1

UN REGARD SUR LA GASTRONOMIE FRANÇAISE

« La gastronomie est la joie de toutes les situations et de tous les âges.

Elle donne la beauté de l’esprit » Charles Monselet

La gastronomie en question

Dans le premier chapitre nous allons avant tout élucider la définition du mot gastronomie, après on va présenter brièvement, quelques traits historiques et caractéristiques de la cuisine française, ses origines et finalement on va « voyager un peu partout en France », pour découvrir des recettes régionales.

Pour donner une définition, on va mettre en discussion l’origine élitiste de ce mot.

Etymologiquement, du grec « gaster », le ventre, l’estomac et de « nomos », signifiant la loi, la gastronomie est littéralement « l’art de régler l’estomac ». Selon l’Académie Française, la gastronomie est « l’art de faire bonne chère »

Dans la littérature, le terme «  gastronomie » apparaît pour la première fois dans un poème de Joseph Berchoux intitulé « Gastronomie ou L’homme des champs à table », apparu en 1801. Le terme a suscité un intérêt littéraire et critique pour de grands philosophes comme Kant, qui dans l’ouvrage « Esthétique du goût », souligne une classification du goût. Ainsi, il parle d’un goût gustatif, esthétique, critique et jugé, qui peut être bon ou mauvais.

D’autres affirment qu’on attribue le mot « gastronomie » à Joseph Berchoux, mais le véritable inventeur du mot gastronomie est Brillant Savarin, qui fait naître la gastronomie en tant qu’art culinaire.

Dans sa « Physiologie du goût » (1842, p 53), il définit la gastronomie : « la connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l’homme, en tant qu’il se nourrit. Son but est de veiller à la conservation des hommes, au moyen de la meilleure nourriture possible. »

Vitaux (2007, p 6-7) nous explique que si « L’alimentation est une nécessité, la gastronomie est une quête infinie, une recherche permanente de la qualité, une passion hédoniste, un plaisir, une connaissance et une culture. Manger est un acte commun à tout être vivant, homme ou animal, alors que manger en tant que gastronome est un acte culturel ».

La problématique du goût est centrale dans la notion de la gastronomie, qui renvoie à la sphère culturelle des sociétés humaines.

Elle a généré la convivialité, la sociabilité, un art de vivre autour du repas qu’il soit ou non gastronomique.

La gastronomie est liée au goût qui correspond à plusieurs définitions :

Le dictionnaire Larousse donne ces définitions :

Un des cinq sens, renseignant sur les saveurs et la composition des aliments.

Saveur de quelque chose, caractéristique reconnaissable par le sens gustatif : un goût amer, salé, un goût de brûlé.

Capacité à discerner ce qui est beau ou laid selon les critères qui caractérisent un groupe, une époque, une matière esthétique : « Elle a du goût ».

Attirance pour un aliment, une boisson, quelque chose ou quelqu’un

Littéraire : impression qui reste de quelque chose : le goût amer des souvenirs.

Et pour terminer, il faut considérer aussi la littérature gastronomique. Nous n’avons peut-être pas la meilleure gastronomie du monde mais certainement le plus grand nombre d’auteurs qui ont écrit autour et sur la gastronomie.

Et parmi eux nos plus grands auteurs Rabelais, Colette, Proust, Dumas.
Les grands écrivains du XIXème siècle Zola, Maupassant Balzac, Flaubert, Gautier, Daudet, les frères Goncourt.
Les sybarites comme les auteurs libertins et ceux qui prônent une sobriété heureuse tel Delteil.

Et Charles Perrault, les frères Grimm, Mme de l’Aulnois et tous les auteurs de contes qui ont mis en scène des ogres.
Et les poètes ! Car, et heureusement Berchoux, n’est pas le seul à chanter la nourriture, l’art de boire et de manger, celui de cuisiner.
Et les philosophes, les ethnologues, les sociologues, les idéologues et les utopistes politiques, les critiques, les gourmands, les médecins, et même des cuisiniers.

Donc la gastronomie française peut être décrite, en trois mots que Poulain les cite : « reconnaissance », « valorisation » et « verbalisation ».Poulain, S.A, 2004

Comme on a déjà souligné, la gastronomie apporte en discussion le goût et la convivialité qui caractérise aussi le modèle alimentaire français, qui a besoin d’un gastronome, qui d’après lui, est celui «  qui sait goûter, qui sait décrire les ingrédients, les plats, leur préparation, et qui sait traduire en mots les sensations gustatives, mais aussi odorantes et visuelles ». Vitaux, 2007

Quelques mots sur l’histoire de la cuisine française

La cuisine française a été en évolution depuis le Moyen Âge. Pendant le Moyen Âge, les personnes ont préparé beaucoup de plats pour un seul repas. Toute la nourriture était sur la table et les personnes ont utilisé leurs mains pour manger la nourriture. Ils ont servi eux-mêmes. Les personnes ont mangé des fruits avant de manger les plats principaux. Il y avait une variété de viande. C’était un banquet. Après le Moyen Âge, Catherine de Medici a influencé la cuisine française. Avec les artistes qui l’ont accompagné, Catherine de Medici et les artistes ont transformé la cuisine française en art. Ils ont cru que les couleurs et la présentation d’un plat était importante. C’était l’émergence d’art culinaire. La Renaissance était aussi un période qui était remplie de pâtisseries. Ils mangeaient des gâteux et des tartes. Pendant la Renaissance il a émergé la fascination avec les argenteries et les tasses. Les personnes ont commencé à utiliser les fourchettes et ils ont utilisé leurs mains moins souvent. Il y avait plus de structure quand les personnes mangeaient. Pour cuisiner les personnes ont utilisé plus des herbes et des huiles. Je crois que le changement de la cuisine du Moyen Âge à la Renaissance est un bon exemple de l’adaptation et l’évolution d’une société.

Mais la nouvelle cuisine a été créé dans les années soixante-dix en France, par le chef cuisiner Michel Gérard, l’objectif principal était de se détacher de la complication qui caractérisait la haute cuisine.

Dans son ouvrage « L’esthétique du goût », Emilie Boulard soutient que la cuisine a évolué de manière bien différente aux XXe et XXIe siècle. Du plat noyé par la sauce, une masse, elle s’est affinée pour devenir une composition plastique comparable à une peinture contemporaine. En nouvelle cuisine la nourriture se doit de stimuler chacun des cinq sens, particulièrement la vue. Les plats sont servis de manière élégante, mais simple, en petites portions, à la recherche d’un équilibre et d’une harmonie.

Même si la gastronomie française se soit toujours inspirée de la cuisine du monde entier, on peut plutôt la considéré comme une réinterprétation plastique et sensorielle, que comme un réel emprunt.

La cuisine française est active et toujours en mouvement, elle ne touche pas seulement au social mais répond à des problèmes phénoménaux qui fondent une interdisciplinarité entre art, cuisine et philosophie.

L’évolution de la cuisine française, a été envisagé par Emilie Boulard dans la figure suivante/le schéma suivant :

Street Food

Finger Food

Fooding, eat art, fast food, design Q/la cuisine futuriste/la nouvelle cuisine/le néo-nouvelle cuisine/la fusion food/la cuisine moléculaire.

Les cycles de l’alimentation :

Préparation/

Production/recyclage/ingestion/terroir

« Même s’il est différent, le titre de mon mémoire renvoie vers deux univers distincts qui s’assemblent selon des sensations intuitives : l’esthétique et le goût. Le terme « esthétique » est une notion apparue et décrite traditionnelle entre les’’noeta’’, qui sont les faits d’intelligence et les ‘’aistheta’’ qui sont les faits de sensibilité. L’esthétique est donc une notion apparentée au sensible qui s’est développée par la prise en compte et la reconnaissance des valeurs, des sentiments et sensations dans l’art. On peut considérer l’esthétique, tout ce qui touche le sens de l’homme et qui éveille des émotions, des appétits et des passions.

Le goût c’est ce que l’on aime, qui se construit à travers des observations, des rencontres, des confrontations inattendues. Le goût se fabrique, se travaille, se transforme, s’apprend, grâce à l’initiation et l’ouverture aux différentes formes d’art. Cela s’apprend à l’école, mais pas seulement » .Emilie Boulard

1.3 Traits caractéristiques de la cuisine française

La gastronomie française est un sujet très vaste qui mérite d’être étudié.

En France, la gastronomie se définie comme « l’art de la table », souvent liée au plaisir de manger. Les spécialités culinaires, qui diffèrent en fonction des pays, nous permettent de découvrir leurs identités culinaires.
La gastronomie française respecte l’art du « bien manger » et du « bien boire ».

Les repas Français sont caractérisés par de bons produits dans les assiettes, de préférence locaux, dont les saveurs doivent bien s'accorder et on doit être doué d’une gestuelle spécifique pendant la dégustation, à l'exemple des coudes qui ne doivent pas être mis sur la table. Le repas gastronomique français se doit de respecter un schéma précis: il commence par un apéritif, au moins quatre plats, dont une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage, un dessert, et un digestif pour terminer.

En France, manger est considéré comme un rituel du bonheur. Les repas se partagent généralement autour d’une grande table, en famille ou avec des amis,  et l'importance du repas est jugée à travers l'abondance des plats. Le plaisir de manger accompagne les repas et les convives. Le but est de profiter de l'instantprésent, et de l'oisiveté qui règne. Le pays détient une renommée mondiale, en particulier grâce à sa gastronomie attrayante, ainsi que sa grande diversité.

En effet la cuisine française est considérée comme l'une des plus raffinée au monde. C'est une cuisine très raffinée, et généralement perçue à l'étranger comme un grand luxe réservé à une élite. Les meilleurs chefs au monde sont des maîtres de cette cuisine Française. Le savoir-faire français possède une influence majeure à travers le monde de la gastronomie occidentale.

Cependant, nous noterons que les Français, dans la vie de tous les jours, optent de moins en moins pour cette cuisine et sont de plus en plus attirés par des modèles de vie étranges.

Les régions françaises sont connues pour leur cuisine, chaque spécialité étant accompagné d’un bon vin. Les Français sont l’un des premiers producteurs du vin dans le monde, cette boisson est comparée avec une œuvre d’art.Les vins de Bourgogne et de Bordeaux sont les plus connus, le beaujolais est très connu grâce à son goût fruit ; les vins rouges de Loire, les Côtes du Rhône et les vins du Languedoc ont connu aussi un grand succès. Les vins blancs viennent d’Alsace, de la Loire et bien sûr de Bourgogne et de Bordeaux.

On constate une harmonie entre les vins et les mets chez les Français.

Mais la France est en même temps la reine du fromage, presque quatre cent sorte de fromage se sont distingués dans ce pays, les plus connus sont le camembert de la Normandie, le Brie, le Roquefort, le Bleu d’Auvergne, le Neufchâtel, le Président etc.

Le fromage:

« Comment voulez-vous gouverner un pays qui a trois cent cinquante sortes de fromages ? » Ce bon mot du général de Gaulle montre à quel point la gastronomie est partout, y compris en politique. Dans cette phrase, l’ancien président de la France, compare la grande variété des fromages français aux opinions des Français, elles aussi très variées.

Les Français sont les rois de la fabrication du fromage. Comme pour les vins, certaines régions sont célèbres aussi par leurs fromages. Sauf les vins les Français consomment aussi des poissons (surtout du saumon et de la truite) et des fruits de mer, qu’ils consomment en entrée ou en plat principal.

Une autre spécialité caractéristique de la cuisine française est la truffe. La Provence produit 75% des truffes françaises.Il s´agit d´un champignon très adorable par tous les gourmets du monde. C´est un champignon d´une odeur aromatique. Elle croit sous terre, très souvent à plus de trente centimètres.

On peut la trouver dans les forêts feuilles (avant tout de chêne) à l´aide des cochons ou des chiens dressés entre le mois d´avril et le mois de juin.On distingue les truffes blanches (en réalité sont jaunes ou rousses) et noires. Les truffes noires (l’image ci-dessous) on les appelle « diamants noirs » de cuisine. Les noires sont plus précieuses et estimables que les truffes blanches.

Annexe no.1

Le foie grascaractérise aussi la cuisine française

C’est une spécialité culinaire traditionnelle. Il est fabriqué de foie gras frais d´oies ou de canards. C´est la période de la Monarchie ou le foie gras fait partie de la culture française et de son héritage culinaire. Le foie gras se présente sous plusieurs formes définies par la législation :

Foie gras entier : maximum deux morceaux issus de deux foies différents

Foie gras : assemblage de morceaux de foies différents

Bloc de foie gras avec morceaux : crème de foie gras avec morceaux ajoutés après le mixage

Mousse de foie gras : émulsion de foie gras et d’un corps gras

Pâté de foie gras : contenant au moins 50% de foie gras

Parfait de foie gras, contenant au moins 75% de foie gras.

En France on mange le foie gras froid comme entrée. Le plus souvent il fait partie de repas de fête (par exemple le Réveillon). Le foie gras se déguste avec un couteau et une fourchette et il est accompagné le plus souvent d´un vin liquoreux.

La France est le premier producteur de foie gras au monde. La majorité du foie gras est produite dans le Sud-ouest, le Périgord, le Gers, les Landes et l´Alsace. La production de foie gras est l´objet de controverses portant sur les conséquences du gavage.

1.4 La gastronomie à travers les régions françaises

« Le bel art de la gastronomie est un art chaleureux. Il dépasse la barrière du langage, fais des amis parmi les gens civilisés et réchauffe le cœur »

Samuel Chamberlain

En réfléchissant sur cette citation, on remarque que la gastronomie crée des liaisons entre les peuples, en enrichissant leur culture et leur cœur. Comme il est connu, l’hexagone est divisé en vingt deux régions et quatre vingt dix-neuf départements, chaque région possède sa propre cuisine.

En ce qui suit, on va présenter, en bref, des spécialités caractéristiques pour chaque région de la France.

On va commencer par la région de Bretagne et de Normandie

En Bretagne et en Normandie

Des fruits de mer (homards, crevettes, langoustes)

Des poissons de mer

Des crêpes bretonnes

Du beurre salé

Des gigots

Des fromages : Camembert, Pont- L’Evêque

Des boissons : calvados, cidre

Dans le Midi/ en Provence :

On fait la cuisine, en utilisant l’huile d’olive, de l’ail, des herbes de Provence

De la soupe de poisson (de la bouillabaisse)

Des pâtes

De la ratatouille niçoise (tomates, olives, aubergines, poivrons, concombres)

Des fruits

Des fromages (Roquefort)

Des vins

En Auvergne :

De la charcuterie (jambon, saucisson)

Soupe au lard avec saucisses et légumes

Des fromages

Dans le Sud- Ouest

Des crêpesà la bordelaise

Du foie gras

Du confit d’oie

Du cassoulet, des vins de Bordeaux

En Champagne

Des poissons, de la charcuterie

Des fromages, des biscuits de Reims

De la moutarde

Dans la région lyonnaise et en Bourgogne

Des quenelles de brochet

De la poularde de Bresse

Des escargots, des écrevisses

Des fromages et des vins de Beaujolais et de Bourgogne

En Alsace- Lorraine

De la charcuterie

De la quiche lorraine

Du foie gras d’Alsace

Des fruits, des fromages(Munster, Rama tour)

Des tartes aux fruits

De la choucroute de Strasbourg et de la bière

En Corse

Des poissons de la Méditerranée

De la charcuterie Corse

Des vins et des fromages de l’île

Annexe no 3

Comme on a déjà remarqué, chaque région de la France possède sa propre cuisine, riche et variée. En ce qui suit on va partir à la découverte des habitudes alimentaires concernant le repas français.

1.5. Les habitudes alimentaires françaises

Les habitudes alimentaires des Français sont un peu différentes en comparant celle des autres pays, les Français passent beaucoup de temps à table. Les repas en France occupent une place assez grande dans la vie de ce peuple. Ils sont cependant moins gourmands (gros mangeurs) que gourmets (ils apprécient la bonne cuisine). Ce n’est pas seulement manger, c’est une partie de la culture.

Les Français prennent traditionnellement trois repas dans la journée : le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.

Le petit déjeuner classique se compose d’une boisson chaude, du café noir, du café au lait ou chocolat, plus rarement du thé. Puis on mange des tartines, de la baguette accompagnée du beurre et de la confiture, et bien sur des croissants, des yaourts et du jus de fruits.

Annexe no 4

Le déjeuner, on le prend à midi, surtout dans les cantines, au restaurant, mais dans les petites villes, on déjeune chez soi.

Un vrai repas commence par le hors-d’œuvre (charcuterie, crudités/des légumes, fruits de mer), l’entrée est froide ou chaude et ensuite suivie d’un plat principal, qui contient de la viande, de la volaille, du gibier et surtout des poissons. Il y a aussi des légumes et de nombreuses sauces. Après le plat principal, vient un dessert (fruits, gâteaux, glaces, tartes).

Et finalement, le dîner est composé aussi d’une entrée, d’un plat chaud, d’un fromage et d’un dessert, mais l’entrée est remplacée par un potage.

En ce qui suit, nous allons exposer quelques recettes régionales et leurs ingrédients très variés :

1.5 Recettes régionales (un peu partout en France)

Chaque région de la France possède des plats spécifiques, qu’on peut analyser dans les photos suivantes :

Pot au feu

Temps de préparation : 85 min

Ingrédients :

1 kg 500 de bœuf

2 œufs

8 carottes

6 navets

2 oignons

1bouquet de clous de girofle, sel et poivre

Annexe no 5

Préparation :

Pour la pâte, mélangez la farine, le beurre, l’eau, le sel, le jaune d’œuf. Laissez reposer. Coupez le lard en petits morceaux. Faites-les cuire légèrement dans une poêle. Étendez la pâte, garnissez un moule beurré et fariné. Pendant ce temps, battez les œufs et la crème, poivrez légèrement. Versez sur la pâte avec les lardons. Ajoutez de petits morceaux de beurre. Faites cuire 35 min.

Quiche-Lorraine (En Lorraine)

Temps de préparation : 1 h 30

Ingrédients :

Pâte brisée : Garniture :

200 g de farine 150 g de crème

100 g beurre 3 œufs

Une pincée de sel 200 g de lard fumé

½ verre d’eau poivre

1 jaune d’œuf

Annexe no 6

Préparation :

Pour la pâte, mélangez la farine, le beurre, l’eau, le sel, le jaune d’œuf. Laissez reposer. Coupez le lard en petits morceaux. Faites-les cuire légèrement dans une poêle. Etendez la pâte, garnissez un moule beurré et fariné. Pendant ce temps, battez les œufs et la crème, poivrez légèrement. Versez sur la pâte avec les lardons. Ajoutez de petits morceaux de beurre. Faites cuire 35 min.

Bouillabaisse (En Provence)

Temps de préparation : 1 h

Ingrédients :

Poissons variés (merlan, daurade, rascasse)

250 g de ton

Huile d’olive

2 oignons

Thym, persil, fenouil, sel et poivre

Annexe no 7

Préparation :

Mettez de l’eau à chauffer dans une grande marmite. Éplucher les oignons, l’ail, les tomates. Jetez-les dans l’eau bouillante. Ajoutez les poissons coupés en morceaux, l’huile, le safran, le sel, le poivre. Laissez cuire à feu doux 18 à 20 min. Versez le bouillon sur des tranches de pain placées dans la soupière.

Cassoulet (Dans le Sud-ouest)

Temps de préparation : 3 h 15 Ingrédients :

600 g de porc

600 g d’oie

6 petites saucisses

500 g de haricots blancs

60 g de beurre ou de graisse d’oie

50 g de farine

125 g de tomates

Du bouillon

Annexe no 8

Préparation :

Faites cuire les haricots dans de l’eau. Faites revenir les morceaux d’oie et de porc dans le beurre ou dans la graisse. Retirez-les. Mélanger la farine et le beurre.

Ajoutez le bouillon chaud puis la tomate réduite en purée. Mettez les cuites à l’avance dans de l’eau bouillante.

Après qu’on a exposé quelques recettes régionales de la France, on va focaliser notre attention sur la découverte et l’importance de la cuisine dans l’enseignement-apprentissage de la langue française.

CHAPITRE 2

LE FRANÇAIS À TRAVERS LA CUISINE

« La langue française est très riche d'un vocabulaire qui renferme un nombre important de notions gastronomiques qui n'existent pas dans d'autres cultures culinaires du monde ».

Le Français dans le Monde n° 397

« Une langue se parle, s'écoute, se chante, se lit, se découvre et se déguste !

Français Langue Gourmande propose la découverte de la langue française et de sa culture à travers sa gastronomie ».

2.1 L’importance de la cuisine dans l’enseignement-apprentissage de la langue française

Dans cette partie, nous expliquerons pourquoi la cuisine peut aider les apprenants à apprendre le français.

Dans une interview accordée au site Internet https://nathaliefle.com/apprendre-le-francais-avec-la-cuisine/ la cuisine peut être une source très efficace d’apprendre le français, pour plusieurs raisons :

Pour apprendre la langue :

le vocabulaire : les ingrédients, les verbes spécifiques, le matériel de la cuisine

la grammaire : l’expression de la quantité, l’utilisation des articles partitifs, défini et indéfini.

L’utilisation de l’impératif présent

Indiquer la succession des actions : d’abord, puis, enfin

Pour apprendre les habitudes socioculturelles d’un pays ou d’une région et les habitudes culinaires. Savez-vous, par exemple comment est constitué le petit-déjeuner en France, en Belgique, au Québec ?

Chaque territoire a également des spécialités culinaires. Certains plats sont associés à des évènements de l’année et des traditions (des célébrations, des rituels). Découvrir ces spécialités est un moyen de se cultiver mais aussi d’avoir des échanges avec les gens. La cuisine est un sujet dont tout le monde aime parler.

Pour apprendre avec plaisir car c’est vraiment important d’apprendre quelque chose qu’ils aiment, c’est plus facile de mémoriser et de progresser rapidement en français

Pour apprendre quelque chose d’utile et de concret.

S’ils réalisent une recette (par exemple une salade de fruits), de cette façon ils peuvent apprendre les fruits et les légumes concrètement.

2.2 Ressources pédagogiques et vocabulaire illustré de la cuisine

On peut trouver des ressources pédagogiques sur des sites Internet, comme « Autour de la gastronomie », le site « Bout de gomme », où il y a des recettes pour la classe de français, sur la chaîne « Bonjour de France », le site « Marmiton », ou sur TV 5, mais aussi dans les manuels de français. On a aussi l’application You miam (sur androïde), où on trouve des recettes illustrées d’une manière ludique et didactique etc.

Le champ de la cuisine se caractérise par un lexique de spécialité abondant et son apprentissage ne constitue pas un objectif en soi, mais un moyen vers l’autonomie langagière.

Les repas tiennent encore une place assez importante dans la vie des Français. Ils aiment la cuisine traditionnelle qui est savoureuse et copieuse, mais aussi la nouvelle cuisine qui est plus légère, à base d’aliments cuits à l’eau ou à la vapeur. Voilà quelques ustensiles, traditionnels et modernes, dont on a besoin pour faire la cuisine :

Des casseroles- pour faire mijoter les plats

Une cocotte-minute pour hâter la cuisson de la viande ou des légumes

Des poêles, grandes ou petites- pour faire cuire quelque chose

Une planche- pour étendre la pâte etc.

Des moules-à-gâteaux-pour y cuire des gâteaux

Un mixer, un presse-agrumes-pour préparer le jus de fruits etc.

Quand on cuisine on emploie différents verbes (par exemple les verbes du Ière groupe) qui expriment différentes actions : éplucher, verser, hacher, mélanger etc. Les verbes utilisés dans les recettes de cuisine en français ont un sens très précis, qui transmettent des informations sur l’action, l’objet, la manière de faire et le temps nécessaire.

Annexe no 9

Fiche pédagogique no 1

La nourriture :

Pour chacun des aliments ci-dessous, inscris le numéro qui lui correspond sur le dessin :

Annexe no 10

Fiche pédagogique no 2

Reconstitue les expressions en associant les deux éléments des deux colonnes :

Être jaune comme un …………………..1. pommes

Être bête comme………………………. 2. poire

Être rouge comme une…. 3. pêche

Être haut comme trois………………… 4. coing

Être bonne………………… ………… 5. tomate

Être gros comme une…………… .. 6. chou

Avoir la…………………………. . . 7. pastèque

Fiche pédagogique no 3

Coche la réponse qui convient :

Il a la banane signifie :

Il a une coiffure bizarre.

Il sourit largement.

Il vend des bananes.

Occupe-toi des oignons signifie :

Cultive des oignons !

Coupe les oignons !

Ça ne te regarde pas !

Il est tombé dans les pommes signifie :

Il a perdu la conscience.

Il a glissé sur une pomme.

Il est arrivéà temps.

Il nous raconte des salades signifie :

Il nous dit des mensonges.

Il nous raconte ses voyages.

Il nous raconte une histoire vraie.

Je n’ai pas un radis signifie :

Je n’ai plus de radis.

Je n’ai pas d’argent.

Je n’ai pas faim.

C’est la fin des haricots signifie :

C’est la fin du tout.

La soupe est prête.

Les haricots sont cuits.

Corrigé : 1-b ; 2- c ; 3- a; 4-a ; 5-b ; 6-a

2.3 Fiches et activités conçues pour apprendre le français à l’aide de la cuisine

Ce sous-chapitre traitera des exercices divers pour aider les apprenants à enrichir leurs connaissances. En ce qui suit nous présenterons quelques fiches pédagogiques qui aideront les apprenants à mieux comprendre l’apprentissage de la cuisine en classe de Fle.

Activité: « Les Français et la cuisine »

Pour les débutants

Brainstorming : On écrit le mot « cuisine » au tableau et on demande aux élèves de donner tous les mots ou expressions que leur évoque ce mot. On l’écrit au tableau et on explique les mots inconnus.

L’activité intitulée : « Au marché » est très intéressante car elle se focalise sur l’impératif, nécessaire pour suivre une recette, mais également sur le vocabulaire et les expressions utiles.

Le site Internet podcastfrancaisfacile.com propose la lecture de la recette des crêpes, une fois lentement et une autre fois à vitesse normale, ainsi que la transcription. On peut faire écouter la recette aux élèves et on pose des questions. On va lire les questions avant l’écoute.

Questions de compréhension :

Quels sont les ingrédients nécessaires pour faire des crêpes ?

Combien de crêpes faut-il ?

Faut-il mélanger les ingrédients ?

Que doit-on utiliser pour cuire les crêpes ?

Avec quoi peut-on manger des crêpes ?

On peut aussi utiliser le podcast comme dictée, ou donner un texte à trous.

Expansion : On peut demander aux élèves de présenter une recette française facile sous forme de sketch (gâteau au yaourt, quiche lorraine etc.), en leur souvenant d’être original.

Pour les intermédiaires ou avancés, on peut utiliser d’autresactivités

Brainstorming : Écrivez le mot « cuisine » au tableau et leur demander de donner tous les mots évoquant la cuisine.

Compréhension écrite : Lisez le texte sur la cuisine française et répondez aux questions suivantes :

Lisez les trois commentaires avant le texte. Commentez votre avis

Quel est le plat préféré des Français selon les sondages ? Quel a été le plat préféré avant ?

Qu’est-ce que vous savez sur le pain en France ?

Les Français mangent-ils souvent du fromage ?

Compréhension orale et visuelle : Regardez cette vidéo et répondez aux questions suivantes.

En France, les administrations et les commerces sont souvent fermés pendant deux heures à midi, entre 12 et 14 h, pour permettre aux employés de déjeuner. En effet, les repas sont importants en France et généralement longs.

Questions :

Quelle heure est-il sur l’horloge ?

Combien de temps ont les personnages pour préparer le repas ?

Quel est l’adjectif utilisé par la première jeune femme pour qualifier le fait de cuisiner ?

Avec quels genres de produits le cuisinier cuisine-t-il dans son atelier cuisine ?

Combien coûte la formule ?

À quelle heure se mettent-ils à table ?

Les commentaires sur les repas sont-ils positifs ou négatifs ?

En ce qui suit, nous exploiterons quelques fiches pour mieux enseigner la cuisine et la gastronomie :

Fiche pédagogique 1

2.3.1 Fiche d’enseignant

Thème : Recettes régionales

Objectifs : Faire découvrir les repas français

Enrichir le vocabulaire

Niveau : A2

Matériels : Photocopies des recettes avec des exercices, dictionnaires français- roumain

Durée: 45 minutes

Démarches pédagogiques : on présentera aux élèves quelques recettes, on distribuera les photocopies des exercices et on va les corriger.

2.3.2 Fiche d’apprenant

Exercice 1. Dans la recette, soulignez-y les ingrédients dont vous avez besoin pour préparer de la salade niçoise et écrivez-les.

Recette de la salade niçoise Annexe no 11

Laver et égoutter la laitue.

Laver et couper les poivrons en petits cubes.

Éplucher le concombre et le découper en cubes.

Éplucher et émincer les oignons.

Laver et couper les tomates en quartiers. Ajouter les tomates à la salade, les olives, les œufs durs, les haricots verts et le thon.

Placer le tout joliment dans une assiette. Faire la vinaigrette avec le vinaigre balsamique, l'huile et le basilic. Verser sur la salade, bon appétit!

Dans la salade niçoise il y a :

2.3.2 Fiche d’apprenant

Exercice 1. Dans la recette, soulignez-y les ingrédients dont vous avez besoin pour préparer de la salade niçoise et écrivez-les.

Recette de la salade niçoise

Laver et égoutter la laitue.

Laver et couper les poivrons en petits cubes.

Éplucher le concombre et le découper en cubes.

Éplucher et émincer les oignons.

Laver et couper les tomates en quartiers. Ajouter les tomates à la salade, les olives, les œufs durs, les haricots verts et le thon.

Placer le tout joliment dans une assiette. Faire la vinaigrette avec le vinaigre balsamique, l'huile et le basilic. Verser sur la salade, bon appétit!

Dans la salade niçoise il y a :

Exercice 2 : Complétez le tableau suivant :

Bouillabaisse Annexe no 12

Quelle région d’origine :

Quel sort de plat :

Les ingrédients dans la recette :

Les poissons : les légumes : Les épices :

Exercice 3 : Suivant la préparation de recette, ajoutez des ingrédients nécessaires dans le chariot, et devinez le repas que vous allez préparer.

Corrigé :

Recette de la salade niçoise

1/ Laver et égoutter la laitue.

Laver et couper les poivrons en petits cubes.

Éplucher le concombre et le découper en cubes.

Éplucher et émincer les oignons.

2/ Laver et couper les tomates en quartiers. Ajouter les tomates à la salade, les olives, les œufs durs, les haricots verts et le thon.

3/ Placer le tout joliment dans une assiette. Faire la vinaigrette avec levinaigre balsamique, l'huile et le basilic. Verser sur la salade, bon appétit!

Corrigé : Dans la salade niçoise il y a : de la laitue, des poivrons, du concombre, des oignons, des tomates, des olives, des œufs, des haricots verts, du thé.

Solutions pour le chariot :

2.3.3 Fiche d’enseignant

Thème : Au restaurant

Objectifs: Enrichir les connaissances sur la gastronomie

Faire découvrir les repas français

Rechercher des informations utiles sur

Internet.

Niveau : A2

Matériels : Photocopies d’un menu de restaurant

Durée : 45 minutes

Démarches pédagogiques : Assurer une classe avec l’accès à l’internet, séparer les élèves en groupes, donner les photocopies d’un menu de restaurant et expliquer leur tâche

2.3.4 Fiche d’apprenant

Consigne 1 : a.) Faites le menu de bistro Petit Louis au moyen de plats suivantes. b.) Qu’est-ce que vous choisissez ?

Le Filet de Bœuf Grillé avec sauce béarnaise

Gâteau à la mousse de framboise

Casserole d'escargot

Tarte maison

Salade de Poulet

La côte de veau sauce aux champignons sauvages

Crème brûlée à la liqueur d'amande

Croustade aux Fruits de Mer

Sauté de Volaille aux trois vinaigres

Pâté breton

Médaillon de Canard aux pommes flambé au calvados

Salade de fruits frais et parfumé à la menthe

Soupe de légumes

Mousse au chocolat blanc

Cuisse de lapin farcie sauce olives noires.

2.4 Apprendre le français à table

Dans ce sous-chapitre des fiches pédagogiques seront exploitées en classe, ayant comme but l’enrichissement des connaissances sur la cuisine française et sur la manière de rester poli à table.

2.4.1 Fiche d’enseignant

Thème : Jeux de mémoire

Objectifs : Compréhension du texte

Enrichir les connaissances sur la cuisine française

Niveau : A2

Matériels:Photocopies des exercices, dictionnaires

Durée : 45 minutes

Démarches pédagogiques : Après la présentation du thème aux élèves, on distribuera les photocopies des exercices, puis on va les corriger.

2.4.2 Fiche d’apprenant

Consigne 1 : a) Trouvez la bonne réponse. Vrai/Faux ?

b) Les Français mangent à quelle heure ?

1a) La cuisine française est classée comme la meilleure cuisine au monde.

Les régions en France ont les mêmes ingrédients et le mode de la préparation dans sa cuisine.

La soupe de poissons "Bouillabaisse" vient de la région Auvergne.

Bleu d’Auvergne et Roquefort sont considérés comme les meilleurs vins rouges.

Les Français prennent cinq repas dans la journée.

Les plats avec la garniture sont plutôt rares

Les meilleurs vins rouges viennent de Bourgogne et de Bordeaux.

Le vin rouge léger vient avec les poissons.

En France on compte presque quatre cents sortes de fromages.

La truite de mer et le saumon s’alignent dans la famille de poissons d’eau douce.

Les Français mangent beaucoup de légumes.

b.) Les Français mangent à quelle heure? Complétez la phrase avec la bonne réponse.

En France, on prend le ….. …… de 7h à 9 h, on déjeune entre … h et … h et

On dîne vers … h.

Exercice 2 : Quelle sorte de vin on boit avec……?

1. Avec du poisson , on boit : ……….

2. Avec du poulet , on boit : ……….

3. Avec du fromage , on boit : ……….

4. Avec du bœuf , on boit ……….

Exercice 3:

a.) Devinez la région d’origine des fromages français.

Annexe no 13

b.) Qu’est-ce que c’est?

……………………………………………

………………………………………………

……………………………………………

Corrigé:

.)

Exercice 2

1. Avec du poisson , on boit : un vin blanc

2. Avec du poulet on boit : un vin rouge léger

3. Avec du fromage, on boit : un vin rouge léger ou corsé

4. Avec du bœuf on boit : un vin rouge corsé

3. a.)

b.)

Palourde

Tourteau

Crevette

2.4.3 Fiche d’enseignant

Thème : Emploi de l’article partitif

Objectifs : Enrichir les connaissances avec l’utilisation de l’article partitif

Consolider et développer le vocabulaire

Niveau : A2

Matériels : Photocopies des exercices, dictionnaires

Durée : 45 minutes

Démarches pédagogiques : Après avoir expliqué aux élèves les règles des articles partitifs, distribuer des exercices pour mieux comprendre.

Une autre activité : Vous dresser la table. Complétez le texte avec les mots suivants :

Verres, salière, fourchettes, poivrière, couteaux, cuillèreà dessert, assiette, cuillèreà soupe.

On place l’………….au milieu. Puis, à gauche, on met les…….À droite, on met les……Il y a de la soupe ? Alors on ajoute une…..a cote des couteaux.Au-dessus de l’assiette, on met les… : un pour le vin et pour l’eau. Entre l’assiette et les verres, on met la …… On n’oublie pas sur la table, la….et la…. !

Corrigé :

L’assiette/les fourchettes/couteaux/cuillèreà soupe/verres/cuillèreà dessert/salière/poivrière

Chapitre 3

LA GASTRONOMIE COMME VECTEUR PEDAGOGIQUE

Exploiter des recettes à l’aide des documents authentiques

Kaweck définit les documents ceux auxquels les apprenants sont confrontés dans le monde francophone leur permettant ainsi d’avoir un contact direct avec l’utilisation réelle de la langue. (Kaweck,2004)

Cuq et Gruca affirment : « La variété des documents est d’une telle richesse qu’il n’est pas possible de les énumérer entièrement, mais en voilà quelques exemples : menus de restaurants, photos, tableaux, livres de recettes etc. Les documents authentiques enrichissent lecontenu d’un manuel de français. Ils ancrent l’apprentissage dans la vie réelle, celle de la langue cible et celle des apprenants. Ces documents permettent d’unir l’enseignement de la langue et de la civilisation ».

Par sa nature, un document authentique donne la possibilité aux apprenants de comprendre des mots et des expressions inconnus.

Exploitation du document authentique choisi

« Exploiter un document oral qu’il soit authentique, didactisé ou fabriqué passe surtout par trois phases : la pré-écoute, l’écoute et la post-écoute.

La pré-écoute consiste généralement en différentes activités de remue-méninges (discuter sur un mot clé, apporter des images ou des textes se rapportant au contenu à écouter…) toutes centrées sur la préparation de la phase écoute, sur la préparation à la compréhension du document. Lors de la pré-écoute, les apprenants n’écoutent pas ou n’ont pas en main la transcription du texte.

L’écoute consiste en l’application de la leçon à partir du texte oral.

L’apprenant répond à des questions concernant la compréhension globale du texte (qui est l’auteur ?, que raconte-t-il/elle ?…) puis à des questions détaillant davantage le contenu.

La post-écoute consiste à argumenter ce qui vient d’être écouté, à discuter à propos de l’écoute ou à discuter sur des propos liés au contenu du texte écouté.

Nous avonsréalisé des recettes àcompléter ou à deviner dans une classe ayant comme but de mettre en contact les apprenants avec la civilisation et la culture de la langue française, à l’aide des documents authentiques.

Le site http://www.massimilianobadiali.it nous propose desactivités qu’on peut exploiter sur une recette comme : mettre à l’impératif, dressez une liste des ustensiles et des ingrédients, créer des illustrations de la recette, mettre des instructions en ordre etc.

Public visé

Une classe, composée d’environ vingt élèves de 11 à 14 ans.

Niveau : débutants/intermédiaire. On devrait donc envisager des répétitions et des activités différentes.

Cette unitédidactique se situe, après l’étude de l’impératif et du lexique de la nourriture.

Pré- requis

Les élèves connaissent :

Le lexique de la nourriture, la structure de la phrase simple(affirmative, négative et interrogative), les articles définis et indéfinis, les prépositions, les adjectifs possessifs, l’article partitif, les adjectifs démonstratifs, le présent des verbes du 1er groupe, l’impératif et l’infinitif.

Contenus : Les recettes : « Soupe à l’oignon », Salade niçoise, les menus et les publicités de restaurants, les structures grammaticales présentes dans les recettes : l’impératif des verbes de I er groupe et le lexique utilise (aliments et boissons comme ingrédients de la recette et ustensiles de la cuisine)

Objectifs généraux

La réalisation d’une approche interculturelle à partir de la gastronomie

Connaître une culture étrangère

Développer sa propre culture et la coopération par le travail de groupe

Apprendre à respecterune consigne

Acquérir une autonomie progressive dans l’apprentissage.

Objectifs cognitifs

Comprendre des textes oraux et écrits sur la gastronomie de manière autonome

Acquérir une meilleure compétence communicative linguistique dans des situations d’échangespécifique

Travailler la langue pour composer une recette à partir d’une liste des ingrédients donnés

Opérer une « lecture sélective » d’une recette de cuisine

Reproduire un message écrit

Objectifs linguistiques :

Utiliser l’article partitif

Insérerdifférents temps verbaux

Exprimer une consigne ou un conseil à l’oral et à l’écrit

Maîtriser le lexique de la cuisine.

Objectifs culturels

Connaître certaines recettes de cuisine française ;

Comparer les goûts culinaires des Français avec ceux de notre gastronomie.

Temps : 2 heures, plus de travail à la maison

Lieu : la salle de classe

Stratégies

Travail individuel, travail de groupe

Écriture créative en groupe et mise en commun des idées pour la création d’une recette gastronomique, écoute de l’enregistrement de dialogue, exercices structuraux, de substitution et de transformation, exercices à trous

Activitéscréatives et ludiques.

Outils : Laptop, méthode, matériel didactique, textes authentiques du domaine gastronomique, photocopies des recettes : « Soupe à l’oignon » et « Salade niçoise », menus, recettes, publicité de restaurants, CD audio, un petit dictionnaire.

Contenu et démarche :

Activité remue- méninges : 15 minutes

On commence àécrire au tableau noir les mots : « brioche, baguette, croissant ». On demande auxélèves s’ils connaissent d’autres aliments ou d’autres plats typiquesfrançais ou s’il y a un plat français qu’ils aiment. En cas des connaissances directes, on laisse les élèves libres de s’exprimer pour confronter les idéespréconçues et les opinions différentes.

« Communication simulée » et activité d’enrichissement lexical :vingt cinq minutes.

On fait passer un CD /un stick audio qui présente une recette de cuisine pour exploiter des actes de paroles déterminés et référésà la gastronomie. Ils répètent tous ensemble chaque phrase pendant les pauses pour améliorer leur propre prononciation.

Puis on écrit au tableau noir deux colonnes de mots, en demandant aux apprenants de relier avec une flèche les ustensiles de la première colonne aux verbes qui expriment la même action dans la deuxième.

On leur propose une activité d’appropriation du lexique : 45 minutes

On distribue aux élèves trois photocopies qui comprennent deux recettes («  Soupe à l’oignon », « Fond de veau »), deux menus scolaires et deux menus de publicités de restaurants. On demande àchaque élève de souligner les mots inconnus et de les recopier sur un cahier (lecture repérage).

On demande tour à tour aux élèves de chercher les mots inconnus qu’on écrit au tableau noir.

Activité lexicale en contexte (15 minutes)

On met des questions aux élèves concernant l’existence d’un restaurant français dans leur village, s’ils y ont déjà mangé et s’ils savent qu’en France il y a une grande tradition de restaurants ethniques et s’ils connaissent pour quelle raison.

Jeu de la recette à deviner (35 minutes)

On divise les élèves en quatre groupes, on demande aux élèves d’écrire la recette, en se basant sur les ingrédients et les actions qu’on fournit au tableau noir. Pour cela, ils doivent utiliser la deuxième personne plurielle de l’impératif et chercher de deviner la recette, mettant en ordre dans le texte créer les actions et les ingrédients. On retire les recettes et je corrige, je proclame le groupe vainqueur. Finalement, on distribue à tous les élèves la photocopie de la recette.

Travail à la maison : Dites quel est votre plat préféré et écrivez-en la recette. Complétez les exercices de la méthode. Exercice sur le partitif.

Évaluation

Présentation du résultat de production écrite par chaque groupe ; vérification de l’apprentissage du lexique par des exercices d’association et questionnaire sur lacompréhension linguistique des textes gastronomiques.

Une autre activité en ce qui concerne l’exploitation d’une recette à l’aide d’un document vidéo/ une recette de cuisine

Fiche pédagogique

Niveau : A2

Sujet : Cuisine/gastronomie

Objectifs socioculturels : La cuisine traditionnelle/régionale en France/ le pays Basque

Objectifs communicatifs/pragmatiques

Comprendre et expliquer comment préparer un plat

Objectifs linguistiques :

Lexique de la gastronomie : aliments, verbes, ustensiles, quantités

Interrogation

Impératif

Articles partitifs, indéfinis, adjectifs.

Compétencesvisées : compréhension orale, production orale, production écrite.

Durée une heure

Production finale

Production écrite : faire une recette/mettre la recette sur un site

Supports : clip vidéo http://youtu.be/7carte de France

Matériel/outils : tableau blanc, projecteur

Visionnage de la vidéo

Compréhension globale

Description : Les apprenants regardent une première fois la vidéo. Nous visons une compréhension globale de ce qui se passe.

Discussion de la vidéo

Description : L’enseignant mène les apprenants dans une discussion sur ce qu’ils viennent de voir : je leur pose des questions sur le contenu du clip et demande ce qu’ils pensent : « C’est facile à préparer ? »

L’enseignant leur présente le Pays Basque et le montre sur la carte de la France.

L’enseignant leur pose des questions sur leurs connaissances et leur présente d’autres plats traditionnels français.

On écrit tout le lexique au tableau.

Deuxième visionnage de la vidéo

Description : On passe le clip une deuxième fois en l’arrêtant après chaque étape de la préparation de plat. On demande aux apprenants de noter sur un brouillon toutes les actions et les aliments qu’ils entendent.

On dessine deux colonnes au tableau :1. Verbes/actions ; 2. Aliments

On demande aux apprenants de venir remplir le tableau avec le lexique noté.

On demande aux apprenants de faire des phrases avec les verbes et les actions ; usage des articles partitifs, indéfinis, des quantités. On écrit les phrases au tableau.

On écrit d’autres verbes et aliments qu’ils connaissent ou ils voudraient savoir au tableau.

On laisse le lexique au tableau

Production finale

La recette de la pâte à crêpes

Pour chaque image, découpe les étiquettes et reforme les phrases

Annexe no 14

Regardez l’image .Quels légumes achetez-vous aujourd’hui ?

– Aujourd’hui j’achète…

-Au marché il y a….

Annexe no 15

Classez par couleur les légumes de l’encadré

Connaître les légumes

Les légumes verts sont les légumes frais

Annexe no 16

Exercice :

Écoutez et complétez avec un article : le/la/les

….courgettes d) …oignon

….asperge e) ….maïs

…..poivron f)…..tomate

À la fin, on peut attacher au tableau noir une planche qui contient des légumes pour faire une bonne soupe.

Les élèves doivent relier les légumes au bol pour faire une bonne soupe.

Annexe no 17

Recette de grammaire : L’impératif, temps essentiel dans le milieu de la restauration.

Transformez à l’impératif en utilisant la personne indiquée entre parenthèses :

Préparer les légumes pour la cuisson (tu)

Mélanger les ingrédients (vous)

Prendre le fouet (tu)

Faire attention au feu (vous)

Fermer la porte (vous)

Corrigé : a) prépare ; b) Mélangez; c) Prends ; d) Faites ; e) Fermez

3.2 Lire et exploiter une recette d’une manière ludique et méthodologique

Après avoir définit le rôle d’un document authentique en ce qui concerne l’apprentissage de la langue française, nous allons exploiter une recette de cuisine (la recette de la réussite).

D’abord, on présent aux apprenants les objectifs à accomplir dans les fiches choisies :

On encourage les élèves de travailler sur la structure et le vocabulaire autour de la recette.

Ensuite on peut faire une affiche pour la porte avec des petits dessins où ils se représentent chacun en « petit cuistot de la réussite »

Le côté vocabulaire peut inclure des petits jeux de la lecture, l’analyse d’un texte, avec une recette pour eux, et également agrandie au tableau, repérages des différentes parties.

Annexe no 18

Annexe no 19

Annexe no 20

Annexe no 21

On avance vers le passage à l’écrit, les élèves recherches les ingrédients nécessaires pour la recette de la réussite.

En ce qui suit, nous allons exploiter une recette du point du vu méthodologique.

Niveau : A2

Mots clés : cuisine, recette(destinés à la recherche sur l’internet)

Ressources documentaires : document vidéo sur le thème la cuisine, lexique, recettes et ustensiles de cuisine.

Compétences :Compréhension orale, production écrite, compréhensionécrite.

Objectifs linguistiques :

Donner/exécuter des ordres

Utiliser l’impératif et l’article partitif

Exploiter le lexique spécifiqueà la cuisine.

Socio- culturels :

Découvrir un aspect de la cuisine française

Réagir par rapport aux stéréotypes homme- femme dans les mélanges

Savoir- faire :

Donner des ordres

Exécuter un ordre

Réaliser un produit culinaire

Savoir- être :

Travailler en groupe- coopérer/négocier/interagir

Savoir partager les tâches au niveau du groupe

Tâches :

Répondre aux questions

Concevoir et jouer une situation de communication authentique

Chercher une information

Durée et déroulement de la séance :50 minutes

Deux heures de travail en groupe à la maison, évaluation en classe.

Mise en route :

Questions frontales du type : « Chez vous qui fait la cuisine » ?etc.

Activité 1 :

Visionnage de l’extrait vidéo sans le son.

Décrire la scène : lieux, objets, imaginer le sujet de conversation

Voir fiche de l’élève 1

Activité 2 :

Visionnage de l’extrait vidéo avec le son.

Une fois le document visionne une nouvelle fois, on pose des questions

-Que fait la jeune femme ?

-Que fait son mari ?

Comment s’exprime la jeune femme avec son mari ?

Rappel de l’impératif. Mise en pratique- recette de «  Soupe à l’oignon », verbes de la recette à l’impératif.

Activité 3 :

Dernier visionnage de l’extrait vidéo avec le son.

En s’appuyant sur les étapes de la recette, imaginez la partie manquante. Utilisez l’impératif.

Pour aller plus loin :

Chercher une recette de cuisine simple à réaliser, sur l’un des sites :

http://www.delices-de-france.com

https://www.marmiton.org/recettes-incontournables

Par groupes de trois, préparez la recette à la maison.

Pendant le cours suivant, les élèves sont appelés à faire des commun plats des autres groupes, à voter pour leur préféré.

Une autre séquence didactique pour écrire une recette :

Niveau de classe :

Compétence: maîtrise de la langue

Domaine : écriture

Item 1. Écrire de manière autonome un texte de 5 à 10 lignes

Objectifs : reconnaître une recette ; écrire une liste

Organisation et supports : recette simples : Mousse au chocolat, Salade de fruits (Annexes 1 et 2)

Séance 1 : Découverte du projet l’écriture

Déroulement :

Présentation de recettes simples (Salade de fruits. Mousse au chocolat) : lecture et compréhension des textes.

Observations : Mots écrits les uns sous les autres ; titre ; ingrédients ; verbes d’action dans l’ordre chronologique.

Noter que les verbes utilisés sont dans l’ordre de leur emploi.

Travail sur l’écriture des listes avec déterminant et nom : réalisez une liste de cinq ustensiles et de cinq ingrédientsnécessairesà un atelier-cuisine(Annexe 3)

Séance 2 : Réinvestissement /Entrainement

Objectifs :

Identifier des verbes spécifiquesà la cuisine ;

Comprendre l’enchaînement des actions : Annexes (1, 4, 5)

Déroulement :

-On va lister les verbes d’actions au tableau

-On notera l’importance de l’ordre chronologique pour réaliser une recette.

-Exercice : étiquettes à remettre en ordre ou images (indiquer le numéro de chaque phrase dans la case blanche du dessin correspondant)

Pour écrire une recette de cuisine, il faut :

Séance 3 : transfert en liaison avec les séancesprécédentes/

Objectif :

Écrire une recette imaginaire basée les mots listés au tableau lors de la séquence précédente : une recette pour rire

Organisation et supports : individuellement ou en binôme : Annexes (6, 7, 8)

Déroulement :

-Listez les ingrédients avec la quantité pour le nombre de personnes auxquelles est destinée la recette.

-Précisez le matériel nécessaire à sa réalisation.

Dans l’ordre chronologique, dressez la liste des différentesopérationsà effectuer sans oublier les indications du temps pour la préparation et la cuisson.

-Agrémenter des dessins ou des photos pour une meilleure compréhension.

Séance 4 : Évaluation diagnostique

Objectif : écrire individuellement la recette d’une préparation culinaire connue à partir de quelques données.

Organisation et support : travail individuel

Déroulement :

Donner dans le désordre les ingrédients, les ustensiles, les illustrations des différentes étapes (par exemple une salade de fruits).

Écrire la recette à partir de ces données.

Annexe 1

La mousse au chocolat

Lis les cinq moments de la préparation de la mousse puis, indique le numéro de chaque phrase dans la case blanche du dessin correspondant. En classe ou à la maison, réalise cette recette. Bon appétit !

Sépare les blancs des jaunes d’œufs.

Fais fondre les morceaux de chocolat au bain-marie.

Quand il est bien mou, ajoute le beurre, les jaunes d’œufs et le sucre. Mélange et laisse refroidir.

Bats les blancs d’œufs en neige très ferme puis incorpore délicatement ce mélange de chocolat.

Dispose la mousse dans un plat et mets-la au frais jusqu’au moment de la dégustation. Bon appétit !

Annexe 2 Expression écrite

Écrire une recette (texte prescriptif)

Annexe 3

Fiche élève

Annexe 4

Banque de mots

Liste des verbes spécifiqueà la cuisine :

Additionner ; ajouter ; allumer ;arroser ;assaisonner ;

Beurrer ;

Casser ;couper ; chauffer ;cuire ;découper ; dégraisser ; décorer

Dresser ;éplucher,

Flamber, frire, farcir, filtrer, fouetter

Garnir, gratiner, gratter, griller

Hacher

Incorporer ;infuser

Laisser mijoter, laver, lier

Mélanger, mettre, mijoter, mixer, monter, mouiller

Napper

Ouvrir

Parfumer, peler, placer, poivrer, plonger, presser

Râper, réchauffer, récupérer, refroidir, repartir, reposer, retourner, renverser, rincer, rouler

Saisir, saler, saupoudrer, sauter, sécher, séparer, servir

Tailler, terminer, travailler, tremper

Verser, vider.

Annexe 5

Pour écrire une recette de cuisine il faut:

Lui trouver un titre.

Établir la liste des ingrédients nécessaires à sa réalisation avec leur quantité pour le nombre des personnes auquel est destinée la recette.

Préciser le matériel nécessaire à sa réalisation.

Dresser dans l’ordre chronologique la liste des différentes opérations à effectuer en n’oubliant pas les indications de temps pour la préparation et la cuisson.

L’agrémenter des dessins ou des photos au choix pour permettre au lecteur de visualiser le résultat.

On choisit d’écrire les verbes soit à l’infinitif, soit au présent de l’impératif.

On la présente de façon claire avec une écriture lisible.

On met des majuscules et des points.

On utilise un vocabulaire spécialisé très précis, en notant uniquement l’essentiel dans des phrases courtes.

Annexe 6 S’initier à l’écrit

Fiche élève :

Découpez les étiquettesreprésentant des objets nécessaires au coin cuisine, les collez sur une feuille pour constituer une liste.

Annexe 7

Fiche élève

Écrivez de nouveau les mots correspondants aux images

Annexe 22 Fiche élève

Écrivez une liste de quatre ustensiles et de quatre ingrédients

Corrigé : quatre ustensiles : un verre, une louche, un couteau, une casserole

Quatre ingrédients : des cerises, des pommes, deux œufs, du beurre.

Jeux culinaires-interactifs pour approfondir le lexique de la cuisine

Tout comme regarder une vidéo en cours de FLE, ce n’est pas parce qu’on est fatigué, faire un gâteau avec ses élèves n’est pas synonyme de gourmandise.

On peut exploiter ici des jeux divers sur le vocabulaire, comme : « Devine l’aliment », jeu oral pour la nourriture : « J’ai…Qui a… »? en utilisant des flash-cardes, le jeu de puzzle avec des fruits et des légumes etc.

Ces jeux aident à promouvoir l’oral, l’écoute et la lecture de la nourriture.

Par exemple :

On me mange

Je suis un légume

Je suis ronde et rouge, parfois jaune

(Réponse : la tomate) etc.

On commence en s’appuyant sur les connaissances des élèves et leurs hypothèses : avec le titre de la recette, ils essaient de deviner ce qu’il y a dedans. On confirme ou infirme en révélant un ingrédient caché sur le torchon. On fait la même chose avec les ustensiles de la cuisine que l’on va utiliser. Selon le niveau on utilisera les structures : « il faut », « il faut mettre », « il faut utiliser »,« il y a », « on va mettre » etc.

Être en contact avec le « vrai » objet est particulièrement bénéfique à la mémorisation du vocabulaire, c’est quelque chose à mettre en place chaque fois que c’est possible.

Puis on apprend le nom des ingrédients qu’ils ne connaissent pas et nous commençons des jeux de mémorisation en manipulant à la fois les vrais objets et les flash-cardes (jeux de Kim, jeux de rapidité, jeux d’associations entre l’objet/le mot…)

Selon le niveau des élèves,on peut aussi ajouter un travail de mémorisation sur les verbes (les verbes d’action, pour la recette, des flash-cardes).

Les enfants adorent le jeu qui consiste à piocher le verbe, le mimer (et verbaliser : je…), puis repiocher et mimer mais en se souvenant aussi des cartes piochéesprécédemment jusqu’à ce que quelqu’un se trompe.

Découverte et réinterprétation de la recette

On lit la recette et on organise au tableau les images des ingrédients et des ustensiles pour avoir une vision synthétique de la recette et de ses étapes. Réalisation de la recette (travail sur les verbes et les quantités)

Nous avons les étapes de la recette en vue au tableau mais pas question de faire sans parler. Plusieurs techniques permettent d’utiliser le moment de réalisation de la recette pour encore et toujours travailler l’oral. Un élève peut formuler, en regardant le tableau l’étape à venir à quelqu’un d’autre qui n’a pas le droit de regarder le tableau. Ou alors le premier qui arrive à formuler cette étape d’aider leur copain et en demandant : « Est-ce que je peux mélanger ? Est-ce que je peux verser la farine » ? On choisit aussi ce moment pour leur faire demander (à un copain qui les a sous les yeux ou à moi) la quantité en formulant si possible la question : « Il faut combien de farine ? »

Fixation à l’écrit : quelques exercices rapides qui permettent de noter ou fixer le vocabulaire.

Si on a le temps on dessine aussi les étapes de la recette pour pouvoir le refaire à la maison.

Dégustation : Enfin on y est alors, on se détend, on écoute de la musique, on boitun grand verre de lait et on savoure !

On peut aussi travailler sur un texte en désordre sur la cuisine

– Voici une autre recette ; récrivez-la dans l'ordre.

– Tu mélanges bien / – tu continues de bien mélanger. / – Tu ajoutes l'huile et l'essence de vanille /

Pour faire un bon quatre-quarts, / – Tu verses la pâte dans un moule à gâteau et / – Voilà, c'est prêt !/

Et tu mélanges pour avoir une pâte bien homogène. / – tu mets les œufs et le sucre dans un bol ; / – tu mets dans un four chaud à 180°. / – Tu fais cuire pendant 40 minutes. / – et tu ajoutes petit à petit la farine.

Corrigé :

On va préparer des crêpes

On va préparer quatre-quarts

« Pour faire un bon quatre-quarts, tu mets les œufs et le sucre dans un bol ; tu mélanges bien et tu ajoutes petit à petit de la farine, tu continues de bien mélanger. Tu ajoutes d’huile et l’essence de vanille et tu mélange pour unepâte bien homogène. Tu verse la pâte dans un moule à gâteau et tu le mets dans un four chaud à 180 degré. Tu fais cuire pendant 40 minutes ».

Le jeu « Où est… ? », c’est un excellent outil pour travailler les repères spatiaux et la construction interrogative « où est… »?.

Prérequis : les apprenants doivent connaître le vocabulaire des repères spatiaux : « dessus, dessous, sur, sous, dedans, devant, derrière, entre » etc. ainsi que celui des ustensiles de cuisine et ingrédients utilises (casserole, paquet de sucre, …).

Le principe est très simple : l’enseignant colle au tableau l’image plastifiée d’une cuisine, ensuite dispose différents éléments (ustensiles, ingrédients,…) eux-mêmes plastifiés individuellement et autocollant. Puis, on pose les questions : « Où est la casserole ? », « Où se trouve le réfrigérateur ? ». Les apprenants doivent répondre en suivant une structure grammaticale vue en amont : « La casserole est sur la table », Le réfrigérateur est entre le four et le placard » etc.

Pour les étiquettes, on peut utiliser des dessins du jeu « Qui a… »?

Un autre jeu à exploiter :« Allô docteur », à l’aide des parties du corps.

La maîtrise du lexique portant sur les parties du corps est indispensable dans les nombreuses tâches communicatives en cuisine.

Les apprenants prendront tout d’abord connaissance des parties du corps affichés dans des dessins.Ensuite on peut jouer avec les symptômes évoquées par quelqu’un : « j’ai mal à la tête/au dos » etc.

On peut utiliser aussi le jeu de devinettes, avec les fruits par exemple. Dans ce cas les réponses ne peuvent être que « oui » ou « non ». Les questions doivent êtrefermées : « Est-ce que ce fruit est blanc ? » ; « Est-ce qu’on mange ce fruit en hiver ? »

On n’a pas le droit de poser la même question, sinon les élèves sont éliminés.

À la boulangerie : jeu du rôle

L’achat du pain dans une boulangerie est un acte quotidien en France, fortement ancrés dans les habitudes socioculturelles françaises. On pourrait mettre en place un jeu de rôle à partir des échanges verbaux ci-dessous :

« Je voudrais…. » « Est-ceque vous avez… »?« Combien ça coûte » ?,« Qu’est-ce que vous voulez « ? « Vous désirez « ?,« S’il vous plaît »

Un autre jeu culinaire est la charade (une énigme ou l’on doit retrouver un mot de plusieurs syllabes à partir de la définition d’un homonyme de chacune d’entre elles et de la définition du mot entier.)

Trouve la solution des charades ci-dessus :

Mon premier est un métal précieux,

Mon deuxième est un être qui vit dans les cieux

Mon tout est un fruit riche en vitamine C.

Solution… (L’orange)

Mon premier est un fruit,

Mon deuxième est le chiffre qui vient après 1,

Mon troisième est le nom de notre planète,

Mon tout est un légume dont on fait des chips.

Solution… (La pomme de terre)

c) Mon premier est un pronom personnel

Mon deuxième constitue la base de l’alimentation

Mon troisième est un pronom personnel des Chinois

À nouveau égal mon quatrième.

Mon tout est synonyme de l’alimentation.

Solution 🙁 La nourriture)

Il y a toutes sortes de jeux qu’un enseignant peut utiliser dans l’apprentissage, comme par exemple : Bingo, Champs de bataille, Les phrases mélangées, Jeopardy etc.

Dans ce qui suit on décrira les jeux mentionnés ci-dessus.

Le jeu Bingo

On donne aux élèves les cartes de Bingo.

À tour de rôle, les élèves pigent une carte et lisent à haute voix les mots.

Le but de jeu est soit de remplir la grille, soit de compléter une rangée horizontale, verticale ou diagonale.

Champs de bataille

Ce jeu peut être joué par deux élèves. Pour modeler le jeu, la classe peut jouer contre l’enseignant. Le vocabulaire cible de l’alimentation est en haut de la grille et,à gauche, il y a les sujets avec un verbe.

Chaque joueur reçoit la feuille « Champs de bataille » (p. …annexe…)

Chaque joueur place un « X » dans cinq des cases de la grille intitulée « Moi ».

Chaque joueur essaie de deviner où l’autre a mis ses « x »en posant des questions à tour de rôle. Par exemple, « Est-ce que Marie aime le jambon ? »

Le partenaire répond, « Non, Marie n’aime pas le jambon », et l’élève note la réponse dans la grille intitulée « Toi ».

Si la réponse est « oui », le joueur place un « x » dans la case appropriée et peut avoir un autre tour.

Le jeu finit quand un joueur a identifié tous les objets du partenaire.

Annexe no 23

Les phrases mélangées

On choisit des structures de phrases que les élèves doivent pratiquer. Par exemple, une phrase d’un dialogue qui se passe au restaurant : « je vais vendre de la limonade. » Il est important de choisir une phrase qui ne répète pas les mots.

Écrire en grand un mot de félicitations sur un morceau de feuille ou sur un carton.

Compter le nombre de mots et de signes de ponctuation dans la phrase, parexemple : Je vais vendre de la limonade.= 7

Découper la feuille en sept parties égales.

Inverser chaque partie sans changer l’ordre.

Ecrire un morceau de la phrase sur chaque partie, ainsi que la ponctuation.

Et voilà un casse-tête d’autocorrection. Placer le tout dans un sac en plastique. L’enseignant ou même l’élève peut faire plusieurs phrases.

Jeopardy (Les légumes et les fruits)

Ce jeu se joue avec au moins deux élèves.

Les joueurs reçoivent des cartes éclairs d’images de nourriture avec les mots au verso, des cartes de chance, une copie du vocabulaire de jeu, une feuille de papier pour noter les points.

Les joueurs placent les images, face en dessus, sur la table devant eux.

À tour de rôle, chaque joueur identifie à haute voix une image.

Ensuite, chaque joueur vérifie la réponse au verso de la carte éclair. Si l’élève a donné la bonne réponse, il reçoit le nombre de points indiqué sur la carte et pige une carte de chance. L’élève fait ce qui est indiqué sur la carte de chance.

Voici les exemples de cartes de chance :

Double ton total.

Divise par deux.

Soustrais dix.

Multiplie par quatre.

Additionne 20.

Tombe en faillite.

Donne 20 points à un autre joueur.

Échange tes points avec un autre joueur.

Le jeu se termine une fois que toutes les cartes éclairs ont été choisies.

Annexe no24

Vrai ou faux ?

On met les élèves en équipes de quatre.

Chaque participant écrit trois phrases :deux sont vraies et une qui est fausse.

Ensuite, le participant lit ses phrases à haute voix et les autres identifient la phrase qui est fausse.

Par exemple :

J’aime manger du brocoli.

J’adore de la pizza. X

Je déteste le jus de pomme.

Un autre jeu : « Dans ma boîte à déjeuner »

À tour de rôle, en marchant, en autobus ou en attendant une autre activité, chacun dit ce qu’il mettrait dans sa boîte à déjeuner.

La boîte doit être composée d’un aliment provenant de chaque groupe alimentaire (légumes, fruits, viande, poisson).

Par exemple : « Dans ma boîte à déjeuner, j’apporte des carottes, un sandwich au fromage et une, deux pommes. »

Variante animée :

On place les élèves en cercle.

L’animateur se place également dans le cercle, un ballon dans des mains.

L’animateur commence en disant ce qu’il mettrait dans sa boîte, en lançant le ballon pendant l’énumération du contenu de sa boîte à déjeuner.

Lorsqu’il a terminé, il lance le ballon à un jeune en face de lui, qui doit faire la même chose.

L’activité est répétée jusqu’à temps que tous aient eu la chance de participer.

Après avoir présenté une diversité des jeux didactiques pour l’apprentissage de la cuisine, nous allons présenter quelques repères nécessaires pour l’accomplissement d’un atelier d’écriture sur des recettes de cuisine.

3.4 Atelier d’écriture sur des recettes de cuisine

L’exploitation d’un atelier d’écriture sera une bonne occasion pour les apprenants d’enrichir le lexique avec des exercices différents qui ont comme but l’apprentissage des ingrédients, d’ustensiles, des étapes nécessaires pour l’accomplissement d’une recette.

De cette manière, on va voir de quoi on a besoin pour écrire une recette. Pour écrire une recette, il faut faire des listes d’ingrédients, d’ustensiles, puis décliner les étapes.

De la ponctuation :

Des tirets- des numéros

Des verbes pour cuisiner :

Mixer, ajouter, enlever, démouler, mouler, servir, peser, prendre, mettre, mélanger, couper, remuer, beurrer, ouvrir, préparer, verser, goûter, tourner, laver, préparer, rajouter, enrouler faire bouillir, faire chauffer, bruler, casser, monter les blancs, battre, ramasser etc.

Du vocabulaire pour être plus précis

Les ustensiles : ce qui sert à faire de la cuisine. Dans la famille des ustensiles on trouve :

Des accessoires : un four, un four à micro-ondes, un mixeur, une balance

De la vaisselle : des fourchettes, des couteaux, des cuillères, des assiettes, des bols, un saladier, des verres, une spatule, un fouet etc.

Du linge : des gants, des torchons, des tabliers

Les ingrédients : c’est qui se mange et qui sert à faire de la cuisine.

Des œufs, du lait, de la farine, du beurre etc.

Des temps pour écrire :

On peut choisir parmi trois temps pour conjuguer les verbes de la recette : le présent de l’indicatif : par exemple :« tu fais fondre le beurre », l’infinitif :« faire fondre le beurre », l’impératif présent : « fais fondre le beurre ».

Ensuite, on donne la fiche de travail aux élèvesqui doivent l’exploiter du point du vue didactique.

Expression écrite : écrire une recette

Fondant au chocolat

Préparation : 25 minutes

Ingrédients : Ustensiles:

-200 g chocolat noir -une casserole

-150 g de beurre – un saladier

-150 g de sucre en poudre – une cuillère en bois

-50 gde farine – une moule àgâteau

-3 œufs

Préparation :

Sortir le beurre du réfrigérateur pour qu’il ramollisse.

Dans une casserole, casser le chocolat en morceaux. Y ajouter 3 cuillèresà soupe d’eau mettre le tout à fondre à feu moyen.

Pendant ce temps, dans un saladier, travailler le beurre mou à l’aide d’une cuillère en bois. Ajouter le sucre en poudre et continuer de remuer jusqu’à ce que le mélange devienne léger et onctueux. Puis, ajouter les œufs un à un en alternant avec la farine.

Incorporer à ce mélange le chocolat fondu en remuant bien avec une cuillère. Beurrer alors votre moule, y verser la pâteet faire cuire au four, préchauffé à 159 degrés C, pendant 25 à 30 minutes.

Réponds aux questions en faisant une phrase

Comment appelle-t-on ce texte ?

Pour combien de personnes est-elle prévue ?

Quel est le temps de cuisson ?

Comment s’appelle le matériel que l’on utilise pour réaliser une recette ?

Comment s’appelle la liste des produits dont on a besoin ?

Surligne la réponse juste.

Pour cette recette, nous avons besoin de : 8 œufs, 3 œufs, 5 œufs

La première action à effectuer est :

Verser la pâte dans le moule

Sortir le beurre du réfrigérateur

Faire cuire 25 à 30 minutes.

Pour faire cuire la pâte, il faut la mettre dans :

Une casserole ; un moule ; un saladier

Barre les intrus qui se sont glissés dans les ingrédients.

Du chocolat noir ;du fromage, de la viande ; du sucre en poudre

De la farine ;du sel ; des œufs, du beurre.

Entoure

Le titre de la recette en rouge

La liste des ingrédients en vert

La liste des ustensiles en jaunes

Le corps de la recette(préparation) en bleu.

Un autre exercice qu’on peut exploiter serait la recette de la salade orientale et celle des crêpes.

Préparation : 10 minutes ; cuisson : 0 minutes/ difficulté : facile

Annexe no 25

Ingrédients :

1 grande boîte de pois chiche

150 g de tomates cerise

½ poivron vert

1 gousse d’ail

½ bouquet de menthe

½ bouquet de coriandre

60 g d’olives noires

2 cuillères à soupe de jus de citron

6 cuillères à soupe d’huile d’olive

Sel et poivre

Les étapes :

Dans un saladier, mélangez le jus de citron et d’huile d’olive. Ajoutez l’ail pressé. Salez et poivrez.

Rincez et égouttez les pois chiches. Verse-les dans un saladier. Ajoutez le ½ poivron émincé et les olives. Parsemez de menthe et de coriandre. Mélangez. Mettez au réfrigérateur au moins 1 heure avant de servir.

Au dernier moment. Ajoutez les tomates coupées en deux. Rectifiez l’assaisonnement en poivre et sel et servez.

Compréhension écrite :

Pour la préparation de cette recette, il fait combien de temps ?

Quels sont les ingrédients de base utilises dans l’élaboration de cette recette ?

Est-ce qu’il faut cuire les légumes ?

Quels sont les herbes aromatiques employées ?

Quel est l’ustensile de cuisine mentionne dans la recette ?

La recette des crêpes :

Vrai ou faux :

Questions :

Quels sont les ingrédients pour faire des crêpes ?

Il faut de la farine, des œufs, du lait, un peu de beurre et un peu de sel.

Combien de temps faut-il laisser reposer ?

Il faut laisser reposer pendant une heure.

Quand peut-on mettre du beurre sur la poêle ?

On met du beurre quand la poêle est bien chaude.

Quel est l’astuce donnéeà la fin ?

On peut ajouter un peu derhum.

Complétez :

Pour faire des crêpes, il faut de la farine, des œufs, du lait, un peu de beurre et un peu de sel.

Alors, il faut……..1

D’abord, il faut, 3……..la farine et mettre le sucre et le sel dans 4……. Ensuite, on 5…… les œufs et un quart du lait. On mélange bien 6…..et on verse le reste de lait et on mélange. Puis on verse le beurre fondu. On mélange. Voilà, maintenant il faut 7……….pendant une heure.

Pour la cuisson :

Utilisez une poêle bien plate. Il faut bien 8….la poêle.

Quand la poêle est bien chaude, il faut mettre un peu de beurre au fond puis verser un peu de pâte. Voilà, vous attendez un peu, puis vous 9……la crêpe. C’est tout.

On peut manger les crêpes avec du sucre, de la confiture, ou de la crème.

Je vais vous donner une petite astuce. Ajoutez dans votre pâte àcrêpe un peu de rhum ou de grand Marinier, ce sont des alcools très parfumés.

10…………………………….

Solutions : exercice 3 :

Exactement ;

100 grammes de farine ; deux œufs, 250 millilitres de lait, une cuillère à soupe de beurre fondu, une pincée de sel.

Tamiser ; 4- un récipient ; 5- ajoute ; 6- homogène ;

7- laisser reposer ; 8- chauffer ; 9- retournez ; 10- Bon appétit !

Fiche enseignant : La recette : Gâteau aux pommes

Lis les étapes de la préparation et complète les listes suivantes :

Préparation :

Casse les 5 œufs dans un saladier.

Ajoute 6 cuillèresà soupe de sucre

Mélange le tout avec un fouet.

Verse 6 cuillèresà soupe de lait et 3d’huile

Ajoute 5 cuillères de farine et un sachet de levure chimique

Remue bien le tout.

Beurre le moule et verse- y la pate

Ajoute 3 pommes pelées et coupées.

Mets au four à 250 degrés et fais cuire pendant 20 minutes.

On peut aussi exploiter un atelier, en écrivant la recette d’un plat favori et la présenter oralement.

Pour cela, on doit suivre les étapes suivantes :

I Préparation (pré activité)- l’explication de la tâche

Étape 1 : Faire la mise en commun.

-Regarder un menu de restaurant (de pizzas, de sandwiches etc.) avec toute la classe.

-Faire un remue-méninge au sujet des aliments (mots et expressions).

Étape 2 : l’explication de la tâche finale ou du projet final.

-Présenter les buts expérientiels, la tâche finale ou le projet final.

-Identifier les étapes pour les atteindre.

II La réalisation des activités et les expériences langagières)

Étape 3 : Faire un sondage pour découvrir les préférences alimentaires.

Étape 4 : Classer la liste des aliments (de l’étape 1) en quatre groupes alimentaires.

Étape 5 : Jouer un jeu lié à l’alimentation.

Étape 6 : Chanter une chanson au sujet de l’alimentation (par exemple Une salade de fruits etc.)

Étape 7 : Lire et discuter un modèle de recette.

Étape 8 : préparer une recette et dessiner une illustration du plat pour la présentation orale.

III L’intégration (post activité)-réfléchir sur l’unité, les objectifs acquis et l’évaluation

Étape 9 : l’objectivation

-Présentation du projet final ou de la tâche finale.

Évaluation du projet final ou de la tâche finale par l’enseignant, en paires et en autoévaluation.

-Évaluer du vocabulaire, des verbes, des structures.

Étape 10 : Le réinvestissement

-Le transfert des connaissances sur l’alimentation à d’autres domaines.

I La préparation (la pré activité)

Faire la mise en commun

Le déclencheur :

Le professeur distribue des copies d’un menu de restaurant (voir l’annexe….)

Demander aux élèves de regarder le menu et de choisir leurs aliments ou plats favoris :

On demande :

Quels sont tes aliments favoris ou plats favoris ?

Quel aliment/plat est-ce que tu aimes/préfères/adores ?

Qu’est-ce qu’il y a sur/dans une pizza, une salade, une soupe, un sandwich ?

Chercher les mots amis, c’est-à-dire les mots français qui ressemblent aux mots anglais.

Créer une banque de mots (sur un bloc-notes ou un tableau) en faisant un remue-méninge.

L’enseignant peut utiliser : des cartes éclairs, des objets en plastique, des dessins, des publicités du supermarché ou des images d’aliments dessinées par les élèves.

b) L’intention de communication :

Encourager les élèves à exprimer leurs préférences et à se familiariser avec différentes sortes de plats, en leur demandant :

« Est-ce qu’il y a d’autres aliments que nous pouvons ajouter à la liste des mots ? »

« Quel est ton restaurant préféré ? »

On peut faire un exercice de mathématiques. Utiliser le menu pour donner une liste de plats et leurs prix. Demander aux élèves de donner « l’addition » ou « le compte » (bill ou chèque de leur commande.

L’explication de la tâche finale ou du projet final

Au début de l’activité, on explique aux élèves qu’ils vont créer une recette et une illustration de leur plat favori. On va leur expliquer qu’ils doivent aussi présenter leur recette oralement.

Présenter les buts expérientiels pour chaque niveau :

Niveau débutant :

Une recette qui contient au moins cinq ingrédients, quatre directives qui utilise « je mets », une illustration.

Niveau intermédiaire :

Une recette qui contient au moins cinq ingrédients, six directives qui utilisent les verbes « je prépare », « je coupe », « je mets » et une illustration.

Niveau avancé :

Une recette qui contient au moins cinq ingrédients, huit directives qui utilisent l’impératif : « Mets », « Coupe », « Prépare » et une illustration.

Les élèves peuvent créer un petit monologue pour présenter leur recette comme un chef de cuisiner à la télévision.

Les élèves créeront « Monsieur Frégume », un bonhomme de nourriture, fait d’un collage d’images de nourriture. Expliquer qu’ils vont présenter la création devant la classe à la fin de l’unité.

3.5 Cuisine et culture gastronomique : multi-quiz

Gourmands ou gourmets,  la gastronomie ne constitue pas un domaine indifférent et la découverte, par le biais d'une langue étrangère, d'une autre culture nous mène, tôt ou tard, aux particularités de sa cuisine.

Or, la gastronomie française, dont la réputation est bien connue, devrait préoccuper le prof de français langue étrangère autant du point de vue culturel que linguistique. Quelle que soit l'approche (qu'on parle d'une recette, du nom des produits, d'un dîner au restaurant, de ses préférences culinaires ou bien d'un aspect grammatical/lexical ponctuel), faire découvrir aux apprenants un plat traditionnel français, surtout si l'on peut le visualiser aussi, augmenterait l'intérêt pour le cours de français par un plus de saveur.

On peut commencer par une petite activité en classe intitulée : « Le tour des gourmands »

L’enseignante va apporter des images découpées de plats français et les disposer de manière visible sur une table.

Elle invitera les élèves à faire le tour de la table et noter en français ce qu’ils voient.

On va leur demander de retenir ce qu’ils préfèrent et de composer un menu-carte qu’ils préfèrent ensuite à leurs copains (on pourrait improviser des jeux de rôle : « Au restaurant », « Un dîner romantique » etc.).

Un autre exercice à faire avec les élèves :

À partir du texte : « Mille et unemanières de se restaurer », lisez le texte et essayez de répondreà la question suivante :

D’après-vous quelles sont les informations les plus importantes ?

Annexe no 26

D’abord on va laisser les apprenants étudierglobalement le texte et relever spontanément les informations qui les ont marquées, puis on peut les engager dans une discussion autour de leurs remarques.

On peut rappeler ici que l’UNESCO ( L’ Organisation des Nations Unies, pour l’éducation, la science et la culture) a classé, en 2010, le repas gastronomique des Français au patrimoine culturel de l’humanité.

À la fin de la classe on va leur donner un questionnaire, afin de compléter les connaissances.

Questionnaire

Connaissez- vous les plats traditionnels français ?

Consulter la carte France gastronomique (vous y découvrirez une multitude de recettes et d’endroits)

Avez- vous jamais mangé dans un restaurant français ? Qu’est- ce que vous y avez mangé ?

Y-a t- il une recette de la cuisine française que vous avez déjà préparée ou essayée de préparer ?

Aimez- vous cuisiner ?

Avez-vous l’habitude d’improviser ou d’inventer des recettes ? Parlez-en !

De quel pays sont les spécialités suivantes ?

Les crêpes ?

Les crêpes c’est une spécialité française

La choucroute ?

Les lasagnes

La paella

Le couscous ?

Annexe no 27

Les vins en France / Le goût du vin p 76-77, livre «  En cuisine »

Annexe no28

Vrai ou faux ?

La France est le premier producteur mondial de vin avec l’Italie.

Le vin est très important pour l’économiefrançaise.

Les Français préfèrent le vin rouge.

La région de Bordeaux est une grande région viticole.

Une autre activité qu’on pourrait proposer aux enseignants :

Quiz sur la gastronomie française

À l’aide d’un vidéo projecteur et d’un lap top regardez les images et choisissez la bonne réponse

Le professeur leur montre les questions les élèvesrépondent(on peut travailler individuellement sur l’ordinateur si on a la possibilité…)

Quel célèbre et symbolique type de pain peut-on acheter dans une boulangerie française ?

Un pain au chocolat

Un croissant

Une baguette

Une ficelle ?

Comment s’appelle cette tarte (la tarte salée) très aimé des Français ?

Une quiche lorraine

Une tarte au fromage

Une pizza lorraine ?

Comment s’appelle le célèbre fromage de Normandie ?

le camembert

le fromage de chèvre

le brie ?

On le mange souvent au Noël et au Nouvel An

La mousse de canard

Le foie gras

La pâte ?

C’est le gâteau traditionnel de Noël en France

La charlotte au chocolat

Le macaron

La bûche

Quel célèbre guide gastronomique décerne des étoiles aux meilleurs restaurants ?

Le Gault et Millau

Le guide vert

Le guide Michelin ?

Le cassoulet est un plat de

sud-ouest de la France

du centre

de l’est

Tout le monde connaît le film « Ratatouille », mais c’est quoi le ratatouille

un ………………

un dessert

……… ?

Après avoir lu un article sur les Français et le pain, répondez aux questions suivantes :

Voilàl’article : « Les Français et le pain »

« Pour les Français, le pain est un aliment incontournable. Les Français consomment en moyenne 130 grammes de pain par jour. Pour 8 Français sur 10, le pain est un produit gastronomique. C’est un symbole de la gastronomie française. Il fait partie du patrimoine français, comme le fromage et le vin.Les Français mangent du pain à tous les repas. Ils mangent des tartines au petit-déjeuner, ils prennent du pain avec du fromage en dehors des repas ou pendant les repas, au déjeuner et au diner. Au gouter, les enfants mangent souvent du pain. 8 Français sur 10 achètent du pain frais tous les jours. Les Français choisissent leurs boulangeries selon deux critères : la qualité du pain (66%) et la proximité (37%).

Le pain traditionnel est la baguette. On vend, en France, 10 milliards de baguettes chaque année ».

D’après « Les Français et le pain » :Sondage IFOP, avril 2013 et « Le pain superstar » dans Le Monde, 26 octobre 2013.

Répondez aux questions suivantes :

Est-ce que les Français mangent beaucoup de pain ?

Dans votre pays, est-ce qu’on mange beaucoup de pain ?

Selon vous, le pain est indispensable à l’alimentation ?

Est-il dangereux de manger trop de pain ?

En France on consomme beaucoup de fromage et de vin.

Charles de Gaulle disait : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il y a plus de trois cent sortes de fromages ? »

Après avoir lu l’article,répondez aux questions :

Est-ce que les Français mangent beaucoup de fromage ?

Quels sont les fromages préférés des Français ?

Est-ce que le fromage est bon pour la santé ?

L’enjeu avec ce premier texte, est de faire réfléchir les élèves dans une dimension interculturelle sur la place du pain dans les habitudes alimentaires françaises et dans leur propre culture gastronomique. Les questions incitent à relever les similitudes ou les différences sur la consommation de cet aliment.

Pour vérifier la compréhension du texte, on pourra utiliser le questionnaire suivant à l’écrit ou à l’oral.

Pour les Français le pain est un aliment très important des repas ?

Vrai : « Les Français mangent du pain à tous les repas »

Les Français mangent du pain au petit déjeuner.

Vrai : «  LesFrançais mangent du pain à tous les repas.

« En France, on n’achète pas de pain tous les jours. »

Faux : « 8 Français sur 10 achètent du pain frais tous les jours. »

Dans le prolongement de l’activité, on peut imaginer la réalisation en commun d’un questionnaire sur le pain, à soumettre par exempleà une autre classe. À la fin, on fait une parallèle avec les Français.

CHAPITRE 4

PETIT ATELIER ESTETHIQUE-ARTISTIQUE DE LA CUSINE EN CLASSE

« Les enfants sont le trésor de l’avenir et les gardiens du passé ».

Jacques Puisais

D’après les mots du vice-président de l’Institut du goût, les enfants sont naturellement créatifs et couronnent le trésor le plus précieux de la vie.

Finalement le quatrième chapitre de ce travail, portera sur le développement de la dimension artistique et esthétique chez les élèves en ce qui concerne l’aboutissement d’un atelier pédagogique-esthétique.

Dans ce chapitre nous allons à la découverte des saveurs à l’école, plus exactement les élèves vont découvrir des fruits, des légumes, des ingrédients d’un plat, observer, regarder, supposer et finalement goûter. Ils vont créer leurs propres recettes originales (la recette des crêpes/ou la salade niçoise/ la salade des fruits). Puis, ils vont rédiger leurs livres de recettes et des comptineset finalement on va mettre en scène de petits ateliers artistiques- esthétiques, qui ont comme but l’apprentissage de la langue française.

L’éducation au goût ajoute une dimension sociale et devient une source de plaisir et un pas vers la découverte et le partage.

Ce chapitre se veut un partage de mon vécu avec les élèves, pendant les classes et en même temps dans les activités parascolaires, comme la « Semaine du Goût » et la « Semaine de l’Education Globale », qu’on a organisées chaque année avec les apprenants du Vème à la VIIIème classe.

On va présenter les photos prises pendant chaque activité parascolaire, organisée au cadre de la « La Semaine du Goût ».

Dès la première année d’étude de la langue française : Vème) jusqu’ au VIIIème, les manuels de français offrent des leçons de civilisation sur le thème de la cuisine/gastronomie, c’est pourquoi nous avons choisi d’exploiter la langue française à l’aide de petits atelier cuisine. Même si les classes de français offrent des chapitres sur les aliments, un atelier cuisine permettra l’enrichissement du vocabulaire avec des verbes d’actions, des noms des ustensiles, des noms d’aliments qu’on ne connaît pas toujours.

L’objectif principal est l’apprentissage en vif, la création des livres de cuisine sera une des activitésproposées et finalisée par mes élèves et bien sur la création des recettes de « cuisine » inventées, originales et ludiques à l’aide du graphisme.

4.1 De la théorie à la pratique d’un atelier pédagogique de la cuisine

On va commencer à exploiter cette partie par une citation de Levi Strauss, qui affirmait : « La cuisine est une activité humaine universelle » et « il n’existe plus de société qui ne cuisine pas, que de société sans langage ».

L’éducation du goût vise à stimuler le goût des enfants, à l’aide des sensations. On peut l’exploiter en milieu scolaire et parascolaire.

D’abord, on va mettre en relief, l’importance d’un atelier de cuisine pédagogique, qui n’est pas de tout facile à réaliser.

Selon Yann Dorsemaine : « Un atelier cuisine pédagogique constitue un excellent outil pour aborder l’alimentation dans toutes ses dimensions : conviviale, sensorielle, culturelle, gastronomique, technique culinaire et agroalimentaire. »

L’atelier cuisine est un outil pédagogique irremplaçable de part de son caractèretrès concret : chacun participe, « met la main à la pâte », et s’approprie les idées.

Cuisiner est une expérience avant tout sensorielle. L’ensemble des sens sont mobilisés pour la découverte et le plaisir.

C’est un grand moment de convivialité, un espace de rencontre et d’échanges. Il offre l’opportunité à chacun de participer à réaliser un repas ou un mets qui seront ensuite déguster tous ensemble. Il contribue ainsi à retrouver confiance en soi et à restaurer l’estime de soi.

Les classes du goût permettent de développer les compétences psychosociales des élèves, d’encourager la verbalisation des perceptions sensorielles et de proposer un support aux apprentissages fondamentaux.

En plus, un atelier en vif, serait une bonne occasion pour les élèves de motiver l’apprentissage de la langue française, autrement que d’habitude, d’une manière plus agréable et ludique.

On va expliquer les deux mots importants impliqués dans la perception du goût.

Manger est :

Un acte vital, il permet de se nourrir

Un acte de plaisir, il permet de se réjouir

Un acte social et convivial, il permet de se réunir.

Goûter est l’acte de percevoir une impression qui constitue une information sur la saveur de quelque chose, à l’aide du goût.

Les objectifs généraux d’un atelier du goût :

Améliorer la relation de l’enfant àlui-même et aux autres :

Révéler l’enfant a lui-même et à l’enseignant ;

Développer les compétences psychosociales des élèves ;

Favoriser l’estime de soi, la confiance en soi et l’autonomie ;

Favoriser la socialisation des élèves.

Développer la capacité à goûter, à verbaliser les sensations

Développer la curiosité, l’aptitude à goûter ;

Encourager la verbalisation des perceptions ;

Développer l’esprit d’analyse

Donner toute la dimension àl’acte de manger : vivre, réjouir et réunir.

Pendant le déroulement de l’atelier, quelques conseils sont utiles de la part de l’enseignant :

Privilégier la pédagogie active dans le déroulement de l’atelier

Inviter les élèvesàdécrire leurs perceptions, leur émotions ;

Prendre le temps nécessaire pour la verbalisation et l’échange entre les élèves ;

Inviter les apprenants à respecter la parole et la réponse des autres ;

Respecter les différences de perceptions, car elles varient d’un individu à l’autre.

Déroulement d’un atelier :

Préparation et rangement de la classe :

L’enseignant fournit le matériel à chaque enfant qu’il prépare sa table de travail.

On peut nommer deux ou trois élèves qui préparent la classe. Le reste de la classe arrive dans une salle préparée comme lors d’un repas chez des amis.

On utilise une nappe pour mettre en scène les aliments qu’on a besoin pendant l’activité et on invite les élèves au rangement du matériel.

Les règles de dégustations : chaque enfant se sert, attend de connaître les consignes, fait sa propre expérience en se concentrant sur ses ressentis, les note sur les fiches et les rapporte à l’ensemble du groupe.

Mise en pratique de techniques de dégustation :

On doit prendre le temps de regarder, d’observer, de toucher les aliments/les produits.

Humer avant de mettre en bouche ;

Tenter de définir et décrire la texture ;

Laisser les aromes se dégager et se répandre dans la bouche.

Avec les enfants, on peut goûter les yeux fermés/bandés.

On doit impliquer tous les apprenants dans l’accomplissement des tâches, les faire toucher et goûter.

L’enseignant doit aussi choisir le lieu pour faire l’atelier. Une salle disposant de tables et de chaises adaptées à la taille des élèves, un point d’eau àproximité pour le nettoyage des mains et un espace pour le nettoyage des ingrédients ou des ustensiles utilises, s’il y a le cas.

À faire le jour de l’atelier :

Installer l’espace cuisine

Disposer les tables de manière à pouvoir travailler en groupes

Nettoyer les tables avec un produit désinfectant

Disposer sur les tables les produits nécessaires

Décorer la salle en fonction du thème de l’atelier

Créer une ambiance musicale qui permettra à l’enseignant de s’imprégner l’imaginaire. (facultatif)

Installer le matériel pour projeter un petit diaporama récapitulatif

En fin de l’atelier, on proposera une petite évaluation concernant les choses découvertes pendant l’atelier, l’appréciation de l’atelier, l’intérêt pour un autre, des propositions des recettes etc.

Après avoir fixé les étapes à parcourir on va partir à la découverte des saveurs, à l’école, plus exactement , les élèves vont découvrir des fruits, des légumes, des ingrédients d’un plat, observer, regarder, supposer, goûter ou à l’aide des jeux comme Kim gustatif.

Ils vont créer leurs propres recettes originales (la recette des crêpes/de la salade niçoise/ la salade de fruits – en chantant aussi la chanson : « On va préparer une salade de fruits »), et à la fin on va créer des livres de recettes simples et des comptines (on va mettre en scène une recette prises pendant cet atelier) et à la fin de l’atelier on va donner auxélèves des diplômes de petits cuisiniers pour les meilleurs/meilleures.

On va attacher aussi des textes avec les photos prises pendant l’atelier.

À mon avis, il y a une relation entre la gastronomie et la pédagogie. Quelques soit la nationalité des apprenants, le rapport à la nourriture est très important. Ce que l’on mange, la façon dont on le consomme en dit beaucoup sur chacun de nous. La nourriture est profondémentliéeà nos racines, à l’histoire de notre famille et de notre pays.

Selon Levi Strauss « La cuisine est une activité humaine universelle » et « il n’existe plus de société qui ne cuisine pas, que de société sans langage ».

Chaque année, nous avons organisé des ateliers de cuisine pendant les activités parascolaires, à l’occasion de la Semaine du goût et on a remarqué une grande motivation et plaisir de la part des élèves pour ces activités.Ils ont vite appris beaucoup de choses sur le lexique de la gastronomie.

L’atelier culinaire et linguistique permet d’expérimenter l’approche actionnelle. Les élèves sont mis en situation concrète, ils doivent comprendre la mise en œuvre de la recette et doivent communiquer entre eux, pour réaliser une tache finale commune.

Ce type d’atelier permet en même temps de mettre en pratique une pédagogie différenciée. Peu importe le niveau de langue de l’apprenant, la collaboration entre paires permettra la réalisationconcrète d’une tâche finale, la dégustation.

Préparer un plat typique de son pays permet de partager avec les apprenants, les informations culturelles et sociologiques, des notions linguistiques et offre la possibilité de travailler toutes les compétences de communication.

Prenons l’exemple de la pâteà choux, les éclairs on peut aborder son histoire, ou une courte présentation écrite dans laquelle on demande aux apprenants d’imaginer l’origine du mot « éclair « ou « chouquette ».

Pour la mise en place de l’atelier lui-même, on peut proposer, pour débuter, une recette lacunaire, à reconstituer entre paires.

On peut aborder le lexique de la recette, les ustensiles, les gestes techniques (couper, mélanger etc.)

On peut proposer de remettre en ordre chronologique des actions précises (allumer-préchauffer), (éteindre- rallumer), ou mimer les gestes culinaires de la recette.

On peut aborder des points linguistiques :travailler sur la formation des antonymes(coller/décoller, brancher/débrancher), ou la formation de l’adverbe en –ment(vigoureusement, rapidement), ou l’utilisation du verbe « bouillir ».

On peut aussi travailler le superlatif, en lançant de petits défis culinaires : Qui sera le plus rapide à dresser vingt choux ?/ Quels seront les choux les plus appétissants ?

On peut également découvrir des expressions liées au mot chou : « Mon petit chou », « c’est bête comme chou ».

La pratique de l’atelier permet de développer le goût esthétique de l’apprenant et d’enrichir sa culture.

On peut aborder l’interculturel avec les apprenants, en les interrogeant : « De quoi pourriez-vous garnir ces choux dans votre pays » ? « Les profiteroles sont un dessert de repas de fête en France. Et dans votre pays « ? « Quel repas déguste-on pour un repas de fête » ?

Et puis en France on discute beaucoup à table. C’est une occasion de raconter un souvenir culinaire à l’issu de l’atelier, de parler des gens qui cuisinent dans sa famille.

D’après Annabelle Nachon « L’atelier culinaire peut donc être une occasion très agréable d’aborder une infinité de choses en classe de FLE ».

D’autres activités qu’on a réalisées pendant l’atelier, sont les recettes de « cuisine » inventées, originales et ludiques, inspirées d’Hervé Toulet.

Celles-ci, ont comme objectif principal, l’apprentissage de français, à l’aide du graphisme.

L’enseignant dirige les élèves à faire du graphisme ; il lit des consignes, les élèves doivent dessiner à l’intérieur de l’assiette.

Par exemple :

Les recettes

Les petits pois-carottes

Pour commencer, tu dois prendre un crayon ou un feutre vert.

Ensuite, fais des points(petits et gros) dans ton assiette.

Pour terminer, trace des traits à l’aide d’un feutre ou d’un crayon orange.

Bonne dégustation !

2. Pizza au jambon

Trace un grand rond

Colorie ta pizza avec des crayons rouge et orange

Installe 3 olives(rondes au feutre noir)

Place les morceaux de jambon (des carrés et des rectangles au feutre rose).

Saucisses –frites

Tout d’abord, trace des petits traits verticaux jaunes sur le côté gauche de l’assiette.

Puis, sur la côté droite, trace deux longs traits verticaux marron.Bon appétit !

Recette de la confiture

Compétences travaillées :

Situer des évènements par rapport aux autres

Colle les ingrédients de la recette de la confiture des fraises.

1 kg de fraises 600 g de sucre le jus d’un demie de citron

Découpe et colle les étiquettes pour remettre les étapes de la recette en ordre.

Laver et essorer les fraises.

Enquêter les fraises

Couper les fraises en morceaux.

Peser les fraises et le sucre.

Mettre les fraises et le sucre dans un saladier et laisser macérer.

Cuire pendant 45 minutes environ dans la casserole.

Remplir les pots.

Colle les ustensiles de la recette de la confiture des fraises.

Une grande casserole un couteau une cuillère en bois

Une balance un saladier une louche

Fiche élève

Annexe avec les images à découper

Annexe no 29

Le site Internet : http:/www.lutinbazar.fr nous propose de petits ateliers qu’on a joués en classe :

Atelier 1 : La pyramide alimentaire

Atelier 2 : Qu’est-ce que ça sent ?

Atelier 3 : Les 4 saveurs

Atelier 4 : Je vois, je goûte…

Atelier 5 : L’aliment mystère

Atelier 1 : La pyramide alimentaire

Matériel : Affiche de la pyramide alimentaire vide, logos représentant les rôles des aliments (os= pour grandir, mouvement= pour avoir de l’énergie, outil= aliments outils), sept boîtes étiquetées avec le nom des familles d’aliments, des aliments en plastiques

Mise en place :

Placer les boîtes étiquetées sur une table. Tous les aliments à trier sont places « en vrac » dans un bac.

Consignes : Classer chaque aliment dans la bonne famille (placer chaque aliment dans la bonne boîte). Puis associer chaque fichette à la bonne famille.

Annexe no 30

Atelier 2 : Qu’est-ce que ça sent ?

Matériel :Gobelets en plastique opaque, mouchoirs en papier, élastiques, cure-dents-aliments odorants : citron, banane, fromage, vanille, chocolat, café…

Mise en place : Mettre un aliment dans chaque gobelet. Recouvrir d’un mouchoir en papier perce de petits trous à l’aide d’un cure-dents. Numéroter les gobelets.

Consigne :Sentir, identifier l’aliment et noter son nom sur le livret d’élève.

Atelier 4 : Les quatre saveurs

Matériel :8 aliments relevant des 4 saveurs : citron, cornichon (acide), chocolat (amer)/ sucre, fruits secs (sucre) / gros sel, saucisson (salé), assiettes en carton

Mise en place :Disposer les aliments découpés dans les assiettes, recouvertes de papier alu pour en dissimuler le contenu. La dégustation de chaque aliment se fait les yeux fermés. Faire un premier tour de dégustation, avec un aliment de chaque saveur. Puis faire un second tour avec tous les aliments restants.

Consigne : Goûter chaque aliment en observant bien quelle zone de la langue réagità son gout. Verbaliser son ressenti.

Atelier 4 : Je vois, je goûte….

Matériel : 3 bouteilles de sirop colorées : sirop de grenadine, sirop de pêche coloré en jaune, sirop de citron colore en rouge, gobelets en plastique

Mise en place :

Donner un gobelet à chaque élève. Après la dégustation, procédera une seconde dégustation à l’aveugle (ex. les élèves ferment les yeux, leur donne du sirop de grenadine coloré en vert et leur demande de l’identifier les yeux fermés). Consigne :

Suivre le déroulement du livret d’élève : observer/sentir/goûter/identifier.

Atelier 5 :L’aliment mystère

Matériel : Aliment rare(confiture)-petites cuillères

Consigne : Goûter les yeux fermés, décrire les sensations (goût, j’aime/ je n’aime pas/ ça me fait penser à…)

Les élèves tentent d’identifier l’aliment mystère, puis le découvrent et s’expriment sur cette découverte.

Livret d’élève concernant les 5 ateliers :

Atelier 1

Colorie la pyramide. Remplis avec les images d’aliments. Enfin, colle le logo correspondant au rôle de chaque famille d’aliments.

Annexe no 31

Annexe no 32

Ce livret appartient à : Tarnauceanu Iulian

Date : le 8 octobre 2018 , École No 1 « Hilișeu Horia »

Atelier 2

Complète le tableau après avoir senti chaque gobelet.

Atelier 3 Coche la saveur qui correspond à chaque aliment que tu as goûté.

La langue est un organe composéede différents muscles. Située dans la bouche elle est recouverte de papilles qui permettent de percevoir les saveurs.

Un goût est une composition de saveurs perçues par la langue et d’odeurs perçu par le nez.

Atelier 4 Observe, sens, goûte et complète les cases blanches. La case grise sera complèteà la fin de l’expérience.

De quel couleur est le sirop ?

Quelle odeur a-t-il ?

Quel goût a-t-il ?

Qu’est-ce que c’est ?

Que vois- tu ?

Que sens-tu ?

Quel goût a le sirop ?

Qu’est-ce que c’est ?

Son goût est :

Je pense que c’est……………………………………………………………..

J’avais raison !

Je me suis trompé,

C’est………………………………………………………………………

On peut exploiter aussi les 5 sens, les 5 saveurs à l’aide des fiches de travail.

Compétence : l’identification d’un mot écrit dans différentesécritures (l’expression écrite).

Fiche

Découpe et colle les mots sous l’image qui convient.

Annexe no 34

Les 5 saveurs

Compétence : Utilisation d’un vocabulaire précis

Colle les étiquettes selon leur saveur.

Sucré Salé

Amer Acide

Annexe no 35

Les organes de sens

Compétence travaillée : distinguer les cinq sens et leur fonction

Colorie le schéma selon le code des couleurs puis colle les étiquettesà l’endroit qui convient.

La vue ; le toucher

L’ouïe ; l’odorat ;  le goût

Annexe no 36

Découpe :

a) Fiche : L’odorat

Domaine : découvrir le monde

Compétence travaillée : classer des objets selon leurs qualités

Avec mon nez je peux sentir :

Colle les images dans la case qui convient.

Une odeur agréable

Une odeur désagréable

Annexe no 37

Comme nous avons vu, on a exploité une grande variété d’ateliers sur la découverte des saveurs à l’école, mais en ce qui suit, on va mettre en pratique un projet original, développé pendant « La Semaine du goût » 2018.

PROJET : « À LA DECOUVERTE DE FRUITS ET DES LÉGUMES FRAIS »

On a commencé notre projet par une animation Ludo- pédagogique en classe, ensuite nous avons accompli un atelier culinaire, en dégustant ce qu’on a réalisé à l’aide des jeux.

Objectifs :

découvrir les fruits et les légumes frais à travers une approche sensorielle

apprendre comment poussent les fruits et les légumes

sensibiliser aux bienfaits des fruits et des légumes

apprendre les fruits à l’aide de la chanson (« Une salade de fruits »)

Pour l’apprentissage de la chanson, ils ont eu à compléter l’annexe ci-dessous, avec les fruits cités dans la chanson, qu’on a exploité en classe il ya deux ans.

Annexe no 38

Déroulement :

Approche théorique sur l’importance de consommer des fruits et des légumes au sein d’une alimentation équilibrée.

Jeu pour la découverte des fruits et des légumes (Qui suis-je ?)

Dégustation d’un fruit et d’un légume en abordant les 5 sens

Remise de documentation par l’enseignant

Cible : enfants de la Vème, VIème et VIIème classe

Effectif d’élèves : classe entière

Durée : 30 minutes à 1h30

Ateliers sur les 5 sens

Objectifs :

Découvrir les fruits et les légumes à travers une approche sensorielle

Faire comprendre aux enfants que les 5 sens sont utiles dans la dégustation

Déroulement :

Approche théorique sur l’importance de consommer des fruits et des légumes frais

Approche ludique avec des jeux sur les 5 sens :

– Kim vue, avec des images des fruits et des légumes

-Kim odorat, avec des boîtes odeur

-Kim touché, avec le jeu de la farandole des fruits et des légumes

-Kim goût, avec différente manière de goûter/dégustation d’un fruit et d’un légume en utilisant les 5 sens les uns après les autres

Cible : enfants de la Vème et VIIème classe

Effectif d’élèves : quinze

Durée : 45 minutes

Le jeu Kim gustatif : on a goûté des aliments à l’aveugle et on a essayé de deviner de quoi il s’agit. L’enseignante a placé sur la table quelques coupelles remplies des différents aliments (sucrés, acides, amères, salés). L’enfant qui a les yeux bandés a dû deviner ce qu’il y avait dans la bouche et de le nommer.

!!!AICI POT ATASA FOTO CU ELEVII DIN TIMPUL JOCULUI : KIM GUSTATIV

Atelier culinaire : VIIème classe

Objectifs :

Sensibiliser les enfants au plaisir de cuisiner (une salade de fruits, une salade niçoise, des crêpes) et consommer des fruits et des légumes frais.

Déroulement :

Préparation des recettes sans cuisson à base de fruits et/ou de légumes frais de saison.

Dégustation des recettes préparées

Remise des fiches recettes réalisées et d’un livret de recette « pas à pas ».

Recettes de cuisine pour la classe

Nous allons présenter ici les recettes testées en classe avec mes élèves, pendant le projet: « La semaine du goût », qu’on a généralement fêté en octobre.

La salade niçoise

La salade de fruits

Les crêpes

1. La salade niçoise

C’est une recette très facile pour découvrir aussi les légumes acquis aux leçons précédentes et réaliser une recette simple.

On ajoute des ingrédients intrus au moment de la réalisation. Le jour de la cuisine, il y a quatre ou cinq groupes et une grande affiche de la recette. Les élèves se débrouillent seuls pour aller chercher les ingrédients qu’on leur a mis à disposition dans un coin de la classe.

Photo no 1

« L’aventure commence » !

Photo no 2

2. La salade de fruits a été réalisée à l’aide des fruits frais…

Photo no 3

La salade de fruits

Photo no 4

3. Les crêpes, une recette facile : nous les avons cuit à la maison, après on les a ramenées à l’école pour les remplir avec de la confiture

Après l’effort, le réconfort !

Photo no 5

Photo no 6

Bon appétit !

Photo no 8

Photo no 7

Les petites chefs en équipe !

L’art et l’esthétique des fruits et des légumes dans nos assiettes

Atelier de création artistique

D’après Alain Senderens « La cuisine est un art, au même titre que la sculpture ou la peinture. La seule différence, c’est que le peintre peut avoir cent ans d’avance ».

Le terme « esthétique » est une notion apparue et décrite pour la première fois par le philosophe Alexander Baumgarten dans l’œuvre Aesthetica qui a resté inachevée. Le mot a été créé à partirde la distinction traditionnelle entre les, « noeta » qui sont les faits d’intelligence et les « aistheta » qui sont les faits de sensibilité.

L’esthétique est donc une notion apparentée au sensible qui s’est développée par la prise en compte et la reconnaissance des valeurs, des sentiments et sensations dans l’art.

On peut considérer l’esthétique, tout ce qui touche le sens de l’homme et qui éveille des émotions, des appétits et des passions.

Comme on a remarqué, il y a un métissage entre la cuisine et l’art, comme le résume Alain Senderens, «  la cuisine est un art », mais aussi entre la gastronomie et la pédagogie.

On se demande comment se construit l’esthétique dans l’art culinaire contemporain?

L’esthétique dans l’art culinaire est influencée par des phénomènes de métissage et de fusion.

Des interactions sont présentes avec des univers en connexion avec l’art culinaire.

Comme nous l’avons vu, l’art culinaire contemporain recouvre la coexistence de plusieurs influences étrangères que cela soit au niveau des saveurs comme des techniques.

Apprendre une langue étrangère en cuisinant a des avantages multiples tels : joindre l’utile à l’agréable, libérer la parole, se donner la possibilité d’échanger avec les autres, enrichir son vocabulaire et travailler sa prononciation et bien sûr mieux mémoriser des mots. Les apprenants deviennent responsables et créatifs.

Donc, apprendre une langue étrangère en cuisinant a de nombreux avantages et constitue une piste intéressante à explorer son intérêt pour la langue française.

On peut affirmer que l’apprentissage de français passe par la cuisine.

L’utilisation de la dimension artistique permet aux apprenants non seulement d’exercer l’intelligence visuelle mais aussi l’intelligence intellectuelle, verbale ou linguistique.

C’est pourquoi nous avons décidé de travailler sur le côté esthétique naturel et gourmand en arts plastique, plus exactement d’envisager un petit atelier de peinture sur des assiettes en plastiques et un atelier de création artistique sur des fruits et légumes.

Ces ateliers ont été organisés pendant la Semaine du Goût et la Semaine de l’Éducation Globale, en exploitant aussi le côté des activités extracurriculaires.

On a fait une étude sur la symbolique des fruits et des légumes.

Sauf les activités mentionnées ci-dessus, on a initié et finalisé avec les élèves un projet qui a eu le thème de l’alimentation.

Ainsi, le 23 octobre 2018, pendant la « Semaine de l’Education Globale », nous avons mis en place, pour la deuxièmeannéeconsécutive, une expériencepédagogique autour de l’éducation pour une adoption d’une alimentation saine.

Ce journée- là, s’est déroulée de neuf heuresà 13 h et chaque classe a bénéficié de quatre heures d’activités.

Les objectifs ont étévariés :

Sensibiliser les élèves pour la découverte d’une bonne alimentation saine ;

Développer la dimension artistique des élèves ;

Créer un atelier « Food art », en utilisant des assiettes en plastiques ;

Développer la compétence et la socialisation entre les élèves.

Ces activités ont eu un parcours ludique, créatif et éducatif pour les apprenants.

À la fin de ce projet, on a fait une évaluation, par la réalisation d’une exposition faite par les élèves participants et leur professeur de français.

Les apprenants ont participé avec beaucoup d’enthousiasme aux activités proposées, en exploitant leurs ressources personnelles liées à l’alimentation.

Ils ont démontré aussi leur talent artistique et esthétique, en réalisant un atelier sur la peinture des assiettes en plastiques. En voici quelques photos prises pendant l’activité déroulée et le projet d’activité extracurriculaire : « La santé en péril », qui a été organisée au cadre de la Semaine de l’Éducation Globale, 2018.

Commençons l’atelier-peinture !

Photo no 9

Photo no 10

Nous sommes contents de nos résultats!

Photo no 11

Nous avons aussi exploité les fruits et les légumes, à l’aide des tableaux du peintre italien Giuseppe Arcimboldo.

Fiche de travail : Les fruits et les légumes avec Arcimboldo, le peintre italien.

Dans cette fiche, les élèves pourront :

Exprimer ses goûts (j’aime/je n’aime pas) ;

Revoir le lexique des fruits, des légumes, et les saisons ;

Se familiariser avec le peintre italien Giuseppe Arcimboldo.

Giuseppe Arcimboldo est né en Italie aux alentours de 1527. Il a été un peintre très populaire à son époque pour ses portraits et pour l'organisation des fêtes princières de la cour d'Autriche. Il fut également reconnu comme savant et technicien.

Il tomba peu à peu dans l'oubli après sa mort le 11 juillet 1593 à Milan. Il sera redécouvert au XIXe siècle et sera admiré par les peintres du surréalisme, notamment par Salvador Dali.Ses portraits anthropomorphes (=qui a la forme, l’apparence humaine), constitués de fleurs, de fruits et d'autres éléments de la nature l'ont rendu célèbre.

Sa série des Saisons, présentée dans cette fiche, exposée au musée du Louvre, lui avait été commandée par l’empereur Maximilien II de Habsbourg.

Ces « têtes composées » de 1573 recèlent plusieurs degrés de lecture. Ainsi, le cycle des saisons semble être associé aux différents âges de la vie, le Printemps montrant un jeune homme, l’Été un homme dans la force de l’âge, l’Automne un homme mûr et l’Hiver un homme âgé environné d’éléments desséchés.

Des sites pour en apprendre davantage sur l’artiste :

http://www.video-du-net.fr/peinture/giuseppe-arcimboldo.php
http://www.panoramadelart.com/arcimboldo-les-saisons

À l’aide des tableaux de Giuseppe Arcimboldo, les apprenants vont créer des tableaux artistiques, ayant comme produits, des fruits et des légumes. On peut considérer cette activité, comme un menu saine pour une journée.

Après l’étude des tableaux d’Arcimboldo, les élèves (en groupes de 4/5) vont créer leurs propres assiettes (plats), puis ils vont déguster, en indiquant les ingrédients et en découvrant les 4 saveurs : salée, sucrée, acide et amère.

Après la dégustation, chacun va compléter une fiche activité :La semaine du Goût

Fiches Annexes

Le jeu de sept familles

Pour la semaine du Goût, nous avons découvert ces fruits et légumes. Nous avons appris à les nommer.

Pour le prolongement de l’activité « La semaine du goût », on pourrait aussi exploiter le portait gourmand.

À partir des fiches de la brochure : « La santé vient en mangeant ».

Les objectifs :

Stimuler la curiosité, l’intérêt et la curiosité des élèves face à un document authentique

Compétence visée :- stimuler la production orale et écrite

Stimuler le travail autonome avec le soutien de l’enseignant.

Fiche pédagogique : le portrait gourmand

Document : le portrait gourmand

Niveau : A2

Source du document : brochure INES : la santé vient en mangeant

Activité : ce document authentique peut être un prolongement de l’activité la Semaine du goût mais en même temps une occasion de mettre en pratique l’idée que la santé vient en mangeant.

Objectifs :

-Stimuler la curiosité, l’intérêt et la curiosité des élèves face à un document authentique

– S’exprimer sur un thème souvent utilisé en classe : l’alimentation, le repas, la gastronomie.

Compétences spécifiques :

Production orale production écrite ; compréhension orale

Démarche méthodologique :

L’activité principale de ce document : l’exploitation des fiches de la brochure

D’abord, on décrit le visuel du document, suivies de quelques exercices lexicaux et grammaticaux.

Puis, on essaye de découvrir qui est le consommateur caché derrière ce document ; on essaye de découvrir le portrait de ce gourmand. Une fois le portait dressé, on découvrira l’importance de maintenir une bonne alimentation pour rester en bonne santé.

4.3 Nos livres de recettes françaises-roumaines et des comptines

Dans ce sous- chapitre, les élèves vont créer leurs propres livres de recettes et comptines à l’aide des images apportées par l’enseignante.

Nos livres de recettes contiennent : les ingrédients, les ustensiles et le déroulement des étapes de la recette.

Par exemple : La compote de pommes

Les ingrédients : Les ustensiles :

De l’eau 1 casserole

Des pommes 1 couteau

Du sucre 1cuillère, 1 éplucheur

Le déroulement :

Peler les pommes avec l’éplucheur

Couper les pommes en morceau avec un couteau

Verser l’eau été le sucre dans la casserole

Mettre les morceaux de pommes dans la casserole

Faire cuire à feu doux

Manger des que la compote est prête.

Bonappétit !

Les apprenants vont créer leurs propres recettes et l’enseignante va les attacher, en tenant compte du titre de la recette, les étapes de la préparation, la numérotation des photos, les points du vue du photographe et quelques mots à la fin. Le goût et les idées des apprenants ont étés mis en évidence et, à la fin de l’année scolaire on a choisi les gagnants.

Projet : Livres de recettes de la classe

On a demandé aux élèves d'apporter leur recette de famille préférée. On les a rassemblées afin de faire un livre de cuisine.

On a ajouté des détails originaux à notre livre de cuisine, comme une brève histoire de notre école, des dessins originaux faits par les élèves pour les pages qui séparent les sections ou pour ajouter aux recettes, des conseils pour enlever les taches, ou encore des conseils sur les bonnes manières. On a eu l’idée de vendre les livres de cuisine pour récupérer les frais d'impression ou pour financer les activités de classe.

On a donné des conseils utiles pour la réalisation des livres de recettes :

Faites un livre de classe. Mettez en commun vos recettes, en poursuivant les étapes suivantes :

1. Le choix de la recette

Mettez-vous en groupes de deux, apportez de recettes que vous aimez et choisissez-en une que vous présenterez à votre manière pour la mettre dans le livre de cuisine de la classe.

2. Rédaction des recettes

3. Écrivez vos recettes et ajoutez des photos.

4. Création du livre

On a rassemblé toutes les recettes de la classe, on les a donné un titre et nous les avons exposés dans notre école, avant d’être partagé sur le site www.canvas.com

Les livres de recettes de la VIIème classe

Photo no 12

Photo no 13

Photo no

Photo no 15 Profiteroles

Photo no 16 Gulas de vita

Photo no…

Des desserts

Photo no…Exposition des livres

En ce qui concerne la création d’un cahier des comptines, on a eu comme point de départ une poésie d’après le conte Hänsel et Grethel, ayant comme compétences travaillées l’isolation et l’identification d’une rime.

Colle les mots étiquettes qui riment avec les mots écrits en cursive.

Miam, miam !

Je dévore la cheminée

Elle est toute sucrée

Je mange le balcon

Il est fait en……..

Je croque les gouttières

Elles sont au…………….

Je me régale avec la sonnette

Elle est en…………..

Je savoure la porte

Elle a le goût des carottes

Je grignote le toit

Il est au ……..

Je dégusteles volets

Ils ont le goût de …..

Je goûte les murs

Ils sont à la ……

Je lèche les carreaux

Ils sont en gâteaux.

Annexe no..

Solutions : balcon/bonbon ; gouttières/ gruyère ;sonnette/sucette ;toit/chocolat ; volets/lait ; les murs/confiture

Découpe et colle les étiquettes sur la maison …

Le site Internet Fichespedagogiques.com nous a inspiré pour une exploitation pédagogique sur « L’imagier des fruits », qui illustre deux poésies ayant comme fruit de discussion, la poire.

Compétences visées : réciter des poésies de manière expressive, lire et comprendre des poésies simples/lire des illustrations. Exercer sa mémoire visuelle.

Connaître le schéma du visage, créer des rimes, lire des illustrations, associer un élément à l’ensemble correspondant, le développement de l’expression orale, telles sont les principales activitésproposées autour de ces deuxpoésies.

Objectif : Mémoriser des poésies simples

Compétences :

Réciter de manière expressive

Lire globalement et comprendre des poésies simples.

Connaître le schéma corporel (du visage en particulier)

Créer des rimes

Lire des illustrations.

Exercer sa mémoire visuelle.

Matériel : textes des poésies agrandis (format A4 et affiche en classe, petites feuilles à dessin, crayon de papier, gomme, photocopies agrandies des dessins (au verso).

Poésie no 1

Les enfants apprendront la poésie suivante qu’ils réciteront en désignant sur leur visage les parties du schéma corporel mentionnées.

C’est moi

J’ai des joues

De poire !

J’ai un front

De poire !J ‘ai un cou

De poire

Je suis la poire !

Annexes no…

L’enseignante dessinera des silhouettes de poire sur de petites feuilles, qu’elle distribuera aux enfants. Elle leur demandera alors de compléter le portrait du fruit en ajoutant des yeux et une bouche.

Les différentes productions feront l’objet d’une comparaison collective, au cours de laquelle les expressions des poires seront définies répertoriées (visages souriants, grimaçants, tristes…)

Puis les élèves recevront chacun une seconde silhouette qu’ils complèteront de manière à représenter un personnage en pied. Ils pourront ainsi obtenir un portrait amusant en dessinant des pommes en guise de mains et des bananes pour les pieds.

Annexe no..

Poésie no 2

Bonjour à toutes !

Les enfants découvrent la comptine suivante, affichée en grand format, dont certains mots sont écrits en lettres majuscules :

Annexe no…

Après avoir reconnu le mot poire, présent au début des premières lignes, les enfants porteront leur attention sur les cinq noms qui lui sont attribués. Il s’agit de différentes variétés de ce fruit, qu’ils répèteront sous la direction de la maîtresse) avant de les souligner dans la poésie.

On listera ensuite les prénoms qui riment avec ces différentesvariétés de poire, pour créer des phrases du type :

La poire Guyot, c’est pour Margaux.

La poire Duchesse, c’est pour Agnès.

La poire Comice, c’est pour Alice

La poire Beurré, c’est pour André.

La poire Crassane, c’est pour Alan.

Cette exercice pourra se prolonger par l’utilisation de l’expression : « pour qui ? », par exemple : « Pour qui, la poire Guyot ? C’est pour Bruno ! ».

On a encouragé les élèves à apprendre par cœur et à réciter des comptines pour l’apprentissage de la gastronomie.

Par exemple :

« Crêpesà la vanille »

Crêpesà la vanille

Pour les jolies filles !

Crêpes au citron

Pour les grands garçons !

Crêpes au chocolat

Pour les petits chats !

Crêpes au romarin

Pour les gros lapins !

« Les crêpes »

Caroline

Prend la farine

Aline

Verse la farine

Hervé

Ajoute le lait

Mathieu

Casse les œufs

Michel

Poudre le sel

Voilà Juliette

La pâte est prête.

« La galette »

Toute ronde, toute dorée

Et bien sucrée.

Un morceau pour moi

Un morceau pour toi

Quand je vais te croquer

Je serai le roi de la journée.

Mon visage

J’ai deux oreilles pour bien comprendre

J’ai un petit nez rond

Pour sentir ce qui est bon.

Ma bouche est pour goûter

Ce qui est salé, ce qui est sucré.

J’ai deux yeux pour regarder

De toutes les côtés.

J’ouvre mes yeux pour voir

Quand je les ferme. Il fait tout noir !

Dans mon potager

Dans mon potager

J’aimerais planter

Ah  si vous saviez !

Des tomates, des aromates

Des carottes, des haricots

Des poivrons et des oignons

Du nougat, du chocolat

Mais ça ne pousse pas !

Les cinq sens

Deux yeux

Pour regarder,

Une bouche

Pour goûter,

Deux oreilles

Pour écouter,

Un nez pour humer,

Et deux mains

Pour toucher.

Ce n’est pas très compliqué

Il suffit de ne pas mélanger !

Sophie Arnould

Les apprenants vont interpréter aussi les chansons : « J’aime la galette », « Une salade de fruits «  etc.

« J’aime la galette »

Savez-vous comment ?

Quand elle est bien faite,

Avec du beurre dedans.

Tra la la la la la la l ère (bis)

« Une salade de fruits » de Paul Langel

On va préparer aujourd’hui,

On va préparer une salade de fruits (bis)

On coupe, coupe, coupe les bananes

On coupe, coupe, coupe les pommes

Oh ! On va préparer aujourd’hui

On va préparer une salade de fruits. (bis)

On coupe, coupe, coupe les oranges

On coupe, coupe, coupe les pêches. (bis)

On coupe, coupe, coupe l’ananas

On coupe, coupe, coupe les poires (bis).

Oh ! On va préparer aujourd’hui

On va préparer une salade de fruits (bis)

On coupe, coupe, coupe un cantaloup

On coupe, coupe, coupe les fraises (bis)

Oh ! On va préparer aujourd’hui

On va préparer une salade de fruits (bis)

On va attacher la vidéo pendant l’interprétation de la chanson avec les élèves de la sixième classe.La rédaction des livres de recettes de cuisine a été un moment de détente et plaisir pour les élèves qui ont démontre encore une fois leur créativité.

4.4 Expressions idiomatiques sur la nourriture et spécifiques en cuisine

La langue française est riche en expressions idiomatiques, c-est-à -dire propre à une langue. La traduction littérale d’une expression idiomatique dans une autre langue est trèsdifficile car cela n’aurait aucun sens.

En voici quelques expressions sur le lexique de la nourriture :

Compter pour du beurre= n’avoir aucune importance.

Les carottes sont cuites= il n’y a plus aucun espoir.

Le moutarde lui monte au nez= la colère le gagne

La cerise sur le gâteau= l’avantage supplémentaire.

Donner de la confiture aux cochons= gâcher quelque chose

Marcher sur des œufs= agir prudemment dans une affaire délicate.

Raconter des salades= raconter des mensonges, des histoires.

Être dans le pétrin= être dans une situation délicate.

Être un cordon bleu= être un bon cuisiner

Avoir un cœur d’artichaut= être une personne volage

Être une courgette= personne un peu bête

Être une poire= personne qui se laisse facilement trompé

Mettre du beurre dans les épinards= améliorer sa condition financière

Avoir du pain sur la planche= avoir beaucoup de travail devant soi

Couper la poire en deux= trouver un compromis

Faire quelque chose pour des prunes= pour rien

Entre poire et fromage= entre deux évènements

L’appétit vient en mangeant=plus on mange, plus on a faim

Boire comme un trou= boire avec excès

Sentir le brulé= laisser craindre le pire

Se faire une petite bouffe=aller manger un petit morceau avec quelqu’un

Avoir le palais fin=être un gourmet

Pédaler dans la choucroute= perdre le fils de sa pensée, de ces actions

Être la crème de…= le meilleur d’une chose

Manger sur le pouce= manger rapidement

Qui dort, dîne==lorsqu’on dort, on oublie comme a faim

Être dans les choux= être dans une mauvaise situation

Sucrer les fraises= trembler

Avoir de la pêche= avoir de l’énergie

Quelques expressions spécifiques à la cuisine et leurs définitions :

Chauffer au bain- marie : placer une petite casserole contenant la préparation à cuire dans une plus grande contenant de l’eau bouillante.

Éplucher : ôter la peau d’un légume ou d’un fruit

Beurrer un plat : l’enduire entièrement du beurre

Creuser un puits ou faire une fontaine : ménager un creux dans la farine d’une pâte pour y mettre œufs, beurre, eau etc.

Laisser mariner : faire tremper une viande ou des fruits un certain temps dans un liquide aromatique pour les parfumer.

Monter ou battre les blancs en neige : augmenter le volume des blancs d’œufs en les battants.

Faire réduire un jus : le faire évaporer pour le concentrer.

Tamiser la farine : la filtrer à travers un tamis.

Porter à ébullition : faire bouillir un liquide.

Saisir un aliment : commencer une cuisson à feu très vifs.

Travailler la pâte : la pétrir longuement.

Pocher des œufs : les faire cuire, sans leur coquille, dans un liquide bouillant.

Laisser mijoter : faire cuire lentement à feu doux.

Flamber un plat : verser un alcool chauffe au préalable pour y mettre le feu.

L’utilisation de ces expressions relève la langue française, en exploitant ainsi d’autres dimensions linguistiques par l’analyse de leur difficulté et compréhension de sens.

Sondage : Les préférences alimentaires de la VIIème classe.

Analyse, résultats, impressions vécues pendant la « Semaine du goût ».

Pour découvrir les saveurs à l’école, on a eu l’idée d’élaborer un projet original intitulé : « Atelier esthétique culinaire », initié il y a deux années et qui a eu un grand succès de la part des élèves participants.

L’objectif principal, l’encrage de la cuisine dans le milieu scolaire, a été atteint, les apprenants ont développés leur esprit critique quant à leur mise en pratique de l’ «  Atelier esthétique culinaire ».

L’originalité et l’implication dynamique et bénévole des élèves a fait que ce projet entre les classes se veut approfondi à l’avenir.

On a réussi d’ancrer ce thème dans l’espace scolaire, surtout pendant les activités parascolaires et on a aussi créé un climat d’apprentissage école-famille.

De plus, les élèves ont eu l’occasion de continuer les expériences culinaires tant à l’école qu’en famille, en favorisant le développement efficace de la socialisation entre eux.

Pour finaliser tout ça, on a eu besoin de faire une recherche-terrain, afin d’analyser ces aspects.

On s’est mis ensemble, on a eu des entretiens, des observations et des questionnaires, pour découvrir les pratiques et les habitudes alimentaires des apprenants. Des livres de cuisine réalisés par les élèves à l’occasion de différentes activités, comme : « La Journée de la Francophonie », ou « La Journée de l’Europe », «  La Semaine du Goût », ont été évalués par les professeurs, mais en même temps par les parents, qui ont eu la possibilité de voir des photos prises pendant les ateliers culinaires organisés par leurs enfants.

En ce qui concerne la démarche d’évaluation du projet, on a constaté des résultats sur les deux premières années : évolution positive du climat scolaire, augmentation de la fréquentions des parents aux différents événements, organisés au collège.

Au fur et à mesure, le projet a eu un impact direct sur les pratiques des élèves au sein de la famille.

Ainsi, le 10 juin 2019, les élèves avouent avoir refait les recettes expérimentés en classe, pendant les ateliers pédagogique culinaire chez eux.

Les apprenants trouvent que le projet est concrètement efficace pour eux, autant dans le cadre familial qu’à l’école, où ils ont eu la chance de découvrir une autre modalité d’apprendre le français, en vif et avec plaisir.

L’éveil à la dégustation a eu un vrai effet direct sur les élèves, qui ont eu la possibilité de dégoûter, par le biais des ateliers d’éveil à la dégustation.

Les apprenants, en binôme, ont fait des dégustations, ont socialisés.

Au début, on a constaté une peur aux élèves de goûter et de s’initier au « sein » des dégustations, mais à la fin, on a remarqué une diminution de la peur de l’inconnu et de la volonté d’expérimenter de nouvelles choses, c’est-à-dire la curiosité alimentaire.

Les apprenants ont approfondi les expressions : « j’aime »/ « je n’aime pas »/j’en raffole », l’autre pas étant l’initiation vers la verbalisation des sensations. L’influence de la vue et de la présentation des aliments, des fruits, des légumes, reste un élément où ils ont encore du mal à dépasser.

Regardant l’évolution de leur perception du mot « déguster », on a très clairement vu les effets des ateliers : la découverte des saveurs, des goûts, les a amenés vers une collaboration plus étroite et vers un échange verbal et partage Le processus de l’évaluation du projet a surmonté les étapes suivantes : l’observation, analyse, l’explication, la modélisation et le transfert.

Dans le cadre de l’étape de l’observation, on a entrevu des ateliers, des attitudes et pratiques des jeunes et l’évolution du projet.

Une analyse quantitative des connaissances et pratiques des familles ont étés réalisées : questionnaires parents-enfants ; on a fait une observation longitudinale des ateliers, entretiens collectifs et individuels, suivis d’un carnet de bord parents-élèves-collège.

À la fin du projet, on a fait un sondage/questionnaire alimentaire de la classe, en voici les réponses, remises par les apprenants sur des fiches.

On a fait un sondage sur ce que les élèves ont mangé au petit déjeuner ou pendant une journée entière. Pour préserver l'anonymat, on a demandé aux élèves d'écrire ce qu'ils ont mangé sur un bout de papier, sans signer, et de déposer le papier dans une boîte ou un sac réservé au sondage. On a créé des catégories pour leurs résultats, par exemple : on a répondu aux exigences de tous les groupes d'aliments; de trois groupes d'aliments; de deux groupes d'aliments; d'un groupe d'aliments; d'aucun groupe d'aliments. On a demandé aux élèves de mettre les résultats en graphique. On a poursuivi l'exercice en discutant des avantages des repas bien équilibrés en demandant à chaque élève de se fixer un objectif personnel visant à améliorer son alimentation. On a répété le sondage quelque temps plus tard avec la même classe et on a comparé les résultats.

Pour finaliser cette année gourmande et culturelle, les élèves ont présentés leur travail de l’année.

Une des élèves participante à notre atelier, nous en témoigne : «  Notre enseignante nous a beaucoup appris, nous a donné envie de faire de la cuisine, nous prouvant que l’esthétique joue sur le goût ».

Un autre élève : « L’atelier pédagogique- culinaire a été une expérience unique de ma vie d’apprenant ».

Une autre élève nous avoue : « L’apprentissage du français passe par la cuisine ».

Conclusion

L’accomplissement de ce travail a été un vrai sujet de recherche pas du tout facile, car le thème de la gastronomie est peu abordé en classe de FLE, chez les apprenants de la Roumanie.

De cette façon, nous avons essayé d’apporter quelque chose innovant dans l’enseignement-apprentissage, plus exactement de découvrir et d’exploiter une modalité plus agréable et pratique d’enrichir les connaissances des élèves, par le biais du goût culinaire et esthétique de la langue française.

La première partie, celle de l’introduction nous a servi de justifier l’importance d’apprendre le françaisà l’aide de la cuisine.

Le premier et le deuxième chapitre ont un caractère théorique qui facilitera l’accès au troisième chapitre qui sert de préambuleà la partie pratique qui le suit.

Finalement, le quatrième chapitre encore plus pratique que le troisième, est une proposition d’activités (ateliers) portant sur l’apprentissage en vif de la langue française.

La plupart des activités proposées ont le but de faire travailler les élèves en coopérant en groupe, même si quelques activités ne sont pas très communicatives, le fait d’interagir entre les copains présente des situations communicatives dans lequel l’échange d’information ou d’opinions, fournit aux élèves plus de possibilités d’enseigner, outre qu’individuellement.

L’année a été riche en travaux de toutes sortes, des recherches de recettes aux illustrations pour finaliser les livres de recettes, des interprétations des chansons et des comptines, des assiettes en plastiques, avec un montage de photos et de collage qui nous ont conduits à accomplir des ateliers de cuisine du point du vue pédagogique.

D’après les objectifs que je me suis proposée, ce mémoire a été une recherche où nous avons essayé de trouver une autre façon d’apprendre le français, une modalité qui a favorisé la motivation pour l’apprentissage de FLE.

Mon travail de recherche m’a beaucoup intéressé et passionné surtout en ce qui concerne la partie pratique, où j’ai dû mettre en pratique l’esthétique culinaire et pédagogique d’un atelier- cuisine, finalisé à l’aide de mes élèves créatifs et collaboratifs. Ils ont eu la possibilité et le plaisir de découvrir d’autres moyens d’apprendre la langue française.

L’apprentissage en vif, a eu un résultat tout à fait bénéfique et on a constaté que les élèves ont été ouverts à de nouvelles opportunités d’apprendre par le biais de l’enseignement basé sur la motivation et le plaisir.

Après un long travail d’étude et de la pratique, nous avons réussi à donner aux élèves le goût de la langue française.

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La revue Papillote, no 22

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Les cultures culinaires françaises :

http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/contenusocha/9-7-cultures_culinaires.pdf

Les fromages et les régions :

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Les journaux des femmes : http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/recette

Ma cuisine par région : http://macuisine.paregion.over-blog.com/

Marmiton : http://www.marmiton.org/general/

Poissons de mer : http://poissonsdemer.free.fr/

Arts de faire culinaire…..

Interfela.antoniazzi@interfel.com

Fichespedagogiques.com

ANNEXES

Annexes no…

Annexes no…

Annexes no..

Annexes no…

Annexes no..

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