La clinique et son évolution de la médecine [628958]
La « clinique » et son évolution de la médecine
hippocratique à la médecine anatomo-clinique
Auteurs du rapport:
MITROVIC Tom
MUNCA Alexandra
•Résumé
Dans ce projet, nous cherchons à définir la clinique comme l'origine fondamentale de la médecine
par la description de la conception hippocratique ( naissance de l'art médicale occidental ), le
concept anatomo-clinique moderne qui apparaisse à la fin du XVIIIème siècle et comprendre que de
nos jours, quand la médecine est de plus en plus fondée sur des bases biologiques, la clinique reste
une base médicale fondamentale.
•Mots-clefs
1. Médecine déterministe
2. Médecine scolastique
3. Anatomie
4. Vitalisme
5. Lésion
6. Anatomo-clinique
•Abstract
In this projet, we want to define the clinic like the fondamental origin of the medicine by describing
the hippocratic concept ( birth of occidental medical art ), the modern anatomo-clinical concept that
appears at the end of the XVIII century and understand that today, when the medicine is
incerasingly based on biological bases, the clinic remains a fundamental medical base.
•Keywords
1. Deterministic medicine
2. Scholastic medicine
3. Anatomy
4. Vitalism
5. Lesion
6. Anatomical-clinical
Table des matières
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………………4
1. LA MEDECINE HIPPOCRATIQUE…………………………………………………………………………………..5
I. Naissance de la médecine rationnelle……………………………………………………………………………….5
II. La primauté de la clinique……………………………………………………………………………………………..7
2. L'ACCESSION DE LA MEDECINE ANATOMO-CLINIQUE A LA FIN DU XIIIème SIECLE.7
I. L'éveil médical et anatomique à la renaissance………………………………………………………………….7
II. L'anatomo-clinique à la fin du XIIIème siècle………………………………………………………………….1
III. Le « vitalisme »…………………………………………………………………………………………………………..1
IV. La méthode anatomo-clinique……………………………………………………………………………………….2
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………..3
3
Introduction
La clinique, du mot grec signifiant « lit », signifie d'abord l'observation au chevet du malade, par
opposition au savoir livresque du médecine, mais finit de façon significative par désigner à la fois
une branche de la médecine et « un service hospitalier dans lequel les malades, tout en recevant les
soins médicaux, servent en même temps à l'instruction de ceux qui étudient la médecine ».[1]
La clinique comprend l'examen clinique ( observation directe du corps des malades et des
manifestations de la maladie ), l'interrogatoire clinique sur les symptômes mais aussi sur sa vie en
dehors de la maladie ( habitudes, mode de vie, alimentation… ), ses désirs, sa famille ( avec cela il
va pouvoir établir un diagnostic et mettre en place une thérapie individualisée ), l'anamnèse , fait par
le médecin durant l'interrogatoire ( le recueil des informations sur les antécédents personnels et
familiaux du malade ).
Par extension, le terme « clinique » désigne aussi l'établissement ou se trouvent les malades. La
valeur de la clinique varie selon l'histoire et les mentalités, sa pratique n'est pas partout la même.
La première fonction de la clinique est d'ordre didactique: faire acquérir aux jeunes médecins, de
l'expérience, les faire apprendre par la pratique et l'observation. C'est le projet d'un enseignement
dans lequel prime la médecine pratique: voir les cas, les couleurs et les formes, observer le patient,
voir, faire le médecin. Être une école pratique, où l'on apprend en voyant faire c'est la vocation de la
clinique. C'est un apprentissage par vue et l'exercice, où, on peut aussi dire que « c'est dans les
salles même d'un hôpital que se donnent les leçons: ce sont les différentes maladies qui leur servent
de texte », comme le dit Cabanis.
Mais le pouvoir d'instruction de la clinique dépasse une simple fonction d'exposition pédagogique
d'un savoir médical déjà établi. Elle ne sert pas seulement à transmettre une expérience constituée,
mais aussi à perfectionner et enrichir l'existante par des nouveaux essais et expérimentations
inédites.[1]
Nous essayons de comprendre, par la suite, ce qu'est la clinique et en quoi elle est un élément
fondamental de la médecine et aussi, comprendre que la clinique a une histoire, que son sens et sa
valeur varie avec le temps : de cette histoire, nous retracerons essentiellement deux étapes:
A.- La médecine et la clinique hippocratique donnent naissance à la médecine occidentale;
B.- La rupture que représente la médecine anatomo-clinique moderne de la fin du XVIIIème siècle.
1. LA MEDECINE HIPPOCRATIQUE
I. Naissance de la médecine rationnelle.
La naissance de médecine grecque et de celle occidentale dans la seconde moitié du Vème siècle
avant J.C., tourne autour d'un personnage central, Hippocrate . Originaire de l'Ile de Cos, Grèce, il
hérite une connaissance antérieure grâce à sa famille qui prétende descendre d'Esculape ( lat. ),
dieu de la médecine. Cette connaissance, il va la transcrire das ses traités, Corpus hippocratique .
Corpus hippocratique comprends environ 60 traités médicaux et ne sont pas entièrement rédigés
par Hippocrate, mais aussi par ses élèves ou des élèves d'une école rivale à Cnide.
La médecine rationnelle d'Hippcrate rompt avec la conception religieuse et magique de la
maladie et de la médecine. A cette période, les grecques considérais la maladie comme le résultat de
la colère divine et donc une punition. La thérapeutique visait à apaiser cette colère, en confiant la
guérison des malades à Esculape.
Cette conception religieuse de la maladie a perduré pendant des siècles en Grèce. Encore
aujourd'hui, cohabitent une une conception religieuse de la maladie et une conception scientifique,
dans toutes les systèmes de pensée. Par exemple, le SIDA est assimilé encore de nos jours, à une
maladie causée par des « désirs sexuels honteux ».
La conception rationnelle de la médecine présente la maladie, la guérison et la santé comme des
faites organiques et dons de causes naturelles . Nous pouvons donc parler de la médecine
déterministe, fondé sur des causes naturelles, afin de mettre en œuvre une thérapie n'ayant aucun
lien avec le pêché et la religion.
Les médecins hippocratiques perçoivent le corps comme un objet caractérisé par 4 humeurs et
les caractéristiques qui le compose dépendent du sexe et le mode de vie, le climat et l'age. Chaque
maladie a donc une forme et une nature propre, qui suit des régularités et des phases.
« Le corps de l'homme renferme du sang, du phlegme, de la bille jaune et de la bille noire. Voilà
ce qui constitue la nature du corps; voilà ce qui est cause de la maladie ou de la santé »[2]
Les humeurs des fluides qui voyagent dans le corps. Le rôle du médecin est d'intervenir lors d'un
trouble de ces humeurs, d'où la nécessité de la clinique.
Les quatre humeurs sont:
•Le sang, fluide de la vitalité transportant la chaleur du corps, lie au foie;
•La bille noire (mélancolie), liée à la rate. En grande quantité, elle cause la tristesse;
•La bille jaune , liquide gastrique nécessaire à la digestion, liée à la rate;
•La phlegme , fonction de refroidissement, lié aux poumons ou au cerveau.
La théorie des humeurs sera fondamentale à la médecine jusqu'au début du XIXème siècle. La
maladie résultait d'une insuffisance ou d'un excès d'une des humeurs dans le corps. ( « il y a santé
parfaite quand ces humeurs sont dans une juste proportion entre elles tant du point de vue de la
5
qualité que de la quantité et quand leur mariage est parfait; il y a maladie quand une de ces
humeurs, en trop petite ou trop grande quantité, s'isole dans le corps au lieu de rester mêlée à toutes
les autres » [2] ).
Hippocrate relie aussi le corps humain à la nature et donc les humeurs aux saisons , chaque
saison ayant des maladies prédominantes:
•Hiver: phlegme, car froid et humide. Maladies comme les rhumes, les bronchites mais aussi
l'épilepsie
•Printemps : sang, car chaud et humide. Maladies comme la dysenterie, la fièvre et
l'hémorragie
•Eté: bille jaune, car sec et chaud. Maladies gastro-intestinales
•Automne : bille noire, car sec et froid. Maladies comme la pneumonie, l'enrouement,
l'ophtalmie
On peut parler de prédisposition selon le lieu car cette médecine établit un lien entre le climat et
l'homme.
D'après Hippocrate, les maladies sont liés les maladies sont liées au lieu culturel de l'homme et à
la nature ( nature des eaux, du sol, ensoleillement… )
Ces maladie générales se distinguent des épidémies « dues à des miasmes transportés par les
airs ». Cette théorie perdure jusqu'au XIXème siècle.
Hippocrate pense que la maladie dépends de la manière dont les hommes vivent, d'où le
changement du régime alimentaire. La médecine hippocratique est donc présenté comme une
science complète de l'homme, une anthropologie .
La maladie est donc causé par l'interaction entre deux facteurs:
•Le facteur interne , le propre système d'humeurs d'un individu et la prédominance de telle
ou telle humeur;
•Les facteurs externes, culturels et naturels .
La conception de l'homme comme une individualité est propre à la médecine hippocratique.
L'homme est donc une science humaine totale .
« La nature est le médecin des maladies. La nature trouve pour elle-même les voies et les
moyens, et non par intelligence. ( … ) La nature, sans instruction et sans savoir, fait ce qu'il
convient. »[3]
La cause de la maladie nous permet d'agir sur elle. Le médecin hippocratique cherche à rétablir
l'équilibre des humeurs par l' allopathie . Alors, contre l'exces d'une humeur on va proceder à
l'évacuation par la transpiration, à l'aide des médicaments purgatifs ou encore de saignée
( inefficace, mais démontrée qu'au XIXème siècle ), ainsi que des changements de diététique.
Le médecin ne soigne pas, c'est la Natura Medicatrix qui guérit. Il ne fait que coopérer avec la
nature pour seconder le dénouement naturel de la maladie. Cette médecine est appelé expectante
( lat. 'expectare' = attendre ). Le pronostic et le diagnostique se confondent. Même si le médecin ne
soigne pas, il agit pour soulager la douleur et ne laisse pas seul le malade. Ainsi, la maladie est
ponctuée par des crises et est résolue pas une crise définitive : soit la guérison, soit la mort.
II. La primauté de la clinique
La clinique est le fondement de la médecine hippocratique, c'est-à-dire sur l'observation et la
description des bouleversements indiqué par le patient ou découvert par le médecin. Ce dernier peut
donc développer une perception sensorielle sensible, devenant en clinicien. L'art de
l'interprétation ( reconnaître dans les symptômes les signes de la maladie ) s'ajoute à l'observation.
La vue ( pâleur ), l'odorat, le goût, l'ouïe ( interrogatoire ) et le toucher ( contraction )sont
mobilisés pas la clinique pour dégager des symptômes propres à une maladie et à sa phase.
2. L'ACCESSION DE LA MEDECINE ANATOMO-CLINIQUE A LA FIN DU
XIIIème SIECLE
I. L'éveil médical et anatomique à la renaissance
Le XIIème siècle est marqué par l'ouverture des universités de médecine partout en Europe
( Oxford, Paris, Montpellier, … ) Le commentaire des ouvrages antiques d'Hippocrate ou encore
d'Aristote est à la base de l'enseignement pendant cette période ( médecine scolastique ).
C'est que à la fin du XIVème siècle que les dissections humaines vont se développer dans tout
l'Europe, alors que le vrais intérêt pour l'anatomie renaît au XIIIème siècle.
Vésale ( prof. À l'université de médecine de Padoue ) révolutionne l'anatomie au XVIème siècle
en critiquant l'ignorance des médecins. Il souhaite rompre avec la médecine scolastique et faire de
l'anatomie le fondement de la médecine .
« Comme les médecins jugeait que seul le traitement des affections internes était de leur ressort
et pensait que la connaissance des viscères leur suffisait amplement, ils négligèrent, comme si elle
ne les regardait pas, la structure des os et les muscles. Ajouter à cela que l'abandon aux barbiers
de toute pratique fit non seulement perdre aux médecins toute connaissance réelle des viscères,
mais aussi toute habitude dans la dissection, à tel point qu'ils ne s'y livrent plus. » affirme Vésale.
[4]
Suite à ces affirmations, on voit pour la première fois Vésale qui dissèque seul, sans barbier ou
assistant. Il est maintenant au milieu de l’amphithéâtre, non plus en chaire, comme avant, dans la
chaire étant placé un squelette censé représenter la vanité des études scolastiques.
Grâce à « l'explosion » de l'imprimerie pendant cette époque, le livre de Vésale ( La fabrique du
corps humain ) a un succès extraordinaire. Il s'appuie sur l'idée que la médecine et la chirurgie ne
doivent pas se distingue r car la localisation des viscères, leur structure et l'étude sur le corps
humain et non seulement sur cel animal est nécessaire. Il considère l'étude sur textes, un savoir
7
mort.
Il provoque une rupture épistémologique entre la médecine scolastique et l'anatomie car il
démontre que l'homme est maître de son corps.
II. L'anatomo-clinique à la fin du XIIIème siècle
L'anatomo-clinique met en relation la connaissance anatomique obtenue par l'autopsie et
l'examen clinique du malade pour connaître les lésions anatomiques et organiques observées
pendant la dissection.
Le contexte social et institutionnel de l'époque a sa place dans la révolution anatomo-clinique,
tout comme les recherches des médecins. Au XVIIème siècle, l'hôpital n'est qu'un lieu d'assistance
aux pauvres, aux vieillards et aux prostituées, il n'a pas de fonction médicale propre. A la fin du
XVIIIème siècle, la France connaît une médicalisation de l'hôpital . Le statut du malade change
aussi, il devient une source d'information sur la maladie et est à la charge de la société. Les
chambres des patients s'individualisent et chaque patient a sa propre fiche de suivie médicale.
III. Le « vitalisme »
Xavier Bichat ( 1771-1802 ), remarque les différentes systèmes dans l'organisme et étudie le
processus de la mort.
« On cherche dans des conditions abstraites la définition de la vie; on la trouvera, je crois, dans
cet aperçu général: La vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort », affirme-t-il. « Tel
est en effet le mode d'existence des corps vivants, que tout ce qui les entoure tend à les détruire. Les
corps inorganiques agissent sans cesse sur eux; eux-même exercent les uns sur les autres une sur les
autres une action continuelle; bientôt ils succomberaient s'ils n'avaient en eux un principe
permanent de réaction. Ce principe est celui de la vie .»[5]
Il remarque la différence entre vie animale et vie organique ( qui inclut la nutrition et la
respiration ). En pratiquant de nombreuses dissections, il espère comprendre comment se propage
la mort entre les différentes organes. Il cherche à déduire leur relation.
« Vous aurez pendant vingt ans pris du matin au soir des notes au lit des malades sur les
affections du cœur, des poumons, du viscère gastrique, que tout ne sera pour vous que confusion
dans les symptômes qui, ne se ralliant à rien, vous offriront une suite de phénomènes incohérents.
Ouvrez quelques cadavres: vous verrez aussitôt disparaître l'obscurité que la seule observation
n'avait pu dissiper. » [6]
Foucault affirme, de plus, que « Bichat a fait plus que libérer la médecine de la peur de la mort.
Il a intégré cette mort à un ensemble technique et conceptuel où elle prend ses caractères
spécifiques et sa valeur fondamentale d'expérience. Si bien que la grande coupure dans l'histoire de
la médecine occidentale date précisément du moment où l'expérience clinique est devenue un regard
anatomo-clinique. »[7]
Bichat devient le père de l'histologie ( science des tissus ) même si elle apparaisse dès le
milieu du XVIIIème siècle en Angleterre. Il suppose qu'il y a des tissus identiques entre eux
reparties dans tout l'organisme et qui constituent des systèmes. Il observe 21 types de tissus
différentes dans l'organisme et il les définie comme les éléments primitifs de l'organise, les unités
anatomiques fondamentales .
En sachant que chaque tissu a une organisation et une manière propre d'être altéré, chaque type
peut être atteint que des maladies lui étant spécifiques. Bichat à donc mis les bases de l'histologie
et de l'anatomie pathologique.
« L'anatomie pathologique est une science qui a pour but la connaissance des altérations
visibles que l'état de maladie produit sur les organes du corps humain. L'ouverture des cadavres est
le moyen d'atteindre cette connaissance. » ( X. Bichat )
IV. La méthode anatomo-clinique
L'autopsie permet de naître la notion des lésions organiques, concept qui devient essentiel à la
médecine. Il n'es plus nécessaire d'observer les symptômes des maladies et leur classification, en
fonction de la nosologie, mais il faut chercher le siège anatomie de la maladie, la lésion.
La lésion devient la clef fondamentale de la clinique au début du XIXème siècle grâce aux
structures hospitalières puis de l'enseignement universitaire. Comme il existent des symptômes
similaires à plusieurs maladies, l'examen clinique recherche des signes certains de celle-ci. Le
signe clinique ne se réduit pas aux symptômes, il est construit en fonction de la science anatomo-
pathologique qui renvoie à la lésion.
2
Conclusion
La clinique hippocratique naît dans la deuxième moitié du Vème siècle avant J.C.avec la
prise en compte de la souffrance du malade, en étant centrée sur lui. Le malade est conçu comme
une individualité, dans sa totalité et sa singularité.
Cette perception perdure jusqu'au XVIème siècle quand Vésale publique son livre, De humani
corporis fabrica et il remplace la médecine scolastique, les dissections sont faites par des barbiers et
les différentes organes montrés à l'aide d'une baguette par l'anatomie, les dissections sont faites par
les médecins, au milieu de l’amphithéâtre, sans assistent.
A la fin du XIIIème siècle, l'hôpital se médicalise et le malade a un tout nouveau statut, il
devient la source d'information sur la maladie.
Xavier Bichat révolutionne la médecine par le vitalisme , le vivant n'est plus réduit aux lois
physico-chimiques. Selon cette théorie, la « force vitale » insuffle la vie à la matière. Il adopte aussi
une observation élémentaire du vivant par l'analyse histologique et anatomo-pathologique. . Cette
vision aboutit à l'émergence de la notion de lésion.
La méthode anatomo-clinique détache le malade de sa maladie. Il est de plus en plus consideré
commen l'objet de connaissance et non plus comme un sujet souffrant et pensant.
L'évolution de la clinique n'aboutit pas à ses fin a cette periode, car les nouvelles
techniques, comme la technique de la percussion thoracique de L. Auenbrugger, qui avait
pour but de diagnostiquer de façon fiable la tuberculose.
Bibliographie
1: CHAMAYOU G., Les corps vils. Expérimentation sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe
siècle, 2008
2: POLYBE, Nature de l'homme in L 'Art de la médecine, trad. J.Jouanna et C. Magdelaine, 1999
3: , Epidemies,
4: André Vésale, De humani corporis fabrica,
5: X. Bichat, Recherches physiologiques sur la vie et la mort, 1800
6: X. Bichat, Anatomie générale,
7: M. Foucault, Naissance de la clinique, 1963
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Conclusion
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