De la Bible la Littérature Romantique. La Métamorphose D’un Personnage Booz
De la Bible à la littérature romantique. La métamorphose d’un personnage-Booz
Introduction
Notre mémoire a pour sujet la métamorphose d’une personne en personnage à partir du texte biblique vers un texte romantique. Nous avons choisi un épisode biblique en comparaison avec un poème de Victor Hugo, parce que l’histoire du peuple juif nous a toujours fascinés par l’idée d’un Dieu mystérieux qui était impliqué en tous les aspects de leur vie. Dès l’enfance nous avons été en contact le livre Ruth, ainsi nous avons pu découvrir cet univers par l’intermédiaire des livres canoniques. Victor Hugo a pris ce texte biblique comme une source d’inspiration pour créer son poème: Booz endormi. La transition soudaine du texte original au texte rattaché nous a provoqués un vif intérêt dans la recherche des aspects communs et différents des deux textes.
Depuis toujours, il y avait des personnes qui ont contesté la véridicité de la Bible, mais malgré des opinions contraires, nous considérons que la livre de Ruth est plus actuelle que nous ne le croyons. Ainsi, par rapport aux principes de nos jours, la Bible n’est plus un livre si impressionnant, mais malgré les attitudes négatives, la Bible reste le livre le plus précieux. Napoléon Bonaparte considère aussi la Bible comme un livre spécial et il dit que «la Bible n'est pas un livre; c'est un être vivant, avec une action, une puissance, qui envahit chaque chose qui s'oppose à son extension, contempler! Il est sur cette table: Ce livre, surpassant tout d'autres. Je n'omets jamais de lire et chaque jour avec un peu de plaisir».
Le charme et la beauté du livre biblique ont été illustrés dans plusieurs situations, mais de toutes nous en avons choisi une : la contextualisation de Benjamin Franklin. Quand il a servi à la Cour française, il a entendu certains aristocrates bafouer la Bible, le considérant comme un livre indigne d’être lu. Bien que lui-même il n’en soit pas un partisan, dès sa jeunesse, passée dans les colonies américaines, il a connu la Bible comme une œuvre littéraire. Ainsi, Benjamin Franklin a décidé de jouer une farce aux Française. Par conséquent, il a rédigé le livre à la main, remplaçant les noms propres avec des appellatifs français. Ensuite, il a lu le manuscrit devant l’élite littéraire française. Pendant le discours, tous ont remarqué l’élégance et la simplicité du style de cette narration et ils ont reconnu qu’elle fait partie d’une littérature spéciale. À la fin, Benjamin Franklin a avoué que la petite histoire représente en réalité un livre de Bible qui s’intitule «Ruth». Il avait nombreux hommes de lettres de la France qu’ils ont été forcés d’admettre que la Bible cache beaucoup de richesses, inaperçues par les critiques.
La Bible est composée de deux parties appelées: L’Ancien Testament et le Nouveau Testament. L’Ancien Testament de la Bible contient effectivement l’histoire du peuple juif, à partir de la création jusqu’à l’incarnation du Fils de Dieu-Jésus Christ. Pour comprendre mieux les spécificités de leur religion, nous proposons une synthèse des caractéristiques de la religion juive. « Le judaïsme n’est pas juste une religion, mais il est un style de vie, une race et une culture ». Samuel S. Cohon a dit que le judaïsme est l’âme dont le corps est le peuple juif. Le terme judaïsme apparaît d’abord dans un texte juif dans la langue grecque. Ce mot est très rarement utilisé dans la période rabbinique; dans la littérature médiévale il est pratiquement inexistant, mais dans la période moderne le mot est très fréquent. Le terme «judaïsme» provient du nom Juda qui a été le quatrième fils de Jacob dont les douze fils sont devenus les fondateurs de douze tribus d’Israël Antique. Le point de départ du judaïsme est représenté par le monothéisme biblique, la croyance en un seul Dieu. À côté de cette caractéristique les Juifs reçoivent un nom donné par Dieu – «peuple élu»: «Tu es un peuple saint pour l’Eternel, ton Dieu. L’Eternel, ton Dieu t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre». Les Juifs ont été choisis par Dieu (Jahvé) d’être une nation sainte, dirigés par Dieu lui-même. Pour les herbus, il y a un seul Dieu qui a été révélé à Abraham, Isaac et à Jacob qui sont les parents fondateurs de cette religion.
Une autre personne aussi importante de leur histoire est Moïse qui a reçu sur le mont Sinaï toutes les lois et les commandements de Dieu pour le peuple entier. Les principes pour l’ordre social, des dispositions éthiques de la haute société, les réglementations de relation entre individus, pénalités et droits, tous ces aspects constituent la complexité de la Bible juive. Par l’intermédiaire des prêtres, des prophètes et des juges, Dieu a laissé une série d’enseignements concernant les aspects de la vie quotidienne, par exemple: règles sur le mariage, sur le culte, sur les vêtements, quelques tabous alimentaires, des conseils d’hygiène et quelques recommandations pour entretien des relations correctes au sein d’une communauté. Pour une conservation éternelle de ces enseignements moraux, les parents doivent transmettre aux enfants chaque lettre de la loi: «Tu les répéteras à tes enfants; tu en parleras quand tu seras chez toi, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras». Un aspect important de la loi concerne la condition de la femme. Avec l’expulsion de la première couple du jardin d’Eden, la femme sera sauvée par la maternité et, le cas contraire, elle sera considérée comme maudite. Dans ces écrits, l’infériorité de la femme par rapport à l’homme est mise en évidence, parce que sur le commandement divin, la femme doit rester soumise. Cependant, malgré de cette image rigide, le livre de Ruth adoucit l’optique archaïque sur la condition de la femme dont la loyauté et dévouement sont mis au-dessus de ses fautes.
Dès le départ, nous devons remarquer que ce livre port le nom d’une femme, aspect tout à fait inhabituel pour les écrits bibliques. À côte de ce livre il y a encore un livre à titre féminin, Esther. Le deux ont une place particulière dans l’histoire de la rédemption opérée par Christ. Dieu a utilisé Esther pour sauver son peuple de l’anéantissement physique et Ruth a été utilisée comme un « chaînon » dans l’arbre généalogique de Messie. Par le mariage de Booz, Ruth incarne la grâce de Dieu, parce que, selon de l’origine ethnique, elle devrait être exclue de la communauté. Dans sa livre, le théologien anglais William McDonald a dit que «le livre est essentiellement l’histoire d’une femme que Dieu a mis le sceau d’approbation en le sens qu’il l’a inclus dans la bibliothèque divine».
Le livre de Ruth a été écrit par le prophète Samuel et l’histoire présente à la fin de l’époque des juges de l’Ancien Testament. Il était environ un siècle avant l’époque de David, roi d’Israël. Cette période a été caractérisée par l’anarchie, la confusion et l’infidélité à la loi de Dieu et, en conséquence, Israël était dominé par une grande famine. En cette période de crise, une famille israélite a décidé de déménager dans un autre pays, en le pays de Moab. De cette façon nous rencontrons la famille d’Elimélec, sa femme Naomi et les deux fils: Machlon et Kilijon. Quelque temps après, le marie de Naomi est mort et ces deux fils se sont mariés. Dans ce contexte apparaît Ruth, la belle-fille de Naomi. La joie et l’atmosphère d’une famille heureuse ne prennent pas comme ils ont imaginé. La situation devient hors de contrôle quand les deux fils qui se sont mariés, meurent sans aucune prévention. Naomi, la veuve et la mère en deuil, décide de retourner chez elle. Ruth prendra la décision de voyager ensemble avec sa belle-mère. L’atmosphère de la narration changera radicalement, car les jours de tristesse prennent fin. Quand les deux, Naomi et Ruth, reviennent au pays d’Israël, Ruth s’engage de soigner sa belle-mère. Le courage pour quitter le pays et sa fortune se traduisait par un voyage vers les ennemies de leur pays. Avant le départ, Ruth a fait un serment à Naomi et ses paroles sont exprimées comme un serment de mariage. La dévotion pour Naomi et la responsabilité étaient les raisons pour lesquelles Ruth a décidé de travailler dans le champ pour récolter les blés. Booz, parent de Naomi, accueille Ruth et lui permet d'abord de glaner son champ. Puis il agit en parent proche à qui incombe le devoir de ne pas aliéner le patrimoine familial, et rachète le champ qui avait appartenu au mari de Noami. Enfin il exerce le « lévirat » (selon le droit israélite, quand un homme meurt sans laisser de fils, son frère doit épouser la veuve et le premier fils reçoit l'héritage du défunt). Ainsi, la lignée continue et la femme appartient à la généalogie de Messie. C’est d’un nouveau commencement pour Ruth. Malgré le contexte déplaisant, le livre de Ruth contient des séquences magnifiques, des symboles à signification valable de nos jours aussi.
Nous pouvons dire que le livre de Ruth dans l’Ancien Testament est «un impeccable récit d’amour dans un format compact » comme le théologien John MacArthur apprécie. Toute la narration est contenue dans 85 versets, structurés dans quatre chapitres. Malgré cela, l’œuvre parcourt la gamme entière des émotions, en illustrant avec détails le voyage de la souffrance au triomphe. La vie de Ruth représente aussi un tableau parfait d’une histoire formidable de la rédemption, illustrée à l’aide des symboles vivants. Autrement dit, Ruth est une représentation appropriée pour chacun pêcheur. Le livre biblique nous révèle l’histoire de sa vie, en tant qu’étrangère qui décide d’habiter dans un autre pays, une région culturelle complètement inconnue pour elle. Toutes les circonstances sont défavorables à Ruth parce qu’elle était non seulement une expatriée, mais en plus elle était pauvre. Dans quelques années, Ruth est à bout de ses forces, confrontée avec la pauvreté, état d’où elle ne sait plus comment s’en sortir. Dans cette gêne, Ruth choisit de se mettre à coté de sa belle-mère qui était le seul parent proche. L’histoire de sa vie et la manière dans laquelle elle a été radicalement changée, reste l’une des plus impressionnantes dans la Bible. Les thèmes principaux de ce beau livre sont: la souveraineté de Dieu, la force intérieure des protagonistes, particulièrement Ruth et Boaz et le concept de la rédemption, le rachat. Le livre de Ruth est lue par les Juifs à la fête Chavouot qui coïncide avec la date de naissance du Roi David, le neveu de Ruth. La fête est déroulée pendant la période de la récolte, rappelant l’épisode correspondant du livre de Ruth.
La littérature romantique est dominée par la personnalité débordante de Victor Hugo. En même temps il est poète lyrique, romancier dramaturge, artiste, et poète épique. Dans son activité, il a révolutionné les genres littéraires fondamentaux, en illustrant dans ses créations des facettes diverses de l’existence humaine. Par ses convictions démocratiques, il est pour les Français le symbole du poète militant pour l’idée de liberté. Avec Victor Hugo le romantisme est repérable jusqu’à l’orée du XXe siècle, non pas comme une tendance morte qui se survit, mais comme une formule vivante, dont la richesse apparaisse alors dans toute la plénitude.
D’autre part, nous allons discuter d’une des poésies de Victor Hugo, Booz endormit du volume La légende de siècle. Pour la France la première moitié du XIXe siècle est connue comme la période avec la dominance romantique. La révolution romantique n’a sans doute pas créé les tempéraments poétiques, mais par la liberté qu’elle a introduite dans le domaine des arts, elle a permis à ces génies de donner toute leur mesure. La période de 1815 à 1830 est celle des théories et des discussions, où apparaissent des œuvres de plus en plus marquées par l'esprit nouveau. À ce moment-là, l’immense ambition de presque tous les poètes était d’écrire la grande épopée moderne. Pour faire une épopée il faut d’insérer un héros, des personnages allégoriques qui sont engagés dans une action extraordinaire, action qui cache des enseignements présentés d’une façon symbolique. L’action de l’épopée doit contient une alternance permanente entre la merveilleux et l’horrible, illustrant la lutte contre les forces de la nature. L’auteur a la liberté de dépasser le cadre du réel vers un monde plein des symboles. Nous pouvons observer que ces caractéristiques ont été utilisées et dans le poème Booz endormi.
L’épopée La Légende des siècles a été publié en trois séries: en 1859, 1877 et 1883. Le premier titre de la Légende des siècles a été Les petites épopées. Cependant l’auteur a changé le titre pour créer une correspondance entre les multiples épisodes du contenu. C’est une épopée, formée de récits légendaires empruntés à presque toutes les époques de l’humanité, pointant soit vers la méditation morale, soit vers la satire politique, soit vers la philosophie sociale, soit vers le tableau de genre. Mais, ces récites ont quelques aspects communs: ils marquent les étapes successives d’une humanité, des origines jusqu'à la fin des temps. Les petites épopées, ces courts récits héroïques et pittoresques sont précédés d’une préface qui veut encore laisser croire au progrès de l’humanité. La Légende de siècles est donc une œuvre philosophique autant qu’épique.
La poésie d’inspiration religieuse Booz endormi est la plus réussie du premier cycle de l’épopée intitulé «D’Ève à Jésus» et dont le manuscrit date du premier mai 1859. Cette épopée de l’Ancien Testament est née d’un souvenir d’enfance, lorsque l’auteur lisait avec ses frères une Bible découverte en grenier. Le poème entier est un renouvellement d’un moment de l’histoire humaine des ascendants de Jésus-Christ. Le personnage principal du ce poème, Booz est l’aïeul de Jésus, père de David, lui-même un ancêtre du père adoptif de Jésus, Joseph. Le texte hugolien fait références et allusions à l’arbre généalogique de Jésus. Le poète construit avec minutie les deux personnages de ce poème: pour Ruth et pour Booz, personnages soumis à certains changements par rapport à la Bible. Ce poème représente l’expression d’une vision du monde où le surnaturel est manifestée dans le naturel. il est suggestif par la suite des images devenues symboles pour évoquer la rencontre mystérieuse de l’homme avec Dieu. Derrière les personnages, l’écrivain cache en réalité la morale, le message pour ses lecteurs. Comme le livre Ruth est divisé en quatre chapitres, la poésie hugolienne a quatre parties. Pour son poème, Victor Hugo utilise le nom Booz pour créer une symétrie inversée, tenir compte que le livre biblique a reçu un nom féminin. L’ouverture de ce poème montre le personnage principal, nous donne des informations sur le temps et le lieu d’action et quelques indices sur son statut. L’attitude de ce personnage est révélée même par le titre « endormi », abattu par fatigue, un état qui apparait après un long jour d’été. En fait, avec ces informations le poète commence à crayonner le portrait du personnage, surtout moral. Un trait de l’écriture romantique est de d’insister sur le côté positif des personnages. C’est le cas de Booz de Victor Hugo. Un autre caractéristique spécifique dans les œuvres romantiques est le lien entre les actes du présent avec le passé et référence permanente à l’histoire, au passé glorieux. Dans le poème l’auteur renvoie à certains personnages d’impact pour l’histoire de l’humanité et pour son présent.
Ce thème de la poésie si utilisé aux romantiques est le thème du rêve. La partie de rêve de Booz représente la partie la plus originale de ce poème. «Le rêve a une fonction révélatrice» disait Albert Béguin, parce que par cette voie la divinité envoie un message spécial sur l’avenir. Booz a été élu par Dieu de la même façon que les patriarches. Pendant le rêve allégorique, Booz a vu un chêne pousser son tronc et hausser ses rameaux jusqu’aux ciels. Cette représentation montre en fait l’arbre généalogique de la race sémite. Ensuite, apparaît l’image du personnage féminin, de la même façon que dans le livre biblique. Ruth fait l’entrée discrètement dans le cadre et le poète utilise la puissance de la langue métaphorique pour dessiner la grâce de Ruth. Hugo abonde en métaphores dans ce poème. L’atmosphère entière, les personnages, le cadre et le temps reçoivent des nuances féeriques et le charge émotionnel est une réflexion de la nature, de ce cadre bucolique.
Victor Hugo reconstitue minutieusement l’entière histoire d’amour. Bien sûr que le passage du texte original au texte littéraire a assumé quelques changements, nous pouvons observer que le processus de transformation n’a pas annulé l’essence du texte de base. Les deux textes parlent d’un certain épisode dans la vie de Juifs, mais le texte hugolien accorde une importance supplémentaire à la scène du rêve de Booz qui n’est pas si détaillé dans la Bible. La présence de la divinité représente un trait habituel pour les écritures bibliques, mais dans le poème Booz endormi la divinité est souvent évoquée par la métaphore de la lumière. Le poète a embelli l’idylle biblique et il a créé un cadre de paix profonde, de méditation et de lien avec le ciel.
Les deux textes ont une beauté spéciale et chacun cache un univers mystérieux. Ruth et Booz, les aïeux de Mésie, ont connu des représentations artistiques différentes le long des siècles. Ruth et Booz, les aïeux de Mésie, ont connu des représentations artistiques différentes le long des siècles Ruth et Booz, les aïeux de Mésie, ont connu des représentations artistiques différentes le long des siècles. Il y a une belle symphonie vocale qui date des années 1960, intitulée Ruth et Booz, appartenant à A.E. Elwart. En peinture le tableau de Nicolas Poussin, le peintre classique du XVIIe siècle, est intitulé L’Été ou Ruth et Booz est le plus représentatif, selon nous.
Le long de notre mémoire nous avons utilisé une série de notions-clés dont nous donnons en bas le sens employé, afin d’éviter la répétition.
La révélation = une démarche ou une entreprise de Dieu pour entrer en communication avec l’homme; la révélation a essentiellement les caractères d’une fidélité maintenue à un engagement pris par Dieu à l’égard de l’homme.
Le rêve = production psychique survenant pendant le sommeil et pouvant être partiellement mémorisée; suite d'images, de représentations qui traversent l'esprit, avec la caractéristique d'une conscience illusoire telle que l'on est conscient de son rêve, sans être conscient que l'on rêve. Les rêves qui sont détaillé dans la Bible sont groupés en deux catégories: les rêves ordinaires dans lesquelles la personne qui dort « voit » une série d’images qui correspond aux évènements dans sa vie quotidienne ou les rêves par lesquelles le rêveur reçoit un message de Dieu. Pensant dans l’Hébreux, il y a une correspondance proche entre le rêve et le prêtre.
La foi = le fait de croire quelqu’un, d’avoir confiance en quelqu’un, le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du cœur qui emporte la certitude et dans notre cas il s’agit d’une croyance en Dieu.
L’Ancien Testament = notion donné par les chrétiens aux livres sacrés du judaïsme. L’Ancien Testament constitue la première partie de la Bible (le deuxième est nommé Le Nouveau Testament) et elle contient 39 de livres qui racontent l’histoire du peuple juif depuis l’origine jusqu’à la naissance de Jésus.
Personnage romantique = une personne imaginée par l’auteur, importante par son rôle dans une pièce de théâtre, dans un roman ou un personne représentée par un artiste dans une œuvre d’art dans le courant littéraire – le romantisme. L’homme romantique se caractérise par une position d'exclu, c'est-à-dire son individualité marque une différence. Le personnage romantique aime vivre dans le malheur, il est celui qui brave le Ciel et son destin aussi. L’homme romantique est situé dans une oscillation permanente entre le refus et le renoncement.
Personne historique = par opposition avec la définition au-dessus, une personne historique représente un être humain, un «acteur» qui se trouve au milieu des événements réels. Une personne historique est une personne réelle qui a vécu dans une certaine période historique et par conséquent, la personne historique reste consignée dans les chefs-œuvre (dans notre cas – la Bible). Elle peut constituer source d’inspiration pour un personnage, mais celui-ci ne se confond jamais avec la personne historique.
Chapitre I
Comparaison entre la personne historique dans le livre biblique et le personnage romantique dans le poème de Victor Hugo
Par l’intermédiaire du volume La Légendes de siècles, Victor Hugo a voulu peindre le monde entier «sous tous ses aspects, histoire, fable, philosophie, religion, science, lesquels se résument en un seul et immense mouvement d’ascension vers la lumière». Mais, nous trouvons que le poème Booz endormi est le plus important du volume entier, en décrivant le temps de réconciliation entre Dieu et sa créature. Par l’intermédiaire du mariage de Ruth et de Boaz, Dieu «a parlé» à l’humanité sur le grand plan de rançon, avec l’aide duquel chaque pécheur peut recevoir la rédemption de son âme.
Pour obtenir une création originale, à savoir le poème Booz endormi, Victor Hugo a mis l'idylle hébraïque antique dans une merveilleusement nouvelle lumière en renversant simplement la position des figures dans son image. Dans son livre l’écrivain Cappon James disait que ce qui est le contexte dans l'histoire biblique est fait le premier plan dans le plan d’écriture de Victor Hugo. À cause de cela, l'auteur choisit de ne pas fournir des informations sur le contexte, ou sur la famille, par suite de quoi, dans le poème l'intérêt est en tout concentré sur Booz.
De toutes les informations concernant le livre biblique, jusqu’au ce moment nous avons lié connaissance avec la personne historique, Ruth et le personnage romantiques, Booz. En fait, Ruth et Booz représentent deux points stratégiques, avec beaucoup d’importance sur lesquels nous nous attarderons en ce qui suit. En raison du fait que ceux-ceci constitueront un couple, nous ferons toujours référence à Booz en relation directe avec Ruth.
Ruth et son histoire biblique
Dans le livre biblique, avant que nous rencontrions qui est Boaz, «nous reconnaissons» Ruth dans le pays de Moab. Les théologiens croient que le premier chapitre dans le livre Ruth est conduit sur la durée de dix ans, la période pendant laquelle, la famille israélite d’Elimélec a décidé de quitter le pays de Bethléhem, la maison de pain, vers un pays étranger-Moab pour une période limitée. Pour comprendre la signification métaphorique de ce départ nous devons rappeler quelque chose du contexte historique, de ce pays. La livre de Ruth nous donne des informations concernant la période historique pendant laquelle l’action se déroule. En commençant avec le premier verset du premier chapitre, nous comprenons que l’action se déroule dans la période des juges dans l’histoire du gens d’Israël. Dans son livre, l’auteur Fredric William Bush affirme que la période des juges était «très sombre spirituellement», dominée par des péchés horribles et de la corruption. Le livre de Juges, qui précède le livre Ruth, fait une description réelle de ce temps: «En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon». Ainsi, le départ de la ville hébraïque était une attitude d’ignorance aux principes de Dieu. Le premier vers du livre de la Bible nous dite que le pays de Bethéhem était bouleversé par une famine. L’auteur Fredric W. Bush indique dans son livre que la famine dans l’Ancien Testament est d’habitude un signe de Dieu refusant sa bénédiction pour le peuple d’Israël comme la punition contre leurs péchés.
Le texte hugolien contient aussi quelques détails du contexte sur l’action mentionné dans la poésie : «Les tribus d’Israël avaient pour chef un juge». Bien sûr, Victor Hugo est une fin connaisseur de la Bible et il a insère dans son poème ce détail du contexte historique- la période de juges. Mais le vers suivant installe au niveau du lecteur un peu de confusion: «La terre, où l’homme errait sous la tente». Victor Hugo utilise une tactique spécifique, mentionnée dans l'introduction au volume, à savoir: la perturbation de la chronologie. La période à laquelle l’auteur fait référence ne correspond plus à la période indiquée dans la Bible, parce que Juifs n’étaient plus nomades. Il n'était pas possible que cette période soit valable pendant la période de Ruth parce qu’entre les deux périodes se sont écoulés environ 406 ans. Cette confusion temporelle est en fait un processus de tissage expressif de l'histoire avec la légende.
De plus, dans le texte biblique nous rencontrons un autre référent d’espace: le Moab. Les Moabites étaient une nation qui n’a pas adoré le vrai Dieu, mais au lieu de cela ils adorent une idole nomme Chemosh. Ruth était une Moabite, une coupable pour Israël, mais par l’intermédiaire du mariage elle est entrée dans une famille israélite, la famille d’Elimélec. Cette famille a expérimenté un drame qui a changé le cours de l’histoire. Le pilier de la famille meurt et ses deux fils aussi. Sa femme, Naomi reste seule dans un pays étranger avec ses belles-filles. Pendant cette période, la position de la femme n’était pas comparable à celle de nos jours. Nous observons que la condition de la femme veuve était déplorable durant ce période: «Les veuves dans le Proche-Orient ont perdu n’importe quel statut social». Autant Naomi que ses belles-filles sont des veuves, un statut social voisin à la pauvreté et à la pitié sociales. Parce qu’elles n’avaient pas un protecteur elles devenaient dépendantes de la société.
Après la tragédie désastreuse, Naomi S’est décidée de retourner dans son pays d’origine. Ruth est la jeune femme qui a compris que dans la vie est plus important de démontrer l’amour que d’en parler. En fait, ce geste concerne ici un changement d’attitude parce que Ruth aime de tout son cœur sa belle-mère. Même si Ruth était une Moabite, elle a cru Dieu et elle a prouvé son changement de foi: «ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu». Ruth a décidé de suivre Naomi et parce qu’elles n’avaient aucune possibilité de s’entretenir, Ruth fait un accord de sacrifice en acceptant la responsabilité de vanner les orges à côtés des domestiques de Boaz qu’elle rencontre à cette occasion.
De Boaz biblique à Booz poétique
Ce chapitre propose une analyse comparative entre la personne biblique: Boaz et le personnage de Victor Hugo-Booz. Si dans le livre de Ruth, le personnage masculin est nommé Boaz, donc dans l’épopée, le protagoniste a reçu le nom de Booz. Le choix d’un nom masculin a été effectué pour créer une symétrie. L’auteur de la Bible a utilisé pour le titre un nom féminin, Ruth, avec l’intention de souligner le caractère fort et diffèrent d’une femme dans cette époque et d’autre part Victor Hugo a créé un poème original avec toute l’attention concentré sur le personnage Booz.
L’auteur biblique a décidé d’introduire la personne masculin seulement dans le chapitre deux. Jusqu’à ce moment le chapitre parle de la famille d’Elimélec et de la période quand ils sont partis dans un pays païen. En ce chapitre, la narration nous étonne en plaçant une nouvelle personne. L’action ne se passe plus en Moab, mais toute l’attention se concentre sur le pays d’Israël où Ruth et Naomi sont arrivées. En fait, c’est le moment quand dans la scène entre le protagoniste, Boaz. L’auteur laisse voir un amour timide pour le début, mais plus tard cet amour a été développé, devenu un amour sacrificiel, mature celui qu’assumé les responsabilités.
Par l’intermédiaire de Naomi, la belle-mère de Ruth nous apprenons que Boaz est un parent, «était de la famille d'Elimélec» le mari de Naomi. Nous pouvons observer que toujours l’étymologie des noms a une valeur intrinsèque, parce que souvent le non nous dit quelque chose du personnage, utile dans la caractérisation de la personne. On considère que le nom influence le destin de la personne. Dans notre cas, le nom de Boaz signifie «être dans le pouvoir de Dieu» ce qu’il nous montre la relation proche entre lui et Dieu. Dans le premier chapitre Boaz est décrit comme un homme digne, plein de courage et très riche. Boaz aurait pu être un héros de guerre. Nous pouvons faire des hypothèses qu’il serait un noble, plein d'intégrité. Il était un homme d'influence avec une position sociale respectée dans la communauté.
La complexité du personnage masculin
Dans l’épopée de Victor Hugo, à partir de titre, Booz endormi, nous recevons des informations sur le statut de protagoniste. Booz se trouvait dans un état de confusément, entre la réalité et le rêve parce que le poème est ouvert avec cette affirmation: «Booz s’était couché de fatigue accablé». La raison de sa fatigue et de son abattement sont les clés qui ouvrent la porte vers la dimension spatio-temporelle. Nous apprenons que le personnage a «travaillé tout la journée dans son aire», ainsi il s’agit d’un jour aride d’été et toute l’action se passe dans l’extérieur, pendant la récolte de blé. Le fait qu’il était le propriétaire, nous pourrons penser qu’il avait le droit juste de surveiller, mais Booz veut collaborer avec ses serviteurs. Le travail du serviteur n’était pas pour lui une honte, mais pour lui l’ardeur d’emploi représente une qualité. Par la relation correcte entre lui et ses serviteurs, Booz a gagné le respect. Boaz n’était pas heureux dans la perte de temps, mais il a pu être trouvé à la moisson. Il était bien vaut dans la société pas à cause de la position sociale, mais à cause du son caractère.
En plaçant Booz dans la position de cultiver son terrain, en fait l’auteur fait référence aux concepts de la Bible, rappelant la tradition de l’homme qui gagne sa vie par le travail. Ce principe biblique nous rappelle les premiers êtres humains de cette terre –Adam et Eve. Dieu leur a donné pour la première fois ce commandement de travailler pour gagner un aboutissement. Ainsi, Booz peut être trouvé en acquittant à ce commandement. Cette représentation productive signifie pour le protagoniste un moyen de se rapprocher de la divinité. Booz comprend son destin et il cherche toujours à se rapprocher de Dieu. Comme dans la Bible est présentée une image claire de la personnalité forte de Boaz, de la même façon et dans le poème, la personnalité du protagoniste est soulignée par excellence par l’utilisation de métaphores. La justice chrétienne est rendue à travers une grande allusion à l’enfer: «Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin/ Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge». Toujours ce contraste entre deux entités différentes met en œuvre une union entre le personnage et les éléments poétiques. Dans ce cas, la technique d’auteur est d’intercaler deux mondes- matériel et morale. Les versets précédents refont l'image du moulin de Boaz et le fait qu'il n'y a aucune «fange» c’est un changement vers l’une connotation morale du monde. Plus spécifique, l’auteur parle de la pureté de l'âme de Booz par l’intermédiaire d’un objet si propre.
Les renseignements sur le protagoniste continuent par la deuxième strophe qui nous indique quelques détails concernant les traits physiques de celui-ci. Dans l’épopée on nous dit que Booz était un homme vieil avec un barbe «comme un ruisseau d’avril» aspect qui renforce l’idée de la vieillesse. Mais, la technique de comparaison utilisée tend à améliorer un peu l’aspect physique, en donnant une teinte de jeunesse. Ainsi, des informations pour l’âge du personnage masculin ont été suggérées par l’intermédiaire de cette comparaison extraordinaire. Dans une unité seule, il y rejoint deux termes de sphères différentes: la nuance de couleur et l’eau coulante. L’auteur propose la couleur argentée pour la barbe, derrière lequel l’auteur situe l’idée de puissance exprime par l’image dynamique du ruisseau. Un autre vers qui indique quelque chose de l'âge du personnage est le sixième verset «Le vieillard, qui revient vers la source première, / Entre aux jours éternels». L'auteur appelle Booz à un vieil et se réfère à la maturité de caractère. Ces données exactes touchant à l'âge du personnage manquent dans le texte biblique, parce que l’auteur biblique fournit un peu de liberté au lecteur, en lui laissant d’imaginer un portrait pour le personnage masculin.
Dans la Bible nous ne trouvons pas aucune information précise en ce qui concerne l’âge de Boaz, mais nous avons la liberté de supposer quelques aspects. Le texte biblique nous dit que Boaz avait plusieurs terres arables, donc selon le temps il était riche. Les critiques de la Bible disaient qu’à cette époque-là les champs étaient divisés pour chaque tribu et après pour chaque famille. Donc, si Boaz possédait tant des domaines, puis nous pourrons croire qu’il était à l’un âge de maturité, quand il pouvait organiser son propre fortune. Aussi, dans le texte biblique nous apprenons que Boaz cultive ses terres. Si nous regardons vers l'ensemble du contexte de l'évolution, alors nous pouvons encore découvrir une qualité du caractère. Nous savons qu'à cette époque, Bethlehem connaît une famine sévère, mais même ces circonstances ne l'empêche pas Boaz de cultiver. C’était un grand courage de commencer une action au milieu de la sécheresse. Le défi de toutes les lois de réalité a renforcé en fait la foi en Dieu. Boaz savait qu’autant pendant la sécheresse que dans les conforts il était totalement dépendant de Dieu. Le courage et la force morale pour être autrement que les autres, l’ont aidé plus tard quand se marie avec Ruth.
Nous trouvons plusieurs informations en ce qui concerne le portrait physique dans la dernière strophe de la première section du poème. «Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens/ Mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière». Ici, l’auteur décrit un détail proper à Booz et il s’agit de la présence de la lumière. L’allusion fait à la lumière fait référence à la divinité, à la communication proche entre l’homme et Dieu. Booz avait une relation amicale avec Dieu et grâce à l’expression du visage et la lueur dans ses yeux indiquent un espoir, une puissance qui dépassent son âge. En outre, la lumière peut signifier la sagesse, mais en contraste avec «la flamme aux yeux des jeunes» suggère une plénitude spirituelle. Dans le livre Lois et récits de Chavouot nous trouvons que pendant la fête de Chavouot, la fête de la lumière, les Juifs ont l’habitude de lire tout le livre de Ruth. En lisant ce livre, il est apporté au premier plan l'exemple de la vie de Ruth. Les Juifs croient que son exemple peut aider ceux qui n’ont pas grandi sous l’orientation de la Torah. Toute comme pour Ruth, un païen il y avait une chance, de la même manière pour eux, il y a la deuxième chance. Dans la vision des Juifs la fête de Chavouot représente un enseignement pour les femmes. Ruth symbolise la «mère de la royauté» et chaque femme peut obtenir la croissance spirituelle en étudiant la Torah. Ainsi, l’habitude de réciter le livre de Ruth a une signification particulière pour le peuple Juif même aujourd'hui. Probablement, la référence du poème à la lumière était dans un rapport proche avec cette fête des Juifs.
La caractéristique la plus évidente – la générosité
Avec ces caractéristiques physiques, l’auteur souligne quelques aspects moraux. La caractéristique la plus évidente dans le texte est la générosité. Quand l’auteur a fait la première référence à l’aspect moral de Booz, il nous présente un contexte où est illustrée une caractéristique morale du personnage.
L’auteur décrit Booz comme il était un grand propriétaire, très riche. Nous savons qu’il tenait beaucoup des domaines, mais en plus de cela l’écrivain insiste sur: «Vêtu de probité candide et de lin blanc» un aspect qui montre le niveau social. En outre, l’apparence du style, ses vêtements blancs pourraient indiquer quelque chose de son âme. Selon un dictionnaire Des symboles de couleurs nous avons trouvé que le blanc signifie la pureté, la compassion de paix, la tendance de se sacrifier, traits valables pour Booz. Le vers qui est avant «Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques» fait un lien entre ce qui est concret et abstrait. Comme nous avons dire précédemment, les vêtements que Booz portait démontrer tant le statut social que la prestation éthique. L'auteur fait un passage stupéfiant de l'extérieur vers l'intérieur. De la même façon comme c'était le vêtement blanc était son cœur, pur, aucune trace de «bavure». Booz connaît les lois de la vie et n’ose pas de sortir des enseignements d'autrefois.
La beauté de sa personnalité a été choisie pour être mise en opposition avec la beauté du corps jeune: «Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme, /Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand». Dans ce cas, «la jeunesse» se réfère à la beauté de l'âme. Nous remarquons que l’auteur nous montre cet état d’une façon indirecte, comme le protagoniste resterait tout le temps dans l'ombre.
Plus loin, nous pouvons voir l'altruisme de personnage. Le statut d’homme riche pourrait lui rendre avare, mais Booz incarne le contraire: «Sa gerbe n’était point avare ni haineuse». Dans le passage biblique, nous voyons que cette générosité se trouve à la base de sa rencontre avec Ruth. S'il avait été un homme avare Ruth n'aurait pas continué à rassembler des épices sur le champ. Pour lui la richesse était toujours une preuve de sa dépendance de Dieu. L'altruisme du personnage est mieux décrit dans les versets suivants: «Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques». Dans la richesse son cœur n’était pas orgueilleux, mais plutôt Booz a renversé les lois de nature humaine. Ce qui nous fait penser que ce personnage a une influence divine forte et la lumière dans ses yeux «Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière» a confirmé la présence de la divinité dans sa vie.
Au long de l’histoire Dieu a élu quelques hommes avec qui Dieu a communiqué dans un mode réel, palpable. Chaque fois quand Dieu se faisait connu à une personne, cette personne a reçu une mission qu’il faut accomplît. Auparavant étant Boaz, il y avait certains des hommes qui ont éprouvé une rencontre réel avec Dieu. Ils sont: Abraham, Jacob et Moïse. En plus de ceci, ces hommes ont reçu la richesse comme un signe de bénédiction. Nous observons que cet aspect de la richesse restera valable jusqu'aux jours de Boaz. Ainsi, la richesse représente le signe de la grâce divine, est la présence de Dieu dans la vie d'une personne et dans notre cas pour Boaz. Boaz était une personne spéciale avec laquelle Dieu avait tissu un plan divin et pour cela Dieu l’a béni avec beaucoup de richesse.
Le poème nous dit que un jour de récolte de blé, le propriétaire était sur le champ pour surveiller le travail. Même la Bible nous remarquons que toute l’action se passe dans la période de récolte. Les critiques anglais disaient que la moisson d’orge commence après la première partie d’avril quand la saison des pluies est presque terminée. La récolte d’orge se fait plus tôt que les autres. Tant la Bible que le poème de Victor Hugo fait référence à la période du récolte de blé qui commence après la récolte d’orge et continue jusqu’au juin.
Après d'une conversation simple avec les serviteurs nous voyons que Booz est très généreux et il respectait les lois de Dieu qui disaient que chacun a dû prendre bien soin aux orphelins et des veuves. Booz connaissait les commandements de Dieu et son désire était de rester dans la sympathie de Lui. Donc, il dit à ses serviteurs: «Laissez tomber exprès des épis» juste pour remplir les demandes divines.
L'attitude de magnanime de Booz n'est pas sans fruit, mais la simplicité du son style, l’attitude de l’humilité et la bonté du cœur ont représenté les points de référence pour l’union avec Ruth. Dans notre cas, Ruth était une étrangère et Booz a agi conformément aux principes de Dieu; il a porté soin à l'étranger.
Donc, en respectant les règles divines, Booz réussit à entrer en contact avec son futur épouse. Son dévotion pour Dieu non seulement qu’il ait fait bon, mais par l’intermédiaire de cela, Dieu lui a préparé une bénédiction, un grand avenir dans l’histoire. En fait, ceci représente la signification du nom Boaz- puissance et confiance constante à Dieu.
Des signes d’un amour vrai
La Bible nous montre la relation de Boaz avec ses camarades et avec ses concitoyens. Il était un homme pieux, respectueux et respectable. Ses rapports avec les embauchés sont toujours corrects et ses domestiques sont toujours contents. Un certain jour Boaz a remarqué Ruth, probablement parce qu'elle était nouvelle et jeune et attractive. Boaz ne peut pas s'empêcher de remarquer cette femme dans ses domaines. Plus capable de résister à la tentation de rejeter, Boaz s'approche avec tendresse de Ruth. Elle n'a aucune idée ce qui pourrait lui arriver: Boaz pourrait être violent ou agressif envers elle, mais il lui dit qu'il s'occupera d'elle et lui demande de rester. Boaz s’adresse à Ruth avec l’appellatif «ma fille», indiquant qu'elle était considérablement plus jeune que lui et qu’il avait de l’affection pour elle.
Après, Boaz a lui demandé de manger à côte de ses moissonneurs. Ce privilège n’était pas pour n’importe qui, mais son geste nous montre qu’entre les deux existait déjà une affection réciproque. Parce qu’il était inquiet sur le sort de Ruth, nous montre un Boaz très protecteur. L'auteur précise que la générosité de Boaz dépassera les exigences de la loi commune en ce qui concerne Ruth. Les versets du 14 à 16 du deuxième chapitre du livre de Ruth, fournissent une autre allusion subtile que Boaz se soucie de Ruth comme d’une possible épouse. Peut-être que Boaz voit en elle quelqu'un comme lui, une personne d'honnêteté, l'intégrité et par-dessus tout, un vrai suiveur du vrai Dieu. En fait, ces signes parlaient de la présence d’amour brûlant entre eux.
Le symbolisme de la rançon
Tout ce cadre de l’amour progressif entre Boaz et Ruth constitue en réalité le contexte dans lequel Victor Hugo donne des renseignements d'une scène importante pour Boaz, à savoir: la scène du rêve. Dans sa poésie Victor Hugo ne mentionne pas de la réunion entre Ruth et Boaz ou des signes subtils d’un amour timide, parce qu’il passe directement d’une description au détail de Booz vers l’importance de la scène du rêve.
D’un autre côté, l’auteur du livre de Ruth nous donne plusieurs détails sur la relation des deux. La scène de l’amour profond entre les deux protagonistes est remarquable. Même si elle n’est pas aussi détaillée que dans la Bible, cette scène apparaît dans le poème de Victor Hugo. Certains des commentateurs bibliques disent que cette période devrait être deux mois et nous n'avons aucune indication qui nous dit que Boaz et Ruth se seraient rencontrés ou qu’ils auraient parlé de la première conversation. Au bout de deux mois on fêtait à Bethléem le vannage. Cette fête marque la fin de la saison des récoltes et ces jours étaient une occasion joyeuse où Dieu avait béni ses peuples avec une récolte abondante aux temps de famine. Naomi, la belle-mère de Ruth, a élaboré avec sagesse un plan par l’intermédiaire duquel Ruth doit devenir la femme de Boaz. Le plan était tout à fait complexe. Boaz dit à Ruth qu'il fera pour elle tout parce que tout le monde sait en ville qu'elle est une femme digne. En d'autres mots, Boaz accepte Ruth parmi les femmes de son peuple, une femme qui était forte, digne de confiance, excellente et généreuse. En effet, son caractère était égal à celui de Boaz. Dans ces moments Boaz lui rappelle les dispositions de la loi d'Israël- il était des lois de rachat. Le rachat représente une transaction par laquelle une propriété spécifique est transférée des retours en arrière au propriétaire d’origine, disait les auteurs anglais.
Beaujour disait que dans le poème de Victor Hugo cette scène est créée par l'effacement d'informations, parce que l'auteur considère qu’il n’est pas nécessaire de parler des liens de parenté entre Ruth et Boaz. Cependant, dans le livre biblique nous trouvons des informations claires sur cet aspect. Dans la tradition de la Bible nous remarquons qu’était le droit de Boaz pour épouser Ruth, la veuve et pour assurer la suite de la ligne génétique. Toutefois, le poème ne parle pas de la parenté d'entre eux et Ruth est présentée comme une simple Moabite.
Évidemment Ruth a assumé, ou au moins espéré, que Boaz était le parent masculin seul vivant le plus proche de son mari, Mahlon, et elle l'invitait à exercer le droit légal. Il était vrai que Boaz était un rédempteur, mais il y a un plus près qu'il est! Le fait qu'il y a un obstacle devant ce plan n’empêche pas sa résolution, mais renforce encore la personnalité de Boaz. Nous pouvons dire que ce petit incident révèle aussi de nouveau le caractère et l’intégrité morale de Boaz. Au lieu de comploter contre la loi et contre ce parent plus proche pour avoir Ruth à lui, il était obéissant à la loi et respectueux des coutumes d'Israël. Au milieu de cette tension, Boaz a respecté et a obéi à Dieu. Cet événement a montré qu'il s'est vraiment soucieux de Ruth et a en fin de compte voulu sa protection, sécurité et la bénédiction au-dessus même ses propres désirs et orgueils. En outre Boaz avait la puissance de reconnaître le parent le plus proche de Ruth a démontré la justesse de ses actes. Plus que cela Boaz a assumé un risque de perdre son cher. Mais bien qu'il veuille Ruth, il a voulu faire preuve de justesse. Nous apprenons de la Bible qu’il y avait une habitude en Israël certains problèmes légaux et administratifs étaient résolus devant les portes de la ville. Et dans son livre David Guzik disait que la porte de la ville était toujours la place où les hommes estimés et honorables du village de la ville ont été assis. Pour une ville antique en Israël, la porte était une combinaison d'une chambre de conseil municipal et une salle de tribunal. En fait, cette tradition était le commandement de Dieu pour tout le peuple d'Israël, loi adoptée longtemps avant que la période de Ruth.
Dans les premiers versets du chapitre quatre de la Bible nous observons que Boaz a respecté cette disposition de la loi: il rencontrera les sages de la ville pour discuter le problème de rachat de Ruth. Puis, dans les versets 9 et 10 du chapitre quatre du livre de Ruth, l'auteur nous décrit un autre trait du protagoniste. Par le fait que Boaz a proclamé le droit devant les sages de la ville, il a fait preuve de son courage. Le fait que Boaz a accepté la grande responsabilité de s'occuper de Ruth et de sa belle-mère, n'a pas été une décision facile.
Charles Haddon Spurgeon une fois a mentionné Jésus comme «notre Boaz glorieux». Entre Boaz et Jésus on peut établir un certain rapport de similarité. Le rachat de Boaz pour Ruth est souvent considéré semblable rachat de Christ pour ses fidèles. Fredric William Bush a fait ce parallèle entre Jésus et Boaz, en affirmant que tout comme Boaz était un homme de richesse et a pu payer le prix de rachat, Jésus a pu payer le prix pour le rachat de Ses peuple par son sang d'abri sur la croix. Comme Boaz tout le travail dans le chapitre quatre pour racheter Ruth, Jésus fait tout le travail dans notre rachat.
Cette supposition de la similitude de Boaz avec le Sauveur est quelque peu renforcée par la poésie de Victor Hugo. La présence continue de conduite légère et exemplaire de Booz enverra au caractère de Jésus. Dans ce vers «Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens» nous remarquons que le sommeil de Booz signifie la présence d'une conscience qui peut communiquer avec le transcendant. Le fait que Booz a été choisi pour communiquer avec Dieu est encore une fois une preuve de sa force divine.
En une courte conclusion de cette analyse comparative j'ai pu remarquer que Boaz de la Bible et Booz de Victor Hugo sont deux personnages avec des caractéristiques presque identiques. L’auteur du poème garde l'essence des informations bibliques. Ce qui est différent est en la façon dont l'ensemble de l'information a été transmise. Dans le poème les éléments stylistiques romantiques donnent une image différente du message envoyé. Même si dans le poème romantique le premier et le dernier chapitre de la Bible ne sont pas inclus toute l'attention reste concentrée sur Booz. Dans les deux premières sections du poème nous avons reçu des détails généraux touchant au statut du personnage et les deux autres sections incluent le sujet central du poème: à savoir son rêve, Booz. La transition d’une section à l’autre se fait dans une atmosphère calme, nous disant que Booz a été préparé pour la réunion avec la divinité.
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Acest articol: De la Bible la Littérature Romantique. La Métamorphose D’un Personnage Booz (ID: 113477)
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