ÉCOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES EHEC Alger MEMOIRE DE FIN D E CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES COMMERCIALES… [601647]
ÉCOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES
EHEC Alger
MEMOIRE DE FIN D E CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION
DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES COMMERCIALES
Spécialité : Marketing
Thème :
Elaboré par l’étudiant : Encadré par :
Mr. TOUKAL Abderrahmane Mr. KHERRI Abdenacer
Maître de conférences à l’EHEC Alger
Année universitaire : 2014 -2015
2ème promo
L’impact des réseaux sociaux sur l’image
de marque d’une entreprise Algérienne
Etude de cas : Renault Algérie
ÉCOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES
EHEC Alger
MEMOIRE DE FIN D E CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION
DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES COMMERCIALES
Spécialité : Marketing
Thème :
Elaboré par l’étudiant : Encadré par :
Mr. TOUKAL Abderrahmane Mr. KHERRI Abdenacer
Maître de conférences à l’EHEC Alger
Année universitaire : 2014 -2015
2ème promo L’impact des réseaux sociaux sur l’image
de marque d’une entreprise Algérienne
Etude de cas : Renault Algérie
Résumé
Dans un monde bouleversé par les nouvelle s technologie s, les réseaux sociaux ont pris une
place importante, et ont remplacé presque tous les autres de moyen de communication à
savoir la télévision et la radio.
Pour s e démarquer , toutes les entrepris es cherchent à présent à utiliser ces réseaux sociaux de
sorte à être présente s en ligne et tra nsmettre l’actualité d’une part e t d’autre part promouvoir
leurs image s de marque vis-à-vis des clients.
Notre étude vise à identifier les réseaux socia ux comme étant des outils qui peuvent renforcer
et promouvoir l’image de marque d’une entreprise ainsi qu’accroitre sa notoriété et surtout
d’avoir un avantage vis -à-vis de s es concurrents.
Les mots clés :
Réseaux sociaux – communication – image de marque – notoriété – client – concurrent.
Abstract
In a world full of new technologies, social network have taken a big place and replaced all
other means of communication such as television and radio.
To be different, all companies are using the soc ial network in order to be present online and
providing news in a part. A nd in another part to promote its brand image towards the clients.
Our study aims to identify social network as tools which helps upgrade and make stronger the
brand image of a company also increase brand awareness and most important having the
advantage towards its competitors.
Keywords:
Social network – communication – brand image – brand’s recognition – clients – competitor .
ملخص
في غضم التكنولوجيات الجديدة التي إكتسحت العالم، أخذت شبكات التواصل اإلجتماعي قسطا كبيرا من األهمية حتى
أصبحت أول وسيلة إتصال في العالم الحديث متجاوزة بذلك الوسائل األخرى على غرار التلفزة و الراديو.
بغيت إثبات تواجدها، همت جميع الشركات للبحث عن وسائل اإلعالم التي تمكنها بالبروز على شبكة األنترنت بهدف
مواكبة العصرنة و إعطاء صورة الشركة المثالية وسط زبائنها.
تهدف دراستنا الى بيان شبكات التواصل اإلجتماعي كوسيلة لها القدرة على تقوية و تنمية صورة العالمة التجارية للشركة
وكذا تعزيز سمعتها بإكتساب خاصيات تميزها عن باقي المنافسين.
الكلمات الرئيسية:
وسائل التواصل االجتماعي –االتصال -صورة العالمة التجارية – السمعة –الزبائن – المنافسين.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
A ma mère, celle qui a toujours été là pour moi ;
A mon père qui m’a accompagné dans toutes les étapes de ma vie ;
A ma petite sœur et à ma cousine qui ont toujours cru en moi et m’ont
soutenu ;
A toute la famille TOUKAL et HAMDIS ;
A tous ceux qui ont collaboré de près ou de loin à l’élaboration de ce travail ;
Ainsi qu’a tous mes ami(e) et camarade de promotion avec qui je partage mes
quotidiens : rafik, faouzi, yacine, omar, brahim, said, rouji, ghiles…
Abderrahm ane.
Tout d’abord, je remercie notre bon Dieu le tout
puissant pour m’avoir donné la force et la volonté
pour mettre
Au point et ac heminer cette recherche .
Je tiens à remercier tous ceux Qui m’ont aidé
Et soutenu de près ou de loin à l’’élaboration de ce
travail.
En particulier mon encadreur Mr . KHERRI
Abdenacer Pour ses précieux conseils
Et orientations qu’il m’a prodigué tout au long de la
réalisation de ce mémoire et pour tout le temps qu’il
m’a consacré, je lui suis très reconnaissant.
Je remercie également Mme HAOUARI Imene, mon
encadreur au sein de l’entreprise Renault Algérie de
m’avoir bien formé durant toute cette période de
stage.
Sans oublié toutes l’équipe du marketing digital de
chez Renault Algérie
Merci
Liste des tableaux
Pages
Chapitre 1 :
Tableau 1. 1 : nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux en 2013. ………………………….. ……….. 24
Tableau 1. 2 : nombre de compte Facebook en Afrique en 2012. ………………………….. ………… 25
Tableau 1. 3 : nombre de comptes actifs sur Twitter en 2012. ………………………….. …………….. 25
Chapitre 2 :
Tableau 2. 1 : comment réagir sur un commentaire. ………………………….. ………………………….. 37
Tableau 2. 2 : avantages et risques des réseaux sociaux. ………………………….. ……………………. 42
Chapitre 4 :
Tableau 4. 1 : les quinze principaux marchés du gro upe Renault à travers le monde. …………. 69
Tableau 4. 2 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe ………………………….. …… 81
Tableau 4. 3 : Répart ition de l’échantillon selon l’âge ………………………….. ……………………….. 82
Tableau 4. 4 : Répartition des personnes interrogées selon le statut socio -professionnel …….. 83
Tableau 4. 5 : Répartition selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés ………………………….. 84
Tableau 4. 6 : Répartition selon le réseau social le plus utilisé ………………………….. ……………. 85
Tableau 4. 7 : Répartition selon la fréquence d’utilisation ………………………….. ………………….. 85
Tableau 4. 8 : Répartition selon la raison d’utilisation des réseaux sociaux ………………………. 86
Tableau 4. 9 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux ….. 87
Tableau 4. 10 : Taux d’abonnés aux marques d’automobiles sur les ré seaux sociaux …………. 88
Tableau 4. 11 : Taux de renseignement sur réseaux sociaux avant l’acte d’achat ………………. 89
Tableau 4. 12 : Répartition s elon les éléments qui influencent l’achat ………………………….. …. 89
Tableau 4. 13 : L’image de marque comme facteur déterminant ………………………….. …………. 90
Tableau 4. 14 : Fidé lité en fonction des prix et remises ………………………….. ……………………… 91
Tableau 4. 15 : la présence sur les réseaux sociaux ………………………….. ………………………….. .. 92
Tableau 4. 16 : Les abonnés de Re nault Algérie sur les réseaux sociaux ………………………….. 93
Tableau 4. 17 : Raisons de ne pas s’abonner à la page Renault ………………………….. …………… 93
Tableau 4. 18 Type de publication ………………………….. ………………………….. ……………………… 94
Tableau 4. 19 : L’information partagée ………………………….. ………………………….. ……………….. 95
Tableau 4. 20 : La présence de la marque ………………………….. ………………………….. ……………. 96
Tableau 4. 21 : L’interactivité entre la marque et les fans ………………………….. ………………….. 97
Tableau 4. 22 : La rapidité ………………………….. ………………………….. ………………………….. …….. 98
Tableau 4. 23 : L’image de la marque Renault ………………………….. ………………………….. …….. 98
Tableau 4. 24 : Taux de reconnaissance du logo de Renault ………………………….. ……………….. 99
Tableau 4. 25 : Les produits Renault ………………………….. ………………………….. …………………. 100
Tableau 4. 26 : La fidélité des clients Renault ………………………….. ………………………….. ……. 101
Tableau 4. 27 : L’usage des réseaux sociaux par Ren ault ………………………….. …………………. 102
Tableau 4. 28 : La catégorie la plus dominante de l’échantillon suivant l’âge et le sexe …… 103
Tableau 4. 29 : Le réseau social le plus utilisé suivant la tranche d’âge ………………………….. 103
Tableau 4. 30 : Les abonnées chez Renault parmi c’eux abonnées aux marques
automobiles …………………………………………………………………………………. 104
Tableau 4. 31 : l’usage des réseaux sociaux afin de promouvoir l’image de l’entreprise suivant
le statut socio -professionnel ………………………………………………………………… 104
Liste des figures
Pages
Chapitre 1 :
Figure 1. 1 : la communication B to C selon Shannon et Weaver. ………………………….. …………. 8
Figure 1. 2 : Tim O’Reilly, what is web 2.0? , 2005. ………………………….. …………………………. 11
Figure 1. 3 : pilotage de l’entreprise classique. ………………………….. ………………………….. …….. 13
Figure 1. 4 : pilotage de l’entreprise dans le contexte du web 2.0. ………………………….. ………. 13
Figure 1. 5 : le panorama des médias sociaux de Fred Gavazza, 2013. ………………………….. … 17
Figure 1. 6 : panorama des réseaux sociaux les plus utilisés. ………………………….. ………………. 18
Figure 1. 7 : le logo de Facebook. ………………………….. ………………………….. ………………………. 20
Figure 1. 8 : le logo de Twitter. ………………………….. ………………………….. ………………………….. 21
Figure 1. 9 : le logo de LinkedIn. ………………………….. ………………………….. ……………………….. 22
Figure 1. 10 : le logo de YouTube. ………………………….. ………………………….. ……………………… 22
Chapitre 3 :
Figure 3. 1 : la signalétique de la marque. ………………………….. ………………………….. ……………. 46
Figure 3. 2 : la pyramide de la notoriété. ………………………….. ………………………….. ……………… 61
Chapitre 4 :
Figure 4. 1 : Le logo du groupe Renault. ………………………….. ………………………….. ……………… 66
Figure 4. 2 : Evolution du logo Renault. ………………………….. ………………………….. ……………… 68
Figure 4. 3 : L’organigramme de Renault Algérie. ………………………….. ………………………….. .. 72
Figure 4. 4 : Répartition des personnes interrogées selon leur sexe ………………………….. ……… 82
Figure 4. 5 : Répartition de l’échantillon selon l’âge ………………………….. …………………………. 82
Figure 4. 6 : Répartition des personnes interrogées selon le statut socio -professionnel ………. 83
Figure 4. 7 : Répartition selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés ………………………….. … 84
Figure 4. 8 : Répartition selon le réseau social le plus utilisé ………………………….. ……………… 85
Figure 4. 9 : Répartition selon la fréquence d’utilisation. ………………………….. …………………… 86
Figure 4. 10 : Répartition selon la raison d’utilisatio n des réseaux sociaux ………………………. 86
Figure 4. 11 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux …… 87
Figure 4. 12 : Taux d’abonnés aux marques d’automobiles sur les réseaux sociaux …………… 88
Figure 4. 13 : Taux de renseignement sur réseaux sociaux avant l’acte d’achat …………………. 89
Figure 4. 14 : Répartition selon les éléments qui influencent l’achat ………………………….. ……. 90
Figure 4. 15 : L’image de marque comme facteur déterminant ………………………….. …………… 91
Figure 4. 16 : Fidélité en fonction des prix et remises ………………………….. ……………………….. 91
Figure 4. 17 : La présence sur les réseaux sociaux ………………………….. ………………………….. … 92
Figure 4. 18 : Les abonnés de Renault Algérie sur les ré seaux sociaux ………………………….. … 93
Figure 4. 19 : Raisons de ne pas s’abonner à la page Renault ………………………….. ……………… 94
Figure 4. 20 : Type de publication ………………………….. ………………………….. ………………………. 95
Figure 4. 21 : L’information partagée ………………………….. ………………………….. …………………. 96
Figure 4. 22 : La présence de la marque ………………………….. ………………………….. ………………. 96
Figure 4. 23 : L’interactivité entre la marque et les fans ………………………….. …………………….. 97
Figure 4. 24 : La rapidité ………………………….. ………………………….. ………………………….. ………. 98
Figure 4. 25 : L’image de la marque Renault ………………………….. ………………………….. ……….. 99
Figure 4. 26 : Taux de reconnaissance du logo de Renault ………………………….. …………………. 99
Figure 4. 27 : Les produits Renault ………………………….. ………………………….. …………………… 100
Figure 4. 28 : La fidélité des clients Renault ………………………….. ………………………….. ………. 101
Figure 4. 29 : L’usage des réseaux sociaux par Renault ………………………….. …………………… 102
Sommaire
Pages
Introduction générale……………… ………… ………………… ……….……………………1
Chapitre 1 : L’émergence des réseaux sociaux……………… ………………… ……………5
Section 1 : Du web 1.0 au web 2.0 : ………………………….. ………………………….. ………………….. 5
Section 2 : Le concept des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …….. 14
Section 3 : Les réseaux sociaux en Afrique : ………………………….. ………………………….. …….. 24
Chapitre 2 : L'utilisation des réseaux sociaux……………………………… ………………28
Section 1 : L’usage des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …………. 28
Section 2 : Le rôle et les objectifs des réseaux sociaux : ………………………….. …………………. 33
Section 3 : Les avantages et les risques à l’utilisation des réseaux sociaux : ………………….. 38
Chapitre 3 : L'image de marque……………………… …………… ……..………………..44
Section 1 : le concept de la marque : ………………………….. ………………………….. ……………….. 44
Section 2 : les fonctions et l’utilité de la marque : ………………………….. ………………………….. 49
Section 3 : L’image de marque : ………………………….. ………………………….. ……………………… 56
Chapitre 4 : L'étude de l'impact des réseaux sociaux su r l'image de marque…… .…….66
Section 1 : Présentation de l’entreprise « Renault Algérie » : ………………………….. ………….. 66
Section 2 : Méthodologie de recherche : ………………………….. ………………………….. ………….. 76
Section 3 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque : ………………… 81
Conclusion générale ……………………………………………………………..………….107
Introduction
générale
1 | P a g e
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
Aujourd’hui, dans de très nombreux secteurs, l’environnement qui entoure les
entreprises est toujours incertain, pour la simple raison que tout autour il existe de nomb reux
concurrents qui cherchent à dépasser leurs subordonnés en employant à chaque fois des
méthodes associant la communication et le marketing avec les nouvelles tec hnologies
(internet, réseaux sociaux…..) afin de transmettre le message et d’avoir un avantage
concurrentiel. Car de nos jours, les consommateurs se penchent de plus en plus vers tout ce
qui est réseaux sociaux pour demander conseil
En effet, l’événement d es réseaux sociaux a bouleversé les usages des internautes
privés et des professionnels en instaurant un nouveau concept de la communication et de
l’échange d’ information. Chose qui a poussé des millions de personnes à présent d’être
interconnecté s entre e ux et d’échanger des discuss ions dont nombreuses sont autour des
marques.
Donc il est important pour les entreprises de développer leurs présences en ligne, mais
surtout de l’entretenir afin de promouvoir et de favoriser leurs image s de marques vis -à-vis
des concurrents.
Notre travail de recherche vise à comprendre l’utilité des réseaux sociaux au sein
d’une entreprise Algérienne. Pour ce faire, nous allons essayer de répondre à la problématique
suivante :
« Comment l’usage des réseaux sociaux contribue -t-il à promouvoir l’image de marque d’une
entreprise Algérienne ? »
Cette question centrale énonce d’autre question secondaire, à savoir :
Comment les réseaux sociaux sont devenus des outils de communication ?
Réseaux sociaux comme outil, est -il fiable et efficace ?
En quoi consiste l’importance de l’image de marque pour l’entreprise ?
Comment les réseaux sociaux peuvent promouvoir l’ image de marque d’une
entreprise ?
Pour atteindre notre objectif de recherche, nous avons formulé les hypothèses suivante
(globale, secondaire s) que nous tenterons de vérifier à travers notre étude :
2 | P a g e
INTRODUCTION GENERALE
Hypothèse globale :
« Les réseaux sociaux contribue nt favorablement à promouvoir l’image d’une entreprise
Algérienne. »
Hypothèses secondaires :
Avec l’apparition du web 2.0 et l’augmentation du nombre d’internautes, les gens
utilisent souvent internet et les réseaux sociaux pour demander conseil.
L’utilisation des réseaux sociaux comme outil de communication permet la rapidité
mais peut engendrer des risques comme le piratage.
L’image de marque permet à l’entreprise de se différencier par rapport à ses
concurrents de sorte à avoir un avantage concurrentiel.
Les réseaux sociaux vont permettre à l’entreprise d’être plus présente et d’être à jour ,
de sorte à se faire remarquer par l a plu part des internautes et par la suite par tous les
clients, ce qui va promouvoir son image de marque .
Objectifs de la recherche :
L’objectif de notre travail de recherche et de mettre en avant l’importance de
l’utilisat ion des réseaux sociaux et leur impact à p romouvoir de façon favorable l’image de
marque d’une entreprise Algérienne.
Choix du thème :
Un thème de reche rche semblable nous semble très intéressant, car :
Il combine à la fois les outils de la nouvelle technologie comme les réseaux soc iaux
avec les actions marketing ;
Le concept des réseaux sociaux qui est entrain de se développer aux se ins des
entreprises Algériennes ;
C’est un thème peu traité dans les m émoires de recherche en Algérie ;
L’importance que peu t offrir les rése aux sociaux pour une entr eprise.
La démarche méthodologique :
Selon les objectifs de la recherche nous avons opté pour :
Une ét ude quantitative en s’appuyant sur les résultats d’ un questionnaire réalisé a uprès
des internautes Algériens ;
3 | P a g e
INTRODUCTION GENERALE
Une recherche documentaire en utilisant les ouvrages, les rapports, les articles, les
mémoires, internet, les sites internet …;
Une ét ude quantitative en s’appuyant sur les résultats d’ un questionnaire réalisé a uprès
des internautes Algériens ;
Une technique d’analyse du questionnaire par tri e à plat ainsi que par tri e croisé.
Le plan de travail :
Notre étude s’articule autour de deux parties, une partie théorique composée de trois
chapitres et une partie pratique composée d’un seul chapitre.
Concernant la partie théorique, le premier chapitre porte sur une présentation du
concept des réseaux socia ux depuis leur création, en commençant par leurs histoires jusqu’à
leurs apparitions. Ensuite, nous aborderons ces réseaux sociaux en termes de leurs types, leurs
outils ainsi quelques chiffres se rapportant à ces réseaux sociaux.
Le deuxième chapitre s era consacré à une approche plus précise de ce concept, et ce ,
en citant tous les avantages que peuvent offrir ces réseaux sociaux pour l’individu, pour une
entreprise et les risques qu’ils peuvent engendrer ainsi que leurs rôles et leurs objectifs.
Le troisième chapitre comportera le concept de la marque au sein d’une entreprise, ses
types, sa fonction, son utilité et aussi l’image qui s’extrait d’elle.
Quant au dernier chapitre et à travers la première section, nous présenterons
l’entreprise Renault A lgérie et son environnement. Puis, nous mettrons en lumière la
démarche méthodologique de l’étude quantitative réalisée ainsi que les conclusions tirées.
Chapitre 1 :
L’émergence des
réseaux sociaux
5 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
CHAPITRE 1 : L’émergence des réseaux sociaux
Afin de toucher une audience importante , il a fallu à la télévision ainsi qu’ à la radio
plusieurs années. En revanche, depuis 1990, l’arrivée d’internet a révolutionné le monde des
ordinateurs et des communications comme rien d’autre auparavant . En effet, la toile a su
touch er des milliards d’utilisateurs. A ujourd’hui, nous sommes près de trois mill iards dans le
monde à utiliser l ’internet1.
Depuis l’existence de l’homme, que ce so it dans s a vie personnelle ou professionnelle, il se
regroupe par centre d’intérêt pour former des réseaux. Aujourd’hui , les hommes ont la
possibilité de se regrouper en ligne via internet, en particulier sur les réseaux sociaux.
En effet, après le passage du web 1.0 au web 2.0, on entend souvent le s termes Facebook,
Twitter …etc. Avec l’explosion du web 2.0 fut apparu le concept des réseaux sociaux, qui sont
devenu s un outil de notre quotidien. Ces outils permettent aux individus de commu niquer
entre eux sa ns se déplacer .
Aujourd’hui, il est important de mieux comprendre et surtout de bien maitriser ces nouveaux
outils et concepts qui sont devenu s de véritables moyens de communications, afin de
s’adapter à l’ère du web 2.0, l’ère de la technologie.
1. Section 1 : Du web 1.0 au web 2.0 :
1.1. Le web 1.0 :
1.1.1. Historique du web 1.0 :
L’histoire d’ internet remonte à la seconde guerre mondi ale, dans un département chargé
du décryptage des communications militaires au sein d’une bas e secrète de l’armée
britannique, à l’aide d’une gigantesque machine appelé e COLOSSUS , qui a elle seule été
composé e de p lusieurs ordinateurs de grande taille. À la fin de la guerre, après que la stabilité
dans le monde a commencé à régner , vers les années 1951, ces machines ont pu quitter les
bases militaires afin de prendre place dans l’indus trie. Cependant, il s’avère que ces machines
étaient très lourdes, et très volumineuses , c’est la raison pour laquelle, les c hercheurs et les
scientifiques ont trouvé un moyen de les rendre plus petites, conf orme s et surtout maniable s.
C’est en 1970 qu’ IBM a lancé le premier ordinateur p ortatif destiné à l’usage des particuliers ,
1HYPOLITE (O), TANGUY (Y), «les réseaux sociaux», ISEG, 2013, p1.
6 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
tout en minimisant s a taille, l’ordinateur fait la une en 1983 et devient un objet de notre
quotidien2.
C’est après l’ acquisition de chaque individu d’ un ordinateur , que certains cherc heurs ont
décidé de tous les lier grâce à un réseau de télécommunication appelé INTERNET, dans le but
d’être utilisé par c es même s chercheurs afin de faciliter le partage de leur rapport scientifique
avec la communauté sur des sites statiques3. Néan moins , internet doit sa popularisation à TIM
Berners -Lee, l’homme ayant inventé le WEB (world wide web) en 1990 connu aussi sous le
nom de la « toile d’arai gnée mondiale » qui est un systè me permettant de navigu er
simplement d’un espace internet à un autre, à l’aid e des liens hypertextes et à un navigateur4.
Au milieu des années quatre -vingt -dix, de nombreux acteurs du monde économique
prennent conscience du potentiel offert par internet et la mise en place du we b, il s’agit d’une
nouvelle révolution industrielle basée sur l’essor formidable des nouvelles technologies de
l’information et de la communication dont internet est l’emblème5.
A l’issue de cette période jusqu’aux environs de l’an 2000, les fondamentaux d e la
communication digitale ont été posés : élaboration des sites internet, référencement sur les
moteur s de recherche, publicité sur net sont en place .
On peut donc dire que le web 1.0 apparait comme une période de conceptualisation, il
constitue une avan cée technique considérable, la plu part des technologies que nous
connaiss ons et que nous utilisons aujourd’hui sur internet ont été créées avant 20016.
Mais même après 2001, personne n’a pu trouver une d éfinition précise pour ce terme « web »,
donc qu’est -ce qu’est vraiment le web 1.0 et qu elles sont ces fonctionnalité s ?
1.1.2. Définition du web 1.0 :
Le web 1.0 n’a pas eu de définitions varié es de la part de plusieurs auteurs, sa
définition relève d’ après s es caractéristiques qu’ on connait et de son usage dont o nt parlé les
anciens dans leur s rapport s.
2CASILLI (A) : « les liaisons numérique, vers une nouvelle sociabilité », Edition du seuil, 2010, p25 -26.
3ROUX (C) : « l’histoire et l’avenir du web », dossier web , LINUX+ , p2.
4http://www.granddictionnaire.com , consulté le : 24-04-2015 à 16h30.
5SCHEID (F), VAILLANT (R), DE MONTAIGU (G) : « le marketing digital : développer sa stratégie à l’ère
numérique », Groupe EYROLLES, 2012, p23
6 http://www.evolutionoftheweb.com , consulté le 24 -04-2015 à 19h.
7 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
On peut donc dire que le web 1.0 représente les sites de s premières générations. Les
contenus : (texte, image, vidéo, son) sont produi ts et hébergés par une entreprise, propriétaire
du site.
Ces sites sont les syst èmes d’informa tion du début de l’histoire d ’internet. Ils sont
statiques, le contenu des pages est rarement mis à jour. Avec l’apparition de nouveaux
langages de script (comme le PHP ou l’ASP) couplé s avec une base de données, certains sites
deviennent alo rs dynamiques . C’est -à-dire que le contenu (texte, image, vidéo, son) est géré
par un système de gestion de contenu. Ils permettent alors à plusieurs individus de travailler et
de modifier les informations sur un même document. Ces technologies autorisent aussi la
séparation de ge stion de la forme et du contenu7.
1.1.3. Les caractéristiques du web 1.0 :
D’aprè s la définition précédente, on peut soustraire les principales caractéristiques du web
1.0, on va d’ailleurs l’illustrer comme suit :
– La notion de « site we b » qui est com parable dans le monde physique à une
bibliothèque où il faut se rendre pour avoir accès à son contenu, et dans laquelle
un individu ne peut pas modifier une information mais uniquement la consulter,
autrement dit, l’individu est uniquement s pectateur et non acteur.
– Les contenu s publiés sur le site web sont faits uniquement par le propr iétaire du
site et par personne d’autre , il est le seul à y avoir accès afin de modifier les
informations.
– Le web 1.0 cont ient des pages statiques que seul le p ropriétaire peut y publier,
ainsi que des pages dynamiques que certaines au tres personnes peuvent y accéder
à publier après autorisation du propriétaire.
– L’attitude passive de l’internaute qui ne peut que consulter les pages8.
Quand on parle d’une communic ation à travers le web 1.0, on fait référence à la
communication « B to C » (business to consumer), c’est -à-dire que dans ce type de
communication, c’est l’entreprise, le propriétaire du site web qui envoie un message et
que le consommateur ou le spectate ur va seulement intercepter et le consulter.
7http://www.tutorials -computer -software.com , consulté le 24 -04-2015 à 20h35.
8http://www.ideose.com/comprendre -le-web -10, consulté le 25 -04-2015 à 11h15.
8 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Figure 1. 1 : la communication B to C selon Shannon et Weaver . C’est ce que Shannon et Weaver, mathématiciens et chercheurs spécialisé s dans la
communication, nous on t expliqué cette théorie de communication « B to C » à travers
leur modè le illustré comme suit :
Source : http://nalya.canalblog.com/archives/2008/01/09/7499662.html
Cette figure nous fait comprendre que l’ensemble des messages sont envoyé s de cette
manière, c’e st-à-dire que c’est à travers un canal bien précis que l’émetteur envoie un
message au récepteur qu’il va seulement se contenter d’être un spectateur de message, sans
oublier le bruit de l’environnement externe qui va essayer de b rouiller le message émit et qu’à
à la fin il y aura un feedback de la part du récepteur signifiant le degré de compréhension du
message.
Donc , le web 1.0 est utilisé comme un canal de communication classique au même titre que la
télévision, cinéma, radio, l’affichage et la presse.
1.1.4. Les outil s du web 1.0 :
Le web 1.0 a mis en notre disposition de nombreux outils permettant de communiquer
et de transmettre des informations depuis une entreprise envers les consomma teurs ou de la
part d’une personne (chercheur, scientifique) envers le reste de l a population, le tout en
utilis ant les techniques du marketing. P armi ces outils on trouve :
9 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
– Site web personnel : c’est la page web statique sur laqu elle l’entreprise à elle seul e
va publier des informations pour être consultée .
– E-mailing : consiste à envo yer un e -mail contenant des inf ormations qu’on
souhaite partager avec l’ensemble de la population en l’envoyant personne par
personne grâce à leur adresse e -mail personnel le.
– Les newsletters : c’est le même principe que les e -mailing, sauf que dans ce cas -là,
l’ensemble des informations est envoyé aux personnes qui sont déjà clients chez
cette entreprise.
– Achat d’encart publicitaire : c’est une petite entreprise qui devr a acheter un petit
espace sur le site web d’une grande entreprise pour y publier quelqu es
information s dans le but de se faire connaitre.
Il existe aussi d’autres types d’outils comme l’échange de liens entre site s partenaire s,
mais qui sont rarement utilisé s.
1.2. Le web 2.0 :
1.2.1. Historique du web 2.0 :
L’explosion de la bulle internet en 2001 a dé finitivement marqué un tournant dans
l’histoire du web. Beaucoup de gens ont à ce moment considéré que le web était une
technologie surévaluée alors qu’il faut savoir que le fait qu’une bulle se forme puis éclate est
un trait commun à toutes les révolution s industrielles. C’est en effet le moment où les simples
prétendants arrivent à bout de souffle tandis que les points forts des premiers gagnants
apparaissent et c’est seulement à cet instant que l’on commence à comprendre ce qui
distingue les premiers des seconds.
Le co ncept de web 2.0 est apparu suite à la conférence de « brainstorming » entre
O’Reilly et Medialive International. Dale Dougherty, pionner du web et membre d’O’Reilly
notait alors que bien loin de s’être effondré, le web n’avait jamais été au ssi important et que
nombre de nouveaux sites et application s à caractère innovant apparaissaient avec une
régularité déconcertante. De plus, les quelque s sociétés qui avaient survécu à l’hécatombe
semblaient avoir des avis positives sur le concept .
En seu lement un an et demi le ter me « web 2.0 » s’est popularisé avec plus de 9.5 millions de
citation s dans Google. Mais reste encore de multiple s points de désaccord sur sa signification
10 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
exacte : un certain nombre de personne s décri vant ce qui ne leur semble n’être qu’un buzz
marketing, d’autres y voyant un nouveau modèle de pensé e9.
1.2.2. Définition du web 2.0 :
Contrairement au web 1.0, nombreux sont qui ont essayé de définir le web 2.0, ce qui nous
amène à faire face à plusieurs définitions soit par des auteurs o u alors à travers des sites
internet :
Selon Tristan Nitot, président de Mozilla Europe : « c’est le web tel qu’il été
imaginé par son inventeur, Tim Berners -Lee, un we b où chacun peut publier et
conso mmer de l’information. Un web où l’on est consommateur et acteur à la
fois. Consomm’acteur en quelque sorte. »10
« l’appellation du web 2.0 est un ensemble de nouveaux usages du web, qui ont
pour trait commun la production du contenu par les utilisateurs, on y range les
réseaux de socialisation, les sites de p artage de musique de d’image… »11
« on appelle web 2.0 ou web participatif ou web collaboratif, un système
d’information s visible partout dans le monde et dans lequel n’importe quel
internaute peut être actif. L’utilisateur devient acteur, les contenus (tex te,
image, vidéo , son) sont produits et réalisés par les internautes. Sans
connaissance en programmation et en informatique, l’ut ilisateur va déposer le
contenu sur le site hébergeur, pour être utilisé par les autres internautes . »12
1.2.3. Les principes du web 2. 0 :
Même avec la diversification des avis concernant le web 2.0 dont certain s l’accuse d’être
un buzz soutenu par des actions marketing et d’autres qui disent que c’est une nouvelle
pensé e, Tim O’Reilly nous explique et nous fait comprendre dans le même ar ticle qui est
« what is web 2.0 » ce qui est vraiment le web 2.0 et sa différenciation envers le web 1.0, et ça
grâce à sept grand s principes qu’il a édité lui -même et qu’on trouve dans son article13 :
a. Le web en tant que plate -forme :
Le web 2.0 a connu un bouleversement de son architecture, on passe désormais d’une
collection de site s web à une plate -forme informatique à part entière, fournissant des
9 O’REILLY (T): « what i s web 2.0? », p2, article publié en 30/09/2005.
10 Le journal du net, mars 2007.
11 La lettre EMERIT, édité par la fondation travail -université, premier trimestre 2009, numéro 57, p1
12 Htpp:// www.tutorials -computer -software.com consulté le 27 -04-2015 à 16h05 .
13 O’REILLY (T), Op.cit.
11 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Figure 1. 2 : Tim O’Reilly, what is web 2.0? , 2005 . applications web aux utilisateurs, en mettant en valeur une nouvelle éthique de coopération et
donnant un po ids certain aux utilisateurs eux -mêmes.
Tim O’Reilly nous démontre aussi par une figure qu’on peut voir ci -dessous toutes les idées
qui ressortent du web 2.0 en mettant l’utilisateur au centre d’intérêt afin de contrôler l’activité
sur internet :
Source : http://www.oreilly.com/pub/a/web2/archive/what -is-web-20.html
b. Considérer les internautes comme co -déveleppe urs des a pplications :
On passe ainsi de la notion de « logiciel p roduit » à celle de « logiciel service ».
Désormais , les sociétés ne sortent plus de nouvelle s version s de produit s mais une longue
période de test permettant d’évaluer en temps réel l’efficacité de nouvelles fonctionnalités.
c. La richesse est dans les donné es :
O’Reilly envisage un mouvement « des données libres » s’opposer peu à peu à
l’univers des données propriétaires, autrement dit, avec le web 2.0 les données partagées
peuvent être modifié à tout moment par d’autre internaute.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
d. Tirer parti de l’intellig ence collective :
Dans cette nouvelle vision, l’implication des utilisateurs dans le réseau est un facteur –
clé pour la suprématie du marché, autrement dit , c’est la collaboration des internautes qui
vont aider à créer un flux de don nées dont tout le monde pourra e n bénéficier.
e. Mettre en place des interfaces souples et légères :
C’est la simplicité apparente des nouveaux services qui fait leur popularité et leur
succès, la mise en place de modèles de programmations légers permet la création de
systèmes faibl ement couplés dont l’intérêt repose sur la rapidité et la simplicité
d’utilisation.
f. Le logiciel se libère du PC :
Une autre caractéristique du web 2.0 est que ce dernier tend à se libérer du PC qui ne
devient plus un espace incontournable pour utiliser des logiciels.
g. Le service s’améliore quand le nombre d’utilisateurs augmente :
Comme son titre l’indique, il est important d’avoir le plus d’utilisateurs afin de mieux
bénéficier du web 2.0 par un maximum de partage d’informations.
On en a parlé du type de co mmu nication que le web 1.0 utilisait . Cependant, concernant
le web 2.0, il utilise une toute autre sorte de communication intitulé e : la
communication C to C (consumer to consumer).
En effet, désormais le consommateur joue un double rôle en étant à la foi s émetteur et
récepteur, il devient en quelque sorte un C onsom m’acteur. Ce changement va
influencer complétement la figure 1, pour donner un tout nouveau schéma illustré
ci-dessous, qui va démontrer que maintenant le client a un pouvoir aussi vaste que
celui d’une entreprise émettrice, vue qu’il peut influencer presque toutes ses activités.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Figure 1. 3 : pilo tage de l’entreprise classique.
Source : http://marketing -temps-reel.com/le -cloud -branding -nouveau -modele -de-gestion -des-
marques/
Figure 1. 4 : pilotage de l’entreprise dans le contexte du web 2.0.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
1.2.4. Les outils du web 2.0 :
Tout comme le web 1.0, le web 2.0 a aussi s es propres outils qui permettent aux
utilisateurs de consulter, partager et de modifier des informations, parmi ces o utils on
trouve14 :
– Site web vitrine : c’est un site web ordinaire sauf que celui -ci joue un double jeu, il
permet de partager des informations par certains, et d’être modifié et corrigé par
d’autres.
– Espace sur les réseaux sociaux.
– Plate -forme de partage de fichiers.
– Plate -forme d’aide.
– Plate -forme d’opinion.
1.3. L’apparition des réseaux sociaux :
C’est avec le développement du web 2.0, le flux important de partage d’informations
de la part de chaque internaute, l’envi e de lier toutes les personnes du monde a fin de crée r des
relations d’amitié ou de collaborateur et surtout le besoin d’acquérir le plus de données
possible s de la part des autres . Certain s chercheur s ont commencé à penser à une méthode, un
espace virtuel où ils peuvent regrouper dedans tous les internautes du monde, de façon à les
mettre en contact et de faciliter les tran sactions sans à avoir se déplacer .
Comme il a été cité dans un livre : « un réseau social est un ensemble de relation entre des
entités sociales »15
2. Section 2 : Le concept des ré seaux sociaux :
2.1. Historique des réseaux sociaux :
2.1.1. L’histoire des réseaux sociaux :
Les réseaux sociaux existent depuis qu’il y a des individus et des groupes, mais cette notion a
été utilisée pour la première fois dans les années 1950 à l’école de Mancheste r, autour d’un
projet d’urbanisation avec John A. Barnes. L’idée principale e st que nous évoluons au sein de
groupe, que chaque individu représente un nœud, et que les interactions entre ces individus
produisent du lien. Ces nœuds et liens, qui se font, se défont et se multiplient, créent un réseau
14 Interviewer des personnes du domaine.
15 WASSERMAN (S), FAUST (K): « social network: methods and applications », Cambridge university press.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
d’individus, qui est donc « social » et qui évolue en permanen ce. Par la suite, ce concept se ra
utilisé pour analyser de nombreuse s problématique s en science s sociales16.
Mais la véritable notion de « réseaux soc iaux » a commencé à apparaitre a vec la
maturité du web 1.0 dans les anné es 1995. Cependant, on peut élaborer un schéma illustrant le
parcours des réseaux sociaux en citant toutes les dates clés qui ont marqué la création de
certain s réseaux sociaux depuis 1995 jusqu’à nos jours17 :
– En 1995, le réseau Classmates permettait aux américains de retrouver leurs anciens
camarades d’école, l’ancêtre de « copain d’avant » en quelque sorte.
– En 1997, naissance de l’un des premiers réseaux sociaux : SIXDEGREES. On peut le
considérer comme étant le premier site moderne de réseau social, avec la création de
profils et la possibilité de crée r un réseau entre utilisateurs.
– En 1998, OPEN DIARY permet à ses utilisateurs de publier leurs journaux en ligne de
manière publique o u privé sans avoir de connaissance HTML. Pour la première fois,
les utilisateurs peuvent ajouter leurs commentaires.
– En 2001, Meetup.com est un site de partage d’intérêt de passion, suite aux attentes du
11 septembre, son fondateur se donne pour objectif d ’utiliser le web pour que les gens
se rencontrent et pas seulement online mais aussi dans la vrai vie.
– En 2002, le réseau social Friendster est le premier site à atteindre un million
d’utilisateur.
– En 2003, ce sont trois grand s sites qui font leurs apparit ions et qui révolutionnent
notre façon à utiliser le web, que ce soit dans la sphère privé e et dans la sphère
professionnelle : MySpace, WordPress et bien sûr LinkedIn.
– En 2004, Mark Zuckkerberg lance TheFacebook.com depuis sa chambre d’étudiant
d’Harvard. La même année Flickr lance son site de partage de photos.
– En 2005, ce sont les vidéos qui sont à l’honneur avec le lancement de YouTube.
– Depuis 2006, nous avons pris l’habitude d’écrire en 140 caractères avec Twitter.
– En 2007, Trumblr permet à ses souscri pteurs de partager rapidement et facilement des
photos, des textes, des notes et des liens avec leurs communautés.
– Avec Foursquare, qui apparut en 2009, vous pouvez suivre vos amis à la trace et
savoir où ils se trouvent et ce qu’ils font en temps réel.
16 PONCIER (A) : « les réseaux sociaux d’entreprise : 101 question », Les Editions DIATEI NO, 2011, p24
17 BEN FARHAT (O), impact des réseaux sociaux sur l’image de marque de l’entreprise , master professionnel,
université virtuelle de Tunis, 2013, p13
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
– Plus récem ment encore, Google a voulu concurrencer les réseaux sociaux comme
Facebook et Twitter et a créé Google+ en 2011.
– Enfin, le dernier en date est Printerest, crée en 2012, en tant que réseau dédié à
l’image.
2.1.2. L’évolution des réseaux sociaux :
Les rése aux sociaux touchent entre 1.2 et 1.5 milliard s d’individus. La loi de Metcalfe fait que
dans chaque catégorie un réseau social a tendance à dominer nette ment ses concurrents. En
dix ans, les grands réseaux sociaux ont atteint une certaine maturité, et le nombre de leur s
utilisateur s croit désormais moins vite, voire stagne.
Depuis 2010, l’évolution principale vient du fait que de nouveaux segments de population ont
adopté les réseaux soc iaux : les adolescents, présents dès l’origine, ont été rejoint s par l es
adultes et de plus en plus par les seniors qui sont heureux d’y retrouver leurs enfants et petits –
enfants.18
En résumé , les réseaux s ociaux qui ont été au début destiné s aux adolescents ont
conn u une croissance importante, vu que désormais ils sont util isés par l’ensemble de la
population, de différent s sexes, de différent es catégorie s socio -professionnelle s, et aussi de
différent s âges, sans oublier le fait qu’il y a désormais plusieurs types et plusieurs outils de
réseaux sociaux qu’on va illustrer dan s la figure ci -dessous, sachant aussi que l’ensemble de
ces réseaux sont tous utilisé s les uns que les autres mais chacun a son taux de fréquentation.
18 SAILLET, ROMAIN : « les fiches outils des réseaux sociaux : 91 fiches opérationnelles/80 cons eils
personnalisé/43 cas pratiques/100 illustration », Edition 1, EYROLLES, 2014, p20
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Source : http:/ /www.mediassociaux.fr/2013/04/16/panorama -des-medias -sociaux -2013/
2.2. Définition des réseaux sociaux :
Plusieurs auteurs se sont intéressés à ce tout nouveau concept qui est les réseaux
sociaux, et qu e par la suite lui ont attribué des définitions, ce qui fait que désormais on
dispose de plusieurs définition s concernant un réseau social, certes qui se ressemble nt dans un
sens large mais qui proviennent d’auteur s différent s et donc différent es vision s :
« le réseau social se définit comme une plate -forme pe rmettant de créer son
profil pour construire des relations avec d’autres membres, y former des
groupes d’intérêt communs et échanger. Il rend possible un dialogue ou une
conversation, dans un cadre certes contrôlés et organiser, mais débarrassé des
contrai ntes physiques de la proximité et de la synchronicité. »19
« un réseau social est une plate -forme en ligne qui permet à des personne ou à
des organisations d’être regroupées autour de centre s d’intérêt communs et
d’échanger un certain nombre d’informations .»20
19 BOURSIN, LUDOVIC : « le média humain : danger et opportunités des réseaux sociaux pour l’entreprise »,
édition D’ORGANISATION, 2011, p63
20 MEDEF Droit de l’entreprise : « réseaux sociaux et entreprises : quels enjeux juridique », septembre 2014, p7
Figure 1. 5 : le panorama des médias sociaux de Fred Gavazza, 2013.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Selon Fred Gavazza, consultant internet indépendant : « les réseaux sociaux
désignent un ensemble de services permettant de développer des conversations
et des interactions sociales sur internet ou en situation de mobilité. »21
« un réseau social est un espace virtuel ou les gens de même affinité peuvent se
rencontrer et interagir. Les réseaux sociaux permettent d’échanger entre
membres, par courrier électronique ou par messagerie instantanée et de
partager ses informations personnelles. »22
2.3. Typologies de s réseaux sociaux :
Comme il est cité précédemment, il existe plusieurs réseaux sociaux afin de répondre
aux attentes des internautes. De plus en plus nombreux, ils se multiplient sur la toile.
Selon un schéma élaboré par le célèbre Fred Gavazza, il a pu regrouper l’ensemble des
réseaux sociaux afin de les décomposer en cinq grands axes, qu’on va devoir illustrer et
expliquer par la suite afin de mieux comprendre les typologies des réseaux sociaux et de
connaitre les fonctions principale s de chacun d’eux23 :
Source : MONZIOLS, MARIE : « Et si je me mettais aux réseaux sociaux ! – se lancer et les
utiliser – mode d’emploi » ; EYROLLES, 2014, p35
21 WELLHOFF (T) : « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans jamais oser le
demander », nouvelle édition, 2012, p8
22Idem, p46
23MONZIOLS, MARIE : « Et si je me mettais aux réseaux sociaux ! – se lancer et les utiliser – mode d’emploi » ;
EYROLLES, 2014, p35
Figure 1. 6 : panorama des réseaux sociaux les plus utilisés.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
a. Les plateformes de publication :
Les plateformes de publication permettent de publier du contenu textuel et de
communiquer avec leurs auteurs ou lecteurs. L’utilisation de ce genre de plateforme,
d’échanger avec les membres, de commenter les publications, de télécharger les fichiers en
ligne lorsque les auteurs le permettent, et d’y publier vous -même s vos propres do cuments ou
prestations ainsi que de choisir de les rendre public ou privatiser, accessible s pour certains
uniquement.
b. Les plateformes vidéo :
Les plateformes vidéo ont un fonctionnement très semblable aux plateformes de
publication de documents. Vous pouve z visionner films ou émissions librement, mais
en « streaming », soit en lecture seule, sans possibilité de téléchargement. L’inscription vous
permettra de mettre en ligne et de commenter des vidéos, jusqu’à créer des chaines vidéo, que
vous pourrez rassem bler par thèmes. De la même manière, vous pouvez privatiser vos vidéos.
c. Les plateformes audio :
Ce genre de plateformes sert à écouter de la musique en streaming depuis les différent s
terminaux (ordinateur, tablette ou mobiles), ainsi que de partager cert aines chansons aves les
proches et même leur suggérer des albums à écouter.
d. Les plateformes photos :
Les plateformes photos permettent de publier des photos et de choisir leurs degrés de
confidentialité.
e. Les forums :
Les forums sont de s sortes de places p ubliques, où une fois inscrit, vous pouvez échanger,
émettre votre avis, poser une question, donner des conseils. Autrement dit, c’est une
plateforme d’échange s de trucs et astuces, d’explication s et de recommandations, il en existe
autant de sujets d’inté rêts : forum s informatiques, de bricolage, de consommateurs, de loisirs,
de sports, de médecine …. A vous de cerner le moment venu, lequel vous rendra service en
fonction de vos besoins.
2.4. Les outils des réseaux sociaux :
Les outils qu’ utilise nt les réseaux s ociaux depuis leur existence sont très nombreux,
certain s ont pu maintenir leurs efficacités et leurs utilisations par les internautes, alors que
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
d’autres ont fini dans l’oubli. On va prendre en compte seulement quatre de l’ensemble des
outils des réseaux sociaux, sachant que ces quatre -là ont connu un succès époustouflant
depuis leurs créations, et que le nombre de leur s utilisateur s ne cesse d’augmenter, en raison
des opportunités qu’ils fournissent. Parmi ces réseaux en trouve : Facebook, Twitter,
YouTub e et LinkedIn, chacun de ces réseaux a ses propres caractéristiques qu’on va essayer
d’expliquer :
2.4.1. Facebook :
Facebook est un réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier des
contenus et d’échanger des messages. Facebook est né en 2004 à l’université de Harvard, par
son créateur Mark Zuckerberg, d’abord réservé aux étudiants de cette université. Il s’est
ensuite ouvert à d’autre s université s américaine s avant de devenir accessible à tous en 200624.
Le site Facebook est devenu
le réseau s ocial le plus
fréquentant, en comptant à
sa guise 890 million s
d’utilisateurs , il prend une
place considérable dans
notre vie de tous les jours.
Source : http://www.w12.fr/3/logo -facebook.html
Lorsqu’on s’inscrit, on doit se crée r un profil où on trouve une photo de nous et différent es
informations : âge, sexe, loisirs……. Le principe de Facebook et que vous vous crée z une
liste d’amis qui auront accès à tout ce qui vous concerne.
Le principal avan tage de Facebook lorsqu’il s’agit de rechercher un emploi est le fait
que l’on puisse appartenir à différents groupes selon nos centres d’intérêts, notre réseau
professionnel. A ce moment -là il est possible de prendre contact avec des gens qui partage nt
ces mêmes intérêts, qui travaillent dans le même domaine et qui nous permettront d’élargir
notre cercle de connaissance. Cela peut nous référer à des contacts qui pourront nous informer
sur des postes à combler intéressant s. Aussi, nous pourrons nous même vo ir des annonces que
des contacts pourraient faire pour trouver des candidats pour un poste25.
24 http://fr.wikipedia.org , consulté le 02 -05-2015 à 10h15.
25 http://recrutements.wordpress.com , consulté le 02 -05-2015 à 10h35.
Figure 1. 7 : le logo de Facebook.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
De plus, Facebook offre aussi un tout autre avantag e pour les entreprises qui leur
permette d’annoncer gratuitement les différents postes libre s au sein de l’entre prise ainsi que
de faire de la publicité.
On peut donc résume r les principales fonctions qu’offre Facebook pour le candidat ou
pour l’entreprise dans les points suivants26 :
– Condenser l’information que l’on trouve sur votre site.
– Montrer l’intérêt que la co mmunauté d’internautes porte à cette cause.
– Crée r de l’interaction avec sa communauté.
– Annoncer et promouvoir des événements.
– Ecouter pour mieux répondre.
– Sensibiliser les gens à une cause donnée.
– Elargir l’audience.
2.4.2. Twitter :
Twitter est un outil des ré seaux sociaux
géré par l’entreprise Twitter Inc. dont le siège
social se situe à San Francisco. Il permet à un
utilisateur d’envoyer gratuitement de brefs
messages appelés « tweets » sur internet, par
messagerie instantanée ou par SMS, avec une
limitation de caractère à 140.
Twitter a été créé le 21 mars 2006 par Jack
Dorsey, Evan Williams, Bi z Stone et Noah Glass,
et lancé en juill et de la même année. Le service
est rapidement devenu populaire jusqu’à Source : http://www.w12.fr/twitter -logo.htm l
réunir plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde en 2012.
Aussi similaire que Facebook, Twitter offre presque les mêmes fonctions pour son utilisateur
et qu’on va illustrer ci -dessous27 :
– Ecouter et suivre ses partenaires.
– Marquer une présence su r le web.
26 PHIL : « l’ABC des réseaux sociaux pour les OSBL », p5
27 Idem.
Figure 1. 8 : le logo de Twitter.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
– Donner des informations en continu.
– Rester en contact avec les influenceurs et décideurs.
– Diffuser fréquemment ses informations.
– Compléter la communication de Facebook.
2.4.3. LinkedIn :
Contrairement aux autres
réseaux sociaux, LinkedIn s’est
positio nné dans le milieu
profes sionnel. E n effet, LinkedIn est
un réseau social comptant plus de
100 million d’utilisateurs,
généralement des entrepreneurs,
enseignants, artistes, médecins…etc.
Source : https://brand.linkedin.com/visual -identity/logo
Ce réseau qui a été créé en décembre 2002 et qui fut lancé en mai 2003 par Reid Hoffman et
Allen Blue sert à28 :
– Tout ce qui concerne la vie professionnel le comme trouver du travail, des employeurs ,
des prestataires, développer des affaires…etc.
– Permet aux entreprises de bien gérer leur identité virtuelle en faisant connaitre leurs
organismes.
– Sert à annoncer les besoins de chacun pour mieux s’identifier et trouver ce que l’on
cherche.
2.4.4. YouTube :
YouTube est un site
d’hébergement de vidéos créé en
février 2005 par Steve Chen,
Chad Hurley et Jawed Karim.
Un site sur lequel les utilisateurs
peuvent envoyer, regarder et
partager des vidéos. Sachant
qu’il a ppartient aux plateformes vidéo. Source : http://logok.org/youtube -logo/
28 PHIL : « l’ABC des réseaux sociaux pour les OSBL », Op.Cit. Figure 1. 10 : le logo de YouTube.
Figure 1. 9 : le logo de LinkedIn.
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CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Ce genre de site a tendance à être un outil de stratégie et de diffusion pour les marques. Mais
ils ne sont pas uniquement utilisés par les entreprises mais aussi p ar des utilisateurs
ordinaires. YouTube a atteint un chiffre de 350 millions de visiteurs chaque mois. On peut
conclure que YouTube a nombreuses fonctions, il sert donc à :
– Partage des témoignages réguliers et réels des bénévoles.
– Promouvoir les activités et les événements.
– Partager des vidéos Facebook et Twitter.
2.5. Différents types d’internautes :
Chaque individu à sa façon de voir les choses, chacun à sa méthode pour passer le
temps, ou à subvenir à s es besoins. En effet, les caractéristiques diffèrent d’un individu à un
autre, d’un internaute à un autre. On se basant sur certain s critère s comme : l’âge, sexe, temps
qu’ils passent sur le net ou alors les besoins, on peut distinguer cinq type s de profil
d’internaute s, tous différent s les uns aux autres et q ui sont29 :
Les Basics :
C’est la catégorie de personnes qui n’aiment pas passer beaucoup de temps sur le
web. Ils y vont surtout pour rechercher des informations pratiques. Ils se méfient du
commerce électronique et ne s’intéresse nt que de loin à la techn ique.
Les Companions :
Regroupe des jeunes, âgé s entre 15 ans et 24 ans, généralement des étudiants. Ils
apprécient les sites communautaires et ludiques. Ce sont plutôt des hommes.
Les Sweet -Home :
Assimilables aux ménagères de moins de 50 ans, si ils util isent internet c’est
généralement pour faire leurs courses.
Les Traders :
Ils se définissent par leurs intérêts aux finances. Ce sont le genre de personne s qui
utilise nt internet afin d’investir leur argent et réaliser des opérations boursières en
ligne.
29 YAKDHANE (A) : « le comportement du cyberconsommateu r », chapitre 6.
24 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Les Experts :
Ce sont des connaisseurs en informatique. Ils vont sur le web plusieurs fois par jour
pour travailler, consulter leurs comptes, se former, télécharger et participer à des
forums. Ils considèrent le web comme un excellent guide pour y passer le temps.
3. Section 3 : Les réseaux sociaux en Afrique :
Depuis leurs créations, les sites des réseaux sociaux sont devenus les endroits les plus
fréquenté s et les plus visité s. Désor mais , chaque individu souhaitant se questionner sur
quelque chose, ou recueil lir des informations sur un objet donné , va se diriger directement aux
réseaux sociaux et contacter d’autres personnes du domaine.
Mais avant de parler sur les réseaux sociaux en Afrique, nous allons parler des principaux
réseaux sociaux au niveau mondial.
Nous savon s qu’il existe plusieurs sites de réseaux sociaux, mais certain s sont plus
populaire s et plus visité s par rapp ort aux autres. Cependant, il y a des chercheurs qui se
focalisent à faire une analyse statistique sur réseaux sociaux dans le monde af in de les classer ,
selon leurs nombre s de visiteurs. Le tableau ci -dessous nous montre le nombre d’utilisateurs
selon le type du réseau social cité auparavant et ça depuis leurs créations jusqu’à 2013 :
Tableau 1. 1 : nombre d’ utilisateur s de réseaux sociaux en 2013.
Type de réseau social Date de lancement Utilisateurs actifs
mensuels Autres spécificités
Facebook 4 février 2004 1,155 milliard s 819 millions
d’utilisateurs
mensuels sur mobile.
Twitter 21 mars 2006 218 millions 500 million s de tweet
envoyés chaque jour
YouT ube Février 2005 1 milliard 4 milliard s de vue
par jour
LinkedIn 5 mai 2003 189 millions Comprend 238
millions de membres
Source : http://www.blogdumoderateur.c om, consulté le 02 -05-2015 à 22h13.
25 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
Si nous passons à l’Afrique, nous allons constater que malgré la diversification des sites
des réseaux sociaux, Facebook et Twitter restent les plus utilisé s. Et cela , a été démontré par
le nombre de compte Facebook en 2012 et dans 10 grand s pays se trouvant en Afrique dans le
tableau suivant :
Tableau 1. 2 : nombre de compte Facebook en Afrique en 2012.
Position Pays Utilisateurs
1 Egypte 11 447 040
2 Afrique du sud 5 352 900
3 Nigeria 5 138 580
4 Maroc 4 746 580
5 Algérie 3 742 540
6 Tunisie 3 151 920
7 Kenya 1 596 040
8 Ghana 1 412 660
9 Congo 766 600
10 Ethiopie 661 520
Source : http://terangaweb.co m/lafrique -et-les-reseaux -sociaux -virtuels , consulté le 02 -05-
2015 à 22h45.
En raison de sa puissance démographique qui peut atteindre les 80 millions de personnes,
l’Egypte occupe la première place avec s es 11 millions d’utilisateurs uniquement pour le s ite
Facebook. L’Algérie vient en 5éme place avec plus de 3 millions d’utilisateurs. Néanmoins, si
nous assemblons l’ensemble des utilisateurs du réseau social Facebook, on peut atteindre les
40 millions.
Mais concernant Twitter, on est moins nombreux, on p eut le voir dans le tableau ci -dessous
représentant le nombre de compte s actifs en 2012 sur Twitter :
Tableau 1. 3 : nombre de compte s actifs sur Twitter en 2012.
Position Pays Nombre de compte s
1 Ghana 201 111
2 Kenya 125 0 00
3 Egypte 114 134
4 Afrique du sud 85 322
5 Nigeria 83 205
26 | P a g e
CHAPITRE 1 : L’émergence des ré seaux sociaux
6 Maroc 76 187
7 Tunisie 41 077
8 Algérie 37 828
9 Sénégal 24 407
Source : http://terangaweb.com/lafrique -et-les-reseaux -sociaux -virtuels , consulté le 02 -05-
2015 à 23h05.
Contrairement à Facebook, l’Algérie occupe la 8éme place sur le réseau Twitter.
Désormais, tout le monde se met aux réseaux sociaux, que ce soit une personne
physique ou morale, de jeunes ado lescents ou vieux, d’homme s ou de femme s. Ces réseaux
ont complètement bouleversé le quotidien de la vie humaine, nombreux de ces activités sont
maintenant accessible s et réglé s à distance grâce aux réseaux sociaux, il peut faire ses courses,
se faire liv rer ou bien même être embauché dans une entreprise.
Mais est -ce que tous ces réseaux sociaux sont fiable s à 100% et ne procure nt aucun
risque ou danger pour son utilisateur ?
Cependant , le chapitre suivant se penchera sur l’utilisation de ces réseaux ai nsi que
leurs impacts sur l’utilisateur afin de mieux s’adapter avec ces n ouveaux outils de
communication .
Chapitre 2 :
L’utilisation des
réseaux sociaux
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
28 | P a g e
Chapitre 2 : L’utilisation des réseaux sociaux
Avec l’émer gence des réseaux sociaux, leur utilisation est devenu e quotidienne, et ça
pour les nombreux services qu’ils offrent, pour l’internaute en personne ou bien pour
l’entreprise. Désormais, à chaque fois qu’un citoyen aura besoin d’une information, il aura
directement recours à ces réseaux afin d’avoir un m aximum d’avis.
On peut donc dire que les réseaux sociaux offrent plusieurs avantages pour l’intérêt de tous,
mais de rrière chaque objet bénéfique, s e cache un risque pour une mal utilisation. C’est le cas
des réseaux sociaux.
1. Section 1 : L’usage des réseau x sociaux :
Vu le nombre important de services qu’ offre les réseaux sociaux, leur utilisation est
devenu e quotidienne de sorte à répondre à quasiment tous nos besoins voulu s. Désormais , ces
réseaux sociaux sont utilisés non seulement par les individus ordi naires qui cherchent à
bénéficier de leurs avantages dans leurs vie s privé es, mais a ussi par plusieurs entreprises à but
professionnel qui leur permettra d’être présent es auprè s de ces individus.
Afin de mieux comprendre ces différents usages, nous allons en parler catégorie par catégorie,
en commençant d’abord par les usages au niveau privé de la personne, puis ensuite par la
façon dont les entreprises utilisent ces réseaux.
1.1. L’usage privé des réseaux sociaux :
Il est v rai que chaque réseau social à s es pro pres caractéristiques, mais qui se
ressemble nt en général, avec le but unique de faire regrouper tout le monde afin de partager
les centres d’intérêts. On peut prendre en exemple certain s réseaux sociaux comme :
– Facebook : pour la sphère amicale et familia le.
– Twitter : pour le suivi de l’actualité et des stars.
– LinkedIn : pour l’entretien du réseau professionnel.
Cependant, l’individu, peu importe sa tranche d’âge peut util iser l’ensemble de ces réseaux à
des fin s privées qui peuvent s’exprimer comme suit30 :
30 JAMESPOT, INTER -LIGERE : « livre blanc : l’impact des réseaux sociaux », février 2009, p9
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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1.1.1. Retrouver des ancien s camarades et amis :
Qui ne se rappelle pas de ses copains de classe ? Qui n’aimerait pas voir un
ancien camarade ? Avec l’apparition de ces réseaux sociaux qui se sont
spécialisé s dans la voix de faire rassembler plusieurs personne s dans une seul e
sphère virtuel le, retrouver ses anciens camar ades est devenu possible grâce à
une base de donnée s contenant des référence s de toutes les écoles, casernes et
autres end roits où vous avez pu être croisez .
En effet, la création de ces réseaux , facilite la possibilité de chercher un nom,
une fonction, une entreprise, de consulter un profil, un parcours, un centre
d’intérêt…. Et une fois le contact trouvé, il suffit d’un simple clic pour
demander une mise en relation avec ce contact.
1.1.2. Partager d es passions :
Les réseaux sociaux on t repris une fonction qui existait depuis bien longtemps
pratiqué e par les gens de toutes régions , celle de se rassembler afin de discuter
sur un sujet donné .
Désormais, on peut exercer cette pratique sans se déplace r, les réseaux sociaux
créent le pouvoir de s’inscrire à des groupes partageant un centre d’intérêt
commun. A l’intérieur de ces groupes, on y trouve de tout, du plus sérieux au
plus léger. Les membres du groupe pourront envoyer et recevoir les messages,
ainsi une base de donnée s et de connaissance s sera constituée .
1.1.3. Organiser des événements :
Autre fonctionnalité appréciée, la possibilité de crée r un événement à partir de
peu. Autrement dit, il suffit à l’internaute de crée r cet événement sur les
réseaux socia ux à travers une page et d’inviter le reste des internaute s, afin que
tout le monde puisse y participer.
1.1.4. Recruter et se faire recruter :
Grâce aux réseaux sociaux, toute personne peu t désormais s’informer avec
exactitude sur l’ entreprise à laquelle elle so uhaite adhérer. Elle peut aussi
partager l’ensemble des informations professionnel les afin d’être repéré e par
ces mêmes entreprises.
Par ailleurs, une fois que le choix de l’entreprise a été fait, les réseau x sociaux
pourront permettre à c es deux côtés de se contacter et de réaliser un premier
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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entretien à distance, et la personne peut même être embauché e sur le coup.
L’ensemble de ces fonctions est utilisé par des personnes de toutes catégories. On peut
avoir une classification de ces internautes, selon leurs niveaux d’engagement, selon leur
usage , et on peut trouver sept catégories et qui sont31 :
– Les Créateurs :
Ce sont les internautes qui produisent des contenus sur les réseaux sociaux
comme : articles, blogs, vidéos, photos ou musique. Ces contenus peuv ent être
d’une création personnel le, ou sont publiés sous une autre source.
– Les Conversationnistes :
Ils mettent leurs statuts à jour sur les réseaux sociaux où ils sont inscrits, de sorte à
informer le reste des internautes sur les nouveautés.
– Les Critiqu es :
Ils testent des produits vie des sites dédiés, publient des avis sur les sites de e –
commerce, commentent les billets des blogs, contribuent dans des forums et
surtout participent à l’enrichissement des WIKI, pour une meilleure utilisation.
– Les Collect ionneurs :
Ce sont les internautes qui participent à des votes en ligne, ou ajoutent des « tags »
sur des pages web ou des photos.
– Les Joiners :
Ils se sont inscrit s sur différents réseaux sociaux, avec un co mpte ouvert presque
chaque jour, afin de les vi siter mais sans participer à faire quoi que ce soit.
– Les Spectateurs :
Ce type d’internautes se contente de lire des blogs, forum ou avis de
consommateurs, écoute les Podcast, regard e des vidéos conçue s par d’autres sans
interagir.
– Les inactifs :
S’auto proclame nt le titre d’un internaute alors qu’à la base ils ne font rien de tout
pour ça.
Comme on peut le voir, les usagers des réseaux sociaux sont nombreux et complexes, cela n’a
plus rien à voi r avec ce que le client faisai t dans l’ancien web. Là les inter actions sont
nombreuses et il n’y a plus de profil type de consommateur. Internet est devenu la caisse de
31 LENDREVIE (J), LEVY ( J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’ère numérique », édition 11, DUNOD, p580
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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résonance de l’expression du consommateur dont les entreprises doivent comprendre les
mécanismes avant de se lancer dans l’aventure.
1.2. L’usage professio nnel des réseaux sociaux :
Autres que les individus qui utilisent les réseaux sociaux, il y a maintenant les
entreprises. Les entreprises sont de plus en plus présent es sur les réseaux sociaux et ça pour
les avantages qu’il s leurs procure nt et surtout pour les divers services qu ’ils leurs offre nt afin
d’être présent es dans la vie des utilisateurs, de sorte à répondre à leurs attentes et exigence s et
même à leurs questionnement s.
L’usage des réseaux sociaux au profi t de l’entreprise peut se résumer dans le s point s
suivant s32 :
1.2.1. Maintenir le contact avec son public et développer un réseau :
Le premier intérêt qu’offrent les réseaux sociaux pour l’entreprise consiste à
partager ses propres informations avec ses relations afin de développer un
réseau, son propre réseau selon ses objectifs et ses opportunités. En effet,
chaque entreprise peut , grâce aux réseaux sociaux, partager des photos et
vidéos, commenter l’actualité, savoir ce que font ses contacts, les sujet s qui les
intéressent, le tout avec un cout quasi -nul.
1.2.2. Identifier des collaborateurs ou des fournisseurs autrement dit connaitre ses
partenaires :
Parmi les caractéristiques d’un réseau social, c’est que les membres se
dévoilent, autorisant aux autres de voir leu rs informations, leurs travails , leurs
centres d’intérêts et leurs expériences. Suite à ça, les entreprises profitent afin
d’acquérir d e nouveaux candidats, et procéder à un recrutement en utilisant c es
réseaux sociaux comme un outil complémentaire au CV.
1.2.3. Renforcer l’image de marque :
Les réseaux sociaux constituent un lieu de rencontre et d'échange entre les
entreprises et leurs clients. Le service de communication aux seins des
entreprises peu t adresser des messages de maniè re ciblé e et personnalisé e à
travers c es réseaux.
32 Actualité : « les réseaux sociaux à l’usage de l’entreprise – fiche pratique à usage des dirigeants
d’entreprises », fiche n°17, 2011.
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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Avec l’émergence de ces réseaux, les entreprises n’appartiennent plus à leurs
propriétaires mais à leurs publics qui s’expriment. Ce public qui a un grand
pouvoir peut influencer les décisions de ces entreprises.
1.2.4. Fidélisation des clients33 :
Les entreprises peuvent assurer la fid élité de leurs clients en les gardant
toujours en contact , répondront à leurs questions, leur créer un club VIP et leur
partager dedans les actualités afin de les avantager par rapport aux autres.
Tous ces usages qu’offrent les réseaux sociaux pour les ent reprises sont de façon générale.
Par la suite on peut distinguer l’intérêt de chaque réseau individuellement au niveau
professionnel. On va prendre en considération uniquement les réseaux sociaux les plus
utilisé s, ceux cité s auparavant dans le chapitre pr écédent (Facebook, Twitter, YouTube,
LinkedIn) et on arrive à34 :
L’intérêt de Facebook pour l’entreprise :
Vu le nombre d’utilisateurs, on peut dire que c’est le réseau le plus célèbre parmi les
autres, il s’avère donc très intéressant pour une entreprise souhaitant développer sa
notoriété. Une page Facebook permet à l’entreprise de communiquer directement avec
son public e n créant des liens de confiance et de fidélisation. Mais pour ce faire,
l’entreprise doit assurer le Buzz dans sa page pour qu’elle soit animée tout le temps.
En plus de ça, Facebook représente un nouveau média de communication pour faire
les sondages et partager des fichiers.
L’intérêt de Twitter pour l’entreprise :
Twitter offre aux entreprises la possibilité de communiquer facilement et surtout
informer les gens des changements de façon continue et immédiate, ainsi que la
possibilité de répondre aux clients à leurs questions pour trouver une solution à leurs
problèmes.
L’intérêt de LinkedIn pour l’entreprise :
Ce réseau s’adresse beaucou p plus aux professionnels, il permet de mettre en contact
les futurs membres de la société avec ceux déjà présent s pour des échanges concernant
cette soc iété. Il permet aussi d’améliorer la réputation de l’entreprise en facilitant aux
internautes de bien s e renseigner sur elle.
33 AUBER (F) : « réseaux sociaux : outils de prospection et fidélisation », CCI ile de la réunion, novembre 2011,
p3
34 http://blog.neocamino.com , consulté le 7 -05-2015 à 20h33
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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L’intérêt de YouTube pour l’entreprise :
L’entreprise peut profiter de ce réseau en adressant des messages de publicité, du
moment que c’est un réseau qui a une très large audience, un nombre important de
visiteur s par jour et si ce message est apprécié, il va vite faire le tour du monde.
On remarque à présent que les réseaux sociaux ont de nombreu ses fonctions, ils
contribuent à aider les entreprise s ainsi que les internautes et que leurs rôles sont devenus très
important s dans notr e vie. Donc , il est devenu primordial de connaitre les enjeux de ces
réseaux afin de mieux les utiliser.
2. Section 2 : Le rôle et les objectifs des réseaux sociaux :
2.1. Le rôle des réseaux sociaux :
On peut résumer le rôle des réseaux sociaux dans quatre grands titres35 :
2.1.1. Un nouvel espace de dialogue :
N’importe quel réseau social lorsqu’il est utilisé par une marque, offre l’opportunité de
créer un nouvel espace de dialogue, d’échange et d’interaction avec le consommateur. Non
seulement ces plateforme s permet tent de crée r ces espace s, mais surtout elle s les favorise nt.
2.1.2. Une nouvelle source de veille marketing :
Le marketing a po ur principale fonction d’analyser la cible donnée, son comportement et
la tendance de consommation. Pour ce qui concerne les réseaux socia ux, ils permettent
d’entrevoir la manière de penser des clients, ainsi on pourra réaliser des études de marché.
2.1.3. Possibilité pour la publication et la promotion des ventes :
Ces ré seaux permettent à n’importe qu elle marque de se faire entendre af in de
promo uvoir son activité. C es marques peuvent diffuser des publications telles que des articles,
des billets, des newsletters, des contenus pédagogiques dans le but de communiquer à ses
cibles les dernières actualités.
En terme de promotion, d’autres information s viennent stimuler les vente s comme : les ventes
flash, réductions, ventes privé es…etc. Leur succès est garanti par une diffusion efficace.
35 BEN FARHAT (O), Op.cit, p25
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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2.1.4. Une couverture très large de la population :
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui les sites les plus consulté s sur internet, ils sont
visités par des millions de la population. Autre phénomène comme Twitter et Facebook qui
commencent à attirer un public plus âgé et ça en raison de leurs contenus plus adapté s à ce
genre d’internautes : politique, littérature…..
C’est po ur cela que l’on peut conclure que les réseaux permettent de couvrir plus largement la
population, ce sont des sons des fait bien réels et les entreprise s’en rendre bien évidement.
2.2. Les objectifs des réseaux sociaux :
Concernant les objectifs sur les résea ux sociaux, ceux des utilisateurs privés, sont
simples et net s, il s’agit soit de faire de nouvelle rencontre, rechercher une information
préci se, débattre sur un thème donné…. Tandis que les objectif liés à une entreprise s ont
beaucoup plus nombreux, et ç a peut invoquer des petits moyens financier s. On peut regrouper
l’ensemble de ces objectifs dans trois principaux chapitres36 :
Politique de communication :
Notoriété : les entreprises utilisent les réseaux sociaux pour mieux se faire
connaitre par une gran de audience.
Réputation comme employeur : grâce à ces réseaux, l’entreprise peut publier
des annonce s ou des énigmes afin d’attirer seulement les gens talentueux
Réputation comme entreprise : l’entreprise se verra comme étant responsable,
compétente, perfo rmante, fiable.
Réputation comme expert : l’entreprise se positionne comme une source
d’expertise dans un domaine d’activité.
Communication de la marque : vu que ces réseaux aident l’entreprise à se faire
connaitre, alors il est de même concernant sa march e, la faire connaitre,
apprécier et partager.
Politique de commercialisation :
Communication des offres : il s’agit du même principe qu’une marche, à faire
connaitre et apprécier les produits offerts par l’entreprise.
Promotion et essais : l’entreprise peu t offrir aux internautes la possibilité
d’essayer un produit donné comme une application avant même de l’ acheter .
36 LENDREVIE ( J), LEVY (J), Op.cit, p587
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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Vente s : sa permet de développer des vente s soit en incitant le client à venir
jusqu’à chez nous, ou bien réaliser cette vente à distance pour ceux qui
dispose nt du payement électronique.
Politique de service et de relation :
Amélioration de la connaissance du client : les réseaux sociaux permettent à
l’entreprise d’être en contact avec le client a fin de mieux le connaitre, cerner
ses besoins po ur les satisfaire.
Développer des services clients : comme il est cité précédemment, ça permet
un contact continu avec le client pour lui délivrer des conseils en cas de besoin.
Relationnel et fidélisation : accroitre la part des clients et leur fidélité d ans le
temps.
Mais afin de réaliser ces objectifs, l’entreprise doit avoir une sorte de démarche, qui
généralement s’appuie sur une analyse avant d’agir. Cette démarche va permettr e à
l’entreprise de mieux classer les objectifs d’ordr e prioritaire, afin de déterminer quoi sacrifier
pour en gagner plus d’un autre côté. Cette démarche se résume sur quatre grands axes, et elle
se déroule comme suit37 :
a. Analyse externe :
Les critè res de cette analyse externe sont semblable s à ceux l’analyse de l’environnement
externe ordinaire, il s’agit d’analyser et de connaitre l’évolution du marché et des principaux
concurrent s en matière d’usage des réseaux sociaux, ainsi que leurs politiques adapté es et
aussi l’usage de la part des clients, afin d’en tire r une conclusion qu i pourra aider dans les
prise s de décision de la mise en œuvre.
b. Analyse interne :
Cette analyse qui aura lieu à l’intérieur de l’entreprise, qui portera sur les capacités du
personnel en matière de marketing digital, permet d’ établir un bilan des actions a ctuellement
menées sur internet, et aussi de faire un rappel des objectifs et grand s axes de la politique
marketing pour voir l’état des lieux.
37 LENDREVIE ( J), LEVY (J), Op.cit, p58 8
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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c. Détermination des objectifs principaux, des cibles, des moyens d’action :
La fixation des objectifs, de la cib le et des moyens d’action se réfère à une bonne analyse en
interne et en externe. Effectivement, le manque de moyen s et du savoir -faire en interne peut
conduire à mener des actions limitées et uniquement sur une partie des cibles pertinentes.
d. Mise en œuvre d’un plan d’action :
Un plan d’action consiste à mettre en œuvre les moyens humains, technologiques et financiers
nécessaires pour atteindre les objectifs fixé s auparavant. La réalisation d’un plan d’action se
fait en tenant compte de toutes les étapes pr écédentes, de l’analyse de l’environnement à la
fixation des moyens et cibles, et ça en appliquant trois règles pour une meilleure action
marketing :
– S’intégrer à la stratégie de l’entreprise.
– Définir en fonction de la cible des objectifs qui seront clair s et atteignables.
– Démontrer la pertinence de ces actions pour atteindre ces objectifs.
2.3. La façon de communiquer à travers les réseaux sociaux :
Pour communi quer sur les réseaux sociaux, il faut 38 :
– Trouver des tons et registres d’échanges ludiques.
– Opter po ur un disco urs court et clair .
– Trouver une bonne charte rédactionnelle qui soit propre aux réseaux soci aux, mais
aussi afin de faciliter la lisibilité de l’information.
– Ne pas avoir un discours formel et comm ercial équivalent à celui du site internet.
– Eviter d’être trop intrusif.
– Effectuer des mises à jour fréquentes sans tomber dans le harcèlement de l’internaute.
– Se différencier de mes concurrents par mes dispositifs utilisés.
– Trouver les mots et tonalités à utiliser sur les réseaux sociaux et qui doivent différer de
ceux utilisés sur les autres canaux.
– Pénétrer le cercle de confiance des utilisateurs de réseaux sociaux en mettant en avant
la dimension affective et humaine.
– Susciter l’intérêt et initier une interactivité, par un côté ludique et décalé.
– Proposer de l’exclusivité qui sera réservé e à certains membres.
– Donner envie de revenir.
38 BUTEL (R) : « guide des bonnes pratiques des médias sociaux : tourisme et commerce », 2013, p35
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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– Prendre s on temps.
– Etre ouvert et honnête.
– Faire preuve de sincérité dans mon discours.
En plus de tout ça, il y a certaines autres remarques et principe s que l’utilisate ur du réseau
social devra suivre39 :
L’internaute doit savoir que les commentaires qui sont postés ne servent pas
uniquement à sanctionner les gens , mais la plu part d’entre eux sont des opinions
positive s et personnel les, qu’on doit prendre en considération et pourront nous être
utiles.
Les avis posté s peuvent permettre de savoir ce que les gens pensent de
l’établissement de l’internaute, certains sont constructifs et pourront l’aider à
s’améliorer . Donc , l’internaute doit être influencé par ce genre d’avis.
Tous les commentaires que l’internaute reçoit doivent être pris en considération et
doivent recevoir une réponse. Qu’ils s’agissent des commentaires négatifs ou
positifs, une réponse s’y oppose, parce les autres internautes sont très influencés
par ce qu’ ils lisent, ils pourront d’autant plus apprécier de voir qu’un établissement
prend le temps de répondre à leur critique.
Mais la façon de réagir à un commentaire négatif ou positif diffère, on peut
illustrer un tableau pour montrer cette différence :
Table au 2. 1 : comment réagi r sur un commentaire.
Commentaire positif Commentaire négatif
– L’internaute remercie le
propriétaire du commentaire.
– Il transforme le client satisfait en
un ambassadeur de marque.
– Il l’encourage à revenir ou à
partager ce qu’il a lu.
– Il développe la relation avec les
clients qui l’apprécient.
– Il identifie ces internautes pour
les fidéliser. – L’internaute réagi rapidement
aux critiques.
– Il évite d’être sur la défensive.
– Il formule une réponse
constructive.
– Il doit être concerné, et il tente
de remédier au problème
– Il rassure les autres internautes.
Source : BUTEL (R) : « guide des bonnes pratiques des médias sociaux : tourisme et
commerce », 2013, p37
39 BUTEL (R) , Op.cit, p37
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
38 | P a g e
Et en de rnier, l’internaute doit interagir si et seuleme nt si :
Il observe que la ligne éditoriale du dispositif n’a pas été respectée, il
supprime ou il reclasse au bon endroit le commentaire.
Il constate des Spams. C’est -à-dire que des personne s malveillantes
utilise nt son propre réseau et son audience afin d e faire leur s propre s
publicité s, donc il surprime ce spam.
Il identifie les questions qui n’ont pas de rapport avec la thématique qu’il
propose sur la page du réseau social.
Et enfin, il observe les messages insultants et diffamatoires qui ont été
posté s, et les supprimer aussi.
3. Section 3 : Les avantages et les risques à l’utilisation des réseaux
sociaux :
Les réseaux sociaux offre nt de multiple s alternatif s pour être utilisé s par l’ensemble de la
population, autrement dit, ils apportent de nombreux avanta ges pour qu’ils aient autant
d’utilisateurs. Mais il est vrai que dans toute chose, il existe toujours des inconvénients et des
risques qui accom pagnent c es avantages. C ’est à l’utilisateur de mieux maitriser ses réseau x
sociaux pour en bénéficier de ces a vantages. Afin de connaitre ces avantages et risque s liés
aux réseaux sociaux, nous allons en présenter quelque s-uns dans ce qui suit.
3.1. Les avantages des réseaux sociaux :
Parmi les avantages liés à l’utilisation des réseaux sociaux, on trouve40 :
La facilit é d’utilisation :
C’est une des applications les plus simples à utiliser. Il suffit à l’internaute d’un
simple clic, pour accéder à tout ce qu’il souhaite, avec les dernières mises à jour.
D’ailleurs, ce sont les plus utilisés par les personnes connectées à internet.
La rapidité :
Que les messages soient réalisés en mode grand paragraphe ou petit text o, ils seront
rapidement chargés sur les terminaux du correspondant, même si ce dernier n’est pas
connecté sur le moment. Quelque s minute s seulement peuvent sé parer la création d’un
message et sa diffusion auprès de millions d’utilisateurs.
40 http:// www.web -2-com.com/pdf/e -marketing.pdf , consulté le 11 -05-2015 à 19h.
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
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L’attractivité :
Sur les réseaux sociaux, on peut offrir l’information fait e en mode texte simple, mais
également en mode graphique avec des images, des sons et des animati ons, rendant
ainsi le message encore plus percutant.
Les messages peuvent même contenir de minuscules programmes destinés à faciliter la
vie des correspondants et à leur faire gagner du temps, par exemple en remplissant
automatiquement des formulaires avec leurs propres coordonnées ou en posant des
listes de choix multiples prédéfinie s.
Le développement viral :
Par la capacité de transférer les messages à d’autres correspondants à l’initiative des
correspondants initiaux, ces message s contribueront à vous f aire connaitre par un
grand nombre, dans des conditions d’acceptation optimal es, puisqu’ en quelque sorte
recommandé par la personne qui le lui aura transféré.
En ce qui con cerne ce point, on peut le relier au marketing viral, s’il est possible
d’effectuer un suivi en temps réel du taux de transfert de vos message s, et si cela a un
impact bénéfique sur les taux de retour et de transformation constaté s, il n e faudrait
surtout pas considérer que ces mêmes correspondants ne sont pas disposé s à recevoir
vos mess ages à l’avenir.
Le ciblage :
Si vous êtes une entreprise et que vous aimeriez envoyer un message à une certaine
catégorie de personnes, cela est tout à fait possible avec les r éseaux sociaux.
Cependant, sur c es réseaux les gens appartiennent à des groupes selon leurs ce ntres
d’intérêts, âge s, loisirs…. Donc , il deviendra facil e de bien choisir la cible à laquelle
s’adresser en fonction de s es attributs spécifiques et différents.
La personnalisation :
Les r éseaux sociaux permettent à tout utilisateur , d’env oyer des messages élaborés de
la façon qu’il souhaite, intégrant les images voulu es, l’envoyer à une base de donné es
choisie. En bref, la liberté pour l’utilisateur de faire ce qu’il veut.
La rapidité des retours :
Pour les entreprises qui font des études de marché ou des sondages, à travers les
réseaux sociaux, elles obtiennent les premiers résultats dans les heures voir e les
minutes qui suivent la mise en œuvre de l’opération.
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
40 | P a g e
La traçabilité :
Le comportement des correspondants peut être suivi en temps r éel, et les rapports
statistiques dispon ibles instantanément permettront d’évaluer l a performance du
message envoyé, et d’analyser la réceptivité de ces correspondants.
La mesurabilité :
Si les messages ont été toute fois payant s, grâce à l’historique de la traçabilité, vous
saurez combien vous coutera l’ensemble des opérations.
Le coû t :
Les réseaux sociaux sont gratuits pour les internautes sans exception. C ’est la
principale raison qui a fait attirer des millions d’utilisateurs en si peu de temps.
Pour ce qui concerne les entreprises qui utilise nt les réseaux sociaux afin de diffuser
de la publicité, les couts qu’ils devront payer son t extrêmement bas, qui tendent vers
presque rien par me ssage lorsque le volume diffusé devien t important, contrairement à
la publicité traditionnel le ou la facture est compté e en millions et par minute.
3.2. Les risques d’utilisation des réseaux sociaux :
Malgré les avantages offerts par les réseaux sociaux, ils constituent en même temps, un
danger latent car plusieurs dérives sont possibles41 :
En ce qui concerne l’individu lui -même, ils risquent de le plong er dans un monde
imaginé et créé de toute pièce car dans un réseau on peut facilement se redéfinir une
personnalité, une identité et renvoyer une image totalement fausse de soi.
Un réseau social peut ainsi avoir un effet contraire à sa création en emmurant une personne
dans ses doutes et l’inciter à se replier sur elle -même au point de n’exister qu’à travers un
réseau virtuel au détriment de son épanouissement dans la vie réelle.
Il faut savoir que les réseaux sociaux incitent à donner et fournir toujours plus d’informations
concernant la personnalité d’une personne, mais aussi son intimité.
Le partage de photos et de vidéos, les commentaires et prises de position ne respectent pas
toujours les droits et libertés fondamentales existant dont notamment les droits concernant
l’image.
Il est légitime ensuite de se poser la question de savoir si les sites de réseaux sociaux
respectent la confidentialité des informations personnelles de l eurs membres. En effet, les
41 MARET (A) : « internet – lien social », publié en 27 mars 2012.
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
41 | P a g e
réseaux sociaux ne sont pas bénévoles, ils servent à segmenter la population dans la diffusion
des compagnes de publicité, de marketing relationnel de plus en plus ciblé.
Il existe aussi d’autres risques comme42 :
– L’usurpation d ’identité :
On peut endosser facilement l’identité d’une personne, par la collecte de sa photo sur
le web, connaitre quelque s informations de nature personnelle. La création d’un faux
profil sur un réseau social donné est rapide et facile. Ce qui va pousse r alors d’entrer
en contact avec des personnes lié es à la personne dont on a volé l’identité.
– Les bases de données des internautes peuvent faire l’objet de piratage :
En effet, les données stockées sur internet ou dans les réseaux sociaux peuvent être
facilement copiées, modifiées, effacées, vendues aux autres. Et ça à cause des failles
qui peuvent exister dans la s écurité de ces réseaux, du fait que certaines personnes
connaissant très bien le domaine informatique, peuvent pénétrer ces failles et voler ces
informations. Aussi, des captations de mots de passe sont possibles où l’utilisateur ne
pas seulement copié les données, mais ce connecté en tant que cette personnes
carrément.
– Les données circulant sur les réseaux sociaux peuvent faire l’objet d’informat ions
utilisées à des fins commerciales.
– Les arnaques :
Des faux profil s, des faux sites, peuvent être créés à tout moment, afin de soi -disant
répondre aux besoins des autres en contrepartie monétaire, alors qu’en réalité, rien de
tout ça n’existe.
On pe ut prendre en exemple, d’élaborer une offre de voyage correspondant aux
besoins d’une personne donnée, en créant un faux site avec une p roposition de billets
d’avions à des prix imbattable s, et adresser l’annonce via sa messagerie. La personne
qui la recevra, toute excité e à l’idée de voir une offre pareil le, se précipitera de click er,
et là , des données personnelles y compris les coordonnées bancaire s vont être
récupéré es.
On peut résumer l’ensemble de ces avantages et risque s liés à l’utilisation des réseaux
sociaux dans le tableau suivant :
42 http://www.lecreis.org/colloques%20creis/2010/fayon_creis_2010.pdf , consulté le 15 -05-2015 à 19h25.
CHAPITRE 2 : L’utilisation des ré seaux so ciaux
42 | P a g e
Tableau 2. 2 : avantages et risques des réseaux sociaux.
Avantages Risques
Outils à faibles couts. Outils à confidentialité limitée
Fort pouvoir de communication Actions de communication irr émédiable s
Connexion permanente Stress potentiel permanent
Permettant une fusion des technologies Empêchent l’indépendance des outils
Forte interaction Forte subjectivité
Relations humaines supplémentaires Complexification des relations humaines.
Innovations permanentes Obligation de suivre les technologies
Automatisation de certains processus Industrialisation des relations humaines
Source : http://www.lecreis.org/coll oques%20creis/2010/fayon_creis_2010.pdf
Pour conclure , on peut dire, que les réseau x sociaux constituent la technologie qui a
bouleversé le c omportement des internautes. I ls sont considérés comme une lame à double
tranchant, tant d’avantages et tant de ri sques à leurs utilisation s. Donc pour une meilleure
utilisation de ces réseaux, il est préférable pour l’internaute de mieux s’informer sur ses
risques et ses pièges pour ne pas en subir les conséquences.
Chapitre3:
L’image de
marque
CHAPITRE 3 : L’image de marque
44 | P a g e
CHAPITRE 3 : L’image de marque
Il est vrai que chaque produit doté d’une marque sera considéré comme un produit
ayant tout soupçon de contrefaçon. En effet, aujourd’hui, la marque représente le capital
principal de l’entreprise afin de construire une image forte et posi tive aux yeux des
consommateurs, car elle joue un rôle très important lors de sa décision d’achat et participe
aussi à la satisfaction lors de l’utilisation de produit qui augmente la possibilité de ré -achat de
cette marque.
1. Section 1 : le concept de la ma rque :
1.1. Historique :
1.1.1. L’histoire de la marque :
L’histoire de la marque remonte à bien longtemps, plus exactement au début de la
troisième miliaire avant J -C, où là il fut apparu et découvert e la toute première marque en
Chine. A cette époque -là, il y avait que certains peuples comme les phéniciens, les égyptien s
ou les romains qui connaissaient le principe de la marque, elle était généralement gravé e sur
des poteries, sur des pierres de constructions, des tuiles ou bien même sur des objets de la vie
quotidie nne. Même dans ces temps anciens, ces marques servaient à indiquer le métier de
l’artisan, l’origine géographique de la fabrication, son destinataire lorsqu’il était puissant et
dés fois comme distinction par rapport aux autres43.
Au moyen âge, les marques qui circulaient étaient du type collectif , l’importance est
d’appartenir à une marque quelconque afin de garantir que l’objet a été réalisé dans les
normes de qualité mais ç a n’a pas duré trop longtemps. Aux environ s de 1790, certaines lois
ont empêché tou t artisan à créer une marque doté e de certains signes à cause de la révolution
française, ce qui a poussé l’artisan a cherché une façon de se faire connaitre et qui a abouti à
des enseigne s posées juste à l’extérieur de son atelier44.
Les premières enseigne s sont apparue s au moye n âge, et elles se sont développées
jusqu’au 18ème siècle, et cela a explosé au 19ème siècle où les formes modernes du commerce
commencent à apparaitre.
Vient ensuite le 20ème siècle, où les marq ues se sont fortement multipliées , pre nant
ainsi l’indépendance avec le nom de leur s créateurs pour avoir leurs propres noms, afin
43 SAINT HILAIRE, BENOIT : « la marque créer et développer son identité », VUIBERT, 2 006, p37
44 BOULOCHER, VERONIQUE : « gestion de la marque locale et internationale », E-THEQUE, 2002, p6
CHAPITRE 3 : L’image de marque
45 | P a g e
d’invoquer des signes de garantie , de statut social ou de modernité, elles favorisent le
développement45.
1.1.2. Le développement de la marque :
Si nous nous posons la que stion de savoi r pour qu elle raison ou bien pourquo i les
marques se sont développées, ç a nous mènera à une histoire très récente qui date du 20ème
siècle.
Tout a commencé par le développement d’une importante classe de consommateurs en
Europe, puis en Améri que du N ord, qui ont quitté les régions agricole s pour s’installer près
des usines en ville. Ce changement a créé chez ces consommateurs des besoins qui tend ent
vers la diversité des produits non aux volumes. Les ind ustriels qui essaient de profiter de cet
avantage en occu pant ce marché et en arrivant aux besoins de ces consommateurs ne peuvent
plus assurer les arguments des ventes tellement le marché est large.
Savoir qu’un marché très large est un enjeu, plusieurs autres industriels se sont précipité s avec
de nouvelle s offres, devenant naturelleme nt des concurrents aux anciens. C’est aussi un
moyen pour ces industriels de se faire connaitre et de se valori ser auprès de leurs clientèles.
Ainsi se sont développées les marques46.
1.2. Définition de la marque :
Conc ernant la marque, plusieurs auteurs se sont dévoué s à rédiger des ouvrage s à
propos d’elle, ce qui a poussé à avoir plusieurs définitions différentes mais qui s’appuie nt sur
le même principe. On peut en citer quelque s définition s :
« La marque est un nom e t un ensemble de signes qui indique nt l’origine d’une offre,
la différenciation des concurrents, influencent la perception et le comportement des
clients par un ensemble de représentations mentales, et créent ainsi de la valeur pour
l’entreprise .»47
L’organ isation mondiale de la propriété industrielle définit la marque comme : « un
signe qui sert à différencier des produits ou des services identiques ou similaires
offerts par des producteurs ou des fournisseurs différents »48.
L’association Américaine de mark eting définit la marque en tant que : « un nom,
terme, signe, dessin ou toute combinaison de ces éléments servant à identifier les
45 Idem.
46 DUPRAT, FRANÇOIS : « manager sa marque », AFNOR, 2009, p7
47 LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.cit, p787
48 DUPRAT, FRANÇOIS, Op.Cit, p3
CHAPITRE 3 : L’image de marque
46 | P a g e
biens ou services d’un vendeur ou d’un groupe de vendeurs et à les différencier des
concurrents »49.
Selon les dictionnaires : « la marque est un signe de repère, de ralliement ou de
distinction, un cachet, un poinçon attestant d’une qualité ou d’une valeur reconnue et
approuvé e, le nom est le signe de reconnaissance d’un produit, d’un service ou de
l’entreprise qui les recouvre ».50
1.3. Signalétique de la marque :
On remarque dans les définitions précédentes que tous les auteurs se sont mis d’accord
pour dire que la marque est un ensemble de nom, signe… L’ensemble de ces attribut s est
constitué et c’est ce qu’on appelle la signalétiqu e de la marque, qui se définit par un ensemble
de signes qui permettent aux clients de reconnaitre une marque.
La signalétique de la marque s e compose de quatre axe s essentiel s qu’on peut voir sur la
figure ci -dessous et dont on va parler par la suite51 :
Source : LENDREVIE (J), LEVY (J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’ère
numérique », édition 11, DUNOD , p787.
49 LAI, CHANTA L : « la marque 2ème édition », DUNOD, 2009, p9
50 BOULOCHER, VERONIQUE , Op-Cit, p10
51 LENDREVIE, JACQUES, LEVY, JULIEN, Op-Cit, p787
Figure 3. 1 : la signalétique de la marque.
CHAPITRE 3 : L’image de marque
47 | P a g e
1.3.1. Le nom de la marque :
Le nom constitue l’élément essentiel pour une marque, c’est l’élément dont une marque
ne peut exister sa ns en avoir un. Cependant, il existe plusieurs façons d’attribuer à sa marque
un nom, ce qui nous renvoi e à avoir plusieurs types de nom s :
Le patronyme :
Ce cas -là reflète lo rsqu’un producteur d’un produit donné , lui attribue son
propre nom de famille ou bien son prénom ou alors un surnom, on peut
prendre comme exemple : Renault, Michelin, Louis Vuitton…..
L’acronyme :
Ça consiste à transformer la raison social e du produit en un sigle auquel il faut
donner un sens par des actions de communications et surto ut en avoir un nom
le moins complexe possible, comme : EDF (électricité de France), BNA
(banque nationale d’Algérie)…
Le générisme :
Dans ce cas -là, on attribue un nom à une marque selon l’appellation de sa
catégorie comme : Microsoft pour Micro Software.
La marque fantaisie :
C’est un nom qui n’a rien à voir avec le produit ni avec son entreprise, il a été
choisi spontanément comme : Google, Amazon…
En plus de toutes les méthode s pour choisir un nom à sa marque, le nom doit respecter
certains critères il doit :
– Être court et facile à mémoriser .
– Être disponible et protégeable juridiquement.
– Eviter les confusions.
1.3.2. L’emblème de la marque :
L’emblème consiste en la structure graphique que peut contenir une marque, il peut
prendre plusieurs formes :
Le logotype :
Il constitue le drapeau de la marque, ne se change jamais radicalement
seulement lo rs d’une révolution et il faut le faire en douceur . Le logo peut se
CHAPITRE 3 : L’image de marque
48 | P a g e
composer du nom de la marque avec une touche artistique ou bien un symbole
ou alors un mélange des deu x.
Les symboles :
Il s’agit d’utiliser des personnages irréels , des animaux, des signes qui n ’ont
aucune signification .
Les codes graphiques :
Ces codes font référence aux couleurs, typographie et surtout la mise en scène
de la marque, pour une meilleure c ommunication en interne et en externe.
Autrement dit, ces codes touchent aux packagings, publicités, site web….
Le jingle de marque :
Le jingle est un extrait musical qui accompagnera la marque et qui fera partie
de son identité.
1.3.3. Le packaging :
Il représen te l’emballage de la marque, contenant ainsi l’ensemble des attributs cités
auparavant à savoir le n om, le logo… Le plus essentiel pour perfectionner le tout, c’est de
savoir choisir la bonne matière pour son e mballage de sorte à être accepter et facile à
manipuler par les consommateurs.
1.4. Typologie des marques :
Il existe de nombreux types de marque, selon diver ses classification s, le marketing a
classé ces marques selon leurs statuts, le nombre de produit signé par une marque et aussi et
ainsi l’association avec d’autre s, on distingue quatre principaux types de marque s52:
1.4.1. La marque -produit :
La marque -produit désigne le fait qu’une marque est associée à un seul produit pour le
représenter suivi d’une seul e promesse. Ce type de marque permet à l’entreprise de
mieux répondre aux besoins des consommateurs en proposant des marques avec une
promesse spécifique et différenciée pour chaque marché qu’elle occupe. De plus, elle
permet de ne pas lier la réputation de l’entreprise à une seule marque. Mais en
revanche de tous ces bienfait s, les marques -produits sont excessivement couteuses, car
elles obligent pour chaque produit d’avoir sa propre communication.
52 LAI, CHANTAL , Op-Cit, p23
CHAPITRE 3 : L’image de marque
49 | P a g e
1.4.2. La marque -gamme :
Par définition, la marque gamme est la marque qui reflète à elle toute seul e plusieurs
produits appartenant à une même catégorie. L’avan tage de ce type de marque sert à
tirer profit d’une image de marque bien réputé e afin de lancer un nouveau produit qui
va directement avoir la même réputation.
1.4.3. La marque -ombrelle :
La marque ombrelle est la marque q ui couv re plusieurs produits divers, où chacun a
une promesse spécifi que. Elle utilise généralement une marque connu e pour pénétrer
dans des secteurs o ù l’entreprise était absente.
1.4.4. La marque -caution :
La marque caution est considérée comme une marque mère , c’est le genre de marque
qui aura sous sa coupe plusieurs autres marques qui seront appelé es par la suite « des
marque prénom » où il faudra investir dans les moyens de communications pour les
soutenir.
2. Section 2 : les fonctions et l’utilité de la marque :
2.1. Les fonctions de la marque :
L’utilisation d’une marque joue un rôle très important pour son propriétaire. En effet,
elle évoque de nombreuse s fonctions dont les contours ont été précis és par la jurisprudence.
L’ensemble de ces fonctions peut être class é en deux catégories53 :
2.1.1. Les fonctions socio -commerciales :
Les fonc tions socio -commerciale s sont elles aussi divisé es en trois autres foncti ons, on
trouve celle qui est liée directement au produit, celle qui offre de l’avantage à l’individu ou
alors celle qui concerne l’individu lui -même du coté social :
2.1.1.1. Les fonctions sémio -référentielles :
L’identification :
La première d es choses qu’apporte la marque à un produit, est bien la fonction
du « nom ». Ce nom offre à son tour au produit une valeur identitaire q ui va
l’aider à mieux se classer parmi les autres produit s et lui attribuer par la suite
une valeur. Tout ça, pour dire que la plus importante fonction de la marque
c’est d’identifier le pr oduit lui-même. Il faut savoir que le fait d’identifier un
53 SAINT HILAIRE, BENOIT , Op-Cit, p46
CHAPITRE 3 : L’image de marque
50 | P a g e
produit par un nom ne suffit pas à avoir la meilleure offre, car souvent les
nouveaux noms n ’ont pas leurs propres explications, c’e st avec le temps que
ces noms construiront leurs histoires.
Cette fonction identificatrice est considéré e comme la principa le et la plus
importante de toutes , elle s’inscrit sur le plan t héorique, le plus dur est de bien
trouvé le nom idéal.
Sens et signification :
Ces deux mot s sont liés l’un à l’autre, car au sens large, le sens est la clé
d’interprétation d’un signe et la significat ion constitue la serrure d’un contexte
déterminé que cette clé permet d’ouvrir.
Cette fonction vient juste après celle d’identification car elle sert à véhiculer
l’histoire du nom choisi auparavant afin de lui donne r un sens et une
signification à l’histoi re de la marque et même à son propre nom. Mais ce ci
arrive uniquement en boostant les ca mpagnes publicitaires.
La distinction :
On constate que le sens apporte une signification à une identité d’un produit
donné. Autrement dit, les fonctions cité es précéde mment s’ensuive nt afin
d’aboutir à un seul but qui est la distinction du produit, qui est une autre
fonction de la marque. Le droit des marques considère même qu ’identifiée ,
puis donner du sens, n e sont pas suffisants pour créer une marque qui soit
justeme nt distinctive. Car il se peut qu’il existe deux marques différentes ayant
le même sens et qu i peuvent se confondre entre elles sachant qu’elles renvoient
à des objectifs différents.
2.1.1.2. Les fonctions psycho -individuelles :
La rassurance :
Le capital de rassur ance nait une fois que la fonction identificatrice pose un
nom à la marque. En effet, une fois que le nom d’une marque aura un sens, elle
se pérennise avec toutes les évocations que l’on peut lui attr ibuer, sachant que
ces attributs ne resteront pas statiq ues dans l e temps. La marque est comme un
être vivant, elle vit, évolue et meurt. Autrement dit, une marque doté e d’une
identification et un bon sens confère une forme de pérennité et par la suite elle
crée de l’assurance et de la sécurité aux consommateur s. « Ce qui change es t
CHAPITRE 3 : L’image de marque
51 | P a g e
déstabilisant, ce qui est perdu est tranquillisant, et c’est l’aspect pérenne d’une
marque qui rassure ».
La régularité :
Une marque qui réussit est une marque qui est apte à tenir les promesses de la
qualité énoncée dans sa publicit é. En effet, la pérennité d’une marque se
manifeste à son tour sur le produit lui -même, plus exactement sur sa régularité,
son aptitude à être conforme aux norm es et surtout à pouvoir fidéliser ses
clients en leur offrant en permanence ce qu’ils ont déjà c onsommé.
Avoir une marque forte repose sur un savoir -faire et de l’expérience, loin de
toutes arnaques, car une marque digne de ce nom doit reproduire toutes les
promesses énoncé es dans sa publicité.
La garantie – certificat :
Une autre qualité de la marqu e est bien la garantie. Lorsqu’une marque dure
plus longtemps, elle provoque un sentiment chez les consommateurs qui
dépasse la rassurance, elle provoque de la garantie.
Lorsqu ’un consommateur décide d’acheter une marque donnée, c’est qu’il est
sûr, convai ncu qu’il n’y aura pas de problème. En effet, rassurer le
consommateur sur le contenu et la forme du produit est digne d’une grande et
bonne marque, et même si un accident se produit, le consommateur a la
certitude d’être remboursé.
2.1.1.3. Les fonctions sociales :
La marque permet au produit de se démarquer et de se différencier des autres,
car l’achat d’une marque plutôt qu’u ne autre permet de déterminer son
positionnement et sa valeur pour les consommateurs en fonction soit du prix
soit de la qualité. Ces d eux derniers permettent de dégager une certaine image
de la marque qu i prendra le dessus même s’il y aura d’autre s marque s ayant le
même but.
2.1.2. Les fonctions sémio -linguistiques :
Ce deuxième volet va parler des fonctions de la marque du coté théorique, il s’agi t du
discours qu’exprime une marque, seulement en la regardant et en connaissant un peu son
histoire. Ce volet se compose de deux principales fonctions à savoir :
CHAPITRE 3 : L’image de marque
52 | P a g e
2.1.2.1. La structure de la relation :
Lorsqu’une marque est née, créée par une entreprise, elle sera que virtuel le,
n’affronte aucun public, elle inspire aucun discours, elle va flotter en
apesanteur dans les limbes des marque s qui vont espérer vivre.
C’est lorsqu’elle s’approprie un discours publicitaire , mis en scène et rendu
public , que cette marque o btiendra enfin son propre discours pour s’exprimer et
faire face au x consommateurs qui vont l’accepter ou la rejeter .
Une fois la marque acceptée, elle pourra passer au nivea u supérieur où sa
communication créera une image de marque qui rapportera à son cr éateur une
contrepartie très enrichissante de réputation, chiffre d’affaire s, notoriété…
2.1.2.2. La fonction assumée :
Cette fonction est semblable à celle de la garantie. En effet, après avoir lancé sa
marque, elle doit être en mesure de répondre aux engagem ents qu’elle a prévue
de réaliser, être capable d’assumer la responsabilité de satisfaire à bien ses
consommateurs d’une meilleure qualité et façon continue.
Même si nous avons cité de nombreuses fonctions pour la marque, ce n’est pas encore
fini. La marque app orte bien plus que l’on peut imaginer, d’autres auteurs se sont penché s sur
l’étude de la marque et ont pu ressortir davantage de fonctions permettant à l’utilisateur de la
marque de bénéficier d’une protection c ontre l’environnement extérieur , et parmi c es bienfait s
qu’offre l’usage d’une marque on trouve54 :
L’usage dans la vie des affaires :
Dans le code de la propriété intellectuelle, exist e un article permettant à toute personne
physique ou moral titulaire d’une mar que la possibilité d’interdire à tou te autre personne
d’utiliser dans la vie des affaire s un signe ou une marque identique à la sienne.
On entend par l’usage dans la vie des affaires, les activités commerc iales visant à créer un
avan tage économique, et pour avoir à éviter les produit s de con trefaçon, la loi a mis en
place le principe des signe s et des marques pour se protéger .
Cependant i l existe des cas où même utiliser un signe identique n’invoque pas une
contrefaçon, on distique cinq circonstance s :
54 FOREST, DAVID : « droit des marques et des noms de domai ne », GUALINO, 2012, p29
CHAPITRE 3 : L’image de marque
53 | P a g e
– Référencement sur internet : le prestata ire de service de référencement sur internet qui
stock un mot -clé identique à une marque et organise même son affichage, ne
correspond pas à un usage dans la vie des affaires. En revanche, s’il l’utilise dans une
communication commerciale propre à lui, il sera défendu par le code de la marque.
– Vente occasionne lle : les vendeurs occasionnels sur les sites de vente en ligne ne
s’applique pas sur eux le terme d’activité commerciale, c’est pour cela que le
propriétaire d’une marque donnée ne peut pas agir sur l ui et le lui interdire.
– Communication syndicale : une lettre d’information syndicale dont l’objet est
d’apporter aux salariés concernés des informations relatives à leurs droits, n’est que
l’expression d’une communication syndicale qui ne tend pas à l’obte ntion d’un
avantage direct ou indirect de nature économique. Elle est donc étrangère à la vie des
affaires et insusceptible de contrefaçon.
– Utilisation d’un signe pour le compte d’autrui : l’utilisation d’une marque ou d’un
signe pour le compte d’autrui à condition de son accord, pour des activités qui n ’ont
pas un intérêt personnel , est hors du champ de la vie des affaire s, une réglementation
et accord s’impose nt entre le propriétaire et le sous -traitant.
Protection contre la concurrence :
La jurisprudence communautaire rendue sur le fondement de la directive marque, définit
l’objet spécifique d’une mar que comme : « le droit exclusif d’utiliser la marque pour la
première mise en circulati on d’un produit et de le protéger ainsi contre les concurrents qui
voudraient abuser de la position et de la réputation de la marque en vendant des produits
indument pourvus de cette marque ». Tout ça pour dire que la marque a pour fonction de
désigner le produit pour le distinguer de ceux d’un concurrent, et qui va même gar antir son
originalité.
Protection de la valeur économique de la marque :
Le code de la marque protège non seulement la garantie d’identité d’origine, mais aussi la
valeur économique que dégage la marque ainsi que sa fonction publicitaire et l’image dont
elle jouit. Il s’agit de la valeur économique de la marque, le résultat obtenu à travers
l’effort et l’investissement de son titulaire.
Et lorsqu’on parle d’investissement de la marque, cel a consiste à acquérir ou conserver
une réputation susceptible d’attir er et de fidéliser des consommateurs.
CHAPITRE 3 : L’image de marque
54 | P a g e
Protection de l’image de marque :
Les règles qui protègent la marque accordent une grande importance à la protection de la
valeur dégagée par la marque, et comme cité précédemment à son image. Car c’est cette
image qu i positionne le produit et permet aux consommateurs de distinguer le produit.
2.2. L’utilité de la marque :
La création d’une marque engendre avec une utilité que chaque membre qui contribue à
son utilisation de près ou de loin pourra en bénéficier, en commença nt par le créateur de la
marque qui est l’entreprise jusqu’à son utilisateur qui est le consommateur, sans oublier les
actionnaires et les partenaires dans le cas où il s existe nt, tous y bénéficient de cette utilité,
mais chacun à sa manière55 :
2.2.1. L’utilité d e la marque pour l’entreprise :
Précédemment, o n a cité que la marque était un outil de distinction des produits offerts
par l’entrep rise. Elle sert aussi à véhiculer l’identité et l’image qu’elle veut donner à ses
clients de ses produits mais aussi l’imag e d’elle -même.
Parmi les utilités lié es à l’entreprise et dont elle bénéficie pour se posi tionner dans le monde
extérieur des clients et surtout véhicu ler l’image dont on a parlé sur c es mêmes clients et
établir un lien relation, on distingue trois princip ales utilités :
– Positionner la marque pour aider le client à la repérer parmi les différentes offres des
concurrents qui lui sont présenté es.
– Véhiculer une image favorable de façon à se faire reconnaitre et faire faire connaitre le
produit qui va conclure par l’obtention d’une façon systématique des remarques
positives de la part des clients.
– Etablir un lien relationnel avec le client en créant fondé sur la garantie et la confiance,
et qui peut même être un lien affectif.
2.2.2. L’utilité de la marque pour le cons ommateur :
Lorsqu’un consommateur décide d’effectuer une opération d’achat afin de satisfaire son
besoin, il passe par quatre étapes différentes sans se rendre compte avant d’arriver à l’acte
final :
– La réflexion.
– La décision.
55 DUPRAT, FRANÇOIS , Op-Cit, p8
CHAPITRE 3 : L’image de marque
55 | P a g e
– L’achat.
– L’usage.
En effet, l a marque a une utilité pour chaque partie de ce processus d’achat. Pour ce qui
concerne la réflexion et la décision, le consommateur a besoin de repères et d e références
pour s e faire guider et donc la marque est là pour l’aider à orienter son choix, grâ ce à des
signaux et des codes que seul le consommateur pourra les décoder .
Aussi, l’utilité de la marque, va même jusqu’à l’étape de l’usage, qui va procurer à
l’utilisateur un moyen d’identification et de reconnaiss ance lui permettant de s’intégrer dans
un groupe social particulier.
2.2.3. L’utilité de la marque pour les actionnaires :
Ce qui importe pour l’actionnaire, c’est bien la valeur ajouté e qu’apport e la marque dans
laquelle il a investi son argent, pour lui c ’est la plus grande utilité. Et depuis les année s
quatre -vingt jusqu’à présent, les actionn aires ont reconnu cette utilité .
L’entreprise qui détient une marque, lui pr ocure à elle ainsi qu’au reste de ses actionnaires un
pouvoir d’attrait sur le marché qui se traduira par un flux de vente s important, u n état d’esprit
et valeur affec tive pour convaincre et fidéliser les clients. De p lus, l’actionnaire reconnait en
la marque des qualités de pérennité et de rempart contre les risques particulièrement appréciés
par les investisseurs.
2.2.4. L’utilité de la marque pour les partenaires :
Une entreprise est côtoyée par d eux sortes de partenaires, il y a les partenaires en amont
qui lui fournissent des biens et service s pour les transformer. Et il y a les partenaires en aval,
qui apporte nt de la valeur ajoutée à l’inte ntion du client final.
Pour les partenaires en amo nt, comme les f ournisseurs, l’utilité que leur rapporte se considère
dans le volume vendu grâce à la marque, surtout reconnue par la bonne qualité des matières
premières du produit.
Pour le partenaire en av al, cette utilité de la marque se mesure au cout de référencement que
doit assumer un fabriquant ne disposant pas de marque, et dont le produit est donc soit non
identifié, soit banalisé.
CHAPITRE 3 : L’image de marque
56 | P a g e
3. Section 3 : L’image de marque :
3.1. Définition de l’image de marque :
Le concept de l’image de marque a connu un développement intéressant, par la suite,
nombreux sont les auteurs qui se sont focalisé s sur ce compte pour lui attribuer des définitions
cohérente s les unes que les autres :
« l’image de marque est créatrice de va leur pour la marque pour au moins cinq
raisons : elle aide le consommateur à traiter l’information sur le produit, elle
différencie le produit et le positionne, elle fournit des raisons d’acheter, elle tend à
développer un sentiment positif à l’égard de la marque et elle permet des extensions
de marque. »56
« l’image de marque est l’ensemble des caractéristiques ou attributs à partir desquels
les consomma teurs évaluent et la comparent à d’autres. »57
L’image de marque constitue la façon dont une marque est pe rçue par les différents
publics. Cette image n’est pas uniquement réservée aux clients ou aux utilisateurs de
la marque, mais chaque personne de la population peut avoir une opinion positive ou
négative su r la marque à condition qu’il la connaisse58.
Entre autre, on peut considérer l’image de marque comme un ensemble de représentations
mentales, assez subjectives, sélectives et simplificatrices à l’égard d’une marque59 :
a. Une image est un ensemble de représentations mentales :
Il s’agit dans ce cas -là d’une im age qui est construite par les attributs qu’un
consommateur peut évoquer spontanément ou non, ou par l’évocation du nom de
la marque :
Image spontanée et image latente : lorsqu’on interroge un utilisateur d’une
marque de façon surprise, il évoque certains attributs de la marque qui
constitue nt l’image spontanée, et si on l’interroge plus profondément, il
évoquera aussi d’autres attributs qui constituent l’image latente.
56 http://www.creg.ac -versailles.fr/spip.php?article332 , consulté le 05 -06-2015 à 10h32
57 IDRESS (T), impact du sponsoring sur l’ima ge de marque de l’entreprise , magister marketing, EHEC, 2011, p99
58 DUPRAT, FRANÇOIS , Op.Cit, p37
59 LENDREVIE ( J), LEVY (J), Op.cit, p811
CHAPITRE 3 : L’image de marque
57 | P a g e
Les sources de l’image : pour évoquer les attributs concernant une marque
donnée, le con sommateur fait référence à de nombreuses sources pour se
faire aider à mieux juger une marque, il s’agit de :
– Le produit en lui -même : ça concerne tout ce qui constitue le produit
comme ses caractéristiques, son apparence, sa fiabilité à l’utilisation et
surtout son prix.
– L’expérience des clients : lorsqu’un client utilise lui -même le produit, il
aura son avis personnel sur le produit ainsi que sur l’image de marque.
– La communication de la marque : il s’agit de la façon dont est
communiqué le produit dans t outes ses formes : publicité, promotion,
événement, site web, réseaux sociaux.
– La communication autour de la marque à travers le bouche -à-oreille.
b. Une image est relativement personnelle et subjective :
L’entre prise tente toujours de contrôler son image per çue par son public , mais cela
s’avère très difficile car chaque personne a son propre avis, sa propre expérience a
l’utilisation du produit et surtout chaque personne a ses propres gouts .
c. Une image est relativement stable :
Comme il est cité dans la défini tion, on attribue une image sur la marque une fois
que le client connaitra cette marque. Cependant, les attributs évoqué s après cette
connaissance seront stables, et cel a même si un petit inconvénient vient interférer,
on ne peut pas changer une marque qu’ on aime. Et si dans un cas qui est très rare,
la bonne image de marque se transforme en mauvaise après des inconvénients
exagéré s, il est alors très difficile de la redresser , car « les mauvaises réputations
sont plus tenaces que les bonnes. »
d. Une image es t sélective et simplificatrice :
Lorsqu’un client attribue une certaine image vis -à-vis d’une marque, c’est sa façon
à lui de simplifier sa perception envers cette marque.
CHAPITRE 3 : L’image de marque
58 | P a g e
3.2. Construire son image de marque :
Afin de mieux contrôler son image de marque, il est préférable d’avoir une bonne
méthodologie dans sa création. Pour cela, l’auteur Rémi -Pierre Heude a mis en place douze
réglé s à suivre afin de fabriquer une image de marque la plus parfaite possible60 :
L’influence des lieux : l’adage latin « locus reg it actum » signifie que « le lieu régit no
actes », c’est -à-dire que notre comportement est directement influencé par les lieux.
Etre là au bon moment : pour crée r une bonne image de marque, il faut s’ouvrir sur le
monde, être à l’écoute des besoins et att entes des consommateurs ciblés et toujours se
fier à sa première idée, car elle est dicté e par notre intuition.
L’innovation : être innovateur et dynamique est une condition essentielle afin de
différencier l’image de marque de ses concurrents.
L’effet de répétitivité : il existe deux principes primordiaux pour crée r une image de
marque, c’est -à-dire donner une identité visuelle forte et bâtir une notoriété grâce à la
répétitivité.
Les retournements de situation : dès que l’identification des points faibles de l’image
de marque est déterminée, elle peut être modifiée en profondeur.
La gestion du stress maximum : gestion du potentiel de l’individu, car quand une
personne est en situation de stress, elle est plus productive, créatrice et possède des
ressources illimitées qui sont découvertes seulement durant ces moments -là.
La maitrise de l’effet placebo : donner la possibilité aux gens de ne pas s’arrêter
seulement aux apparences.
Le droit à l’erreur : apprendre de ses erreurs, c’es t-à-dire que l’échec permet de
remettre plusieurs choses en question afin de mieux réussir.
Le défi permanent : avoir toujours un objectif ambitieux à atteindre.
La simplicité : « keep it simple » qui signifie de rester simple, est la clé du succès pour
la création d’une image de mar que.
La gestion du temps : il est important de prendre son temps et de ne pas sauter des
étapes, l’expression « Rome ne s’est pas fait en un jour » exprime bien l’effet de temps
requis pour atteindre un objectif.
Le partage des émotions vraies : être v rai est la valeur la plus sûre à tous mes stades de
l’évolution de l’image de marque.
60 MARIE -PIERRE (O), l’impact de l’image de marque sur la fidélité à la marque du consommateur , master
marketing, l’uni versité du Québec, 2004, p21
CHAPITRE 3 : L’image de marque
59 | P a g e
En résumé, tous les éléments constitutifs d’une image de marque sont important s et ne
sont pas là par hasard, car tous les éléments sont symboliques et apportent le message q ue
l’entreprise souhaite véhiculer. Toutefois, même si une image de marque est bien fabriquée, il
est important de la faire évoluer dans le temps afin qu’elle survive.
3.3. Les concepts voisins de l’image de marque :
Malgré toutes les définitions développ ées par les différents auteurs concernant l’image
de marque, ce concept reste néan moins flou pour certains. En effet, à lui-même, il regroupe
plusieurs autres concepts comme : l’attachement à la marque, la sensibilité à la marque ou
alors la personnalité de la m arque qu’on va essayer de définir afin de mieux comprendre leurs
principes. Ainsi, il existe deux autres concepts à savoir : « le capital marque » et « l’identité
de la marque » qu’on va expliquer dans le titre suivant.
Attachement à la marque61 :
L’attache ment à une marque est considéré comme un sentiment d’affection qui relie
un individu à une marque. Il se rapproche de la notion de fidélité parce que les deux
notions vont souvent de pair, mais l’attachement introduit une dimension sentimentale
prégnante. Avec plus de précision, Jérome Lacoeuilhe explique que : « l’attachement à
une marque est une variable psychologique qui traduit une relation affective durable
et inaltérable envers la marque et qui exprime une relation de proximité
psychologique avec cell e-ci. Cet attachement n’est pas spécifiquement relié à la valeur
fonctionnelle de la marque, dans le sens où il ne s’appuie pas sur ses attributs
intrinsèques ou extrinsèques . »
La sensibilité à la marque62 :
Lorsqu’on parle de la sensibilité à la marque, o n parle du rôle que joue la marque afin
d’influencer le comportement psycholo gique d’un individu et l’orienter dans s es
décisions d’achat. Selon Kapferer et Laurent : « la sensibilité à la marque est une
variable psychologique contrairement à la fidélité e t elle se réfère au processus de
décision d’ achat du consommateur. »
Ces deux auteurs ont démontré qu’un déterminant majeur de la sensibilité à la marque
est la croyance qu’il existe des différences entre les marques et que le niveau
61 http://www.e -marketing.fr/definitions -glossaire/attachement -a-la-marque -240589.htm , consulté le 10 -06-
2015 à 12h10.
62 MARIE -PIERRE (O) , Op.Cit, p30
CHAPITRE 3 : L’image de marque
60 | P a g e
d’implication envers u ne marque influence positivement le niveau de sensibilité à la
marque.
La personnalité de la marque63 :
Il est considéré comme un processus d’attribution des traits de personnalité d’un
individu à une marque. Gaelle Pantin -Sohier et Joel Brée expliquent que : « la marque
sa bâtit en se construisant d’abord un physique, c’est -à-dire un ensemble de
caractéristiques objectives saillantes. Cet aspect physique constitutif de la carte
d’identité du produit concourt à renforcer la pe rsonnalité du produit. Ainsi, dè s lors
que la marque communique, elle acquiert un caractère qui lui confère une
personnalité. »
Eric Vernette précise que : « la marque est considérée comme un être humain. Elle
dispose donc d’un ensemble de traits de caractère qui, combiné s entre eux,
construisent sa propre personnalité. On évalue la personnalité d’une marque en
fonction de la perception qu’en ont les consommateurs, on dira alors qu’une marque
est perçue comme : chaleureuse, ouverte, amicale… certains auteurs vont plus loin en
assimilant l a marque a un véritable partenaire avec lequel des relations, plus ou moins
durables et fortes, s’établissent au fil du temps. »
Mais tout ça doit avoir un but, c’est que l’identification et la gestion de ces traits doit
conduire à la différenciation de la marque par rapport à ses concurrents.
3.4. Evaluer une marque :
Une fois que la marque est créée et lancé e sur le marché, l’entreprise devra la surveiller
et la piloter afin de connaitre sa position par rapport à la concurrence. Et pour cela, les
managers vont devoir s’appuyer sur certains critères qui sont : la notoriété, l’image, l’identité
et le capital marque, pour en aboutir à des décisions qui aidera l’entreprise a toujours amélioré
son image :
3.4.1. La notoriété de la marque64 :
La notoriété de la marque se déf init comme le degré de connaissance d’une marque et se
mesure par la présence à l’esprit d’une marque pour un individu dans une catégorie de
produits donné .
63 http://www.e -marketing.fr/definitions -glossaire/personnalite -de-la-marque –242714.htm , consulté le 10 -06-
2015 à 19h10.
64 LENDREVIE (J), LEVY (J), Op.Cit, p808
CHAPITRE 3 : L’image de marque
61 | P a g e
Figure 3. 2 : la pyramide de la notoriété. En effe t, la notoriété d’une marque est le premier critère sur lequel se réfère un manager afin
d’évaluer son étude sur sa propre marque. Et pour réaliser cela, il existe troi s sortes de
notoriétés dont peut se servir le manager et qu’on peut voir dans la figure ci -dessous :
Source : LENDREVIE (J), LEVY (J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’èr e
numérique », édition 11, DUNOD , p808.
a. La notoriété assistée :
« La notoriété assistée mesure la reconnaissance d’une marque dans une liste de noms . ». En
effet, il s’agit de présenter à la p ersonne qu’on souhaite interroger une liste où figure nt dessus
plusieurs marques et lui demander de nous dire qu elles sont les marque s qu’il connaisse .
b. La notoriété spontanée :
« La notoriété spontanée se mesure par le pourcentage de personnes capable s de citer
spontanément le nom de marque lorsqu'on évoque son secteu r d’activité. ». Dans ce cas -là, il
s’agit seulement d’interroger une personne sur un secteur donné sans lui montrer une liste de
marque s et enregistrer s es réponse s pour voir si une marque donnée figure dans l’esprit des
consommateurs.
c. La notoriété Top Of Mind :
« La notoriété top of Mind mesure le pourcentage de personnes qui, en réponse à une
question de notoriété spontanée, citent la marque en premier. ». Il s’agit du même concept de
CHAPITRE 3 : L’image de marque
62 | P a g e
la notoriété spontanée sauf que dans celle -ci on s’intéresse uniquemen t à la première réponse
que citent le consommateur, autrement dit, la marque qui figure le plus dans l’esprit de ce
consommateur.
3.4.2. L’image de marque65 :
L’image de marque est définie de façon différente dans chaque ouvrage. Dans celui -ci,
elle généralement d éfinie comme un ensemble de représentation s matérielles et immatérielles
associé es à une marque et organisées dans la mémoire d’un individu. Généralement , elle se
compose par : le nom, histoire, prix, per sonnage attaché…. Afin de mesurer l’image d’ une
marq ue, il suffit de réaliser des études soit qualitatives ou bien quantitatives.
L’étude qualitative de l’image :
Ce type d’étude se réalise grâce à des entretiens, soit en interrogeant la population
individuellement ou alors en groupe. Il existe la méthode d irecte, où on demande à
interroger la personne par des questions directe s pour voir son point de vue sur une
marque donnée. Aussi , il y a la méthode indirecte par laquelle on associe la marque et la
décrire en tant que personne ou animal.
Ces études qualit atives permettent à l’entrepri se ou aux managers d’analyser leurs
marque s de sorte à connaitre s es forces et ses faiblesses, s es leviers pour son
développement futur ainsi que déterminer son territoire sur de nouvelle s catégorie s.
De plus, l’étude qualitat ive peut permettre d’avoir certaines réponses qui faciliteront la
réalisation des questionnaires dans l’étude quantitative.
L’étude quantitative de l’image :
L’étude quantitative de l’image est réalisée généralemen t à travers des questionnaires , ou
on offr e à notre échantillon représentatif la possibilité de choisir une ou plusieurs réponses
parmi celle s citées. Comme l’image d’une marque est un concept dynamique, elle peut
varier d’un moment à l’autre et même d’un individu à un autre, ce genre d’étude se r éalise
de façon continue, pour v oir comment cette image évo lue dans le temps. Ces évaluation s
permettent d’appréhender rapidement le retour sur investissement des actions marketing
de la marque et des marque s concurrents, ainsi ç a permet d’évaluer sa propr e marque par
rapports aux concurrents.
65 LAI, CHANTAL , Op.Cit, p51
CHAPITRE 3 : L’image de marque
63 | P a g e
3.4.3. L’identité de la marque66 :
Il est dit précédemment qu’une marque est comparé e à un individu, elle est doté e d’une
personnalité, physique… l’ensemble de ces attributs constitue l’identité d’une marque.
En résumé , l’ide ntité d’une marque représente la façon dont l’entreprise souhaite présenter sa
marque sur le marché en tenant compte de divers attribut s.
Le concept de l’identité de marque est récent, il a émergé dans les années 80 et s’e st
développé au cours des années 9 0. Il est né de la nécessité d’avoir un repère dans la gestion
des marques, de connaitre les éléments permanents intemporels des marques de façon à
utiliser comme fil directeur dans les décisions.
3.4.4. Le capital marque67 :
Ce concept de capital marque est appar ue da ns les années 80, en d’autre s termes, il
signifie la valeur ajouté e qu’apporte une marque, le marketing science Institute l’a défini en
1988 comme : « la valeur ajoutée par le nom d’une marque e st récompensé e par le marché
sous forme de profits accrus ou de part de marché plus élevée. Elle peut être vue par les
clients et les membres du canal comme à la fois un actif financier et un ensemble
d’associations et de comportement favorable… ».
Afin de mieux simplifier cette définition, d’autres auteurs ont eu recours à une autre définition
du cap ital marque comme : « tout élément d’actifs et de passifs lié à une marque, a son nom
ou à ses symboles et qui apporte quelque chose à l’entrepri se et à ses clients parce qu’il donne
une plus -value ou une moins -value aux produits et aux services ». (Aaker, 1994)
On remarque d’après cette définition que le capital -marque apporte un avantage non
seulement pour le propriétaire de la marque qui est l’entreprise, mais aussi au consommateur :
Le capital marque pour l’entre prise :
– Une marque puissante favorise la conquête de nouveaux consommateurs et leur
fidélisation.
– Une marque forte crée un fonds de commerce stable.
– Une marque forte permet de pratiquer des marges supérieures.
– La marque fournit des opportunités de croissan ce.
– La marque distingue un atout dans la négociation avec les distributeurs.
66 MICHEL, GERALDINE : « management transversal de la marque : une exploration au cœur des marques »,
DUNOD, 2013, p12
67 VIOT, CATHERINE : « le capital marque : concept, mesure et valorisation », E-THEQUE, 2004, p30
CHAPITRE 3 : L’image de marque
64 | P a g e
– La marque offre une réelle protection contre la concurrence.
Le capital marque pour le consommateur :
– La marque augmente la valeur d’un bien acheté par le consommateur.
– La marque facilite la tâche de l’acheteur.
– Influence le consommateur dans s es décisions d’achat.
– Crée de la satisfaction.
A présent, on constate qu’une marque a bien plus de valeur que l’on ne peut
l’imaginer. Qu’il s’agit pour le créateur de la marque ou pour son c onsommateur, la marque
dégage certain es cara ctéristiques et attributs qui vont permett re à ces deux utilisateurs
d’utiliser la marque à des fin s personnel les, soit pour avoir une image propre à lui concernant
l’entrepr ise, ou alors, afin de l’utiliser comme r éférence pour mieux s’orienter dans les
décisions d’achat pour le consommateur.
Chapitre 4 :
L’étude de
l’impact des
réseaux sociaux
sur l’image de
marque
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
66 | P a g e
Chapitre 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
Ce chapitre comportera la partie pratique du mémoire, élaboré e lors de mon stage au
sein de l’entreprise Renault Algérie sise au niveau de la zone industrielle d’Oued Smar .
Afin de mieux développer ce chapitre, nous l’avons scindé en trois sections.
La première section a été consacrée uniquement à une prése ntation assez détaillé e de
l’entreprise Renault Algérie au niveau de laquelle j’ai réalisé m on stage pratique, en parlant
d’une façon général e de l’ensemble de ses fonctions et d’une façon spécifique sur le
marketing digital.
La deuxième section abordera de notre méthodologie de recher che qu’on a choisie afin
réaliser notre étude.
Tandis que la troisième section et qui s’avère la plus importante, fera l’objet de notre étude en
analysant les résultats enregistrés et en proposant les solutions.
1. Section 1 : Présentation de l’entreprise « Renault Algérie » :
Le groupe Renault est un Constructeur automobile français. Depuis 1898, le Groupe
Renault est un groupe international qui a vendu en 2014 plus de 2,7 millions de véhicules
dans 125 pays. Il réunit aujourd’ hui plus
de 117 000 collaborateurs et 36
sites de fabrication. Pour
répondre aux grands défis
technologiques du futur et
poursuivre sa stratégie de
croissance rentable, le Groupe
s’appuie sur son développement à
l’international, la complémentarité Source : http://www.w12.fr/2/renault -logo-2015.html
de ses trois marques (Renault, Dacia et
Renault Samsung Motors), le véhicule électrique, son alliance avec Nissan ainsi que ses
partenariats avec AVTOVAZ et Daimler. Avec 12 titres de Champion du Monde de Formule
1 et un investissement en Formule E, le Groupe Renault fait du sport automobile un vecteur
d’innovation, d’image et de notoriété de la marque.
Figure 4. 1 : Le logo du groupe Renault.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
67 | P a g e
1.1. Le groupe Renault :
1.1.1. Historique du groupe Renault :
De 1898 à nos jours, l’histoire du Groupe Renault c ompte 117 années de concepts et
de motorisations innovants, de production industrielle, ou encore d’exploits sportifs. Les
nombreux modèles emblématiques qui ont jalonné son histoire ont accompagné et parfois
devancé les changements de société. On vous inv ite à revivre cette aventure industrielle et
humaine hors du commun en citant les principales dates clés :
1898 : l’aventure commence le 24 décembre, lorsque Louis Renault gravit la rue Lepic à
Paris, au volant de sa Voiturette. Elle est équipée d’une boît e de vitesses révolutionnaire : la «
prise directe ». Il empoche ce soir -là 12 premières commandes fermes.
1899 : Marcel et Fernand Renault, les frères de Louis, créent la Société Renault Frères. Louis
se consacre à la conception. La voiturette remporte se s premières compétitions automobiles,
ce qui lui vaudra 71 commandes dans l’année.
1900 : la production se diversifie, avec une première conduite antérieure – type B – et le
premier « utilitaire », un type C carrossé en camionnette. Les commandes se multip lient,
notamment grâce à la compétition : les ateliers de Billancourt s’agrandissent, et Renault
compte désormais 110 employés.
1902 : les voitures gagnent en puissance et en vitesse. Le type K, équipé du premier moteur
24 chevaux 4 cylindres, remporte le Paris -Vienne à plus de 60 km/h de moyenne.
1903 : Marcel Renault trouve la mort dans la course Paris -Madrid.
1904 : Renault développe son réseau commercial. Outre ses 120 agents en France, il crée des
filiales à l’étranger : en Angleterre, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Espagne et
aux États -Unis.
1905 : Renault entre dans la production de masse gr âce à la commande de 250 taxis P arisiens.
Le type AG deviendra le célèbre « taxi de la Marne ».
1906 : Renault affirme sa présence à l’étranger : il est présent au Salon automobile de Berlin
et vend 75 voitures neuves aux États -Unis. Le premier autobus Renault sort de l’usine.
1907 : le taxi Renault est un grand succès, à Paris comme à Londres.
Renault commence à appliquer le taylorisme et la rationalisa tion du travail : la production
atteint 3 800 voitures.
1908 : l’entreprise devient la Société des Automobiles Louis Renault.
1909 : Fernand Renault succombe à la maladie.
Renault connaît son premier succès en tant que motoriste d’avion, avec Maurice Farma n.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
68 | P a g e
1910 : c’est encore un biplan Farman à moteur Renault qui remporte la coupe B rodsky au –
dessus des Pyrénées. L’usine Renault emploie plus de 3 200 personnes.
1911 : Louis Renault rencontre Henry Ford aux États -Unis : il se dit « émerveillé » par
l’organi sation de ses établissements. Renault s’installe dans l’aviation auprès des frères
Farman et des avions Voisins. L’armée française choisit les camions Renault, et l’usine de
Billancourt consacre de nouveaux ateliers aux poids lourds.
1913 : les ouvriers se mettent en grève contre l’introduction du taylorisme.
1914 : lorsque la guerre éclate, le ministère de la Guerre demande à Renault de se mobiliser et
lui confie 31 marchés (ambulances, moteurs d’avion, obus…). Les taxis Renault permettent
de transporter 4 000 hommes de troupe sur le front. Ils entreront dans l’histoire sous le nom
de “Taxis de la Marne”.
1916 : une usine est construite au Point du Jour à Boulogne -Billancourt, qui permettra de
construire un avion entièrement Renault.
1917 : Renault produit le char léger FT 17 pour le ministère de l’Armement. Il fournit aussi
des moteurs d’avions aux gouvernements alliés.
1918 : la « Grande Guerre » se termine : elle aura été pour Renault un considérable facteur
d’expansion.
1919 : Renault se consacre à nouve au entièrement à la production civile. La conquête du ciel
se poursuit, avec l’essor des vols commerciaux.
1921 : Renault, qui s’intéresse au rail, sort un prototype de locomotive à air comprimé.
1922 : pénétration des véhicules Renault en Algérie .
1.1.2. L’ident ité visuelle du groupe Renault :
A travers la figure ci -dessous, on peut voir les différents logos du groupe Renault, depuis
son commencement et son évolution jusqu’à nos jour :
Source : http://www.w12.fr/12/renault -logo.html
Figure 4. 2 : Evolution du logo Renault.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
69 | P a g e
1.1.3. Les marchés du group e Renault :
Depuis sa création et son lancem ent dans la vente des véhicules, Renault occupe à présent
de nombreux marché s dans tout le globe. Dans le tableau suivant68, nous allons voir les
quinze principaux marchés qu’occupe Renault ainsi que le nombre de véhicules vendu dans
l’année 2014 et bien -sûr la p art de marché dans chaque pays :
Tableau 4. 1 : les quinze principaux marchés du groupe Renault à travers le monde.
Pays Volume de vente Parts de marché
France 577 601 26.6 %
Brésil 237 187 7.1 %
Russie 194 531 7.9 %
Allemagne 173 479 5.3 %
Turquie 133 212 17.4 %
Italie 130 996 8.9 %
Espagne 127 666 13.2 %
Royaume -Uni 109 014 3.9 %
Algérie 91 800 26.9 %
Argentine 84 946 12.9 %
Corée du sud 80 003 4.9%
Belgique 77 303 13 %
Colombie 50 362 16.6 %
Maroc 45 174 37 %
Inde 44 849 1.5 %
Source : document interne à l’entreprise
1.2. Renault Algérie :
Renault Algérie, filiale du groupe Renault, une entreprise spécialisé e dans la
distribution, la vente des véhicules R enault et D acia et dispose aussi des ateliers de service
après ventes de leurs véhicules. Leader en Algérie depuis 10 année s consécutive s et d irigé par
Guillaume JOSSELIN, Renault Algérie est une entreprise sous une forme juridique de :
société par actions, avec un capital social de 1.037.001.545.00 DA détenu 100% par le groupe
Renault. Elle dispose désormais 2 succursales et 62 agents et 113 points de vente.
68 Tableau tiré des documents internes à l’entreprise.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
70 | P a g e
1.2.1. Historique de Renault Algérie :
Avant que Renault Algérie n’arrive à ce stage, elle a commencé à grimper les échelon s
depuis 1922, la date où les véhicules Renault ont commencé à entrer en Algérie.
Voici donc les date s clés qu’a connu es l’entreprise Renault Algérie depuis son entré e dans le
territoire algérien :
1922 : création de la société Algérienne des Auto mobiles Renault (SADAR) : entreprise de
distribution de véhicules la plus importante en Algérie.
1959 : création de l’usine de montage CARAL (Construction des Automobiles Renault en
Algérie).
1967 : création de CARAL Renault Algérie, résultat de la fusio n entre CARAL et SADAR,
dont les activités sont reprises la même année par la SONACOME (Société Nationale de
Construction Mécanique), du fait de la nationalisation engagée par le gouvernement algérien.
1986 : ouverture du bureau de représentation Renault.
1997 : création de Renault Algérie Spa, dont le capital est détenu par Renault et Unionpart.
2002 : augmentation de la participation de Renault dans Renault Algérie à hauteur de 100 %.
2008 : Renault Algérie est leader du marché algérien pour la 3ème ann ée consécutive. Année
marquée par plusieurs inaugurations de nouvelles affaires et celle de Renault Algérie
Académie.
2009 : Renault Algérie clôture l’année 2009 avec 23,4 % de parts de marché et 56 085 ventes,
un record dans l’histoire de la filiale.
2011 : Inauguration du nouveau siège de Renault Algérie
2013 : Création de la société commue entre Renault, SNVI et le FNI “Renault Algérie
Production” en abrégé RAP spa . Ouverture d’une deuxième succursale dans le Grand Alger
1.2.2. Les marques de Renault Algérie :
Sur le territoire Algérien, Renault dispose de deux marques, qu’elle commercialise et
assure leur serv ice après ventes, ces marques sont :
la marque Renault :
Renault, marque globale du Groupe, est implantée dans 128 pays avec une gamme de près
de 30 modè les, déclinés en différentes versions (véhicules particuliers / véhicules
utilitaires) et différentes générations. Née en 1898, Renault a marqué l’histoire de
l’automobile depuis ses origines, sous le sceau de l’innovation accessible à tous et de la
passio n du défi.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
71 | P a g e
La marque Renault a donné un nouvel élan à son design, sous l’impulsion de Laurens van
den Acker, afin de renforcer l’attractivité de ses produits. Simplicité, sensualité, chaleur
sont au cœur de cette stratégie. Le design Renault veut susciter l’émotion. Il affiche la
passion de la marque pour l’automobile et traduit sa culture latine. Le style de Renault
s’affiche de façon homogène et immédiatement reconnaissable, grâce à la mise en valeur
du losange sur la face avant et les lignes fluides.
La marque Dacia :
Dès les années 60, Renault collabore avec les usines Dacia en Roumanie avant de
les racheter en 1999. Aujourd’hui, le positionnement de la marque est simple : bousculer
les idées préconçues dans le domaine de l'automobile, en proposant des véhicules à la
portée de tous. Ainsi, Dacia ne cesse de surprendre tout en restant fidèle aux valeurs qui
font son succès : proposer des véhicules généreux, simples, et fiables ; en bref, futés.
Dacia est vendue dans 44 pays en Europe et dans les pays du b assin méditerranéen. Elle a
déjà séduit plus de 3 millions de clients depuis 2004, en proposant une gamme de
véhicules robustes au meilleur prix. En 2014, Dacia a vendu 500 000 véhicules dans le
monde.
1.2.3. Les engagements de Renault Algérie :
– Récompenser la fi délité en offrant des avantages privilégiés sur My Renault :
Si vous achetez et faite l’entretien de votre véhicule dans le réseau Renault, i ls
s’engageront à vous faire bénéficier d’avantage s privilégies via le programme My
Renault.
– Etre à l’écoute de ses clients :
Il vous est possible de contacter l’un des concessionnaires du réseau, ou le service
relation clientèle à tout moment.
– Restituer votre véhicule au prix convenu :
Le réseau Renault s’engage à vous restituer votre véhicule , à l’heure et au prix
convenu.
– La garantie toute intervention payante :
Le réseau Renault s’engage à garantir un an, toute intervention dans ses ateliers, pièces
et main d’œuvre.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
72 | P a g e
1.2.4. Les départements de Renault Algérie :
On peut voir dans l’organigramme suivant les différentes di rections se trouvant au sein de
l’entreprise Renault. Sachant que ce t organigramme n’est pas assez détaillé , mais juste pour
montrer la position de la direction qui nous intéresse le plus et qui est la direction marketing.
Source : document interne à l’en treprise Figure 4. 3 : L’organigramme de Renault Algérie.
Directeur Général
Directeur Marketing
Responsable
Gamme Renault
Responsable
Gamme Daicia
Responsable
Publicité
Digital Manager
Chargé Du Web
Chargé Des Réseaux
Sociaux
Responsable
Approvisionnement
Coordinatrice
Marketing
Chef De Projet
Directeur Réseaux
Directeur Clients
Directeur Vente
Entreprise
Directeur
Supplychain
Directeur RH
Responsable Audit
Responsable
Communication
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
73 | P a g e
1.2.5. La direction marketing :
1.2.5.1. Ses principales missions :
Définir un plan de marque, stratégie de développement de la marque pour les années a
venir.
Gérer le développement des nouveaux produits.
Réaliser des opérations promotionnelles.
Accroitre la not oriété de la marque.
Désigner un chargé du marketing digital et suivre ses actions.
1.2.6. Digital manager :
1.2.6.1. Ses objectifs :
Etre présent sur les réseaux sociaux.
Attirer le plus d’internautes possible.
Faciliter les transactions entre les clients et l’entreprise .
Rendre les réseaux sociaux en un moyen de communication fiable.
Augmenter la notoriété et l’image de la marque.
Etre plus proche du consommateur.
Présentation des produits et des nouvelles offres.
1.2.6.2. Ses missions :
Définir les objectifs généraux à l’année a insi que les objectifs de chaque compagne.
Répartir les actions et le budget marketing pour chaque département de l’entreprise.
Définir les ressources humaines et suivre leurs montées en compétences.
S’assurer de la maitrise des données et de leur exploita tion marketing et commerciale.
Organiser la veille et la piloter.
Guider, conseiller la bonne utilisation des médias sociaux.
Prendre en considération toutes les postes et les commentaires sur les réseaux sociaux.
Création du contenu et gestion des pages d es différentes marque s de l’entreprise.
1.2.6.3. Les axes stratégiques :
Notre travail va se concentrer beaucoup plus sur ce service -là qui consiste à réaliser
certaines missions du marketing comme : la détection des besoins, fidélisation des clients,
promotion et publicité… le tout à l’ère numérique via soit par les réseaux sociaux ou alors
grâce au web.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
74 | P a g e
Donc ce service s e compose en lui -même de deux section s où on trouve la chargée des
réseaux sociaux (ASSIA) qu i a ses propres taches, et il y a aussi le chargé du web (ZOHIR)
avec des taches qui se ressemble nt un peu avec celles de la chargé es des réseaux sociaux . Ces
deux sections sont liées afin de faire basculer les internautes, d u web aux réseaux sociaux et
vice-versa p our toucher une grande audience. Le tout est guidé par la chargé e du marketing
digital (Mme HAOUARI) qui elle est en contact avec le central Renault qui est international
afin de respecter leurs chartes et leurs plans e t les adaptés selon les critères de notre pays .
a. La section des réseaux sociaux :
– Le service des réseaux sociau x de Renault est sous -traité auprès de l’agence
ALEGORI . Des personnes appartenant à cette agence sont sur place et se consacrent
uniquement à la gestion des comptes de Renault.
– Parmi les rése aux sociaux que Renault utilise, on trouve : Twitter, Facebook,
Instagram, Youtube, Google+. Mais Renault se base beaucoup plus sur le réseau social
le plus populaire et le plus utilisé par la population qui est Facebook.
– L’agence après s’être formé e par l’équipe Renault sur l’entreprise e t toutes ses
fonctions, va élaborer un planning de publications de messages, photos, promotion…
selon ce que souhaite faire Renault et également selon les messages qu’elle souhaite
faire passer.
– Ce calendrier qui est appelé « le calendrier conventionnel » est envoyé avant le début
de la semaine à la chargée des réseaux sociau x pour être consulté, vérifié et y apporter
des modifications si c’est nécessaire, ainsi d’y ajouté certaines notes exceptionnel
selon les événements de la semaine qui ont eu lieu chez Renault. Donc on distingue
bien qu’il y a deux volets : la gestion quotidienne sur les rése aux sociaux et les
activations digitale s.
– Pour ce qui concerne la gestion quotidienne, il s’agit du planning envoyé chaque
semaine doté d es publications (texte, imag e) à réaliser sur l es différents réseaux
sociaux où est présent Renault, qui se ra vérifi é avant et modifié . Une fois l’opération
commencée, l’agence va re specter ce planning : publier à l’heure exacte, faire une
veille des autres marques, prendre en compte les réclam ations des clients et les diriger
vers le service concerné, répondre au aux clients…
– La chargée des réseaux sociaux va procéder à un suivi continu des tâches qu’effectue
l’agence et va faire des modération s qui consiste nt en des corrections des erreurs,
remarques et rappels en cas d’oubli.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
75 | P a g e
– On peut prendre u n exemple, lorsque l’agence n’a pas vue un commentaire d’un client,
la chargée des réseaux sociaux va lui faire la remarque afin de satisfaire ses attentes et
lui répondre à sa question, et d ans le cas où l’agence ne tro uve pas de réponse à
fournir, elle va solliciter la responsable pour avoir la réponse qu’il faut et répondre
ainsi au client.
– En ce qui concerne les activations digitales, il s’agit des notes exceptionnel les que la
responsable va ajouter au planning de la semaine en fonction des besoins, et pour cela,
il faut être en contact perm anent avec le reste des D épartements Renault à savoir :
Les RH : dans le cas où l’entreprise cherche des candidats pour un poste précis.
Prix produit : lorsqu’un nouveau produit est lancé, les réseaux sociaux sont là
pour booster sa présence et le faire connaitre.
Publicité : partage des promotions et ainsi que renforcement l’apparition des
nouveau x produits
Lorsqu’un nouvel agent intègre le groupe, les r éseaux sociaux doivent le faire
connaitre.
Et surtout faire le buzz aux événements réalisés par Renault comme : le salon
de l’automobile, « Yed el Merbouha »69, « Road Duster »70, ainsi que les
sponsors des autres sports comme la CAN.
– A la fin de chaque mois , l’agence prépare un rapport détaillé sur les activités réalisé es
et surtout sur les réaction s des clients à travers ses réseaux sociaux, qu elle publication
a plus marqué les gens, le classement de Renault sur les réseaux sociaux comparé aux
autres marque s, le taux d’engagement des clients… Ces remarques vont permettre à
l’agence ainsi qu ’à l’entreprise de mieux préparer le planning de la semaine suivante
pour répondre aux attentes des clients et avoir un taux d’engagement encore plus élevé
qui sera tradui t par la suite par l’augmentation de nombre de client s ainsi
l’augmentation des ventes. Tout cela est motivé par le fait qu’il y a certains clients qui
débute nt par de simples questions -réponses à travers les réseaux sociaux et qui
finissent par un achat r éel en se trouvant orienter vers l’un des showroom.
69 Vous trouverez une image concernant l’évènement de « Yed el Merbouha » dans l’annexe 1.
70 Idem, annexe 2.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
76 | P a g e
b. La section du web :
– Renault dispose de deux sites dont un chargé du web qui s’ occupe de leurs gestions en
collaboration avec une agence , en exerçant plusieurs taches avec l’assistance toujours
du resta nt des éléments de l’équipe Renault.
– Concernant les produits Renault disponible s sur le site, ils sont réalisé s et présenté s sur
le site après avoir eu les modè les des façons standard s depuis le central au sein de
Renault France et qui ser ont modifiés et adapté s selon les produits disponible s en
Algérie. Après l’accord du chef produit, affirmant que la fiche du véhicule est bien
conforme au produit disponible, il po urra passer Online pour être vu par l’ensemble
des internautes.
– Recevoir les messa ges des cli ents puis les orienter soit vers le call center pour une
information précise, soit vers un showroom pour leur faire visiter le véhicule et passer
une commande.
– Avec les RH consiste à postuler sur le site, les caractéristiques d’un profil recherché,
et rece voir par la suite plusieurs CV qui seront envoyés par la suite au RH pour une
sélection.
– Les publicités disponibles sur le site en collaboration avec le service publicité.
– A tout moment, le responsable peut avoir un rapport concernant les activités des sit es
grâce à un système offert par Google. I l pourra savoir combien de fois le si te a été
visité, le temps passé sur le site, d’où le site a été visité…
2. Section 2 : Méthodologie de recherche :
Nous allons consacrer cette partie du chapitre a notre enquête qu i nous a permet d’émettre
un jugement sur notre recherche et surtout qui donne une certaine logique à notre travail. Tout
travail de recherche scientifique est guidé par une méthode approprié e à elle pour arriver à des
résultats. Pour expliquer cette métho de, nous allons suivre le plan suivant :
– Présentation de l’enquête.
– L’échantillonnage.
– Le questionnaire.
– Le recueil des données.
– L’analyse et le traitement des données.
– La durée de l’enquête.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
77 | P a g e
2.1. Présentation de l’enquête :
Afin de mieux cerner l’impact des r éseaux sociaux sur l’image de marque d’une
entreprise et spécifiquement de l’entreprise Renault Algérie, nous avons opté pour une étude
quantitative afin de tester les hypothèses du départ. Ce genre d’étude nécessite l’utilisation de
certains outils, certa ins s’avèrent très difficile s et non adapté s à notre recherche tel que
l’entretien individuel ou de groupe, alors que d’autre s concorde nt parfaitement.
Pour notre cas, nous avons jugé utile et avantageux qu’il est préférable d’utiliser le
questionnaire com me outil pour réaliser not re enquête. Cet outil choisi repose sur de
nombreux critères qu’on va détail ler par la suite, en partant de la fixation des obj ectifs
jusqu’au résultat trouvé, tout en passant par le recueil des données et leur analyse.
2.2. L’échantil lonnage :
Afin d’avoir une bonne enquête à travers un questionnaire, il est très important de fixer
son échantillon de sorte à ce qu’il soit représentatif dans la population à étudier.
L’échantillonnage est une méthode statistique qui permet la constructio n d’un groupe de
personne s afin d’obtenir certain es connaissances de leurs part.
Dans le cas théorique des choses, il existe deux catégories du mode de l’échantillonnage ayant
chacun plusieurs méthodes qu’on peut utiliser :
2.2.1. La méthode probabiliste :
Chaque individu du bas de son dage à une probabilité connu e d’avance d’être tiré au sort.
Ce procédé est le plus scientifique et a pour avantage de définir avec précision la marge
d’erreur et l’intervalle de confiance dans le squels se situent les résultats. L’env ironnement
principal de cette méthode est le cout qui demeure très onéreux.
Cette méthode contient quatre autres méthodes qu’on peut utiliser pour avoir son
échantillon :
– L’échantillon aléatoire simple :
Son principe de base est celui de la sélection au ha sard de telle manière que chaque
unité de la population ciblée ait la même chance d’être représenté e.
– L’échantillon aléatoire systématique :
Tirage au sort d ’individus régulièrement espacés dans la base c e sondage.
– L’échantillon stratifié :
La population e st devisé e en class es mutuellement exclusive s, sur une base de certains
critères comme : l’âge, sexe… ensuite, on procède au tirage d’un échantillon de
chaque classe.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
78 | P a g e
– L’échantillon en grappes :
Ce mode de sélection se fait par étape s. D’abord choisir des s ous-groupes de la
population qui sont appelés « grappe », ensuite interroger tous l es individus dans
chaque groupe .
2.2.2. La méthode non probabiliste :
Appelé e aussi la méthode empirique, elle se caractérise par le fait que le tirage au sort de
l’échantillon ne se fasse pas de façon aléatoire ma is d’une façon raisonnable. Donc il existe
deux façons de le faire :
– La méthode de quotas :
Cette méthode consiste à trouver et interroger des personnes sélectionné es de façon
subjective selon des catégories sociodémograph iques.
– L’échantillon de convenance :
C’est un échantillon occasionnel dont la constitution est guidée essentiellement par la
commodité ou la facilité et pas en souci de la représentativité.
Afin de mieux réaliser notre enq uête, nous nous sommes intéressés à une certaine cible bien
précise afin d e l’extraire de notre échantillon.
En effet, nous nous sommes intéressés à l’ensemble des internautes disponible s sur les divers
réseaux sociaux, qu’il s soient utilisateur s des produits Renau lt ou non, sans oublier l e fait que
la cible regroupe toutes les catégories socioprofessionnel les.
Par la suite, afin de soustraire notre échantillon parmi cette population ciblé e, nous avons opté
pour une méthode qui nous permettra de gagner du temps et surtout d’avoir de diverse s
réponse s pour un meilleur résultat. L a méthode choisie est bien « la méthode de
l’échantillon aléatoire simple » appartenant à la méthode probabiliste.
Il est impératif d’avoir un échantillon qui soit représe ntatif de la population globale. P our
cela, à travers la méthode choisi e, la taille de notre échantillon a été de « 150 individus » tirés
au hasard et que nous avons questionnés pour la réalisation de notre enquête. Il est important
de dire aussi que notre échantillon regroupe des individus de plusieu rs wilayas d’Algérie.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
79 | P a g e
2.3. Le questionnaire71 :
Le questionnaire peut être définit comme étant : « une technique directe d’investigation
scientifique utilisée auprès d’individus qui permet de les interroger de façon directive et de
faire un prélèvement quantitat if en vue de trouver des relations mathématiques et de faire des
comparaisons chiffrées »72
Autrement dit, le questionnaire est un outi l qui nous permettra de collecter un maximum
d’informations sur une idée de notre choix, en utilisant plusieurs types de q uestion s existant s
pour arriver à sa conclusion. Parmi ces questions, on trouve :
– Les questions ouvertes :
Se sont le genre de question s qui permet tent à l’individu de répondre de façon libre en
formulant sa propre réponse. Certes , on gagnera des informati ons plus riche s mais leur
analyse se ra plus difficile.
– Les questions fermées :
Ce sont les questions pour lesquelles on impose au réponda nt une forme précise de
réponse et un nombre limité de choix. On peut distinguer :
Les questions dichotomiques : l’indi vidu est confronté à seulement deux choix
possible s où il se ra dans l’obligation d’en choisir qu’un seul.
Les questions à choix multiples à une seul e réponse ou plusieurs : ces
question s offrent à l’individu une liste de choix possible, où il pourra choisi r sa
réponse ou plusieurs réponses et ce en fonction de la question.
Les questions de classement : ce sont les questions qui offrent à l’individu
plusieurs réponses, sauf que dans ce cas -là, il ne s’ag it pas de choisir mais de
classer ces réponses selon la façon dont il voit les choses.
Elaboration du questionnaire :
Afin de répon dre à nos hypothèses de départ, nous avons élaboré notre questionn aire en
utilisant l’ensemble des types de question s citées auparavant pour guider l’individu dans ses
réponses et aussi avoir l’information souhaitée . De plus, nous avons appliqué les règles
suivantes :
71 CHABANI, OUACHERINE : « guide de méthodologie de la recherche en science soc iales », édition 1, TALEB
Impression, 2013, p77
72 Idem.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
80 | P a g e
– Une seule idée par question.
– Des termes neutres.
– Des termes simples.
– La brièveté et la clarté.
Pour mieux comprendre le contenu de notre questionnaire, nous allons l’ expliquer en le
subdivisant en cinq parties :
La 1ère partie comporte une brève description de notre travail, une petite introduction
qui va informer les individus questionnés qu’il s’agit uniquement d’une recherche en
vue de la réalisation d’un mémoire de fin d’étude.
La 2ème partie c onstitue une fiche signalétique qui nous renseigne un peu plus sur
l’individu en personne en lui posant des questions qui ne sont pas d’ordre privé.
Vien t ensuite la 3ème partie regroupant un ensemble de question s d’ordre géné ral, qui
nous permettra de connaitre le degré d’utilisation des réseaux sociaux pou r notre
échantillon choisi .
Quant à la 4ème partie, elle comporte des questions visant à faire réagir les internautes
questionnés sur l’image de marque à travers les réseaux sociaux de façon général e et
aussi de façon spécifique sur la marque Renault.
Et on finit par une 5ème et dernière étape adressé e spécialement pour les utilisateurs des
produits Renault afin de voir leur avis sur l’ima ge de Renault et aussi sur leur degré de
fidélité à la marque.
2.4. Le recueil des données :
Après avoir terminé l’élaboratio n de notre questionnaire, vient ensuite l’étape de
collecte des infor mations pour ensuite les analyser .
En référence à notre thème qui se base sur les réseaux sociaux, nous avons donc décidé
d’élaborer notre questionnaire grâce à l’outil « Google Drive » afin de le partager par la suite
sur plusieurs types de réseaux s ociaux à savoir : Facebook, Twit ter, Instagram et ce e n vue de
diversifier l’échantillon et aussi de voir l’i mage de Renault à travers tous ces réseaux.
2.5. L’analyse et le traitement des données :
Une fo is toutes les information s collectées, on passe ensuite à la partie la plus difficile ,
celle qui consiste à analyser l’ensemble de ces données après dépouillement du questionnaire.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
81 | P a g e
Le dépouillement du questionnaire a été fait par le logiciel SPSS73, en foncti on de deux types
de tris :
– Tri à p lat : cette opération consiste à réorganiser l’ensemble des valeurs prises suivant
une seul e variable.
– Tri croisé : appelé aussi « analyse bi variée », c’est une opération qui permet
d’analyser les relations entre deux ou plusieurs variables.
2.6. La durée de l’enquête :
Notre enquête s’est déroulé e durant une période de deux sem aines, une semaine qui a
servi à élaborer à bien notre ques tionnaire, et une autre semai ne qui nous a permis de collecter
des informa tions pour ensuite les analyser .
3. Section 3 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de
marque :
Afin de répondre à notre problématique, nous allons commence r à analyser notre
questionnaire. Tout d’abord par une analyse tri à plat, et ensuite par celle dite tri croisé.
3.1. L’analyse par tri à plat :
Question 1 : Etes-vous ?
Tableau 4. 2 : Répartition des personnes interrogées selon le ur sexe
Fréqu ence Pourcentage
Homme 80 53 %
Femme 70 47 %
Total 150 100 %
73 Spss (statical package for the social sciences), est une logiciel utilisé pour l’analyse statique.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
82 | P a g e
moins de 20 ans
5%
entre 20 ans et 30 ans
85%entre 31 ans et 40 ans
9%plus de 40 ans
1%Age
moins de 20 ans
entre 20 ans et 30 ans
entre 31 ans et 40 ans
plus de 40 ansFigure 4. 5 : Répartition de l’échantillon selon l’ âge Commentaire s :
(53%) de l’échantillon des personnes interrogées sont de sexe masculin et (47%) sont de sexe
féminin.
Question 2 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Tableau 4. 3 : Répartition de l’échantillon selon l’âge
Fréquence Pourcentage
Moins de 20 ans 8 5%
Entre 20 ans et 30 ans 128 85%
Entre 31 ans et 40 ans 13 9%
plus de 40 ans 1 1%
Total 150 100%
Homme
53%Femme
47%Sexe
homme
femmeFigure 4. 4 : Répartition des personnes interrogé es selon le ur sexe
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
83 | P a g e
51%
33%
1%15%
0%10%20%30%40%50%60%
etudiant employé retraité sans emploiStatut socio -professionnel
etudiant
employé
retraité
sans emploiFigure 4. 6 : Répartition des personnes interrogées selon le statut socio -professionnel Commentaire s :
Les pe rsonnes âgées entre 20 ans et 30 ans représente nt la partie la plus dominante des
personnes interrogées avec un taux de (81%), suivie s par les personnes âgées entre 31 ans et
40 ans avec un taux de (9%) et tandis que celles âgées de moins de 20 ans , elles représente nt
(5%). Enfin, une petite partie des répondant s relatifs aux personnes âgées de plus de 40 ans
représente nt (1%) de l’échantillon.
Question 3 : Quel est votre statut socio -professionnel ?
Tableau 4. 4 : Répartition des personnes interrogées s elon le statut socio -professionnel
Fréquence Pourcentage
Etudiant(e) 77 51%
Employé(e) 49 33%
Retraité(e) 1 1%
Sans emploi 23 15%
Total 150 100%
Commentaire s :
On a constaté auparavant que la plupart des personnes interrogées sont des jeunes. Suivant la
répartition illustrée dans la figure ci -dessus, nous notons que les étudiants représentent un
taux de (51%), suivis par les jeunes employés avec un taux de (33%) alors que les sans –
emplois (15%) et seulement (1%) sont des retraités.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
84 | P a g e
36%98%
31%34%57%
46%
8%
1% 1% 1%
0%20%40%60%80%100%120%Les réseaux sociaux utilisés
twitter
facebook
instagram
google +
youtube
linkedin
snapchat
skype
viadeo
viberFigure 4. 7 : Répartition selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés Question 4 : Parmi ces réseaux sociaux , sur lesquels êtes -vous présent ?
Tableau 4. 5 : Répartition selon l’ensemble des réseaux sociaux utilisés
Fréquence pourcentage
Twitter 54/150 36%
Facebook 147/150 98%
Instagram 46/150 31%
Google+ 51/150 34%
Youtube 86/150 57%
LinkedIn 69/150 46%
Snapchat 12/150 8%
Skype 1/150 1%
Viadeo 1/150 1%
Viber 1/150 1%
Commentaire s :
On constate que les internautes sont présents en premier lieu sur Facebook avec un taux de
(98%), suiv is par ceux sur YouTube et LinkedIn avec respectivement (57%) et (46%). Les
taux des présents sur Twitter, Google+ et Instagram sont respectivement de (36%), (34%)
et (31%). Nous notons aussi ceux qui présents sur Snapchat avec (8%) et sur Skype , Viadeo et
Viber avec (1%) chacun.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
85 | P a g e
1%
89%3%1%3%3%Le réseau social le plus utilisé
twitter
facebook
instagram
google +
youtube
linkedinFigure 4. 8 : Répartition selon le réseau social le plus utilisé Question 5 : Quel est le réseau social que vous utilisez le plus souvent ?
Tableau 4. 6 : Répartition selon l e réseau social le plus utilisé
Fréquence Pourcentage
Twitter 2 1%
Facebook 134 89%
Instagram 4 3%
Google+ 1 1%
Youtube 5 3%
LinkedIn 4 3%
Total 150 100%
Commentaire s :
Les résultats démontrent que presque la totalité de notre échantillon utilise Facebook, ces
utilisateurs représente nt (89%) de notre échantillon. Par la suite, Linke dIn, Instagram et
Youtube sont uti lisés seulement par (3%) chacun et tandis que Google+ et Twitter à (1%)
seulement.
Question 6 : Quelle est votre fréquence d’utilisation de ce réseau social ?
Tableau 4. 7 : Répartition selon l a fréquence d’utilisation
Fréquence Pourcentage
Une fois par semaine 3 2%
2 à 3 fois par semaine 4 3%
4 à 5 fois par semaine 7 5%
Une fois par jour 22 15%
Plusieurs fois jour 114 76%
Total 150 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
86 | P a g e
2%3%5%15%76%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%une fois par semaine2 a 3 fois par semaine4 a 5 fois par semaineune fois par jourplusieur fois par jourFréquence d'utilisation
une fois par semaine
2 a 3 fois par semaine
4 a 5 fois par semaine
une fois par jour
plusieur fois par jourFigure 4. 9 : Répartition selon la fréquence d’utilisation.
43% 68% 85% 18% 5%
0%20%40%60%80%100%
faire de nouvelle
rencontre et discuterse renseigner sur une
de vos marquess'informer sur
l'actualitéstravailler jouerRaisons d'utilisations
faire de nouvelle rencontre et discuter se renseigner sur une de vos marques
s'informer sur l'actualités travailler
jouerFigure 4. 10 : Répartition selon la raison d’utilisation des réseaux sociaux
Commentaire s :
On constate q ue (76%) des intern autes utilisent les réseaux sociaux plusieurs fois par jour.
Question 7 : Quelles sont les raisons de votre utilisation de ce réseau social ?
Tableau 4. 8 : Répartition selon la raison d’utilisation des réseaux sociaux
Fréquen ce Pourcentage
Faire de nouvelle rencontre et discuter 64/150 43%
Se renseigner sur une de vos marques 102/150 68%
S’info rmer sur l’actualité 127/150 85%
Travailler 27/150 18%
Jouer 7/150 5%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
87 | P a g e
86%14%Taux des personnes qui s'intéressant aux marques
oui
nonFigure 4. 11 : Taux des personnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux Commentaire s :
Etant donné que la plupart de notre écha ntillon est constitué de jeunes étudiants, nous
remarquons que leur intérêt pour les réseaux sociaux est bien de s’informer sur l’actualité
avec un taux de (85%). Aussi, (68%) d’entre eux sont intéressés par les marques et leurs
nouveautés et tandis que (4 3%) passent leur temps à discuter. Seulement (18%) utilisent les
réseaux sociaux pour leur travail.
Question 8 : Avez-vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les
réseaux sociaux ?
Tableau 4. 9 : Taux des per sonnes qui s’intéressent aux marques sur les réseaux sociaux
Fréquence Pourcentage
Oui 129 86%
Non 21 14%
Total 150 100%
Commentaire s :
Quand bien même les internautes cherchent à s’informer sur l’actualité, on remarque que
(86%) des internautes de notre échantillon ont déjà effectué une recherche sur une quelconque
marque sur les réseaux sociaux.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
88 | P a g e
70%30%Taux d'abonnée aux marque d'automobile
oui
nonFigure 4. 12 : Taux d’abonnés aux marques d’automobile s sur les réseaux sociaux Question 9 : Etes -vous abonnés à des marques automobiles sur les réseaux sociaux ?
Tableau 4. 10 : Taux d’abonnés aux ma rques d’automobile s sur les réseaux sociaux
Fréquence Pourcentage
Oui 105 70%
Non 45 30%
Total 150 100%
Commentaire s :
La plupart des internautes qui s’intéressent aux marques, ils préfèrent et optent beaucoup plus
sur les marque s automobiles. On c onstate que (70%) des personnes interrogées sont toutes
abonnés à ce genre de marques.
Question 10 : Citez-nous trois (03) marques d’automobile que vous connaissez ?
Commentaire s :
Les résultats montrent que la plu part des personnes interrogées ont cités la marque Renault.
En effet, parmi les 150 person nes interrogées, 105 d’entre elles ont évoqué Renault, ceci
montre bien que cette marque a bel et bien une notoriété spontanée élevée dans le domaine de
l’automobile en Algérie.
Aussi, parmi ces 105 personne s, on remarque que 68 d’entre elles ont cités Renault en premier
lieu, c’est -à-dire que Renault vient toujo urs à l’esprit de ces personnes et par conséquent
Renault a un degré de notoriété Top of mind élevé aussi.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
89 | P a g e
83%17%Renseignement sur réseaux sociaux
oui
nonFigure 4. 13 : Taux de renseignement sur réseaux sociaux avant l’acte d’achat Question 11 : Pensez -vous faire recours aux réseaux sociaux pour se renseigner sur vos
marques avant l’acte d’achat ?
Tableau 4. 11 : Taux de renseignement sur résea ux sociaux avant l’acte d’achat
Fréquence Pourcentage
Oui 125 83%
Non 25 17%
Total 150 100%
Commentaire s :
Les réseaux sociaux sont deve nus une source de renseignement au regard du taux enregistré
de (83%) des personnes qui réfèrent aux réseaux sociaux avant de procéder à l’acte d’achat.
Question 12 : Qui peut vous influencez sur votre futur achat ?
Tableau 4. 12 : Répartition selon les éléments qui influence nt l’achat
Fréquence Pourcentage
La marque elle -même et son image 121/150 81%
Vos amis 68/150 45%
Les groupes d’utilisateurs 61/150 41%
Le prix 5/150 3%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
90 | P a g e
81% 45% 41% 3%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%
la marque elle-
même et son
imagevos amis les groupes
d'utilisateursprixEléments influancant l'achat
la marque elle-même et son image
vos amis
les groupes d'utilisateurs
prixFigure 4. 14 : Répartition selon les éléments qui influence nt l’achat
Commentaire s :
(81%) des personnes interrogées se référent sur la marque elle -même pour leu rs achats. On
trouve aussi celles qui sont influencées par leurs amis ou par les utilisateurs à des taux
respectivement de (45%) pour les premiers et (41%) pour les se conds.
Rares sont les personnes qui s’intéressent au prix, ils représentent seulement (3%) de
l’échantillon total.
Question 13 : Selon vous, êtes -vous d’accord ou pas d’accord avec les propositions
suivantes :
L’image de marque d’une entreprise est -elle un facteur déterminant pour vous ?
Tableau 4. 13 : L’image de marque comme facteur déterminant
Fréquence Pourcentage
Pas du tout d’accord 6 4%
Pas d’accord 9 6%
Neutre 11 7%
D’accord 51 34%
Tout à fait d’accord 73 49%
Tota l 150 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
91 | P a g e
4% 6% 7% 34% 49%
0%10%20%30%40%50%60%
pas dutout
d'accordpas d'accord neutre d'accord tout a fait
d'accordL'image de marque comme facteur déterminant
pas dutout d'accord
pas d'accord
neutre
d'accord
tout a fait d'accordFigure 4. 15 : L’image de marque comme facteur déterminant
2% 12% 17% 41% 27%
0%5%10%15%20%25%30%35%40%45%
pas dutout
d'accordpas d'accord neutre d'accord tout a fait
d'accordFidélité en fonction des prix et remises
pas dutout d'accord
pas d'accord
neutre
d'accord
tout a fait d'accordFigure 4. 16 : Fidélité en fonction des prix et remises
Commentaire s :
Nous remarquons que (83%) des personnes ont répondu qu’il s sont tout à fait d’accord (ou
seulement d’accord) avec le fait que l’image de marque représente un facteu r déterminant. Par
contre, il y a une toute petite minorité représentant (10%) qui ne sont pas d’accord avec cette
proposition. Concernant les (7%) restant , ils sont neutres.
Votre préférence pour certaine s marque s automobile s est -elle modifiée en
fonction des prix et des remises ?
Tableau 4. 14 : Fidélité en fonction des prix et remises
Fréquence Pourcentage
Pas du tout d’accord 3 2%
Pas d’accord 18 12%
Neutre 26 17%
D’accord 62 41%
Tout à fait d’accord 41 27%
Total 150 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
92 | P a g e
9%16%19%31%
25%
0%5%10%15%20%25%30%35%
pas dutout
d'accordpas d'accord neutre d'accord tout a fait
d'accordLa présence sur les réseaux sociaux
pas dutout d'accord
pas d'accord
neutre
d'accord
tout a fait d'accordFigure 4. 17 : La présence sur les réseaux sociaux Commentaire s :
Nombreuses sont les perso nnes interrogées, représentant (68%), qui sont d’accord ou tout à
fait d’accord pour changer de marque en fonction des prix et remises. Aussi (14%) des
personnes ne sont pas d’accord avec cette proposition et estiment rester fidèle à leurs marques
quel que soit le prix. Les (17%) restants sont neutres.
Le fait qu’une entreprise soit présente sur les réseaux sociaux, vous donne -t-elle
une meilleure image d’elle ?
Tableau 4. 15 : la p résence sur les réseaux sociaux
Fréquence Pour centage
Pas du tout d’accord 13 9%
Pas d’accord 24 16%
Neutre 29 19%
D’accord 47 31%
Tout à fait d’accord 37 25%
Total 150 100%
Commentaire s :
(56%) des personnes de l’échantillon total sont d’accord ou tout à fait d’accord pour le fait
qu’une entreprise doit être présente sur les réseaux sociaux. Seulement, (24%) du restant des
personnes de l’échantillon ne sont pas d’accord avec cette proposition. Aussi, les (19%)
restants sont d’avis neutres.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
93 | P a g e
65%35%Les abonnés de Renault Algérie
oui
nonFigure 4. 18 : Les abonnés de Renault Algérie sur les réseaux sociaux Question 14 : Etes -vous abonné s à la page Rena ult Algérie ?
Tableau 4. 16 : Les abonnés de Renault Algérie sur les réseaux sociaux
Fréquence Pourcentage
Oui 98 65%
Non 52 35%
Total 150 100%
Commentaire s :
(65%) des personnes interrogées sont abonnées à la page Ren ault Algérie sur les réseaux
sociaux.
Question 15 : Si « non » pourquoi ?
Tableau 4. 17 : Raisons de ne pas s’abonner à la page Renault
Fréquence Pourcentage
L’entreprise n’est pas visible sur les réseaux
sociaux 18/52 35%
Vous ne connaissez pas l’entreprise 4/52 8%
Vous n’avez aucun intérêt pour l’entreprise 32/52 62%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
94 | P a g e
35%8%62%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%l'entreprise n'est pas actif, pas
visible sur les réseaux sociauxvous ne connaissez pas l'entreprisevous n'avez aucun intérêt pour
l'entrepriseRaisons de ne pas s'abonner à la page Renault
l'entreprise n'est pas actif, pas visible
sur les réseaux sociaux
vous ne connaissez pas l'entreprise
vous n'avez aucun intérêt pour
l'entrepriseFigure 4. 19 : Raisons de ne pas s’abonner à la page Renault
Commentaire s :
Sur les (52) personnes qui ne sont pas abonnées à l a page Renault Algérie , (62%) d’entre elles
trouve qu’ils n’ont aucun intér êt pour l’entreprise. (35%) consid èrent que l’entreprise n’est
pas visible sur les réseaux sociaux , tandis que (8%) ne connaissent carrément pas l’entreprise.
Question 16 : Sur un e échelle de 1 à 5, sachant que 1 signifie très satisfaisant et 5 signifie
pas du tout satisfaisant, comment classez -vous les propositions suivantes concernant la
page Renault :
Le type de publication ?
Tableau 4. 18 Type de pu blication
Fréquence Pourcentage
1 13 13%
2 26 27%
3 32 33%
4 11 11%
5 16 16%
Total 98 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
95 | P a g e
13%27%33%
11%16%
0%5%10%15%20%25%30%35%
1 2 3 4 5Type de publication
1
2
3
4
5Figure 4. 20 : Type de publication
Commentaire s :
Sur les (98) personnes abonnées à la page Renault, on enregistre qu’environ (27%) d’entre
elles trouvent le type de publications satisfaisa ntes. (33%) trouvent qu’elles sont de
satisfaction moyenne, alors que (40%) ont opté pour le contraire.
L’information partagée ?
Tableau 4. 19 : L’information partagée
Fréquence Pourcentage
1 8 8%
2 27 28%
3 30 31%
4 16 16%
5 17 17%
Total 98 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
96 | P a g e
8%28%31%
16% 17%
0%5%10%15%20%25%30%35%
1 2 3 4 5L'information partagée
1
2
3
4
5Figure 4. 21 : L’information partagée
15%30%
23%
14%17%
0%5%10%15%20%25%30%35%
1 2 3 4 5La présence de la marque
1
2
3
4
5Figure 4. 22 : La présence de la marque Commentaire s :
Après avoir consultés la page Renault, (33%) de personnes trouvent l’information partagée
très intéressante. Seulement, (31%) sont d’avis moyen et tandis que les autres disant le
contraire représentent (36%).
La présence de la marque ?
Tableau 4. 20 : La présence de la marque
Fréquence Pourcentage
1 15 15%
2 29 30%
3 23 23%
4 14 14%
5 17 17%
Total 98 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
97 | P a g e
9%27%33%
15% 16%
0%5%10%15%20%25%30%35%
1 2 3 4 5L'interactivité entre la marque et les fans
1
2
3
4
5Commentaire s :
On constate que la marque n’est pas assez présente sur les réseaux sociaux, vu que (45%) des
personnes l’affirment. Il y a seulement (31%) qui ont remarqué cette présence alors que (23%)
des personnes interrogées sont d’un avis moyen.
L’interactivité entre la marque et les fans ?
Tableau 4. 21 : L’interactivité entre la marque et les fans
Fréquence Pourcentage
1 9 9%
2 26 27%
3 32 33%
4 15 15%
5 16 16%
Total 98 100%
Figure 4. 23 : L’interactivité entre la marque et les fans
Commentaire s :
Les f ans de la page Renault sont nombreux à trouver qu’il y a une certaine intera ctivité entre
eux et la marque. En effet, ils représentent (31%) de l’échantillon abonné à la page. On peut
leur ajouter même ceux qui ont exprimé un avis moyen, représentant un ta ux de (33%). Les
(36%) restant ne sont pas d’accord.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
98 | P a g e
9%21%33%
14%22%
0%5%10%15%20%25%30%35%
1 2 3 4 5La rapidité
1
2
3
4
5Figure 4. 24 : La rapidité La rapidité ?
Tableau 4. 22 : La rapidité
Fréquence Pourcentage
1 9 9%
2 21 21%
3 32 33%
4 14 14%
5 22 22%
Total 98 100%
Commentaire s :
On parle de la rapidité comme étant une notion qui est liée à l’interactivité avec les fans. On
retrouve presque les même résultats que ceux enregistrés précédemment, soit : (36%) de
personnes disent que c’est efficace et (30%) qui disent le contraire. Pour ceux qui sont d’avis
moyen, on trouve le même taux enregistré précédemment et qui est de (33%).
L’image de la marque Renault ?
Tableau 4. 23 : L’image de la marque Renault
Fréquence Pourcentage
1 14 14%
2 11 11%
3 15 15%
4 29 30%
5 29 30%
Total 98 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
99 | P a g e
98%2%Taux de reconnaissance du logo
oui
nonFigure 4. 26 : Taux de reconnaissance du logo de Renault 14%11%15%30% 30%
0%5%10%15%20%25%30%35%
1 2 3 4 5L'image de la marque Renault
1
2
3
4
5Figure 4. 25 : L’image de la marque Renault
Commentaire s :
Les résultats démontrent que les personnes interrogées et qui sont abonnées à la page Renault
sont très satisfaites de l’image de la marque, ils représentent (60%). Seulement, il n’y a que
(25%) qui ne sont pas trop satisfait es de l’image de la marque.
Question 17 : Reconnaitrez -vous facilement le logo de Renault parmi les autres marques
sur les réseaux sociaux ?
Tableau 4. 24 : Taux de reconnaissance du logo de Renault
Fréquence Pourcentage
Oui 96 98%
Non 2 2%
Total 98 100%
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
100 | P a g e
24% 53% 62% 1%
0%10%20%30%40%50%60%70%
produit robuste produit fiable meilleur rapport
qualité/prixbas de gammeLes produits Renault
produit robuste
produit fiable
meilleur rapport qualité/prix
bas de gammeFigure 4. 27 : Les produits Renault Commentaire s :
La grande majorité, représentant (98%) des personnes abonnées à Renault, peuvent facilement
reconnaitre le logo de la marque. Ceci nous amène à affirmer que même la notoriété assistée
de la marque Renault est aussi élevée que les autres.
Question 18 : que pensez -vous des produits Renault ?
Tableau 4. 25 : Les produits Renault
Fréquence Pourcentage
Produit robuste 24/98 24%
Produit fiable 52/98 53%
Meilleur rapport qualité /prix 61/98 62%
Bas de gamme 1/98 1%
Commentaire s :
D’une façon générale, on constate que notre échantillon est très satisfait des produits Renault.
En effet, sur les (98) personnes interrogées, (62%) affirment qu’ils sont de meilleur rapport
qualité \prix. (53%) disent que ce sont des produits fiables alors que (24%) pensent que ce sont
des produits robustes. N’empêche, il y a une seule personne qui dit que ce sont des produits
de bas de gamme.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
101 | P a g e
62%67%85%63%76%
38%33%15%37%27%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%Etes-vous fidèle à la marque ?Considérez-vous la marque comme votre meilleur choix ?Conseillerez-vous la marque à vos proches ?Changerez-vous la marque contre une autre ayant les
mêmes caractéristiques ?La présence de la marque sur les réseaux sociaux est
indispensable ?Fidélité des clients Renault
non ouiQuestion 19 : Pour les utilisateurs de la marque Renau lt, Répondez par oui ou non ?
Tableau 4. 26 : La fidélité des clients Renault
Oui Non Total
Fréquence Pourcentage Fréquence pourcentage
Etes-vous fidèle s à la
marque ? 51 62% 31 38% 82
100%
Considérez -vous la
marque comme votre
meilleur choix ? 55 67% 27 33% 82
100%
Conseillerez -vous la
marque à vos proches ? 70 85% 12 15% 82
100%
Changerez -vous la
marque contre une autre
ayant les mêmes
caractéristiques ? 52 63% 30 37% 82
100%
La présence de la marque
sur les réseaux sociaux est
indispensable ? 62 76% 20 24% 82
100%
Figure 4. 28 : La fidélité des clients Renault
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
102 | P a g e
96%4%L'usage des réseaux sociaux par Renault
oui
nonCommentaire s :
D’une façon générale, on constate, d’après les résultats enregistrés, que les (82) personnes,
ayant eu recours à l’utilisation des produits Renault, sont très satisfaites. On remarque aussi
qu’une grande partie d’entre elles (dépassant les 50%) s’estiment fidèles à la marque et
qu’elles n’envisagent aucunement à la changer pour une autre marque. Il faut signaler
également qu’une grande partie des personnes (76%) trouvent qu’il est indispensable de
trouver la marque Renault sur les réseaux sociaux.
Question 20 : Pensez -vous que l’usage des réseaux sociaux par Renault contribue -t-il à
promouvoir l’image de marque de c ette dernière positivement ?
Tableau 4. 27 : L’usage des réseaux sociaux par Renault
Fréquence Pourcentage
Oui 94 96%
Non 4 4%
Total 98 100%
Figure 4. 29 : L’usage des réseaux sociaux par Rena ult
Commentaire s :
(96%) des personnes abonnées à la page Renault trouvent que c’est une très bonne initiative,
le fait que la marque soit présente sur les réseaux sociaux.
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
103 | P a g e
3.2. L’analyse par tri -croisé :
La catégorie la plus dominante de l’échantillon suivan t l’âge et le sexe :
Question 1 : Etes -vous ?
Question 2 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Tableau 4. 28 : La catégorie la plus dominante de l’échantillon suivant l’âge et le sexe
Homme Femme Total
Moins de 20 ans 6 3 8
Entre 20 ans et 30 ans 67 60 128
Entre 31 ans et 40 ans 7 6 13
Plus de 40 ans 0 1 1
Total 80 70 150
Commentaire s :
Nous remarquons que notre échantillon est beaucoup plus dominé par les hommes âgés entre
20 ans et 30 ans
Le réseau social le plus u tilisé suivant la tranche d’âge :
Question 2 : Quelle est votre tranche d’âge ?
Question 5 : Quel est le réseau social que vous utilisez le plus souvent ?
Tableau 4. 29 : Le réseau social le plus utilisé suivant la tranche d’âg e
Facebook Instagram Twitter LinkedIn YouTube Google+ Total
Moins
de 20
ans
7
1
0
0
0
0
8
Entre
20 ans
et 30
ans
116
2
1
4
4
1
128
Entre
31 ans
et 40
ans
11
1
1
0
0
0
13
Plus de
40 ans 0 0 0 0 1 0 1
Total 134 4 2 4 5 1 150
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
104 | P a g e
Comm entaire s :
Il s’avère que le réseau soci al le plus utilisé est Facebook et il est utilisé beaucoup plus par les
jeunes internautes âgés entre 20 ans et 30 ans.
Les abonnées chez Renault parmi c’eux abonnées aux marques de l’automobile :
Question 9 : Etes -vous abonnés aux marques automobile s sur les réseaux sociaux ?
Question 14 : Etes -vous abonné s à la page Renault Algérie ?
Tableau 4. 30 : Les abonnées chez Renault parmi c’eux abonnées aux marques automobiles
Les abonnées chez Renault Total
Oui Non
Les abonnées
aux marques
automobiles Oui 87 18 105
Non 11 34 45
Total 98 52 105
Commentaire s :
Les résultats montrent que la plus grande partie de l’échantillon est abonné chez Renault.
Autrement dit, presque chaque pers onne qui est abonné e aux marques automobiles, il est aussi
abonnée chez Renault. D’ailleurs, même pour les personnes qui ne s’intéressent pas trop à
l’automobile, certaines d’entre elles sont aussi abonnées chez Renault.
L’usage des réseaux sociaux afin de promouvoir l’image de l’entreprise suivant le
statut socio -professionnel :
Question 3 : Quel est votre statut socio -professionnel ?
Question 20 : Pensez -vous que l’usage des réseaux sociaux par Renault contribue -t-ils à
promouvoir l’image de marque de cet te dernière positivement ?
Tableau 4. 31 : l’usage des réseaux sociaux afin de promouvoir l’image de l’entreprise s uivant
le statut socio -professionnel
Oui Non Total
Etudiant(e) 47 3 50
Employé(e) 31 0 31
Retraité(e) 0 1 1
Sans emploi 16 0 16
Total 94 4 98
CHAPITRE 4 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque
105 | P a g e
Commentaire s :
Même s ’il s’avère que ce sont les étudiants qui utilisent souvent les réseaux sociaux, les autres
statuts socio -professionnels s ont quasiment tous d’accord sur le fait que l’usage des réseaux
sociaux peut promouvoir l’image de marque d’une entreprise.
3.3. Résumé de l’enquête :
Sur les 150 personnes interrogées :
53% sont de sexe masculin.
85% sont âgées entre 20 ans et 30 ans.
51% sont des étudiants(es).
Le réseau social le plus utilisé est Facebook av ec un taux d’utilisation de 89%. et il est
généralement utilisé plusieurs fois par jour, vu que 76% de l’échantillon le mentionne
ainsi.
70% des personnes interrogées sont a bonnées aux marques automobiles et 93%
d’entre elles sont aussi abonné es à Renault sur les réseaux sociaux.
Renault a une notoriété assez élevé e auprès des personnes interrogées.
83% des personnes ont déjà eu recours aux réseaux s ociaux pour leurs achats et elles
sont généralement influencées par la marque et son image.
83% des personnes di sent que l’image de marque est un facteur déterminant pour une
entreprise.
La plus grande partie des personnes qui ont visité la page Renault sont satisfait es de
son contenu, qu’il s’agisse du type de publication ou bien de l’information partagée.
Plus de 70% des utilisateurs Renault (qui dans notre cas représente nt 98 personnes ) se
voient être fidèle s à la marque au point de la considérer comme premier choix.
62% des personnes interrogées trouve nt le fait que Renault soit présente sur les
réseaux sociaux n’est que bénéfique pour elle de façon à améliorer son image envers
ses utilisateurs.
A l’évidence, les résultats de notre enquête ont bien démontré et affirmé nos hypothèses de
départ à savoir que l’utilisation des réseaux sociaux par Renault a bien eu u n impact de façon
positive sur son image de marque auprès des internautes et des utilisateurs de la marque.
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
107 | P a g e
Conclusion générale
Les réseaux sociaux se sont fortement développés ces dernières années, notamment
grâce à l’explosion du web 2.0.
Nous avons assisté à une forte expansion de leur nombre mais aussi de leur type. Dorénavant,
chaque internaute peut trouver un réseau social qui lui correspond, qu’il soit à caractère général,
thématique ou professionnel.
Le développement de ce phénomène a amené les entreprises à se demander si elle s devraient y
participer et comment s’y prendre.
Le web 2.0 a engendré la création de nouvelles plates -formes virtuelles que les internautes ont
commencé à manipuler à tâtons. Ils en ont créé des communautés et ont fait des lieux de partage
de connaissances, d’ expériences et d’échange de points de vue.
Les réseaux sociaux sont nés de ce principe : partager des éléments virtuels à une communauté
plus au moins restreinte autour de l’internaute. Lorsque les entrepr ises ont cherché à s’y
implanter, ces réseaux sociaux ont commencé à exploiter l’aspect financier d’une telle fusion
au point que dorénavant aucun des deux ne pourrait survivre sans l’autre. Les entreprises
exploitent ces nouveaux outils à des fins de mark eting, afin de faire parler d’ elles, d’être en
contact permane nt avec les clients et prospects et générer des revenus.
Avec cet accès direct avec les clients , l’entreprise peut convertir cette relation en avantage.
La marque peut cibler ses clients, accéd er à de nouveau x segment s de la population grâce aux
outils de socialisation qui ont chacun des spécificités attirant des profils de consommateurs
différents. Sans oublie r le fait que ces réseaux sociaux peuvent apporter un atout à l’entreprise :
une notor iété accrue, une image de marque contrôlée ou encore un ou plusieurs avantages
compétitifs. Il est donc important de faire inclure les réseaux sociaux dans la stratégie de
communication de l’entreprise.
L’image de marque aussi à son propre mot à dire dans tout ce qui est relation avec les clients.
En effet, les consommateurs s’intéressent désormais aux entreprises si et seulement elles ont
une bonne image de marque.
Pour ce faire, il existe plusieurs moyens, parmi eux l’utilisati on des réseaux sociaux. Le fait
d’être prés ent en ligne et être proche de ses clients en répondant à toutes leurs questions va
améliorer l’image de l’entreprise .
CONCLUSION GENERALE
108 | P a g e
La réalisation de notre étude nou s a permis d’aboutir aux conclusions qui seront cité es ci-
dessous :
Les résultats ont démontré qu’à présent, les réseaux sociaux sont devenus des moyens
de communication. On peut remarquer que notre échantillon utilise les réseaux sociaux
soit pour se renseigner sur une marque ou alors s’informer su r l’actualité du monde
entier et surtout l e fait d’appartenir à des groupes selon des thèmes pour mieux se
renseigner et avoir des conseils et des réponses sur une question donnée. L’explosion
du web 2.0 et l’apparition des réseaux sociaux ont changé les habitudes des internautes.
(Hypothèse 01 co nfirmé e)
Il est vrai que l’utilisation des réseaux sociaux peut engendrer l’usurpation de l’identité
ou d’autre s risque s. Mais les avantage s qu’offrent ces réseaux dépassent largement les
risques au point qu’ils n’apparaissent pas.
En effet, les réseaux sociaux permettent non seulement aux individus de rester en
contact permanent et de partager des informations entre eux, mais aussi aux entreprises
de recruter, communique r, faire de la publicité…le tout avec une rapidité
impressionnante. (Hypothèse 02 confirmé e)
Chaque entre prise à s es propres clients, en raison de l’image qu’elle dégage.
En effet, l’image de marque de l’entreprise est un facteur important que l’entreprise doit
prendre en considération afin de se différencier de la concurrence et d’acquérir le plus
de client s possible s. On remarque, que d’après notre enquête, que 81% des personnes
interrogées ont répo ndu que l’élément qui peut les influencer sur un achat est bien la
marque elle -même et s on image de marque dégagé e. (Hypothèse 03 confirmé e)
L’usage des réseaux sociaux de la part de l’entreprise Renault Algérie est bénéfique à
plus d’un titre. Nombreux on t témoigné que c’ est une très bonne initiative dans la
mesure où ç a a permet à Renault d’être présent sur le net et de partager avec s es clients
les nouvelles actualités conce rnant l’entreprise, qu’il s’agisse des nouveaux produits ou
des remises disponibles. Entre temps, elle marquera sa présence pour l’ensemble des
internautes sur les réseaux sociaux, ce qui fera dégager une bonne image d’elle.
(Hypothèse 04 confirmé e)
Aussi, l’équipe digitale de Renault qui est chargé e du web et réseaux sociaux, confirme que la
présence de la marque sur ces plateformes n’apporte que de s avantages à l’ entreprise.
CONCLUSION GENERALE
109 | P a g e
D’une part, le fait de répondre aux questions des internau tes sur les commentaires, a engendré
une sorte de relation directe entre le client et l’entreprise, chose qui va créer de la confiance et
de la fidélité envers ces dern iers. D’autre par t, l’entreprise a pu augmenter s es ventes en se
basant sur les réseaux sociaux puisqu’ elle a pu transformer des prospects complétement
hésitant s et pleins de questions en clients décid ant à acheter un produit Renault et ce simplement
en le convainquant à distance et l’invitant par la suite à ses showroom . Sans oublier le fait de
faire passer de la publicité à moindre cout.
N’empêche que durant notre étude, on a pu croiser des cas qui étaient d’avis négatifs à propos
de Renault. Pour cela, on a jugé nécessaire de faire les recommandations suivantes pour Renault
Algérie afin de diminuer ces cas -là, pour s’améliorer encore d avantage et promouvoir plus son
image :
Eviter la sous -traitance d’une boite externe en faisant agrandir l’équipe digitale de sorte
à la rendre un D épartement , en recrutant : des community managers, des responsables
de la veille et des e -marketeurs,
Pour être plus présent sur les réseaux sociaux, il est important de propos er plus de jeux
et concours,
Investir beaucoup plus dans la pu blicité sur les réseaux sociaux,
Informer les clients Renault ou les visiteurs des showroom de la présence de la marque
sur les réseaux sociaux,
Ouvrir une zone réservé e aux internautes ainsi qu’ aux employés pour entendre et
recueillir leurs idées et s’inspiré d’elle s, et aussi afin de mieux connaitre leurs attentes,
En tant que leader en Algérie, i l est important de bien contrôler et surveiller son image
vis-à-vis des concurrents en élaborant un benchmarking afin d’optimiser d avantage
l’effi cacité de sa stratégie digitale,
Identifier et bien gérer les influenceurs sur les résea ux sociaux car ces derniers peuvent
facilement modifier le comportement des abonnés.
En dernier lieu, nous tenons à signaler que le thème que nous avons traité présentement est
un domaine très vaste, en évolution permanente et de ce fait, il nécessite beaucoup de temps
pour pouvoir aborder et traiter tous ses aspects et en tirer des conclusions pertinentes. Eu
égard au temps qui nous a été imparti, nous avons tenté dans notre traitement de cerner le
maximum de points majeurs relatifs à ce thème.
CONCLUSION GENERALE
110 | P a g e
Sur ce point et en complément à notre thème, plusieurs autres pistes peu vent faire l’objet de
recherche à savoir :
Développement de l’e -réputation de l’entreprise via les réseaux sociaux.
L’émergence du marketing des réseaux sociaux dans les entreprises commerciales.
A présent, nous espérons que les responsables de Renault Algérie vont prendre en considération
nos recommandations cités plus haut . Aussi, les idées présentées dans ce mémoire restent
ouvertes à d’autres enrichissements, exploitations et travaux de recherche afin de perfectionner
ou de compléter davantage ce modeste travail.
Bibliographie
Les Ouvrages :
– BOULOCHER, VERONIQUE : « gestion de la marque locale et internationale », E-
THEQUE , 2002.
– BOURSIN, LUDOVIC : « le média humain : danger et opportunités des réseaux sociaux
pour l’entreprise », édition D’ORGANISATION , 2011.
– CASILLI (A) : « les liaisons numérique , vers une nouvelle sociabilité », Edition du seuil,
2010 .
– CHABANI, OUACHERINE : « guide de méthodologie de la recherche en science
sociales », édition 1, TALEB Impress ion, 2013.
– DUPRAT, FRANÇOIS : « manager sa marque », AFNOR, 2009.
– FOREST, DAVID : « droit des marques et des noms de domaine », GUALINO , 2012.
– LAI, CHANTAL : « la marque 2ème édition », DUNOD , 2009.
– LENDREVIE (J), LEVY (J) : « Mercator 2014 : tout le marketing à l’ère numérique »,
édition 11, DUNOD .
– MICHEL, GERALDINE : « management transversal de la marque : une exploration au
cœur des marques », DUNOD , 2013.
– MONZIOLS, MARIE : « Et si je me mettais aux réseaux sociaux ! – se lancer et les utilis er
– mode d’emploi » ; EYROLLES, 2014 .
– PONCIER (A) : « les réseaux sociaux d’entreprise : 101 question », Les Editions
DIATEINO , 2011.
– SAILLET, ROMAIN : « les fiches outils des réseaux sociaux : 91 fiches opérationnelles/80
conseils personnalisé/43 cas pratiques/100 illustration », Edition 1, EYROLLES, 2014 .
– SAINT HILAIRE , BENOIT : « la marque créer et développer son identité », VUIBERT ,
2006.
– SCHEID (F), VAILLANT (R), DE MONTAIGU (G) : « le marketing digital : développer
sa stratégie à l’ère numérique », Groupe EYROLLES , 2012.
– VIOT, CATHERINE : « le capital marque : concept, mesure et valorisation », E-THEQUE ,
2004.
Les mémoires de recherche :
– BEN FARHAT (O), impact des réseaux sociaux sur l’image de marque de l’entreprise ,
master professionnel, uni versité virtuelle de Tunis, 2013.
– IDRESS (T), impact du sponsoring sur l’image de marque de l’entreprise , magister
marketing , EHEC, 2011.
– MARIE -PIERRE (O), l’impact de l’image de marque sur la fidélité à la marque du
consommateur , master marketing, l’université du Québec, 2004.
Les Articles :
– Actualité : « les réseaux sociaux à l’usage de l’entreprise – fiche pratique a usage des
dirigeants d’entreprises », fiche n°17, 2011.
– AUBER (F) : « réseaux sociaux : outils de prospection et fidélisation », CCI ile de la
réunion, novembre 2011.
– BUTEL (R) : « guide des bonnes pratiques des médias sociaux : tourisme et commerce »,
2013.
– HYPOLITE (O), TANGUY (Y), «les réseaux sociaux», ISEG, 2013.
– JAMESPOT, INTER -LIGERE : « livre blanc : l’impact des réseaux sociaux », février 2009.
– La lettre EMERIT, édité par la fondation travail -université, premier trimestre 2009, numéro
57.
– Le journal du net, mars 2007.
– MARET (A) : « internet – lien social », publié en 27 mars 2012.
– MEDEF Droi t de l’entreprise : « réseaux sociaux et entreprises : quels enjeux juridique »,
septembre 2014.
– O’REILLY (T): « what is web 2.0? » article publié en 30/09/2005.
– PHIL : « l’ABC des réseaux sociaux pour les OSBL ».
– ROUX (C) : « l’histoire et l’avenir du web », dossier web, LINUX+.
– WASSERMAN (S), FAUST (K): « social network: methods and applications », Cambridge
university press .
– WELLHOFF (T) : « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sociaux sans
jamais oser le demander », nouvelle édition, 2012.
– YAKDHANE (A) : « le co mportement du cyberconsommateur », chapitre 6.
Webographie :
http://www.granddictionnaire.com
http://www.evolutionoftheweb.com
http://www.tutorials -computer -software.com
http://www.ideose.com/comprendre -le-web-10/
http://recrutements.wordpress.com
http://www.blogdumoderateur.com
http://terangaweb.com/lafrique -et-les-reseaux -sociaux -virtuels/
http://blog.neocamino.com .
http://www.creg.ac -versailles.fr/spip.php?article332 .
http://www.e -marketing.fr/definitions -glossaire
http://www.lecreis.org/colloques%20creis/2010/fayon_creis_2010.pdf
http:// www.web -2-com.com/pdf/e -marketing.pdf
Annexes
Annexe 1 :
Annexe 2 :
Annexe : 3
Questionnaire :
En vue de l’obtention d’un diplôme de master en science commerciale, option : marketing à
l’école des hautes études commerciales (EHEC ex INC), nous vous prions de bien vouloir
nous consacrer un peu de votre temps pour nous aider à réaliser une étude porta nt sur
« l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque d’une entreprise algérienne », et cela
dans un minimum de temps.
Merci d’avance pour votre précieuse collaboration.
Question 1 :
Etes-vous ?
Homme
Femme.
Question 2 :
Quelle est votre tranche d’âge ?
Moins de 20 ans.
Entre 20 ans et 30 ans.
Entre 31 ans et 40 ans.
Plus de 40 ans.
Question 3 :
Quel est votre statut socio -professionnel ?
Etudiant(e)
Employé(e).
Retraité(e).
Sans emploi.
Autres.
Question 4 :
Parmi ces réseaux sociaux, sur lesquels êtes -vous présent ?
Twitter.
Facebook.
Instagram.
Google+.
YouTube.
LinkedIn.
Snap Chat.
Autres :
Question 5 :
Quel est le réseau social que vous utilisez le plus souvent ?
Twitter.
Facebook.
Instagram.
Google+.
YouTube.
LinkedIn.
Snap Chat.
Autres :
Question 6 :
Quelle est votre fréquence d’utilisation de ce réseau social ?
Une fois par semaine.
2 à 3 fois par semaine.
4 à 5 fois par semaine.
Une fois par jour.
Plusieurs fois par jour.
Question 7 :
Quelles sont les raisons de votre utilisation de ce réseau social ?
Faire de nouvelle rencontre et discuter.
Se renseigner sur une de vos marques.
S’informer sur les actualités.
Travailler.
Autres :
Question 8 :
Avez -vous déjà effectué une recherche sur une marque précise sur les réseaux sociaux ?
Oui.
Non.
Question 9 :
Etes-vous abonnés à des marques automobiles sur les réseaux sociaux ?
Oui.
Non.
Question 10 :
Citez -nous trois (3) marques de d’automobile que vous connaissez ?
Question 11 :
Pensez -vous faire recours aux réseaux sociaux pour se renseigner sur vos marques avant l’acte
d’achat ?
Oui.
Non.
Question 12 :
Qui peut vous influencer sur votre futur achat ?
La marque elle -même et son image.
Vos amis.
Les groupes d’utilisateurs.
Autre :
Question 13 :
Selon vous, êtes -vous d’accord ou pas d’accord avec les propositions suivantes :
proposition Pas du
tout
d’accord Pas
d’accord Neutre D’accord Tout à
fait
d’accord
L’image de marque d’une entreprise
est-elle un facteur déterminant pour
vous ?
Votre préférence pour certaine s
marques automobile s est-elle
modifiée en fo nctions des prix et des
remises ?
Le fait qu’une entreprise soit présente
sur les réseaux sociaux, vous donne -t-
elle une meilleure image d’elle ?
Question 1 4 :
Etes-vous abonné s à la page Renault Algérie ?
Oui.
Non.
Si c’est « non » répondez a la question 15 et arrêté le questionnaire.
Si c’est « oui » passé directement à la question 16 et continuer le questionnaire.
Question 1 5 :
Si « non », pourquoi ?
L’entreprise n’est pas visible sur les réseaux sociaux.
Vous ne connaissez pas l’entreprise.
Vous n’avez aucun intérêt pour l’entreprise.
Question 16 :
Sur une échelle de 1 à 5 sachant que 1 signifie très satisfaisant et 5 signifie pas du tout
satisfaisant, comment classez -vous les propositions suivantes:
Propositions : sur la page de Renault Algérie : 1 2 3 4 5
– Le type de publication
– L’information partagée
– La présence de la marque
– L’interactivité entre la marque et les fans
– La rapidité
– Image de la marque Renault
Question 17 :
Reconnaitrez -vous facilement le logo de Renault parmi l es autres marques sur les réseaux
sociaux ?
OUI
NON
Question 1 8 :
Que pensez -vous des produits Renault ?
Produit robuste.
Produit fiable.
Meilleur rapport qualité / prix.
Autres :
Question 1 9 :
Pour les utilisateurs de la marque Renault : Répondez par OUI ou NON :
Oui Non
– Etes-vous fidèle s à la marque ?
– Considérez -vous la marque comme votre meilleur
choix ?
– Conseillerez -vous la marque à vos proches ?
– Changerez -vous la marque contre une autre ayant les
mêmes caractéristiques ?
– La présence de la marque sur l es réseaux sociaux est
indispensable ?
Question 20 :
Pensez -vous que l’usage des réseaux sociaux par Renault contribue -t-ils à promouvoir l’image
de marque de cette dernière positivement ?
Oui
Non
Fin de notre questionnaire, merci à vous !
Table des matières
Pages
Résumé
Dédicace
Remerciement
Liste des tableaux
Liste des figures
Sommaire
Introduction
générale……………… ……………………………………………… …………………………1
Chapitre 1 : L’émergence des réseaux sociaux……………… …………………………………5
Section 1 : Du web 1.0 au web 2.0 : ………………………….. ………………………….. ………………….. 5
1.1. Le web 1.0 : ………………………….. ………………………….. ………………………….. …………….. 5
1.1.1. Historiq ue du web 1.0 : ………………………….. ………………………….. …………………… 5
1.1.2. Définition du web 1.0 : ………………………….. ………………………….. ……………………. 6
1.1.3. Les caractéristiques du web 1.0 : ………………………….. ………………………….. ………. 7
1.1.4. Les outils du web 1.0 : ………………………….. ………………………….. …………………….. 8
1.2. Le web 2.0 : ………………………….. ………………………….. ………………………….. …………….. 9
1.2.1. Historique du web 2.0 : ………………………….. ………………………….. …………………… 9
1.2.2. Définition du web 2.0 : ………………………….. ………………………….. ………………….. 10
1.2.3. Les principes du web 2.0 : ………………………….. ………………………….. ……………… 10
1.2.4 . Les outils du web 2.0 : ………………………….. ………………………….. …………………… 14
1.3. L’apparition des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …………. 14
Section 2 : Le concept des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …….. 14
2.1. Historique des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. ……………. 14
2.1.1. L’histoire des réseaux sociaux :………………………….. ………………………….. ………. 14
2.1.2. L’évolution des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …… 16
2.2. Définition des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. ……………. 17
2.3. Typologies des réseaux soc iaux : ………………………….. ………………………….. …………… 18
2.4. Les outils des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …………….. 19
2.4.1. Facebook : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ………. 20
2.4.2. Twitter : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ………….. 21
2.4.3. LinkedIn : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ……….. 22
2.4.4. YouTube : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ……….. 22
2.5. Différents types d’internautes : ………………………….. ………………………….. ……………… 23
Section 3 : Les réseaux sociaux en Afrique : ………………………….. ………………………….. …….. 24
Chapitre 2 : L'utilisation des réseaux sociaux……………………………… …………………28
Section 1 : L’usage des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. …………. 28
1.1. L’usage privé des réseaux sociaux :………………………….. ………………………….. ……….. 28
1.1.1. Retrouver des anciens camarades et amis : ………………………….. …………………… 29
1.1.2. Partager des passions : ………………………….. ………………………….. …………………… 29
1.1.3. Organiser des événements : ………………………….. ………………………….. ……………. 29
1.1.4. Recruter et se faire recruter : ………………………….. ………………………….. ………….. 29
1.2. L’usage professionnel des réseaux sociaux : ………………………….. ……………………….. 31
1.2.1. Maintenir le contact avec son public et développer un réseau : ……………………. 31
1.2.2. Identifier des collaborateurs ou des fournisseurs autrement dit connaitre ses
partenaires : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ………………….. 31
1.2.3. Renforcer l’image de marque : ………………………….. ………………………….. ……….. 31
1.2.4. Fidélisation des clients : ………………………….. ………………………….. ………………… 32
Section 2 : Le rôle et les objectifs des réseaux sociaux : ………………………….. …………………. 33
2.1. Le rôle des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. ………………… 33
2.1.1. Un nouvel espace de dialogue : ………………………….. ………………………….. ………. 33
2.1.2. Une nouvelle source de veille marketing : ………………………….. ……………………. 33
2.1.3. Possibilité pour la publica tion et la promotion des ventes : …………………………. 33
2.1.4. Une couverture très large de la population : ………………………….. ………………….. 34
2.2. Les objectifs des réseaux socia ux : ………………………….. ………………………….. ………… 34
2.3. La façon de communiquer à travers les réseaux sociaux : ………………………….. ……… 36
Section 3 : Les avantages et les risques à l’utilisation des réseaux sociaux : ………………….. 38
3.1. Les avantages des réseaux sociaux : ………………………….. ………………………….. ………. 38
3.2. Les risques d’utilisation des réseaux sociaux : ………………………….. …………………….. 40
Chapitre 3 : L'image de marque……………………… …………… …..……………………..44
Section 1 : le concept de la marque : ………………………….. ………………………….. ……………….. 44
1.1. Historique : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ……………. 44
1.1.1. L’histoire de la marque : ………………………….. ………………………….. ………………… 44
1.1.2. Le développement de la marque : ………………………….. ………………………….. ……. 45
1.2. Définition de la marque : ………………………….. ………………………….. ……………………… 45
1.3. Signalétique de la marque : ………………………….. ………………………….. …………………… 46
1.3.1. Le nom de la marque : ………………………….. ………………………….. …………………… 47
1.3.2. L’emblème de la marque : ………………………….. ………………………….. ……………… 47
1.3.3. Le packaging : ………………………….. ………………………….. ………………………….. …. 48
1.4. Typol ogie des marques : ………………………….. ………………………….. ………………………. 48
1.4.1. La marque -produit : ………………………….. ………………………….. ………………………. 48
1.4.2. La marque -gamme : ………………………….. ………………………….. ………………………. 49
1.4.3. La marque -ombrelle : ………………………….. ………………………….. ……………………. 49
1.4.4. La marque -caution : ………………………….. ………………………….. ………………………. 49
Section 2 : les fonctions et l’utilité de la marque : ………………………….. ………………………….. 49
2.1. Les fonctions de la marque : ………………………….. ………………………….. …………………. 49
2.1.1. Les fonctions socio -commerciales : ………………………….. ………………………….. … 49
2.1.2. Les fonctions sémio -linguistiques : ………………………….. ………………………….. …. 51
2.2. L’utilité de la marque : ………………………….. ………………………….. …………………………. 54
2.2.1. L’utilité de la ma rque pour l’entreprise : ………………………….. ………………………. 54
2.2.2. L’utilité de la marque pour le consommateur :………………………….. ………………. 54
2.2.3. L’utilité de la marque pour les actio nnaires : ………………………….. ………………… 55
2.2.4. L’utilité de la marque pour les partenaires : ………………………….. ………………….. 55
Section 3 : L’image de marque : ………………………….. ………………………….. ……………………… 56
3.1. Définition de l’image de marque : ………………………….. ………………………….. …………. 56
3.2. Construire son image de marque : ………………………….. ………………………….. …………. 58
3.3. Les concepts voisins de l’image de marque : ………………………….. ………………………. 59
3.4. Evaluer une marque : ………………………….. ………………………….. ………………………….. . 60
3.4.1. La notoriété de la marque : ………………………….. ………………………….. …………….. 60
3.4.2. L’image de marque : ………………………….. ………………………….. ……………………… 62
3.4.3. L’identité de la marque : ………………………….. ………………………….. ………………… 63
3.4.4. Le ca pital marque : ………………………….. ………………………….. ……………………….. 63
Chapitre 4 : L'étude de l'impact des réseaux sociaux sur l'image de marque……… …..…….66
Section 1 : Présentation de l’entreprise « Renault Algérie » : ………………………….. ………….. 66
1.1. Le groupe Renault : ………………………….. ………………………….. ………………………….. …. 67
1.1.1. Historique du groupe Renault : ………………………….. ………………………….. ……….. 67
1.1.2. L’identité visuelle du groupe Renault : ………………………….. ………………………… 68
1.1.3. Les marchés du groupe Renault : ………………………….. ………………………….. ……. 69
1.2. Renault Algérie : ………………………….. ………………………….. ………………………….. …….. 69
1.2.1. Historique de Renault Algérie : ………………………….. ………………………….. ………. 70
1.2.2. Les marques de Renault Algérie : ………………………….. ………………………….. …… 70
1.2.3. Les engagements de Renault Algérie : ………………………….. …………………………. 71
1.2.4. Les départements de Renault Algérie : ………………………….. …………………………. 72
1.2.5. La direction marketing : ………………………….. ………………………….. ………………… 73
1.2.6. Digital manager : ………………………….. ………………………….. ………………………….. 73
Section 2 : Méthodologie de recherche : ………………………….. ………………………….. ………….. 76
2.1. Présentation de l’enquête : ………………………….. ………………………….. ……………………. 77
2.2. L’échantillonnage : ………………………….. ………………………….. ………………………….. …. 77
2.2.1. La méthode probabiliste : ………………………….. ………………………….. ………………. 77
2.2.2. La méthode non probabiliste : ………………………….. ………………………….. ………… 78
2.3. Le questionnaire : ………………………….. ………………………….. ………………………….. ……. 79
2.4. Le re cueil des données : ………………………….. ………………………….. ……………………….. 80
2.5. L’analyse et le traitement des données : ………………………….. ………………………….. …. 80
2.6. La durée de l’enquête : ………………………….. ………………………….. …………………………. 81
Section 3 : L’étude de l’impact des réseaux sociaux sur l’image de marque : ………………… 81
3.1. L’analyse par tri à plat : ………………………….. ………………………….. ……………………….. 81
3.2. L’analyse par tri -croisé : ………………………….. ………………………….. …………………….. 102
3.3. Résumé de l’enquête : ………………………….. ………………………….. ………………………… 105
Conclusion générale ………………………………………………………………………….107
Bibliographie
Annexes
Table des Matières
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Acest articol: ÉCOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES EHEC Alger MEMOIRE DE FIN D E CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES COMMERCIALES… [601647] (ID: 601647)
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