Opportunités de développement de l’infrastructure touristique dans la localité Poiana Sărată Étudiante – Mamalaucă Lidia-Ionela Professeur… [306912]

MÉMOIRE DE LICENCE

Opportunités de développement de l’infrastructure touristique dans la localité Poiana Sărată

Étudiante – [anonimizat] – Lect. dr. [anonimizat] 2017

Vue d’ensemble sur la localité Poiana Sarata

Figure no.1. Source : [anonimizat] I. LE TOURISME RURAL COMME FORME DE PRATIQUE DU TOURISME

I.1. LES PRÉRÉQUIS DE L’APPARITION ET DU DÉ[anonimizat] dé[anonimizat]éré [anonimizat], dans un seul mot, d’[anonimizat] à la disposition des touristes. [anonimizat], occupe une place privilégiée du point de vue économique, social et géographique, étant connu aussi sous la forme du tourisme vert (green tourism).

Une définition générale serait celle que le tourisme rural représente l’activité développée dans l’[anonimizat]ée dans toute sa complexité. Cette activité doit assurer la conservation des valeurs spécifiques à [anonimizat]érê[anonimizat]’aux béné[anonimizat]. (Mac I., [anonimizat] D., 1999).

La définition du tourisme rural par l’introduction de la notion ‘’espace rural’’ est, apparemment, extrê[anonimizat]été des conditions naturels et sociaux-économiques à l’é[anonimizat] à l’[anonimizat] d’espace rural. Celle-ci est liée à la densité de la population et des é[anonimizat] d’[anonimizat] d’exploitation et de propriété, de la structure et du type des établissements humains ou des structures traditionnelles de population.

Le tourisme rural représente un phénomène qui s’est dé[anonimizat]és touristiques des pays développés du point de vue économique, fortement industrialisés et urbanisés, dans la deuxième moitie du XXème siècle. [anonimizat] début, était pratiqué spontanément, relativement organisé, qui s’est développé en même temps avec l’expansion du phénomè[anonimizat]és de déplacement et les ressources financières de la population.

Quant à l’acception donnée [anonimizat]é[anonimizat] l’accent se met sur la partie humaine, étant un moyen de conservation des qualités naturelles et humaines d’un espace géographique. Pourtant, il repré[anonimizat]é d’amélioration de la qualité de vie pour ceux qui pratiquent l’activité. Le tourisme est vu comme un vrai invité, [anonimizat] (le dialogue et l’échange des impressions) est primaire. Le touriste doit répondre à cette hospitalité avec du respect et considération pour la communauté rurale.

Le touriste va connaitre la personne (le paysan), [anonimizat]-rurale. C’est pour cela que les aménagements doivent appartenir exclusivement à la communauté rurale, la seule en mesure de garder vicié l’espace rural. (Mac. I., [anonimizat] D. 1999).

Le tourisme dans l’espace rural a été et continue à être, de plus en plus apprécie et sollicité [anonimizat]érations urbaines. En étant un produit qui é[anonimizat]ésente, au-delà de tout, une possibilité de se retourner aux origines, toujours bien aimable et réconfortante.

Le tourisme, dans la forme la plus intacte, devrait être:

• Localisé dans les zones rurales ;

• Rural de point de vue fonctionnel – fonde sur les traits spécifiques au monde rural, avec des petites entreprises, plein air, contact avec la nature et avec le monde naturel, héritage traditionnel, communautés et pratiques traditionnelles ;

• À échelle réduite – en ce qui concerne les constructions et les établissements ;

• Traditionnel – en se développant lentement et systématiquement, avec une forte liaison avec la famille. Il se trouve sous contrôle local et il se développe à long terme, considérant le bien de la zone ;

• De plusieurs types – représentant le modèle complexe du milieu ambiant, l’économie, l’histoire et la localisation ;

Le tourisme rural se manifeste sous deux formes: le tourisme de séjour et celui de transit. En fonction de la motivation, celui de séjour est classifié en:

• Tourisme pour le repos et pour les sports d’hiver (le tourisme blanc) ;

• Tourisme vert, pratique dans les lieux proches aux parcs nationaux, naturels, réservations de la biosphère ;

• Tourisme culturel pour la découverte de l’art locale, de l’artisanat ;

• Cyclotourisme ;

• Tourisme de chasse et de pêche ;

Le tourisme représente un facteur déterminant pour le progrès économique général par le biais de sa contribution dans l’augmentation du produit interne brute (P.I.B), l’équation de l’équilibre des paiements extérieurs, ainsi que l’amélioration de la qualité de vie. Le grand potentiel touristique de notre pays est due aux variées ressources naturelles et anthropiques, dont on mentionne: les formes de relief distribuées harmonieusement sur le territoire entier, le climat favorable, la flore, les monuments historiques et architectoniques.

Dans notre pays, après la chute du communisme de décembre 1989, on essaie de fonder et de pratiquer le tourisme d’après les principes de l’économie du marché. Actuellement, le tourisme rencontre une période de crise, à cause de l’inflation et des tarifs, qui deviennent inaccessibles pour la pluparts des gens, ayant en considération aussi le fait que la majorité des dépenses sont destinées aux besoins alimentaires.

L’évolution sociale et la nécessité de passer le temps libre dans un mode plus aimable et divers possible constituent les prémisses du développement du tourisme rural, dont les plus importantes sont:

a) La complexité de la société humaine, qui a déterminé le besoin de mouvement, et surtout de drainer le temps libre en plein air, au milieu de la nature. Dans ces conditions, l’agrotourisme est apparu comme une vraie solution due à son offre: cadre naturel spécial intact et des hébergements dans les maisons des paysans.

b) La réduction de la durée hebdomadaire du travail qui a conduit à l’augmentation du temps libre et, implicitement, à la diversification des formes et modalités de loisir et des activités en plein air.

c) La préoccupation pour trouver des nouvelles formules de loisir (des vacances mélangées mer-montagne, montagne-mer, thérapie-excursions) ; un lieu important est occupé par de villages de vacances qui offrent des séjours aux fermes du milieu rural, ainsi que les villages touristiques.

d) Les établissements ruraux pittoresques caractérisés par un milieu intact, la conservation des traditions et une histoire riche (surtout dans les zones montagneuses).

e) La nostalgie pour les lieux d’origine.

Tableau no.1. – La motivation touristique dans le milieu urbain et rural (Source: Mitrache, 1996, page 56)

“Parmi les motivations possibles de la nécessité du développement touristique dans le milieu rural, on traitera les plus importantes, car une analyse psychosociologique montre les nécessités à l’habitant de la ville, entrainé dans la machine urbaine.”(Bran, 1997)

a) Le retour à la nature: comprend toutes les catégories d’âge, sexe, occupation, statut social, étant le résultat de la nécessite de divertissement, santé, confort physique et spirituel ; l’être-humain modern ne peut pas se manquer du mode naturel de vie et de son contact avec le milieu originaire, qui contribuent au maintien de son équilibre.

b) La connaissance et l’adhésion aux groupes d’appartenance spécifiques aux zones rurales: la famille de type patriarcale, la communauté locative, le group de travail et celui folklorique. Ainsi, les nécessités sociales, empêchées des fois par le milieu urbain, sont réalisées.

c) La connaissance, la compréhension et la créativité: par le contact avec des éléments du trésor historique national, du folklore, des occupations et des coutumes traditionnelles ; ainsi, les touristes peuvent assimiler des connaissances qui pourraient leur donner une certaine satisfaction personnelle.

d) Des motivations esthétiques: le besoin de connaître la beauté, l’ordre, la pureté, l’harmonie et la naturalité.

e) La curiosité: provoquée par les informations concernant l’hospitalité traditionnelle, les coutumes gastronomiques, l’artisanat et les rituels ruraux.

f) Le repos, la thérapie avec de l’air fraiche et fruits, la consommation des aliments fraiches

g) Le sport: la chasse et la pêche sportives, les montées et les randonnées.

h) Les qualités/les traits du village: le village ne se présente comme un produit de série, mais il comporte l’empreinte de l’original, de l’inédit et de la surprise, représentant l’une des plus riches sources de satisfaction des besoins et de motivation. Le village est un cadre de compensation physique et spirituelle des carences qui accompagnent, dans la plupart du temps, la vie urbaine.

L’individualisation de la consommation et de l’offre représente la nouvelle tendance à échelle mondiale qui s’oppose, en fait, au processus de généralisation caractéristique au développement social-industriel du début du XXème siècle.

Le tourisme rural satisfait la demande du touriste concernant la qualité, l’intimité, l’élasticité des services, facilement adaptables aux besoins individuels. Cet aspect, à côté du milieu ambiant, favorisent la convergence vers la réalisation d’un climat psychique équilibré, garanti aussi par le taux élevé de satisfaction du consommateur. Le tourisme rural est bénéfique aux enfants, pas seulement par la possibilité de leurs offrir une alimentation naturelle avec des aliments fraiches et de qualité, mais surtout grâce aux relations qu’il crée entre l’enfant et la nature. Les vacances à la campagne leurs permettent de connaître les traditions, les coutumes, ainsi que l’expérience directe de la flore et de la faune. La plupart des enfants du milieu urbain ne connaissent pas les animaux domestiqués que par le biais des livres et des photos. À cette occasion, ils ont maintenant la possibilité d’agrandir leurs connaissances d’une façon directe, définissant, ainsi, des relations affectives avec les animaux.

Tableau no. 2 – La motivation de la participation au tourisme rural (Source: Mitrache & Manole, 2005, page 73)

La recherche du marché touristique relève le fait que les touristes préfèrent de passer leurs vacances dans des endroits différents.

Tableau no. 3 – L’importance des lieux préférés par les touristes
(Source: Mitrache & Manole, 2005, page 144)

I.1.1. L’AGROTOURISME – LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE-SOCAIL DE LA LOCALITÉ

L’agrotourisme est apparu grâce à la nécessité de valorisation du potentiel touristique des villages: des conditions naturels propices à la pratique du tourisme, un cadre pittoresque (des maisons et des établissements humaines confortables), des personnes hospitalières, la tradition culturelle et artistique, des artisans doués, aux quels on ajoute un patrimoine local riche. Par l’agrotourisme on réalise la satisfaction des besoins de repos et de récréation de la population des villes, et, en même temps, la valorisation des ressources locales qui peuvent satisfaire les exigences des touristes. Par conséquent, les activités d’artisanat, qui étaient, une fois, pas intéressantes, se sont développées et la création des amitiés a conduit à la satisfaction des besoins matériels et spirituels des touristes

Les établissements ruraux représentent l’offre d’hébergement et de prestations des services, c’est pour cela que le propriétaire investit dans sa propre maison et développe des activités complémentaires aux ses préoccupations habituels.

L’activité touristique constitue une possibilité de mise en valeurs de l’offre de logement et des services. Le village représente l’espace réel d’attraction, dans lequel on rencontre tous les éléments de développement local, en contribuant au soutien du village, à l’amélioration de l’infrastructure, à la construction d’une vie spirituelle du village, en même temps avec l’amélioration des services publics. Pour le succès de l’activité agrotouristique, il s’impose d’avoir une instruction du propriétaire, celui-ci devenant « l’assistent » agrotouristique (agent local national) ; la seule condition de réussite c’est l’harmonisation des concepts de tous ceux impliqués.

L’activité agrotouristique contribue au développement d’ensemble des zones rurales concernées, par l’augmentation de la circulation touristiques. Ainsi, l’agrotourisme et l’économie de la zone se trouvent dans une relation de réciprocité, de correspondance.

L’agrotourisme est un concept complexe, formé de plusieurs éléments:

• Le développement de la capacité d’hébergement conduit à la formation d’un cadre de qualité et, implicitement, à l’amélioration de l’aspect architectonique du village. Il apparaît, ainsi, des mutations dans les conceptions de ceux qui vont construire ; ceux-ci vont appeler à l’assistance d’un architecte afin de réaliser une maison fonctionnelle, avec un degré élevé de confort ; les bénéficiaires sont représentés par les touristes, ainsi que par les propriétaires. On assistera, de cette manière à l’augmentation des revenues des entrepreneurs.

• La restructuration des ménages familiaux du village qui adhère à l’agrotourisme, de telle manière que l’endroit destiné aux animaux soit le plus loin possible de la maison et que la circulation des touristes ne croise pas nécessairement avec celle des propriétaires. En même temps, l’intérêt du propriétaire concernant le ménage et l’entretien dans leur propre espace qu’aux alentours augmente.

• Le paysan avec une propriété agrotouristique est plus gagnant que les autres ; c’est la raison pour laquelle il va faire des investissements afin d’améliorer son niveau de vie et la prospérité de la communauté rurale ;

• On assiste au développement des activités économiques au plan local, par le traitement des matières premières d’origine propre (lait, viande, œufs), grâce à la demande élevée pour les produits agricoles et non-agricoles de la part des touristes.

• Le nombre des lieux de travail dans l’activité touristique productive et de services augmente.

• Le développement des diverses services contribue à la prospérité de la zone.

• L’augmentation de la circulation touristique détermine la nécessité de modernisation de l’infrastructure locale.

• On assiste aussi à l’apparition des effets d’origine culturelle tels que: l’augmentation du niveau de culture et civilisation des habitants de la zone rurale concernée, l’amélioration de l’horizon de connaissances de ceux-ci, l’échange de connaissances et des expériences entre le village et la ville.

Tous ces éléments décrivent l’agrotourisme comme étant une expérience inédite pour ceux impliqués dans cette relation: le propriétaire et le touriste. L’agrotourisme a une influence complexe pour le milieu extérieur aussi (économique, social et culturel).

L’activité des artisans contribue à la création d’une image concrète et complète concernant la vie du village roumain, la création artistique folklorique d’ensemble, par la conservation des éléments importants et qui présentent une certaine valeur pour une certaine zone ou région, par la transmission de notre riche héritage culturel. Le point de départ peut être constitué par le manque des conditions favorables à la pratique de l’art populaire.

Parmi les motivations économiques, la plus importante c’est l’insuffisance des revenues qui ont à l’origine l’agriculture ; parmi les motivations culturelles, on mentionne: l’amélioration de la vie et des conditions de vie et de travail. Les arts le plus appréciés par les touristes sont: la modélisation de la boue, le creusement des roches, la sculpture en bois, le sèchement et la conservation des fruits.

Toutes ces activités et tous les produits issus lors de ses activités confèrent une valeur plus importante et ils seront préférés par une certaine catégorie d’acheteurs (touristes). Ce ré-début de l’artisanat a contribué à la création des nouveaux lieux de travail et des nouvelles sources de revenues pour les habitants des villages.

I.1.2. DES OBJECTIFS MOTIVATIONNELS ET STRATÉGIQUES

L’agrotourisme représente un paquet de services socioculturel, sportif et des activités spécifiques au milieu géographique, mise à la disposition du touriste en étant conditionnés par des investissements minimales et ayant comme but la préservation de la nature.

“Les objectifs stratégiques ont comme but l’assurance et la protection du facteur humain, les dotations techniques et la conservation du patrimoine’’. On adoptera trois directions d’actions:

• L’arrêt de la migration de la population du milieu rural vers celui urbain et la stimulation de retour, même partielle, de la population urbaine vers le milieu rural.

• La garantie des conditions de vie et de civilisation dans le cadre rural, ainsi que la stabilisation de la population active dans ce milieu.

• La conservation et la protection de l’environnement – facteur d’attraction pour la population et les touristes étrangers dans le milieu rural.

L’agrotourisme ne répond pas seulement à la motivation du tourisme culturelle et d’exploration, mais aussi à une autre exigence celle de loisir en plein air et en nature, fait certifié aussi dans d’autres pays. Conformément à l’affirmation du Andre Lwopp ‘’quand tu es Européen et tu vis dans un milieu turbulent des grandes métropoles continentales, tu te rends compte que là, dans « Le Pays en Haut », comme vous l’appelez, ceux de Roumanie, tu connais et tu vis le sentiment du silence’’.

I.2. TOURISME RURAL ET AGROTOURISME – TRAITS ET SPHÈRE DE CULTURE

Entre le tourisme rural et agrotourisme il y a certaines différences qui se mettent en évidence d’après les critères présentés dans le tableau no. 4, comme suit:

Tableau no. 4 – Tourisme rural et agrotourisme
(Source: Mitrache& Manole, 2005, page 189)

Les produits touristiques ruraux peuvent être définis par le biais de ces deux offres:

L’offre ‘’Les vacances dans le ménage familial rural ‘’- le produit doit refléter les caractéristiques du ménage familial des villages, le touriste le demande surtout pour expérimenter l’atmosphère spécifique de ces établissements.

L’offre ‘’Le Tourisme Rural’’ – qui définit toutes les offres du milieu rural: séjour dans des maisons de vacances, dans des maisons particulières ou dans de maisons touristiques.

Les motivations des touristes sont les mêmes dans les deux situations: de connaître les traditions rurales, culturelles, de passer leurs vacances dans un milieu naturel isolé ou de pratiquer des randonnées et d’autres sports en plein air.

Même s’il découvre des sphères d’activités diverses, l’agrotourisme et le tourisme rural sont des activités économiques complexes, qui mettent en évidence par le biais d’un mécanisme propre, la circulation touristique rurale.

L’agrotourisme a, à l’origine, la nécessité de trouver de solutions pour les communautés rurales, dans la direction d’augmentation des revenues par la valorisation du potentiel économique de celles-ci, développant des services d’hébergement et de valorisation des produits propres et locaux.

À l’agrotourisme, on a attribué plein de définitions, en fonctions de ses traites:

• Du point de vue de l’espace d’hébergement, de la base matérielle: l’agrotourisme est une activité capable à valoriser l’excédent de logement existent dans le ménage familial, préparé et aménagé spécialement pour l’accueil des touristes.

• Du point de vue des activités qui entourent le ménage familial rural: l’agrotourisme est un ensemble des biens et des services offerts par les établissements humains des villages pour le consomme des personnes qui, pour une certaine période de temps, viennent dans le milieu rural pour loisirs, repos et agrément, thérapies médicales, affaires, études et documentaires et beaucoup d’autres activités.

De toutes ces définitions, on se rend compte que l’agrotourisme est un système complexe, dont les éléments sont dans une relation d’interdépendance. Il peut être aussi comparé avec un système cybernétique ouvert qui est dans un permanent échange avec le milieu externe.

L’agrotourisme est une activité pratique qui représente une côté intrinsèque de l’économie locale ; il a un rôle de régulateur, de feed-back dans le cadre du système économique au niveau local.

L’agrotourisme se réalise par la valorisation du cadre naturel, de l'offre d'hébergement et des divers services mises à la disposition par les ménages familials et les fermes agrotouristiques. Le but de cette activité est la réalisation des revenues au caractère complémentaire, les revenus de base étant réalisés par le biais de l'agriculture et des autres activités. Une partie du profit est réinvesti dans la modernisation et développement de l'offre d'hébergement et services. Tous ces efforts conduisent à l'augmentation de la demande touristique et, implicitement, à l'amélioration continue de l'infrastructure locale.

• Du point de vue du divertissement, l'agrotourisme est une forme de tourisme d'une grande variété et unicité dans la réalisation des services offert aux personnes qui aiment la nature, la culture et l'art rurale.

Les programmes agrotouristiques incluent:

La restauration (surtout des menus traditionnels)

D'espace, des dotations et des aliments obtenus dans des conditions naturelles et ayant une valeur biologique élevée et qui offres aux touristes la possibilité de préparer la nourriture par eux-mêmes.

Des possibilités de participation active ou passive à des séries des coutumes traditionnelles dans le ménages familials, les localités ou les zones concernées: des séances de soir, des danses populaires, des fêtes des églises, des marchés ruraux et des spectacles folkloriques.

Des dotations et des aménagements spécifiques aux ménages ruraux pour la recréation et agrément, pour des activités sportives et d'entretien.

Le tourisme rural comprend une sphère plus étendue par rapport à l'agrotourisme, fondé sur une structure fonctionnelle des services et des possibilités d'hébergement hétérogène. Les entités organisatrices sont des structures spécialement aménagées, afin de réaliser les fonctions pour lesquelles elles ont été construites aussi du point de vue de l'utilisation du cadre construit que du point de vue des services. Concernant les revenues générées à l'occasion du tourisme rural, ils ont un caractère permanent et les services offerts sont prestés par un personnel légalement embauché et bien instruit.

Les structures d'hébergement du tourisme rural sont représentées par:

– les pensions touristiques ;

– les motels ;

– les campings ;

– les camps de création artistique ;

– les villages de vacances ;

– les camps pour des activités écologiques ;

Par la mise en valeur de l'offre d'hébergement et des services, la circulation touristique se développe. Celle-ci est de plus en plus intense, grâce aux nouvelles extensions que le tourisme rural a acquit. De plus, les manifestations du milieu rural conduisent à l'augmentation de la circulation touristique dans les zones concernées et à l'amélioration de la qualité de culture et de civilisation.

I.3. LE RAPPORT ENTRE LA DEMANDE ET L'OFFRE TOURISTIQUE

L'offre internationale pour les villages touristiques est favorisée dans son apparition et son développement par de nombreux facteurs, tels que:

1) La représentation élevée des éléments patriarcales qui provoquent l'intérêt et la curiosité des touristes pour d'autres conditions de vie et de civilisation que ceux avec lesquels les personnes sont habituées ; ainsi, dans les zones au potentiel réduit à échelle mondiale, on assiste à l'augmentation du nombre des touristes.

2) La fragmentation des vacances en 3-4 mini-vacances, dont une passée dans le milieu rural (4-5 jours de séjour). Dans notre pays, il ya des offres de vacances mélangés mer – montagne – village touristique.

3) Le choix de la destination de vacances dans les pays voisins grâce aux facilités douanières, de circulation et des produits nouveaux offerts.

4) Le développement du tourisme culturel et d'exploration par l'augmentation du niveau de culture, chose qui amplifie l'intérêt pour les valeurs culturelles des villages.

5) L'augmentation du taux de sollicitation des espaces d'hébergement au confort réduit, moins chères. En 1994, on a enregistré une demande plus élevée pour le logement dans des zones de repos et aux particulières.

6) Les formes d'agrément et animation présentées pas les prestataires (des aventures en plein air) ; des trajets de randonnées qui incluent divers villages, zones, transport avec des charrettes au cheval, équitation, chasse, pêche etc.

Le soutien de la promotion du village touristique roumain dans le tourisme national et international concerne la préoccupation des fournisseurs de vacances de lancer des produits touristiques nouveaux afin d'attirer les divers segments de la demande. Le village touristique roumain, comme destination de vacances, s'impose de plus en plus dans l'offre européenne et même mondiale car il est capable de satisfaire des goûts et des motivations diverses de la demande potentielle en ce qui concerne le logement, l'alimentation ou l'agrément. Le village touristique roumain dispos des nombreuses ressources qu'une fois mises en valeur, pourraient attirer des touristes autochtones et allochtones.

La demande pour l'agrotourisme est déterminée par les besoins d'ordre supérieur, étant extrêmement élastique face à l'action d'influence (la durée des congés, la dimension du temps libre, la programmation des vacances, le budget). Elle est caractérisée par un taux élevé de mobilité, le touriste ''migrant'' vers la zone qui a le produit recherché. Le caractère hétérogène est donné par le mouvement des touristes avec des besoins très variés.

L'extension des endroits urbains a influencé l'apparition de la tendance générale de la migration du village vers la ville. Le premier segment de la demande agrotouristique est représenté par ceux qui sont partis du milieu rural ; la motivation est de démontrer aux enfants les lieux d'origine, les coutumes traditionnelles du village, les préoccupations et les réalisations des vieux. Le deuxième segment est formé par des enfants, de jeunes qui voient pour la première fois des animaux domestiqués. Un troisième segment sera illustré par le citadin stressé par le rythme quotidien, fatigué par les endroits communs et les autoroutes, qui est à la recherche d'air frais, loin du bruit et de la poussière, ainsi qu'un régime alimentaire sain. Le segment qui suit est représenté par les touristes avec des possibilités financières spéciales, qui sont ennuyés par le tourisme de type industriel. Aussi important est le segment des personnes avec des revenues réduits qui ne se permettent pas de visiter des stations touristiques classiques. Et pas dernièrement, le segment hétérogène formé par toutes les personnes qui désirent le repos, la recréation dans un environnement naturel en participant, de plus, aux activités journalières des ménages familials ruraux.

Les offres d'hébergement du milieu rural sont diverses, en fonction des conditions de confort offertes par les pensions:

Les plus fréquentes formes d'hébergement sont:

• Les chambres des maisons des habitants des villages, aménagées d'une manière traditionnelle ;

• Les maisons de vacances spécialement construites ou libres pendant la saison touristique ;

• Les endroits pour l'installation des campings (tente ou caravane) dans la cour ou dans le jardin ; le propriétaire habite dans la proximité pour assurer la sécurité du touriste ;

• Les endroits secondaires dans le ménage ruraux (hutte) ;

• Les endroits à usage exclusif pour les touristes : des villas, des cabanes, mini-hôtels (construits par de groupes d'habitants ou par des associations touristiques locales) ;

Les offres d'alimentation publique sont, le plus souvent, très diversifiées :

• Des pensions classiques et de demi-pensions au propriétaire ;

• Petit-déjeuner inclus dans le tarif de base de la chambre ou de la maison ;

• Des pesions classiques aux demi-pensions accordées par une famille à un groupe de touristes qui habite dans une autre maison ;

• La préparation de la nourriture par les touristes eux-mêmes, avec les produits et les outils des propriétaires ;

''La demande et l'offre donne à l'agrotourisme un caractère complexe, hétérogène, dynamique et élastique''. (Bran, Fl.)

CHAPITRE II. LES CARACTERISTIQUES DU TOURISME RURAL EN ROUMANIE

II.1. HISTORIQUE DU TOURISME RURAL

Conformément à la définition, ‘’les villages touristiques sont des établissements ruraux pittoresques, bien construits, situés dans un milieu pas pollué, qui gardent les traditions et qui ont une histoire riche et qui, au-delà des fonctions politiques-administratives, sociales, économiques et culturelles propres, accomplissent, d’une manière saisonnière ou tout au long de l’année aussi la fonction d’accueil et d’hébergement des toursites pour un séjour d’une durée pas définie.’’(St. Mitrache- ’’Agroturism si Turism Rural’’, Editura Fax Press, Bucuresti, 1997’’,pag. 26)

L’évolution est déterminée par le spécifique des traditions, de la mentalité et de la culture du village, aussi que par l’hospitalité, caractéristiques de base des Roumains, moyen de connaissance et de communication. Par exemple, les établissements ruraux de la proximité des stations climatériques ont été souvent sollicités pour l’hébergement des touristes, les structures de logement étant, dans la plupart du temps insuffisantes pour la satisfaction de la demande.

Un autre facteur favorable est constitué par le budget du touriste. La demande de plus en plus en croissance de la clientèle européenne pour le tourisme rural a représenté une motivation pour le pratiquer ; de cette manière, la position géographique de notre pays représente un avantage.

Depuis très longtemps, on a pratiqué, occasionnellement et non-officiel, l’hébergement des touristes occasionnels aux personnes physiques des zones visitées. C’était qu’en 1967-1968 qu’on a commencé à organiser des actions touristiques pour des groupes des touristes sur le littoral. En 1972, par le biais de l’Organisation Mondiale du Tourisme, on a fondé le Centre des Recherches pour la promotion du tourisme international, qui a concentré son activité sur l’identification et la sélection des localités rurales représentatives pour le village roumain pout être promues du point de vue touristique. En ayant une collaboration avec l’Office Départemental du Tourisme et avec les organismes administratives locales, on a établi d’introduire 118 localités dans le circuit national et international.

À partir du 16 juillet 1973, avec l’aide d’OMT, on déclare d’une façon expérimentale, des villages d’intérêt touristiques: Lersești, Rucăr, Fundata, Sirnea, Sibiel, Rășinari, Tismana, Vaideeni, Halmagiu, Bogdan-Vodă, Vatra Moldovei, Murghiol et Sfântu Gheorghe. De la même manière, on a approuvé le cadre d’organisation, de fonctionnement et de conseil des activités touristiques, ainsi que ceux de promotion du tourisme dans ces localités.

L’arrêt no. 255/1874 interdit l’hébergement des touristes étrangers dans les maisons privées, par conséquent, les villages deviennent non-fonctionnels pour l’activité touristique internationale. Une partie des villages qui étaient incluse dans les programmes au caractère culturel et folklorique, dont OMT Bucarest a contracté avec des diverses compagnies de l’extérieur ; c’est pour cela que, suite à la demande du Ministère du Tourisme, on a permis, exceptionnellement de cet Arrêt, la visite et le logement des groupes des touristes dans les villages suivants : Lersești, Rucăr ; Sibinel, Murghiol et Crișan. En réalité, seulement les localités Lersești et Sibinel bénéficiaient de cette exception.

Après 1989, on fonde la Commission de la Zone Montagneuse de la Roumanie (CZMR), dans le cadre de laquelle il est crée le premier compartiment d’agrotourisme, qui a représenté, en même temps, la base de ce type de tourisme dans notre pays. Un an plus tard, par le biais d’une réglementation, on définit les attributions de cet organisme: le mode d’attestation des établissements et les directions d’action pour le développement de l’agrotourisme partant de la modernisation des logements particuliers, au profil agrotouristique, la création et l’aménagement des petits établissements au même profil.

En 1993, suite à la réorganisation de CZMR, l’activité touristique est continuée par la Fédération Roumaine pout le Développement Montagneux (FRDM), qui a adopté une stratégie de valorisation et promotion de ces activités au niveau de réunions gouvernementales et non-gouvernementales.

FRDM a soutenu la création des nouveaux agents économiques sous la forme des sociétés commerciales, associations et fondations, au but de l’implémentation et du développement du tourisme rural.

À partir du 1994, le Ministère du Tourisme, par l’intermède du protocole signé avec FRDM, concernant la collaboration dans la promotion et l’amélioration du cadre législatif, fait preuve d’un intérêt accentué pour cette forme de manifestation du tourisme.

Les facilités pour le développement du tourisme rural dans la zone de montagne, le Delta du Danube et la Mer Noire ont été poussées par des aspects législatifs adoptés en 1994.

Du point de vue organisationnel, ils sont apparus d’autres organismes professionnels, non-gouvernementaux, tels que: A.N.T.R.E.C, la Fédération Roumaine de Développement Montagneux, l’Agence Roumaine de Tourisme. Très importantes sont aussi les sociétés commerciales qui entreprennent des activités dans ce domaine: la Fédération ’’Vatra Dornei’’, de la même localité, ‘’Bran Impex’’, de Bran, ‘’Trans Tour S.R.L’’, de Praid, ‘’S.C Draguș’’, de Covasna, ‘’S.C Câmpulung Moldovenesc’’, de la même localité.

II.2. L'ASSOCIATION NATIONALE DE TOURISME RURAL, ÉCOLOGIQUE ET CULTUREL

L'Association Nationale de Tourisme Rural, Ecologique et Culturel (A.N.T.R.E.C) est une organisation non-gouvernementale et non-profit, fondée l'automne de l'année 1994, à l'aide du Ministère du Tourisme. Elle présente un rôle très important dans le développement du tourisme rural de notre pays. Une partie des personnes impliquées se sont formées dans le cadre de FRDM, qui ont beaucoup d'expérience, du soutien et des réalisations de la fédération et ils on apporté tous ses atouts dans l'implémentation des stratégies pour le tourisme rural.

La stratégie ANTREC a plusieurs directions d'actions:

• Le développement des actions de formation et de d'amélioration pour tous les participants au tourisme rural, sous la forme des cours diverses ; le mode d'apprentissage est représenté par des cours et des ateliers, des camps thématiques ;

• L'accord d'assistance technique et consultation des fermes et pensions agrotouristiques dans l'établissement des documents nécessaires pour leur validation en temps que des entités touristiques et leur ajout dans les bases de données en vertu de la formation d'un réseau touristique ;

• La promotion du tourisme rurale et du marketing touristique en utilisant des méthodes et des techniques modernes qui permettraient la création d'une recette personnelle et l'ajout de celle-ci dans le cadre du tourisme européen. C'est pour cela qu'on a décidé de rédiger des dépliants, des brochures, des vidéos et de magazines par le biais desquels le potentiel touristiques de la Roumanie est mis en valeur.

• Des actions d'information et de publicité par la création d'un bulletin informatif ANTREC mensuel et d’un magazine ‘’Viața la țară’’, qui illustrerait le potentiel touristique des villages roumains.

À partir du 1995, l'association est devenue le membre d'EUROGITES, en réussissant, ainsi, la promotion du tourisme rurale à l'extérieur du pays. Le catalogue EUROGITES est une publication annuelle, réalisée par la Fédération Européenne de Tourisme Rurale Eurogites. Dans ce catalogue sont comprises les plus représentatives fermes agrotouristiques du réseau touristique rural européen. À côté de la France, l'Allemagne, Belgique, Irlande etc. il y a aussi des destinations autochtones, telles que: le Couloir Rucăr-Bran, Maramures, Bucovina, Praid et le Delta du Danube.

II.3. LE POTENTIEL TOURISTIQUE NATUREL DE LA LOCALITÉ POIANA SĂRATĂ

Les ressources touristiques du milieu rural se classifient en deux catégories: des ressources naturelles (localisation géographique, relief, réseau hydrographique, climat, paysages, flore et faune) et des ressources sociales (des objectifs culturels-historiques, monuments, musées, hospitalité, langue, mentalité, coutumes et traditions, ethnographie, folklore et art culinaire populaire etc.).

Les ressources touristiques naturelles sont représentées par la partie physico-géographique d'un territoire qui a une certaine influence sur les touristes potentiels. Elles assurent l'une des prémisses de valorisation et, pour que cela soit toujours intéressante, des mesures de protection s'imposent ; le profil touristique est conditionné par le type dominant et il se reflète dans les activités et les formes de tourisme.

La nature est d'une grande variété, à partir des plaines jusqu'aux pics neigeux, des rivières aux fleuves, des lacs à la mer, des arbustes aux riches forêts, tous ces éléments étant retrouvés dans des conditions climatiques diverses.

En ce qui concerne l'importance de la nature dans le tourisme, on retrouve des aspects très variés, commençant avec la participation insignifiante, presque symbolique des activités secondaires jusqu'à une participation complexe, d'objectif proprement-dit. L'introduction du cadre naturel dans le processus économique comprend des formes nuancées qui retrouvent leur correspondance dans la multitude des options offertes aux touristes.

Les principales catégories de ressources qui appartiennent au milieu environnemental naturel impliquées dans l'activité touristique sont: le relief, le réseau hydrographique, le climat et la biodiversité.

II.3.1. LA LOCALISATION GEOGRAPHIQUE

L'histoire du village Poiana Sărată est née grâce aux mesures supplémentaires de sécurité à la frontière de la Trnsilvanie avec la Moldavie, aussi que pour la surveillance de la douane d'Oituz. Comme cela, l'Empereur de Vienne a commandé la création d'un village des Roumains, après que les Hongrois ont refusé cette proposition. L'origine de la dénomination du village vient de sa localisation dans un magnifique forêt parcouru pas des nombreuses sources à l'eau salé.

Le village Poiana Sărată est situé dans les Carpates Orientales, à 467 mètres d'altitude, dans la Dépression Poiana Sărată-Hârja, ayant comme limite latérale l'extrémité sud des Monts Oituz (Monts Nemira), qui la sépare de la Vallée de la rivière Slănic et de l'extrémité nord des Monts de Vrancea.

Grâce à la localisation, le bassin dépressionnaire Poiana Sărată présente des paysages montagneux charmants, avec un climat spécifique de montagne, avec des eaux minérales riches et valeureux et un fond touristique culturel important.

Poiana Sărată se trouve dans le bassin médian de la rivière Oituz, à une distance de 27 km de la ville Onești, sur la vallée trans-carpatique qui fait la liaison avec la Transylvanie, parcourue par la route modernisée DN11.

Accessibilité:

• Voies routières (Figure no. 2)

L’accès peut se faire aussi à partir des gares de Brașov et d’Onești, le déplacement pouvant se faire avec des moyens de transport en commun ou privés.

Fig. no. 2  –La carte des routes d’accès vers Poiana Sărată

Source : http://hartaro.info/poiana-sarata-BC.htm

II.3.2. LA FONCTION TOURISTIQUE DU RELIEF

Le relief représente la plus riche et variée ressource attractive de la Terre. Il constitue la colonne vertébrale de tout paysage, en lui définissant sa personnalité. C’est lui-même qui a la charge d’un facteur omniprésent, y inclut au moment où l’attractivité principale a des origines différentes, par l’intermédiaire du cadre offert aux activités récréatives. De la même façon, les éléments de relief sont impliqués dans la création des autres components appartenant au cadre naturel, d’ordre hydrographique, climatique ou biotique. L’influence est, pourtant, réciproque, les ressources attractives du relief s’enrichissant par l’apport de ceux-ci.

L’importance du relief pour le tourisme est illustrée premièrement par le nombre appréciable des formes, qui, prises séparément ou comme des associations, constituent des éléments d’attraction multiple. Parmi ces formes on rencontre: des escarpés, des pics, des passages et des cols, des quais, des défilées, des vallées etc.

Le relief de montagne constitue le component majeur, polarisateur de l’intérêt touristique. Il se remarque par la variété, l’équilibre, les aspects parmi les plus pittoresques, les secteurs de contact des vallées avec les versants abrupts, les dépressions très peuplées. La variété lithologique, la fragmentation excessive et le système de modélisation ont amené à l’apparition des crêtes, des pics et des abrupts qui ont un important impact psychologique sur les visitateurs. En plus, les unités montagneuses ont une physionomie moins spectaculaire mais qui à l’aide des paysages forestières avec des pâturages bien conservées et une activité pastorale traditionnelle peuvent constituer, en perspective, des objectives pour de trajets touristiques loin de l’agglomération et du bruit.

La zone carpatique a des arrêtes montagneuses de 400-800 mètres d’altitude, partiellement emboisées, des vallées étendues et de bassins dépressionnaires caractérisées par la diminution des contrastes et de la fragmentation morphologique. La place des pics aigues est prise par les inter-fleuves amples. L’alternance pic-vallée génère ‘’l’espace autochtone’’ avec une très grande importance dans le moralisme roumain. L’énergie dont le relief dispose, impose, comme dans le cas des altitudes, la séparation des secteurs distincts. Dans le secteur montagneux la note dominante est donnée par les altitudes comprises entre 400-500 mètres, le phénomène étant dû aux roches de flysch paléogènes dans lesquelles se sont formées les vallées.

La dépression Poiana Sărată est la plus importante de tous les secteurs étendus, étant limitée par des portions étroites aussi en amont qu’en aval. Ce bassin a été sculpté dans de dépôts éocène et oligocène apparus comme conséquence des mouvements tectoniques, mais surtout par la sculpture des dépôts miocènes-pétrolifères friables (le grès de Tarcău, le grès de Kliwa, les dépôts argileux et bitumineux avec des particules de gypse et des sulfates de Fer, marnes, roches de précipitation chimiques, sel). On tient à préciser aussi que cette dépression se superpose sur l’axe d’un synclinal, un élément qui donne plus de valeur et qui a contribué à son évolution morphologique. L’aspect asymétrique des versants est très visible, celui de gauche ayant une inclinaison plus accentuée grâce à sa modélisation sur les terminaisons des couches. L’altitude du relief est de 450 mètres, à la base de la dépression, et de 846 mètres à la limite de l’ouest (‘’Plaiul Plătinișului).

II.3.3. LA FONCTION TOURISTIQUE DU CLIMAT

Par comparaison avec le relief, qui assure le support matériel de toutes les activités récréatives, le climat a un rôle essentiel dans l’organisation et le développement de celui-ci, en le favorisant ou pas. Le climat de la dépression Poiana Sărată présente quelques particularités liées à la localisation géographique de la zone dans l’ensemble des Carpates Orientales et de Sous-Carpates de la Moldavie et de Courbure. Les éléments climatiques, tels que la température, les précipitations, l’humidité, la présence du soleil, la composition de l’atmosphère, les radiations solaires, chacun d’entre eux actionne d’une manière positive ou négative, à côté des autres components du fond touristique naturel, sur les possibilités de pratique des certaines formes de tourisme.

De l’autre côté, le pouvoir des influences climatiques peuvent favoriser ou restreindre la compatibilité des certaines personnes dont l’organisme est plus sensible et peut rendre difficile la prise de séjours dans certaines conditions climatiques.

Le climat de l’aire étudiée s’inscrit dans le cadre du climat tempéré-continental, présentant, toutefois, certaines particularités déterminées par l’altitude du relief. Les facteurs radiatifs qui influencent le climat présentent des variations pendant l’année. Ainsi, ceux-ci ont des valeurs plus élevées dans l’été et plus bases dans l’hiver. Par l’altitude et la position géographique, Poiana Sărată se trouve sans un périmètre de contact permanent des masses d’air continental de l’est et océaniques. Les variations des paramètres climatiques sont liées à une série d’éléments locaux tels que: l’altitude, l’orientation de cimes secondaires sur la direction N-S avec une tendance vers O-E (grâce à la direction principale de la rivière Oituz), suivis par l’exposition des versants et la largeur des vallées.

Ces différences favorisent l’apparition des climats locaux, topo-climats, entre les zones plus bases et plus abries et les zones plus hautes et plus exposées avec des conditions climatiques plus dures. L’importance de l’élément biogéographique, surtout de celui forestier ne doit pas être exclue non plus.

Le bioclimat des formes de relief positives se caractérise par une nébulosité prononcée. En général, on observe une accentuation de la nébulosité en rapport avec l’altitude, nébulosité influencée à son tour par la circulation atmosphérique et par l’orientation du relief. Ce phénomène conduit à la baisse de la radiation solaire et de la perte de chaleur du sol. La nébulosité annuelle est d’une moyenne de 5,6, en déterminant 123,8 jours nuageux dans le semestre plus chaud de l’année et 143,2 jours nuageux dans la saison froide.

Le bioclimat des formes de relief positives est froid. La température moyenne annuelle dans la zone montagneuse de Poiana Sărată est de 5,4° C et celle multi-annuelle du mois de janvier des hauteurs d’Oituz est de -9,2° C. L’été, le mois le plus chaud est celui d’août, période dans laquelle sur les hauteurs on enregistre 10,7° C. Dans les saisons de transitions les températures sont de 10-12°C. Ce bioclimat est humide avec des valeurs relatives de 75%, la circulation atmosphérique étant active est focalisée.

Les hivers sont beaux, ensoleillés, avec une grosse et persistante couche de neige. L’épaisseur de cette couche influence beaucoup la pratique des sports d’hiver. On estime que, pour pouvoir pratiquer le tourisme d’hiver d’une manière efficiente, la durée de la couche de neige doit être supérieure à 90 jours.

Les étés sont assez frais, avec des pluies abondantes, qui alternent avec le beau temps. Ce qu’on remarque ce sont les saisons de transition: les printemps sont fraiches et les automnes sont relativement stables, modérées du point de vue thermiques, le mois de septembre étant considéré le plus favorable pour des randonnées montagneuses, fait soutenu aussi par ‘’l’absence’’ des pluies sur les hauteurs du bassin Oituz pendant ce mois-ci.

Le bioclimat de formes négatives de relief est caractéristique aux dépressions intra-montagneuses et aux vallées étroites dans la zone de basses et moyens montagnes. Ce bioclimat est influencé par les conditions d’abri contre la circulation générale, aux effets différenciés, surtout dans les saisons extrêmes. Dans les vallées et les couloirs profonds qui entourent le bassin Oituz, les courantes d’air sont dirigées conformément à l’orientation générale de celles-ci. De cette manière, dans le village Poiana Sărată, les directions dominantes sont celles de S-O, et dans la période d’hiver celles de S-E (le vent Nemira). La vitesse annuelle des courants d’air enregistre 2,5-3,5 mètres par seconde.

L’hiver et les nuits, les différences d’altitude par rapport à l’aire montagneuses déterminent le glissement et la stagnation des masses d’air froid sur le fond des vallées et des dépressions, conduisant aux inversions thermiques (qui peuvent durer jusqu’à 10-15 jours). À l’occasion des ces inversions de longue durée, les températures peuvent baisser même avec 10°C dans les vallées et les dépressions que sur les cimes des montagnes. Ainsi, les températures moyennes les plus bases de janvier sont de -4°C. L’été et les jours, dans des conditions de circulation atmosphérique réduite, on assiste à une augmentation forte de la température de la sous-couche atmosphérique, chose qui détermine un confort thermique mieux. L’été, dans toute la dépression la température est positive et enregistre une valeur moyenne de 16°C dans le mois du juillet.

La temperature maximale absolue enregistré jusqu’à ce jour à Poiana Sărată a été de 40,8°C le 5 juillet 1916 et celle minimale a été de -29,6°C, le 25 janvier 1942.

Les précipitations atmosphériques présentent l’une des plus importantes caractéristiques du climat, étant la source d’humidité du sol et d’alimentation des rivières. La quantité moyenne annuelle de précipitation est de 735 mm à Poiana Sărată. Des pluies abondantes ont été enregistrés le mois du mai 1975, période dans laquelle on a compté 50 l/m2 en 12 jours.

Le nombre moyen de jours avec de précipitation est de 118, dont lesquels 30 avec de la neige. Les premières neiges tombent le mois d’octobre et les dernières le mois du mai.

II.3.4. LA FONCTION TOURISTIQUE DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE

La partie hydrographique a un rôle très important dans la stimulation et le développement des activités touristiques, toutes les formes de stockage de l'eau (les eaux souterraines et de surface) ayant une influence élevée. Chacune d'entre elles a un effet différent, s'impose par de valences spécifiques, dans le développement des certains types de tourisme: les ressources hydrominérales ont des effets balnéaires, le réseau hydrographique s'impose à l'aide du paysage.

LES EAUX SOUTERRAINES

La formation et le régime des ressources d'eau du bassin Oituz est conditionnée par la structure géologique, le relief, le climat et l'activité humaine. Les eaux de profondeur font partie de la zone des eaux des sources carbonatées en amont de Poiana Sărată et de la zone des eaux de sources carbonatées d'aval de Poiana Sărată. En regardant la carte hydrographique de la Roumanie, pour la zone concernée on peut distinguer 2 domaines:

• le domaine du flysch – concernant le bassin hydrographique de l’amont de Poiana Sărată – situé dans la région des eaux souterraines cantonnées dans les roches fissurées aux réseaux aquifères intenses ;

• le domaine subcarpatique – appartient à la région aux roches imperméables (des marnes, des argiles), qui ne présentent pas des couches aquifères de profondeur  ;

Les sources hydrominérales, soit qu’elles sont des apparitions naturelles (des sources), soit qu’elles sont interceptées et captées par des forages sont variées comme le contenu hydro-chimique (la température et le débit utilisable). Elles sont classifiées en types et sous-types. On remarque, comme types dominantes les eaux minérales athermales. Les eaux minérales forment une catégorie séparée de ressources du point de vue génétique, mais surtout du point de vue touristique. Leur importance consiste dans la richesse minérale contenue, qui impacte positivement l’utilisation pour le traitement interne ou externe. La gamme des affections traitées est extrêmement variée, commençant par celles de l'appareil kinesthésique (rhumatisme dégénératif), du système cardio-vasculaire, digestif, neurologique, de respiration, des maladies métaboliques.

L’étude hydrogéologique des eaux minéralisées de la zone Poiana Sărată a mis en évidence l’existence des suivants types d’eaux minéralisées:

• des eaux chlorées, sur le versant gauche de la vallée Oituz, entre le ruisseau Brezaia et le ruisseau Cernica, dans le bassin du ruisseau Rotăriei, le ruisseau Sarat et le ruisseau Feschii, sur le fond de la vallée Oituz, le ruisseau Șaroșa, jusqu’à la localité Ferăstrău, respectivement le confluence avec le ruisseau Leșunț et puis la localité Oituz.

• des eaux carbonatées avec une faible représentation dans le bassin du ruisseau Brezaia, sur le versant gauche de la rivière Oituz, en amont du ruisseau Halos, devant la confluence avec le ruisseau Feschii, la dernière et disons la plus importante apparition étant à la bordure du flysch gauche, dans la zone du village Oituz.

Dans la dépression Poiana Sărată-Hârja on connait 10 sources minérales et 19 fontaines à l’eau minéralisée. Elles appartiennent, par la composition chimique aux eaux : du chlore et du soude, ferrugineuses, bicarbonatées, gazeuses, faible sulfureuses, les unes avec des émanations de gaz naturel liquéfié (la source en aval de Hârja). Toutes celles-ci sont semblables aux eaux de Slănic Moldova.

Leur valeur thérapeutique est bénéfique au cas de l’utilisation dans le traitement interne (des maladies de l'appareil kinesthésique et gynécologique) et externe (des maladies hépato-digestives). Ces sources ne sont pas aménagées, étant utilisées seulement par les autochtones. Une source minérale partiellement aménagée se trouve à une distance de 200 mètres de la route nationale et du centre du village, au bord du ruisseau Brezaia. Dans le N-O de la localité Poiana Sărată, au point Cernica, on a découvert, par le biais d’un forage, des eaux minérales thermale (30-40°C), dont l’existence s’explique par la pression des gazes et l’évaporation des mofettes de la zone de la chaîne éruptive des Carpates de l’Est.

Tableau no. 5 –La composition chimique des eaux minéraux de le Dépression Poiana Sărată (Sourca : Vacarasu & Iulia – 1980, page 159)

Les analyses chimiques des ces eaux ont été faites au laboratoire de l’Office d’entretien des eaux de Sibiu, où on a déterminé la composition: des chlorures, des nitrates, des sulfates, des carbonates, natrium et potassium cumulé, ammoniac, calcium, magnésium, fer. De plus, on a constaté la présence des constituants bioxydes de charbon, hydrogène sulfuré, le chimisme des eaux minérales de la zone étant donné par le caractère des roches parcourues par les nappes phréatiques.

En ce qui concerne les débits des sources, les calculs ont montré des débits d’environ 0,5 – 1,01 litres/seconde pour la source Hârja et d’environ 2,01 litres/seconde pour la source Brezoi 2. Pour les autres, les quantités sont beaucoup plus réduites.

LES EAUX DE SURFACE

La rivière Oituz débute dans les Monts de Vrancea, à 1400 mètres d’altitude, plus précisément de la zone comprise entre le Pic Mușat (1502,5 m) et le Pic ‘’Inzăpezitul Mic’’ (1358,8 m) et il se jette dans la rivière Trotuș, à côté de la localité Onești. Il a une longueur de 66,5 kilomètres, dont 47,55 km dans le secteur montagneux et le reste de 18,5 km dans le secteur subcarpatique. Il développe sont lit majeur au contact de la groupe centrale et celle de sud des Carpates de Courbure, respectivement au contact des Mont Nemira avec ceux de Vrancea. La surface du bassin est de 332 km2. Dans la partie supérieure, jusqu’au contact avec les Monts Nemira (dans le village Oituzul Ardelean) il sépare les Monts Vrancea des Monts Bretcu, et puis, dans le splendide défilée qui porte aussi l’importante route DN11, il reçoit des affluents assez importants, qui ont leur sources dans les Monts Nemira : le ruisseau Caraslau (où on a aussi une petite chute d’eau), le ruisseau Gherghianos (avec la confluence localisée immédiatement en aval du Repos Touristique Poiana Sărată et, en fin, le ruisseau Brezoia, dans la localité Poiana Sărată). Dans cette dépression, la rivière se sépare dans plusieurs branches.

II.3.5. LE ROLE TOURISTIQUE DE LA VEGETATION

La partie végétale ou phytogéographique de la couche biogéographique est dans une très forte liaison par la répartition spatiale et la diversité des espèces des autres éléments du cadre naturel ; le relief s’impose par les altitudes, le climat par le zonage et les eaux, tous ces éléments conduisant à une distribution très spécifique dans le territoire. Le fond dominant de la flore est celui de la forêt qui appartient à l’étage boréal et surtout némoral qui incluse aussi le relief montagneux et subcarpatique.

La forêt est considérée comme le système naturel le plus complexe, structurée sur la verticale et qui a un développement conditionné par l’âge, ayant un caractère pérenne et une physionomie déterminée par les espèces comprises. Elle a un rôle poli-fonctionnel. Ainsi, elle influence le topo-climat par l’augmentation de l’humidité, la baisse des températures excessives, des vents et de la radiation solaire, elle empêche les processus d’érosion, diminue la pollution, elle a un effet de filtration et absorption du CO2 et un rôle d’abris pour la faune complexe retrouvée.

L’étage de l’ hêtre est très bien représenté dans la Dépression Poiana Sărată et, par le biais des forêts de colline dans la zone de contact des montagnes avec la région subcarpatique. L’espèce principale est le hêtre (Fagus silvatica) en mélange avec l’épicéa, dans la partie supérieure, et avec le charme dans celle inférieure. A côté de l’hêtre, on rencontre aussi d’une manière accidentelle, le sycomore (Acer pesudoplatanus), l’orme (Ulmus montana), le tilleul (Tilia cordata), le charme (Carpinus betulus). Les conditions microclimatiques retrouvées dans la dépression Poiana Sărată ont déterminé une inversion de végétation, l’apparition d’un périmètre de quercinois dans la zone de l’hêtre et du charme, le plus rencontré étant le chêne rouvre (Quercus patraea). Parmi les espèces herbacées on mentionne : l’aspérule odorante (Asperula odorata), la bardane (Symphytum cordatum), l’euphorbe (Euphorbia amygdaloides), le nourrisson (Salvia glutinosa). Une très grande représentation dans cet étage à sa limite inférieure ont les prairies qui ont un caractère mésophile, en temps que la partie supérieure est occupée par des clairières.

La végétation de vallée est formée par des espèces hygrophiles, mézo-hygrophiles et mésophytes. Les espèces d’arbres caractéristiques sont les saules (Salix alba, Salix fragilis), les peupliers (Popilus alba), l’aulne (Alnus glutinosa). La végétation herbacée est représentée par la laîche (Carex riparia) et l’iris d’étang (Iris pseudocarus).

La végétation aquatique du périmètre concerné comprend les plantes d’étang : la lentille d’eau (Lemnia minor), la renouée (Polygonum aviculare) et les plantes des zones marécageuses – la laîche, le maquis, le jonc, le scirpe des bois. La végétation devient un objectif touristique essentiel par l’intermède des espèces endémiques et reliques qu’elle conserve toujours. Ces plantes occupent un certain éco-tope, d’habitude rarement retrouvées qui seront cherchées par des touristes qui connaissent la flore et la région et ses caractéristiques. Parmi les espèces endémiques on mentionne : le bétail (Dentaria glandulosa), l’hépatique (Hepatica transilvanica), la campanule (Campanula carpatica). Sur les vallées étroites et humides d’Oituz on trouve l’une des plus rares espèces du pays et de l’Europe, Saxifraga cymbalaria eucymbalaria.

II.3.6. L’IMPORTANCE TOURISTIQUE DE LA FAUNE

D’entre toutes les parties du cadre naturel, la faune est l’élément le plus mobile, fait qui impacte le mode d’intégration dans les attractions touristiques et l’exploitation proprement-dite. Les formes par le biais desquelles la faune attire les visiteurs sont diverses. Ainsi, comme partie intégrante des biocénoses terrestres, chacune à son tour extrêmement variée d’un type de relief à un autre, d’une région à l’autre, elle se remarque par sa diversité structurelle. Le tourisme d’exploration, d’information cherchera à valoriser pour lui-même cet attribut.

La faune de la région est très variée et riche. Parmi les mammifères, on rencontre : le loup (Canis lupus), le renard (Vulpes vulpes), le lynx (Lynx lynx), le cerf (Cervus elaphus), le chevron (Capreolus capreolus), l’hérisson (Erinaceus europaeus), la belette (Mustella nivalis), le blaireau (Meles meles).

Le monde des oiseaux est très riche aussi. On rencontre, dans le biotope de montagne : le corbeau (Corvus corax), la pie (Pica pica), la mésange noir (Parus ater), le pic épeiche (Dryobates major), la chouette (Bubo bubo), le geai des chênes (Carrulus glandarius), le coucou (Cuculus canarus), etc. On rencontre aussi des oiseaux d’intérêt cynégétique spécial : le grand tétras (Tratao urogallus), la bécasse (Scolopax rusticola).
Parmi les reptiles on peut mentionner : le lézard (Lacerta vivipara), le triton (Tritonus montandori), la salamandre (Salamandra salamandra). On précise la grenouille noire de montagne (Rana timpararia).

Du point de vue touristique, il nous intéresse seulement une partie de la faune, importante sous aspect cynégétique et piscicole. L’aspect sportif-touristique consiste dans l’intérêt pour le gagne des trophées et pour les récords.

La faune cinégétique est l’instrument pour la pratique d’une forme plus particulière du tourisme – de celui cynégétique, la chasse pratiquée par un nombre réduit des personnes intéressée, avec des possibilités matérielles. Dans cette catégorie on peut inclure des espèces terrestres, ornithologiques et aquatiques. Les deux premières peuvent être incluses les espèces faunistiques de chasse à fourrure et à plumes. On tient de mentionner dans le cadre de cette catégorie : le sanglier, le chevron, le cerf, l’ours, le loup, le lynx, la martre, le renard, le blaireau, le lapin, le coc de noisetier et le grand tétras. Pour la bonne pratique de ce type de tourisme on a fondé aussi un type spécial d’hébergement : la cabane de chasse.

La faune piscicole contribue à la prolifération de la catégorie de tourisme dont le nom porte. Par comparaison avec le tourisme décrit ci-dessus, le tourisme piscicole est pratiqué par un nombre plus important de personnes. La Vallée Oituz se caractérise par une faune piscicole appartenant à la zone montagneuse, dominée par des salmonidés, d’entre lesquelles on remarque la truite (Salmo trutha fario), rencontré surtout dans le cours supérieur de la rivière au même nom. A cause de la pollution avec des substances chimiques venant des rejets des sondes de forage et du braconnage, la faune piscicole a beaucoup souffert et son volume a beaucoup baissé. Pour contrecarrer ces effets négatifs, on a pris la décision de fonder une truiticulture, il y a 48 ans, dans la localité Pituzului Ardelean.

CHAPITRE III. LE POTENTIEL TOURISTIQUE ANTROPIQUE DE LA LOCALITE POIANA SĂRATĂ

Par comparaison avec les ressources attractives appartenant au cadre naturel, qui sont un cadeau de la nature, l’héritage touristique anthropique représente la somme des éléments à fonction récréative crée par les êtres-humains. Leur apparition comme des objectifs touristiques n’est toujours préméditée, cet-à-dire qu’ils n’ont pas été construits à cet but, par contre, dans la majorité des cas, ils ont accompli d’autres attributs (économique, stratégique, culturelle, etc.). La valence touristique est apparu plus tard et au fur et à mesure en arrivant souvent, qu’elle prédomine les anciens attributs, devenant un objectif touristique proprement-dit.

L’attractivité touristique des objectifs anthropiques a une connotation complexe. Premièrement, elle s’impose surtout par les éléments appartenant aux temps historiques, par leur symbolisme déterminant l’impact émotionnel pour les finalités du temps passé qui ont eu une très grande influence dans la formation de la civilisation roumaine.

Deuxièmement, les objectifs proprement-dits représentent des réalisations effectives dont les caractéristiques structurelles (dimension et matériel de construction utilisé, le style, la forme et la couleur, les éléments décoratifs) leur attribuent des qualités tells que l’unicité, l’inédit. Tous ces objectifs sont le résultat soit des solutions d’édification ou présentation, soit des solutions d’emplacement dans un contexte naturel ou anthropique qui leur met en valeur les valences spécifiques.

Une caractéristique pas du tout négligeable est celle de l’ancienneté, d’appartenance à une certaine époque socioculturelle, un autre attribut de l’homme moderne. Celui de trouver du support moral pour la fuite dans un passé considéré qui est vu comme une source d’inspiration, de création et de connaissance.

L’héritage touristique de provenance anthropique est d’une grande complexité et peut être structuré en deux groupes d’objectifs :

• Des édifices et des éléments avec fonction touristique (des édifices historiques : des castres romans, des forts, des châteaux, des cités  ; des édifices religieux : des sanctuaires, des temples, des églises, des cathédrales et des mosquées  ; des édifices culturels et historiques : des agoras, des forums, des théâtres, des opéras, des musées  ; des édifices économiques : des ponts, des viaducs, des tunnels, des métros, des canaux, des barrages)

• Des activités économiques avec fonction attractive (des carnavals, des marchés, des expositions, des festivals artistiques et folkloriques, des pèlerinages et des fêtes des églises).

III.1. COURT HISTORIQUE DU VILLAGE

La localité Poiana Sărată est apparue en 1823, dans la vallée de la rivière Oituz, appartenant au département ‘’Trei Scaune – Transilvania’’. Le village est le résultat de l’initiative d’un général autrichien, ultérieurement approuvée par le gouvernement hongrois. Celui-ci avait comme but d’y installer des citoyens de nationalité hongroise et de former un ‘’village de frontière’’ avec des droits spéciaux. Les réponses des Hongrois n’étant pas favorables, l’initiative est venue de la part d’un group de 24 familles de Roumains de la commune Bretcu – Trei Scaune.

En 1914, la première année de la Première Guerre Mondiale, la commune Poiana Sărată avait 23 familles d’Hongrois, d’entre lesquelles 7 étaient propriétaires de terres. La population du village en 1914 était d’environ 2000 de personnes (1600 Roumains, 160 Hongrois, 200 flottants – des fonctionnaires de douane, la gendarmerie de frontière). En septembre 1916, en même temps avec le recul des troupes roumaines, quelques villageois sont ils aussi partis. Une petite partie est restée, personnes qui ont été déportées après en Ardeal (surtout en ‘’Țara Făgărașului’’) mais la plupart des personnes roumaines se sont retirées en Moldavie.

Si en 1924 on comptait presque 1000 personnes revenues, quelques années plus tard, en 1940, on y avait 1930 roumains. En 1940, le mois d’août, suite aux Arbitrages de Vienne, la localité Poiana Sărată a été cédée à l’Ardeal de N-O. Ce village a été le dernier occupé par les Hongrois, le 13 octobre 1940, étant la plus loin de Budapest. Un mois après l’occupation, le novembre, à 10 h du soir, 60-70 leaders de famille ont été expulsés. Le jour suivant, les autorités communales de douane ont annoncé, par un son de trompette que toutes les femmes dont les hommes étaient partis devraient les suivre, sans prendre rien que les enfants, les chaussures et les vêtements. Le jour même il y avait un ordre qui interdisait la présence des Roumains : ‘’sa nu mai fie miros de valah’’. Il y avait resté là que 2 vieux et 4 femmes veuves.

En août 1944, Poiana Sărată a connu de nouveau l’horrible expérience de la Guerre. 50% du territoire de la localité a été détruit. Ultérieurement, les habitants ont réussi à se retourner dans leur village, ils ont procédé à la reconstruction. L’église, bénite le 8 novembre 1930 a été transformé en étable et une partie des peintures a été affectée par le fumée fait dedans, pourtant, la construction était intacte.

Un moment important dans l’histoire du village est représenté par l’année 1952, moment où Poiana Sărată est passé du département Trei Scaune, le Rayon Târgu-Ocna, au département Bacău.

En 1955, dans l’établissement il y avait presque 700 Roumains et 4 Hongrois.

La période communiste n’a affecté trop le village, car étant un village de montagne, isolé et non-collectivisé, il a gardé son identité.

Le village Poiana Sărată a eu une histoire troublée, surtout dans la période des deux Guerres Mondiales. Chaque fois, malgré toutes les difficultés, les habitants sont revenus sur leur terre natale, ils ont reconstruit leurs maisons, ils ont récupéré toutes leur forces matérielles et spirituelles, réussissant à faire avancer les traditions des ancêtres.

III.2. DES OBJECTFS TOURISTIQUES ANTROPIQUES

Le village Poiana Sărată est considéré comme ayant la plus choquante, riche et tourmentée histoire parmi tous les villages qui se trouvent sur la Vallée Oituz, celui-ci comblant la fonction de frontière, village frontalier, point douanier, choses qui font que les offres touristiques de la localité soient d’origines historique, ethnographique, monumentale, présentant un potentiel culturel-historique.

◦ Le Mussé Ethnographique – A l’initiative du monsieur Nicolae Ciprian Vrânceanu, fils du village qui a beaucoup aidé l’établissement du point de vue matériel et intellectuel, le Mussé des Carpates de l’Est a eu la chance, en 2005 de passer la frontière entre la Transylvanie et la Moldavie et d’effectuer des recherches ethnographiques dans le village historique Poiana Sărată. Par conséquent, le plus nouveau objectif touristique anthropique est le Mussé Ethnographique. Celui-ci est organisé dans l’école, ouvert depuis le 4 décembre 2005, à l’occasion des certaines manifestations culturelles dédiées au Jour National de la Roumanie. Cette journée est considérée une vrai occasion de fête, chose confirmée par madame Olimpia Filip dans son article extrait du Journal de Bacău : ‘’La majorité est vieille. Tous se rendent vers l’ancienne école du village, à ce jour abandonnée. Personne ne va dedans. Ce sont les jeunes garçons qui les attendent habillés dans des vêtements traditionnels.’’ ‘’Nous sommes des bergers. Chez nous toute fête du village commence avec l’habille des jeunes dans des vêtements traditionnels et se termine avec leur dénudé. Aujourd’hui on fête l’inauguration de la première base de recherche ethnologique pour la Vallée Oituz. Et celle-ci est une vrai fête pour nous’’, raconte un paysan.

L’équipe de muséologues, formé par dr. Ichim Dorinel, dr. Marc Dorel et Chiricescu Andreea, a effectué une recherche ethnographique en Poiana Sărată, qu long de l’année 2005, a dévoilé des preuves documentaires et matérielles concernant la vie et les occupations des habitants de ce village dès le début. Les résultats partiels de cette recherche ont été valorisés par l’organisation d’une exposition ethnographique dans l’une des salles de cours de l’école de la localité. Elle essaie d’illustrer d’une manière synthétisée, les occupations, les coutumes, les croyances, les vêtements traditionnels, l’artisanat et l’histoire du village, dans un seul mot, la vie des habitants au long du temps, regardée par le biais des preuves ethnographiques conservées jusqu’à notre époque.

Les objets exposés ont été donnés par les paysans, la plupart étant dans un bon état de conservation et étant utilisés dans les ménages familiales. (à voir les fig. 8 et 9). Les paysans dont fiers de l’unicité des objets présentés, chose qui s’entend très claire dans l’entretien fait par madame Olimpia Filip, à l’occasion de l’ouverture du Mussé de Poiana Sărată, dans le journal ci-dessus mentionné : ‘’Ces objets ne sont pas trouvables partout dans le pays. Seulement dans notre village étaient utilisés.’’. Ils sont spécifiques aux occupations de base comme l’élevage des moutons, l’exploitation du bois, le travail de la terre, l’artisanat ménager et ainsi de suite.

Le seul élément qui n’a pas pu être présenté au mussé a été le costume populaire de la zone. Même si toute personne l’a dans la maison, les muséologues n’ont pas pu reconstituer un tel costume. Cette chose est due au fait que tous les costumes ont des éléments communs, mais ils sont quand-même, différents.

Par l’intermède de ce musée, on essaie de revigorer le village pour attirer les touristes. Grâce à la localisation géographique, Poiana Sărată est un lieu idéal de repos pour le voyageur fatigué, et, de plus, grâce à cette exposition, Poiana Sărată peut offrir des choses qu’un voyageur pourrait rechercher : l’authentique, le traditionnel roumain surpris dans une exposition crée dans le balançoire-même de sa formation et son existence.

Fig. no. 3 – Image de l’intérieur du Mussé (‘’plug’’, ‘’prepeleac’’, ‘’rășchitor’’, ‘’vârtelnițe’’ , ‘’sucala’’)

Source : Mamalauca Lidia-Ionela

Fig. no. 4 – Image de l’intérieur du Musée (des outils de ‘’ șindrilit’’)

Source : Mamalauca Lidia-Ionela

◦ L’Eglise du Peuple– Immédiatement après la construction du village, les habitants ont eu l’initiative de la construction d’une église. La première nouvelle sur la création de cette église apparaît dans le document ‘’Kontract’’ (1841) : ‘’En 1841, à l’ourdissage du Village Salé, à la XVIIème année, voyant que par la volonté du Dieu ce beau village augmente et par beaucoup de vagues à la levée des ses affaires, chacun des habitants, d’après leurs pouvoirs ont contribué…’’On rencontre une création collective des premiers Roumains qui se sont établis dans ce village. Construite par des roches et briques, avec le plancher fait par des grands carreaux de roche, l’église avait le toit fait par de bardeaux.

Entre 1922-1930, il y a eu des actions pour l’amaigrissement des fonds pour construire une nouvelle église. Emplacée sur le fondement de l’ancien établissement, la nouvelle église a été projetée par l’architecte Leon Vulcănescu de Bacău et construite avec l’entrepreneur Al. Nagy de Tărgu Secuiesc. Faite des briques et béton armé, sur un fondement de roche, l’église présente le plan d’une croix. Son aspect monumental est du aux grandes dimensions et à l’équilibre volumétrique, ainsi qu’aux ses deux tours.

La peinture de ce saint établissement a été laissée à la main du peintre Gheorghe Belizarie, de Pitești, qui l’a terminé en 1930. La technique d’exécution a été la fresque du style byzantin.

Comme on peut le voir dans l’icône des Saint Archanges Mihail et Gavril, présente au-dessus de porche, l’église fête à cette occasion. Le porche ouverte de l’ formée des icônes et des chapiteaux massives, liées des arcades semi-circulaires. On peut accéder vers la tour beffroi, située au-dessus du narthex, en utilisant un mât en treillis d'acier situé toujours en narthex.

L'iconostase en bois de chêne et le mobilier ont été sculptés par les maîtres de la compagnie ''Miertoiu et Goga'' de Craiova. La peinture de l'iconostase a été exécutée par Dumitru Belizaru de Bucarest, la manière de travail étant très proche de la peinture murale, les couleurs utilisées étant le rouge et le bleu. (Fig. no. 6)

La seconde Guerre Mondiale a impacté cette église-aussi. La peinture de la coupole, dans la partie proche de la fenêtre, a été avariée à cause des chocs des quelques éclats. L'une des réparations importantes de cette église a été effectuée en 1951. En 1972, des réparations supplémentaires ont été réalisées pour le toit (l'intérieur a été teint).

Pour conclure, il est nécessaire de préciser que l'église a été la première institution du village qui a résisté contre tous les défis de l'histoire, restant, ainsi, la seule institution présente dans la vie spirituelle des croyants chrétiens-orthodoxes de Poiana Sărată. (Fig. no. 5)

Fig. no. 5 – L'Eglise du Peuple et le bois préparé pour la Fête des Pâques

Fig. no. 6 – L'iconostase de l'église

Source : Mamalauca Lidia-Ionela

◦ Le monument du lieutenant Nicolae Macarie – le premier héro déchu dans la lutte d'Oituz – les monuments historiques metent en valeur des faits glorieux et héroïques de ceux qui ont lutté pour l'union de la Transylvanie avec la Roumanie. La roche de frontière (''piatra de hotar'') entre la Moldavie et la Transylvanie, inscriptioné avec l'année 1856, a été transformée dans le monument dédié au lieutenant Nicolae Macarie du régiment Stefan cel Mare, le premier héro blessé et déchue pendant la guerre pour l’union du pays (Fig. no. 7). Ce monument peut-être visité dans la cour de l'Eglise du Peuple. Une plaque sur laquelle il est écrit ''Pe aici nu se trece'', réalisée par le lieutenant C. Munteanu, ancien combattant dans la guerre de 1916-1918 à la source de Vama, nous rappelle de l'Armistice de l'Eau (''Armistițiul apei'').

''Le lieutenant Macarie est toujours à la tête. […] Ils avaient dépassé la ligne de la frontière. Mais quand il était en train de commencer une autre attaque, une armée tirait avec de canons dans sa direction. Gravement touché, le lieutenant Nicolae Macarie s'effondra inanimé. […] Son corps avait être déposé dans l'église orthodoxe de Poiana Sărată : « Le corps du lieutenant reste dans le reliquaire en milieu de l'église. Un modeste fonctionnaire publique, lieutenant de réserve….commandant d'un campagne dans le quatrième Bataillon, tombe comme la première victime de cette guerre ». Ce qui m'impressionnait, écrivait Nicolae Costăchescu dans le ''Journal de compagnie''. C'est le pleur dans lequel éclatent les humils paysans d'Ardeal…'' (Le journal de Bacău, 14 octobre 2005)

Le lieutenant Nicolae Macarie a été avancé post-mortem au degré de capitaine.

Fig. no. 7 – Le monument du lieutenant Nicolae Macarie (l'ancienne roche de frontière)

◦Le cimetière des Héros déchus dand la Première Guerre Mondiale – par l'intérêt de la Société ''Le Cult des Héros'', le Comité Central Bucarest on a construit, en 1930, le Monument et le Cimetière des Héros, dédiés aux 1900 soldats qui sont morts lors des luttes portées dans le périmètre de la frontière de Poiana Sărată, à l'occasion de la guerre pour l'union du pays. Celles-ci ont été situées à l'entrée du village, sur l partie gauche de la route Onești-Brașov. Le cimetière a une surface de 900 m2, dans l'intérieur duquel on retrouve 106 tombes (56 Roumains et 50 Hongrois). Dans son milieu se trouve un obélisque (Fig. no. 11) et devant lui, un charnier, un ossuaire sur lequel on retrouve l'inscription : ''Ici reposent en paix les os de 1900 héros déchus sur ces endroits, dans la guerre pour l'union 1916-1919.'' ''En 1940, pensant l'occupation horthyste, quand la localité Poiana Sărată a été elle-aussi arrachée du corps de la Roumanie, les ravisseurs se sont vengés aussi sur les morts, en effaçant depuis les croix du cimetière les noms des héros Roumains, comme cela restant jusqu'à aujourd'hui.'' (Le Journal ''Deșteptarea'' – mercredi, le 1er août, colonel Corneliu Chiries)

Les efforts de centralisation des héros dans le cimetière de Poiana Sărată se sont finis en octobre 1933. Ici ont été enterrés 107 héros inconnus (30 Allemands, 29 Roumains, 23 Hongrois, 21 Autrichiens, 3 Turcs et 1 Juif), divisés dans des parcelles – roumaine, autrichienne, allemande et hongroise (Fig. no. 10) ; 106 autres héros inconnus ont été déposés dans la crypte du centre du cimetière. Les croix et la palissade ont été réalisées en béton par O.N.C.E (l'Office National pour le Culte des Héros).

Fig. no. 8 – La porte du Cimetière des Héros

Fig. no. 9 – Image générale du Cimetière des Héros

Fig. no. 10 – L'une des quatre parcelles aux tombes

Fig. no. 11 – Le monument des Héros

◦ Le crucifix à fontaine de Cernica – a été construit en 2007, en marbre et a été consacré à l'occasion des Pâques, par le prêtre Sinel Lazarel, cérémonie à laquelle tous les croyants de la localité ont participé. (Fig. no. 12)

Fig. no. 12 – Le crucifix Cernica

Source : Mamalauca Lidia-Ionela

III.2.1. LES RESSOURCES TOURISTIQUES ETHNOGRAPHIQUES

La dépression Poiana Sărată – berceau de légende et d'histoire militaire – a connu une riche activité spirituelle-artistique. À côté des préoccupations économiques, la culture a été un facteur de ramassage des énergies des habitants à la réalisation des propres idéals. On a gardé de génération en génération le traitement du bois et de la pierre, la fabrication des couvertures spécifiques, des coutures et des tissus pour les vêtements traditionnels ou pour l'héritage (des serviettes pour les murs, couvertures et tapis traditionnels en diverses variantes). Les créations des artisans peintres et sculpteurs ont résisté en temps et elles présentent un potentiel touristique élevé.

III.2.2 LE COSTUME FOLKLORIQUE

Le costume folklorique masculin et féminin de Poiana Sărată se détache de ceux de la zone ethnographique Trotuș. Ce fait est du au village, qui a été formé avec de personnes Roumaines de la Transylvanie, qui habitait à Bretcu et aux villages voisins. C’est pour cette raison que les costumes des habitants ne s’alignent pas au type moldavian, étant plutôt semblable qu celui des Roumains du Sud-est de la Transylvanie. Depuis quelque temps, le nombre des costumes traditionnels de Poiana Sărată a baissé, ainsi que ceux des villages voisins. A côté du fait qu’ils sont fabriqués de plus en plus rares, les autochtones ont gardé l’habitude héritée des ancêtres de s’enterrer dans les vêtements folkloriques.

Disparus de l’utilisation quotidienne dans la dernière moitié du XXIème siècle, à ce jour devenus de nouveau populaires, ils sont utilisés et sortis des coffrets surtout à l’occasion des fêtes d’hiver et des spectacles folkloriques.

Les pièces de costume folklorique étaient fabriquées dans l’industrie familiale, par les mains laborieuses des paysans, qui, avec beaucoup de dextérité et savoir-faire, tramaient des tissus fines pour des chemises et vêtements d’hiver. Les fourreurs confectionnaient des mentons en peau de mouton, des gilets et de bonnets pour le temps froid.

La plupart de pièces des costumes folkloriques étaient achetées des marchés de Transylvanie, les autres étant faite par des artisans spécialisés de Poiana Sărată. Les chaussures des femmes et hommes étaient fabriqués, dans la période d’entre les deux guerres, par les trois savetiers retrouvés dans l’Annuaire de la Roumanie, en 1929 : Ciurea Gh., Dominic Imre et Pascaliu Ion. Les éléments de costume plus précieux étaient confectionnés dans la même période par quelques couturiers. Les descendants des ceux-ci ont continué à fabriquer des pièces parties du costume folklorique beaucoup plus après la Seconde Guerre Mondiale.

• Le costume folklorique féminin: le costume porté par les jeunes filles et par les femmes récemment mariées se distingue par l’élégance des pièces parties et par le contraste chromatique qui leur donne un air pittoresque. Le costume des filles sorties à la danse et jusqu’au mariage était composé par les éléments suivants : ‘’ie’’, avec des volants sur la poitrine, appelée localement aussi blouse, par-dessus de laquelle on mettait ‘’ilicul avec ‘’cipica’’ (la dentelle), la jupe noire ou colorée d’une seule couleur, appelée ‘’androc’’ qui était étroite sur la taille. Les filles portaient la tête découverte, avec les cheveux nattés ; dans leurs pieds, elles avaient des chaussures noires. Pour les jeunes femmes était interdit de se promener avec leur têtes découverte, c’est pour cela qu’elles avaient des ‘’giumbir’’, une pièce spécialement fabriquée et avec laquelle elles coiffaient leur cheveux.

Le journal ‘’Păzitorul Fraților’’ (le printemps, 1998, volume 4, no. 1, Ana Vrânceanu-Bitir), soutient dans l’article ‘’Cine sunt poienarii din Poiana Sărată ?’’ les suivants : ‘’….il est très probablement que les habitants de Poiana Sărată soient les descendants directes de cette fédération état (Vlaho – Bulgare jusqu’au Balkans. On voit cela clairement dans le costume folklorique des femmes de Poiana Sărată, semblable au celui des femmes de Bulgarie et Macédoine. Il est totalement différent de celui de Roumains ou des Hongrois de la région.’’

• Le costume folklorique masculin: si dans le costumes féminins on retrouve les pièces des localités de Transylvanie, les hommes ont certains éléments prêtés des villages avec lesquels ils ont été en contact. Moins décoré que le costume féminin, celui masculin de fête se détache par le biais de la sobriété caractéristique. Les garçons et les jeunes mariés avaient les vêtements de fête semblables. Sur leur tête ils avaient des chapeaux d’étoffe noire, ayant la calotte grande. La parie supérieure du corps était couverte par une chemise avec des longs jupons et avec la partie derrière plus longue que celle de devant.

Fabriquée de tissus blanche, faite dans la maison, la chemise avait le col replié et les manches larges. Une autre variante de chemise masculine était nommée ‘’vigana’’, celle-ci étant ornée avec des éléments brodés. Au-dessus de cette chemise, il y avait une veste d’étoffe noire, avec un revers replié de velours toujours noirs. De la ceinture en bas on avait ‘’itarii’’ étroits sur les pieds, comme chaussures, ‘’opinci cu cioc’’, confectionnées de peau de vache et plissées d’après la forme du pied. (Fig. no. 13)

La nécessité des costumes folkloriques pour l’équipe de danses locales a fait possible la promotion des nouvelles vêtements pour les hommes, les femmes en gardant le costume traditionnel.

• Les costumes pour les enfants: généralement, les vêtements habillés par les enfants les jours des fêtes, pour les filles ainsi que pour les garçons, étaient semblables, en gardant les proportions adéquates avec les costumes des jeunes filles et garçons du point de vue de la taille.

A notre époque, on essaie la fabrication des costumes folkloriques similaires à ceux existants dans l’héritage des paysans, projetant le plus possible de garder les traits spécifiques à la zone. (Fig. no. 14)

Fig. no. 13 – Costume de fête en 1930, à l’anniversaire de 140 de la création du village Poiana Sărată

Fig. no. 14 – Costumes de fêtes actuels

III.2.3. DES COUTUMES ET DES TRADITIONS

À Poiana Sărată, des coutumes et des traditions ont été conservés au long du temps. Les paysans et ceux des alentours les gardent encore et unes des ces fêtes dont présentées ci-dessous :

• La fête des Pâques – les habitants se préparent à recevoir la Résurrection par le respect strictement du Jeûne. Une semaine avant les Pâques on a le Dimanche des Rameaux, fête de l’Entrée du Jésus Christ en Jérusalem. A cette occasion, on amène à l’Eglise des branches de saule, et après leur sacrées, elles sont mises aux portes, aux fenêtres, aux icônes. Celles-ci sont utilisées tout au long de l’année quand il s’agit de difficultés (telles que les orages, sécheresse, maladies).

Pour les Pâques, on prépare des œufs durs colorés ou décorés. (Fig. no. 15)

Pour la célébration de la plus grande fête du Christianisme, la Résurrection du Jésus Christ, l’église du village Poiana Sărată a à faire une série de préparations cérémoniales, parmi lesquelles ‘’le Feu de la Résurrection’’ (Fig. no. 16)

Fig. no. 15– Des œufs durs décorés

Fig. no. 16 – Le Feu de la Résurrection

Dans peu d’églises on a gardé la tradition avec le grand feu dans la cour de l’église, feu autour duquel les jeunes prédisent la Lumière apportée par Jésus Christ une fois avec sa Résurrection. D’après les mos de Ion Vrânceanu : ‘’A l’occasion des Pâques, ici on fait un grand feu à l’église, qui illumine tout le village.’’ Le feu est fait aussi aux autres églises catholiques, avant la messe de la Résurrection. De ce feu on apporte la Lumière dans l’église, après qu’il est sacré par le prêtre.

Les préparations pour ce spectacle divin sont faites à Poiana Sărată beaucoup de temps avant. Les jeunes du village vont avec les charrières spécialement pour amener le bois nécessaire pour le Feu. Ses dimensions sont comparées avec le toit de l’église. Sur ce spectacle divin parle le prêtre Ioan Bitir : ‘’le feu est connu et les gens des localités voisines et mêmes des autres localités viennent ici pour assister à la masse. La colonne des automobiles des croyants venus des autres localités s’éloigne jusqu’à un kilomètre. Sûr et certain c’est le fait que le feu, s’il est bien fait, brûle aussi le jour suivant. Il est le feu de la purification qui devrait arriver à l’hauteur du toit de l’église ; les jeunes qui étaient fâchés envers les filles qui les avaient refusés à la danse jetaient dans ce feu les portes et les bancs sous les yeux de celles-ci.’’

Sur cet événement les dames Olimpia Filip et Mirela Romanet racontent dans l’article ‘’Le Feu de la Résurrection à Poiana Sărată – une tradition unique dans le département, gardé depuis des centaines d’années’’, apparu dans le Journal de Bacău : ‘’Poiana Sărată est le seul village du département où on rencontre ce coutume. La nuit de la Résurrection était le moment dans lequel les bergers descendaient de la montagne pour la première fois dans cette année et ils revoyaient leurs familles. Celui-ci est aussi la raison pou laquelle l’église du village a, à nos jours la dénomination de l’Eglise du Peuple.’’ (Le Journal de Bacău, samedi, le 30 avril 2005).

40 jours après les Pâques on fête l’Ascension du Jésus Christ, un jour avec une triple signification, appelé aussi ‘’Ispas’’. La dénomination provient d’un personnage magique qui assisterait à l’Ascension. C’est, de plus, la fête des Héros, occasion avec laquelle on apporte des offrandes et de la reconnaissance.

• La fête de Saint Elie à Poiana Sărată – les fêtes d’été sont représentées par ‘’nedeea mocenească tradițională’’, l’équivalent de la fête de Saint Elie, nommée ‘’Sântilia de la Poiana Sărată’’, qui a lieu le 20 juillet, ‘’ une ancienne tradition’’, d’après les mots de l’écrivain Dana Lungu dans l’article ‘’La Vallée Oituz en temps de fête’’, du Journal Onești Expres. Ce jour est très respecté par tout le monde, les gens ayant peur du Saint qui provoque des incendies, des tonnerres et des éclairs des orages. Il y a l’impression que, dans l’été du 2005, Saint Elie a été très furieux car il a répandu un déluge de pluie sur les villages de la Vallée Oituz. C’était la raison pour laquelle à Poiana Sărată il y avait plu la fête l’année concerné. À l’origine, la fête était l’occasion parfaite pour les bergers de se rencontrer à la base des Monts Vrancea et Nemira de cette localité. Par l’ajout au caractère initial de fête folklorique des éléments économiques, une autre manifestation est née – ‘’nedeea-târg’’- qui a des activités ethnographiques, du folklore authentique de la zone et des régions banlieues

L’ouverture de la manifestation (Fig. no. 17) est faite par les vieux qui dansent ‘’Brâul bătrânesc’’ et ‘’Hora Sântiliei’’, au milieu du village, devant l’église où sont présents tout les gens du village. Dans les trois jours de fête, on organise des compétitions des chevaliers, des luttes des gaillards, des diverses danses traditionnelles, on récite et on chante, on raconte des petits histoires et des blagues. Celles-ci sont accompagnées des plats traditionnels : ‘’bulz’’, ‘’zara’’, ‘’panacosi’’, ‘’ urda dulce’’, ‘’jilnita’’ et pas dernièrement de la viande grillée et plein de sucreries. Le symbolisme de cette fête s’est un peu perdu au long du temps. A nos jours, elle représente juste une fête de la danse, de la musique, de la nourriture, des costumes folkloriques traditionnels, de la jeunesse et de la joie.

Ces traditions et coutumes continuent même aujourd’hui, en organisant des exposition d’art populaire locale : des jattes, des marmites, des cruches, des livres recherchés par le touristes qui visitent la zone, des tapis, des essuie-mains, des ceintures, des sculptures en bois.

Fig. no. 17 –‘’ Hora Sântiliei’’

Source : Mamalauca Lidia-Ionela

Fig. no. 18 – Danse dans les costumes folkloriques à l’occasion de ‘’Sântilie’’Source : Mamalauca Lidia-Ionela

• le 15 août ‘’Le souvenir d'Oituz’’ – l'honnêteté des héros du peuple – le héros déchus dans la guerre pour l'union de la nation sont commémorés chaque année ici, à Poiana Sărată par les paysans, le Ministère de la Défense Nationale et les Conseils locaux. (Figures no. 24 et 25)

À l'occasion de cet événement on fête l'entrée de la Roumanie dans la Première Guerre Mondiale le 14-15 août 1916 et l'anniversaire des luttes héroïques de l'été de 1917 – Mărăști, Mărășești, Oituz, des localités appartenant au ''Triangle de la Mort''.

On apprend de l'article ''Le Souvenir d'Oituz'' du monsieur Edi Pascal, du Journal de Bacău que ''aux festivités d'Oituz et de Poiana Sărată, un ancien combattant de la Deuxième Guerre Mondiale a participé, un gendarme nommé Gheorghe Cioca.'' (Le Journal de Bacău, mercredi, le 16 août 2006, page 6)

En 2007, conformément à l'article ''Les générales battent l'indifférence'' (Onești Expres, 24-30 mai 2007, page 11, Dana Lungu) à la festivité ont participé les représentants de l'administration locale, des élèves, les anciens combattants du village et les cadres didactiques. La plupart de ces personnes ont exprimé leur joie pour le fait que les générations actuelles n'ont pas oublié les héros et l'histoire. ''D'entre les 24 anciens combattants qu'on était à Poiana Sărată, seulement 7 vivent encore'', a raconté Nicolae Colt (87 ans).

''Les générales de la Vallée Oituz battent l'oubli- Le jours des Héros martyres ont été commémorés'' c'est le titre d'un article publié dans le Journal Onești Expres par Dana Lungu, d'où on se rend compte que les habitants n'on pas oublié le courage des héros déchus dans leur village pendant la guerre de 1916-1918 : "Comme nous nous sommes habitués depuis quelques années, le 15 août, le jour de l'Assomption et le Jour des Héros, dans la commune Oituz et dans le village Poiana Sărată s'organisent des amples cérémonies en memoire des héros déchus ici. […] Cette année on compte la 90ème anniversaire depuis le moment où le général Eremia Grigorescu, l'héro de Mărășești, affirmait devant l'armée allemande ''Pe aici nu se trece'' (''On passe pas''). Les manifestations de commémoration ont été organisées par le biais du Ministère de la Défense Nationale, de l'Association pour le Culte des Héros de Bacău. […] Des couronnes de fleurs ont été présentées au Monument du Lieutenant Nicolae Macarie, le premier militaire Roumain déchu dans les luttes pur la libération de la Transylvanie, la nuit de 14-15 août 1916.''

Fig. no. 19– Le début de la fête devant le Cimetière des Héros

Fig. no. 20 – Le déploiement de l'événement

CHAPITRE IV. SERVICES D’HÉBERGEMENT ET SERVICES COMPLÉMENTAIRES À L’ACTIVITÉ TOURISTIQUE

IV.1. LES UNITÉS D'HEBERGEMENT

L'agrotourisme est apparu grâce à la nécessité de valoriser le potentiel touristique su village : des bonnes conditions naturelles pour la pratique du tourisme, le cadre pittoresque (des maisons et des établissements confortables), des personnes hospitalières, des traditions culturelles, historiques et artistiques, des artisans talentueux, éléments auxquels on ajoute un patrimoine culturel riche. Par l'intermède de cette activité, les besoins de repos et de recréation de la population des villes sont réalisés ; de plus les ressources locales qui peuvent satisfaire les demandes des touristes. La loi de l'amitié a contribué à la satisfaction des besoins matériels et spirituels des touristes.

De la présentation monographique de la localité résulte le fait qu'il a une localisation géographique qui lui offre des avantages pour le développement du tourisme local et un potentiel touristique qui peut-être expliqué au maximum pour générer des bénéfices pour la communauté. Dès les derniers 25 ans, le professeur Ion Sandru, fils du village, un géographe renommé de l'Université de Iași traite le problème des formes de valorisation des ressources humaines naturelles dans une étude de spécialité. ''Au but touristique, la dépression Poiana Sărată – Harja se caractérise de nos jours par l'accessibilité (route asphaltée, des moyens communs de transport auto), attractivité (fond naturel, culturel, ethnographique et folkloriques), dotations. De plus, en faisant référence aux particularités favorables du milieu géographique, affirmait que ''le tourisme récréatif et de repos'', un tourisme pas organisé, de fin de semaine.

Les structures d'hébergement et alimentation sont indispensables dans l'activité touristique. Elles assurent la satisfaction des besoins primordiaux des touristes, conduisant au bon déploiement du phénomène touristique. Elles sont essentielles pour les séjours, car elles remplacent le rôle d'un logement.

Le charme du tourisme rural, ayant la plus grande perspective de développement de notre pays, a trouvé une bonne représentation à Poiana Sărată. Le spécifique dé l'endroit, l'hospitalité des chambres d'hôte, l'ambiance naturelle et la bonne organisation ont permis d'atteindre les objectifs proposés : la présence et la conservation des valeurs locales par le tourisme rural.

Depuis quelques ans on retrouve à Poiana Sărată aussi des pensions agrotouristiques, de plus en plus maintenues et avec tous les autorisations et certificats mises à jour. La majorité des pensions sont des maisons villageoises adaptées et dotées pour la pratique du tourisme rural et le reste sont des villas ou des cabanes spécialement construits pour ce type de tourisme.

On va présenter en continue une courte présentation concernant la capacité totale d'hébergement du département Bacău, sur le fond de laquelle on pourrait faire un rapport et une connexion avec les données statistiques spécifiques à la localité Poiana Sărată.

Le nombre de touristes qui se sont logée dans le département Bacău plus d'une nuit a enregistré, le mois d'avril – mai, une diminution de plus de mille personnes par rapport au même intervalle de l'année 2007, d'après les plus récentes données enregistrées à la Direction Départementale de Statistique.

Dans la localité Poiana Sărată il y a 8 pensions agrotouristiques, qu'on va présenter d'une manière succincte :

• La Pension Leurdiș** (2 marguerites) – qui se trouve dans la partie gauche de la route Brașov – Onești, très proche de la forêt de la base de la montagne, la pension Leurdiș offre une oasis de silence pour tous ceux qui souhaitent vivre dans le centre du paysage extraordinaire qui s’ouvre autour d’eux. (Fig. no. 21)

La pension offre des conditions optimales de logement dans les 4 chambres et le salon, gérées par la famille Petrescu, comme suit :

2 chambres doubles avec des groupes sanitaires propres ;

2 chambres doubles avec un group sanitaire commun ;

Des balcons aux différentes vues ;

Des lieux de jeu pour les enfants ;

Centrale thermique propre, eau chaude ;

Téléviseur et des lieux communs, câbles TV ;

Signal téléphonique ;

L’accès des animaux de compagnie est interdit ;

L’agrément offert par les propriétaires des pensions et des localités voisines ;

Des promenées montagneuses et des excursions dans la zone (la Station Slănic, la Mine Târgu-Ocna, le Complexe Spa ‘’Ion Creangă’’, le Complexe Muséal Borzești, les monastères Casin et Bolovanu, la Truiticulture et le Passage Oituz, les sources d’eau salée) ;

Des visites à l’Eglise du Peuple et au Cimetière des Héros du village, ainsi qu’au Musée Ethnographique de Poiana Sărată ;

De la chasse, pêche, la récolte des fruits de la forêt ;

Des sports d’hiver (ski de fond, des luges ;

Le Bain dans la piscine à eau salée du village ;

Des promenades avec le chariot ou avec la luge tirée par des chevaux ;

La participation aux activités journalières (fauché, l’élevage au sol des animaux, le travail dans la forêt, la tue et la préparation du porc à Noel et de l’agneau aux Pâques), ainsi que les fêtes traditionnelles du village à l’occasion du Noel, la Nouvelle Année, Pâques, Saint Elie, Saint Marie, le Jour des Héros ;

Les touristes qui y arrivent sont de nationalité Roumaine (de Galati, Braila, Constanta, Ialomița, București, Onești, Bacău) et des Étrangers (de France, Danemark, Suisse, République Moldave, Etats-Unis). Ceux-ci ont des revenues et un âge moyen, compris entre 40-45 ans, avec des enfants, qui cherchent le silence de la nature.

Informations de contact :

Adresse : village Poiana Sărată, commune Oituz, département Bacău

Téléphone : 0745 070 265 ; 0234 350 280

E-mail : pensiunea_leurdis@yahoo.com

Site internet : www.pensiuni-moldave.ro

Fig. no. 21– La pension Leurdiș

Fig. no. 22 – Intérieur de la pension Leurdiș

• La pension Oky & Erica** (deux marguerites) – la pension Oki & Erica est une maison de vacances qui offre des moment de détente pou toute âge, créant des souvenirs inoubliables pour ceux qui la visitent. La maison avec un accentué style rustique spécifique à la zone a deux chambres avec des lits doubles, un appartement, un salon et une salle, groupe sanitaire et une cuisine dotée avec des outils modernes. Les chambres sont spacieuses avec des balcons qui donnent une vue d’ensemble sur les paysages montagneux. Ceux qui y passent leurs vacances ont accès à la cuisine de sorte qu’ils puissent préparer tous seuls les plats désirés. Le jardin est doté d’une balançoire située à l’ombre de la vigne, des fauteuils de jardin et une gloriette de bois, couvert en bardeaux. (Les Figures no. 23 et 24.

Pour les enfants il ya des dotations qui comprennent des jouets, des petites maisons rustiques, le jeu se terminant dans la plupart du temps avec un bain dans la piscine gonflable.

Le propriétaire de la pension et prêt à préparer des plats à la demande des touristes, fait par de produit obtenu dans son propre établissement. Le ménage annexe où on retrouve le propriétaire peut offrir, toujours à la demande du client des légumes et des fruits fraîches, des volailles domestiques pour la préparation des plats qui doivent être vaporisées après avec du vin, préparé de même par le propriétaire. Sur les trajets touristiques, ils peuvent être accompagnés à leur demande, la personne qui va le faire préparant aussi des pique-niques pour des repos courts.

Les conditions d’hébergement consistent en :

1 chambre avec un mit matrimonial et un lit pour une personne ;

1 chambre avec un lit double ;

1 appartement avec un group sanitaire propre complet ;

Centrale thermique ;

Réfrigérateur, fourneau, téléphone, télévision par satellite ;

De l’offre culinaire que la pension possède on mentionne : des produits écologiques (lait, beurre, truites avec des champignons, des ‘’sarmale în foi de viță’’, des salades, des galettes, des pannetons, des crêpes et des beignets, des confitures des fruits de forêt et de boutons de sapin).

Informations de contact:

Localisation : la pension se trouve dans la partie centrale de la localité Poiana Sărată ;

Téléphone : 0234 337 873 ; 0744 762 136

Site internet : http://poianasarata.com/acasa.htm

Fig. no. 23 –La pension Oki & Erica

Fig. no. 24 – Intérieur de chambre

• La Villa Eva*** (3 marguerites) – a la suivante structure de l’espace d’hébergement :

Nombre total de places : 12

Chambres doubles : 4

1 appartement avec un groupe sanitaire propre ;

3 bains communs ;

1 salle ;

Des facilités:

Téléviseur dans les chambres et des armoires ;

Centrale thermique ;

Cuisine ;

Rôtissoires ;

Téléphone ;

Couverture GSM ;

Salle et terrain de sport ;

Jardin avec verger ;

On accepte des animaux de compagnie ;

4 lieux de parking ;

• Camping Poiana Sărată – le camping Poiana Sărată est localisé dans un cadre naturel spécial, étant une oasis de confort au milieu de la nature d’une beauté sauvage. L’hospitalité des propriétaires peut offrir aux touristes des moments inoubliables.

L’espace d’hébergement est représenté par le motel qui peut loger 46 personnes. Autour du motel il y a 42 maisons modernisées et très confortables. Dans la cour du camping on trouve un restaurant avec une capacité de 100 places. Ayant comme occupation principale le confort des clients, il ne pouvait pas manquer une terrasse, une salle de conférences, des lieux d’agrément (tels qu’une sauna et des tables pour le tennis).

Le camping Poiana Sărată met à la disposition des clients les services suivants :

Des lieux de logement groupés comme suit :

Motel: 46 places : 6 chambres pour une seule personne, 14 chambres doubles et 3 appartements (Fig. no. 25)

Des petites maisons : 14 petites maison avec 2 places, 23 avec 3 places, 3 avec 4 places, une avec 6 places et encore une avec 9 places (Fig. no. 25)

Restaurant avec une capacité de 100 places (Fig. no. 27)

Salle de conférences de 80 places

Informations de contact:

S.C. Carmun S.R.L.

Localisation : commune Oituz, village Poiana Sărată, no. 137, département Bacău, code 607371

Téléphone : 0234 337 886 ; 0234 337 889 ; 0234 337 890 ; Fax: 0234 337 886

E-mail : office@poianasarata.ro ;

Site internet :www.poianasarata.ro

Fig. no. 25 – Le motel du Camping Poiana Sărată

Fig. no. 26 – Les petites maisons du Camping

Fig. no. 27 – Le restaurant

IV.2. DES SERVICES TOURISTIQUES COMPLEMENTAIRES

Ceux qui détiennent des unités de logement à Poiana Sărată offrent, à côté des services d’hébergement et alimentation, des autres services touristiques, des modalités effectives de passer le temps libre dans l’enceinte de l’unité concernée ou aux alentours, des services tels que :

• L’organisation des ‘’Soirées Roumaines’’ au caractère traditionnel, spécifique à la zone, un programme folklorique par exemple (des musiciens, des danseurs) ;

• La location/des promenades avec la charrue ou avec la loge tirées par de chevaux, dépendant le de saison ;

• La chasse, la pêche, la récolte des fruits de forêt ;

• Des sports d’hiver ;

• Le bain dans les eaux d’Oituz ou dans la piscine à l’eau salée située dans le village ;

• L’organisation des excursions accompagnées par le guide touristique sur les trajets touristiques des alentours de Poiana Sărată, dans la zone du Défilée et du Passage Oituz ;

On organise, donc, un tourisme itinérant, sur des trajets courts ou longs, tels que ceux décrite ci-dessous :

Poiana Sărată – Slănic Moldova

On part du Camping Poiana Sărată et on avance sur la Vallée Cernica jusqu'au Slănic Moldova, trajet marqué. Un trajet plus long, mais certainement plus intéressant est représenté par Poiana Sărată – Le Parage Păltiniș – La Clarière Caprioarei – La chute d'eau Slănic – Slănic Moldova. La durée nécessaire est de 4-5 heures.

Poiana Sărată – Halos – Le Pic Dobrii – Le Pic Clăbuc – Le Pic Lepșa – Le Pic Ceangău

C'est un beau trajet de parage qui fait la liaison entre la Valée Oituz et les Monts Vrancea. Il peut être réalisé en 2-3 jours, à partir du Pic Lepșa (pour descendre dans la localité au même nom) vers Tulnici et Vidra, sur la valléé Putna.

Poiana Sărată – Les Monts Nemira

Le trajet commence à Poiana Sărată, par dessus du Comble Chișinăului et arrive au Mont Sandru Mare. D'ici, sur le chemin de comble, on peut parcourir les Monts Nemira. Ce trajet est faisable en 2-3 jours.

Au-dessus vers la Vallée Casin et plus loin au-dessus du Comble Tepa vers Vrancea.

La Vallée du ruisseau Brezaia – Le Sommet Cisăușului – Le Sommet Pufu – Slănic Moldova. Le trajet peut-être réalisé en 2-3 jours.

La Vallée du ruisseau Cernica – La Source minéralisée ''Puturosu'' – La Chute ''Apa de Piatră'' – Slănic Moldova. Durée nécessaire 1 jour.

La Vallée du ruisseau Halos – Piatra Runcului – Cornele – Fata Moarta – Scutaru – La Monastère Casin. Temps nécessaire à parcourir : 2 jours

On a la possibilité des faire des excursions, toujours à partir de Poiana Sărată, sur les chemins pas marqués, derrière la Montagne (1269 m), ainsi que sur les chemins forestières des vallées Lupchianu, Caraslau et Georghianos, située dans la proximité.

On peut organiser des excursions aussi à :

Onești : où on peut visiter le Musée Municipal d'Histoire, le Monument Mihai Eminescu, le Musée d'Art, la Colline Perchiu, le Jardin Zoologique, le Parc Calinescu, la cathédrale ''Pogorarea Sfăntului Duh'', le Parc Sportif avec le Monument Onești Montréal (Nadia Comaneci) ;

Târgu-Ocna et Slănic Moldova : où on peut visiter la Saline, le Monument et la Monastère Măgura, le Cimetère Juif, les Sources à eau salée, le Casino, les Quais ''300 de Scări'' ;

La Monastère de Bogdana ;

L’Eglise de Borzești : construite par Stefan cel Mare ;

DES CONCLUSION ET DES PROPOSITIONS DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE A POIANA SĂRATĂ

Le tourisme rural représente une activité multi-factorielle, il n'est pas qu'un séjour à une ferme ou dans une maison traditionnelle. Le tourisme rural s'adresse, premièrement, aux personnes dynamiques, aux ceux qui aiment la nature et le tourisme écologique ; il s'adresse aux ceux qui profitent de toute occasion pour se promener, faire du vélo, monter sur la montagne, ''la chasse d'images'', les aimeurs de sport et aventure, de la chasse et de la pêche ; il s'adresse aussi aux qui considèrent la vie en nature comme une vrai source de santé.

Étant pratiqué le plus souvent dans la compagnie de la famille ou des amis, compagnie dans laquelle tu te sens à l’aise, dans des petites groupes, cette forme de tourisme offre à l’individu de la liberté et d’indépendance.

L’offre touristique est soutenue par l’existence des points forts, le résultat de la position géographique de la localité Poiana Sărată, retrouvée sur ne artère routière importante, DN11, route assez circulée par des touristes et visiteurs (autochtones et étrangers), localisation complémentée par l’ambiance des paysages extraordinaires des localités voisines. Le tourisme pratiqué dans cette zone est celui saisonnier et surtout celui de week-end.

Les points forts comprennent :

• Les sources et la piscine à l’eau salée ;

• L’existence des objectifs culturels et historiques, ethno-folkloriques, d’une très grande diversité, objectifs qui sont, pourtant, situés dans des endroits qui nécessitent un déplacement minimum ;

• La multitude des services offerts sur un area assez restreint ;

• L’hospitalité et la responsabilité des habitants ;

• L’offre culinaire riche et de qualité ;

• Les unités de logement représentées par les pensions et les campings ;

Il ne pouvait pas manquer les aspects négatifs, qui alourdissent plus ou moins le bon déploiement des activités touristiques, sur lesquels on doit insister afin d’améliorer, le plus vite possible et avec une efficience maximale :

◦ Le manque du gaz naturel liquéfié dans la localité ;

◦ La salubrité faible dans la localité ;

◦ Des voies d’accès inadaptées dans la zone ;

◦ La faible accessibilité vers les objectifs et points d’intérêt touristique à cause de l’insuffisance/manque des indicateurs et de l’état des routes publiques ;

◦ Le manque des trajets marqués ;

Parce qu’on espère l’augmentation importante du nombre des touristes, on peut proposer une augmentation des unités d’hébergement. Suite à une recherche effectuée auprès des habitants et des visiteurs de la localité Poiana Sărată, on a identifié certaines nécessités liées à la diversification des services et des offres, en imposant :

La réalisation des lieux de parking apropriés, pour pouvoir permettre un flux intense des touristes et des visiteurs, sans avoir des blocages ;

On impose da modernisation des routes du village et, le temps d’été, le lavage de celles-ci pour réduire la poussière ;

La réalisation des indicateurs, au moins en 3 langues, pou faciliter l’accès aux points touristiques importants de la zone concernée ;

L’organisation des trajets au caractère sportif, tels que : les promenades sur les motos (enduro), cyclotourisme (mountain bike), photo-chasse, excursions avec l’ATV, orientation touristique ;

L’aménagement correspondant des sources d’eau minérale Berzoi 1 et Brezoi 2, grâce aux effets thérapeutiques qu’elles ont dans le traitement interne et externe ;

La construction des plusieurs unités d’alimentation publiques ;

L’aménagement des endroits dédiés à la pratique des sports d’hiver, tels que : des pistes de ski, pour la loge et des dotations liées à ceux-ci, comme le téléski et la télé-chaise ;

Le réaménagement du camp pour les élèves, en fonction des dernières demandes en domaine, la diversification des programmes d’éducation, l’organisation des camps de recherche ou de création dans des domaines divers ;

Le climat frais de montagne, apprécié dans les périodes caniculaires, les eaux coulantes, les plaines des rivières, la présence des sources minéralisées, les forêts, le fond cynégétique et de pêche relèvent des nombreux aspects du potentiel touristique.

Poiana Sărată constitue un paysage montagneux ravissant, aidé par les monuments anthropiques présentés ci-dessus et par les traditions gardées par les paysans depuis très longtemps y compris la fête de ‘’Sântilia’’, une attraction spéciale, aussi que la Résurrection qui est fêtée dans la cour de l’église.

Les traditions bien conservées dans cette zone, les préoccupations artistiques, le costume folklorique constituent un motif d’attraction touristique. En abordant le futur de la localité rurale par la perspective touristique et en s’adaptant pour la réalisation ce but, on peut affirmer que son spécifique ethnographique peut et doit être conservé et promu. Dans u cas contraire, l’intérêt actuel des touristes pour le village roumain et pour le milieu rustique en général, va baisser. Ayant un peu plus de réceptivité et intérêt de la part de la civilisation contemporaine, le spécifique spirituel et ethnographique du village pourrait être promu et conservé dans ses meilleurs états.

Pour conclure, on peut dire qu’on pourrait développer un village touristique de création artistique et artisanale. On connaît déjà la préoccupation des touristes pour l’artisanat, ainsi que leurs désirs d’acheter telles créations directement de la source, de l’artisan lui-même.

ANEXE

L’APPLICATION DU QUESTIONNAIRE

Le questionnaire est l’instrument utilisé pour accueillir des donnés par l’enquête-sondage. Il est un formulaire écrit ou virtuel, sur l’écran de l’ordinateur, qui contient une liste des questions, au but d’obtenir des informations sur différents problématiques.

Le questionnaire est une succession des questions, auxquelles le sujet analysé doit répondre. Chaque questionnaire doit être élaboré et testé avec beaucoup d’attention, en éliminant tout manque, avant d’être utilisé à grande échelle. Les questions doivent être clairement posées, sans ambigüités et écrites dans un langage facile à comprendre, accessible pour tout le monde.

Questionnaire pour l’identification des opportunités de développement du tourisme dans la localité Poiana Sărată.

Bonjour ! Je m’appelle Mamalaucă Lidia-Ionela et je suis étudiante à l’Université ‘’Alexandru Ioan Cuza’’ de Iași. Ayant comme but l’élaboration d’une étude concernant les opportunités de développement touristique de la localité Poiana Sărată, je vous invite à compléter les questions suivantes, qui forment l’objectif de ce questionnaire. Je vous assure la confidentialité des vos réponses!

1. Vous jugez comme opportune le développement touristique de la localité Poiana Sărată ?

OUI ___ NON___

2. Quel serait l’impact du développement touristique sur cette zone ?

a) Les revenues du budget local de la sphère des services vont augmenter ;

b) Les services édilitaires seront améliorés ;

c) L’image du village va se consolider ;

d) Il stimulera la production traditionnelle et artisanale des petites et moyennes entreprises ;

e) Les touristes autochtones et étrangers seront attirés ;

f) Autre :…..

3. Vous considérez que le soutien des autorités locales est essentiel dans le développement du tourisme ?

OUI___ NON___

4. Si oui, comment désirez-vous que ce soutien se matérialise ?

a) L’organisation des manifestations et événements permanentes avec du contenu touristique ;

b) Le développement de l’infrastructure adéquate spécifiques aux ces activités ;

c) L’organisation des cours de formation de guides pour pouvoir desservir les objectifs touristiques et les trajets montagneux de la zone locale et nationale ;

d) Le développement d’un système de contrôle et de surveillance professionnelle des services touristiques offerts par les unités de la localité ;

e) L’élaboration des normes d’organisation, fonction et promotion des services touristiques spécifiques à la typologie de tourisme pratiquée par les unités classifiées :

• Le management de la qualité ;

• Les services et les programmes touristiques ;

• Des matériaux de promotion ;

• Des cartes des objectifs touristiques, etc. ;

5. Pourquoi croyez-vous qu’un touriste choisirait cette destination comme lieu de divertissement?

a) La zone subcarpatique bénéfique du point de vue énergétique ;

b) Accessible du point de vue routier ;

c) La place idéale pour la recréation, repos, la beauté du cadre naturel ;

d) Proche de la Saline Târgu Ocna et des sources curatives Slănic Moldova ;

e) Des sports en plein air (mountain bike, snowboarding sur la piste Nemira qui a une longueur de 20 km) ;

f) Des activités en plein air (la cueillette des fruits de forêt) ;

g) L’implication des enfants dans des activités ayant comme finalité ‘’la vie à la campagne’’ (y compris le contact avec les animaux, activités en plein air et l’artisanat tradtionnel) ;

h) Autre : …..

6. Vous pensez que l’implémentation d’un Centre d’Information et Promotion Touristique dans la commune Oituz aiderait dans le développement des activités touristiques de la zone ?

OUI___ NON___

7. Quels services et support informationnel il devrait accorder ?

a) La livraison des informations touristiques locale vers les agents de tourisme et les tour-opérateurs nationaux ;

b) Le soutien des fournisseurs de services touristiques dans l’élaboration de matériels documentaires et de promotion (des dépliants, des brochures, des guides touristiques, des programmes socioculturels, des informations sur les événements locaux, nationaux) ;

c) L’organisation des événements pour la promotion du tourisme local, des traditions et de la culture ;

d) L’organisation des programmes de training, de conseil et information touristique ;

e) L’organisation des services de relations publiques afin d’augmenter la position des fournisseurs des prestations touristiques ;

f) La cueillette des informations concernant les besoins de développement des activités touristiques pour les présenter aux autorités locales ;

g) L’organisation des événements spécifiques à la zone (le festivales des gateaux, de la bierre, ‘’Santilia’’) ;

h) Autre : ……

8. Quelles seraient les limites dans la relation avec les autorités locales dans le développement du tourisme rural ?

a) Le développement d’un service professionnel ;

b) Le temps élevé de réaction dans la résolution des éventuels problèmes ;

c) La focalisation et la spécialisation sur le domaine touristique ;

d) Le soutien du déploiement de l’initiative novateur en tourisme ;

e) L’attraction des investisseurs par le développement des formes associatives, productives  ;

f) Autre: ……

9. Sélectez quels des avantages suivants ne permettent pas à la zone de se développer du point de vue touristique ?

a) Le manque de la promotion de la zone dans l’espace virtuel (mass-média, internet, télévision, presse) or par le biais des agences de tourisme ;

b) Le manque de participation aux marchés et manifestations au contenu touristique ;

c) Le nombre réduit de pensions avec des services adéquates ;

d) Le manque des programmes touristiques socioculturels attractives permanentes (marchés, événements de la spiritualité locale/zonale, expositions) ;

e)Autre.…

10. Vous recommanderiez aux autres personnes de visiter cette zone ? Détaillez, s’il vous plaît!

Je vous remercie pour la patience et le temps accordés!

L’INTERPRÉTATION DU QUESTIONNAIRE

Suite à l’analyse des réponses accordées, on a quelques conclusions vis-à-vis des opportunités de développement touristique de la localité Poiana Sărată.

Premièrement, la majorité des habitants considère que leur localité peut devenir une attraction pour les touristes, car il y a un potentiel naturel qui influencerait d’une manière positive l’activité touristique. Le motif principal pour lequel ils soutiennent ce fait c’est la localisation géographique, la zone subcarpatique bénéfique du point de vue énergétique, la possibilité de pratiquer des sports en plein air, le repos et la recréation, le retour à la nature, l’implication de l’enfant dans les activités journalières et pas dernièrement la possibilité de visiter des autres objectifs très proche de la localité (Saline Târgu-Ocna et les sources curatives de Slănic-Moldova).

Ceux qui ont répondu à ce questionnaire souhaitent une implication plus active de la part des autorités locales par l’implémentation des événements touristiques permanentes, par la promotion des services touristiques et de la localité, l’implication des habitants aux concours, la formation des guides et des cours spécialisés. La participation aux festivals à l’occasion desquels on peut promouvoir les spécifique traditionnel de la zone par de dépliants, brochures et d’autres matériaux.

La majorité des habitants recommanderaient aux touristes cette zone dans le choix de leurs vacances ; ils la décrieraient comme étant le ‘’lieux parfait’’ pour sortir du quotidien, du milieu urbain, chose dont tout le monde a besoin à un moment donné. La ‘’zone parfaite pour une fin de semaine tranquille’’, loin de l’agitation des grandes villes, ‘’l’endroit parfait pour les enfants’’ qui peuvent ‘’goûter’’ un peu d’une époque totalement différente, sans les gadgets actuels, Smartphones, internet, téléviseur, etc.

BIBLIOGRAFIE

Bran, Fl. (1996) – Turismul rural-modelul european , Bucuresti, Editura Economica, pag. 28

*** Corneliu Chiries, 2001, Desteptarea miercuri 1 august,

Mitrache, Stefan (1997) – Agroturism si Turism Rural, Bucuresti, Editura Fax Press, pag. 26

Mitrache, Stefan Valeriu; Manole, Victor (2005) -Dezvoltarea rurala multifunctionala: Studiu de caz, Bucuresti, Editura Ase,

*** Monitorul de Bacau miercuri 16 august, 2006, pag. 9

*** Onesti Expres 24-30 mai 2007, pag. 11, Dana Lungu

*** Onesti Expres 16-22 august 2007, pag.24, Dana Lungu

Pazitorul Fratilor (1998) – Ana Vranceanu & Bitir primavara, vol.4, nr. 1

Prof. Univ. Dr. Ion Sandru, document cit. pag. 3-8

Vacarasu, Iulia (1980) –  Valea Trotusului, Editura Sport-Turism, Bucuresti

*** Ziarul de Bacau 14 octombrie, 2005

*** Ziarul de Bacau sambata 30 aprilie, 2005

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