LUCRARE METODICO-ȘTIINȚIFICÃ PENTRU OBTINEREA GRADULUI DIDACTIC I [304058]

UNIVERSITATEA „ȘTEFAN CEL MARE” [anonimizat]Ã PENTRU OBTINEREA GRADULUI DIDACTIC I

LA CORSE ET SA CULTURE EN CLASSE DE FLE

Coordonator științific

Prof. univ. dr.Elena Brândușa Steiciuc

Candidat: [anonimizat]. Mirela-Andreia Nechifor(Șuiu)

[anonimizat]

2014

TABLES DE MATIÈRES

INTRODUCTION………………………………………………………………………….3

CHAPITRE I

« L’ÎLE DE BEAUTÉ » : une perspective culturelle multiple

I.1.Brève histoire de la Corse…………………………………………………………………..7

I.2.Géographie de la Corse (relief, végétation, animaux)……………………………….21

I.3.La cuisine corse……………………………………………………………………………….26

I.4.Tourisme………………………………………………………………………………………..30

CHAPITRE II

DES FIGURES CÉLÈBRES DE LA CORSE

II.1.San Piero Corso (1498- 1567)…………………………………………………………….46

II.2. Pascal Paoli (1725-1807)………………………………………………………………….48

II.3. Napoléon Bonaparte (1769-1821)………………………………………………………53

CHAPITRE III

APPLICATIONS EN CLASSE DE FLE………………………………………..58

CONCLUSIONS……………………………………………………………………………114

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………….116

INTRODUCTION

L’école contemporaine est parfois critiquée d’avoir mis l’accent sur la ré[anonimizat] détriment du développement individuel et créateur de l’enfant. En même temps, l’enseignement roumain ne se repose pas sur la sphère émotionnelle et motivationnelle de l’élève. Dans l’enseignement traditionnel prédomine la présentation des informations où l’élè[anonimizat], un simple récepteur du contenu. Tels cours du procès didactique assurent un caractè[anonimizat] néglige la modalité dont l’élève s’approprie les informations. Ainsi, les erreurs informationnelles et les échecs didactiques apparaissent.

Ces observations critiques se rapportent au procès [anonimizat], comme les langues étrangères. Les méthodistes attirent l’attention aux professeurs à renoncer à un enseignement basé sur l’autorité et sur la subordination de l’élève, en faveur d’une relation de partenariat dont le but principal sera la surveillance des activités écolières et la formation des compétences langagières. La nécessité d’une approche humaniste du procès didactique devient de plus en plus évidente. À l’aide des straté[anonimizat] (l’enseignement de la langue étrangère) et éducatives dans un cadre et une atmosphère légère et attractive.

La compétence communicative constitue l’objectif premier de l’apprentissage d’une langue étrangère. Or, il est désormais admis que la seule compé[anonimizat] nécessaire, n’est pas suffisante dans une perspective de communication. Du point de vue de l’expression, les apprenants devront apprendre à utiliser les formes et adopter les comportements et attitudes langagières reconnus, de manière à être compris par leur interlocuteur. Du point de vue de la compréhension, ils devront pouvoir identifier, reconnaître, et interpréter correctement les attitudes et comportements mis en jeu par leur interlocuteur dans les actes de communication, qu’il s’agisse de la gestuelle ou de références historiques et culturelles.

Les langues sont avant tout les vecteurs de communication des cultures dont elles sont issues. L’histoire du pays, les normes sociales et les fondements historiques de la société sont autant des facteurs nécessaires pour comprendre la culture, mais aussi et surtout pour permettre aux apprenants de faire un usage approprié de cette langue.

Il est donc nécessaire que les enseignants intègrent l’apprentissage de la culture dans l’apprentissage des langues, en dépassant le niveau de civilisation pour aborder des éléments plus profonds tels que les systèmes de valeurs ou de croyances et la vision du monde. Il ne s’agit cependant pas de transmettre aux apprenants uniquement des connaissances culturelles. Dans la perspective interculturelle, la compétence communicationnelle reposera sur la capacité des interlocuteurs à repérer le culturel dans les échanges langagiers.

Mon étude s’intéresse à la place et à la valeur de la culture et de la civilisation française dans les programmes de français langue étrangère, à leur fonction didactique, ainsi qu’aux perceptions des étudiants sur les éléments culturelles en tant qu’outil pédagogique. Considérant que la maîtrise d’une langue étrangère doit être impétueusement accompagnée par la connaissance des éléments les plus caractéristiques de la culture d’un pays, le présent ouvrage propose à envisager les traits les plus représentatifs de la culture et la civilisation de la Corse, dans un périple sur plusieurs plans : géographique, historique, touristique, gastronomique etc. L’ouvrage n’est pas une simple présentation de la Corse, mais il vise attirer l’attention des apprenants pour s’exprimer seuls, pour faire une parallèle entre l’espace culturel français et roumain, ainsi que tous les deux « font partie de la civilisation européenne, en illustrant des aspects spécifiques, uniques par la langue et l’espace national, mais communes par leurs valeurs spirituelles et leurs aspirations vers une Europe ouverte à la démocratie et au progrès »

En ce qui concerne la structure de l’ouvrage, celui-ci est structuré sur trois chapitres, comme suit. Le premier chapitre est intitulé: « L’Île de Beauté » une perspective culturelle multiple. Il y a quatre sous chapitres: I.1.  Brève histoire de la Corse  où sont présentés les plus importants événements historiques de la Corse. I.2.  Géographie de la Corse  qui vise à envisager les paysages contrastants de la Corse. I.3.  La gastronomie de la Corse  un domaine très représentatif pour la Corse où on parle des espaces célèbres de fromage, de vin, de charcuterie etc. Le dernier sous chapitre nommé  Le tourisme en Corse  présente les principales attractions touristiques de la Corse, ses villes pleines d’histoire et de beauté.

Le deuxième chapitre intitulé  Des figures célèbres de « l’Île de Beauté » est consacré à la présentation des personnages qui ont influencé l’histoire de la Corse aux cours des années. Il s’agit de Sampiero Corso (XVIème siècle) de Pascal Paoli (XVIIIème siècle) et Napoléon Bonaparte (XIXème siècle).

Ces deux derniers dépassent les autres figures de l’histoire corse parce que les deux « débordent largement l’histoire de leur l’île pour s’inscrire dans l’histoire de France » (Charles Napoléon).

Le troisième chapitre  Applications en classe de FLE se propose une exploitation didactique des notions théoriques consolidées au cours de l’ouvrage. Ce chapitre c’est la partie pratique de l’ouvrage où je propose des activités variées pour déterminer les apprenants à acquérir des compétences oraux et écrits.

CHAPITRE I

«  L’ÎLE DE BEAUTÉ » UNE PERSPECTIVE CULTURELLE MULTIPLE

I.1.BRÈVE HISTOIRE DE LA CORSE

L’HISTOIRE ANCIENNE DE LA CORSE

Quand on parle de l’histoire de la Corse, on doit approfondir plusieurs périodes : la préhistoire, l’Antiquité romaine, l’époque médiévale, le XIXème siècle et l’époque contemporaine. Il y a plusieurs travaux des chercheurs contemporains qui ont essayé à envisager et présenter, plus mieux possible, ces périodes du trajet historique de la Corse. Ainsi, ces travaux ont mis l’ordre dans les connaissances de l’histoire et en même temps, « ils ont investi le champ de l’histoire des idées et de la culture, permettant ainsi de livrer de nombreuses analyses originales sur le passé de ce territoire »

Dans l’ouvrage « L’Histoire de la Corse et des Corses » rédigé par Jean-Marie Arrighi et Olivier Jehasse, ces deux auteurs commencent le livre par un texte poétique de l’Odyssée d’Homère, un fragment qui nous offre plusieurs informations sur le passé ancien de la Corse. Ayant comme support le fragment d’Odyssée, plusieurs éléments nous paraissent essentiels. Le premier est, que pour rejoindre l’île, il doit « de voguer sans relâche ». Ainsi, l’histoire de la Corse ancienne « concerne d’abord les navigateurs, l’histoire commence par l’accès au territoire, par le voyage, la découverte et l’aventure ».

En plus, on connaît le nom de l’île, « le pays lestrygon » ce qu’il signifie qu’il avait déjà été identifié au cours du IIème millénaire avant notre ère, avant les aventures d’Ulysse. Ce territoire est bien organisé, urbanisé, avec un bourg, « le bourg de Lamos » où les hommes pratiquent l’élevage, l’agriculture, la pêche. Cette île n’est pas fermée sur elle-même, puisque son port est « bien connu des marins », que la communication entre les hommes est possible.

Donc, le tableau peint par le récit d’Ulysse, nous envisage le début historique de cette île et de son peuple à la moitié du IIème millénaire.

Les découvertes archéologiques ont montré combien des informations d’Homère sont pertinentes et correspondent aux réalités montrées par celui-ci. La Corse a été une société très organisée et qui a profité de l’industrie du cuivre, du bronze, du bois, des importations de matériel en provenance des continents voisins.

L’Antiquité de la Corse est le moment historique où grandes cultures se mêlent : la culture ancienne de la Méditerranée préhistorique, la culture des Phéniciens, des Grecs, des Latins, des Etrusques et des Romains. Toutes ces cultures ont contribué à la formation de la Corse d’aujourd’hui.

Appelé au début, « le pays lestrygon », dans les œuvres historiques et littéraires, le pays prendra le nom Kurniens qui signifie « l’île lointaine, l’île qui est la plus éloignée ». C’est sous cette forme qu’on le retrouve dans plusieurs textes en langue grecque qui évoquent l’histoire.

Un autre nom est Korsoi, attribué aussi aux habitants de la Corse, dénomination qui nous laisse croire que ce nom est un des mots de la langue corse elle-même. Enfin, apparaît le nom Corsi, nom latin des habitants de la Corsica, attesté au IIème siècle av. J.C.

LA CORSE ET LA ROME

Le nom d’aujourd’hui, Corsica, a été donné par les Romains, dont leur intérêt pour la Corse débute dés l’époque archaïque par un système de relations suivis avec les habitants du territoire.

La Rome connaissait bien la Corse et l’utilisait comme terre de relégation sacrée. Mais les conditions historiques ont changé et la Rome élabore une politique particulière celle qu’on appelle la romanisation .L’objectif des romains était précis : la soumission des espaces immédiatement voisins du territoire de la péninsule. Pendant les guerres puniques, les légions romaines font de la Corse et de la Sardaigne un terrain permanent d’affrontements qui vont finir par le triomphe de la Rome. A partir de ce moment, le statut politique de la Corse va profondément évoluer ; « Elle n’est plus une terre qui peut maîtriser son destin, elle devient soumise à l’intérieur du monde romain ».

LE PROCÈS DE ROMANITÉ EN CORSE

Le I er siècle de notre ère inaugure une grande période de l’histoire romaine des Corses. Cette histoire ne parle pas de la romanisation des Corses, mais bien de la romanité de la Corse dont ses effets se font sentir dans l’organisation de la société, dans la multiplication des sites et aussi dans la gestion maîtrisée au profit de Rome de tout l’espace insulaire. Ainsi les Corses sont bien intégrés dans le cadre de la société romaine au niveau de l’armée, qui est toujours présente en Corse. Appartenir à l’armée romaine « c’est un facteur d’ascension sociale » . La romanité de la Corse est aussi bien saisie au domaine de l’économie. D’abord par la monétarisation des échanges. Le système monétaire romain se diffuse dans toute l’Île et toutes les activités productives en Corse sont entrées dans un monde monétarisé.

Le développement de l’économie et de la société a mis sa tâche dans le domaine culturel et dans celui de la langue. Les analyses et les études sur le processus de construction de la langue corse envisagent une présence forte du latin dans le lexique, dans les préfixes et les suffixes et dans la morphologie verbale.

Donc, la romanité corse n’a pas été seulement politique, mais elle a été un procès tout entier, un mouvement lent et régulier qui a touché tout l’espace de la Corse romaine du I er siècle de notre ère.

Avec le IIème siècle de notre ère, la Corse acquiert un équilibre évident. Cette période est considérée l’âge d’or de l’économie romaine en Corse. Commencé au I er siècle de notre ère, le procès de romanité se développe davantage au IIème siècle et marque le rôle important de la Corse dans le circuit d’échanges avec d’autres continents proches comme:

L’Italie, la Gaule et l’Afrique.

Le IIIème siècle de notre ère marque de grandes transformations pour la société de la Corse et bien que pour les structures politiques. C’est la période marquée par le règne de Dioclétien, qui dans le cadre de sa réforme sépare administrativement la Corse et la Sardaigne, les deux étant transformées en provincia. Ainsi, il va mettre fin à six siècles d’histoire, car par cette réforme le destin des deux îles sera plus facilement divergent.

Malgré les troubles dans l’empire, au IIIème siècle, la vie des Corses reste dans le cadre permanent de la romanité, même si d’importantes transformations spirituelles vont venir marquer leur histoire.

En conclusion, la société de la Corse du IIIème siècle est une société romaine, où « les carrières municipales, religieuses ou militaires se déroulent suivant le schéma romain, une société qui poursuit son développement dans les cadres établis du pouvoir ».

LA CORSE APRÈS IVème SIÈCLE ET L’EMPIRE ROMAIN CHRÉTIEN

L’originalité du IVème siècle consiste dans l’implantation territoriale complète du christianisme. Les habitants de la Corse vont embrasser la religion catholique et entre les tous les martyres, la Sainte Julie reste la plus célèbre. Celle-ci partage la popularité de Sainte Lurine et de Sainte Dévoté.

Mais la christianisation de la Corse a été tardive et elle s’est allongée jusqu’au XIème siècle. A partir du Vème siècle, la puissance romaine latine n’existe plus tant que telle. La Corse est évidement touché par des événements internationaux comme l’arrivée des Vandales et plus tard, par la conquête musulmane. Les Vandales ont affirmé leur volonté de régner sur la Corse et la Sardaigne mais leur pouvoir était faible sur l’intérieur des îles.

À partir du VIIème siècle, le christianisme couvert toute la Corse : « Les habitants de la Corse se répartissent en trois catégories : sur la côté orientale, dans la région de Sagone et du cap, ils sont romanisés et en grande partie christianisés ; dans les vallées proches de ces centres d’échanges et de culture romaine, comme la Casinca, ils sont déjà romanisés, mais peu christianisés ; sur les hauteurs, ils ont peu de contact avec l’extérieur et ne sont pas christianisés ».

Enfin, la christianisation complète de la Corse s’achève à partir du XIème pendant laquelle de nombreuses églises seront édifiés. Malgré aux difficultés politiques et religieuses, on observe une évolution importante de la Corse. C’est le moment quand la romanité traditionnelle connaît une grande évolution, transformée par l’église et par le christianisme.

Donc, la vie religieuse sera l’organisatrice de l’histoire et l’histoire de la Corse sera influencée par les différentes hégémonies que connaît l’Occident.

LA PRÉSENCE DES PAÏENS EN CORSE

Au VIème siècle, les païens, les Goths, sans doute et les mercenaires à leur service, sont présents dans l’Île. La Corse sera alors un repaire pour les pirates, qui contrôlent les passages des navires.

Le VIème siècle a été un siècle de crises. Une crise politique générée par les guerres, les invasions et la naissance des objectifs pontificaux. La vie des Corses a été aussi marquée par une crise économique, dû du pillage de l’administration et de la présence des pirates. Finalement, une crise spirituelle va affecter la Corse, grâce à la vivacité de la religion romaine, qui persiste en Corse et empêche le soutien des pouvoirs à la faveur de la chrétienté.

LES CORSES ENTRE ROME ET CHARLEMAGNE

Le VIIème siècle marque la fin de l’époque classique et il ouvre l’histoire de la Corse vers des horizons plus proprement médiévaux. En même temps, c’est le moment dès premiers incursions musulmanes dans l’Occident chrétien qui vont provoquer des crises dans le fonctionnement de la société des Corses, car « la Corse n’est pas, pour les musulmans, un lieu de civilisation, c’est simplement une terre de raids et dépôts » .

Vers le milieu du VIIème siècle, le contrôle des Lombards sur la Corse est devenu effectif. Cela signifie que la Corse est dans l’orbite lombarde et que leur implantation semble suffisamment solide pour inquiéter les pontifes, qui se tournent vers les Carolingiens, les seuls qui vont désirer d’apporter une stratégie internationale à vocation méditerranéenne. Ainsi, durant la seconde moitié du VIIIème siècle un grand basculement se produit. Les Corses s’appuient sur Rome et les Corses vont vivre sur l’autorité de Charlemagne et ses représentants.

Mais après 806, la Corse entre en contact armé avec les Maures qui sillonnent la Méditerranée. « Puis leurs incursions deviennent de plus en plus habituelles, foudroyantes et redoutées ».

Dès les invasions des Barbares et des Sarrasins, la féodalité apparaît. Plusieurs familles féodales se répartissent les terres, les seigneuries sont fortifiées par des châteaux solides et les seigneurs « une basse féodalité, réunit petits nobliaux, officiers et vassaux ayant acquis leur indépendance et qui possèdent leurs propres terres ».

Les difficultés avec les Maures et les Sarrasins vont être dépassées par un jeu d’alliance renouvelé aux chefs puis aux cadres de la société carolingienne. La marque des Maures sur l’île a été double. Ils ont influencé la langue des Corses et aussi le drapeau de ceux-ci, qui, comme celui d’Aragon présente la tête du Maure, noire, de profil en symbolisant l’ennemi vaincu. Après les destructions et les prises d’hommes des Maures, on saisi le débute du pouvoir carolingien dans l’île. Mais l’influence pontificale sur la Corse réagit après la morte de Charlemagne. Ainsi, un pacte solide entre Corses et la papauté va se créer et il durera jusqu’au XVIIème siècle.

En fin, vers le Xème siècle la Corse s’affirme comme province. Elle a gagné ce rang dans la liste de provinces inscrit dans « Catalogue des Provinces d’Italie ».

LES CORSES AU MOYEN ÂGE

Le XIème siècle, premier des siècles médiévaux, et celui où tout cela se met en place. Il apparaît comme le siècle où les transformations vont lentement se produire et donner lieu progressivement à des évolutions remarquables. Durant l’époque médiévale, les Corses sont des ruraux. Tous les hommes sont propriétaires et les Corses continuent de rester chrétiens. La politique de papauté est active et l’île est couverte d’édifices religieux destinés aux célébrations du culte. La société des Corse est une société aristocratique qui n’est pas féodale, mais, où le groupe des seigneurs et des gentilshommes et le groupe de populaires se reconnaissent d’abord dans les structures proposées par l’Eglise. En 1284, la flotte génoise va vaincre celle de Pise qui doit, en 1299, renoncer définitivement à ses droits sur l’île des Corses. C’est la fin de plus de deux siècles de domination pisane sur l’île. La Corse est sous domination génoise.

C’est ce qui fait tout l’intérêt de cette période, qui est une grande période de l’histoire des Corses, car, loin d’être le temps d’une anarchie entre deux puissances, Rome et Gênes, c’est un moment fondateur et structurant des évolutions de l’époque moderne, dont on peut ainsi dater les débuts du milieu du XIVème siècle.

LES CORSES EN ROUTE VERS LA MODERNITÉ (1358-1569)

Les deux siècles qui s’ouvrent à la moitié du XIVème siècle ont longtemps été considéré comme un second moment de l’histoire médiévale. C’est le moment quand la Corse acquiert une importance neuve, pour ses habitants et pour les puissances extérieures qui veulent toutes être présentes dans ce qui devient le territoire clé des objectifs du temps, l’Italie. Tout cela explique qu’entre 1358-1569, l’histoire des Corses connait un grand moment de son développement.

Il y a trois éléments qui ont contribué à la modernité corse. Deux d’entre eux relèvent de l’histoire de la société et la troisième étant le mouvement populaire historiquement majeur puisque aboutissant à la deditio de la Corse à la commune de Gênes. Ces trois éléments montrent un grand changement de pensée et une transformation de l’histoire des Corses.

Gênes ne pense plus qu’à son profit et elle est peu intéressée par les moyens utilisés pour l’acquérir. Pour les Corses, l’alliance avec la Gênes est considérée comme « un partage équitable des responsabilités, la situation sociale, les situations divergentes qui traversent la société poussent Gênes vers une démarche beaucoup plus autoritaire et économiste, au sens bancaire du terme ».

Après des événements conflictuels à l’intérieur de l’île, conflits issus d’une simple différence d’ordre géographique, il y aura « trois Corses médiévaux ». « Le Sud restant seigneurial dans une tradition du parti de Pise, le Centre-Ouest et le Centre-Est devenant la terre des notables plus sensibles à une société en voie d’égalité, le Cap corse, lui aussi seigneurial, mariant les deux caractères d’une proximité maritime et d’un contact avec Ligurie plus accepté, mieux maîtrisé ».La société corse moderne, qui se met en place au long de cinquante années et qui va continuer se structurer, repose sur ce système.

Après des bouleversements politiques, économiques et même spirituels, la vie des Corses va connaître plusieurs transformations. On peut suggérer que le XVème siècle est le premier siècle d’une révolution des Corses, une révolution idéologique et politique qui va contribuer à la modification des rapports entre les Génois et les Corses. La relation entre ceux-ci se résume « à une haine partagée, les uns voulant systématiquement chasser les autres, les autres envisageant froidement d’enfoncer l’île dans la mer, pour pouvoir survivre mieux ». La vie des Corses sera conditionnée par cette réalité et par la fondation de la république de Gênes. Il faut attendre Sampiero Corso au XVème siècle pour déterminer toute l’île se soulève contre la domination des Gênes. Ce commandant ne militait pas pour une alliance avec les Gênes, mais pour un affrontement direct et absolu contre ceux-ci. Ainsi, il convaincre le roi de France d’intervenir militairement dans l’île, mais il ne réussit pas vaincre les Génois. Après ça, Gênes cède l’administration de la Corse à l’Office de Saint-Georges qui pendant neufs ans poursuit une politique de pacification sur tout le territoire de Corse. Après des courts incursions dans l’île organisées par le fils de Sampiero Corso contre les Génois, les Corses seront traités en vaincus. «  La république de Gênes devient ainsi seule propriétaire de l’île, et son pouvoir va s’installer, sans opposition réelle, pour une longue durée ».

LE XVIIIÈME SIÈCLE ET LA RÉVOLUTION

Jusqu’au 1729, la Corse connaît une paix relative. Toutefois, partir de cette date, la situation générale se dégrade rapidement. Du nord au sud, les attaques des pirates barbaresques se font plus pressantes et les villages côtiers sont fréquemment pillés. Les habitants capturés sont vendus comme esclaves sur les marchés de Tunis ou d’Alger.

Dans l’intérieur, les paysans sont soumis au pouvoir tyrannique des collecteurs d’impôts génois et locaux. « La misère est partout…C’est le début des révolutions de Corse… ».

La première révolution éclate en 1729 et marque le début d’une véritable guerre qui va durer quarante ans. En 1730, des soulèvements populaires éclatent en Castagniccia, contre les collecteurs d’impôts. Rapidement, le mouvement actionne sur les villes-citadelles du littoral. Le projet des Corses ne vise pas la construction d’un Etat indépendant, mais une négociation en position de force et un accord avec la République. Trois autres insurrections vont se passer. Gênes, affaiblie, fait toujours appel aux troupes étrangères de ses alliés du moment. Les interventions étrangères se succèdent…et les Français vont créer dans la Corse un parti, par lequel on vise d’obtenir l’indépendance de la Nazione Corsa Après des plusieurs actions révolutionnaires et des négociations avec la République, consciente de sa faiblesse à l’intérieur de la Corse, l’île réussit à obtenir le droit à se gouverner eux-mêmes.

En 1736, Théodore de Neuhoff est choisi par les partisans corses comme roi. Il installe la capitale de l’île à Cervioni en Castagniccia., mais il ne réussit pas à recevoir le soutien nécessaire et il abandonne la Corse. Les patriotes corses demandent l’aide de Pascal Paoli, le chef des révolutionnaires insulaires. En 1737, par la convention de Versailles, la France s’engage à intervenir en Corse. Alliée à Gênes, la France aide celle-ci à reprendre son autorité sur les villes de la Corse. Pendant près de quinze ans, l’île est souveraine. Puis, en 1769, les Corses sont battus et c’est l’annexion française.

La période qui va de la Révolution française à la fin du second Empire est celle où des Corses ont le plus d’influence dans le monde. Cette période marque les débuts en politique de Napoléon Bonaparte dans sa ville natale. Il est un corse patriote, enthousiaste et un grand nationaliste.

En mai 1789, lors de la réunion des États généraux, les quatre députés de la Corse déposaient leur doléance principale : voir l’île rattachée à la France, à égalité avec toutes les autres provinces du royaume. Comme sur le continent, les idées éclairés de la Révolution française envahissent peu à peu les villes et les villages de la Corse et s’imposent vite partout. Le Décret du 30 novembre 1789 proclame l’intégration de la Corse à la France.

En 17 avril 1794 Pascal Paoli prend le pouvoir de l’île et s’adresse à ses partisans : « Peuple très aimé, tenez-vous sur vos gardes ! Vous êtes armés, vous connaissez vos droits, soutenez-les ! ». Grâce au soutien de l’Angleterre, les Français quittent l’île. Ainsi, l’Assemblée générale des Corses proclame l’indépendance et adopte une constitution par laquelle est créé un royaume anglais-corse.

Cette constitution stipule que la Corse n’est pas annexée par l’Angleterre, mais qu’unie à elle. En plus la Corse représente un royaume indépendant dont le pouvoir législatif est exercé par des députés élus, et non par Pascal Paoli ainsi comme il croyait. Cette chose-là et les lourds impôts provoquent de la révolte dans l’île. Pascal Paoli en est considéré coupable et il est expulsé en Grande-Bretagne. Le départ de Paoli engage le processus de disparition du royaume et les succès de Bonaparte en Italie lui permettent de préparer la reconquête de l’île. Le 31 août 1796, les Anglais reçoivent l’ordre de se retirer de l’île.

LA CORSE AU LONG DU XIXÈME SIÈCLE

Le XIXème siècle est le premier près le XVIIème siècle où la Corse n’a subi aucune guerre sur son territoire. De 1796 à 1815, la Corse vit selon les choix personnels de Napoléon Bonaparte, général et puis empereur d’un grand empire français. Il avait un grand projet, celui de rendre à la Corse « une bonne fois française ». La politique napoléonienne s’oriente dans deux grandes directions : « l’utilisation de l’île comme réservoir d’hommes, notamment pour l’armée et de grands projets de développement dans le domaine agricole, éducatif, etc. »

L’époque de la conquête, la période révolutionnaire et puis impériale ont déplacé des Corses à travers le monde. Le vendetta et le banditisme prennent une ampleur inégalée surtout après la disparition de Bonaparte.

Au cours du XIXème siècle, la Corse entre peu à peu dans le régime commun. La francisation de la société insulaire se poursuit lentement mais les conditions de vie sont toujours misérables. La Corse espère qu’avec l’arrivée du neveu de Bonaparte au pouvoir, la vie s’améliorera. Louis-Napoléon Bonaparte devient empereur de la République et il obtient des votes favorables en Corse aussi. L’enthousiasme de l’île pour le nouvel Empereur ne se démentira jamais. Dans ses voyages en Corse, il obtient l’adhésion populaire. La période qui commence en 1848 est celle où le rattachement de la Corse à la France cesse d’être purement formel. Plébiscité par les Corses en 1848, puis en 1851, Napoléon III revient sur la terre corse, la terre de sa famille. Les corses sont venus nombreux pour l’accueillir. Pendant toute la durée de son règne, il ne cessera d’ériger des monuments à la gloire de son oncle.

Mais, en tout ce temps, la Corse est mêlée indirectement à de graves événements qui préparent la chute du régime. Cette chose est due à cause de l’affaire Victor Noir, où le prince a été attaqué pour l’assassinat. « La chute du second Empire fait passer brutalement la Corse, dans le cadre français, du paradis à l’enfer ».

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE EN CORSE

La première Guerre Mondiale est l’événement contemporain qui a marqué totalement la mémoire collective. La situation de la Corse était dérisoire. Georges Clemenceau qui était le président du Conseil de la République Française, écrivait : « La pauvreté de l’île est extrême. Rien de comparable ; ni la Bretagne, ni les Hautes-Alpes ni peut-être aucun pays d’Europe ne peuvent donner une idée de la misère et du dénuement actuel de la Corse… ».

Confrontés à ces misérables conditions, beaucoup de Corses décident de quitter leur île pour travailler au-dehors. L’armée et l’administration sont très en vogue parmi ces candidats. La mission de l’infanterie suppose la protection des côtes et places fortes. Les pertes humaines ont été grandes. De plus, la Corse devient une terre d’asile pour les réfugiés. Le Guerre de 1914-1918 entre les puissances capitalistes et impérialistes ont eu des conséquences terribles pour la Corse, à cause de grandes pertes humaines (plus de 20 000 hommes).

L’armistice de 1918 est bien accueilli. Des monuments en l’honneur des morts ont été édifiés. Ces pertes humaines ont affecté la vitalité de l’île, cela a creusé un déficit démographique qui, associé à l’exil, a accentué de plus en plus le déficit démographique qui existe encore aujourd’hui, puisque l’île ne compte que 250 000 habitants.

SECONDE GUERRE MONDIALE

Le 30 novembre 1938, l’Italie fasciste prétend annexer à son territoire, Nice, la Savoie et la Corse. La Corse se voit de nouveau menacée. Les Corses refusent l’annexion et approuvent le serment de Bastia. Puis, la guerre éclate et les réseaux de résistance s’organisent. Mussolini prépare l’occupation de la Corse. Après la défaite et l’armistice du 22 juin 1940, l’île se rattache à la zone libre jusqu’en 1942. La Corse sera enfin le premier département français libéré jusqu’en 1942 quand les troupes italiennes occupent la Corse.

Le débarquement des troupes anglo-américaines en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, ouvre un nouveau front en Méditerranée Occidentale. Des soldats italiens et allemands débarquent dans l’île.

Plus tard, en septembre 1943, les Italiens capitulent et la population corse se soulève. Des terribles attaques sont menées par les patriotes et les troupes conduits par le général de Gaulle. Le 4 octobre les Allemands évacuent Bastia. Le 5 octobre 1943, la Corse devient le premier département de France métropolitaine libéré après les insurrections de la population et des patriotes corses. L’île devient une base pour les opérations futures en Italie puis pour le débarquement en Provence. Dans les années suivantes, les situations politiques sont de plus en plus complexes. Si la vie politique est riche en événements, elle ne fait que masquer une misère économique et culturelle croissante.

C’est vrai, que pendant les années 1940-1950, la Corse connaît « un véritable effondrement économique et démographique. Le chômage, la misère, l’exode, rythmèrent ainsi la vie de la société corse pendant de nombreuses années »

A la fin des années 1960, on constate que les tentatives entreprises dans différentes domaines ont pour résultat une croissance réelle en Corse.

L’HISTOIRE RÉCENTE

Ce n’est qu’au début des années 70, que la Corse se réveille. Au moment, elle a des infrastructures inférieures à celle de la France, cette chose-là en provoquant des mécontentements. Alors, la Corse subit une période de troubles qui n’ont jusqu’à présent pas cessé. Toute l’histoire qui suit est une longue série d’affaires troubles, d’assassinats, de meurtres politiques, d’attentats, de résistances. En plus, plusieurs d’insulaires se lancent dans l’activisme. « Etrange activisme, parfois souillé peut-être à dessein par la République en le mêlant aux activités mafieuses, la cause corse souffrant d’un éparpillement des groupements, des revendications, d’un manque de véritables chefs. »

L’intégration sociale et culturelle de la Corse à la société française marque aussi une affirmation consciente et durable d’une identité propre. Déjà devenue une région en 1976, la Corse souffre une division en deux départements : la Corse-du –Sud et Haute-Corse et en 1982 elle obtient le droit d’avoir son propre Parlement régional.

En 1991 elle obtient une Assemblée représentative avec certains pouvoirs. En même année, la France, ou mieux dit, Paris reconnaît l’existence « du peuple Corse » comme faisant partie « du peuple français ». Mais les disputes sont nombreuses au sein des Nationalistes corses, malgré les succès aux élections territoriales de 1992. En 1999, sous un gouvernement socialiste, on accélère le processus d’un nouveau statut corse qui est voté le 4 décembre 2000. En général, le pouvoir français a cessé à s’intéresser sur le problème corse, les violences prenant ampleur. La haine sur les Français se manifeste par l’incendie des maisons dont les propriétaires étaient d’origine française.

Le problème de langue reste encore un problème sensible pour les Corses. La langue corse c’est une langue qui s’est constituée à partir du latin, puis entrant en contact avec le toscan et un peu plus tard avec l’italien officiel, elle a fortement évolué. En plus, le rattachement à la France a modifié la situation « puisque la politique officielle parvient en un siècle à priver l’italien de son rôle prédominant auprès de l’école, de la justice et de l’Eglise. Privé de son ancienne langue de référence, le corse est donc amené à occuper progressivement tous les domaines… ». Les Corses apprennent la langue corse dans les écoles, mais le rêve de Pascal Paoli d’avoir une université dans leur langue, n’est plus possible. La langue corse n’est pas unifiée et il subsiste des variétés dialectales, entre le Nord et le Sud. Les locuteurs se comprennent entre eux. En plus, il n’existe pas d’école officielle en langue corse, la seule langue d’enseignement restant le français. « Bref, confronté à la méfiance du pouvoir français mais aussi à la force des préjugés et à la dévalorisation sociale, l’enseignement de la lingua corsa ne semble pas, jusqu’à ici être la panacée dont avaient rêvé ses défenseurs. Tel qu’il est, cet enseignement représente un acquis culturel, mais son utilité dans la vie réelle n’étant pas clairement apparue, la tendance actuelle est de le considérer comme un aboutissement institutionnel folklorique, plutôt que comme une étape dans l’apprentissage pédagogique ».

Le drapeau de la Corse envisageant la tête de Maure, dont son front est ceint d’une bande de tissu blanc nouée derrière la tête, est celui d’Aragon et il a été adopté dans la période de Pascal Paoli. Aujourd’hui, il est devenu le drapeau régional.

Un autre problème vivant pour la Corse, c’est le phénomène de mafia. La mafia en Corse peut se définir « comme la symbiose entre le crime et le pouvoir politique, économique et administrative ». « Tout semble la rapprocher de ses cousines siciliennes Cosa Nostra ou Stidda mais, il existe une différence notable, le crime organisé corse n’est pas constitué de « familles criminelles » pérennes avec une zone d’influence et une organisation qui se transmet de génération en génération. Ses groupes sont éphémères au gré des incarcérations et du décès de ses membres et de ses chefs. De plus leur histoire locale est récente et au contraire des mafias italiennes, le banditisme local s’est formé sur le continent et non pas sur l’île. Donc, le crime organisé corse n’est pas une mafia ».

I.2.GÉOGRAPHIE DE LA CORSE

(RELIEF, VÉGETATION, ANIMAUX)

L’île de la Corse est une des 22 régions de la France. Elle est la région la plus méridionale de la France et elle est située dans la mer Méditerranée à l’ouest de l’Italie et à l’est de l’Espagne. Entre la Corse et l’Italie il y a la mer Tyrrhénienne et au nord, la mer Ionienne. Au sud, on trouve l’île de la Sardaigne qui appartient à l’Italie.

Carte Corse-www.routard.com

L’Ile de la Corse se divise en deux départements : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. De plus, on y retrouve plus de 1 000km de côtes qui peuvent aller jusqu’à 2 500m hauteur et 120 sommets à une altitude qui peut dépasser parfois 2 700m. Cette île est une véritable montagne dans la mer et grâce à son relief contrastant et lumineux, elle est surnommée L’ÎLE DE BEAUTÉ. Ayant une superficie de 8 722m2, elle est située à une distance de 160 km de la Provence, 82km la sépare de la Toscane et 12 km de la Sardaigne. Située entre les 41o et 43o de latitude Nord (à la hauteur de Rome et Barcelone) et les 8 o et 10 o de longitude Est, la Corse se trouve à 180 km des côtes françaises (Nice) et à 83 km du rivage italien (Livourne). Ses richesses naturelles (surtout en bois et en eau douce), sa position idéale ont fait d’elle, depuis l’Antiquité, un territoire stratégique très convoité et souvent âprement disputé. En plus, elle a été évoquée depuis l’Antiquité, par Diodore de Sicile :

« La Corse, considérée dans toutes ses dimensions, est d’une assez vaste étendue ; la plus grande partie consiste en montagnes, et elle est couverte d’un grand nombre de forêts épaisses ; les fleuves qui l’arrosent sont généralement d’un petit volume. Les habitants de cette île se nourrissent de laitage, de miel et de la chair des animaux, denrées que le pays leur fournit largement. Ils vivent entre eux paisiblement et observent la justice plus qu’aucune autre nation barbare. » (Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle av. J.C., traduit par le comte André-François Miot de Melito)

Images Corse-https:// www.google.ro

Comme on a bien dit, l’île a un relief très contrastant. Tantôt la plage, tantôt les vallées et les montagnes. Tantôt, des falaises, des îles ou des plaines. Au cours des ères géologiques, un relief original s’est formé, « dont les éléments s’ordonnent autour d’une ossature principale en forme de « S » qui parcourt toute l’île, du nord-ouest au
sud-est ».

Les montagnes traversent la Corse du nord au sud. Il y a plus de 120 sommets qui dépassent les 2000 mètres. Ces montagnes sont un exemple parfait d’une nature sauvage car, façonnées au cours des millénaires, elles envisagent un magnifique spectacle de formes. Dans ces montagnes, on retrouve le pin laricio qui est un arbre très imposant dans les forêts de la Corse, ayant une hauteur de 40 m et 2 m de diamètre. La haute montagne corse est divisée en quatre massifs : Le Massif du Monte Cinto qui est le plus élevé, le Massif du Monte Rotondo, le Massif du Monte Renoso et le Massif du Monte Incudine. Les arrêts de la chaîne montagneuse plongent dans la mer, en créant des golfes, comme : le Golfe de Porto-Vecchio, le Golfe de Calvi, le Golfe de Porto, le Golfe d’Ajaccio, etc.

De ces montagnes, des rivières coulent vers la mer. Le Golo et le Tavignano sont les deux plus grands fleuves du nord de la Corse. Le Liamone, la Gravona et le Taravo sont d’une grande importance hydraulique pour le sud de l’île. A côté des fleuves et des rivières, il y a aussi des lacs glaciaires qui sont nombreux en Corse. Autour des lacs glaciers, on trouve les pozzines, c’est-à-dire des « puits » d’origine glaciaire.

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Les pozzines sont des pelouses épaisses qui ressemblent s’y méprendre à de la mousse. Ces « pozzi » sont traversées par des ruisseaux et finalement elles forment des trous qui donnent l’illusion des pelouses flottantes. Entre autre, o y distingue des écrivisses et des plantes carnivores et des maquis. Cette végétation est très dense et elle couvre près de 300 000 ha de l’île. En plus, cette diversité de végétation constitue un paradis pour la faune et la flore de la Corse et elle est bien protégée par le Parc Naturel de la Corse.

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À côté de l’océan, on trouve des plages constitués de sable fin, de falaises et petites îles. Les plages incontournables sont celles de la Côte orientale. Plusieurs de ces plages sont protégées par le Conservatoire du littoral. Les parcs marins sont une autre attraction naturelle de la Corse. Celui de Bonifacio est classé réserve naturelle et il a une superficie de 800 km2. Représentatifs

Pour ce parc sont le mérou (gros poisson) et le corail.

Avec plusieurs d’espèces végétales concentrés dans un espace varié de mer et de montagne, la Corse offre une variété botanique unique. Concernant la flore de la Corse, on saisi qu’à côté des maquis, il y a des forêts pinèdes, hêtraies, châtaignerais, chênaies, des agaves, figuiers de barbarie, eucalyptus, cédratiers et oliviers. Le pin laricio, très rencontré est «  un arbre magnifique qui dépasse parfois 50m de hauteur. Il est doté d’une longévité supérieure à un millénaire, âge que l’homme lui laisse rarement l’occasion d’atteindre ». La châtaigne en Corse « est plus qu’un fruit de saison,  elle est une grande douceur au goût original et profond. Elle a partagé ici la vie de l’homme, ses journées, ses labeurs, ses longues nuits d’hiver auprès du feu ; elle l’a nourri durant des siècles accompagnants ses joies et ses peines, l’histoire de sa communauté ».( Bernard Biancarelli – La châtaigne en Corse)

Ce relief est bien influencé par le climat spécifique de la zone. En Corse, chaque micro -région a son propre climat. Un trait dominant du climat est représenté par un nombre de jours de pluie limité et une luminosité exceptionnelle. En plus, l’île connaît trois climats principaux : méditerranéen maritime dans les vallées, méditerranéen de montagne et de haute montagne. Le littoral offre des étés chauds et l’automne et le printemps sont tempérés. Les hivers sont relativement doux. Mais, au mesure qu’on s’élève en altitude, les étés sont chauds et les hivers prennent un aspect alpin qui permet la pratique des sport d’hiver.

La faune de l’île est particulièrement diversifiée et aujourd’hui, bien protégée. Outre les cochons, les vaches, les brebis et les chèvres qui croisent la route des visiteurs, il y a aussi en Corse, une faune sauvage très intéressante. L’animal le plus représentatif et qui est considéré mythique, c’est le mouflon qui vit en montagnes sous atteinte protection. Le cerf de Corse, c’est un autre animal protégé donc interdit à la chasse.

On retrouve ici beaucoup de sangliers et parmi les oiseaux, les plus représentatives sont : le goéland d’Audouin, le cormoran huppé, le balbuzard pêcheur, la sittèle corse.

Parmi les reptiles, y on retrouve des serpents et des lézards. Enfin, la faune marine est composée par des mérous, murènes, barracudas, mais aussi des langoustes.

La multitude de paysages, les contrastes de la nature, la luminosité unique, font de cette île un lieu de découverte et d’enchantement permanent.

I.3.LA CUISINE CORSE

La Corse doit également sa réputation à sa gastronomie. Cette île met en valeur les recettes à base de produits locaux. En Corse, les cuisines diffèrent en fonction des territoires. Alors, on peut parler d’une cuisine de maison et d’une cuisine de voyage. Pour le premier type, on prend des repas légers au matin, les Corses se résumant seulement à une assiette de granaghjoli ou une tranche de polenta. Le repas de midi est souvent pris au champ ou en mer et il est constitué d’un morceau de pain, un oignon et un peu de fromage. Le soir, le repas est pris avec toute la famille.

Selon la tradition les Corses sont soit agriculteurs, soit pêcheurs ou bergères. En plus, ils aiment se déplacer d’un lieu à l’autre. Alors, leurs repas vont différencier. Ainsi, en montagne, le pain est cuit une fois par semaine par chaque famille et il est consommé tout au long de la semaine. On fabrique  u pan biscottu, c’est-à-dire « que le pain est remis dans le four éteint mais toujours chaud afin de le sécher et d’éviter qu’il ne moisisse ».

Les Corses ont la chance de vivre sur une île où le climat et la nature des terrains se conjuguent heureusement pour favoriser le développement de multiples plantes aromatiques. Les habitants utilisent souvent les plantes de la nature comme : arba barona, nepita, romarin, laurier, fenouil, persa, etc. Il y a une vraie tradition pour conserver ces plantes. Elles sont cueillies « à une époque particulière de leur croissance et mise à sécher afin de pouvoir être utilisées tout au long de l’année ».

En plus, on a découvert que plusieurs plantes aromatiques sont entrées en Corse vers le XVIIIème siècle et ainsi on s’explique qu’elles étaient rares et chères. Ces herbes aromatiques dont on trouve dans les forêts de l’île, assurent à la cuisine corse parfum et saveur depuis des siècles. Valeureuses pour la gastronomie, elles sont également utilisées pour soigner les maladies, les plaies et les toux.

À côté de leurs occupations (la pêche, la bergerie, l’agriculture), les Corses sont un peuple de cueilleurs de champignons. Cette tâche appartient d’habitude aux femmes et aux enfants. Le Corse a une parole : « Ne jamais rentrer de la campagne les mains vides ». C’est une règle d’or.

Le régime alimentaire d’un peuple varie du siècle passé au siècle précédant. C’est la même chose pour la population corse. Leur repas varie d’une zone à l’autre, d’un temps à l’autre et en fonctions des saisons. Ainsi, chez les Corses, la charcuterie et les fromages se consomment de l’hiver jusqu’à l’été. À des paysages souvent grandioses, correspond une alchimie gastronomique spécifique, qui offre des bonheurs simples et authentiques. Les plats les plus caractéristiques qu’on peut déguster sont : gibier, ragoûts, soupe aux haricots, aux pommes de terre et à l’os de jambon, daubes. Entre les spécialités corses, on retrouve :

Fr.wikipedia.org/wiki/Brocciu

Le Brocciu qui est « le diamant culinaire de la Corse » est une spécialité fromagère, élaborée à partir d’une recette traditionnelle à base de petit-lait de brebis ou de chèvres chauffé et additionné de lait entier. C’est un fromage un peu sec qui peut se consommer sucré, salé ou encore accompagné de fruits frais.
La qualité des races d’animaux producteurs de lait, les caractéristiques de l’air, de l’eau, l’apprentissage séculaire des techniques de transformation ont permis aux bergers de la Corse d’élaborer de célèbres spécialités, connues depuis l’Antiquité. Les nombreux fromages insulaires offrent un goût inimitable. Le brocciu, cette invention insulaire, entre dans la composition de plusieurs plats traditionnels corses tels que : les cannellonis au brocciu, l’omelette à la menthe et au brocciu, les boulettes de brocciu, etc. Ce fromage est à la base de nombreuses pâtisseries : frittelle et manfare, migliacciu (pâte levée de farine de blé, avec œufs et brocciu) fiadone (dessert traditionnel de Bastia), etc.

D’autres recettes, très répandues sont celles à base de cochons qui sont élevés en semi-liberté et qui se nourrissent de châtaignes. Leur chair prend lentement le bouquet fruité des châtaignes. La Coppa, les saucissons Prisuttu et Figatellu sont des produits corses par excellence.

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La Coppa est une échine salée et séchée consommée au bout de six mois. Les saucissons Prisuttu et Figatellu sont des longs saucissons de foie et de viande de porc préparés en hiver et servies grillées. Panzetta c’est une poitrine fumée ou salée, sèche. Saindoux « est la matière grasse de prédilection de la cuisine corse. Obtenu par la fonte du lard du porc, après élimination des petits résidus de viande, il est blanc comme neige et se conserve de longs mois. Il est devenu rare ».

L’huile d’olive de Corse bénéficie de l’Appellation d’Origine Contrôlée. Ses bienfaits sont reconnus dans le domaine de la santé. Les olives ne sont ramassées que lorsqu’elles atteignent un degré de maturité élevé puis elles sont très vite pressées afin d’éviter toute oxydation.

La farine de châtaigne c’est l’aliment de base des régions de montagne. Cette farine s’utilise en concurrence avec la farine de blé. Les châtaigniers ou « les arbres à pain » ont été introduits dans l’île au XVIème siècle et ils ont été employés pour le chauffage et comme nourriture. Les principales zones productrices sont la Castagniccia, le Nebbio, la région d’Evisa, etc. La farine de châtaigne est utilisée dans de nombreuses recettes, en desserts ou en accompagnement. La pulenta est préparée à partir de farine de châtaigne et d’eau.

Un autre met très apprécié et bien connu en Corse est l’oursinade . Ce sont des oursins coupés en deux, qui sont mangés crus et du vin blanc. Ce plat est servi surtout au Noël et aux Pâques.

Pour boire, on peut déguster de l’eau minérale gazeuse de la région et de la bière : la Pietra, la Serena et la Colomba. Ces types de bières sont obtenus selon des méthodes traditionnelles, à partir d’un mélange de malts sélectionnés et de farine de châtaigne Corse. Les vins de Corse sont aussi nombreux. La viticulture en Corse est une de grande occupation des habitants. Elle débute en Corse dès le VIème siècle et continue à se développer pendant le Romains. À côté des vins corses, il y a des liqueurs, la liqueur de Cédrat et de Myrthe.

On a vu que la cuisine de la Corse est très bien influencée par celle de France et d’Italie et les plats sont uniques et délicieux. Voilà quelques exemples suggestifs de plats traditionnels corses qu’on peut les trouver dans les menus des restaurants de l’île :

Soupe aux herbes sauvages Omelette aux asperges sauvages

Champignons à l’huile Champignons frites

Sanglier en cocotte Sanglier rôti

Civet de sanglier Foie de sanglier frit

Merles ou grives rôtis Merles en cocotte au riz

Canards aux olives Crabes au riz

Langouste en sauce avec pommes de terre Soupe de poisson de roche

Escalope de vœu et pomme terre frites à l’ail Rôti de porc

Porc en sauce de cacao Terrine de sanglier Crevettes flambées

Cannellonis au bruccio Quenelles de semoule La truffade

Pâtes aux palourdes Tripettes corses Ravioli au brocciu et aux épinards

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I.4.LE TOURISME

La Corse possède un patrimoine culturel et naturel très riche. Ses paysages alternent les décors sauvages, les constructions baroques et les constructions modernes. Sa beauté est assurée par ses plages qui s’étendent sur 1000km, formées de sable fin, de falaises granitiques et de petites criques désertes. Un voyage en Corse offre le panorama des paysages magnifiques, entre mer et montagnes, mêlé à la découverte de la culture et de la gastronomie corse. «  Une île paradisiaque, bercée par des influences métisses, la Corse est une terre des contrastes : mers et montagne, traditions et modernité, maquis et villages pittoresques, sauvage et accueillante ».

Cette île représente une des destinations européennes les plus distinctes et vivantes culturellement. D’habitude, on associe l’île de beauté à Napoléon Bonaparte qui s’est né en Corse, à Ajaccio. À côté de son patrimoine naturel, la renommée de la Corse est assurée par cette personnalité célèbre, qui a joué un rôle impressionnant pour l’histoire de la Corse.

Le patrimoine naturel est bien mis en évidence par le patrimoine culturel, qui en Corse est d’une infinie richesse. Les visiteurs qui viennent en Corse sont attirés par les trésors archéologiques, gréco-romaine, d’art médiéval, des chefs d’œuvre de l’école de peinture corse, de l’architecture sacrée baroque. Tous ces trésors satisfont la curiosité des touristes qui vont visiter l’île. Donc, le tourisme détient une place primordiale en Corse grâce à ses beautés incontestables qu’on trouve dans ses régions au fort caractère.

Le tourisme, « phénomène social, phénomène culturel, phénomène fonctionnel de régulation de l’équilibre psychologique des masses urbaines du monde développé » a connu une expansion régulière en Corse. « Son vaste littoral, lui permet de proposer une offre balnéaire et littorale riche et diversifiée ». En plus, on a la tendance à associer île et activité balnéaire ».

En effet, dans les années 1960, le tourisme de la Corse a été défini comme « le levier de la renaissance corse »et cette politique de mise en valeur des richesses naturelles a

modelé le territoire.

En parlant sur la Corse, un préfet sur son nom Lucien Drevon, appréciait : « La Corse exporte une seule richesse : l’intelligence de ses fils, nous répondons que cet hommage est insuffisant…La Corse possède une autre richesse incomparable et inépuisable à exporter, ce sont les merveilles dont la nature l’a dotée, la richesse de ses sites, la générosité de son ciel et de son climat. Faire prospérer le tourisme par tout ce qui y concourt directement ou indirectement, c’est assurer la renaissance de la Corse ; c’est l’objectif final auquel tendent toutes les dispositions du plan de mise en valeur de la Corse ».

LE CAP CORSE se trouve au nord de l’île et s’étire en mer sur plus de

www.carnets-voyage.com 40km de long, formant une longue presqu’île. Les communes du Cap sont constituées d’une multitude de hameaux disséminés dans les petites vallées qui incisent le massif montagneux. À présent, cette région magnifique est très appréciée par tous ses visiteurs. Les plages sont sauvages et les petits ports sont très peuplés. Ii y a beaucoup de témoignages des siècles passés : églises, chapelles, châteaux, tours et couvents. L’architecture pisane, romane, génoise, baroque, la richesse patrimoniale du Cap n’ont d’égale au monde.

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LE NEBBIO est une région fertile située entre le Cap Corse et le Désert des Agriates. L’étymologie de son nomme rappelle du caractère nébuleux de la région (en corse- nebbia-brume). Cette région porte aussi le nom de Conca d’Oru, (la Conque d’Or), appelée ainsi par Pascal Paoli. La région est riche de pleines, de collines, de forêts. Ces terres sont toujours recouvertes par les brumes formées tôt, au matin. Ce phénomène météorologique a apporté son nom. Le climat doux et la fertilité reconnue des sols expliquent la richesse du Nebbio. Vignes, céréales, jardins potagers, oliveraies et châtaigneraies ont toujours contribué à la réputation de cette région qui aujourd’hui est aussi une zone balnéaire, hautement touristique. Avec son village principal de St-Florent, Nebbio est une vraie région de vacances. Les touristes y apprécient les plages mais en même temps les églises, les chapelles et une grande cathédrale et les statues de menhirs. L’église Saint Michel est un monument particulier dont ses murs de pierres de vert sombre alternent avec des dalles blanches et dont son clocher-porche est très original. La citadelle de St-Florent, édifiée par les Génois constitue un autre point d’attraction pour les visiteurs. Le château circulaire et les solides fortifications sont imposants et ils devaient assurer la protection de la cité, de son port de pêche et de ses marais salants. Dans le port de St-Florent les bateaux à moteur accostent. Une autre attraction de Nebbio est la dégustation de ses vins bien connus.

castagniccia.blogzoom.fr fr.wikipedia.org

LA CASTAGNICCIA c’est une région dont son nom est du châtaigner, castagnu en corse, un arbre omniprésent dans la région et dans toute la Corse. La région est très riche en bois et en l’eau et son relief est montagneux. L’accès en zone est difficile et l’économie se base sur la culture de la châtaigne. Les touristes qui y viennent visitent les églises baroques, l’un de plus illustre étant celle de Carcheto, qui est un véritable chef-d’œuvre d’art populaire et local. L‘église Saint-Jean-Baptiste de la Porta est célèbre pour son clocher, très immense, construit en 1720 et pour son orgue italien du XVIIIème siècle, une sonorité admirable, restauré en 1963.

LA BALAGNE est une région de la Corse, réputée pour ses agrumes et ses oliviers. En Balagne, à Algajola, une illustre station balnéaire, on peut visiter un château qui domine les rues étroites de l’ancienne place forte. Calvi, c’est la plus connue ville et elle a été la première ville ouverte au tourisme, dès les années 20. Appréciée par les touristes, la ville a comme point d’attraction une belle forteresse dans la haute ville et une plage magnifique dans la basse ville. Sur cette plage sont plus de resto-bars et à côté de la bronzette et la baignade, les touristes peuvent faire des sports nautiques comme : le surf, le jet ski, le ski nautique, les promenades en mer.

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L’été, Calvi est en plein fête et il est le théâtre du festival balnéaire Calvi On The Rocks. Puis, chaque mois d’octobre, pour une semaine, Calvi devient la capitale du vent,

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en accueillant Le Festival du Vent, « un éco-festival qui tourne autour de l’environnement et des droits de l’homme ». Les atouts de cette ville sont multiples : la splendeur du golfe et du cirque montagneux, le port pittoresque, la plage bordée de pinèdes, la pureté des eaux, tous ceux assurent l’attractivité de la région.

ALÉRIA

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Cette ville a été la capitale de la Corse au temps de l’Antiquité. Si on tient compte de la spécificité géographique de son territoire, cette région a été influencée par les vagues de colonisation grecques, étrusques, carthaginoises, romaines, pisanes et génoises.

On y retrouve plusieurs de choses qui rappellent des civilisations qui se sont situés sur son territoire. Le Musée archéologique Jérôme-Carcopino où Musée Départemental d’Aléria en est un bon exemple. Ici, on peut voir les restes d’un forum, d’un capitole, de temple et d’une partie du centre de la ville romaine. Ce musée c’est un site archéologique très important pour l’histoire de la France.

CORTE se trouve au centre de la Haute-Corse. « Corte fut pendant des siècles un carrefour naturel au centre d’une zone de montagnes et gorges. Cette situation l’a prédestiné à devenir un haut lieu de l’histoire de la Corse ». Capitale historique, cette ville a été le siège du Gouvernement de la Corse indépendante (1755-1769) qui se réunissait au Palazzu Naziunale et de la première université. Chargée d’histoire, Corte, « cité paoline » a beaucoup de monuments religieux et militaires. Le musée de la Corte est le plus visité car il organise des expositions permanentes et temporaires, des conférences, séminaires, ateliers qui ont un grand impact sur le public intéressé par l’histoire et la civilisation millénaire des Corses.

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Corte est un point de départ pour la multitude d’excursions dont les compagnies touristiques organisent. La destination de ces excursions est vers les beaux villages et hameaux du Bozziu ou la haute vallée de la Restonica. Les touristes préfèrent aussi voir les magnifiques lacs glaciaires de Melo et Capitello et les cimes enneigées du Monte Rotondo. « C’est le royaume de la beauté pure des roches, des glaces et du ciel azur ». On retrouve en Corte, le petit train, surnommé le TGV, c’est-à-dire le Train à Grandes Vibrations. C’est train, un petit train, a plus de cent ans et il a constitué le principal moyen de transport pour les habitants des villages des zones montagneuses. Il y a aussi en Corte un musée d’Anthropologie. Celui-ci a serti dans les fortifications de la citadelle et il est un témoignage clair sur l’histoire de l’île et de sa vie rurale.

La Vallée de Restonica (guides.voyage-sncf.com)

FIUMORBO est une vieille colonie romaine d’Aléria, riche en sites et monuments à découvrir. Cette région offre un paysage montagneux qui alterne avec les plaines, les plages et la mer magnifique. Aujourd’hui, le Fiumorbo offre aux touristes à voir des villages de montagne rustiques et pittoresques et au bord de la mer, des plages dédiées aux activités balnéaires estivales.

AJACCIO

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Ajaccio est la capitale de la Corse. Elle se trouve dans la Corse-du-Sud, sur la côté ouest. Ville maritime, avec son vieux port, Ajaccio est aussi la ville de Napoléon Bonaparte.

Y on trouve la maison natale de Bonaparte où on est vécu jusqu’au 1793, quand la famille a été obligé de l’abandonner sous la pression des partisans de Pascal Paoli. « Ici, la nuit du 1er juin 1793, Napoléon Bonaparte et sa mère embarquent furtivement sur une petite goélette. Pourchassés par les « Paolistes » ils doivent quitter l’île et rejoindre, pour s’y mettre en sécurité, le « continent ».Aujourd’hui, elle est devenue propriété nationale et musée et y on peut voir des meubles, armes, objets, documents et lettres qui datent du Napoléon. Un autre bel endroit à visiter à Ajaccio est la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Miséricorde. Celle-ci a une forme de croix grecque du style des églises vénitiennes. Construite avec les fonds du Cardinal Fesch, oncle de Napoléon 1er, toute de pierres blanches provenant de St-Florent, elle a été finie en 1860. Sanctuaire de la famille impériale de Napoléon Bonaparte, les neufs membres reposent dans la crypte, sauf l’empereur dont ses cendres sont à Paris, aux Invalides. Cette chapelle offre un intérieur très bien conservé, aux décorations diverses. Il y a plus de motifs floraux, des vitraux, des dalles de marbre noir gravées d’inscription latines, des représentations d’objets sacerdotaux. Le Musée Fesch c’est un lieu attractif où on peut admirer les peintures du cardinal Joseph Fesch, les œuvres de Botticelli ou du Titien et des œuvres italiens du XIV-XIXème siècles www.musee-fesch.com

Cité élégante, chargée d’histoire, Ajaccio a su bien garder la beauté, le charme et la prospérité de la ville méditerranéenne. Elle est reconnue par ses rivières sauvages, ses villages authentiques, ses montagnes immenses.

La partie du sud du golfe d’Ajaccio est dédiée au tourisme. Y on fait de la balnéothérapie, thalassothérapie, des activités sportives et nautiques.

BASTIA est une commune française localisée dans la Haute-Corse. Elle est la deuxième commune la plus peuplée de Corse après Ajaccio. C’est une région montagneuse, avec des endroits spectaculaires et montagnes hautes de 900m. Elle est plus authèntique qu’Ajaccio grâce à ses maisons altières et ses rues lézardées. Bastia est une porte d’entrée pour la Cap Corse et faire son tour en visite c’est une aventure magnifique!

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Cette ville offre plusieurs de surprises. Alors, les chapelles de confréries Corses en sont un exemple. Ces édifices étaient un objectif d’entraide communautaire en offrant des repas aux pauvres. Elles organisaient des enterrements avec des chants et des offrandes. À présent, elles sont destinées à entretenir un lien culturel avec la population.

L’église Saint Jean-Baptiste c’est une autre attraction de la région. Elle est très imposante grâce à ses proportions. Ses clochers de la façade sont grandieux et ont classé l’église comme Monument Historique.

Le Vieux-Port de Bastia, c’est le coeur historique de la cité et il se trouve dans le quartier de Terra Vecchia et dans le quartier Terra Nova se trouve la Place Saint Nicolas, l’une des plus grandes places de France. (300m longueur et 90 m largeur ).

BONIFACIO

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Cette ville d’une rare beauté, est située sur les bords d’un fiord d’une centaine de mètres et de 1,5km dans des falaises de pierre calcalaires blanches. Elle a trajet historique impressionnant. Au IXème siècle le noble Toscan boniface a fondé le premier castrum. En 1420, la cité est envahie par le roi d’Aragon, maître de Sardaigne.

« La légende raconte que les Bonifaciens creusent alors, en une nuit, un escalier de 187 marches qui rejoint la mer. Le siège échoua mais l’escalier est toujours là »

En 1533, pendant la guerre des Français, la ville est soumise au terrible siège de Sampierro Corso et de l’amiral Turc Dragut. La garnison, à bout de ressources, finit par capituler et Bonifacio est confiée aux troupes françaises jusqu’au traité de Cateau-Cambrésis, en 1559. Gènes revient ensuite gérer la cité pour deux siècles.

« Bonifacio, capitale pittoresque de la Corse » ainsi apprécie M. Valery, cette région. En deux mots, il a réussi à transmettre la splendeur de la ville.Bonifacio se visite « comme un véritable musée à ciel ouvert ». En parcourant ses rues et chemins, on a des sensations bizares et tout rappelle de l’histoire.

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LA PROTECTION DE LA NATURE CORSE

En Corse, les espaces naturels couvrent 83% de son territoire. La beauté et la diversité des paysages corses est incontestable et ceux-ci font de la Corse  «  l’un des derniers réservoirs de nature européen ». Ces paysages ont été préservés grâce à la création d’organismes de protection efficaces.

Alors, en 1972 on a fondé le Parc Naturel Régional de Corse. Ce Parc recouvre près des tiers de l’Île de Beauté avec une superficie qui dépasse les 350 000 ha pour environ 26000 habitants. Le Parc réunit Monte Cinto, Monte Rotondo, Monte d’Oro, Monte Renoso, Monte Incudine, les Golfes de Porto, de la Girolta et les forêts Aitone, Valdoniello, Bavella et plus d’autres beaux sites. Le Parc a comme mission d’accueillir le public, d’assurer son information et son éducation.

Il désire à informer plus mieux possible les hommes comment doit être faite la protection de la nature. En plus, il doit assurer diverses études scientifiques et organiser de nombreuses recherches expérimentales sur le terrain.

LE CONSERVATOIRE DU LITTORAL

Appelé plus exactement Le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres, a été crée en 1975, étant placé sous la tutelle du ministère en charge de l’environnement. Celui-ci, possède de nombreux territoires sauvages et très protégés, un nombre approximatif de 635 sites représentant 1000 km de rivage.

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LE PARC MARIN INTERNATIONAL

À l’extrémité sud de Kallisté, le Parc marin international associe la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio et le Parc National de l’archipel de la Maddalena (Sardaigne). Les deux territoires constituent ainsi un seul espace protégé. La réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, crée en 1999, s’étend sur 80 000 ha et comprend une zone de protection renforcée de 12 000 ha et une zone de non-prélèvement de 12 000 ha, dans laquelle pêche et plongée sont interdites.

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LA RÉSERVE NATURELLE DE SCANDOLA

La Réserve naturelle de Scandola a été crée en 1975 et elle a une double vocation: terrestre et maritime. Elle a une superficie de 900 ha sur terre et 1000ha en mer. Cette « féerie géologique est le seul site naturel français figurant sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco ». Cette réserve naturelle a des paysages merveilleux d’une faune et flore remarquables. Ses eaux pures abritent des plantes comme Posidonies, qui c’est une plante à fleurs et à fruits très fragiles et qui représente un parfait indicateur des niveaux de pollution.

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L’ARTISANAT

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La Corse est sans doute la région française qui, proportionnellement au nombre d’habitants, possède le plus fort taux de créativité en dépit de sa situation économique pas sûre. Édition, musique, théâtre, arts plastiques et autres expressions de l’art sont animés par la même passion d’inventer et faire. Toutes les régions de l’île possèdent, dans des registres divers, des patrimoines populaires qui leur sont propres et représentent de trésors précieux. Ainsi, au fil des siècles, se sont constitués des corpus de savoirs, transmis par l’oralité. Les artisans d’aujourd’hui respectent le choix des matières premières et travaillent pour satisfaire les goûts des touristes. Parmi les matières qu’ils usent sont : le bois, le cuir, le métal, la pierre, la terre, le textile, le verre, etc.

LES BIJOUX

Grâce à sa géologie variée, la Corse a eu un grand succès dans le domaine des bijoux. Le corail insulaire continue à être travaillé, étant sur une première place parmi les préférences car il est considéré comme un porte-bonheur très efficace.

D’autres merveilles marines enchantent par leur rareté et leur beauté. Par exemple, les célèbres « Yeux de sainte Lucie » sont utilisés avec grand soin par les artisans qui les incorporent dans leurs créations originales.

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LE BOIS

La Corse c’est le pays des forêts. Depuis l’Antiquité, les hommes ont employé le pin Laricio, « emblématique de la montagne insulaire », le chêne, le hêtre, l’olivier, le maquis et plus d’autres espèces d’arbres. Les artisans travaillent encore avec ces matières et confectionnent des objets différents.

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LE CUIR

« Terre de tradition agropastorale, la Corse a vu se développer, dans toutes ses régions, un rapport particulier entre l’homme et l’animal. Celui-ci, depuis le Néolithique, est devenu le compagnon domestique qui nourrit, permet de faire des réserves, et habille aussi ».

Le cadre naturel de la Corse est un cadre bien préservé. Les bêtes en bien profitent et fournissent des matières premières de grande qualité. Les artisans corses perpétuent aujourd’hui l’art de la préparation des peaux corses, connues pour leur finesse. www.come4news.com

LE MÉTAL ET LA COUTELLERIE

La Corse est une bonne connaisseuse dans la métallurgie depuis la Préhistoire. Une vieille tradition fait de cette terre l’un des tous premiers centres d’élaboration et de mise en application de techniques, de modes opératoires précis pour la réalisation de toutes sortes de produits. Aujourd’hui, la Corse se distingue par ses nombreux artisans qui continuent à pratiquer l’art ancestral.

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LA PIERRE

La pierre a eu depuis la préhistoire un rôle important dans la vie des hommes. Schiste, granite, porphyre, calcaire ont permis aux hommes de bâtir des merveilles qui font du patrimoine insulaire l’des plus originaux de toute la Méditerranée. Les splendides variétés offertes par l’île sont employés par les artisans qui savent en tirer d’admirables produits.

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LE TEXTILE

La Corse a mis en évidence les savoirs en ce qui concerne le traitement et l’utilisation des fibres naturelles. La laine, a été la première matière qui servait à l’usage des hommes. Les qualités de cette matière permettent l’utilisation pour fournir des produits de haute prestance et belle tenue.

LE VERRE

Le sable est une autre matière primaire que les artisans utilisent.

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CHAPITRE II

DES FIGURES CÉLÈBRES DE LA CORSE

II.1. SAMPIERO CORSO (1498-1567)

Sampieru de Bastelica, dit Sampieru Corsu, a été un grand chef corse qui a débuté dans la carrière des armes à l’âge de 14 ans. Il est né en 1498 dans la commune de Bastelica. Il n’a pas été noble, mais, il s’est destiné à l’armée en servant Jean de Médicis, le pape Clément VII et puis Hippolyte de Médicis. Après l’année 1535, il est très approché de la Maison de France en s’engageant sous les ordres de François Ier et puis

Henri II. Il reçoit le surnom de Corso qui rappelle de son pays d’origine, la Corse.

Après son mariage, à l’âge de 47 ans avec une jeune noble de l’île, (qu’il a étranglé à cause de la trahison) il est emprisonné par les Génois, d’où sa haine âpre contre eux. Parce que les Génois ont envahi l’île, il décide de mener sa guerre contre ces ennemies. Grâce à ses entreprises armées contre les Génois, San Piero Corso est devenu la première figure du nationalisme corse. Alors, il s’allie à Charles Quint, son vieil adversaire et ils vont mener les révoltes contre les Génois. En 1553, à la tête d’une alliance franco-turque, il participe au débarquement à Bastia. Les Turcs vont abandonner la Corse en même année et ainsi San Piero reste seul face aux Génois. En 1554, il obtient une victoire au col de Tenda, « ce qui ne suffit pas à arrêter les combats, et ne suffit pas non plus à déterminer un authentique vainqueur ». En 1556, par la trêve de Vaucelles, signée entre Charles Quint et Henri II, la Corse reste sous le contrôle des Français, qui prennent en charge l’île jusqu’en 1559. Après la domination française sur la Corse, en même année, revient l’occupation génoise. En 1560 il est nommé gouverneur d’Aix-en -Provence et puis ambassadeur en Turquie .Mais, Sampiero n’en accepte pas, et en 1564, il organise une révolte à l’aide des mercenaires quand il gagne quelques combats, mais peu importants. La guerre de Sampiero, « car elle mérite pleinement ce nom, pensée, conçue et pratiquée par lui-même, est donc une guerre nouvelle non pas pour sa propre gloire, mais pour les Corses, pour servir les Corses » Alors, c’est cette guerre qui lui a apporté de l’originalité, ce qui en fait un acteur étonnant dans l’histoire. Il dérange et pour cela on offrira des récompenses qui vont ramener la tête du colonel. Il y a l’occasion de plusieurs complots, de trahisons et des transfuges. Il va tomber dans une embuscade, le 17 janvier 1567 à 68 ans. Sa tête sera exposée par les Génois à Ajaccio. Mais, la mort de Sampiero ne met pas fin aux événements militaires. Elle a marqué symboliquement la fin des révoltes seigneuriales appuyées sur des alliances extérieures. Alphonse II d’Ornano va poursuivre le projet de son père.

Une personnalité historique marquante, Sampiero de Corso est avec Pasqual Paoli et Napoléon Bonaparte, le plus célèbre des Corses. Évoqué dans de plusieurs ouvrages historiques, Sampiero est apprécié par Antoine-Marie Graziani et Michel Vergé- Franceschi comme « le plus légendaire roi des Corses ».Il est une figure troublante, « le plus troublante du beau XVIe siècle » parce qu’il a réussit par ses actes à montrer son patriotisme et son nationalisme.

Ce personnage historique a inspiré Shakespeare pour créer le personnage d’Othello, en mettant en scène l’épisode quand Sampiero étrangle sa femme Vannina.

II.2.PASCAL PAOLI (1725-1807)

« Peu aimé en France, Pascal Paoli, héros corse du XVIIIe siècle, est considéré comme l’opposant à la cause française, chef d’un Etat Corse qui a existé de 1755 à 1769. Il est regardé comme un grand homme ailleurs dans le monde surtout en Angleterre et aux Etats-Unis, où il y a six ou sept villes qui répondent au nom de Paoli ‘city ».

Une figure marquante, Pascal Paoli fait partie de la trilogie des héros qui ont influencé l’histoire de la Corse, en se situant à côté de San Piero Corso, au XVIe siècle et Napoléon Bonaparte, au XIXe siècle.

Né le 6 avril 1725 à Morosaglia, Anton Filippo Pasquale, fils du général de la Nation, Giancito Paoli et de Dionisa Valentini, il passe son enfance et son adolescence dans son village. Il s’est né quatre ans avant l’explosion des premières révoltes insulaires du XVIIIème siècle, quand les Corses luttaient contre les Génois, les principaux ennemis de l’île. Ces révoltes ont duré jusqu’en 1739 quand, son père, Giancito et d’autres colonels du régiment Corsica ont été obligés à exiler à Naples. Alors, à 14 ans, Pascal Paoli s’embarque pour Naples. Pendant quatre ans, de 1745 en 1749, il fréquente l’Ecole royale militaire d’artillerie et il se montre excellent. Dans une étroite liaison avec son père, il s’informe de la première étape de la révolution corse. Le jeune militaire a une soif terrible pour la culture et commence à suivre les cours d’Antonio Genovesi et d’autres intellectuels. En plus, il lit tous les grands écrivains de l’Antiquité : Horace, Polybe, Virgile, Plutarque, Tite-Live et les œuvres de Machiavel et de Montesquieu. On s’explique alors, son goût pour l’indépendance, pour le dépassement de soi et son désir pour la création d’un État. Il est bien préparé, et grâce à une continue correspondance avec sa famille, il connaît très bien la situation insulaire. La République de Gênes continue ses guerres contre la Corse. Contre les désirs de son père, il revint en Corse en 1755 et il se rend comme député de Morosaglia pour prendre le pouvoir de l’insurrection pour l’indépendance de la Corse. Alors, Paoli devient le chef de la nation corse. Si on lit les lettres de Paoli, on saisi son caractère, ses intentions politiques, ses espoirs, ses priorités. Ses buts politiques ont été celles des Corse, c’est-à-dire, la construction d’un Etat national et l’affirmation de cette nation grâce à la rupture définitive de Gênes.

Donc, les intérêts de Paoli sont ceux du peuple corse.

En s’affirmant « comme un personnage soucieux de dégager rapidement une solution de substitution claire aux normes génoises » Paoli a choisi la rupture et l’indépendance.

Héritier de la pensée de son père et de Théodore de Neuhoff, qui a apparu sur la scène politique de la Corse, depuis 1735, Pascal Paoli, crée, au milieu du XVIIIe siècle en Corse un Etat remarquable.

Grand homme d’Etat, celui qui devient u Babbu di a Patria, le père de la Patrie, influencé par les idées nouvelles de Lumières, réfléchit à un plan de modernisation de l’île. Il désire créer une monnaie et une Université, idées soutenus par Neuhoff, vingt ans auparavant. Sur le plan économique, il encourage le commerce et l’agriculture. Il fonde l’Ile Rousse `créant ainsi des échanges nouveaux qui vont contrebalancer le pouvoir de Calvi, place forte génoise. Puis, il donne une Constitution, qui va fixer les principes et les structures du régime. Adoptée en 18 novembre 1755, « elle est sans doute l’œuvre de Pascal Paoli lui-même » .

L’idée d’une Constitution est louée des anglais, Paoli élaborant cette Constitution à ses propres principes, mais il compte aussi de la tradition insulaire. Appelé « l’homme de marbre » dans le livre de Francesco Domenico Guerrazzi, celui-ci prend le pouvoir, pour l’amour de sa patrie. L’idée de la constitution apporte soi-même la notion d’un Etat indépendant, et non plus un gouvernement provisoire jusqu’à un accord avec Gênes ou un autre Etat. Influencé par la pensée des Lumières, Paoli propose un Etat, dont le régime sera basé sur la souveraineté du Peuple, avec une séparation de l’exécutif et du législatif. « La Diète Générale, qui représente le peuple, est élue démocratiquement, au suffrage quasi-universel : les hommes de plus de 26 ans, et les femmes sous certaines circonstances. La Diète vote les loisirs et s’occupe de la fiscalité. L’exécutif, y compris le Général en chef de la Nation à sa tête. Il gère la justice et l’armée ».

Un autre aspect que Paoli veut corriger, c’est le développement de l’armée. Il entreprend la construction d’une marine de guerre.

On crée en même temps un papier timbré et on équilibre les prix. On uniformise les poids et les mesures. En 1764, on ouvre l’Université de Corte qui fonctionnera jusqu’en 1769 quand a lieu la défaite de Ponte Novu. Aujourd’hui, cette université porte le nom de son fondateur.

Paoli veut instaurer la justice dans le nouvel Etat. Ainsi, il éradique la vendetta, « car, selon lui, un état en construction ne peut pas se permettre d’être divisé par des luttes incessantes entre les familles ». Après les nouvelles lois, les personnes qui faisaient des actes de vendetta étaient punies à la mort. Il dote l’île d’institutions modernes et démocratiques. Le Babbu crée un emblème pour la nation corse : le drapeau blanc frappé de la Tête de Maure, transforme Corte en capitale où se tient l’université et où localise le gouvernement.

La Constitution de 1755 et la pratique paoliste contribuent à démontrer à l’opinion que la démocratie « n’est fait pour des anges », mais c’est un régime possible. Le régime qu’il a instauré, « c’est celui où la loi est si claire que chacun peut l’administrer ». Cette démocratie vise la formation d’une société homogène et exclut l’existence d’ordres privilégiés. Les Corses « ont goûté les fruits et les avantages de la liberté dans un gouvernement libre, dans lequel toutes les conditions participaient » affirmait-il en 1776.

L’arrivée au pouvoir de Paoli a marqué le début des changements définitoires. L’état crée par lui et son régime démocratique est semblable à celui dont Théodore de Neuhoff pensait, mais la différence était dans « l’enracinement corse et villageois qui s’unit à la culture universelle acquise à Naples et par ses lectures ». En parlant sur la constitution de Paoli, Jean-Jacques Rousseau, déjà célèbre d’avoir « tracer le plan du système politique » de la Corse, l’évoque dans le Contrat social : « Il est encore en Europe un pays capable de législation, c’est île de Corse. La valeur et la constance avec laquelle ce brave peuple a su recouvrer et défendre sa liberté mériteraient bien que quelque homme sage lui apprît à la conserver. J’ai quelque pressentiment qu’un jour cette petite île étonnera l’Europe »

En ce qui concerne la politique étrangère, Paoli veut rester neutre entre les grandes puissances. Il établit en secret une négociation avec l’Angleterre, « le tout-puissant monarque de la mer ». Quant à la France et à Gênes, la situation n’est pas sûre. Gênes voit ses activités commerciales affectées. Elle n’est présente qu’à Calvi et un peu à Bastia. Vis-à-vis de la France, l’opinion corse est dans l’ensemble favorable. En plus, celle-ci essaye à convaincre Paoli qu’elle n’entreprend pas la conquête de l’île. En 1768, la situation va changer, car Gênes cède ses droits sur la Corse à la France. Pour cela, Paoli veut déclarer la guerre à la France.

La guerre qui va éclater, s’annonce difficile pour les Corses qui n’ont pas le soutien des puissances européennes et des divisions internes. Corte, la capitale de la nation corse, est le principal lieu de la bataille. La lutte finale aura lieu en 1769 à Ponte Novu, quand les Corses seront vaincus. Paoli doit partir en exil le 14 juillet 1769. Avant d’embarquer pour Naples, il écrira : « Nos malheurs concitoyens, trompés par quelques chefs corrompus, sont allés eux-mêmes au devant des fers qui les accablent ». Selon lui, la défaite de Ponte Novu est due au manque d’unité nationale des Corses et de la puissance militaire de l’armée française. En analysant l’événement, « Ponte Novu peut être vu comme une lutte idéologique, entre la France de la monarchie absolue et la Corse des idées nouvelles ».

Alors, Pascal Paoli est obligé à commencer une nouvelle vie en Angleterre où reprend son amitié avec James Boswell qui a écrit un compte-rendu de la Corse, intitulé An Account of Corsica. Son vieil ami l’introduit dans les cercles intellectuels londoniens et l’initie à la franc-maçonnerie en 1778 : « Je ne suis pas anglais mais corse. Mon seul but est la Corse. S’ils veulent me faire du bien, qu’ils unissent au moins sur le point qui me concerne ».

Paoli se retourne en Corse en 1790, grâce à un décret qui permettait aux exilés de la guerre d’indépendance de rentrer sur l’île. En Corse, il est élu président du Conseil Général. Parce que Paoli soutien l’esprit de la révolution de 1789, il est alors contre les idées des jacobines. En plus, il est soupçonné de vouloir céder la Corse à l’Angleterre. Alors, étant de plus en plus en rupture avec la Convention, il cherche l’appui de son pays hôte et établit un projet de constitution du futur royaume anglo-corse. Les troupes anglaises conquièrent les troupes françaises et le 20 juillet 1794 est proclamée la séparation entre la Corse et la France.

La constitution de nouveau royaume anglo-corse est «une monarchie constitutionnelle classique, avec le roi George III comme souverain ». Mais, la nouvelle constitution n’accorde aucun pouvoir pour les Corses, ni même pour Paoli et ce fait produit de graves tensions. Parce que Paoli demande des droits, l’Angleterre lui demande à quitter la Corse.

Paoli part pour son dernier exil en 1795. Il souffre et il sait sûrement que la Corse ne connaîtra plus jamais l’indépendance. Il meurt le 5 février 1807 à l’âge de 82 ans. Ses cendres ont été ramenées en Corse, dans sa maison natale, à Morosaglia, qui a été transformée en musée.  «  La mémoire de Paoli est sacrée chez son peuple. En attendant parler de Napoléon, le cœur des Corses s’enfle d’orgueil, mais au nom de Paoli leur œil s’illumine, comme celui d’un fils au souvenir d’un noble père qu’il a perdu ». (Ferdinand Gregorovius)

« Si Pasquale Paoli est une figure incontournable de l’histoire et du nationalisme corse, il fut également l’un des modèles de la révolution américaine, même si la majeure partie des américains l’ignore. Washington citait souvent Paoli, et se serait inspiré de la constitution corse, qui présente de nombreuses similitudes avec la constitution américaine actuelle ».

II.3. NAPOLÉON BONAPARTE (1769-1821)

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Figure historique, Napoléon Bonaparte a été la personnalité la plus complexe de l’histoire moderne. Ambiguë et très controversé, Napoléon a fasciné le monde. Premier Consul puis Empereur, un génie militaire, il a régné en despote et a contribué à la modernisation des nations. Son apparition sur la scène politique apparaît comme un miracle de l’histoire. C’est le moment du renversement politique, sociale, morale des années 1789-1794, quand Napoléon Bonaparte participe aux actions de la Révolution française et se fait remarquer au siège de Toulon contre les Anglais.

D’origine corse, Napoléon Bonaparte, s’est né le 15 Août 1769, dans une maison de la rue Malerba, à Ajaccio. Il y vit jusqu’à l’âge de neuf ans, quand il obtient une bourse d’étude qui lui permet d’être admis à l’école militaire de Brienne. C’est à Brienne où il commence d’avoir un grand respect pour son île, et même un véritable patriotisme, « un grand amour du pays ». Il devient un grand admirateur de Pascal Paoli, pour ses actions et ses rêves.

En 1784, Napoléon continue ses études à Paris, à l’école militaire d’où il sort comme lieutenant d’artillerie. Il a de grandes aspirations et il rêve à faire sa carrière politique et militaire sur son île, où il doit propager les principes de l’égalité, liberté, fraternité. L’éclat de la Révolution française lui fait plaisir, car opposant du nouveau régime despotique, il espère d’obtenir l’indépendance de la Corse et l’occasion d’être l’un « des chefs naturels de son patrie ».

Alors, il arrive à Ajaccio en 1789 et il fait connaître aux Corses le célèbre slogan français, inconnu jusqu’ alors « Liberté, Egalité, Fraternité ». Plus tard, il prend partie aux luttes politiques qui divisent la Corse entre paolistes et bonapartistes, car Pascal Paoli devient maintenant l’adversaire de Napoléon. Ces interactions dégénèrent en guerre civile et en 1793 la famille de Napoléon doit se réfugier de leur maison d’Ajaccio. La Corse est hostile avec lui et pour cela il doit s’embarquer pour Toulon. « Cet homme jeune et ambitieux qui pressent déjà en lui une sorte de génie, quitte son île mais, à n’en point douter, celle-ci restera à jamais berceau des siens et des ses affections ».

Nommé en 1793 chef d’artillerie dans l’armée chargée de regagner le Toulon pour les royalistes, il obtient une grande victoire. La crise politique s’instaure en France. La chute de Robespierre n’a pas mis fin à la terreur et les Français se confrontaient avec le régime anarrhique instauré. La situation politique, économique et financière de la France est mauvaise, et sur le plan externe, elle se confronte avec plusieurs guerres. Le peuple français souffrait et il commençait à regretter Robespierre. Deux émeutes éclatent en France où les travailleurs demandaient du pain et la Constitution de 1793. C’est le début d’une guerre civile entre les thermidoriens et les jacobines et régalistes. Alors, les thermidoriens préparent un coup d’Etat où ils auront besoin de la sagesse et des connaissances militaires du général Bonaparte, qui après la chute de Robespierre avait obtenu de nombreuses victoires dans les guerres portées par la France. Napoléon devient protecteur de la Convention et commence les insurrections contre les royalistes. C’était simple pour lui, un stratège militaire exemplaire, et en seulement six heures il établit l’ordre. Grâce à son succès, Bonaparte devient général de division et commandant de l’armée de l’intérieur. En 1796 il part pour l’armée d’Italie dans une campagne contre l’Autriche et le Piémont. Les années suivantes il se dirige vers l’Egypte.

Cette expédition lui apporte sa grande popularité. Le 9 et 10 novembre 1799 (18/19 Brumaires de l’an VIII) on désigne un consulat provisoire dont le chef sera le général Bonaparte. C’est un coup de d’Etat par lequel, Napoléon se proclame Premier Consul de la République. Il devient maître et proclame la Constitution de l’an VIII qui lui apporte le pouvoir exécutif et initiative des lois.

«Chef d’Etat et des Armées, Napoléon, doué d’une capacité de travail, d’une intelligence, et d’une imagination créatrice exceptionnelles, réforme en un temps record l’administration et la justice ». Après des victoires contre l’Autriche, le grand ennemi de France, après avoir imposé la paix aux Anglais et après avoir signé le Concordat avec Pie VII qui met l’Eglise de France au service du régime, Napoléon voit comment son pouvoir grandit de jour en jour. Il était très décisif et a déclaré : « je me suis fait catholique pour terminer la guerre de Vendée, musulman pour gouverner l'Égypte, ultramontain pour gagner les esprits en Italie, et si un jour je devais diriger un peuple juif, je ferais reconstruire le temple de Jérusalem… ».

Mais toutes ses réalisations n’étaient pas possible sans son appel à la dictature. Dans un climat de désordre et de corruption, sa politique despotique était nécessaire.

Nommé Premier Consul par la vie, Napoléon Bonaparte était regardé comme « égaux » par les souverains de l’Europe et «tous désiraient être dans ses grâces ». Presque tout le monde accepte son ascension et ses projets ambitieux.

Mais ce n’était suffit pour Napoléon. Il se fait proclamer empereur des Français en 1804, sous le nom de Napoléon 1er et puis roi d’Italie en 1805. Le titre « d’empereur » séparait le nouvel pouvoir de la vieille monarchie. « Le titre de roi, disait Bonaparte, est laid ; il évoque des idées vieilles et en ferra de moi seulement un héritier ; je ne veux être le successeur de personne et je ne veux dépendre de personne. Le titre d’empereur est plus grand, inexplicable et impressionne l’imagination ». Ce n’était pas l’avis de tous qui considéraient ce titre une dégradation.  « Être Bonaparte et puis empereur ! Quelle dégradation ! ».

Le couronnement de Napoléon Bonaparte a apporté la création d’une véritable « monarchie » avec cour et noblesse d’empire tandis que le régime établi poursuit réformes et modernisation : enseignement, urbanisme, économie, beaux arts, création du code Napoléon, etc.

L’ASCENSION DE NAPOLÉON BONAPARTE

La période de l’Empire, c’est la période la plus controversée du point de vue des historiens qui se sont séparés en pro et contra à la politique menée par Napoléon Bonaparte à ce moment-là. Si la période du Consulat a été la plus fleurissante pour l’évolution de la France, celle de l’Empire a signifié la période des grandes erreurs faites par l’empereur. Celui-ci a des pensées conquérantes, et il désire créer un « Empire universel ». Ses idées politiques prennent vraiment du contour quand il réussit à pousser les frontières de la France au-dehors de celles naturelles. L’idée de l’Empire Universel va dominer la politique de Napoléon, qui est conscient qu’une œuvre si vaste ne peut pas être réalisée seulement par lui-même.

Une autre pensée de l’empereur était celle de la création d’un empire semblant à celui de Charlemagne. Il désirait être le continuateur de cet empire et en quelques années il aboutit d’obtenir des possessions plus grandes que l’empire de Charlemagne. Ainsi, l’empire de Napoléon évoque l’histoire de l’empire de Charlemagne et de celui des Césars, mais à la différence, celui-ci est basé sur la démocratie, le principe de la Révolution française que ni les empereurs romans, ni les rois de France n’ont jamais connu.

L’empire de Napoléon ne signifiait pas seulement la France, mais toute l’Europe qu’il devait l’unir contre l’Angleterre, l’ennemi puissant de la France. Cet empire, si pouvait être réalisé, signifierait une unification nationale et un accomplissement de tous les désirs des peuplés soumis. Napoléon affirme cela dans le Mémorial de Sainte-Hélène : « Une de mes grandes pensées avait été l’agglomération, la concentration, des mêmes peuples géographiques qu’ont dissous et morcelés les révolutions et la politique. On compte en Europe, bien qu’épars, plus de trente millions de Français, quinze millions d’Espagnols, quinze d’Italiens, trente d’Allemands et vingt de Polonais. J’eusse voulu faire de chacun de ces peuples un seul et même corps de nation ». Mais, les historiens nient les affirmations de Napoléon. Cette affirmation, d’unifier toutes les nations, ne semblait d’être sincère. Napoléon n’a jamais toléré les ambitions nationalistes des peuples soumis et il se comportait avec eux comme un dictateur. Il parlait de leur unification seulement de la perspective des intérêts de la France.

La politique impérialiste n’a pas été une altruiste. Napoléon n’a jamais eu l’intention de transmettre les bénéfices de la Révolution dans le reste de l’Europe, et ni de soutenir l’unification nationale de l’Allemagne, de l’Italie, etc.

Cet empire universel serait été possible grâce aux grandes ambitions de Napoléon, seulement si, sur la scène politique du continent européen, n’existait une autre puissance très active. Il s’agit de la Russie.

LA POLITIQUE DE NAPOLÉON BONAPARTE ET SON APOGÉE

De jour en jour Napoléon Bonaparte devenait avide de puissance. Il est proclamé aussi l’empereur de la Lombardie et au moment du couronnement, il a prononcé le vieux serment des Carolingiens : « Dio me l’ha data, quai a chi la tocchera ! » – « Dieu me l’a donné, gare à qui la touchera ».

En plan externe, Napoléon voulait que toute la France accepte sa politique. Mais, pour cela n’existait que la guerre. Alors, la France devait se soumettre. Napoléon Bonaparte est accaparé par la guerre. Il échoue dans la guerre contre l’Angleterre, à Trafalgar en 1805, mais obtient des victoires contre les Austro-Russes (Austerlitz 1805), les Prussiens (Iéna 1806).

Ses grandes ennemies restaient encore l’Autriche et la Russie. Napoléon pense à une coalition avec eux, spécialement avec la Russie, « car une alliance avec l’Autriche ne plaît pas à mon peuple que je consulte plus qu’on croit ». Il ne gagne pas l’amitié de la Russie et Napoléon dresse son attention vers la Turcique. Grâce à l’alliance avec les turcs, Napoléon obtient la victoire contre la Russie. Le traité de Tilsit en 1807, c’est la preuve de la sagesse politique de Napoléon Bonaparte. Après ce traité, il édifie le Grand Empire.

Après des diverses controverses et dans les conditions d’une difficile maintenance de l’alliance avec la Russie, Napoléon se voit jeté dans une aventure contre sur soi-même. Pour la première fois le peuple se soulève contre lui. Toute l’Europe frémit d’horreur.

En 1810, soucieux d’assurer une descendance, Napoléon épouse Marie Louise d’Autriche qui lui donne un fils Napoléon II, roi de Rome. En 1812, la conciliation avec le Tsar Alexandre 1er se rompe et l’armée de Napoléon envahit la Russie. Cette campagne a été la plus sanglante pour Napoléon Bonaparte qui a du abdiquer en faveur de son fils et de renoncer à tous ses pouvoirs.

Il s’agit du moment quand Napoléon est déporté sur l’Île Elbe en 1814 jusqu’en 1815. D’ici, il voit son Empire partagé au Congrès de la Vienne. La pensée du retour le suit toujours. Et il réussit d’y revenir pour cent jours, mais en dépit de ses actions, il est vaincu à Waterloo, le 18 Juin 1815. C’était la fin de l’Empire napoléonienne. Napoléon a abdiqué pour la deuxième fois, étant le prisonnier de son ennemi constant, L’Angleterre.

Il a été déporté sur l’Île Sainte-Hélène, traité comme un prisonnier de guerre, et non comme un véritable souverain. Napoléon meurt en 1821 en racontant sa propre version des actions politiques. Les notices de ses proches et l’écho de ses actions ont construit la légende napoléonienne.

CHAPITRE III

APPLICATIONS EN CLASSE DE FLE

ACTIVITÉ 1

TEXTE SUPPORT : UNE VISITE EN CORSE

L’île de la Corse est une des 22 régions de la France. Elle est la région la plus méridionale de la France et elle est située dans la mer Méditerranée à l’ouest de l’Italie et à l’est de l’Espagne. Entre la Corse et l’Italie il y a la mer Tyrrhénienne et au nord, la mer Ionienne. Au sud, on trouve l’île de la Sardaigne qui appartient à l’Italie.

L’Ile de la Corse se divise en deux départements : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. De plus, on y retrouve plus de 1 000km de côtes qui peuvent aller jusqu’à 2 500m hauteur et 120 sommets à une altitude qui peut dépasser parfois 2 700m. Cette île est une véritable montagne dans la mer et grâce à son relief contrastant et lumineux, elle est surnommée L’ÎLE DE BEAUTÉ.

L’île a un relief très contrastant. Tantôt la plage, tantôt les vallées et les montagnes. Tantôt, des falaises, des îles ou des plaines. Les quatre coins de l'île sont à la fois différents et atypiques, rudes et magnifiques. De l'extrême sud de Bonifacio à l'extrême nord de Rogliano, il vous faudra plusieurs séjours pour appréhender la Corse dans sa totalité mais quand bien même une seule fois suffit pour en garder le meilleur souvenir…

Les montagnes traversent la Corse du nord au sud. Il y a plus de 120 sommets qui dépassent les 2000 mètres. Ces montagnes sont un exemple parfait d’une nature sauvage. La haute montagne corse est divisée en quatre massifs : Le Massif du Monte Cinto qui est le plus élevé, le Massif du Monte Rotondo, le Massif du Monte Renoso et le Massif du Monte Incudine.

Le Golo et le Tavignano sont les deux plus grands fleuves du nord de la Corse. "Corse, Ile de Beauté aux couleurs contrastées. Bleu comme la mer immense. Vert sombre comme les pins laricio. Ocre comme les tours génoises. Rouge comme les calanques.
La Corse est un joyau baigné de soleil. L'« île de beauté » séduit : criques d'eaux turquoise, plages de sable blanc, routes bordées d'oliviers ou d'orangers.

Le climat est méditerranéen et dans sa végétation domine le maquis (végétation touffue et dense composée d’arbustes, de myrtes, de bruyères et de lauriers roses).

L’économie de la Corse a été longtemps dominée par l’agriculture et l’élevage, mais en présent, elle se repose sur l’industrie touristique. La Corse s'est spécialisée dans la production d'agrumes et principalement de clémentines et du vin. La viticulture est, la première activité agricole corse. Parmi les vins les plus célèbres de la Corse, on rappelle : le vin de Calvi, Muscat du Cap-Corse, Corse Porto-Vecchio, etc.

Source (http://www.la-corse-box.com/la-corse,fr,8,68.cfm)

OBJECTIFS COMMUNICATIFS:

-identifier des informations dans un document complexe

-compréhension orale et écrite

-identifier la nature du texte

-développer les compétences communicatives interculturelles

-exprimer son opinion

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-enrichir la compétence lexicale

OBJECTIFS SOCIOCULTURELS :

-la Corse géographique

NIVEAUX : tout apprenant de niveau A2-B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : photocopie texte élaboré/ fiche de travail

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

DÉCOUVERTE DU DOCUMENT : travail collectif/par groupes

MISE EN ROUTE

Annonce des objectifs : (2 minutes)

Annoncer la classe qu’ils vont recevoir une fiche-texte avec la description de la Corse

Dire que le thème a été choisi pour enrichir leur vocabulaire

1. PRÉPARATION À LA COMPRÉHENSION : (5 minutes)

-Repérez le titre du texte ;

-Quel est le type de ce texte ? (narratif, descriptif, informatif, argumentatif) Justifiez votre réponse.

-Repérez les différents paragraphes avec l’idée essentielle de chacun.

2 .COMPRÉHENSION GLOBALE : (5 minutes)

Travail collectif

Répondez aux questions suivantes :

1. Combien des régions il y a en France ?

2. Où est située la Corse ?

3. Quels sont les voisins de la Corse ?

4. Comment est surnommée cette île ?

5. Quels sont les montagnes de la Corse ?

6. Quelles sont les occupations principales des Corses ?

Précise :

-Les types de climat en Corse ;

-Les eaux principales de la Corse ;

-Les vins renommés de la Corse ;

3. COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : 25 minutes

Diviser la classe en deux groupes d’étudiants : A et B

Distribuer la Fiche no 1 pour le groupe A et la Fiche no 2 et pour le groupe B

Relire attentivement la fiche-texte pour accomplir les tâches

4. EXPRESSION ORALE : (6 minutes)

JEU DE RÔLE

– Dites les premiers 5 mots auxquels vous pensez quand vous parlez de la Corse ;

-Vous êtes en train de préparer une excursion à travers la Corse. Vous êtes curieux d’avoir des renseignements sur la France et cette région et vous allez à une agence de tourisme ;

5. EXPRESSION ÉCRITE : (6 minutes)

Cherchez dans un Larousse encyclopédique ou dans un livre de géo des informations sur la géographie de la Corse : superficie, nombre d’habitants, villes importantes, formes de relief, régions renommées ;

Donnez la fiche d’identité de la Corse ;

Donnez la fiche d’identité de la Corse et d’une autre région de la Roumanie/ comparez-les.

6. EVALUATION : (1 minute)

Cette première leçon vous introduit dans l’univers incitant d’une île incitante et captivante. Ouvrez votre portfolio dans lequel, tout le long de ce cours, vous mettrez toutes vos contributions personnelles qui vous aideront à mieux connaître la région de la Corse.

FICHE DE TRAVAIL 1

Exercice 1

Travail avec le dictionnaire : Trouvez les sens du nom « côte » ;

Formez oralement des phrases avec ceux-ci ;

Exercice 2

Soulignez l’intrus : 1. Mer –océan-plane

2. Montagne-forêt-océan

3. Plage-mer-colline

4. Vague-sable-vallée

5. Lune-soleil-rivière

6. Étoile-lune-volcan

Exercice 3

Donnez des synonymes pour les mots extraits du texte précédent :

-elle est située, le plus élevé, les plus célèbres,

Exercice 4

Mettez dans le bon ordre. Ecrivez les numéros :

1.-Oh, merci, au revoir ! ___

2.-Je vous en prie._______

3.-Serait-il possible de faire une réservation par Internet ?_____

4.-Au revoir, Madame !_____

5.-Oui. Bonjour, je voudrais vous demander quelques renseignements.______

6.-Bonjour, madame, je peux vous aider ?_______

7.-J’ai appris que vous organisez un voyage en Corse et je serais intéressée d’avoir plus d’informations sur ce voyage._____

8.-Bien sûr, vous pouvez nous contacter par l’e-mail qui est imprimé sur votre dépliant.______

9.-Pas de problème ! Vous pouvez prendre ce dépliant ou vous trouverez tout ce qui vous intéresse : les prix, la météo, les modalités de voyage, les conditions à l’hôtel…tout y est inclus._______

FICHE DE TRAVAIL 2

Exercice 1

Travail avec le dictionnaire : Trouvez le sens des expressions suivantes ;

Formez des phrases oralement ;

-faire le tour du monde, prendre une route, l’effet de serre, vivre en écolos

Exercice 2

Mots croisés/ A la plage.

1. Les enfants font des châteaux de ____________.

2. On prend des bains de soleil sur la ___________.

3. On plonge dans les _______________________.

4. Allons au bord de la ______________________.

5. Les rayons de _____________ réchauffent la plage.

6. Les __________________ nous protègent du soleil.

3

Exercice 3

Associez les noms et les adjectifs :

1. le fleuve a. solaire

2. le soleil b. maritime

3. la forêt c. montagneux

4. la terre d. fluvial

5. la mer e. terrestre

6. la montagne f. forestier

ACTIVITÉ 2

TEXTE SUPPORT :

LA CORSE vue par Prosper Mérimée dans son roman Matéo Falcone

« En sortant de Porto-Vecchio et se dirigeant au nord-ouest, vers l’intérieur de l’île, on voit le terrain s’élever assez rapidement, et après trois heures de marche par des sentiers tortueux, obstrués par de gros quartiers de rocs, et quelquefois coupés par des ravins, on se trouve sur le bord d’un maquis très étendu. Le maquis est la patrie des bergers corses et de quiconque s’est brouillé avec la justice. Il faut savoir que le laboureur corse, pour s’épargner la peine de fumer son champ, met le feu à une certaine étendue de bois : tant pis si la flamme se répand plus loin que besoin n’est ; arrive que pourra ; on est sûr d’avoir une bonne récolte en semant sur cette terre fertilisée par les cendres des arbres qu’elle portait. Les épis enlevés, car on laisse la paille, qui donnerait de la peine à recueillir, les racines qui sont restées en terre sans se consumer poussent au printemps suivant des cépées épaisses qui, en peu d’années, parviennent à une hauteur de sept ou huit pieds. C’est cette manière de taillis fourré que l’on nomme maquis. Différentes espèces d’arbres et d’arbrisseaux le composent, mêlés et confondus comme il plaît à Dieu. Ce n’est que la hache à la main que l’homme s’y ouvrirait un passage, et l’on voit des maquis si épais et si touffus que les mouflons eux-mêmes ne peuvent y pénétrer ».

Source (flicorse.kazeo.com)

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-lire et comprendre un fragment littéraire

-exprimer son opinion

-rédiger un texte à partir du fragment présenté

OBJECTIFS LINGUISTIQUES : -les adjectifs qualificatifs

OBJECTIFS CULTURELS : -découverte des paysages de la Corse

NIVEAUX : tout apprenant du niveau A2-B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : photocopies de l’extrait du roman / fiche de travail

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

DÉCOUVERTE DU DOCUMENT : lecture du fragment proposé/ travail en groupes

MISE EN ROUTE

Annonce des objectifs : (2 minutes)

Annoncer en classe qu’ils vont recevoir une fiche-texte avec la description de la Corse faite par Prosper Mérimée dans son roman

Dire que le thème a été choisi pour enrichir leur vocabulaire

1. PRÉPARATION À LA COMPRÉHENSION : (6 minutes)

-Quel est le type de ce texte ? (narratif, descriptif, informatif, argumentatif) Justifiez votre réponse.

-Qu’est-ce que vous avez compris du fragment ?

-Avez-vous identifié les types de végétation caractéristiques à la Corse ?

2 .COMPRÉHENSION GLOBALE : (5 minutes)

Travail en groupes

VRAI OU FAUX ?

a) En Corse, on peut aller au pied facilement.

b) Le maquis est une sorte de fleur.

c) Les Corses s’occupent avec l’agriculture et la bergerie.

3. COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : 10 minutes

Distribuer la fiche de travail pour tous les élèves

Relire attentivement la fiche-texte pour accomplir les tâches

4. EXPRESSION ORALE : (12 minutes)

Jeu de rôles : Vous êtes en visite en Corse, à Porto-Vecchio. Vous ne savez rien sur cette région. Vous vous rencontrez avec un habitant corse et vous dialoguez avec lui.

Identifiez sur la carte Porto-Vecchio et nommez les villes voisines.

5. EVALUATION – EXPRESSION ÉCRITE : (15 minutes)

Par une belle de journée d’automne un ami/une amie vous invite dans la région Porto-Vecchio pour y passer le week-end. Acceptez ou refuser. À vous de choisir ! Donnez les raisons de votre choix.

FICHE DE TRAVAIL 1

Exercice 1

A l’aide du dictionnaire, expliquez les mots ou les expressions suivantes :

-des sentiers tortueux, la hache à la main, gros quartiers de rocs,

Exercice 2

Donnez la famille de mots : la terre

Exercice 3

Soulignez la variante correcte :

1. Le maquis c’est une espèce d’arbre/ fleur/ fruit qu’on rencontre en Corse.

2. Les sentiers de la Corse sont tortueux /faciles à traverser/ formés par de grands quartiers de rocs.

3. Le maquis est la patrie des pêcheurs/ des touristes/ des bergers corses.

Exercice 4

Complétez les annonces publicitaires par les mots qui manquent :

a)agréables, inédit, saveurs, signe, bateau,

L’Île de Corse

Au bord de la Corse :

Un itinéraire_________________ vers de doux climats pour des vacances placées sous le ______________ de la culture et de la nature. Votre _________________ vous attend à Porto-Vecchio pour voguer vers de multiples découverts : mosaïques de civilisations, couleurs, ______________ et parfums, vallées et plages __________.

b) panoramas, escale, croisière, chefs

Une _____________ inédite au bord de la Corse vous attend.

Découvrez la Corse et ses ____________ d’œuvre de sa multiple culture, puis faites__________ en Italie pour d’incomparables ______________ et de fabuleux témoignages historiques.

FICHE SUPPORT

LA CARTE DE LA CORSE

FICHE SUPPORT : ACTES DE PAROLE

PROPOSER/INVITER/ ACCEPTER/ RÉFUSER UNE INVITATION

ACTIVITÉ 3

TEXTE SUPPORT : article de presse

«  Un incendie ravage dix hectares près de Biguglia »-publié par Rémi Clément le 22/07/2014/18 :31

Un feu s’est déclaré un peu après 13h dans la commune de Biguglia (Haute-Corse). Selon une première estimation des pompiers présents sur place, près de 10 hectares auraient brûlé.

Trois groupes d’intervention ont été mobilisés, portant les forces présentes sur place à 60 hommes venant de Bastia et de la sécurité civile. Deux camions et deux canadairs sont en cours d’intervention sur la zone.
Le feu est parti d’une zone d’habitation, un lotissement, et progresse lentement vers la montagne à travers d’un petit maquis et d’étendues d’herbes sèches. Le feu n’a pour l’instant pas fait de dégâts, seul un poteau électrique est légèrement endommagé.
Des renforts de la sécurité civile arrivent de Corte à Biguglia alors que le feu se rapproche des habitations.

Source(http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/2014/07/22/un-incendie-ravage-dix-hectare-pres-de-biguglia-521307.html

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-comprendre et analyser un article de presse (le fait divers)

-analyser le rapport entre le texte et la photographie

-présenter des faits

-exprimer des hypothèses

-rédiger un article

-réaliser une interview

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-le vocabulaire de la description

-l’interrogation

-les temps du passé

-l’hypothèse

OBJECTIF CULTUREL :

-découvrir un fait divers francophone

NIVEAUX : A2/B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL REQUIS :

-photocopies de l’article « Un incendie ravage dix hectares près de Biguglia » -publié par Rémi Clément le 22/07/2014/18 :31

-photo qui accompagne l’article

-fiches de travail

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/2014/07/22/un-incendie-ravage-dix-hectare-pres-de-biguglia-521307.html

DÉCOUVERTE DU DOCUMENT :

Présenter l’image sans texte ni référence.

a) À deux. Faites la liste de tout ce que vous voyez sur les photos : objets, personnes,…

b) Tous les élèves vont faire une liste de tous les mots que l’on peut lier au thème de l’incendie ;

(Réponses prévus : le feu/ les pompiers/ l’eau/ la police/ les blessés/ les médecins/ etc.

Allumer/ éteindre/ appeler à l’aide/ brûler/ aider/ etc.

1. PRÉPARATION À LA COMPRÉHENSION :

-Lecture de l’article

-Repérez le titre de l’article

-Déterminez les circonstances possibles de cet événement

Le professeur va donner lui- même des exemples et puis va noter les réponses de ses élèves. Pour chaque question, il y a de plus réponses possibles.

2. COMPRÉHENSION GLOBALE (travail collectif)

1. Qu’est-ce qui s’est passé ?

2. Où ?

3. Quand ?

4. Qu’est-ce qui a causé l’incendie ?

5. Qui a été concerné ?

6. Quelles ont été les conséquences du feu ?

3. EXPRESSION ORALE :

a)La deuxième photo présente plusieurs voitures des pompiers qui roulent sur la rue pour éteindre le feu. A deux, faites une liste de questions à poser à un pompier ou créez même une interview.

Un élève prend le rôle du pompier et répond aux questions des autres apprenants.

b) Connaissez-vous d’autres professions dangereuses ?

Chaque élève dit une profession et le professeur l’écrit au tableau noir.

c) C’est dangereux le métier de pompier ? Faites la liste des risques, des contraintes de cette profession, et des avantages éventuels d’un tel métier.

4. EVALUATION ORALE :

ACTIVITÉ 4

COUP D’ŒIL SUR LA CORSE

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-exprimer son opinion

-présenter une région

-composer une affiche publicitaire

-imaginer un dialogue

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-le lexique de vacances

-le temps futur

OBJECTIFS SOCIOCULTURELS :

-le tourisme sans frontières

-les attraits de la Corse

NIVEAUX : A2/B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : publicité de la Corse

https://www.youtube.com/watch?v=o_hwzrG4ufw (5 :54)

ACTIVITÉ 1 :

Faire voir le film vidéo

ACTIVITÉ 2 :

Faire regarder le film deux fois et puis compléter la fiche.

MISE EN COMMUN :

ACTIVITÉ 3 : Travail à deux : Choisissez une destination touristique de la Corse. Parlez avec votre voisin (e) de vos vacances. Imaginez le dialogue en employant le lexique des vacances.

(fiche d’accompagnement 1).

ACTIVITÉ 4 :

Réaliser une affiche publicitaire où on doit promouvoir les attractions de la Corse.

FICHE D’ACCOMPAGNEMENT NO.1

LEXIQUE DE VACANCES

LE PAYSAGE : UNE RÉGION : LES POINTS CARDINAUX

-la plaine -pittoresque -le nord

-la colline -mystérieuse -le sud

-la pente -sauvage -l’est

-la vallée -l’ouest

-le pré

-le plateau LE MONDE DES EAUX

-la côte -l’océan -l’étang -la plage -la péninsule

-la montagne -la mer -la mare -la falaise -l’archipel

-le sommet -le fleuve -la rivière -le rivage

-la forêt -le lac – le ruisseau -le port

LE TOURISME :

-le tourisme -une excursion en montagne

-touristique -un guide touristique

-faire un voyage/ partir en voyage/ -un dépliant

-voyager en avion/ en train/ en auto-stop/ en voiture -un itinéraire

-faire une réservation -un circuit culturel

-une agence de voyage

-un voyage organisé

-une croisière

ATTRACTIONS TOURISTIQUES : LE PAYSAGE MARIN :

-la pêche -le coquillage

-la chasse -la vague

-le circuit culturel -le sable

-la gastronomie locale -les mouettes

ACTIVITÉ 5

SUPPORT : document authentique vidéo

LE PEUPLE DE LA CORSE (POPULU CORSU)-court présentation vidéo des événements historiques du peuple corse jusqu’à

Pascal Paoli

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-sélectionner des informations importantes du déroulement du film

-comprendre des mots nouveaux par le contexte

-classer des informations de façon claire et personnelle

-décrire des personnages et des événements historiques

-commenter des images

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-travailler le français oral

-enrichir le vocabulaire à des termes historiques

OBJECTIFS SOCIOCULTURELS :

-présenter des éléments de civilisation

-la Corse historique

NIVEAUX : A2-B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : le film « Le peuple corse » https://www.youtube.com/watch?v=sDqpCuzdNYs (5 :21)

-fiches de travail

-vidéoprojecteur

-images de la Corse/ des personnalités historiques

-connexion Internet

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

DÉCOUVERTE DU DOCUMENT: travail collectif

1. PRÉPARATION À LA COMPRÉHENSION : (20 minutes)

-le visionnement du document vidéo/ 2-3 fois

-repérez les événements historiques / les personnages symboliques pour l’histoire de la Corse ;

2. COMPRÉHENSION GLOBALE (travail collectif) (10 minutes)

1. Qui ont été les envahisseurs de la Corse ?

2. Qui a été le personnage qui a influencé le trajet historique de la Corse au XVIIIème siècle ?

3. Qu’est-ce que représente la Constitution de Paoli pour les Corses ?

4. Quelles sont les modifications en Corse pendant Pascal Paoli ?

3. EXPRESSION ORALE : (5 minutes)

-Imaginez une affiche avec slogan pour envisager l’histoire du peuple corse.

5. EXPRESSION ÉCRITE : (15 minutes)

-Organisez un petit concours entre des groupes : « Vous connaissez l’histoire des Corses » ? Préparez avec soin les questions à poser et faites attention aussi à vos réponses.

ACTIVITÉ 6

TEXTE SUPPORT:

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE DE 1789- BD pour la classe de FLE

OBJECTIFS COMMUNICATIFS:

-lire et comprendre quelques pages de BD

-décrire des images/ des personnages

-exprimer son opinion sur un personnage de la BD

-exprimer son avis sur l’humour d’une BD

-présenter des faits

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-lexique de la bande dessinée

-lexique de la description des personnes (physique et personnalité)

-travailler le lexique nécessaire pour présenter, décrire, procéder à des repérages, situer les éléments dans l’espace

-les présents et les temps composés

OBJECTIFS SOCIOCULTURELS :

-découvrir un BD francophone

NIVEAUX : A2 /B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : photocopies des planches de la BD « La Révolution Française 1789 » BD pour la classe de FLE

-fiches de travail

– connexion Internet

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

MISE EN ROUTE (2minutes)

-Aimez-vous lire des bandes dessinées ?

-Vous avez des personnages préférés ?

-Quelles sont les BD lues par vous ?

DÉCOUVERT DU DOCUMENT : travail en groupe

1. PRÉPARATION À LA COMPRÉHENSION (15minutes)

-Lecture de la BD

-Repérez le titre et le sous-titre de la BD

-Quels sont les personnages de la BD ? (principales et secondaires)

-D’après les premiers cases, que peut-on croire ?

-Quels sont les moments historiques relatés dans la BD ?

-Quels sont les personnages historiques que vous avez étudiés aux classes d’histoire ?

2. COMPRÉHENSION GLOBALE (travail collectif) (17 minutes)

-Qu’est-ce qui s’est passé ?

-Où ?

-Quand ?

-Qu’est-ce qui a causé cet événement ?

-Qui a été concerné ?

– Quelles ont été les conséquences de l’événement ?

-Quels sont les personnages de la BD ? (principales et secondaires)

-D’après les premiers cases, que peut-on croire ?

-Quels sont les moments historiques relatés dans la BD ?

-Quels sont les personnages historiques que vous avez étudiés aux classes d’histoire ?

3. EXPRESSION ORALE : (5 minutes)

-Comment trouvez-vous ce texte ? Est-il difficile, comique ou tragique ? Justifiez-vous.

-Quel est le personnage qu’on associe à la Révolution française ?

4. EXPRESSION ÉCRITE : (10 minutes)

-Rédigez le résumé de la BD proposée en tenant compte de la chronologie des événements.

-Rédigez un court portrait de Napoléon Bonaparte.

5.ÉVALUATION : (1 minutes)

-Mettez à votre portfolio tous les matériaux offerts pour mieux connaître les événements historiques de la France et de la Corse.

TEXTE SUPPORT : http://flealalzina.blogspot.ro/2011/11/la-revolution-francaise.html

Source (Agenda de la Révolution Française 88-89. Editions Franpa)

ACTIVITÉ 7

SUPPORT : LECTURE DES TABLEAUX

NAPOLÉON BONAPARTE EN DIFFÉRENTES IPOSTASES

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-initier à l’analyse des tableaux

-développer son opinion

-développer la compétence communicative interculturelle

-promouvoir l’interdisciplinarité

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-travailler le français oral

OBJECTIFS CULTURELS :

-sensibiliser à la peinture

NIVEAUX : B1 /B2

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : -photocopies en couleurs des tableaux analysés

-albums de peinture

-connexion Internet / vidéoprojecteur

DÉCOUVERTE DU DOCUMENT :

Le contact avec un chef-d’œuvre de la peinture universelle en classe de FLE peut éveiller le goût de l’apprenant pour le monde magique de l’art, tout en le motivant en vue d’un travail interdisciplinaire par le biais du français, avec une ouverture vers d’autres langues modernes, en osant l’intercompréhension.

1. MISE EN ROUTE :

Projetez sur l’écran les tableaux qui vont envisager, premièrement, le jeune Napoléon Bonaparte, puis le général, le Consul et finalement le Grand Empereur. Invitez les apprenants à observer très bien les tableaux et puis à faire leur analyse.

Bonaparte au pont d’Arcole (17 Novembre 1796) peint par Antoine-Jean Gros (1801)

Dimensions : Hauteur 73 cm- Largeur 59 cm

Technique et autre indications : Huile sur toile

Lieu de conservation : Musée national du Château de Versailles

http ://www.histoireimage.org/site/oeuvre/analyse.php? I=205&d=1&c=Napoléon%20Bonaparte#sthash.Z7cgA13C.dpuf

CONTEXTE HISTORIQUE :

Le tableau envisage Napoléon Bonaparte dans la campagne d’Italie. Celle-ci a été le « tremplin de la carrière » de Bonaparte. Nommé commandant en chef, le jeune général porte de grandes batailles contre l’Autriche et celle d’Arcole qui a duré du 15 au 17 novembre 1796, est l’un des épisodes les plus célèbres de la légende napoléonienne.

Bonaparte au conseil de Cinq- Cent peint par F. Bouchot

Bonaparte Premier Consul peint par Ingres

http://www.histoireimage.org/site/oeuvre/analyse.php?i=206&d=1&c=Napoleon%20Bonaparte#sthash.F2qpF48L.dpuf

Musée national du Château de Versailles / Musée de Liège

CONTEXTE HISTORIQUE :

L’échec du Directoire impose un changement rapidement. Conseillé par Talleyrand, Fouché, par son frère Lucien, qui était à cette heure-là le président du Conseil de Cinq- Cent, Napoléon Bonaparte, retourné d’Egypte, effectue le coup d’Etat de 19 brumaire an VIII. C’est le moment quand il se proclame Consul.

Bonaparte franchissant le col du Grand

Saint-Bernard peint par Jacques-Louis David (1801)

Dimensions : Hauteur 259 cm – Largeur 221 cm
Technique et autres indications : Huile sur toile
Lieu de Conservation :

Musée national du Château de Malmaison

http ://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=437&d=11&c=Napoleon%20Bonaparte#sthash.PluiBrAN.dpuf

CONTEXTE HISTORIQUE :

Le coup d’Etat de Bonaparte les 18 et 19 brumaire an VIII s’étant réalisé dans le contexte particulièrement difficile des guerres de la deuxième coalition (1799-1800), Bonaparte devait avant tout restaurer l’ordre dans le pays. Il pacifia les départements royalistes de l’Ouest, insurgés contre la République et obtient une victoire contre l’Autriche. Cette demi-victoire fut transformée en bataille décisive grâce à une propagande particulièrement efficace, à laquelle contribua le tableau où David a illustré le fameux épisode du passage des Alpes par l’armée de Bonaparte. Il fut commandé en 1800 par le roi d’Espagne Charles IV, qui se trouvait être alors l’un des rares alliés de la France. Passé dans les collections de Joseph Bonaparte devenu roi d’Espagne en 1808, il revint ainsi dans les collections françaises.

Portrait de Napoléon Ier en costume impérial peint par Jacques-Louis David (1805)
Dimensions : Hauteur 57 cm – Largeur 49.5 cm
Technique et autres indications : Huile sur bois
Lieu de Conservation : Palais des Beaux- Arts de Lille (Lille) http ://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1211&d=51&c=Napoleon%20Bonaparte&id_sel=2297#sthash.I9DPgrRL.dpuf

CONTEXTE HISTORIQUE :

David esquisse d’abord une représentation de l’empereur debout devant son trône, exhaussé sur une estrade. L’image est frontale, le siège et l’Empereur étant de face, mais sa tête et son regard sont tournés vers sa droite. Napoléon est vêtu du grand costume impérial, avec sa tunique blanche brodée d’or recouverte du manteau de velours rouge et d’hermine. Il porte le grand collier de la Légion d’Honneur, ceint la couronne de laurier en or, tient le sceptre à l’aigle impériale dans sa main droite et la main de justice dans celle de gauche.

Après une bonne visualisation des tableaux les apprenants vont faire l’analyse du tableau le plus apprécié. Ils doivent respecter quelques étapes pour cette analyse.

2. COMPRÉHENSION GUIDÉE

LES ÉTAPES POUR FAIRE L’ANALYSE D’UN TABLEAU :

1. Dans un premier temps (l’introduction)

Il convient de reconnaître l’œuvre : son titre, son auteur, son lieu de conservation. On indique puis le courant artistique, si on le sait, et sa date de création. On note aussi sur quel type de matériaux l’œuvre a été peinte. Il s’agit de faire la fiche d’identité du tableau, sans analyse.

2. L’analyse I

Le peintre a fabriqué le tableau suivant un schéma. Donc, on doit déchiffrer cette schéma, d’analyser les éléments, la dimension des personnages, la convergence des lignes…Quel est le point central de l’œuvre.

3. L’analyse 2 –les couleurs

On doit noter quelles sont les couleurs qui dominent, il y a des couleurs froids ou chaudes. Comment le peintre a utilisé le jeu de couleurs. Dans cette partie, il convient également de chercher la ou les sources de lumières…Comment l’artiste a-t-il utilisé les couleurs pour représenter la lumière.

4. L’analyse 3- l’œuvre

L’analyse doit être subtile et elle vise une comparaison avec d’autres œuvres du même peintre. Expliquez les différences, les points communs et indiquez pourquoi l’artiste a créé son œuvre de cette manière.

5. LA CONCLUSION

Cette partie va reprendre les principales remarques que vous avez faites au cours de l’analyse : tons dominants, perspective…Expliquez pourquoi croyez-vous que cette peinture a eu du succès ou non…Ouvrez le débat.

Source (http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/356987/comment-analyser-un-tableau)

3. COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE :

Après qu’ils sachent les rigueurs pour analyser une peinture, les apprenants vont faire la fiche technique pour le tableau préféré.

4. EXPRESSION ÉCRITE :

Réalisez la fiche technique du tableau préféré ;

FICHE TECHNIQUE D’UN TABLEAU

I) Identification-Présentation :

Nom du Peintre :

Titre du tableau :

Date d’exécution :

Type de peinture :

Dimensions :

Courant artistique :

Sujet du tableau :

Supports et Matériaux :

Circonstances de la commande et Contexte historique :

Lieu d’exposition/de conservation :

II) Description

Technique

Trait : net ou effacé

Lignes : courbes, droites, angulaires

Caractéristiques du dessin : simple, épuré, surchargé, fin, lourd

Couleurs : primaires (rouge, bleu, jaune)/complémentaires, froides/chaudes, vives/effacées /pures/mélangées, dominantes dans le tableau, la couleur de fond

Lumière : source, naturelle/artificielle, vive/intense/discrète, clair/obscur (contrastes), son effet, sa répartition

Scènes/action

Décor

Personnages (nombre, personnages, catégorie sociale)

Objet

III) Perspective

La dimension des personnages est-elle naturelle ?symbolique ?

Les lignes convergent-elles vers un ou plusieurs points formant un axe ?

Comment se présentent les différents plans ?

IV) Composition et Profondeur

Point de vue surplombant, contre plongeant, neutre

Cadrage

Equilibre des éléments, groupes, mouvement

Plans horizontaux/verticaux

Espace

Lignes de force :

des éléments de décor et paysage

des personnages (corps, bras, tête, jambes, regards)

alignements

V) Interprétation du tableau

intention de l’auteur (messages politiques, spirituels, religieux, sociaux, culturels…)

signification de la scène

importance et signification des personnages

signification des symboles, des allégories

signification des lignes de force

VI) L’environnement esthétique :

A quel courant artistique appartient l’œuvre ?

Quelles en sont les caractéristiques principales ?

Quelles sont celles qui apparaissent dans l’œuvre étudiée ?

Rappelez le contexte historique et socio- culturel de ce courant artistique.

Quelle image du monde ce mouvement projette-t-il à travers ses œuvres ?

ACTIVITÉ 8

SUPPORT : RECETTES TRADITIONNELLES ET AUTHENTIQUES DE L’ILE DE BEAUTÉ

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-comprendre des textes oraux et écrits sur la gastronomie de manière autonome ;

– savoir opérer une lecture sélective d’une recette de cuisine ;

– travailler la langue pour composer une recette à partir d’une liste d’ingrédients donnés ;

-exprimer son opinion

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-maîtriser le lexique de la cuisine

-comprendre et exprimer une consigne ou un conseil à l’oral et à l’écrit

-utiliser l’infinitif, l’impératif des verbes du Ier groupe et des verbes irréguliers

-le futur proche

-utiliser les articles partitifs

OBJECTIFS SOCIOCULTURELS :

-découvrir les traditions culinaires de la cuisine corse

-connaître quelques recettes authentiques de la Corse

-connaître et comparer les goûts culinaires des Corses avec ceux de la gastronomie roumaine

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

NIVEAUX : A2

DURÉE : 50 minutes à l’école/ travail par équipes à la maison/ présentation en classe (évaluation)

MATÉRIEL : Lexique, recettes et ustensiles de cuisine

http ://www.lespiedsdansleplat.com/articles/la-cuisine-francaise-lexique7.php

http ://www.recettes-corses.fr/

http ://cuisine.journaldesfemmes.com/recette-corse

-photocopies de recettes

www.youtube.com/watch?v=P_-m4RMM8Uk (3 :48) Recettes de beignets au Bruccio

www.youtube.com/watch?v=GDTZdxAyAjA (3 :35) Biscuits corses

MISE EN ROUTE :

Pour faire l’activité proposée attractive du début, l’enseignant mets des questions simples visant les aliments, la vaisselle pour saisir le niveau des connaissances lexicales des apprenants.

Questions frontales du type :

1. Chez vous, qui fait la cuisine ?

2. Qui met la table ?

3. Qui fait la vaisselle ?

4. Quels sont les couverts qu’on met à la table ?

5. Quels sont les repas de la journée ?

ACTIVITÉ 1 :

Les apprenants vont visionner l’extrait vidéo sans le son.

Ils doivent décrire la scène : les lieux, les objets, et même s’imaginer la conversation :

-Qui prépare la recette ?

-C’est un plat ou un dessert ?

-Où se trouve le cuisinier ?

-Qu’est-ce qu’il fait ? Les étapes de la recette…

Pour vous aider, vous pouvez utiliser les mots de la Fiche d’accompagnement no.1et no.2.

ACTIVITÉ 2 :

Les apprenants vont visionner l’extrait vidéo avec le son en étant attentifs aux explications du cuisinier et aux étapes de la recette. Pour leur aide il ya la Fiche d’accompagnement no.3

ACTIVITÉ 3 :

Les apprenants vont recevoir la fiche de travail préparée par l’enseignant. Ils vont lire la recette qu’ils ont suit sur vidéo et vont résoudre les tâches imposées. Après les transformations faites, ils vont lire la recette et ils doivent expliquer qu’est-ce qu’il exprime les deux temps verbaux.

ACTIVITÉ 4 :

Les apprenants vont visionner le deuxième extrait vidéo proposé par leur enseignant.

www.youtube.com/watch?v=GDTZdxAyAjA (3 :35) Biscuits corses

Pour éviter les malentendus, ils discutent les étapes de la recette.

Ils doivent se grouper par équipes et préparer la recette à la maison en présentant en français les étapes.

Pendant la réalisation, ils doivent filmer et puis montrer l’uns à l’autre le film vidéo de la recette.

5.ÉVALUATION :

Commentez les vidéos des équipes et choisissez l’équipe gagnante. Qui a respecté les étapes de la recette et à fait les explications dans un meilleur français, c’est le gagnant.

FICHE D’ACCOMPAGNEMENT 1

Source (http://lecoinducervanties.wordpress.com/category/2%C2%BA-eso/page/2/)

FICHE D’ACCOMPAGNEMENT 2

Source: http://carmenvera.eoidehellin.es/hotpot/vocabulaire/a_table.htm

FICHE D’ACCOMPAGNEMENT 3

VERBES POUR CUISINIER

Source (www.pinterest.com)

FICHE DE TRAVAIL 1

BEIGNETS AU FROMAGE FRAIS DE BREBIS

250 g de broccio (fromage frais de brebis de Corse)

200 g de farine

3oeufs

1l de lait

1 pincée de sel

1 pincée de poivre

3 feuilles de menthe

10 g de beurre de boulanger

Préparation:

Mettre dans un saladier la farine, la levure, le sel et le poivre. Fouetter avec les œufs et délayer petit à petit avec le lait tiède. Ajouter la menthe et mélanger la pâte jusqu’à une consistance désirée.

Ajouter le fromage de Corse en morceaux et mélanger doucement.

Faire chauffer de l'huile de friture dans une friteuse, et déposer dedans des cuillères à soupe de pâte.

Egoutter sur du papier absorbant, et servir immédiatement.

Bonne appétit!

1. Mettez les verbes de la recette à l’impératif.

2. Soyez attentifs et puis mettez les verbes au futur proche en employant le pronom « ON ».

3. Faites la différence entre les deux transformations.

4. Transformez la recette en employant les articles partitifs.

FICHE 9

SUPPORT : la photo du Château de la Punta

PÉRIPLE DANS LES CHÂTEAUX DE CORSE

LE CHÂTEAU DE LA PUNTA –une architecture royale

OBJECTIFS COMMUNICATIFS :

-connaître les principales caractéristiques d’un château de la Renaissance

-décrire l’image donnée

-identification des éléments architecturaux

-situer dans le temps ce style d’architecture

OBJECTIFS LINGUISTIQUES :

-enrichir la compétence lexicale

– utiliser le lexique spécifique pour l’architecture

OBJECTIFS SOCIOCULTURELS :

-découvrir des aspects de l’architecture des châteaux

-le château de la Punta –Corse

NIVEAU : tout apprenant de niveau A2-B1

DURÉE : 50 minutes

MATÉRIEL : -photos et images vidéo projetables

Internet/ rétroprojecteur

Fiche élève

COMPÉTENCES : Compréhension orale Compréhension écrite

Production orale Production écrite

MISE EN ROUTE :

1. Découvrir le château de la Punta et les caractéristiques d’un château de la Renaissance : (20 minutes)

L'enseignant vidéo projette la photographie du Château de la Punta sans dire aux élèves de quoi il s'agit.

Les élèves ont pour tâche d'observer la photographie et d'écrire sur leur cahier brouillon ce qu'ils voient.

La mise en commun doit permettre de mettre à jour les informations suivantes :

Il s’agit d’un château ;

C’est un château avec des éléments de la Renaissance. Les châteaux de cette période ne servaient pas à la défense militaire mais à l’apparence. Légender en rouge les éléments suivants sur la photographie : parc de chasse, de grandes fenêtres décorées, portique d’entrée, des tours,

Les élèves reçoivent la fiche élève et recopient les informations sur leur fiche ;

2. Rechercher des informations sur le château et se rendre compte de sa démesure : (20 minutes) (utiliser les informations de la fiche d’accompagnement)

Par groupes de 3 élèves et à l'aide des ordinateurs de la classe mobile, les élèves effectuent des recherches sur Internet pour répondre à un questionnaire visant à leur montrer la démesure de ce château.

Les questions sont les suivantes:

– Où se trouve le château de la Punta ? (sur le mont Pozzo)

Qui a fait construire ce château ? (Le château a été construit par Albert Franklin VINCENT)

– Quand a commencé sa construction ? Quand s'est-elle terminée ? Combien de temps a-t-elle donc duré ? (de1886 jusqu’en 1894)

– A quoi servait ce château ? (résidence secondaire du roi, demeure de confort, vitrine

3. Mise en commun et institutionnalisation. (10 minutes)

-Procéder à une mise en commun et à une correction des questions.

-Les élèves copient les réponses sur leur fiche.

FICHE DE TRAVAIL

LE CHÂTEAU DE LA PUNTA

1. Légender la photographie du château :

lapunta.pagesperso-orange.fr

Rechercher les particularités du château de la Punta sur Internet.

a)Où se trouve le château de la Punta ?;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

b) Qui a fait construire ce château ?

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Quand a commencé sa construction ? Quand s’est-elle terminée ? Combien de temps a-t-elle donc duré ?

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d) Combien y a-t-il des étages?

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e) A quoi servait ce château ?

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FICHE D’ACCOMPAGNEMENT-LE CHÂTEAU DE LA PUNTA

Source (http://lapunta.pagesperso-orange.fr/visite.htm)

CONCLUSIONS

La langue française a été souvent considérée comme une langue de la culture. Ainsi, tout cours de français s’accompagne d’un voyage culturel dans le monde de l’histoire, des arts, de la science, de la gastronomie, etc.

L’étude « La Corse et sa culture en classe de FLE », a été conçu pour donner une compréhension approfondie sur les avantages de la culture et de la civilisation d’un pays et d’un peuple en même temps.

L’ouvrage proposé envisage les traits les plus représentatifs de culture et de civilisation de la Corse, une région française douée avec des paysages inoubliables, des plages incontournables qui lui ont apporté le nom de « L’Île de la Beauté ». Les aspects qu’on a développés dans l’ouvrage sont : l’histoire et la géographie de la Corse, son tourisme et ses spécialités culinaires. Une place très importante, on a accordé à la présentation de grandes personnalités historiques qui ont influencé le passé de cette région. C’est bien que les apprenants sachent tels détails de culture et de civilisation, car la maîtrise d’une langue étrangère doit être impétueusement accompagnée par la connaissance de ces éléments.

Dans le premier chapitre, nous avons fait un bref parcours dans l’histoire, la géographie et le tourisme de la Corse. Le savoir des éléments culturels constitue pour les apprenants un point de départ pour faire toute seuls une parallèle entre l’espace culturel français et roumain.

Le deuxième chapitre a été destiné aux héros historiques qui se sont nés en Corse et se sont sacrifiés pour la liberté, la suprématie et le développement de leur pays.

Le troisième chapitre de l’ouvrage nous a donné l’occasion de présenter quelques applications didactiques où on a employé les notions théoriques d’auparavant.

Grâce aux activités proposées, les apprenants vont prendre du courage pour s’exprimer libres dans la langue française. Ils vont faire de diverses découvertes et vont les employer des les charges de travail.

Les tâches proposées ont envisagé la compétence communicative de l’enseignant de langue française, en soulignant que celui-ci a le rôle primordial dans la formation des compétences orales et écrites aux apprenants.

L’enseignement de la civilisation française et implicite celle des Corses y sera réalisé d’une manière nouvelle, interactive et incitante et qui propose à côté de la présentation des informations un développement des attitudes empathiques vis-à-vis du peuple français.

L’ouvrage a proposé une étude de la civilisation d’une manière méthodologique moderne ayant à la base des exercices lexicaux et grammaticaux qui vont constituer le support pour une communication correcte des opinions des apprenants. En même temps, l’ouvrage a voulu inciter les apprenants pour s’exprimer, à réfléchir à la culture française en comparaison avec la culture roumaine. Comme des activités d’enseignement, on a proposé des exercices très variés : exercices d’identification, exercices question-réponse, exercices d’exploitation lexicale, exercices à trous, jeux de rôle, des dossiers thématiques, des portfolios, des activités à l’aide du dictionnaire, la création des affiches, des bandes-dessinées, exercices de création, etc. L’évaluation a été faite systématique, individuelle et par groupes à l’aide des portfolios, des essais et des activités créatifs.

Apprendre la langue française par la communication signifie une acquisition des connaissances et d’habitudes communicatifs. Les apprenants seront capables d’employer la langue française comme moyen de communication, de créer de nouveaux énoncés, seulement quand ils vont savoir les règles concrètes de langue.

L’enseignant est celui qui guide les apprenants, c’est l’organisateur de l’étude, le spécialiste, l’animateur de la classe, celui qui crée des situations problème et la liste peut continuer.

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2. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES:

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4. OUVRAGES SUR LA CORSE ET SES PERSONNALITÉS :

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