Le Miracle DE LA Gastronomie Française
LE MIRACLE DE LA GASTRONOMIE FRANÇAISE
Tableau de contenus
Introduction
Chapitre I La terminologie
Définitions
Les délimitations de la terminologie
Le terme
Chapitre II La vulgarisation
Définitions
Le phénomène de la vulgarisation
Les implications terminologiques de la vulgarisation
Chapitre III La nutrition
Chapitre IV La terminologie de la nutrition
2.1 Le domaine terminologique de la nutrition et de la diététique
2.2 L’analyse linguistique des termes
2.3 Les relations entre les concepts
Chapitre V La vulgarisation des termes de la nutrition
4.1 Le contexte linguistique
4.2 La dépendance des termes vulgarisés à l’égard du contexte
4.3 Les sens et nouvelles formes lexicales des termes vulgarisés
Chapitre VI Conclusion
Introduction
Les bases de données terminologiques comprennent aujourd’hui toutes les domaines scientifiques et techniques, en conséquence leur importance et impact sur la langue et la société s’accroît exponentiel. Pour assurer une seule dénomination pour un référent, les terminologues doivent trouver les paramètres de délimitations des champs terminologiques, une démarche contraire au développement et à la transformation habituelle d’une langue. Les terminologies sont créées pour faciliter la communication entre savants. Les termes sont utilisés dans des contextes bien définis et délimités par les terminologues et par les connexions logiques et scientifiques qui existent entre les concepts.
Dans le cadre de la vulgarisation, s’agit d’une réaction naturelle de la langue contre la systématisation artificielle de la terminologie. Le langage vulgaire est le résultat de l’interaction de tous les parleurs avec la langue. Les termes y sont employés comme des néologismes et parcourent les mêmes transformations enrichissant leurs formes et leurs sens. La pénétration très rapide des termes dans la langue courante est faite à cause de l’essor des communications modernes, surtout les medias. Les causes principales sont la transposition imprécise des termes dans le langage courent et la manipulation des termes par le marketing afin de promouvoir des produits et des services. Par conséquence, la publicité a un rôle principal dans la vulgarisation des termes de la nutrition et ceux plus employés dans les messages publicitaires souffrent les plus nombreuses mutations de sens. Donc, les termes utilisés dans le langage vulgaire multiplient les mutations et perdent la concision et l’herméticité.
A mon avis, l’impact de la terminologie à travers la vulgarisation sur la société montre l’importance de la terminologie. Les conséquences de la vulgarisation des termes nutritionnelles sur la gastronomie sont incontestables. Ainsi, les représentations de la nutrition et de la diététique sont positives, le publique est informé sur la nécessité de trouver un équilibre alimentaire pour profiter d’une vie saine. Par conséquence, l’auréole crée autour de ces mots a attiré l’attention des chefs et gastronomes qui savent que à partir de maintenant, leurs plats devons rencontrer les exigences d’un mode alimentaire sain.
L’objet de cette étude est la vulgarisation des termes de la nutrition dans la langue courante et ses conséquences sur la gastronomie. Nous organisons les néologismes terminologiques de la nutrition dans le glossaire et montons leur impact sur la gastronomie française dans l’étude de cas. Dans le premier et le deuxième chapitres nous présentons la parte théorétique de la terminologie, respectivement de la vulgarisation. Le troisième chapitre comprend une courte présentation de la nutrition et de la diététique. La présentation de la terminologie nutritionnelle avec les particularités et les exemples est faite dans le quatrième chapitre. Enfin, l’analyse de la vulgarisation des termes nutritionnels et ses implications sont détailles dans le chapitre cinquième.
Les méthodes employées dans l’étude sont la méthode synchronique et la méthode diachronique parce que la terminologie est par excellence un système synchronique en tant que la vulgarisation est un phénomène tout à fait diachronique.
Nous pensons qu’une telle étude relève l’importance de gestion continue et active de bases de données terminologiques parce que les termes influencent et sont influencés par la société. Les terminologues doivent s’intéresser au phénomène de la vulgarisation pour l’améliorer et pour assurer la correction des bases des données terminologiques.
Chapitre I
La terminologie
Ce chapitre s’appuie principalement sur l’ouvrage « La terminologie, Théorie, méthode et applications » (Cabré Maria Teresa, 1998) et sur un autre ouvrage que j'ai trouvé sur internet. Je considère que la présence de ce chapitre dans la structure de mon mémoire est parfaitement justifiée parce qu'il contient des repères théoriques essentiels pour le développement du sujet.
Le progrès international scientifique et surtout technique de la société humaine a déterminé l’apparition des terminologies. Une terminologie est un corpus structuré des termes qui appartient à un certain domaine scientifique ou technique. Eugen Wüster avec Dictionnaire multilingue de la machine -outil, publiée en 1968, est considéré comme le père de la terminologie, même si son démarche était essentiellement méthodologique et normatif, sans implications théorétiques. Toutefois, Eugen Wüster a eu une grande influence sur l’école terminologique de Vienne, la seule qui a rédigé un system de principes qui constituent le fondement de la terminologie théorétique et pratique moderne. L’accent est mis sur la documentation, l’élaboration des vocabulaires terminologiques et la transmission de dates. Les autres écoles terminologiques sont l’école du Prague et l’école du Moscou. L’école du Prague vient d’école pragoise de linguistique appliquée et son représentant est Drozd. Cette école étudie principalement les langages spécialisés qui sont vus comme un style professionnel. L’école du Moscou s’inspire des œuvres du Kaplygin et du Lotte ayant comme but la standardisation des concepts et des termes dans le contexte du plurilinguisme d’Union Soviétique.
Tereza Cabré décrit quatre étapes d’évolution de la terminologie : les origines (les textes de Wüster et Lotte pendant les années 1930-1960) ; la période structurale (l’essor d’informatique mène à la création des bases de données qui facilitent la communication sur plan national et international pendant les années 1960-1975) ; la période de maturation (l’harmonisation les termes et les projets d’amélioration linguistique pendant les années 1975-1985) et la période actuelle (la coopération internationale est plus intense et, en plus, l’efforts de standardisation et d’amélioration linguistique augmentent).
1.1 Définition
La terminologie est une discipline qui s'occupe avec l'étude des termes du point de vue de la formation, de la signification, de l'utilisation mais aussi de l'évolution. Le mot terminologie a plusieurs sens : la discipline qui étudie les termes d’un domaine ; la totalité des termes d’un domaine ; la méthodologie de la terminographie (totalité des normes qui règlemente la terminographie).
La science de la terminologie analyse la structure des terminologies, la relation entre la dénomination et l’univers referetial, la création néologique, l’harmonisation terminologique, la définition des normes terminologiques, la diffusion et la naturalisation des termes, les paramètres de délimitations des champs terminologiques et les principes de la gestion informatisée. L’analyse serve à l’élaboration des procédures précises afin de contrôler la création néologique, de favoriser l’implémentation des néologismes bien définis et d’optimiser les décisions normatives.
1.2 Délimitations de la terminologie
Le langage terminologique a une fonction prédominant dénominative et les rapports entre signifiant et signifiée des termes est très bien défini. Les conséquences sont l’herméticité et plus importante, la précision du langage qui est nécessaire dans tous les domaines scientifiques ou techniques.
La terminologie est un facteur de la communication. Si la communication spécialisée signifie que les hommes communiquent dans un contexte socio-professionnel, la situation qu'ils génèrent conduit à la création de bases de données spécifiques, c'est-à dire, de la terminologie.
N'importe quelle soit la langue dans laquelle les gens communiquent, l'histoire de la pensée montre la préoccupation pour l'organisation des connaissances et pour la dénomination des concepts et définitions. Ces pratiques, développées surtout dans le domaine de la médecine, ont montré un intérêt pour la terminologie. L'évolution rapide de la science, de la technique, de l'économie et du commerce génère de manière automatique des nouvelles terminologies, comme par exemple, la terminologie de la gastronomie, utilisée par les spécialistes et la vulgarisation de la terminologie qui est présente dans les magazines qui s'adressent à un public non-avisé.
La terminologie peut être regardée aussi du point de vue de l'information. Un corpus terminologique illustre les préoccupations de la personne qui l'utilise, donc, il représente une source d'information qui peut être exploitée, un point de vue observationnel d'un certain domaine. Le premier appui de l'information est la langue. Si la terminologie est employée d'une manière cohérente et claire, l'information est transmise d'une manière correcte.
La terminologie peut être regardée comme une activité connexe de la traduction spécialisée, qui est un environnement propice pour l'apparition des néologismes. Dans le langage spécialisé, il y a beaucoup de termes qui peuvent être considérés comme néologismes pour un public-cible non-avisé. Mais, grâce à la vulgarisation des termes et à l'association de ces termes avec des adjectifs ou des noms, les termes deviennent simples mots pour tout le monde. Les magazines de vulgarisation scientifique reprennent des termes comme « diététique » ou « nutrition » du langage scientifique et les associent avec « maigrir », « santé » ou « sport », justement pour qu'ils soient mieux compris par leur public-cible.
1.3 Le terme
Un terme est l'unité lexicale constituée par un ou plusieurs mots, qui désigne un concept générale qui appartient à un langage spécialisé.
Les concepts sont des abstractisations, « des constructions mentales, des unités de pensée » (ISO 704), qui assurent la liaison entre les objets et leur définitions.
Pour la représentation des concepts, on utilise des unités lexicales nommées « descripteur » et « non descripteur ». Le descripteur est un ensemble des mots autorisés pour indexer un document, pendant que le non descripteur est un terme rejeté au sein d'un thésaurus. Il peut s'agir de synonymes, abréviations ou variantes ortographiques du concept retenu comme descripteur.
Les termes peuvent être simples : gastronomie, minceur, recette ou complexes : habitudes alimentaires etc.
Chapitre II
La vulgarisation
Le chapitre s'appuie principalement sur l'ouvrage « Constitution de bases de données » (Daniel Goudac), sur l'article « La vulgarisation scientifique en débat » (Jacques Lecomte, 1998) et sur « Sémiotique du discours de vulgarisation scientifique » (Daniel Jacobi, 1985, Collection « Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté »Presses Universitaires de Franche-Comté).
Le présent chapitre est important pour le développement du sujet, parce que je présente les principales caractéristiques de la vulgarisation, tout comme les implications terminologiques de la vulgarisation. La vulgarisation est le phénomène en raison de laquelle il y a des interactions entre le langage spécialisé et le langage courant.
Définition
La vulgarisation est définit habituellement comme le fait d’adapter un ensemble des connaissances scientifiques et technique de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialisé. La vulgarifique en débat » (Jacques Lecomte, 1998) et sur « Sémiotique du discours de vulgarisation scientifique » (Daniel Jacobi, 1985, Collection « Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté »Presses Universitaires de Franche-Comté).
Le présent chapitre est important pour le développement du sujet, parce que je présente les principales caractéristiques de la vulgarisation, tout comme les implications terminologiques de la vulgarisation. La vulgarisation est le phénomène en raison de laquelle il y a des interactions entre le langage spécialisé et le langage courant.
Définition
La vulgarisation est définit habituellement comme le fait d’adapter un ensemble des connaissances scientifiques et technique de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialisé. La vulgarisation scientifique se développe via les magazines, émissions de télévision, livres, musées de science, universités populaires, cours publics etc.
La vulgarisation est généralement interprétée de deux manières différentes. D’une parte il s'agit d'une traduction et l'enjeu est de remplacer les termes abscons des scientifiques par des mots compris de tous. D'autres parte, l’opinion que toute tentative de transposition du langage scientifique est inévitablement une trahison. Les regards des scientifiques, journalistes et public en sont aussi partagés et souvent opposés. Certains savants pensent que vulgariser c’est enseigner, des uns que la vulgarisation présente le démarche scientifique et pas le contenu et des autres voient dans la vulgarisation un moyen de rassurer le public qui perçoit négativement le monde scientifique. Cependant, une parte du public pensent que les medias ne sont pas une source légitime de savoir ; les autres soit acceptent la médiation des journalistes, soit au contraire, estiment que seulement le face-à-face avec le scientifique assure l'acquérir du savoir. Les opinions sont très différentes parce que la vulgarisation mène souvent aux abus et malentendus. Analysant le glossaire après la vulgarisation de la terminologie, nous montrons que la cause est le manque d’une institution avec des professionnelles pour contrôler la transposition de la science dans le langage courante.
Le phénomène de la vulgarisation
Tous pensent que le rôle de la vulgarisation est de médiatiser entre le scientifique et le grand public et de faciliter la compréhension du sujet scientifique: ses enjeux, ses applications, ses limites. En effet, les textes vulgarisés doit être accessible à ce public dont les connaissances scientifiques sont limitées, doit parler au lecteur: être facile et agréable à lire, en phase avec la réalité des lecteurs, avec de nombreux exemples concrets. Néanmoins, les opinions sur la vulgarisation sont partagées, en conséquence il y a plusieurs variantes de vulgarisation du même texte scientifique. Désormais, le discours des décideurs, des commerçants, des médias s’appuie et utilise, parfois à mauvais escient, sur la science pour présenter et expliquer leurs actions. Le public lui-même doit trier le bon grain de l’ivraie dans tout le discours qu’on lui sert.
Par conséquence, l’idée de la vulgarisation comme une traduction n’est pas exacte. Il s’agit plutôt d’une multitude d’interprétations de la terminologie scientifique ou technique. Les textes scientifiques ne sont pas ni remplacés, ni traduits réellement, mais érigés en spectacle et dénaturés, court-circuités. Nous en soulignerons trois tendances : la prédilection du discours de vulgarisation pour des figures (au sens rhétorique) comme l'analogie, et la comparaison ; le souci d'éclairer le lecteur (et de lui faire comprendre le sens du message) se marque par une exacerbation de la dimension métalinguistique ; les substitutions synonymiques et l'établissement d'équivalences entre les termes se retrouvent avec un va et vient d'un registre à l'autre, souligné par un jeu très apparent des signes de ponctuation (guillemets, parenthèse).
En conclusion, le phénomène de la vulgarisation comprend une transformation du langage scientifique sur plusieurs plans. Nous détaillons la dimension terminologique de la vulgarisation dans le sous chapitre prochain.
Les implications terminologiques de la vulgarisation
Les substitutions synonymiques sont employées pour éviter l’utilisation des termes qui font le discours très difficile à comprendre. Toutefois, il ne s’agit pas d’un remplacement des termes, au contraire les comparaisons et les métaphores crayonne seulement le concept du terme, sans le fixer dans une définition : « Cette équivalence est toujours réversible et ne donne pas réellement lieu à l'acquisition d'une terminologie ou d'un vocabulaire spécialisé ».
En effet, la vulgarisation est le contraire de la terminologie. La terminologie s’intéresse premièrement aux concepts et aux moyens de les exprimer sous forme linguistique. Les principes de la science ou de la technique et les relations entre les concepts sont étudiés pour choisir la meilleure forme pour chaque idée (qui exprime pleinement l’idée) et pour établir une relation biunivoque entre le signifiant et le signe (un terme exprime seulement un concept). Les discours scientifique ont une fonction dénotative. Au contraire, le discours vulgaire soit évite l’emploie des termes en les remplaçant avec des expressions synonymiques, soit les utilise pour créer des expressions synonymiques. En fonction du contexte, un terme gagne plusieurs sens, il achève des valeurs positives ou négatives qui marquent la fonction émotive et la fonction persuasive. Les images et illustrations qui accompagnent les textes vulgaires indique aussi la fonction métalinguistique.
En conclusion, grâce à l'évolution qui s'effectue dans un rythme rapide, les termes spécialisés perdent leur « pureté » de désignation. Passant dans des groupes étendues (c'est-à dire, des groupes non spécialistes), les termes souffrent des modifications de leur acceptions. Ainsi, les termes deviennent polysémiques : ils sont utilisés dans des acceptions nouvelles et souvent abusives. Cependant, dès que la concurrence de la valeur vulgaire a créé une trace d'ambiguïté pour le spécialiste, l'urgence qui s'impose en vue de l'apparition d'une désignation nouvelle est immédiate.
Chapitre III
La nutrition
Les terminologues ont besoin d’entendre pleinement les concepts d’un domaine afin d’organiser une terminologie et ils consultent souvent les scientifiques et les spécialistes pour éviter les erreurs. Par suite, c’est nécessaire de présenter dans le chapitre suivant les principes de la nutrition.
La nutrition est premièrement la plus intime relation entre les êtres vivants and leur environnement. L’échange énergétique se fait dans les réseaux trophiques entre tous les organismes vivants sur la terre commençant avec les plantes, les herbivores, les prédateur jusqu’à l’homme. De point de vue scientifique, la nutrition étudie la transformation et utilisation par l'organisme des aliments et la diététique est un ensemble des prescriptions alimentaires empirique.
La nutrition et la diététique étudient le nutriment (tout élément ou composé organique ou inorganique, contenu dans les aliments et qui peut être utilisé par l'organisme sans subir de transformation digestive pour être assimilé par les cellules), l’alimentation (l’ensemble des produits alimentaires consommés par un individu), les habitudes alimentaires (choix récurrent des aliments consommés, la fréquence de leur consommation et la quantité absorbée chaque fois) et les apports nutritionnels conseillés (les valeurs de référence des apports alimentaires pour couvrir les besoins physiologiques dans différentes situations). La diététique pratique intervient quand les choix alimentaire d’un individu sont nuisibles pour sa santé avec des corrections sous forme de régimes alimentaires (prescription particulière concernant la consommation d'aliments et de boissons généralement établies par un médecin ou un diététicien et destinées à répondre aux besoins nutritionnels soit d'un malade, soit d'un groupe de malades souffrant d'une affection donnée).
Les aliments contiennent des nutriments qui se classifient en macronutriments et micronutriments. Les macronutriments sont les lipides, les protéines et les glucides ; les vitamines et les minéraux essentiels sont des micronutriments. Parmi les nutriments sont quelques dont l’organisme a nécessairement besoin parce qu’il ne peut pas les synthétiser, les substances essentielles : les vitamines B12 et C ; les protéines (acides aminés) comme le l'isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine ; les lipides (acides gras) oméga-3 et oméga-6. Une alimentation déséquilibrée ne fournit pas tous ces substances et les manques mènent aux complications métaboliques qui causent de la fatigue, de l’irritabilité et d’insomnie.
La cause des maladies nutritionnelles reste encore inconnue, il semble qu’il y a une relation entre la génétique et le comportement alimentaire. Les diététiciens prescrivent des régimes alimentaires pour traiter ou corriger un mode alimentaire ou une affection métabolique.
La nutrition et la diététique occupent une place important dans la société parce que les effets des maladies nutritionnelles ont un impact négatif croissant dans les dernières années, notamment l’obésité. Comme l’intérêt du public pour le sujet d’une alimentation équilibrée augmente rapidement, il y a une accélération dans le processus de vulgarisation de la terminologie de la nutrition et de la diététique.
Chapitre IV
La terminologie de la nutrition
La terminologie diffère de la lexicologie, elle ne s'occupe pas de la langue générale, mais elle s'occupe de différents domaines spécialisés c’est-à-dire s'intéresse exclusivement à la langue de spécialité, qui regroupe des textes parlés et écrits. D'après Kocourek, la terminologie « vise l'idéal de l'intellectualisation, c'est-à-dire la précision, la neutralité émotive; elle a tendance à définir ses concepts, à contrôler la polysémie et l'homonymie, à supprimer les synonymes, à neutraliser l'affectivité, la subjectivité ». Pour atteindre ce but, les terminologues ont consolidé la création terminologique en classant les termes par domaines. Par conséquence, la terminologie s'occupe d'ensembles structurés de noms, dénotant des ensembles d'objets (les référents individuels, les particuliers de la logique) groupés en classes par des critères qu'expriment leurs définitions.
Pour analyser la terminologie de la nutrition et montrer les mutations de sens des termes de la nutrition après la vulgarisation, nous avons rédigé un glossaire organisé sur la modèle du dossier de traduction terminologique :
Le rubriques langue source et langue cible sont remplacées par le langage spécialisé et le langage vulgaire ;
La rubrique domaine n’est plus nécessaire car nous étudions seulement les termes de la nutrition ;
Il ne s’agit plus d’une équivalence des termes, mais d’une analyse des transformations linguistiques après la vulgarisation, donc la sous-rubrique terme correspondant à la rubrique langage vulgaire est remplacée avec le terme vulgarisé.
L’analyse de la terminologie de la nutrition comprend les domaines et les relations entre concepts que nous présenterons dans le sous chapitre suivantes.
2.1 Les domaines terminologiques de la nutrition et de la diététique
Pour respecter les principes de la précision et mono-réferencialité, les définitions terminologiques mentionnent l’appartenance des termes à un spécifique domaine. Le concept du domaine aide à établir les relations correctes entre les termes et à supprimer la synonymie. Le domaine est le champ conceptuel dans lequel s’inscrit un ensemble des termes, dans ce cas, la nutrition et la diététique. La gastronomie est le secteur d’activité de la nutrition et de la diététique.
Le domaine d’origine d’un terme représente le domaine dans lequel est créé le concept auquel renvoie ce terme. La nutrition et la diététique sont sous domaine de la médicine, donc le domaine d’origine est la médicine, notamment la physiopathologie (diabète, obésité, glycémie, allergie alimentaire).
Le domaine d’appartenance du concept est le domaine dont provient le concept auquel le terme renvoie, dans ce cas, la chimie (macronutriment, micronutriment, protéine, glucide, lipide, oligoélément, vitamine, sels minéraux). Les termes de la chimie sont utilisés dans leur sens médical, donc le domaine d’application est la médicine. Ces termes sont mieux représentés par les formules chimiques qui sont des codes alphanumériques.
Toutefois, la diététique et la nutrition sont un domaine autonome, donc il y a des concepts constitués pour leur étude : nutrition, diététique, alimentation, habitude alimentaire, apports nutritionnels conseillés, aliment, additif alimentaire.
2.2 L’analyse linguistique des termes
Les termes de la nutrition sont noms. Du point de vue lexical, les termes sont simples (nutrition, diététique, protéines, glucides, boulimie etc.) ou complexes, soit des mots composés (macronutriment, micronutriment, oligoéléments), soit des composés syntagmatiques (habitude alimentaire, régime alimentaire, diabète gras, anémie carentielle etc.).
La plupart des termes sont formés à partir de racines grecques ou latines : nutrition, protéine, glucides, lipides, vitamine, anémie, cholestérol, antioxydant, macroélément, micronutriment. Premièrement, dans la période médiévale, la langue grecque et latine était utilisée dans l’environnement savant comme une terminologie surtout pour la médicine et le droit. Deuxièmement, la plasticité des langues grecque et latine permet la définition du concept dans la forme lexicale du terme :
nutrition du latine nutritio « action de nourrir »
protéines/protides du grecque proteios « qui occupe le rang premier » avec le suffixe ide du grecque eidos, « aspect extérieur »
glucide du grecque glukus « doux » avec le suffixe -ide
lipide du grecque lipos « graisse » avec le suffixe -ide
vitamine du latine vita et le suffixe -amine (est un terme qui montre l’évolution de la science, le suffixe -amine a été ajouté parce que au début, les scientifiques croyaient que les vitamines sont des acides aminés, c’est-à-dire des lipides)
anémie du grecque anaimia « manque du sang » avec le suffixe -emie du grecque haîma « sang »
boulimie du grecque boulimia « faime de bœuf » avec le suffixe -emie
cholestérol du grecques kholê « bile » et sterros « fermé » avec le suffixe –ol issu du mot alcool pour nommer dans la chimie organique les substances qui contiennent le groupe –OH
antioxydant avec le préfixe anti « contre » et terme oxygène (on dit parfois antioxygène, était à l'origine utilisé pour désigner les substances chimiques qui empêchent les réactions avec l'oxygène)
macronutriment avec le préfixe macro « plus grande »
micronutriment avec le préfixe micro « plus petit »
oligoéléments avec le préfixe oligo « peu abondant »
Les composés syntagmatiques sont formés surtout avec l’adjectif alimentaire : habitude alimentaire, fibres alimentaires, additif alimentaire, produit alimentaire, intoxication alimentaire, régime alimentaire, allergie alimentaire, intolérance alimentaire. L’adjectif alimentaire marque la liaison entre les termes et le domaine de la nutrition. Il y a aussi des composés syntagmatiques qui ne sont pas formés avec l’adjectif alimentaire : index glycémique, sels minéraux ou minéraux essentielles, diabète gras (type II), anémie par carence (carentielle), dénutrition protéique et anorexie mentale. L’adjectifs glycémique et protéique, dérivation du nom glucide respectif protide, du terme index glycémique respectif dénutrition protéique, représentent l’appartenance des termes au domaine de la nutrition. L’ancien terme sels minéraux est remplacé avec minéraux essentielles/indispensable pour souligner la différence entre les substances minérales en général et le cas particulier de certaines qui font l’objet d’étude de la nutrition, ceux qui sont absolument nécessaire pour le bon fonctionnement de l’organisme humaine. Dans le cas des termes diabète gras (type II), anémie par carence (carentielle) et anorexie mentale provenant de la médicine, les adjectifs sont utilisés pour distinguer les affections étudiées et traitées par la nutrition et la diététique.
2.2 Les relations entre concepts
Les relations entre concepts sont essentielles pour formuler les définitions correctement et délimiter le champ terminologique. Les relations sont logiques (génériques, spécifiques ou de coordination) et ontologiques.
Toutes les relations impliquent une structure arborescente. Il y a une relation logique de coordination entre les concepts de nutrition et de diététique et aussi entre les concepts d’alimentation, d’habitude alimentaire, d’apports nutritionnels conseillés et de nutriment. La nutrition et la diététique étudient les concepts d’alimentation, d’habitude alimentaire, d’apports nutritionnels conseillés et de nutriment, dans ce cas il y a une relation ontologique. Dans la même manière, existe une relation ontologique entre le terme diététique et régime alimentaire et aussi entre le concept de nutriment et d’aliment (les nutriments font partie des aliments). Les termes d’origine médicale sont les noms des pathologies qui soit sont causées par une alimentation déséquilibrée, soit nécessitent un traitement nutritionnel : intoxication alimentaire, obésité, cholestérol, diabète gras (type II), anémie par carence, dénutrition protéique, maigreur, allergie alimentaire, intolérance alimentaire, anorexie mentale et boulimie. Le régime alimentaire représente le traitement nutritionnel. Tous ces termes sont en relation de coordination.
La compréhension des relations qui existent entre concepts est essentielle pour les définir et les organiser dans une terminologie, et même le terme doit incorporer la définition dans sa forme lexicale, par exemple les micronutriments sont des nutriments sans valeur énergétique, dont l'absorption en petite quantité est nécessaire au fonctionnement enzymatique des cellules. Les préfixes macro-, micro- ou oligo- définissent leur rapport aux autres substances en fonction de dimension ou de quantité. Les relations qui existent entre les concepts se retrouvent aussi dans la forme du terme : les lipides, les glucides et les protides ; boulimie et anémie sont en relation de coordination. Par suite, les termes qui ont les mêmes suffixes sont en relation de coordination.
Le nutriment a une classification complexe : macronutriment (lipides, protides, glucides), micronutriment (vitamines, minéraux essentiels : macroéléments et oligoéléments). Par suite, entre les concepts dénommés par ces termes se forment des relations espèce-genre :
Nutriment
Macronutriment : protéines, glucides, lipides.
Micronutriment : vitamines (A, B, C, D, E, K), sels minéraux (macroéléments, oligoéléments).
Fibres alimentaires.
Additif alimentaire
direct (agents conservateurs : antimicrobiennes, antioxygènes, antibiotiques, protecteurs contre les parasites ; agents d’action organoleptique : colorants, agents d’aromatisation, agents de texture ; améliorants de la valeur nutritive : nutriments artificiels)
de fabrication (acides, bases, solvants d’extraction, clarifiants, enzymes)
Polluant alimentaire (naturel ou artificiel)
Le terme antioxydant inclut certaines vitamines et certains sels minéraux.
Chapitre V
La vulgarisation des termes de la nutrition
4.1 Le contexte linguistique
Dans le cadre d'ensembles structurés de noms, il y a une relation biunivoque entre la désignation et l’univers référencial. Les champs terminologiques classés par domaine impriment la monosémie aux termes, une caractéristique spécifique et obligatoire d’une terminologie. Le terme est l’objet de l’étude, la clarté et précision de la définition sont fondamentales pour le progrès et la communication scientifique ainsi les propriétés du terme sont l’univocité, la mono-référencialité et l’appartenance à un domaine. En effet, les terminologies sont construites pour réaliser la communication de spécialité : entretiens, discours, conférences, débats, réunions; lettres, procès-verbaux, documents de travail, publications scientifiques et techniques diverses.
Au contraire, les systèmes dénominatifs, l'étude des champs lexicaux et de leur structuration relève de la lexicologie et de la sémantique lexicale. Les termes changent leur valeur quand sont employés dehors du champ terminologique prédéfini et ne définissent plus un concept.
Nous avons détaillé les relations entre concepts représentés par les termes dans le champ terminologique. Dans le domaine savant, le contexte ne joue qu’un rôle secondaire, il presque n’existe pas et décrit seulement un cadre pour l’exposition de l’étude scientifique. Maintenant nous montrons qu’à cause de la vulgarisation, les termes ne sont plus organisé dans un cadre scientifique, ne sont plus connectés logiquement et par conséquence, perdent leur signifié en gagnant des sens sémantiques.
Au détriment de la rigueur, il y a une simplification, il n’est plus nécessaire de fixer une idée ou sensation dans le plan mental, le signifiant perd son utilité et on parle d’une forme plus que d’essence. Par suite, dans ce cas, le contexte est essentiel pour le sens du mot qui n’est plus un terme, mais devient une unité lexicale de laquelle valeur est déterminée par ses relations avec les autres mots.
Dans la publicité, la rigueur scientifique est remplacée par expressions bien choisis pour persuader les consommateurs. Parce que leur premier but est la promotion des produits, le langage utilisé dans les textes publicitaires ont une fonction expressive, par exemple « 100% des produits Findus sont cuisinés sans colorant, sans conservateur, sans huile de palme », « Emile Noël a engagé son moulin à huile sur les voies du bio », « on connait les effluves entre caramel et café d’un petit déjeuner empreint de bonne humeur ».
Dans les magasins et les revues, le contexte est choisi pour transmettre la nécessité d’assimiler des habitudes alimentaires saines en attribuant aux substances valeurs positives ou négatives selon leurs implications sur la santé. Par suite, les termes prennent connotations positives ou négatives. Les termes oligoéléments, antioxydants, vitamines, sont présentés comme améliorants de la santé et de la beauté ou comme piégeurs des divers affections nutritionnelles : « les pépins de la peau blanche amère qui recouvre l’intérieur de la peau sont très riches en flavonoïdes antioxydants, donc très bons pour la santé », « caroténoïdes, ces antioxydants qui jouent également un rôle dans la synthèse de la vitamine A, la vitamine belle peau », « privilégier les « bonnes » graisses : mono et polyinsaturées, présentes dans les huiles (olive, colza, noix, tournesol) et les poissons ». Les figures de style (comparaison, épithète, métaphore) sont une marque de la fonction expressive du langage général et sont utilisé souvent « troc diététique », « culture diététique », « le meilleur pouvoir antioxydant », « une bonne source de protéines végétales », « la consommation de salade, de légumes crus et de sauce de salade a été associée à des niveaux sanguins élevés (au-dessus de la valeur médiane) de nutriments essentiels, tels que la vitamine C, l'acide folique (vitamine B9), la vitamine E et les caroténoïdes (lycopène, alpha et bêta-carotènes) », « les lipides contenus dans les fruits secs sont essentiellement constitués d’acides gras mono et polyinsaturés, bon pour le cœur ».
En plus, l’influence de la publicité augmente au superlatif les qualités des substances. Conformément, les sels minéraux, les oligoéléments et les vitamines acquièrent propriétés presque miraculeuses, comme on voit dans le glossaire : « il protégerait même de certains cancers grâce à ses caroténoïdes antioxydants », « très riches en flavonoïdes antioxydants, donc très bons pour la santé », « vitamine B12 antifatigue », « des carotènes et de la vitamine E, qui protègent des maladies cardiovasculaires et de certains cancers », « potassium qui lui confère des effets diurétiques », « riche en fer, en vitamine B9 et C, le fenouil est l'anti-anémie par excellence », « le magnésium en cure d'un mois, améliore souvent la résistance au stress », « une richesse en lutéine et en zéaxanthine, deux antioxydants qui protègent l'œil du vieillissement », « des pigments anthocyanes, des antioxydants qui favorisent la bonne santé des vaisseaux sanguines et s'opposeraient aux effets du vieillissement », « vitamine A, la vitamine belle peau », « une teneur importante en vitamine A, plus connue en cosmétique sous le nom de rétinol. Un actif qui booste le renouvellement cellulaire, atténuant au passage rides, taches, cicatrices d’acné et même vergetures », « La micronutrition a montré l’intérêt des probiotiques dans le traitement ou la prévention des divers pathologies, en particulier digestives. En restituant leur bienfaits à la peau, les dermabiotiques (micro-organismes agissant tels des probiotiques) amélioreraient sa protection naturelle et stimuleraient ses défenses face aux radicaux libres, responsables du vieillissement ». Des autres composés presque miraculeux sont les fibres alimentaires qui ont des propriétés digestives que la publicité exagère « riche en fibres, éléments essentiels dans le bon fonctionnement du transit intestinal ».
Parfois les termes sont mis dans opposition : le terme « additif alimentaire » a une connotation négative dans le langage générale. Le terme n’est pas du tout employé dans les réclames quand est substitué avec les mots arôme artificiel, colorants ou conservateurs, ou plus souvent avec tous les deux. Toutefois, les conservateurs et les colorants compromettent aussi la qualité des aliments et sont indésirables. Inversement, le terme qui acquiert plusieurs sens positifs est bio parce que le message publicitaire insiste que les produits bio ont une qualité supérieure grâce à leur provenance. Cette différentiation comprend non seulement la notion de santé mais surtout celle de statut social. Un autre exemple sont la nutrition et la diététique d’une parte et le diabète d’autre parte. Dans ce cas-là, il s’agit de la relation maladie-traitement.
À cause de son caractère épidémique et les effets négatifs sur la santé, l’obésité prend des connotations négatives : « un Président américain stigmatiser l'obésité à la télévision », « en France, quand la derrière étude OBEPI est parue, la presse a fait fi de tous ses préjugés pour entrer dans le « lard » de l'obésité et prévenir la population des risques croissants du surpoids ».
Les connexions logiques qui existent entre les concepts représentés dans le langage terminologique par les termes ne se reflètent pas dans le langage vulgaire. Les termes vulgarisés prennent seulement des connotations positives ou négatives, des sens lexicales, néanmoins ils n’ont aucune connexion scientifique l’un avec l’autre. En conclusion, le public n’a pas vraiment accès aux principes de la nutrition et de la diététique. Le plus important élément, la logique de la démarche scientifique est presque complètement absente. Nous étudierons les sens des termes vulgarisés en montrant que les abus sont les conséquences du manque de la systématisation du contexte.
4.2 La dépendance des termes vulgarisés à l’égard du contexte
Les termes vulgarisés deviennent des mots, donc il y a une relation de dépendance entre les termes et le contexte. En conséquence, les informations nutritionnelles semblent contradictoires à la suite de la simplification. Les relations scientifiques qui existent entre les termes sont remplacés par les relations sémantiques qui se forment entre les termes vulgarisés et le contexte : dans le langage général on insiste sur quels aliments contiennent des protéines, lipides ou glucides plutôt que sur le rôle et les connections avec les autres nutriments ; chaque nutriment devient bon ou mal contrairement à la norme terminologique qui insiste sur la neutralité du terme.
Ainsi, la plupart prend des connotations soit négatives, soit positives et par suite, sont séparés dans deux groupes : une positive nutrition, alimentation, antioxydants, vitamines, oligoéléments, bio, naturel ; l’autre négative additif alimentaire, diabète gras, obésité, intoxication alimentaire. Les cas des termes régime alimentaire, lipides, antioxydants, vitamines, index glycémique et cholestérol prouvent que cette catégorisation est limité et toutefois délétère.
Les glucides et les lipides apportent l’énergie dont l’organisme a besoin. Pourtant, le sens des lipides devient de plus en plus négatif car, contre aux glucides, l’organisme en fait des réserves dans le tissu adipeux formant les indésirables cellulite et plies sur la peau. L’effet négatif est amplifié par l’implication des lipides dans la montée du cholestérol.
L’implication des lipides dans la montée du cholestérol est causée par une vulgarisation sans discernement. La raison de telles erreurs est l’intérêt du public pour le sensationnel et par conséquences, la presse publie les résultats des recherches pas finalisées comme dans le cas du cholestérol, qui a eu une longue histoire dans les textes vulgaires. Au début, l’image du cholestérol était toute noire « leur LDL cholestérol (le « mauvais » cholestérol) ». Le LDL en excès a un effet négatif, s’infiltre et stagne dans la paroi de l’artère, autrement les protéines et les glucides transportés sont nécessaires pour les cellules. Maintenant, après le progrès de la médicine, le phénomène est mieux entendu « L'erreur a été de croire que c'était le cholestérol apporté par nos aliments qui faisait grimper son taux dans le sang. Or aujourd'hui, on a la certitude scientifique que cette équation est insuffisante ». Dans la même manière, on recommande souvent dans les textes vulgaires un groupe de nutriments en faveur des autres pour maigrir ou pour nous protéger contre les maladies comme l’hypercholestérolémie : « certaines nouvelles recommandations …sont, non seulement totalement irréalisables, mais en plus peu judicieuses, la nutrition et la consommation des différents produits alimentaires devant être appréciées sur leur intérêt global et non uniquement à travers le prisme déformant de leur forte teneur en tel ou tel élément ». Nous croyons que ces abus de la vulgarisation seront supprimés par l’interdiction d’utiliser les termes vulgarisés qui n’ont pas comme équivalent scientifique un terme officiel.
L’interprétation erronée des études scientifiques représente un autre problème posé par la vulgarisation apparue parce que les relations scientifique ne sont pas transposés dans le langage vulgaire, citons l’exemple de SUVIMAX. Dans le cadre du SUVIMAX (SUpplémentation en VItamines et Minéraux Anti-oXydants) les scientifiques ont étudié au long d’huit ans l’impact des vitamines et antioxydants sur la prévention du cancer. Le résultat a démontré l’importance du rôle des antioxydants dans la prévention des cancers, notamment chez les hommes. Les fruits et légumes de bonne qualité sont riches en antioxydants, donc, on présume qu’en consommer aurait le même effet, voire un effet supérieur grâce aux fibres contenues et qui ne sont pas présents dans les capsules données. Ainsi, le message de santé public émané est « mangez au moins cinq fruits et légumes par jour ». Par conséquence, dans le langage courant, la plupart des articles traitent d’une manière très positive les antioxydants qui deviennent un élixir miraculeux pour la prévention du cancer. Toutefois, l’étude n’a aucune connexion scientifique avec le message « mangez au moins cinq fruits et légumes par jour ». Les vulgarisateurs ont fait une liaison basée sur les relations sémantiques entre les termes vulgarisés vitamines, antioxydants et les fruits et les légumes. Du point de vue scientifique, la relation n’a pas de relevance : les relations entre les concepts ont été remplacées par les relations entre les mots. Néanmoins, le message, bien que erroné du point de vue scientifique, n’a pas une conséquence négative ; au contraire, comme nous avons montré dans l’étude de cas a influencé le développement d’une nouvelle cuisine considérée plus saine.
Cependant, il y a des situations quand les abus ont des conséquences tellement graves, l’emploie défectueuse des termes crée de la confusion et malheureusement les producteurs alimentaires l’utilisent pour augmenter la vente en détriment de la santé publique. Certains messages publicitaires ne sont pas conformes avec le contenu du produit, notamment en Allemagne pour Kinder chocolat. La compagnie insiste sur la quantité de lait de leurs produits « beaucoup du lait », mais le pourcentage exprimant le contenu en produits laitiers inclue le beurre qui est une graisse d’assaisonnement. En conséquence, le pourcent des graisses fût quatre fois plus élevé que celui du lait. Les produits légers sont un autre exemple d’abus car le contenu en sucre est remplacé par les matières graisses et finalement l’apport calorique d’un produit léger est seulement 15% inférieur à son équivalent normal. Les produits dits « sans sucres » sont aussi enrichis par l’ajout des graisses.
Le manque d’une autorité terminologique cause l’utilisation concomitante soit des termes synonymes, soit d’un terme ancien en même temps avec le terme officiel. Par exemple le cas des termes index glycémique qui a remplacé la relation définie par les anciens termes sucres lent-sucres rapides. Dans un article on constat que pour perdre poids c’est mieux de suivre un régime pauvre en glucide « deux études comparant des régimes pauvres en glucides et des régimes pauvres en graisses en traitement de l'obésité concluent favorablement à l'efficacité des régimes pauvres en glucides » en même temps dans un autre on affirme qu’une « alimentation riche en glucides présentant un index glycémique faible semble favoriser la perte de poids » ou « les régimes hyperprotéinés sont réellement efficaces ». Le problème a été aussi signalé et identifié par Dr. Cohen et Dr. Serog dans leur livre, « Savoir Manger-Le guide des aliments » : « Comment ajuster notre alimentation quand on nous vend d'un côté la nécessité du manger moins gras et que, de l'autre, certains industriels, poussés par de nouvelles modes et des journalistes, vantent les mérites du Low Carb. Diet- en somme pour maigrir suivez un régime sans sucre mais donc très gras? ». Ils conclurent que les causes sont les résultats d’études scientifiques parfois dépassés et « des produits lancés rapidement pour correspondre à une mode ».
En conclusion, les valeurs positives ou négatives des termes vulgarisés générés par le contexte ont dans quelques situations une influence négative qui peut être limité avec une intervention correctrice de la terminologie.
4.3 Les sens et nouvelles formes lexicales des termes vulgarisés
Les valeurs acquises par les termes vulgarisés causent l’apparition des nouveaux sens et formes lexicales. Donc, la langue s’enrichit par l'emploi d'un terme qui existe dans la terminologie de la nutrition. Il s’agit de la création d’un vocabulaire parallèle qui mène à la transformation des sens du terme vulgarisé.
Les termes nutrition et diététique perdent leurs signifiants et deviennent des rubriques ou titres auprès d’une épithète ou suivies par une apposition « la cuisine diététique », « la diététique et l’activité physique », « Nutrition: la diversité, le meilleure choix! », « Une bonne nutrition…pour une longue vie! ». Le terme « diététique » est encore plus mobile, on l’emploi comme adjectif aussi « cuisine diététique », « troc diététique », « culture diététique » ou « approche diététique ». En outre, on observe facilement dans le glossaire la définition du diabète que les médecins étudient comme un syndrome commun à des multiples maladies, pourtant dans les textes vulgaires on le décrit comme une maladie chronique, un problème public majeur. L’élément commun est le mot « maladie » qui est en science la cause de l’hyperglycémie et dans le texte vulgaire, accompagné par une épithète s’identifie avec le diabète: « maladie chronique », « maladie grave ».
Toutes les interprétations des termes dans le langage vulgaire peuvent être réduites à la science d’alimentation dans le cas de la nutrition, au moyen rational du point de vue médical de choisir les aliments à ce qui concerne la diététique, à la totalité récurrente des choix alimentaires pour l’habitude alimentaire et à la maladie en cas du diabète. En conclusion, les termes nutrition, diététique, alimentation et habitude alimentaire suivent une variation interprétative, la transposition du langage scientifique est correcte.
L’aliment est devenu le produit dans le langage général, la présentation mets l’accent sur les significations culturelles, sociales imprimées plus que sur les valeurs nutritives ou les constituants nutritionnels. D’une parte, chaque aliment est individualisé et chargé avec des qualités exagérés. Ainsi, un article de Cuisine et vins de France décrit les fromages de chèvre par « blancs, tendres et fondants, ils se glissent avec un égal bonheur dans des douces recettes salées ou sucrées », le melon « c’est un tendre, à la chair orange, fondante et sucrée », le pomme « un concentré anti-âge », les légumes sont « vos alliés ventre plat, car ils régularisent le transit ». En plus, dans la publicité la forme est plus importante que l’essence car un consommateur doit sentir une liaison affective avec le concept du produit pour le choisir. Les messages attrayants de la publicité sont vraiment une forme d’art : le fromage Madame Loïk inspire un poète « aéré comme un nuage, frais comme un brise, voici le fromage fouetté de Paysan Breton », la pêche à « la chair blanche et moelleuse ». Les qualités des produits se mêlent avec les sentiments « un petit déjeuner empreint de bonne humeur », « le wrap à se rouler de plaisir », « la chair blanche et moelleuse est enrobée d’une panure dorée et croustillante pour toujours plus de plaisir », « pour vous ressourcer en toute sérénité ». Une campagne publicitaire ciblée et bien conduite, confère à un produit un concept qui peut déterminer un nouvel sens.
D’autre parte, l’aliment-produit industriel contient des additifs alimentaires. La précaution des scientifiques envers les additifs est interprétée comme un sentiment de méfiance dans le cadre de la vulgarisation. Donc l’attitude prédominante négative à ce qui concerne les additifs alimentaires et les produits qu’en contiennent.
Comme la nutrition est premièrement la plus intime relation entre les êtres vivants and leur environnement, l’aliment est aussi un moyen de montrer l’appartenance à une religion, culture ou philosophie : le jeûne pour les chrétiens, l’interdiction de manger porc pour les musulmans, pour écologistes les régimes végétariens.
Une fois entré dans le langage vulgaire, le terme « graisses » a gagné plus de sens et de substituts, nominalisant des graisses en général. Comme cette erreur peut entraîner des abus dans le domaine alimentaire, les scientifiques ont complété la définition en introduisant la nécessité de nominaliser les graisses avec un qualificatif, végétal, alimentaire ou comestible correspondant avec l’origine de la substance. Cependant, une appellation incorrecte du point de vue scientifique comme « huile d’olive », « beurre de cacao » n’est pas confuse, contrairement elle fait la communication plus compréhensive. En outre, une substitution lexicale du terme vulgarisé peut simplifier la communication sans affecter la signification du terme.
À la suite de la publication d’étude SUVIMAX et des campagnes publicitaires, les termes vulgarisés « sucres » et « index glycémique faible », « beurre », « huile », « antioxydants » et « vitamine » ont gagné plusieurs des sens : l’absence des sucres implique un produit moins calorique ; l’antioxydants sont des constituants qui préviennent le cancer ; les vitamines sont source de la beauté et de la vitalité ; le beurre, l’huile, l’antioxydants et les vitamines sont des élixirs de la beauté et de la santé cosmétique. Les mutations de sens d’un terme affectent les autres aussi, par exemple, les nouveaux sens des antioxydants ont augmenté l’appréciation des fruits et des légumes mais aussi des protéines végétales « une excellente source de protéines végétales ».
Le terme scientifique régime alimentaire est trouvé fréquent dans des expressions très divers comme « le fameux, et efficace, régime de 1400 kilocalories », « le régime est perçu par le corps comme une agression », « régime adapté mais aussi équilibré », « régime diététique ». La présentation du régime est faite d’un point de vue positif et facile « une nouvelle façon de se sentir bien dans un régime », « les meilleures recettes, 7 jours de menus faciles », « Mincir express pour l’été-2 kilos en 4 jours avec le régime Tahiti », « Envie d'une méthode gourmande, naturelle et efficace pour perdre des kilos ». Le régime n’est plus une restriction « pas de régime restrictif ». Néanmoins, à cause des carences observées particulièrement aux femmes qui ont subi un régime alimentaire déséquilibré et à cause d’effet yo-yo le choix du contexte se fait avec plus d’attention, ainsi les formulations « une alimentation et une vie sensée contre « la dictature des régimes » ». En plus, pour diminuer la tentation de suivi les régimes, les nutritionnistes explique « pour stabiliser son poids, il faut manger suffisamment ». Par conséquent, les magasins et livres d’intérêt public ont commencé à promouvoir le concept d’une alimentation saine et équilibrée qui règlera et stabilisera le poids sans restrictions « Découvrez les multiples vertus d’une alimentation saine et équilibrée ». La correction d’utilisation erroné d’un terme vulgarisé créé aussi d’ambiguïté et confusion, d’une parte les régimes sont bénéfiques et efficaces et d’autre, ils ne sont pas efficace. Les situations de confusion se diminueront avec le concours de la terminologie car le régime alimentaire est lié avec les maladies nutritionnelles. On suivi un régime alimentaire seulement avec l’avis du médecin pour avoir les résultats souhaités.
Les termes qui ont une autre forme dans le langage vulgaire sont les lipides remplacés par huile, beurre, matières grasses ou gras ; au lieu d’obésité on utilise surpoids ; le manque en fer substitue la carence en fer. Les termes désignant une classe sont substitués par les éléments de la classe (métonymie) : l’oligoélément par fer, fluor, silice et phosphore ; dans la même manière les minéraux essentiels : calcium, potassium, magnésium ; ou l’additif : conservateur, colorant artificiel, arôme artificiel.
Chapitre VI
Conclusion
La terminologie a un stat spécial dans la langue qui est déterminé par le raison de sa constitution, notamment l’emploie par les parleurs avisés dans un domaine spécifique, technique ou scientifique. Toutefois, à cause de la vulgarisation, les termes n’échappent pas aux transformations lexicales et sémantiques générées au cours du développement d’une langue. Le processus de transformations linguistiques est le miroir des nouvelles tendances culturales, économiques, sociales qui ont lieu dans la société humaine. Par exemple, la minceur a devenu aujourd’hui le symbole de beauté et de maîtrise de soi, en tant que pendant les périodes de disette, était perçue comme un signe de pauvreté et de laideur.
Les étapes de cette étude sont la documentation sur la nutrition et l’organisation des dates dans un glossaire qui comprend deux sources principales : une terminologique et l’autre vulgaire. La parte terminologique appartient au domaine scientifique de la nutrition traité dans les livres de spécialité. Les textes vulgaires proviennent des revues, magasins et livres d’intérêt général (livres de vulgarisation).
Les méthodes de la terminologie sont appliquées et expliquées dans l’analyse terminologique de la nutrition et de la diététique dans le quatrième chapitre. Nous avons utilisé les textes scientifiques du glossaire pour rédiger ce chapitre. Le chapitre suivant a comme source les textes vulgaires du glossaire et décrit les transformations de sens des termes vulgarisés. Les différences entre ces deux présentations et leurs implications dans le cas des termes lipides, glucides, protéines, antioxydants, vitamines, minéraux essentielles sont décrites et analysées dans l’étude de cas.
=== cap 2 ===
Chapitre II
La vulgarisation
Le chapitre s'appuie principalement sur l'ouvrage « Constitution de bases de données » (Daniel Goudac), sur l'article « La vulgarisation scientifique en débat » (Jacques Lecomte, 1998) et sur « Sémiotique du discours de vulgarisation scientifique » (Daniel Jacobi, 1985, Collection « Annales Littéraires de l’Université de Franche-Comté »Presses Universitaires de Franche-Comté).
Le présent chapitre est important pour le développement du sujet, parce que je présente les principales caractéristiques de la vulgarisation, tout comme les implications terminologiques de la vulgarisation. La vulgarisation est le phénomène en raison de laquelle il y a des interactions entre le langage spécialisé et le langage courant.
Définition
La vulgarisation est définit habituellement comme le fait d’adapter un ensemble des connaissances scientifiques et technique de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialisé. La vulgarisation scientifique se développe via les magazines, émissions de télévision, livres, musées de science, universités populaires, cours publics etc.
La vulgarisation est généralement interprétée de deux manières différentes. D’une parte il s'agit d'une traduction et l'enjeu est de remplacer les termes abscons des scientifiques par des mots compris de tous. D'autres parte, l’opinion que toute tentative de transposition du langage scientifique est inévitablement une trahison. Les regards des scientifiques, journalistes et public en sont aussi partagés et souvent opposés. Certains savants pensent que vulgariser c’est enseigner, des uns que la vulgarisation présente le démarche scientifique et pas le contenu et des autres voient dans la vulgarisation un moyen de rassurer le public qui perçoit négativement le monde scientifique. Cependant, une parte du public pensent que les medias ne sont pas une source légitime de savoir ; les autres soit acceptent la médiation des journalistes, soit au contraire, estiment que seulement le face-à-face avec le scientifique assure l'acquérir du savoir. Les opinions sont très différentes parce que la vulgarisation mène souvent aux abus et malentendus. Analysant le glossaire après la vulgarisation de la terminologie, nous montrons que la cause est le manque d’une institution avec des professionnelles pour contrôler la transposition de la science dans le langage courante.
Le phénomène de la vulgarisation
Tous pensent que le rôle de la vulgarisation est de médiatiser entre le scientifique et le grand public et de faciliter la compréhension du sujet scientifique: ses enjeux, ses applications, ses limites. En effet, les textes vulgarisés doit être accessible à ce public dont les connaissances scientifiques sont limitées, doit parler au lecteur: être facile et agréable à lire, en phase avec la réalité des lecteurs, avec de nombreux exemples concrets. Néanmoins, les opinions sur la vulgarisation sont partagées, en conséquence il y a plusieurs variantes de vulgarisation du même texte scientifique. Désormais, le discours des décideurs, des commerçants, des médias s’appuie et utilise, parfois à mauvais escient, sur la science pour présenter et expliquer leurs actions. Le public lui-même doit trier le bon grain de l’ivraie dans tout le discours qu’on lui sert.
Par conséquence, l’idée de la vulgarisation comme une traduction n’est pas exacte. Il s’agit plutôt d’une multitude d’interprétations de la terminologie scientifique ou technique. Les textes scientifiques ne sont pas ni remplacés, ni traduits réellement, mais érigés en spectacle et dénaturés, court-circuités. Nous en soulignerons trois tendances : la prédilection du discours de vulgarisation pour des figures (au sens rhétorique) comme l'analogie, et la comparaison ; le souci d'éclairer le lecteur (et de lui faire comprendre le sens du message) se marque par une exacerbation de la dimension métalinguistique ; les substitutions synonymiques et l'établissement d'équivalences entre les termes se retrouvent avec un va et vient d'un registre à l'autre, souligné par un jeu très apparent des signes de ponctuation (guillemets, parenthèse).
En conclusion, le phénomène de la vulgarisation comprend une transformation du langage scientifique sur plusieurs plans. Nous détaillons la dimension terminologique de la vulgarisation dans le sous chapitre prochain.
Les implications terminologiques de la vulgarisation
Les substitutions synonymiques sont employées pour éviter l’utilisation des termes qui font le discours très difficile à comprendre. Toutefois, il ne s’agit pas d’un remplacement des termes, au contraire les comparaisons et les métaphores crayonne seulement le concept du terme, sans le fixer dans une définition : « Cette équivalence est toujours réversible et ne donne pas réellement lieu à l'acquisition d'une terminologie ou d'un vocabulaire spécialisé ».
En effet, la vulgarisation est le contraire de la terminologie. La terminologie s’intéresse premièrement aux concepts et aux moyens de les exprimer sous forme linguistique. Les principes de la science ou de la technique et les relations entre les concepts sont étudiés pour choisir la meilleure forme pour chaque idée (qui exprime pleinement l’idée) et pour établir une relation biunivoque entre le signifiant et le signe (un terme exprime seulement un concept). Les discours scientifique ont une fonction dénotative. Au contraire, le discours vulgaire soit évite l’emploie des termes en les remplaçant avec des expressions synonymiques, soit les utilise pour créer des expressions synonymiques. En fonction du contexte, un terme gagne plusieurs sens, il achève des valeurs positives ou négatives qui marquent la fonction émotive et la fonction persuasive. Les images et illustrations qui accompagnent les textes vulgaires indique aussi la fonction métalinguistique.
En conclusion, grâce à l'évolution qui s'effectue dans un rythme rapide, les termes spécialisés perdent leur « pureté » de désignation. Passant dans des groupes étendues (c'est-à dire, des groupes non spécialistes), les termes souffrent des modifications de leur acceptions. Ainsi, les termes deviennent polysémiques : ils sont utilisés dans des acceptions nouvelles et souvent abusives. Cependant, dès que la concurrence de la valeur vulgaire a créé une trace d'ambiguïté pour le spécialiste, l'urgence qui s'impose en vue de l'apparition d'une désignation nouvelle est immédiate.
Copyright Notice
© Licențiada.org respectă drepturile de proprietate intelectuală și așteaptă ca toți utilizatorii să facă același lucru. Dacă consideri că un conținut de pe site încalcă drepturile tale de autor, te rugăm să trimiți o notificare DMCA.
Acest articol: Le Miracle DE LA Gastronomie Française (ID: 154287)
Dacă considerați că acest conținut vă încalcă drepturile de autor, vă rugăm să depuneți o cerere pe pagina noastră Copyright Takedown.
