La Terminologie Dans Le Domaine de la Mode Vestimentaire

Table des matières

INTRODUCTION

CHAPITRE I Parcours de la terminologie

1 .1 La terminologie dans la vision des linguistes contemporains

1 .2 Le mot et le terme

Conclusions

CHAPITRE II Terminologie de la mode vestimentaire

2. 1 La classification des termes d’après le sex et le métier

2. 2 Le vocabulaire de la mode vestimentaires en différents époques

Conclusions

CHAPITRE III Formation du vocabulaire spécialisé de la mode vestimentaire

3. 1 Les emprunts dans le domaine de la mode vestimentaire

3. 2 Les difficultés de traduction des termes du domaine de la mode vestimentaire

Conclusions

Conclusions générales

Bibliographie

INTRODUCTION

Ce travail de mémoire de licence sur « La terminologie dans le domaine de la mode vestimenaire » est concentré autour d’un problème primordial et actuel : il préoccupe les sociologues, les historiens, les publicitaires. La mode vestimentaire représente un phénomène universel connu par toutes les civilisations primitives et contemporaines, elle s'impose comme un concept occidental relativement récent. Elle est un phénomene éphémère qui montre chaque année, voir chaque saison un nouveau visage, elle représente un signe d'appartenance sociale. Le point de départ de notre projet de thèse était un certain nombre d’impressions de plus en plus persistantes : tout d’abord, celle que le peuple s’intéresse de plus en plus à la mode, non en tant que figure de pensée, difficilement isolable au niveau de la phrase, ou ensemble de termes langagières, mais comme une distraction, une nécessité. Par ailleurs, dans le cadre de notre mémoire, nous avons été amenées à approfondir un certain nombre de points au niveau de la théorie, des définitions et des instruments choisis. En réponse à ces impératifs, nous avons commencé par nous interroger sur la clef de voûte de notre travail: le vocabulaire spécialisé de la mode.

La structure. Notre travail sur « La terminologie dans le domaine de la mode vestimentaire » comprend trois chapitres. Dans un premier temps nous présentons « Le concept de la terminologie », y compris le mot et le terme. La deuxième et troisieme partie sont consacrées à la mode vestimentaire et nous analysons des termes vestimentaires du point de vue lexical et sémantique. Ici on s’attaque au fait comment les termes vestimentaires s’intègrent dans le vocabulaire spécialisé. Et à la fin on analyse les termes vestimentaires empruntés d’autres langues. En ouvrant une petite parenthèse on peut dire que maintenant, l’influence de l’anglais est l’influence la plus importante sur le français, ce qui mène à l’enrichissement du vocabulaire spécialisé dans le domaine vestimentaire français. Il faut encore souligner le fait qu’un traducteur a une majeur influence sur la terminologie de la mode vestimentaire. De même, notre travail est axé sur quelques questions qui vont mentionner explicitement certains buts que nous poursuivons :

• D’après quels critères se classifiquent les termes vestimentaires ?

• Quelles sont les différentes constructions pour identifier un vêtement?

• Quelle est la composition du vocabulaire specialisé de la mode vestimentaire ?

• Quel rôle porte les emprunts vestimentaires ?

Le but de ce mémoire est de décrypter, de décrire et d’expliquer un message : l’importance de la vestimentation dans la vie de tout les jours. Elle se base sur les termes spécialisés de la mode. On cherche de comprendre ce qu'est la mode vestimentaire sur le plan linguistique.

La justification du choix. La prédilection pour le thème d’investigation est motivée par quelques facteurs. Premièrement, c'est le fait qu'on utilise partout des emprunts de la mode vestimentaire. Deuxièmement, on peut dire, que ce sujet est actuel, parce que les vêtements représentent un phénomène social, un goût collectif.

Les sources. En ce qui concerne le choix des sources, nous avons également consulté des catalogues, des revues de mode, des dictionnaires de langue et encyclopédiques, des normes (ISO), les émissions à la télé, ou à la radio, les commentaires des défilés, et les conversations des vendeurs et des consommateurs. La bibliographie comprend la liste des ouvrages que nous avons consultés.

CHAPITRE I

Parcours de la terminologie

La terminologie est une science ancienne. Elle date de l'antiquité grecque, mais plus précisément du début de ce siècle, quand la commission électrotechnique internationale commence le développement de son vocabulaire, en 1906.

Quand on parle de la terminologie, il faut mentionner premièrement les dictionnaires spécialisés qui traitent de domaines variés. Ainsi, dans les vastes territoires conquis par l'Islam, l'existence de termes grecs, syriaques, indiens, arabes, perses et espagnols pour désigner une même chose oblige les auteurs des pays arabes d’élaborer de nombreux dictionnaires spécialisés. On peut citer « Le grand collectionneur de Rhazès » qui répertorie les noms des organes et des maladies en grec, syriaque, perse, indien et arabe et « le livre de l'Explication des noms de drogues de Maimonide » – un glossaire de 405 noms de plantes en arabe, grec, syriaque, perse, berbère et andalou.

Les premières glossaires spécialisés ont été découverts après la renaissance dans la civilisation occidentale. Ici, on peut citer : « le Dictionnaire de Médecine grec-latin » publié en France par Henri Estienne.

Le XVIIIe siècle marque les débuts de la révolution industrielle qui a entraîné l'émergence de nombreuses techniques et sciences. Dans cette période-là, on commence à utiliser la vapeur et l'électricité comme sources d'énergie. Les recherches terminologiques dans de nombreux pays ont étaient accelérées par l'arrivée de nouvelles applications industrielles. En France, un Dictionnaire de l'Architecture de C.Roland de Virloyer a vu le jour en 1770.

Au XIX siècle se developpent remarquables les sciences et les techniques. La terminologie abonde en termes des différents domaines. Mais ce qui est remarquable à cette époque est de constater l'apparition de la normalisation des produits aux fins de rationalisation de la production et des échanges.

Les années qui précèdent la guerre de 1914-1918 ont consolidé la création terminologique, notamment en classant les termes par domaines. Parmi les ouvrages réalisés à cette époque, on retrouve des dictionnaires spécialisés sur les éléments de machines et outils usuels pour le travail du bois et des métaux (1906); machines à vapeur et turbines (1903); chemins de fer (construction et exploitation) (1909); chemins de fer (matériel roulant) (1909).

Ce développement technologique a engendré un gisement terminologique très riche. Force est de constater la création des services de traduction et de terminologie dans les différentes organisations internationales comme : l'ONU, la FAO, l'UNESCO qui s'occupent de la mise en place des bases terminologiques pour les traducteurs.

Les fondéments de la terminologie, tels qu’on les connait aujourd’hui ont été établis à partir des anées trente grâce aux travaux de E. Wüster à Vienne. Dans sa thèse de doctorat, il explique les raisons qui justifient la systématisation des méthodes de travail en terminologie et établit les principes qui doivent présider aux travaux sur les termes. En ce façon, ce discipline passe du stade amateur au stade scientifique.

M. T. Cabré [26, p. 27-29] distingue 4 étapes fondamentales dans le développement de la terminologie moderne :

a) les origines (de 1930 à 1960)

b) la structuration (de 1960 à 1975)

c) l’éclatement (de 1975 à 1985)

d) de larges horizons (depuis 1985)

La premère étape (1930-1960) se caractérise par la mise au point de méthodes de travail terminologique qui tiennent compte du caractère systématique des terminologues. A cette époque apparaissent les premiers textes théoriques de Wüster et de Lotte. Le premier élabore en 1968, son célèbre « Dictionnaire multilingue de la machine-outil ».

Au cours de la période de structuration (1960-1975), les innovations les plus marquantes proviennent du développement de l’informatique lourde et des techniques documentaires. Sont établis les fondements d’une terminologie qui se situe dans les processus de normalisation d’une langue.

Dans la troisième période, l'informatique continue à évoluer et apporter de nouvelles contributions au développement de la terminologie. Sont élaborés les projets de développement dans lesquelles l'activité de modernisation de la terminologie linguistique devient plus important dans la modernisation de la langue et de la société.

La dernière étape, celle qui commence en 1985, voit apparaître des nouvelles tendances. D’une coté : l’informatique est en pleine mutation. De l’autre, les terminologues disposent d’instruments de travail et de ressources mieux adaptés à leurs besoins. La terminologie occupe une place fondamentale et les industries de la langue se développent. La coopération internationale est de plus en plus intense. Avec l'avènement de la première réseau international qui réunissant différents pays avec des problèmes communs : effort de normalisation, et – plus largement – la planification linguistique s'intensifie.

Pour créer une base scientifique à la terminologie, ont été entrepris des efforts en Allemagne, Autriche et Union Soviétique. Ces efforts se sont traduits par la formation des diverses écoles : l'école du Viene, l'école de Prague et l'école soviétique.

L'ecole de Vienne : Pendant les vingts premières années de ce siècle visant à donner une base scientifique a la technologies furent intensifiés en Allemagne. Le jeune ingénieur autrichien Wüster suivait avec enthousiasme les travaux sur la langue technique dans ce pays. Il constitue un ouvrage de référence en terminologie qui contient une analyse portée sur la nature des notions, la formation des termes, la normalisation des notions et des termes, etc. Les recherches de Wüster furent a l'origine de création d'un institut de recherche privée à Wieselburg.

L'école de Prague : Elle est fondée sur les théories de Saussure. Un des plus grands représentants est Drozd. Ici les langues de spécialité sont considérées come le style professionnel qui coéxiste auprés d’autres styles. L'école visait à explorer la langue ordinaire du point de vue fonctionnel, c'est-à-dire, en la considérant comme un outil de communication dans tous les domaines de la vie sociale.

L'école soviétique : Les représentants de l'école du Moscou sont intéressés par les travaux de E.Wüster et influencées par l'approche autrichienne, ils s'occupant de la normalisation des concepts et termes dans les problèmes du multilinguisme soviétique. Le savant russe, Dressen insiste sur l'importance de la normalisation des terminologies, en établissant le premier organisme international à normaliser – ISO. Les travaux de G. Vinokur, A. Reformatskii, O. Akhmanov, T. Kandelaki et V. Siforov ce sont une continuation de la recherche de la domaine discuté qui à contribue à la fondation de la terminologie soviétique.

En France, après 1985, D. Gouadec fait des études scientifiques dans le domaine de la terminologie et terminografie. En Roumanie, l'intérêt pour les problèmes de la terminologie sont accéntuées. Dans la Republique de Moldova, la terminologie est une science discuté à la théorie de la traduction et des bases de la traduction ce qui nous permet de dire que les études dans le domaine de la terminologie ne sont pas pratiquement inexistante.

1 .1 La terminologie dans la vision des linguistes contemporains

Une langue n’est pas une entité figée, fixée une fois pour toutes : sans cesse des mots disparaissent, meurent, des mots nouveaux apparaissent…le monde change, et le lexique évolue.

Pour désigner les réalités nouvelles, le français, comme toutes les autres langues, s’enrichit de nouveaux mots -les néologismes- qui sont créés à partir du français ou empruntés aux langues étrangères.

Dans la langue courava, la terminologie est une science discuté à la théorie de la traduction et des bases de la traduction ce qui nous permet de dire que les études dans le domaine de la terminologie ne sont pas pratiquement inexistante.

1 .1 La terminologie dans la vision des linguistes contemporains

Une langue n’est pas une entité figée, fixée une fois pour toutes : sans cesse des mots disparaissent, meurent, des mots nouveaux apparaissent…le monde change, et le lexique évolue.

Pour désigner les réalités nouvelles, le français, comme toutes les autres langues, s’enrichit de nouveaux mots -les néologismes- qui sont créés à partir du français ou empruntés aux langues étrangères.

Dans la langue courante, cette création est en quelque sorte spontanée, l’inventivité des jeunes, des journalistes, sans parler des écrivains et poètes… se déploie dans la plus grande liberté. Il suffit de penser à tous ces mots nouveaux, gouvernance, altermondialisme, écocitoyen, slam …) que l’on entend dans les médias, que l’on voit dans les journaux. Tantôt ils passent de mode rapidement, tantôt ils s’implantent durablement dans l’usage, et dans les dictionnaires.

Dans les domaines techniques et scientifiques, les données sont différentes et d’une toute autre ampleur : pour exprimer des notions souvent très complexes, les professionnels emploient dans leur domaine d’activité particulier des mots ou des expressions très précis, des termes, qui se dénombrent en centaines de milliers (par comparaison, un dictionnaire de langue générale compte 50 000 à 100 000 mots au maximum).

La science qui étudie les termes, s’appelle “terminologie”( angl. terminology et allemand Terminologie, rus. terminologija ), derive du mot “terme” et suffix “-logie”.

"Terminologie" est un mot polysémique qui fait référence à trois aspects différents relatifs à la compilation, la description et la présentation des termes :

· Terminologie comme théorie : il s'agit de l'ensemble de prémisses, arguments et conclusions concernant les rapports entre les concepts et les mots utilisés pour les représenter et la nature de ces mots.

· Terminologie comme pratique : il s'agit de l'ensemble de pratiques et de méthodes, qui résultent de l'application des aspects théoriques, qui permettent de réaliser la compilation, la description et la présentation des termes conformément aux recommandations et techniques normalisées et acceptées internationalement. Il s'agit en définitive, de l'ensemble d'activités conduisant à l'élaboration de dictionnaires spécialisés.

· Terminologie comme vocabulaire : il s'agit de l'ensemble structuré de tous les mots et les expressions utilisées dans une science déterminée, qui résulte de l'application de la théorie et de la pratique terminologique; on pourrait dire que, avec ce sens, une terminologie est un dictionnaire spécialisé, comprenant la spécialisation par l'assignation à une discipline déterminée ou à un domaine spécialisé de connaissance, c’est pourquoi, dans ce cas, le mot “terminologie” doit aller accompagnée du nom de la science dont les termes ont été compilés (par exemple, terminologie chimique, terminologie informatique, terminologie linguistique, etc.).

Avant de parler de terminologie, il faut parler de langue de spécialité. On ne doit pas confondre le même terme, qui fait partie des domaines différents. Par exemple, un chimiste et un physicien n'ont parlé jamais de la même « eau ». En chimie, « l'eau » est une substance composée d'un atome d'oxygéne et de deux atomes d'hydrogène, tandis qu’en physique, « l'eau » représente un liquide qui gèle à 0 degré Celsius et qui bout à 100 degrés de Celsius température à une pression de 1 atmosphere.

Le terme « terminologie » à 3 notions fondamentales : [Helmut, p.1]

Science de la terminologie ( Domaine de savoir interdisciplinaire et transdisciplinaire ayant traits aux notions et à leurs représentations (termes, symboles, etc.) ;

Ensemble des termes qui représentent le système des notions liées d'un domaine de savoir ;

Publication dans laquelle le système de notions liées d'un domaine est représentée par des termes.

La terminologie étudie et permet de réaliser la compilation, la description et la présentation de termes, les éléments lexicaux utilisés dans des domaines spécialisés de connaissance (disciplines ou branches d’une discipline) et créés dans ces domaines ou modifiés à partir des éléments préexistants dans d'autres domaines. Elle a des aspects en commun avec la lexicographie, philosophie, linguistique, lexicographie, etc

Dans la vision des autres linguistes on peut citer que :

1. La terminologie est l'ensemble des activités théoriques et pratiques portant sur les systèmes de notions et leurs désignations au moyen de noms organisés en système. (Grand Robert 87) ;

2. La terminologie est l'étude systématique des termes servant à dénommer classes d'objets et concepts ; les principes généraux qui président à cette étude. (Rey 79) ;

3. La terminologie est l'art de repérer, d'analyser et, au besoin, de créer le vocabulaire pour une technique donnée, dans une situation concrète de fonctionnement de façon à répondre aux besoins de l'usager. (Rondeau 79) ;

4. La terminologie est l'ensemble des termes d'un domaine ou d'une discipline. (Rondeau 79) ;

5. La terminologie l'ensemble des méthodes de collecte et de classement des termes, de création néologique, de normalisation des termes, de diffusion des termes. (Felber) ;

6. La terminologie « vise l'idéal de l'intellectualisation, c'est-à-dire la précision, la neutralité émotive, elle a tendance à définir ses concepts, à contrôler la polysémie et l'homonymie, à supprimer les synonymes, à neutraliser l'affectivité, la subjectivité ». (Kocourek) ;

7. La terminologie est une science étudiant la structure, la formation, le développement, l'usage et la gestion des terminologies dans différents domaines (NF ISO 1087-1) ;

8. La terminologie est l’ensemble cohérent de jugements sur un objet, dont le noyau est constitué par les jugements reflétant les caractères inhérents de l'objet. (Rey, 1979) ;

Réfléchissant sur la terminologie dans les deux sens, R.Dubuc écrit que les théoriciens et les praticiens ont des vues différentes concernant la nature spécifique de la terminologie, et que ceux-ci écarts sont dus au fait que la terminologie est couplée des sujets qui ont dépassé, surtout sémantique lexicologie et la lexicographie. Pour certains, la terminologie est seulement une méthode particulière de la description de ces sujets âgés. La même source affirme que la terminologie est une discipline dérivée de linguistique et incorpore dans un cadre théorique pour guider la pratique de la terminologie et un ensemble de méthodes, qui visent s'assurer de la validité du produit, ce qui explique sa terminologie.

J. C. Sager refuse de dire que la terminologie est une discipline complète autonome , mais encore, il ne nie pas certaines bases théoriques terminologie est basée pratique. J. C. Sager fait valoir que terminologie rassemble un certain nombre de pratiques qui se rapporte à la création de conditions, leur élaboration, leur description.

En analysant tous ces définitions, on peut constater que généralement, la terminologie est une science, une activité théorique qui étudie les termes (leurs structures, leurs formations). Elle à le but d'analyser et de créer un vocabulaire spécialisé pour en certain domaine. William WheWell, dans son ouvrage "History of the Inductive Sciences"(1837), la définit comme « un système des termes employés dans la description des objets de l'histoire naturelle ».

Elle étudie systématiquement les "termes", les mots, ensembles de mots et de concepts constituant les langues de spécialité, et les gère dans des "banques" informatisées. C'est ainsi que la terminologie s'attache à répondre aux besoins de plus en plus nombreux en matière de termes nouveaux. Terminologie et "néologie" sont donc indissolublement liées. La terminologie joue ainsi un rôle primordial puisqu'elle vise à améliorer les conditions de traduction, de communication entre domaines spécialisés, voire entre spécialistes et grand public.

Comme le concept, la terminologie peut être définie comme un élément de pensée qui est exprimé en général par un terme ou un symbole ou comme une onstruction mentale qui sert à classer les objets individuels du monde extérieur ou intérieur grâce à un processus d'abstraction plus ou moins arbitraire.

Mais si on parle du système notionnel de cette terme, on voit que la terminologie est l'ensemble structuré de notions construit sur la base des relations établies entre ces notions.

En simplifiant les choses, on peut parler simplement de l'objet, du but et des usagers de la terminologie.

Son objet est le système notionnel d'un domaine, tel qu'il est représenté par le vocabulaire technique, la langue de spécialité et non pas la langue générale utilisé comme souvent dans les dictionnaires.

Le but de la terminologie est de répondre aux besoins des usagers.

Les usagers sont, en particulier :

– des traducteurs qui ne trouvent pas les termes ou leurs équivalents dans leurs dictionnaires techniques,

-des rédacteurs techniques, qui ont le même problème que les traducteurs. La différence est qu'il font de la traduction intralinguistique, en réécrivant des documents très techniques pour un autre type de public.

– des documentalistes, qui ont besoin de désigner les notions pour les organiser en thésaurus et pour en extraire des descripteurs ou mots-clés,

– des enseignants de langues de spécialités,

– des techniciens, qui ont besoin de point de repères, et parfois, de s'exprimer dans une autre langue.

Le travail terminologique peut schématiquement être décrit à travers trois étapes principales : extraction des termes, structuration de la terminologie et modélisation du

domaine (mise en relation des termes suivant un modèle formel du domaine).

Le produit terminologique est un ensemble plus ou moins structuré de termes et/ou de concepts. On distingue plusieurs types des produits terminologiques qui se différencient entre eux par la structure, contenu ou l’ampleur du domaine couvert.

Tableau 1. Les différents produits terminologiques

Les terminologies sont à la base des processus suivants  :

– mise en ordre du savoir fondées sur les rapports entre notions (théorie générale de la science) ;

– transfert des connaissances et des compétences de la technologies (éducation, formation, etc) ;

– élaboration et diffusion d'informations scientifiques et technique (rédaction, mise en forme et publication des textes scientifiques) ;

– traduction des textes scientifiques et techniques ;

– résumé analytique et condensation d'informations spécialisées ;

– mise en mémoire et recherche d'informations scientifiques et techniques (langues d'indexation, thésaurus).

1.2 Le mot et le terme

Comme un résumé récapitulatif on peut affirmer que la terminologie est l'étude des vocabulaires de spécialité (termes), qu'on peut trouver dans tous les domaines de connaissance : grammaire, linguistique, mathématique, philosophie, musique, mode vestimentaire… et qui peuvent aussi relever de la langue courante. Le terme, aussi appelé unité terminologique désigne un concept, un objet ou un processus. Il peut-être constitué par un mot (un terme simple) ou par quelques mots (un terme complexe).

Du point de vue formel, un terme est une unité qui peut se décomposer en éléments distincts, mais qui peut également être formée d'unités plus petits, tandis que le mot est défini comme une chaîne de caractères isolés par des blancs qui ne dénomme des réalités techniques. On parle du terme quand le mot est spécifique du domaine et du sous domaine auquel un texte appartient. Un terme devrait être:

– précis ;

– concis ;

– facile à épeler et à prononcer ;

– se prêter facilement à la formation des dérivés ;

– corrects du point de vue linguistique ;

Dans les normes et les documents normatifs, les termes, devraient, en outre, si possible:

être monosemique, et en même temps, mononyme ;

faire partie d'un système de termes ;

Si en linguistique, le contenu d'un mot et la forme du mot sont considérés comme une unité, en terminologie, la notion et sa désignation sont séparés. Ils forment ensemble une unité terminologique.

Tout le monde comprend intuitivement ce qu'est un « mot », mais il est assez difficile d'en donner une définition précise. On parle d'unité lexicale, la plus petite unité de sens, on parle d'unité de première articulation, (mais ce sont plutôt des morphèmes et non des mots), c'est à dire d'unité composée de phonèmes, de séquence de caractères isolée entre deux délimiteurs.

Il y des mots lexicaux, des mots grammaticaux (car, que), des mots simples (chat, caméléon), des mots composés (levier de vitesse, chemin de fer), des mots dont on se demande si ce sont des composés ou non (carte orange), des mots de la langue courante ( casserole, manger) et des mots qui appartiennent à un vocabulaire spécialisé (électrophorèse capillaire, carte mère), des mots qui semblent appartenir à la langue courante mais qui ont un sens particulier dans un domaine spécialisé : vieillissement accéléré (domaine de la conservation du papier).

La limite entre le mot et le terme se trouve dans le domaine spécialisé de la connaissance où ils sont utilisés avec un sens spécialisé; c’est pour cela que pour reconnaître un terme, il faut avoir un certain niveau de connaissances spécialisées. Pour obtenir la délimitation entre le terme et le mot, il est important de connaître les caractéristiques des termes dans les langages spécialisés. Selon Gutiérrez Rodilla (1998 : 88-94) les caractéristiques des termes sont la précision, la neutralité émotionnelle et la stabilité dans le temps. Alors, si nous prenons comme exemple « aplasie », nous vérifions que c'est un terme médical qui désigne un « manque total ou partiel d'un organe », il est monosémique parce qu'il possède seulement un signifié dans le Dictionnaire de la Langue Française et dans les dictionnaires médicaux spécialisés, ce qui implique la précision; c’est un terme neutre émotionnellement qui manque de toute connotation émotionnelle; et, finalement, c’est stable dans le temps, ce qui peut être vérifié à travers la grande variété de documents scientifiques dans lesquels il est utilisé avec le même signifié.

En fonction des niveaux du discours, il y a des différences en ce qui concerne l'emploi des termes. C'est-à-dire que la quantité de termes qui apparaissent dans un texte, sera conditionnée par le type de discours :

Discours spécialisé : dirigé aux spécialistes (il y a des degrés divers de spécialisation).

Discours didactique : destiné à la formation.

Discours vulgarisateur : adressé au public général.

Le nombre de termes utilisés va être très différent entre ces trois types de discours.

Le terme d'une langue spécialisée se distingue du mot de la langue générale :

par sa relation univoque avec le concept spécialisé qu'il désigne dans un domaine donné, aussi appelée « monosémie » (un signe pour un sens)

par la stabilité ou la constance de cette relation entre la forme lexicale et le contenu sémantique dans les textes d'une spécialité, aussi appelée « lexicalisation »

par sa fréquence d'emploi et par son environnement contextuel relativement invariable (ses cooccurrents), aussi appelée « phraséologie »

par sa mise en relief grâce à des effets typographiques ( italiques, gras, guillemets )

par le répertoire restreint de ses structures grammaticales : la plupart des termes sont des noms communs simples, dérivés ou composés (ex. télécommunications) ou des syntagmes nominaux (ex. Union internationale des télécommunications). Ceci n'exclut pas l'existence d'unités terminologiques verbales, adjectivales ou adverbiales (ex. télécopier, arboriforme, dendritique).

Il est important de pouvoir discerner les termes des mots parce que le travail terminologique ne consiste pas à dresser le répertoire des mots dans une langue donnée. Cette activité revient au lexicographe qui établit les dictionnaires de la langue générale. Le terminologue se consacre à l'élaboration de vocabulaires spécialisés en reliant des désignations à leurs concepts respectifs dans un domaine particulier du savoir ou de la pratique.

Pour le traducteur, le terme se confond avec la notion d'unité de traduction. Le nombre des termes peuvent varier d'un traducteur à l'autre. Par exemple, un traducteur novice dressera une longue liste des termes pour lesquelles sera néccessaire une recherche, tandis que le traducteur expérimenté n'en retiendra que quelques-unes. Pour le spécialiste, un terme est une unité qui permet de transmettre le savoir propre à son domaine d'expertise.

Cabré compare le terme avec un polyedre qui a des multiples facettes. Chacune de ces facettes constitue une porte d'éntrée à cet objet cemplexe qu'est le terme.

Les termes, d'abord, peuvent avoir des modifications de formes dues au genre, au nombre, et dans le cas de verbes à la personne, au nombre, au temps, au mode et à la voix (ex : portable, portables; configurer, configure, configurons, configurez, configureront).

Le terme, est la dénomination ou désignation d'un concept en langue de spécialité. Cette désignation peut être:

un mot de la langue générale ou courante pris dans un sens spécialisé

un mot créé de toutes pièces avec un sens spécialisé (ex. « quark » en physique particulaire)

un syntagme ou regroupement de mots formant une unité de sens

une formule chimique, mathématique, etc.

un symbole

une appellation savante en latin ou en grec

un acronyme

un sigle

une appellation officielle (titre d'un poste, d'un organisme, d'une unité administrative, etc.)

En fin de compte, les critères de reconnaissance du terme, linguistiquement, sont les suivants, quelle que soit sa nature morphologique (mot radical, abréviation, dérive, composé ou locution):

I) il appartient à une série morphologique de mots de sens spécialisé au sein de la langue considérée.

2) il a une syntagmatique restreinte (cooccurrences et commutations dans les limites d'un domaine spécialisé).

3) il a des relations de dépendance par rapport à des unités présentant les caractéristiques 1 et 2.

CONCLUSIONS

Immunosome, pervaporation, métalloplasturgie, tachèle : chaque jour, nous sommes confrontés à des mots qui, issus des domaines scientifiques et techniques, surgissent dans la langue générale. Les dictionnaires généraux nous aident un peu : ils ne nous présentent qu'un choix aléatoire de ces mots et ils ne répondent pas, par la définition présentée, aux attentes du lecteur qui cherche à acquérir une connaissance, ne fût-ce que partielle, du domaine concerné. L'accélération du développement des sciences et des techniques et la circulation de l'information à l'échelle mondiale ont rendu de plus en plus nécessaires l'analyse et la description des "langues de spécialité" (liées aux professions et aux activités).

Au cours des dernières années la terminologie a connu un développement systématique, menant une réflexion profonde sur ses principes, ses fondements et ses méthodes. Elle a obtenu la reconnaissance générale de son importance sociale et politiques, tant sur le plan national qu’internationale. Donc, on constate que la terminologie est l'ensemble des termes, rigoureusement définis, qui sont spécifiques d'une science, d'une technique, d'un domaine particulier de l'activité humaine. Elle est une science qui étudie les termes caractéristiques pour un domaine. La terminologie joue ainsi un rôle primordial puisqu'elle vise à améliorer les conditions de traduction, de communication entre domaines spécialisés, voire entre spécialistes et grand public. Elle étudie systématiquement les « termes », les mots, ensembles de mots et de concepts constituant les langues de spécialité, et les gère dans des « banques » informatisées. C'est ainsi que la terminologie s'attache à répondre aux besoins de plus en plus nombreux en matière de termes nouveaux. La terminologie joue ainsi un rôle primordial puisqu'elle vise à améliorer les conditions de traduction, de communication entre domaines spécialisés, voire entre spécialistes et grand public.

En effet, dans chaque domaine du savoir on utilise des termes bien particuliers, qui renvoient à des réalités bien définies dans ces domaines, et qu'on ne peut pas confondre avec les mêmes mots (homonymes) utilisés dans d'autres domaines. Ainsi deux maçons ne parleront-ils pas du même chaînage que deux informaticiens. Un puisatier et un biologiste ne parleront pas du même chat, l'écran du cinéma et celui de l'informatique ne renvoient pas à la même notion, pas plus que le clavier du musicien et celui de l'informaticien ou le piano en musique et en cuisine.

La langue a des raisons que la raison ne connait pas. Si la terminologie procède d'une démarche onomasiologique, on pourrait penser que la base de la fiche est le concept et non le terme. Et que pour un concept unique, on aura différentes réalisations (termes) selon les langues étudiées, chaque terme de chacune de ces langues étant classé dans la fiche du concept. Pourquoi ne pas parler de mots ? Parce que le terme, dont la définition est de désigner une notion bien définie, peut dépasser les limites du mot. De plus, le mot, dans la mesure où il est défini comme une chaîne de caractères isolées par des blancs, peut correspondre à des choses aussi différentes que des prépositions, des conjonctions, des adverbes, qui ne sauraient dénommer des réalités techniques. En outre le terme de mot ne suffit pas à désigner la diversité des réalisations du terme, en effet le terme peut être un sigle (composé de la première lettre de chacun des éléments du terme : D.O.C, RAM), un syntagme mixte incluant des chiffres (Clé de douze), une formule chimique (H2O), un acronyme (constitué de syllabes de la dénomination d'origine), une abréviation, etc.

On peut mentionner des sigles qui sont une suite des initials de plusieurs mots qui forme un mot unique prononcé avec le nom de lettre. Si nous faisons référence à l'économie, on peut citer quelques exemples : produit intérieur brut → P.I.B. [péibé] ; offre publique d’achat → O.P.A. [opéa] ; Fonds monétaire international → F.M.I. [èfèmi].

La terminologie est la discipline qui étudie les concepts et les termes qui les désignent en langue de spécialité. Il est important de pouvoir discerner les termes des mots parce que le travail terminologique ne consiste pas à dresser le répertoire des mots dans une langue donnée. Cette activité revient au lexicographe qui établit les dictionnaires de la langue générale. Le terminologue se consacre à l'élaboration de vocabulaires spécialisés en reliant des désignations à leurs concepts respectifs dans un domaine particulier du savoir ou de la pratique.

En ce qui concerne les mots, on peut distinguer aussi 3 types de mots:

Mot-racine. Mot qui ne comprend que la racine. Ex: terme, terme/s ;

Mot composé. Mot qui comprend plusieurs racines. Ex : étau-lim/eur ;

Mot dérivé. Mot qui comprend au moins une racine et au moins un affixe. Ex : pré/cède.

Les termes peuvent être classifiés selon la forme comme suit :

-> simples ou complexes ( ex : acide -> acidification ; radio -> radioscopie ) ;

-> dérivés ou composés ( ex : dirigeable, troune – disque ) ;

-> syntagme terminologique ou synapsie ( ex : impôt sur le revenu ) ;

-> des termes issus suite à la troncation.

La terminologie est une science qui étudie les termes, leur evolution, signification et utilisation. La terminologie étudie la lexicologie contemporaine est la branche la plus récente et la plus complexe du vocabulaire.

Le mot terminologie à plusieurs acceptions:

-discipline qui étudie les termes spécifiques d'un domaine;

– les termes d'un domaine de spécialité (par exemple la terminologie des sciences exactes)

CHAPITRE II

Terminologie de la mode vestimentaire

Dérivé du latin « modus »: façon d'être passagère, « la mode » exprime une transition.

Selon “Le Tresor de la Langue Francaise”, la mode est « une manière d’être, de penser, d’agir ».

Selon le Petit Robert, c’est : …  « Goûts collectifs, manières de vivre, de sentir qui paraissent de bon ton à un moment donné dans une société déterminée ».

Pour certains la mode est l'image de gaspillage et de l'extravagance, et pour les autres, la mode represente l'image de la société actuelle, riche et élégante. D'une part elle exprimé la fantaisie, et d'une autre le goût et le caprice.

Elle exprimé l'engouement, le succès, la folie, et le caractère épidémique, ce qui se traduit tout particulièrement par l'emploi des anglicismes ("look", ou bien "fashion").

Selon le valeur grammaticale, le mot « mode » à différents sens : « mode » [n.f] :

(ex : la mode londonienne = manière de s'habiller à un moment, à un endroit particulier), (ex : il en fait toujours à sa mode = manière collective de faire), (ex : à la mode – selon les goûts, les mœurs du moment – ex : musique à la mode).

Le masculin du mot « mode » à les sens suivant : (ex : le mode de vie = forme particulière d'un fait, d'un phénomène), (ex : le mode indicatif = formes verbales exprimant une nuance d'action (en français : conditionnel, impératif, indicatif, infinitif, participe, subjonctif), (ex : le mode majeur = disposition particulière de la gamme).

Quand on parle de la mode, on fait référence notamment a la mode vestimentaire.

La mode vestimentaire est la manière, la facon, l’habitude ou encore la vogue. C'est un style de vie qui permet d'afficher la personnalité, le rang social, la richesse d'un personne. Elle va jusqu'à englober tous les accessoires, comme le parfum, les bijoux, les étoffes, le maquillage, voire les modifications corporelles – tels la coupe de cheveux, le piercing et le tatouage.

Le dictionnaire des synonymes de la langue francaise (Larrouse, 1947) donne la definition suivante « Les vêtements désignent d'un facon générale ce qui sert à couvrir le corps pour le preserver des intermpéries ou caher sa nudité. »

Le mot « vêtement », qui provienne de l’ancien français « vestement », en didactique est definie comme : ensemble des objets fabriqués pour couvrir le corps humain, le cacher, le protéger, le parer(coiffure, chaussures, linge, habits et accessoires) : (ex : équipement, garde-robe, habillement « une petite robe de laine, un tablier, un jupon, un fichu, des souliers »).

En couture, le vêtement est un ensemble des objets qui sert à couvrir le corps humain; habillement (comprenant le linge mais non les chaussures) (ex : Vêtements d'homme, de femme, unisexes. Vêtements ridicules. Vêtements militaires.Vêtements de travail. Vêtements de grossesse. Vêtements d'occasion. Vêtements assortis).

« Un vêtement de brume » est un exemple éloquent de la litterature, qui signifie ce qui habille ou recouvre quelque chose.

Après cette liste on peut voir la richesse du champ vestimentaire :

Un vêtement peut être un vêtement d'enfant, d'une femme, d'homme. Il peut être : ancien, moderne, demodé ou à la mode, ample, collante, croisé, drapé, droit, étroit, fermé, large, stricte, vague, chaud, court, léger, long, lourd. Il y a des vêtements pour chaque saison et même pour demi-saison. Un vêtement est de bonne ou de mauvaise coupe. Il este fabriqué de différentes matières (coton,.cuir, laine, soie) etc. À chaque circonstance correspond un vêtement. Il peut être clair ou sombre. On distingue vêtement de sport, de parade, de travail. Un vêtement peut être dans différents états : fripé, élimé, usé, taché, neuf, élégante, de bonne qualité. Il peut être convenable. On peut le nettoyer, le laver, le coudre, l'acheter, le ranger, l'offrir.

Certains écrivains pensent que le vêtement est bien loin de transmettre et de communiquer un message eficient à la manière de Frederic Monnayron qui considère le vetement comme "une apparence trompeuse". Cela fait penser a un diction arabe qui dit "Si les gens avaient été jugés sur leur tenue, le paon aurait été supèrieure à l'homme".

Le mot « vêtement » à comme synonymes : habit, tenue, toilette, affaire, mise, costume, accoutrement, fringue, effets, garde-robe, costume, fripier.

Un autre synonyme pour le « vêtement » est « habillement ». Donc l'habillement est l'ensemble des vêtements que l'on porte.

Si l’on définit théoriquement, un « habit » est une chose faite de tissu ou de cuir que l’homme met sur son corps. Il protège l’homme contre le froid ou le chaud.

Le mot « habit » voulait dire autrefois « état » ; en prenant le sens de « vêtement » il a entraîné dans son développement sémantique le verbe « habiller » formé de bille – « partie d'un arbre, d'un tronc préparée pour être travaillée » ; l'apparition des dérivés habilleur, habillement, déshabiller, rhabiller est due à l'évolution sémantique du verbe. D’ici on a le verbe « habiller » ce que signifie : mettre des habits.

Le mot « habit » au singulier signifie : un vêtement; et au pluriel: un ensemble de vêtements.

Il y a encore des vêtements caractéristiques d'une époque, ou propre à une fonction, a une profession. (ex.Habit à la française, Habit de laquais, Habit religieux).

Dans ce qui suit, on peut voir des syntagmes concernants : « Vêtements(s) » et « habit(s) »:

Vêtements(s) -> commerce du vêtement, fabrication du vêtement, industrie du vêtement, assembler un vêtement, bâtir un vêtement, coudre un vêtement, couper un vêtement, faire un vêtement, finir un vêtement, tailler un vêtement, laver des vêtements, acheter un vêtement, ranger se vêtements.

Habit(s) -> prendre l'habit, recevoir l'habit, quitter l'habit, prise l'habit, beaux habits, riches habits, vieux habits, marchand d'habits, endosser un habit, porter un habit, changer d'habits, boutons d'un habit, col d'un habit.

Les concordances entre ceux deux lexèmes-vedettes:

Adjectifs valorisants :

Vêtements(s) -> chaud, dégagé, élégant,

Habit(s) -> lustré, leste

Adjectifs dévalorisants

Vêtements(s) -> ample, décati, ripé, froid, rapé, taché

Habit(s) -> mal coupé, miserable, sale, trop large

Emplois de « habit (s) » dans un exemple:

académicien : habit vert d'académicien;

brosse : brosse à habits;

commode : habit commode pour le voyage;

dimanche : le costume du dimanche;

louer : louer un habit;

mettre : mettre ses habits;

or : habits de soie or d'or;

puce : des habits puce;

Emplois du « habit (s) » dans un developpement définitioire:

Coiffe : Coiffure régionale, en général en tissu, portée par les femmes;

Cornette : Coiffure portée par certaines religieuses;

Frac : Habit de cérémonie noir;

Dans le poème qui suit « Mon habit » d'après Pierre-Jean de Béranger on constate que le locuteur s'adresse à ses habits, il va même jusqu'a les personnaliser, en les attribuant des traits de caractère humains : « fidèle », « pauvre ». Le poète, en dernier lieu, considère ainsi son habit comme un vieil ami.

Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime !

Ensemble nous devenons vieux.

Depuis dix ans, je te brosse moi-même,

Et Socrate n'eut pas fait mieux.

Quand le sort à ta mince étoffe

Livrerait de nouveaux combats,

Imite-moi, résiste en philosophe :

Mon vieil ami, ne nous séparons pas.

On dit encore qu'en aucun cas ils ne se sépareront pas, parce qu'ils sont les meilleurs amis.

La terminologie de la mode vestimentaire peut être représentée comme un signe complexe dont le signifié est le système des notions du domaine de la mode et dont le signifiant est l’inventaire linguistique décrivant ce domaine.

Si cet inventaire linguistique est technique on parle de la terminologie spécialisée de la mode qui est à la base du langage technique utilisé par des spécialistes – créateurs de la mode ou des articles vestimentaires.

Si cet inventaire est « banalisé » on parle de la terminologie vestimentaire « banalisée » qui sert de la base du langage banalisé utilisé par les journalistes qui décrivent les événements dans le monde de la mode et qui en font la publicité, aussi bien que par des vendeurs et des consommateurs des articles vestimentaires.

Ex : Nous avons demandé à onze duos (photographes et stylistes) de nous donner leur vision des tribus mode d’aujourd’hui. Vous verrez que : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » !

La forme de ces deux langages : technique et banalisée peut etre orale et ecrite. Il est difficile d’attribuer à chacun de ces langages une forme typique comme Galisson l’a fait pour le langage technique et celui banalisé du football.

La mode est bien un système. Contrairement au mythe de l'improvisation, du caprice, de la fantaisie, de la création libre, on s'aperçoit que la mode est fortement codifiée. C'est une combinatoire, qui a une réserve finie d'éléments et des règles de transformation. L'ensemble des traits de mode est puisé chaque année dans un ensemble de traits qui a ses contraintes et ses règles, comme la grammaire. Ce sont des règles purement formelles. Par exemple, il y a des associations d'éléments de vêtements qui sont permises, d'autres qui sont interdites. Si la mode nous apparaît à nous imprévisible, c'est que nous nous plaçons au niveau d'une petite mémoire humaine. Dès qu'on l'agrandit à sa dimension historique, on retrouve une régularité très profonde. La seconde image de la mode est plus éthique, plus engagée. Il parrait qu'il y avait deux modes. D'une part, la mode s'efforce de faire correspondre au vêtement décrit des usages, des caractères, des saisons, des fonctions:

ex : "Une robe pour le soir, pour le shopping, pour le printemps, pour l'éludiante, pour la jeune fille désinvolte…"

Le système de la mode c’est précisément un « système de la mode » que Roland Barthes a tenté d’établir. Il distingue trois niveaux du vêtement: le vêtement réel ou porté, le vêtement-image (photographié), et le vêtement écrit sur lequel portera son analyse. Il donne encore une autre définitions pour les traits de la Mode. Il se réfère à l'ecriture de mode dans un magasine de Mode tout en analysant les énoncés de Mode d'un point de vue sémiologique. Il définit le trait de mode comme l'union de « genre » (matériel) comme par exemple une jupe, et d'une « variant » (immatériel) qui fixe la longuer exacte.

Pour le Système de la mode Barthes s’inspire toujours de la linguistique de Saussure, mais aussi des leçons du structuralisme. La mode peut ainsi se lire comme une combinatoire de signes en vue d’une certaine signification.

Saussure a postulé pour la première fois l'existence d'une science générale des signes, appelée sémiologie. Il pensait que la linguistique serait une partie seulement de cette science. Ce projet sémiologique a été repris ensuite grâce au développement de la linguistique et des sciences sociales. On en est arrivé à la conviction que beaucoup des objets culturels maniés par les hommes constituaient des systèmes de communication, donc de signification. On peut dire que toute la culture, au sens le plus large, tombe sous le coup d'une science des significations. Les objets les plus utilitaires en apparence – la nourriture, le vêtement, le logement- et à plus forte raison ceux qui ont le langage comme support, comme la littérature – bonne ou mauvaise – les récits de presse, la publicité, etc., appellent une analyse sémiologique. On avait d'abord pensé étudier le vêtement réel, porté par tout le monde dans la rue. On a renoncé. En effet le vêtement de mode est complexe en ce qu'il met en jeu plusieurs "substances": la matière, la photographie, le langage. Or il n'y a pas encore de travail de sémiologie appliquée. Il fallait donc donner le pas aux problèmes de méthode. Pour cela on a préféré choisir un objet aussi "pur" que possible à analyser, c'est-à-dire reposant sur une seule "substance". On a étudié le vêtement de mode tel qu'il est réfracté dans le langage écrit des journaux spécialisés.On n’a  gardé que la description, c'est-à-dire la transformation d'un objet en langage.

ex : tunique pointe triangle; chemisier froissé manches courtes;

chemise col Mao; débardeur classique; robe col v fleur;

Ce « Système de la Mode » se décompose en fait en deux systèmes. Il s'agit de détecter dans un message simple – la description d'une robe à la mode – la superposition de plusieurs systèmes de sens: d'une part, ce qu'on pourrait appeler le "code vestimentaire" qui réglemente un certain nombre d'usages, et d'autre part la rhétorique, c'est-à-dire la façon dont le journal exprime ce code et qui renvoie elle-même à une certaine vision du monde, à une idéologie. L'analyse sémiologique permet de situer la place de l'idéologie dans le système général du sens, sans, bien sûr, pouvoir aller plus loin, la description des idéologies particulières relevant d'une autre science.

L'analyse sémiologique constitue un métalangage dont le rôle est de "pourvoir un système réel, saisi comme signifé, d'un ensemble de signifiants originaux, de nature descriptive".

Dans le cas de l'uniforme militaire, par exemple, qui représente l'autorité, on peut distinguer des signes de gradation qui établissent une hiérarchie dans la structure du commandement. Une étoile ou une barre fonctionne alors comme symbole qui dénote le degré du pouvoir d'émettre des ordres.

Le système vestimentaire et celui de la langue ont un nombre considérable de points communs.

Le premier, c'est le fait que l'aspect vestimentaire soit un langage tout comme n'importe quelle langue. Tout langage possède, selon Roman Jakobson, six fonctions : "le destinateur (=locuteur) envoie un message au destinataire (=auditeurs). Pour être compris, le message requiert un contexte linguistique et un code (=langue) commun au destinateur et au destinataire. Enfin, le message requiert un contact, un canal physique et une connexion psychologique entre le locuteur et l'auditeur, contact qui leur permet d'établir et de maintenir la communication.

Dans la communication vestimentaire, le destinateur est „l'habillé”, c'est-à-dire celui qui porte tel ou tel vêtement, ayant ou pas l'intention de transmettre un message. Le destinataire, c'est l'entourage, ou plus précisément, les personnes qui „voient” l'habillé. Le message, c'est l'habit, qui peut attirer les regards. Le contact, c'est le canal, c'est la culture partagée (dite la fonction phatique). Par exemple, le voile islamique, ne représente pas les mêmes valeurs dans une communauté musulmane que dans une autre communauté. Enfin, le code, se manifeste dans la communication vestimentaire par le fait du décodage du costume.

2. 1

La classification des termes

La monde de la mode vestimentaire nous offre une gamme variée des termes specialisees. Ce sont des termes qui incluent des termes des vêtements feminins ainsi que masculins ou pour bébés.

Deux fonctions principales peuvent être établie pour les habits :

Protectrice : protège du froid, de la chaleur, des produits toxiques, de l'abrasion, de l'humidité…

Psychosociale : esthétique, pudique ou érotique, définit une appartenance et exprime une personnalité

Les vêtements de femme :

• Une chemisette

• Une jupe

• Un caleçon

• Un fuseau

• Un corset

• Une gaine

• Une guêpière

• Une jarretière

• Un soutien-gorge

• Une tailleur

• Une robe

Les vêtements d’homes:

• Un maillot

• Un pantalon

• Une veste

• Un caleçon

• Un costume

• Un slip

• Un manteau

Les vêtements pour enfants :

Un pantalon un tee-shirt une jupe un ensemble un pyjama

Les vêtements unisexes :

• Un tricot

• Une blouse

• Un caban

• Un pull-over

• Un bermuda

• Un jean

• Un short

• Une tunique

• Un chiton

• Une jambière

Les vêtements peuvent-être classifiés d'apres le niveau et la zone de recouvrement, comme suit:

Sous-vêtements – ex : un caleçon, un boxer, un corset, une flanelle ;

Sur-vêtements – ex : une veste, un veston, un tricot, un cardigan ;

Inter-vêtements – ex : un jupon, une guêpière, une gaine ;

Les vêtements sont portés en différentes occasions, un classement selon celles-ci serait : ordinaire d'intérieur, ordinaire d'extérieur, professionnel, sportif, nocturne, traditionnel et cérémoniel.

Une autre classification est la propriété des matériaux de lesquelles sont fabriques les vetements :

Nature – a) Fibres textiles naturelles – Végétal – ex : lin, etc.

Animal – ex : laine, cuir, soie, fourrure, etc.

b) Fibres textiles synthétiques – ex : polyester, acrylique, polyamide, lycra, nylon, acétate, viscose, polyuréthanne ;

Texture et tissage, point de couture – ex : jersey, velours, satin, canvas, bouclette, molleton, tweed, denim, gabardine, taffetas, haute densité (microfibre), membranes (gore-tex), polaire, crépon, stretch, abeille, filet, peigné, cardé ;

Au delà de la partie du corps recouverte, la forme des habits se différencie en grande partie par la forme des ouvertures qui laissent passer les membres, la tête et ainsi que celle dans le dos et sur le coté.

Ouvertures – ex: manches, jupes, pantalons, évasée, serrée, revers;

Encolure : ex : col en V, en U, rond, roulé, court, ras du cou, croisé, avec pointes, bateau, boléro, marinière, montant ;

décolleté : coeur, goutte d'eau ; échancrure ;

Fermetures: ex: bouton, pression, lacet, fermeture éclair, sangle, autogrippant, glissière, coulisse, patte, jarretière ;

Métallique – ex : anneau, carré, étrier et des de Paris, boucle, passant, chape, coulant, aiguillette, agrafe ;

Coutures – ex : Plate, manche raglan, ourlet, volant, fronçage, franges ;

Coupe – ex : droite, large, étroite, galbé, cintré, panier, crinoline, tournure, pattes, pinces ;

Retenues – ex : bretelles de maintient, croisé, parallèles, porte-jarretelles, quille de jupe ;

D'apres le style, on distingue les vêtements :

Décontracté : confortable pour l'utilisateur

Styles provenant des vêtements sportifs, nocturnes.

Coupe large, couvrant, couleur sans importance.

Élégant : esthétique pour le spectateur

Styles provenant des vêtements professionnels, couleurs foncées froides.

Coupe droite, fermetures luxueuses.

Sensuel : attirant pour le spectateur

Styles provenant des sous-vêtements.

Coupe étroite, peu couvrant, tissu mince, ouvertures décolletées,

échancrées, couleurs claires chaudes.

Décalé : remarquable par le spectateur

Styles provenant des vêtements traditionnels, cérémoniels.

Coupe de travers, couleurs voyantes ou unique.

On doit mentionner qu'il existe encore la classifications des termes d'apres un autre critère : le métier.

Vestes Chef, Grand chef, Vestes cuisinier

Vestes Chef, blanches;Vestes Chef, avec liseré – passepoil, Vestes Chef, couleur, Veste Chef, spécial femme.

Vêtements de Travail

Blouses Blousons, Vestes, Combinaisons, Gilets, Jardin:Vêtements, Parkas, Salopettes- Cottes à bretelles, Tabliers.

Pantalons Cuisinier – Pantalons Boulanger

Pantalons Cuisinier Homme Pantalons Cuisinier Femme Boulanger

Jupe de service  Vêtements Prof Médicales-Homme Chaussures

Le complet (ensemble) feminin ; Le complet masculin ;

Vêtements alimentaire

blouse blanche avec capuche; blouse blanche pour homme; blouse blanche pour femme

Anti-chaleur et projections

guêtre anti-chaleur et projections; manteau anti-chaleur et projections; cagoule anti-chaleur et projections;

Vêtements antistatiques

pantalon unisexe tissu anti-poussière; blouse anti poussière ; combinaison anti poussière et antistatique;

Gardiennage et sécurité

bonnet sécurité; combinaison spéciale personnel de sécurité; pull col V sécurité;

On peut affirmer que les vêtement se soudivisent encore en :

Pièces du haut : ex – une blouse, un bustier, un boléro, un caban, un caraco, un jabot, un tailleur, une tunique, un veste, une jaquette, un anorak, un gilet, un imperméable, un maillot ;

Pièces du bas : ex – une jupe, une bermuda, une culotte, des jeans, un pantalon, une jupon, un caleçon, un short, un slip de bain ;

Chaussures : ex – des ballerines (f.), des bottines (f.), des escarpins (m.), des mocassins (m.), des sandales (f.), des chaussettes (f), des baskets(f), des bottes (f), des souliers (m), des tennis (f), des pantoufles (f) ;

Accessoires et bijoux: ex – une cravate, un noeud papillon, un carré de soie, une écharpe, un foulard, un mouchoir, un bouton, un bouton de manchette, une ceinture, des gants (m), un manchon, une bague, une boucle d'oreille, un bracelet, une broche, une chaîne (en or/argent), un collier, un pendentif, des lunettes (f) de soleil, une montre, un serre-tête, une barrette, une

lavallière ;

Sur la tête: ex : un béret (basque), un bonnet, une calotte, un canotier, une casquette, un chapeau, un chapeau de paille, un képi ;

Les vêtements chauds : ex : un anorak, un gilet, un manteau, un pardessus, un pull/pullover ;

On doit mentionner, qu'il y à des termes specifiques en ce qui concerne la matière de laquelle est fait un vêtement : ex – l’angora, le caoutchouc, le cachemire, la chenille, le chevron, le coton, le cuir, la dantelle, le denim, la laine, la soie, le fil, le nylon, le polyester, la popeline, le satin, le velours, la viscose.

Un vêtement se distingue d'une autre par :

une couleur – ex : noir(e), beige, blanc(he), marron, gris(e), rouge, bleu(e), rose, bleu marine, violet(te),vert(e),jaune,orange ;

un coloris – ex : clair(e)… ex : Elle portait un corsage vert clair …foncé(e) ;

D'apres les outils de la fabrication des vêtements on utilisé: ex : Aiguille à coudre, Aiguille à tricoter, Dé à coudre, Épingle, Épingle de sûreté, Ciseaux, Machine à coudre, Machine à tricoter, Mètre ruban, Surjeteuse.

Selon les accessoires utilisé : Bouton, Braguette, Fermeture à glissière, Fil à coudre, Galon, Velcro.

2.2

Le vocabulaire de la mode vestimentaires en différents époques

La mode vestimentaire fait distinction entre les personnes. En certaines époques, les vetements connaissent des modifications substantielles. Par exemple, à la Renaissance, le costume est largement influencé par la mode italienne qui lui donne élégance, luxe et raffinement des étoffes. Cette période inscrit dans la mode française plus de légéreté et de couleurs. Au XVIe siècle, le costume en France subit une autre influence, celle de l'Espagne, pays alors puissant grâce à ses découvertes en Amérique. L'Espagne, surchargée d'or, d'argent et de perles, promulgue lois et édits pour restreindre les excés de richesses des costumes. La mode est alors aux vêtements noirs et à la sobriété. Le XVIIe siècle oscille entre austérité et extravagance.

Si on prend les robes, on peut observer qu'en XIX siècle elles se garnissent sur le côté et sont portées superposées, tandis qu'un siècle plus tard, quand la la silhouette féminine se caractérise par le goût pour les lignes souples, les courbes, les volutes et les dentelles, elles sont à la mode courtes ou longues pour les soires.

Sont conçues nouvelles tenues féminines exclusivement pour le sport. Par exemple, Amelia Bloom, une Anglaise, a inventé au milieu du XIXe siècle des culottes bouffantes qui vont porter son nom, les bloomers qui sont utilises à partir des années 1890-1900, dans la pratique de la bicyclette et disparaissent dans les années 1910-1920. pantalon qui se porte désormais en toutes circonstances, notamment le blue-jeans. Puis les jupes, remonte progressivement au dessus du genou pour être alors qualifiée de très courte.

Au siècle XX sont à la mode les manteaux coupés en forme de robes ou de capes, les jupes droites. Parmi les accessoires on peut noter les gants, le chignon, l'ombrelle, le chapeau, les perruques, les bijoux, les ceinture. Les impressions textiles s'inspirent de motifs orientaux ou des fourrures (panthère ou ocelot dans des couleurs fantaisistes bleu, rose, etc.). Les couleurs en vogue sont : le brillant et le noir qui garde un côté sophistiqué et distingué favorisé pour les tenues de soirées. Le maquillage évolue aussi des paillettes vers le nacre.

En ce qui concerne l'évolution de la silhouette masculine, on peut voir qu'il y a eu très peu d'évolution tout au long du XIXe siècle et au début du XXe siècle, dans le très simple costume trois pièces (pantalon, veste et gilet). L'apparition du smoking chez les hommes reste toujours à la mode. L'essor de l'automobile ayant aussi apporté quelques éléments à la tenue : cache-poussière, casquette, lunettes et gants de cuir.

De même, les tenues des ouvriers et des paysans restent très figées, comme tout au long du siècle précédent. Les cheveux étaient généralement portés courts ; ni favoris ni cheveux mi-longs n'étaient plus en faveur. La moustache était très à la mode, et dans une moindre mesure, une petite barbichette pointue.

Plus loin on va analyser plusieurs termes utilisés dans des époques différentes et leurs désignation d'aujourd'hui :

Le terme  « frac » a été très souvent utilisée par les gentlemen et dandys du XIXe siècle comme vêtement moins formel. Il était un vêtement dédié aux loisirs, notamment à l'équitation. Il est parfois porté à l'occasion de mariages. Aujourd'hui, on utilise plus souvent « habit » ou « queue de pie », pour designer ce terme.

« Lévite » à deux acceptions :

– une robe longue, simple et ample, portée pendant la seconde moitié du XIII esiècle.

-redingote d'homme ample et descendant jusqu'à mi-molletest ;

Donc, ce terme est utilisé très fréquent pendant le XVIIIe siècle. Au présent, ce terme signifie le « redingote ».

« Polonaise » est un autre terme qui est en vogue dans les années 1780-1800 et signifie une robe dont le dos est ajusté et cambré et dont les pièces de dos, très étroites à la taille, s'épanouissent sur une tournure en demi-panier. Puis, ce terme est connu comme le « jupon ».

« Quesaco » est une bonnet de femme, composé de trois panaches, que l'on portait derrière le chignon, à la mode à la fin du XVIIIes.

Si on prend par exemple, le terme « costume de bain » , on peut observer que c’est un archaisme dans l’édition de 1984 qui est décrit comme synonyme de maillot de bain, et ce, sans marque d’usage, quelle qu’elle soit. Dans la refonte de 1993, qui correspond au moment où le Petit Robert est devenu le Nouveau Petit Robert, costume de bain est marqué comme vieilli. Dans l’édition de 2013, il est marqué comme vieilli ou régional. Probablement que les lexicographes de la maison Robert, constatant une diminution de l’usage de costume de bain, ont pris la décision que cette forme était vieillie. Mais et aujourd'hui, ce mot est utilisée par le français.

La « culotte » est un vêtement dans lequel les deux jambes sont séparées, par opposition à la jupe et designe jusqu'au début du XIXe siècle, le vêtement de dessus masculin. Au début XXe siècle, le mot culotte ayant été complètement remplacé par celui de pantalon qui se porte désormais en toutes circonstances, notamment le blue-jeans., il est utilisé en même temps que caleçon pour désigner le sous-vêtement. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, en France, c'est le terme slip qui devient en usage pour désigner les culottes d'homme ajustées qui ne sont pas des caleçons.

Les « guêtres » était des jambières en toile ou en cuir fixée à l'aide de boutons ou de crochets en usage chez certains militaires. Une « jambière » est une pièce de vêtement ou d'armure qui couvre le bas de la jambe entre le genou et la cheville et se porte par paire ou non. Ces deux termes sont anciens qui furent popularisées, dans les années 1980, comme accessoire de mode.Ils sont souvent associées à la danse où elles sont portées à l'entrainement.

Nous trouvons le premier mot dans une expressions comme traîner ses guêtres – se déplacer sans un but précis.

Le « brodequin » est un chaussure antique qui couvre le pied et une partie de la jambe. Aujourd'hui ce terme est ramplace par une autre « bottine ».

« Camisole » est un terme utilisé pendant XVIes et signifie un vêtement court à manches et court qui se porte sous ou sur la chemise. « Brassière » est un synonyme adéquate pour ce terme.

Une autre sorte de vêtement très à la mode à l’époque de la Renaissance était une veste allant du cou à la ceinture, le « pourpoint ». L’expression d’origine tirer à brûle-pourpoint impliquait le fait qu’on ait tiré sur une personne de très près, jusqu’à brûler sa veste. Plus tard le verbe tirer a disparu et il n’en reste qu’à brûle pourpoint désignant une action brusque ou inattendue. Le chaperon désignait à l’origine le capuchon de cuir qui couvrait les têtes des aigles. On leur couvrait les yeux pour qu’ils ne soient pas distraits. Quand on a enlevait le capuchon, l’aigle était tout de suite concentré sur la proie désignée. Plus tard ceci est devenu un chapeau avec un bourrelet sur le haut et une queue qui pendait sur l’épaule. Aujourd’hui servir de chaperon signifie accompagner une personne plus jeune que soi-même pour la protéger.

Dans une langue, il y à des registres dans l'univers vestimentaires, l'habit soutenu (vêtements de parade), l'habit usuel (le bleu de travail), l'habit de la rue (les jeans , le T-shirt).

Dans le langage familier pour le « pantalon », on utilisé: falzar, fendard, froc, futal, ben.

L'argot est un langage parasite qui ne se distingue du parler commun ni par la pronnonciation, ni par la grammaire, mais par le doublement du vocabulaire au moyen de termes qui lui son propres. Selon une définition formulée dans le Trésor de la langue française pour une acception par extension du mot argot, celui-ci désigne un « langage ou vocabulaire particulier qui se crée à l'intérieur de groupes sociaux ou socio-professionnels déterminés, et par lequel l'individu affiche son appartenance au groupe et se distingue de la masse des sujets parlants ». Par exemple : le mot « Argent » peut être nommé encore : artiche, aspine, aubert, balles, blanquette, blé, boules, braise, bulle, caire, carme, chou ; ou « Policier »: archer, bœuf, bignolon, bleu, bourdille, cochon, cogne, condé, coyotte, flic, keuf, matuche, pandore.

En ce qui concerne la mode vestimentaire, on peut voir la liste suivant : « Pantalon » : bénoche, bénouse,

On trouve dans le vocabulaire vestimentaires plusieurs expressions qui ont des traits spécifiques aux « teenagers » c’est – à – dire des expressions utilisés très fréquemment par les jeunes dans leurs dialogues avec ses copains. Ce sont les jeunes qui décident de ce qui est moderne et de ce qu’il l’est pas. Ils créent ainsi la mode. Ce phénomène concerne aussi les processus langagiers. La langue des jeunes change en permanence. Aujourd’hui, plusieurs tendances se dessinent. Voila une liste :

Avoir une apparence : ex – … « depuis que j’ai cette apparence, c’est incroyable le nombre de gens qui viennent me parler. »

Aller bien : ex – « Ce look m’allait parfaitement bien. »

Apprendre s’ adapter : ex – … « j’ai beaucoup déménagé et ça m’a appris à m’adapter, quel que soit mon look. »

Avoir un compliment : ex – « Mais il n’ y a jamais un compliment qui revient aussi régulièrement que cette vanne sur mes cheveux. »

Associer un mouvement à un autre mouvement (style vestimentaire) : ex « Il faut dire qu’ils l’ associaient plus au mouvement punk qu’au manga…

Aller chiner – faire des achats : ex – « J’aime aller chiner dans des « charity shops. »

Adopter un look : ex « On avait les mêmes goûts, alors j’ai adopté le look. »

Adopter le style : ex « J’ai adopté véritablement le style et je me suis habillé tous les jours comme ça. »

Avoir un bon style : ex « J’entends très souvent des phrases positives, surtout des «  t’ as un bon style ». 

Avoir du mal avec les gothiques : ex « J’aurais beaucoup de mal avec les gothiques… mais peut – être parce que je connais des gens dans tous les styles,sauf eux. »

Bricoler : ex « Je préfère bricoler mes fringues. »

Changer de bahut : ex  « Moi , j’ai changé de bahut au moment de ma modification de look. »

Changer de look : ex « … je change de look très régulièrement, un an, un look !.»

Correspondre ( ne pas ) le look ex : « Ni la musique ni le look ne me correpondent. »

Chercher sa personnalité à travers un look : ex – « Je trouve ça positif que chacun cherche sa personnalité à travers un look. »

Créer le propre style : ex « J’aime bien créer mon propre style. »

Donner le goût : ex « Á cause de mon père, il m’a donné le goût du rock et du skate. »

Donner la vision des tribus mode d’ aujourd’hui : ex – « Nous avons demandés à onze stylistes de nous donner leus vision des tribus d’aujourd’hui. »

Étre (ne pas ) pareille que : ex « J’aime bien ne pas être pareille que tout le monde. »

Étre stylé(e) : ex « On nous dit qu’on est stylées. »

Étre fashion : ex « Avant j’étais plutôt fashion. »

Étre talons pointus : ex « Avant j’étais talons pointus. »

Étre dragué(e) : ex « C’est surtout des mecs qui cherchent à te draguer. »

Étre (ne pas ) à la page : ex « Ils ne sont très à la page. »

Étre classique : ex  « Dans ma famille, nous sommes tous assez classiques. »

Étre à l’aise : ex « Avec ce look on est à l’aise dans toutes les circonstances. »

Étre catalogué(e) comme… : ex « Je sais que je suis cataloguée comme la « bourge de service » ou la « catho classique ». »

Étre dans le hip- hop : ex « Ils sont des gens qui sont aussi dans le hip- hop. »

Faire des fringues soi – même : ex « Notre vrai truc, c’est de faire nos fringues nous – mêmes. »

Faire la coupe des cheveux : ex  « On m’arrête souvent pour me demander où j’ai fait ma coupe de cheveux. »

Gagner du terrain : ex « La teenage attitude gagne encore du terrain. »

La manière de s’habiller : ex « La manière dont je m’habille est aussi censée et drôle. »

Look passe – partout : ex « Mes copains sont tous avec un look passe- partout. »

Look qui ne se fait pas remarquer : ex « Je l’aime bien car c’est un look avec lequel on ne se fait pas remarquer. »

Le look correspond à qch… : ex « Certaines personnes me disent aussi parfois que mon look correspond bien à ma personnalité. »

Les tenues vestimentaires connotent qch… : ex « Mes copains étaient tous comme moi :ils voulaient être différents, s’exprimer par les vêtements ou quelque chose d’ artistique… »

La marque d’un vêtement : ex « C’est lui qui me demande la marque de mes baskets. »

Mettre qch… : ex « Ma mère me demandait : « Pourquoi tu mets des pantalons trop larges ?. »

Mettre en avant qch… : ex « Le but est de mettre en avant les longues écharpes en laine tricotées main, jeans, bottes et gros pulls. »

Oser s’habiller : ex « Elles aimeraient bien oser s’habiller comme nous. »

Porter : ex  « Aujourd’hui, je porte quasi tous les jours des corsets et je fais des piercings et des tatouages. »

Porter de couleurs : ex « C’est assez drôle d’ailleurs parce qu’ on porte aussi beaucoup de couleurs… »

Préférer qqn… : ex « Quant à mes amis, ils m’ont dit qu’ils me préféraient comme ça. »

Parler de mode : ex « Elles ne savent que parler de mode. »

S’exprimer par les vêtements : ex  « Mes copains étaient tous comme moi : ils voulaient être différents, s’exprimer par les vêtements ou quelque chose d’artistique… »

Se looker : ex « Je n’ai commencé à me looker que l’année dernière. »

Se sentir plus proche : ex « … et la tribu dont je me sens la plus proche est incontestablement celle du hip – hop. »

Simplifier le look : ex « Mais j’ai voulu simplifier un peu mon look. »

S’autoriser à mettre qch… : ex « J’ai voulu m’ autoriser à mettre des baskets avec un sweat… »

Se prendre la tête de s’ habiller : ex « … et surtout moins me prendre la tête le matin en m’habillant. »

Se faire traiter ( être pareille à qqn) : ex « Je me fais traiter régulièrement de «  Jeanne d’ Arc. »

S’habiller dans les friperies : ex « Dans la réalité, je m’habille plutôt dans les friperies. »

S’ habiller (pas) comme les autres : ex « Alors ils me gênent pas, même si je ne me m’habillerais pas comme eux. »

S’habiller comme une clocharde : ex « Pourquoi tu t’habille comme une clocharde ?. »

Se calquer sur un autre style : ex « Á mon précédent collège, j’ai dû me calquer sur leur style « jogging » pour éviter de me faire embêter. »

Se passer de qch… : ex « J’aime bien les accessoires mais je pourrais très bien m’en passer ‘il le fallait. »

Suivre les traces pour le look : ex « Pour le look, j’ai plutôt suivi les traces de mon frère : grand pantalon, grand T- shirt. »

Trouver une tribu : ex « Je pense que c’est toujours plus ou moins à ce moment – là que tu cherches à t’affirmer, donc à te trouver une tribu. »

Trouver mieux : ex « … elle me trouvait mieux qu’ avant ainsi. »

Conclusion

CHAPITRE III

Formation du vocabulaire spécialisé du domaine de la mode

Dans ce sous – paragraphe on se propose d’analyser la spécificité du vocabulaire spécialisé du domaine de la mode vestimentaire. Premièrement il sera bien de donner la notion du « vocabulaire spécialisé » : l’ensemble des termes techniques qui appartiennent au champ lexical d’une discipline,et qui ne sont généralement pas utilisé dans la langue courante.

Le vocabulaire est l’ensemble des mots disponibles pour chaque personne. On distingue plusieurs types des vocabulaires : le vocabulaire actif, passif, fondamental et spécialisé.

– Le vocabulaire passif correspond aux termes dont le locuteur connaît la définition mais qu'il n'utilise pratiquement pas, comme par exemple lexème pour un non linguiste.

– Le vocabulaire actif correspond aux unités connues et employées par le locuteur.

Certains termes spécialisés peuvent rentrer dans le vocabulaire courant (idiotie, imbécillité), alors certains termes courants peuvent se spécialiser dans certains vocabulaires techniques (souris).

On distingue plusieurs sources d'enrichissement le vocabulaire : la dérivation préfixale et suffixale, la composition, l’emprunt, etc.

Premièrement, il faut faire une classification facile des mots : simples (ne sont pas décomposables) et construits (par contre, peuvent être décomposés en éléments significatifs plus petits). Par exemple le mot « boire » , peut être construit à l'aide des suffixes et prefixes, en formant les mots suivants : boisson, buvable, buveur, buvette, pourboire, imbuvable.

Avant de présenter les différents modes de dérivation (préfixation et suffixation, dérivation inverse et formation parasynthétique), il nous faudra distinguer les différents éléments qu’on peut isoler dans le mot dérivé :

Les racines : ex: t e n/ant, les racines sont indiqués en caractères espacées ;

Les affixes. Un affixe est soit un préfixe soit un suffix : ex: ten/ a n t, le suffixe est indiqué en caractères espacés et séparé de la racine par une barre oblique ;

Désinences. La désinence est le morphème final d'un mot qui exprimé la flecion grammaticale, comme par ex: le cas et le nom des substantifs, et le temp et le mode de verbe. Exemple: dans le mot roue/ s, le morphème -s indique le pluriel.

Certaines racines peuvent être utilisées telles qu'elles en tant que termes. Exemple: acier, bois, plomb.

On doit remarquer que les affixes et les désinences ne sont pas des mêmes mots. Pour cette raison, ils ne peuvent pas être utilisées en tant que termes.

Le mot est constitué par de sous-unités, qui, isolées par les sujets parlant, sont utilisées par eux de nouvelles combinaisons et notamment : le suffixe qui représente un élément rajouté après la racine d'un mot, en constituant un dérivé. Ex : timide + -ment = timidement, cannibal(e) + -isme = cannibalisme etc.

Le préfixe c'est un élément qui précède un radical d'un mot, pour former aussi un mot nouveau. Ex : pré + histoire = préhistoire, il- + légal = illégal.

La composition est un procédé consistant à associer deux lexèmes pour former une nouvelle unité lexicale dont la signification est autonome. Ex : ludo- (jeu) + -thèque (réceptacle) -> ludothèque (service de prêt de jeu), giga- (multiplié par 109) + octet -> gigaoctet (unité de capacité de mémoire de 1 milliard d'octets).

On distingue deux types de composition :

La composition « populaire » qui se fait par juxtaposition de deux mots (ou plus), ces composés ne sont pas toujours écrits « en un mot » : ex : porte + feuille = portefeuille, chou + fleur = chou-fleur.

La composition « savante » : c’est-à-dire la composition à partir d’éléments latins ou grecs, ne se fait pas à partir de mots. En effet, pour un composé comme anthropologue, les deux éléments (anthropo-, -logue) n’existent pas à l’état libre, mais seulement dans des composés ou bien dans des dérivés cf.

La troncation est un procédé qui consiste à abréger un mot par suppression d’une ou plusieurs syllabes. Ex : auto[mobile], cine[ma], hyper[marché], etc.

À la bases des dérivés sont les acronymes – des initiales prononcées avec les noms des lettres, ex : CES [sDs] n. m. « contrat emploi solidarité », et les sigles – pacs [paks] n. m. « Pacte Civil de Solidarité », P. D. G. [pedeje] n. « président-directeur général ».

Après que nous avons vu quelque theorie en ce qui concerne la formation des mots, on peut passer à la formation du vocabulaire spécialisé de la mode vestimentaire qui est trés vaste. Voilà une série des termes de la mode vestimentaire formés par suffixation :

Blouse (f.) = blouson ( m. )

Chemise (f.) = chemisier (m.) = chemisette (f. )

Casque ( f.) = casquette (f.)

Épaule (f. ) = épaulette (f. )

Aile (f. ) = ailerons (manches très courtes au dessus de l’épaule)

Col (m. ) = collet ou collerette

Manche ( f. ) = mancheron (m.) ; manchette (f.) ; manchon (m.)

Buste (m.) = bustier (m.)

Chausser (v.t. ) = chaussette (f.) ; chaussure (f.) ; chausseur (m.) ; chausson (m.) ; chausse-pied ( pl. … – …s) (m. )

Boutonner (v.i.) – bouton (m.) – boutonnage (m.)

Cape (f.) – capeline (f.), Chapeau (m.) = chapelier (ère); chapellerie (f.)

Pantalon (m.) = pantacourt (m.) ; pantailleur (m.)

Bonnet (f) – bonneterie (f)

Manche ( f. ) = mancheron (m.) ; manchette (f.) 

Plus loin, on va voir des mots formées par préfixation :

Soubreveste – soubre (le préfix)+ veste (le radical ) 

Minijupe – mini (le préf.) + jupe ( le radical ).

Vertugadin – vertu + gadin (m. )

Pourpoint – pour + point

Justaucorps – just + au + corps ( syn. s’ajuster au corps )

Prétintailles – (motifs découpés dans différentes étoffes et qui sont appliqués)

Déshabillée – dé + habillé (adj. )

Dévêtue – dé + vêtue ( adj. )

Rebrodé – re + brodé ( adj. )

Désassortie – dés + assortie ( adj. )

Revêtement – re (le préf.) + vêtement (le radical)

Survêtement – sur (le préf.) + vêtement (le radical)

Surjupe – sur(le préf.) + jupe ( le radical)

Découpe – dé + coupe

Il faut mentionner qu’il y a une exception en ce qui concerne le préfix [ dé] . Par exemple le terme : décolleté ( m. ) ne se divise jamais en préfix + le radical, même si ce terme a comme substantif le terme : collet (m. ). En le divisant ce terme n’as pas du sens.

On peut former encore des mots au pluriel en fonction de terminaison :

Mettaleux – mettal + eux

Lolitas – lolita + s

Racailles – racailles + s

Robes – robe + s

Charles Bally appelé mot composé un syntagme virtuel caractérise qui désigne, en le motivant, une idée unique, tandis que, l'academicien russe, V. Vinogradov, le contredit, en disant que les mots composés ne sont que des simples mots, et plus précisément des unites phraseologiques.

D'apres le critère orthographique on distingue plusieurs types des mots composées :

– mots qui s'ecrivent en un seul mot ( mots agglutinés, soudés ) – ex : portefeuille(m.), minijupe(f) ;

– mots qui s'ecrivent avec un trait d'union, ce procédé est caractéristique pour la majorité des composés français – ex : porte-jarretelles, sous-vêtement, garde-robe (f.), soutien-gorge(m.), costard-cravate(m.), costume- cravate (m.), veste-pantalon (f.), haut-de-chausses, pull-over (m.), sous-pull (m.), tee-shirt (m.), blue-jeans (m.), couvre-chef (m.), col-châle (m.), col-jabot (m.), veste-tailleur (f.), serre-taille ( adj. ), robe-lingerie (f.), faux-cul (m.), « cape-châle », « cravate » frou-frou ( f.), cache-cœur ( m.), deux-pièces ( m.), maxi-chaussette (f.) ;

– mots composés détachés – ex : corps de jupe, bas de jupe, pantalon classe (m.), pantalon jean (m.), sac à main (m.), robe lingerie (m.), cousu main (adv.), col capuche (m.), cache corset (m.), pantalon en pattes d'éléphant (m.), jupe cloche ( f.), jupe crayon (f.) manteau redingote (m.), poche à rabat (f.), robe tube (f.), veste de bûcheron (f.) ;

Les termes vestimentaires comme d’autres termes d’autres domaines se distinguent au sens dénotatif et au sens connotatif. Par dénotation on comprend : sens dénoté, sens propre, sens premier . C'est la première définition que donne le dictionnaire ou une encyclopédie, celle sur laquelle tout locuteur s'accordera. Par exemple on a la dénotation du mot « renard » : « mammifère canidé au pelage roux ou argenté, aux oreilles pointues et possédant une queue touffue ». Le mot « renard », dans ce sens, pourra aisément être traduit dans une langue étrangère : il décrit en effet une réalité objective qui permet, par exemple, de dire que renard = fox (anglais). Par connotation on comprend : sens figuré, parmi lesquelles « personne rusée ». Cette connotation ne se retrouvera que rarement dans une autre langue : elle est en effet héritée de l'histoire littéraire, Renart, du Roman de Renart, étant un goupil, ancien nom pour l'animal, rusé. Un autre exemple c’est la mot « Mer » : immense étendue d'eau salée qui recouvre une bonne partie du globe. (sens dénotatif) ; « Mer »: immensité, liberté, infini, naufrage…(sens connotatif) ;

Le vocabulaire vestimentaire contient plusieurs connotations qui sont utilisés très fréquement par le monde entière mais très fréquement par les français car nous parlons du vocabulaire vestimentaire français. On peut commencer avec le terme :

Ensemble  – Si on regarde bien on observe que ce terme est un adverbe ayant comme synonyme « conjointement ».

Du point de vue vestimentaire le terme « ensemble » signifie un assortiment de vêtements, comprenant plusieurs pièces réalisées dans une même étoffe, présenté pour la vente au détail et composé :

d'un seul vêtement conçu pour recouvrir la partie supérieure du corps, à l'exception du gilet qui peut constituer une deuxième pièce;

d'un ou de deux vêtements différents, conçus pour recouvrir la partie inférieure du corps et consistant en un pantalon, une salopette à bretelles, une culotte, un short (autre que pour le bain), une jupe ou une jupe-culotte.

Tous les composants d'un ensemble doivent être de la même structure, du même style, de la même couleur et de la même composition; ils doivent, en outre, être de tailles correspondantes ou compatibles. Le terme ensemble ne couvre pas les survêtements de sport (trainings) ni les combinaisons et ensembles de ski.

Tribu  – dénotatif : un groupe d’hommes

– connotatif : style(vestimentaire) ex : Peu importe la tribu pourvu que l’on continue à être soi-même ;

Clan  – dénotatif : le même sens que le terme  « tribu » .

– connotatif : le même sens (style vestimentaire) ex : Trouver un style, c’est trouver un clan.

Look  – denotative: d’anglais (to look) –regarder

connotatif : apparence(f) ex : Chaque décennie a marqué des pensées, une attitude, un look. D’ici on voit l’utilisation du verbe « être looké(e) » : ex : Je me suis déjà lookée comme ça mais je ne pourrais plus.

Duo  – dénotatif : (musique) – deux personnes qui chante

connotatif: photographes et stylistes.

Dans la mode vestimentaire comme dans tous les domaines, il existe des acronymes qui sont des mots formé d'initiales ou des syllabes de plusieurs mots. Voici quelques exemples :

SAPE – Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes (sape – « fringue, vêtement), ASICS – Anima Sana In Corpore Sano (en français « un esprit sain dans un corps sain »), BCBG – Bon chic bon genre (expression utilisée en France pour définir principalement un style vestimentaire).

Les personnes qui confectionné des pantalons: pantalonnier ou au feminin pantalonniere.

Quand on doit identifier un vêtement on utilise la construction suivante :

" Qu'est-ce que c'est ? " c'est un pull: c'est + déterminant + nom

" Qu'est-ce que tu portes? " je porte + dét + nom

" Que portes-tu? " j'ai + dét + nom

" Que porte X ? " il/elle porte

il/elle a + dét + nom

"De quelle couleur est + dét + nom? " dét + nom + verbe + adj de couleur

"Qu'est-ce que tu veux?" je veux/ je voudrais +dét + nom + adj de couleur

"Comment est habillée ta poupée? "

"Qu'est-ce qu'il/elle a /porte?"

il /elle a /porte + dét +nom + adj de couleur

"C'est pour qui ? " C'est pour la fille/ le garçon.

C'est pour la fille et pour le garçon.

"Qui met la jupe ?" C'est la fille qui met la jupe.

« Qui a le bonnet? » C'est moi qui ai le bonnet / moi j'ai le bonnet.

« Quand met-on le bonnet? » On met le bonnet l'hiver / quand il fait froid.

« Quand mets-tu le bonnet? » Je mets le bonnet…

« Quand mets-tu le maillot ? » … pour aller à la plage.

Chaque terme comme d’autres termes du differents domaines a du genre et du nombre. On a observé déjà que dans les exemples au-dessus chaque terme contient le genre tant feminin que masculin : ex : un tee-shirt, un pantalon – une jupe – une robe -un pull – une chaussure – une

chaussette ( + pluriel: des chaussures , des chaussettes ), une veste, un manteau, un blouson,etc. Le genre est spécifié à l’aide du déterminant -un(masculin), une(feminin). La catégorie grammaticale des termes vestimentaires se caractérise par la présence des verbes :« adjectifs

( plus souvent les couleurs ).

En faisant une petite analyse on observe : c'est + déterminant + nom : c'est un pull

je veux/ je voudrais +dét + nom + adj de couleur,

il /elle a /porte + dét +nom + adj de couleur.

On peut rencontrer et des verbes associés au vêtements : ex : S'habiller … en/ pour/ chez/ au/ sur mesure/ convenablement/ correctement ; Etre habillé(e) (en/de…)/ bien/mal habillé(e)/ bien/mal assorti ; Porter des marques/ Mettre habit/ Enfiler son imperméable ;

Mesurer/ pendre un vêtement.

3 .1 Les emprunts dans le domaine de la mode vestimentaire

On peut diviser le vocabulaire d’une langue en deux parties: les mots d’héritage et les mots d’emprunt. Les mots d’héritage sont les mots qui sont dans une langue dès la naissance de cette langue. Les mots d’héritage sont souvent des mots pour les choses de tous les jours et de tous les temps, comme bras, manger et rire. Les mots d’emprunt sont surtout utilisés pour des choses nouvelles, mais c’est possible qu’une langue ait emprunté tant de mots que des mots de tous les jours sont des emprunts. Le vocabulaire français consiste pour une partie d’emprunts. Une recherche menée il y a quelques années (Walter H., Walter G., 1998) a permis d’établir que le lexique du français comptait plusieurs milliers de mots d’origine étrangère, empruntés à une centaine de langues. Mais les apports de chacune de ces langues n’ont pas le même poids : si l’italien, l’anglais et le germanique ancien ont très largement contribué à enrichir le patrimoine lexical du français, l’espagnol, l’arabe ou le portugais y occupent une place plus réduite. Ils sont suivis par l’allemand, le néerlandais et les langues slaves. Enfin viennent les langues plus lointaines, comme le turc ou le persan, les langues africaines ou les langues asiatiques. Maintenant, l’influence de l’anglais est l’influence la plus importante sur le français.

Une première remarque s’impose, qui concerne la catégorie des mots empruntés: la très grande majorité d’entre eux (90 %) sont des substantifs, alors que les verbes n’atteignent qu’environ 6 %, les adjectifs 3 % et les adverbes, un peu moins de 1 %.

La typologie de l’emprunt présente les catégories d’emprunts selon les composantes de la langue qui sont touchées : l’emprunt lexical, l’emprunt syntaxique et l’emprunt phonétique.

L’appellation emprunt lexical correspond à un emprunt intégral (forme et sens) ou partiel (forme ou sens seulement) d’une unité lexicale étrangère. L’emprunt lexical porte essentiellement sur le mot, dans sa relation sens-forme. Cette caractéristique le différencie des autres catégories, particulièrement de l’emprunt syntaxique et de l’emprunt phonétique. C’est dans le lexique d’une langue que les emprunts sont les plus nombreux. On distingue quatre principaux types d’emprunts lexicaux :

1. L’emprunt intégral qui est un emprunt de la forme et du sens, sans adaptation ou avec une adaptation graphique ou phonologique minimale.

Exemples : staff, shopping, bag, lobby, artéfact, démotion, jamboree.

2. L’emprunt hybride qui est un emprunt de sens, mais dont la forme est partiellement empruntée.

Exemples : dopage, focusser, coach de vie.

3. Le faux emprunt qui a l’apparence d’un emprunt intégral et qui est constitué d’éléments formels empruntés, mais sans qu’aucune unité lexicale (forme et sens) ne soit attestée dans la langue prêteuse. Ainsi, en français, il peut exister un terme composé de formants anglais, mais sans que cette forme, d’apparence anglaise, ne corresponde véritablement à un terme anglais.

Parfois, le faux emprunt résulte d’un emprunt limité à la forme. Il donne lieu à des sens différents selon la langue.

Exemples : En anglais, « slip » n’a pas le sens de « petite culotte que l’on porte comme sous-vêtement ». Dans cette langue, briefs désigne le sous-vêtement masculin et panties, le sous-vêtement féminin. « Pin’s » (avec une apostrophe faussement anglaise) est parfois employé au sens d’« épinglette », alors qu’il fait référence à une « épingle » en anglais.

Le calque qui comprend :

• le calque morphologique qui intègre le sens étranger sous une forme nouvelle obtenue par une traduction, souvent littérale, de termes, de mots composés.

Exemples : supermarché (supermarket), centre jardin (garden center), véhicule tueur (kill vehicle);

• le calque sémantique qui associe (toujours par traduction) un sens étranger à une forme déjà existante dans la langue emprunteuse.

Exemples : introduire (du sens de l’anglais introduce) utilisé à la place de présenter, gradué (du sens de l’anglais graduate) utilisé à la place de diplômé;

• le calque phraséologique (appelé aussi calque idiomatique), qui intègre un sens étranger par la traduction d’expressions figurées et de locutions figées.

Exemples : voyager léger/to travel light, avoir les bleus/to have the blues, ce n’est pas ma tasse de thé/it’s not my cup of tea, prendre le plancher/to take the floor, contre la montre/against the watch.

Pour la sousdivision « le calque » on trouve plusieurs termes vestimentaires anglais traduits par des mots d’origine c’est – à – dire français :

A backpack – un sac à dos ;

Sunglasses – des lunettes de soleil (f.)

Accessorize (to) – assortir;

Textile industry – industrie textile;

Bathing suit – maillot de bain ;

Body linen – linge de corps ;

Catwalk / Runway – passerelle / podium ;

Classic Woman – notion pour des modèles qui ont plus de 30 ans ;

Close up – photo gros-plan ;

Dressman –modèle mâle ;

Bermuda shorts (angl.);

Boléro – veste droite, non boutonnée, s’arrêtant à la taille. A porter à la mi-saison pour apporter une touche latino à votre look.

Bodystocking – complet collant enveloppant tout le corps.

Look – style vestimentaire étudié, correspondant à une mode ;

Look sportswear – ex : pour cet hiver, le look sportswear élégant est de mise ;

Style – engouement collectif et passager en matière d'habillement (ex: industrie et commerce de l'habillement) ;

Vintage – désigne un vêtement ou un accessoire ancien ou datant de l'époque où il a été créé ;

Glamour – charme sensuel des actrices hollywoodiennes ;

Dressman – modèle mâle ;

Pakistanaises – chaussures souples ornées de broderies argentées ou dorées, avec une semelle fine. Inspiration orientale ;

Poncho – manteau réalisé à partir d’une simple pièce rectangulaire de laine tissée et ouvert sur le dessus pour passer la tête. Originaire d’Amérique latine.

Saharienne – Veste de toile ceinturée, aux nombreuses poches. Empruntée aux uniformes militaires dans les années 1930, et réservée aux hommes soucieux de mettre leur silhouette mince en valeur, elle est devenue la veste féminine idéale pour la mi-saison.

Salomés – Escarpins comportant une bride en forme de T sur le cou-de-pied. La légendaire princesse Salomé était l’ inconditionnelle de ces sandales. Inspiration orientale.

Santiags – Botte de style américain à bout effilé et à talon oblique. Elles étaient jusqu’alors réservées aux fans de musique country et aux cow-boys.

Shorty –pièce de lingerie qui s’apparente au short.

Smoking –blanc ou noir, c’est le costume d’homme incontournable pour les grandes occasions.

Bermuda – vêtement communément confectionné dans un tissu léger et qui nous habille de la taille jusqu’au niveau du genou en couvrant chaque cuisse séparément. cet habit a effectivement vu le jour dans les îles Bermudes.

Mantoue – robe ample, nom dérivé de la ville du nord de l'Italie.

Cafetan – vêtement oriental, ample et long.

Caraco – sous-vêtement féminin droit et court, à bretelles, couvrant le buste. Inspiration orientale.

T- Shirt – (angl.), vêtement unisexe ;

Baggy (de l'anglais "sac") – un pantalon aux cannons larges et à taille basse devenu populaire grâce aux prisonniers américains  ;

Boyish – (adj) garçonnier, d’enfant ;

Bodystocking – complet collant enveloppant tout le corps ;

Cardigan – gilet à manches longues et au col rond, le plus souvent en jersey ; Caoutchouc – Fibre produite à partir de latex, aujourd'hui il est régulièrement remplacée par l'élastomère dans les vêtements ; Derbys – chaussures basses ou montantes qui se lacent sur le dessus du pied ;

Duffel-coat – manteau en drap de laine épais, doublé aux épaules et équipé de deux grandes poches plaquées ;

Fedora – nom anglais donné au Borsalino, chapeau de feutre mou fabriqué en 1857 par Giuseppe Borsalino ;

Flare – adjectif anglais qui s’applique à un vêtement évasé ;

Jodhpur – pantalon originaire de la ville de Jodhpur en Inde élargi par des joues d’aisance sur le côté extérieur des cuisses et resserré à partir du genou jusqu’à la cheville ;

Lambswool – appellation universelle de la laine de mouton ;

Low boot – chaussures à talons coupées juste au-dessous de la malléole, ce qui les distingue des boots et autres bottines. Leur nom exact est "low ankle boots" ;

Leggings – partie de vêtement qui enveloppe ou protège la jambe ;

It-bag – sac devenant à la mode après avoir été porté par des célébrités ;

Kilt – jupe courte plissée, de forme portefeuille, en tartan. C’est la jupette écossaise parfaite pour l’hiver ;

Kimono – (soie japonaise), désigne le vêtement traditionnel japonais indifféremment masculin ou féminin composé d'une longue robe ouverte dont le côté gauche se rabat sur le côté droit fermé par une ceinture appelée "obi" ;

Parka – Manteau court à capuchon, en tissu imperméable, souvent matelassé et coulissé à la taille et aux poignets ;

Polo – chemise de sport en tricot à col ouvert ;

Redingote – Vêtement masculin de jour et de cérémonie, croisé, ample et descendant jusqu’aux genoux ;

Open-toe – chaussure qui découvre les orteils ;

Oversize – Trop grand, grand taille ;

Tregging – "trousers" + "leggings", pantalon ultra moulant ;

Twin-set – ensemble constitué d'un pull-over et d'une veste assortis ;

Panty – pièce de lingerie féminine, en forme de bermuda court et moulant, souvent orné d’un liseré de dentelle ;

Santiags – Botte de style américain à bout effilé et à talon oblique. Elles étaient jusqu’alors réservées aux fans de musique country et aux cow-boys ;

Sneaker – chaussures souples et légères appréciées par des joueurs de basket, des marathoniens, des skateurs ;

Snood – accessoire vedette du défilé Burberry automne/hiver 2009-2010 – une sorte d’écharpe collier au col roulé généreux (pouvant faire office de cagoule), qui rappelle l’ancienne écharpe tube ;

Stretch – Matière extensible qui s'adapte à tous mouvements pour plus de confort ;

Skinny – Très mince ;

Sweat – défini par les dictionnaires comme étant un maillot couvrant la partie supériore de notre anatomie et qui a une forme en T ;

Stetson – chapeau de feutre à bords très larges et coiffe haute pour protéger celui qui le porte du soleil, comme des intempéries ;

Wedges – des chaussures (sandales, bottines…) à semelles compensées ;

Trench-coat – manteau imperméable ;

Tuxedo – veste droite ou croisée à revers de satin ou de soie, ou un costume

habillé pour homme ;

Bloomer – short bouffant, resserré en haut des cuisses ;

Il faut mentionner que la langue francaise emprunte aussi les termes des autres langues tel comme anglais. Voici des exemples :

Burnous (arabe) – grand manteau de laine, à capuchon et sans manches, que portent les Arabes ;

Caban (arabe) – veste de laine des marins ;

Cafetan (turquie)– vêtement oriental, ample et long ;

Coton (arabe) – fibre textile faite avec les filaments du cotonnier ;

Chapka (russe) – chapeau traditionnellement confectionné en fourrure, protégeant le front et la nuque et muni de longs rabats pour couvrir les oreilles ;

Djellaba (arabe) – longue robe à manches et capuchon, portée en Afrique du Nord ;

Haïk (arabe) – grande étoffe rectangulaire portée par les femmes musulmanes d'Afrique du Nord par-dessus les autres vêtements ;

Keffieh (arabe) – foulard servait à protéger les bédouins du sable et du vent du désert ;

Gandoura (arabe) – tunique longue et sans manche portée dans les pays du Maghreb ;

Niqub (arabe) – voile couvrant le visage à l'exception des yeux ;

Perfecto (espagnol) – Blouson de cuir de cheval, noir, à fermeture éclair, doté de poches facilement accessibles et destinée, au départ, aux besoins des motards ;

Stiletto (italien) – escarpin dont le talon fin mesure plus de 10 cm ;

Qipao (mandchoue) – vêtement féminin chinois d’origine mandchoue, modernisé et mis à la mode à Shanghai au début du xxe siècle ;

L’emprunt syntaxique

L’emprunt syntaxique est un emprunt d’une structure syntaxique étrangère. Cet emprunt touche la construction des phrases.

Exemples : calques de groupes verbaux (rencontrer des dépenses, partir une entreprise), influence de l’anglais sur le choix de la préposition (être sur l’avion, passer sur le feu rouge) ou de la conjonction (insister que). Le fait de calquer l’ordre des mots sur celui de l’anglais est également un type d’emprunt syntaxique.

Par exemple, un court trois semaines, au lieu de trois courtes semaines, est une structure anglaise.

L’emprunt phonétique

L’emprunt phonétique est un emprunt d’une prononciation étrangère.

Exemples : prononciation de gym à l’anglaise [djim], pyjama prononcé [pidjama], prononciation de la marque du pluriel (s) en finale de mot, alors qu’elle est rendue par un s muet, en français, etc.

Dans le cas de la terminologie vestimentaire plusieurs termes vestimentaires français sont melangés avec des termes empruntés, et ce sont notamment des termes anglais, par exemple : look ; fashion ; trendy… Le reste des termes français, sont des termes d’héritage : jupe (f.) ; robe (f.) ; chemise (f.) ; ou même le mot cardigan (m.) qui semble d’être un emprunt (le cardigan est un gilet généralement confectionné avec de la laine et qui se referme sur le devant. C’est pendant la première moitié du dix-neuvième siècle qu’un homme originaire du Pays de Galles lui est redevable de sa paternité. Plus précisément c’est le baron James Thomas Brudenell, comte de Cardigan qui a laissé son nom à cette fameuse veste).

Les emprunts vestimentaire peuvent se faire au sein d'un même pays, d'une même mode mais aussi entre des domaines de vie différents.

On peut voir aussi le phénomène du néologisme dans la langue qui consiste en la création de tel ou tel substantif par la biais de quelques "opérations", xomme les mots-valises. Dans le domaine vestimentaire, le neologisme correspond à la création de nouvelles pièces vestimentaires, c'est, en effet, un fait de mode, en contrapartie d'autres pièces vestimentaires disparaissent. On est devant le phénomène de l'archaïsme.

Ex: Le corset est une pièce vestimentaires qui a disparu, et donc archaique, et qui a cédé la place au néologisme des années 1920 qu'est le soutien-gorge.

Dans la langue français, apparaissent des champs notionnels d'emprunt privilégiés dans de domaine de la terminologie vestimentaire : vêtement, tissus, mode (ex. corsage, haute couture, decolleté).

* Selon un questionnaire administré aux étudiants qui contienne plus des anglicismes d’ou fait partie et le vocabulaire de la terminologie vestimentaire en usage dans les deux langues maternelles concernées (le roumain et le français), on a constaté une très bonne connaissance des anglicismes dans les deux groupes cibles. Dans la plupart des cas, les répondants roumains et français ont indique que : Le terme peut s’appliquer aussi à d’autres produits usés, par exemple des pneus, des voitures, etc. Il y a pourtant eu quelques méprises des deux côtés. Par exemple, chez les Roumains, les termes hacker, challenge, know-how et staff ont été mal traduits par certains répondants, alors que chez les Français ce sont les les mêmes sens pour les anglicismes du questionnaire. En analysant les réponses données à la question : « Avez-vous créé un terme mixte anglo-roumain à partir de cet anglicisme?, Si oui, citez ces créations ! » les étudiants roumains ont indiqué les créations suivantes :

►Verbes. Les formes mentionnées sont des infinitifs surtout du IVe groupe de conjugaison seterminant par –(u)i, lequel fait preuve d’une productivité impressionnante: a brendui, a (hésitations orthographiques).

►Sigle: nous signalons SH (second-hand), sigle créé en roumain pour désigner des boutiques oùl’on vend surtout des vêtements et des accessoires.

►Verbes. Tous les verbes mentionnés sont du Ier groupe en -(is)er : shoppinguer, shopper (« faire du shopping »).

►Noms obtenus par dérivation suffixale :

– Suffixes servant à forger des noms d’action: -(is)ation, -age: brandisation.

-Suffixes servant à créer des noms d’agent: -eur / -euse. Nous signalons le terme shoppeuse; ce qui est intéressant, c’est que seul le féminin est cité, étant donné que l’habitude de faire les magasins est (plutôt) féminine. Dans le cas des termes designeur, il s’agit d’une francisation des termes anglais correspondants (designer), les deux suffixes étant trèssimilaires.

Les répondants français ont cité aussi quelques expressions mixtes : c’est top, c’est wow (« super, impressionnant »), être « cool cool ». Ici nous signalons le cas de design qui est employé surtout comme nom (« conception, style, décoration, courbe, ligne, esthétique industrielle »), mais aussi comme adjectif (« artistique », « tendance et facile à utiliser »). L’anglicisme cool, polysémique, est non seulement adjectif mais aussi adverbe en français (« bien, doucement ») alorsqu’il est signalé juste comme adjectif en roumain; top est mentionné surtout comme adjectif par les Français (« génial, super, excellent, sympathique, meilleur »), comme nom (« débardeur », « haut devêtement »), ou comme adverbe (« (très) bien », « (le/au) mieux ») alors que les Roumains luiaccordent surtout le statut de nom (« classement, sommet, apogée ») et rarement d’adjectif / locutiona djective (« de qualité »); VIP fonctionne comme nom dans les deux langues mais il est indiqué aussicomme adjectif par les Français (« branché »).

On peut affirmer qu’il n’y a pas de différence radicale entre les deux groupes cibles à plusieurs égards. Premièrement, les répondants roumains et français connaissent très bien la plupart des anglicismes de la mode inclus dans le questionnaire, ils les utilisent en général avec les mêmes sens, sauf quelques exceptions: dans ces cas, il s’agit de développements sémantiques particuliers qui sont propres àl’évolution des anglicismes en question dans chacune des langues emprunteuses. Deuxièmement, les deux groupes cibles ont signalé beaucoup de créations hybrides faites à partir des anglicismes empruntés, la plupart d’entre elles ne leur appartenant pas mais étant des termes courants dans lelangage des jeunes. Le procédé de création lexicale le plus productif dans les deux langues receveusesest de loin la dérivation suffixale, les parties du discours les plus courantes obtenues par ce procédéétant les noms et les verbes. Les différences sont d’ailleurs naturelles, car les termes empruntés subissent d’habitude desmodifications dans les langues receveuses. Quant au comportement verbal des locuteurs roumains etfrançais, on constate qu’en général ils emploient les anglicismes répondant à un besoin connotatif,subjectif dans des conversations informelles, alors qu’ils réservent les anglicismes servant à un butdénotatif, référentiel plutôt pour les conversations formelles.

Quand on a emprunté un mot, ce mot s’adapte à la langue qui emprunte le mot. Il y a trois stades d’adaptation.

1) Un mot n’est utilisé que par certains groupes de gens, par exemple des hommes de science. Ce mot n’est utilisé que dans un contexte spécial:

Ex : « Roland Barthes a tenté d’établir, mais synchroniquement, et non plus diachroniquement, en recourant à une analyse structurale des énoncés concernant la mode parus au cours d’une année dans deux magazines féminins. Certains de ces énoncés mettent en rapport le vêtement et le «monde» ex : «sweater pour les fraîches soirées d’automne»

2) Dans le deuxième stade, il y a plus de groupes de gens qui utilisent le mot. On peut utiliser un adjectif devant ce mot. Le mot est devenu un mot d’emprunt, mais les gens considèrent le mot encore comme un mot étranger. Dans ce stade, un mot s’intègre et s’adapte à la langue. C’est un mot hybride. Un mot hybride est un mot qu’on considère comme français, mais on sait que le mot n’est pas d’origine française. Dans ce stade, il y a beaucoup de mots anglais, comme dandy ;

3) Dans le dernier stade, un mot est intégré, et on ne le reconnaît plus comme un mot d’emprunt. Le mot est adapté dans tous les domaines. Dans ce stade, il y a des mots d’origine anglais : Ex : « Bien dans sa peau, c’est si simple, il suffit d’un T-shirt en coton et d’un knickers pour mon look trendy.

Quand un mot est encore considéré comme un mot étranger, on l’appelle un pérégrinisme ou un xénisme, et les mots qui sont naturalisés (donc le quatrième stade) sont des emprunts proprement dits. Quand un mot entre dans la langue, il s’adapte. D’abord, le substantif reçoit un article. Le plus souvent, le mot reçoit un nouvel article, le genre du mot dans la langue d’origine n’est pas important.

Ex : un tee-shirt; un short; un jogging; un pyjama; un bermuda ; une tong ; l’anorak ; le bandana ; une battle-dress ; un besace ;etc.

La prononciation change aussi. Il y a trois manières de prononcer un emprunt:

La prononciation étymologique: on tente approcher la prononciation dans la langue d’origine, mais avec les sons de sa propre langue :

Ex : pajamas [pə’dja :məz] (angl.)-pyjama (fr.) ;

2) La prononciation adaptée: on prononce le mot avec les sons de sa propre langue, mais on n’essaie pas approcher des sons étrangers, comme avec la prononciation étymologique :

Ex : blouze [blauz] (angl.)- blouse (fr.) ; boots [buts] (angl.)-bottes (fr.) ; sandals [sændl] (angl.)-sandales(fr.) ; mitten [mitn] (angl.)-mitaines(fr) ;etc

3) La prononciation d’orthographe: chaque lettre qui est écrite se prononce.

Ex : bermuda ; l’anorak ; bandana ; battle-dress ; T- Shirt ; Look sportswear; sweat; pull–over; pareo;smoking…etc.

Après l’intégration d’un mot, il change comme les autres mots. Quand un mot est intégré, on peut utiliser l’emprunt pour faire des dérivés ou des compositions :

Ex : Bonnet péruvien – venu de la cordillère des Andes ;

Duffle-coat – il profite de la vogue british pour faire son come-back ;

Jazz pant – pantalon proche du jogging ;

Jupe short – vêtement féminin qui allie la féminité d’une jupe et la commodité d’un short;

Legging – caleçon sans pieds;

Pull – over;

Bibliographie

FELBER Helmut, « Manuel de terminologie », Unesco, Paris, 1987. 375 p.

RONDEAU Guy, « Introduction à la terminologie », 2ème édition, Gaétan Morin, Chicoutimi, Canada, 1984. 238 p.

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« Mode de recherche, n°6 », Publication semestrielle – juin 2006.

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Sites d’internet :

1. http://www.lexique-mode.com/createurs

2. http://www.elleadore.com/mode/news-mode/le-glossaire-de-la-mode.php

3. http://www.enneagramme.com/Articles/2004/EM_0410_a1.htm

http://theses.cz/id/vcqpa0/104525-766474727.pdf

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