Le Probl Me de la Polysémie – L’ambiguité
II. Le problème de la polysémie – l’ambiguïté
II.1. Définir l’ambiguïté
Toutes les langues se confrontent avec ce problème, l’ambiguïté est une source de confusion dans la communication. On parle de l’ambiguïté quand une structure unique possède plusieurs significations. Une chose ambigüe peut recevoir plusieurs interprétations. On nomme ambigüe « une expression de la langue qui possède plusieurs significations distinctes et qui, à ce titre, peut être comprise de plusieurs façons différentes par un récepteur. »
. Exemples :
on a la unique forme phonique /sɛ̃/ qui peut avoir les significations suivantes :
qui n’est pas malade (traduction graphique : l’adjectif sain)
l’idée spirituelle d’une personne (traduction graphique : l’adjectif saint)
partie anatomique (traduction graphique : le substantif sein)
signature d’une personne (traduction graphique : le substantif seing).
on a la unique forme phonique /biεr/ et sa traduction graphique bière qui peut signifier :
« boisson fermentée préparée à partir de céréales germées, principalement de l'orge, et de houblon» (Larousse)
« coffre de bois, de forme oblongue, où l'on enferme un mort ; cercueil. » (Larousse).
On peut dire que, dans le cas de l’ambiguïté, les significations sont plus nombreux que les formes, on a un autre phénomène ou les formes dépassent les significations, ce phénomène s’appelle synonymie.
Dans la communication, le récepteur rencontre multiples formes (écrites ou orales), la difficulté apparaît quand il doit associer chaque forme avec la signification convenable.
On parle dans le cas de l’ambiguïté d’une forme unique, si on analyse cette notion, on a deux cas distincts :
l’ambiguïté apparaît à cause d’une rencontre accidentelle entre les formes de deux signes linguistiques distincts ; les homonymes se situent sous des entrées différents dans les dictionnaires, dans ce cas chaque terme possède une seule signification ; (homonymie)
on peut avoir un seul signe linguistique et dans ce cas l’expression elle-même produit la confusion, si elle a une seule forme à laquelle correspondent plusieurs significations. (polysémie)
Dans les cas analysées on a vu que l’ambiguïté peut affecter une unité isolé (un mot -/sɛ̃/ , biεr/), mais la construction de la phrase peut être aussi une cause pour l’ambiguïté. Par exemple, on a la phrase Ma mère est partie quand j’avais treize ans, le verbe partir peut avoir plusieurs significations : divorcer, travailler ou mourir.
L’ambiguïté linguistique suppose deux caractéristiques :
« les différentes significations associées aux formes ambigües sont prédictibles en langue » ;
« les différentes significations associées aux formes ambigües se présentent comme mutuellement exclusives ».
Quand on a un cas d’homonymie, on peut avoir l’ambiguïté, mais les significations sont complètement disjointes. Les unités analysées n’ont pas un noyau sémique commun. Par exemple, les mots fraise (fruit) et fraise (outil) n’ont pas des caractéristiques communes. Par contre, les mots polysémiques ont une noyau sémique commun, « les différentes significations de l’expression sont apparentées ». En dépit de cette caractéristique, les mots polysémiques peuvent être distincts si elles ont des référents différents, par exemple la bougie (appareil d’éclairage) est un objet différent de la bougie (tige cylindrique mince). Le fait qu’ils sont distincts donne lieu à l’ambiguïté. Une phrase comme J’ai achète une bougie peut être ambigüe si on ne connaît pas le contexte.
L'émetteur et le récepteur choisissent en fonction du contexte dans lequel se trouve l'une des significations d'un mot.
Dans la plupart des situations, le contexte linguistique établit quelle est la signification correcte. Par exemple, on a les phrases suivantes :
Il avait soif, donc il a commandé deux bières.
La bière a été portée à la tombe.
On voit que chaque mot a une interprétation univoque, dans ce cas on parle d’une ambiguïté virtuelle. Si l’ambiguïté est présente seulement sur une partie de la phrase, elle ne se conserve pas sur la phrase entière, alors on parle d’une ambiguïté virtuelle.
On peut avoir une phrase où le contexte linguistique permet plusieurs interprétations, alors il s’agit d’une ambiguïté effective. Par exemple, « Comme il faisait très chaud le jour de l’enterrement, on sortit la bière ».
II. 2. Aspects de l’ambiguïté
L’ambiguïté est un problème fréquent quand on parle de la polysémie. Si on parle de l’ambiguïté on peut voir que ce phénomène « revêt un aspect syntaxique et un aspect sémantique ».
« L’ambiguïté syntaxique apparaît lorsqu’une séquence superficielle renvoie à deux ou plusieurs structures profondes ». La structure superficielle vise l’organisation de la phrase en tant que phénomène physique et la structure profonde est la structure abstraite et sousjacente qui détermine l'interprétation sémantique.
Si on prend l’exemple Je crois mon fils malade, on a une séquence superficielle qui renvoie à deux structures profondes. Dans un premier cas on peut avoir une proposition complétive: Je crois que mon fils est malade, dans le deuxième cas on peut avoir une proposition relative: Je crois mon fils, lequel est malade.
Selon Mariana Tuțescu, on peut trouver la source de l’ambiguïté sémantique dans les mots homonymiques et dans les mots polysémiques. Si dans une phrase on a un lexème qui a plusieurs significations ou lectures, alors il apparaît le phénomène de l’ambiguïté sémantique.
On peut avoir une phrase comme: François suit Aristote, dans ce cas la phrase peut signifier soit : François est le disciple de Aristote, soit : François va derrière Aristote. On a cette double interprétation parce que le verbe suivre est polysémique, il a plusieurs sens.
L’ambiguïté est vue comme l’échec de l’acte sémique. D’après Luis Prieto, l’acte sémique réussit toujours « lorsque le message que l’émetteur se propose de transmettre et qui se trouve pour lui au départ de l’acte sémique, et le message que le récepteur attribue au signal et qui constitue pour lui l’aboutissement, sont un seul et même message ». On peut affirmer que l’ambiguïté est l’échec de l’acte sémantique si le récepteur ne peut pas associer au signal un seul message, on a donc plusieurs messages qui ont les caractéristique nécessaires pour lui être attribués.
Si dans une phrase on a un mot homonymique ou polysémique, on a une condition nécessaire pour que cette phrase soit ambigüe du point de vue sémantique. Cependant cette condition n’est pas suffisante, parce que dans la phrase il existe des éléments qui ne permettent pas au mot ambigu de donner plus d’un sens à cette construction.
Par exemple, on peut avoir la phrase : Il a trouvé un avocat, dans ce cas le mot avocat signifie soit personne qui plaide en justice pour une autre personne, soit fruit de l’avocatier. Mais si on prend la phrase : Il a mangé un avocat, l’ambiguïté y sera levée parce que le verbe manger sélectionne un complément [non animé] [comestible].
Mariana Tuțescu propose deux solutions pour lever l’ambiguïté d’une phrase :
insérer la phrase dans un contexte syntagmatique ;
donner une paraphrase.
Par exemple, dans la phrase : Je ne veux pas d’avocat, j’ai déjà mangé un, l’ambiguïté du mot avocat sera levée grâce au contexte syntagmatique.
II.3. Le rôle du contexte
On a vu que la polysémie et l’homonymie peuvent être la source de l’ambiguïté sémantique. Cette ambiguïté sémantique se manifeste quand un lexème possède plusieurs sens. « Le lexème est ambigu en raison directe du nombre de ses significations ».
Quand on parle de la polysémie, il y a dans la linguistique deux tendances – il existe « la polysémie réduite » et « la polysémie éclatée ». Dans le premier cas, l’ambiguïté est annulée, on parle de l’indétermination, au contraire, dans le seconde cas, l’ambiguïté est toujours présente.
Les cas d’homonymie ou de polysémie peuvent se confronter avec le problème de l’ambiguïté. Soit qu’il s’agit des unités lexicales isolés, soit des structures syntaxiques, si on n’a pas un contexte bien précisé, l’ambiguïté peut apparaître. La présence d’un contexte linguistique peut enlever l’ambiguïté virtuelle. Dans un contexte linguistique restreint, l’ambiguïté effective peut être présente, mais si on élargit la taille du contexte, l’ambiguïté effective peut être supprimée.
Si on a le mot peine, hors de tout contexte d’emploi, on peut parler de l’ambiguïté virtuelle. Ce mot peut être un nom, un adverbe ou un verbe.
Le contexte joue un rôle essentiel quand on parle de ce phénomène linguistique. Le plus souvent, le contexte montre quel est la signification qu’on veut transmettre. Par exemple, si quelqu’un dit J’ai faim, je veux manger un avocat, il est évidente qu’on se réfère au fruit et non pas à la personne. Il y a aussi des situations quand le contexte linguistique n’offre pas assez d’informations, alors la signification d’une phrase reste ambigüe.
II.4 L’ambiguïté et le récepteur
On va voir qu’il existe plusieurs types des récepteurs quand il s’agit de l’ambiguïté, ensuite nous allons identifier les facteurs extra-linguistiques qui permettent le décodage d’une phrase ambigüe et on va analyser comment réagissent les récepteurs face à ce phénomène.
En linguistique, le récepteur est la personne qui reçoit un message envoyé par un émetteur. Il peut être nommé aussi destinataire ou auditeur.
Selon Catherine Fuchs, on peut distinguer trois grands types des récepteurs :
le récepteur humain – c’est la personne (homme ou femme) qui reçoit un message linguistique ; il utilise pour décoder un message linguistique ses connaissances en matière de la langue et aussi ses connaissances encyclopédiques, ce type de récepteur ne fait pas une lecture univoque, il trouve des équivoques réels.
le récepteur linguiste – c’est la personne qui analyse en détaille le phénomène de l’ambiguïté, il est l’expert de la langue ; il est intéressé plutôt des ambiguïtés effectives, que des ambiguïtés virtuelles.
le récepteur machine – c’est le programme de compréhension automatique utilisé dans un ordinateur ; les ambiguïtés virtuelles constituent un problème pour ce type de récepteur.
Le lecteur connait plutôt le récepteur humain et le récepteur linguistique, il n’est pas habitué avec le troisième type – le récepteur machine.
Le linguiste qui veut caractériser les ambiguïtés de la langue réalise un modèle de cette langue. Il veut classifier les différentes expressions ambigües, les expressions auxquelles il peut attribuer une pluralité des significations. Son analyse ne suit pas une problématique qui est déjà connu.
Le récepteur machine est le moins efficient en ce qui concerne les ambiguïtés. Il n’élimine pas les ambiguïtés virtuelles, mais il les multiplie. Les programmes de compréhension automatique ne sont pas flexibles, ils sont très rigides et puissantes. Quand on analyse une phrase, le système explore les différents niveaux d’analyse, il apparaît différents ambiguïtés virtuelles qui ne sont pas élimines immédiatement. Le récepteur machine ne peut pas faire des connexions avec d’autres connaissances, alors toutes ces ambiguïtés se combinent entre elles et se multiplient. Au contraire, le récepteur humain peut faire des connexions entre ses connaissances.
Le récepteur qui traite de décoder une phrase ambigüe est toujours influencé par le contexte linguistique. Celui-ci peut être réducteur ou révélateur d’ambiguïtés virtuelles et créateur d’ambiguïtés effectives. Si on a la phrase, Chaque jour, elle lèche les vitrines, pour admirer les robes qu’elle ne peut s’acheter, le contexte lève l’ambiguïté lexicale du verbe lécher. Le contexte peut être aussi révélateur d’ambiguïté virtuelle, on a la séquence Le président attend des candidats, la structure de cette séquence est – sujet, verbe et objet direct –donc, on a une phrase complète. Mais, si on continue la phrase Le président attend des candidats une explication, le récepteur doit faire une autre analyse – sujet, verbe, objet indirect et objet direct, il doit changer aussi son interprétation initiale. Le contexte joue un rôle important aussi pour les ambiguïtés effectives, par exemple, si on a Quand as-tu dit que tu étais venu ?, dans ce cas on peut voir que le mot quand est ambigu. Il peut se référer au dire (tu as dit quand, que tu étais venu ?) ou au venir (tu as dit que tu étais venu quand ?).
Ensuite, on va voir quel est le rôle des facteurs extra-linguistiques. En ce qui concerne l’interprétation d’un message, ils peuvent avoir un rôle réducteur et démultiplicateur. Le récepteur utilise ces facteurs quand il veut décoder un message.
Une ambiguïté linguistique peut disparaître si le récepteur utilise pour le décodage les connaissances qu’il a de la situation de production du message ou les connaissances d’univers.
Par exemple, si on a la séquence Ahile est un lion, cette phrase peut être ambiguë pour un récepteur qui n’a pas des connaissances encyclopédiques.
« Lorsque les facteurs extra-linguistiques ne parviennent pas à lever une ambiguïté effective, il y a alors une réelle équivoque, fondée sur l’existence d’une ambiguïté linguistique non résolu. »
Il est sûr que les facteurs extra-linguistiques ont un rôle réducteur, mais ils ont aussi un rôle démultiplicateur. Ils peuvent générer des équivoques référentielles ou inférentielles.
La multitude de référents peut être expliquée en utilisant les connaissances du monde ou les connaissances de la situation dans laquelle le message se produit. Une phrase comme Il a visité Vienne, peut avoir des référents multiples – Vienne en Autriche ou en France ? Dans cette situation les facteurs extra-linguistiques n’aident pas le récepteur, il n’a pas les informations nécessaires pour choisir le référent correct. L’équivoque est irréductible, si le récepteur choisit le référent incorrect on a un malentendu.
Les équivoques inférentielles se caractérisent par les contradictions qui peuvent apparaître entre le système de connaissance et les croyances des interlocuteurs. Par exemple, on a la phrase La conversation a été plutôt formelle, cette structure peut être de la manière suivante : « conversation qui s’est déroulée dans une atmosphère agréable » ou « conversation qui s’est déroulée dans une atmosphère hostile ».
Les ambiguïtés linguistiques ne sont pas la source pour les équivoques référentielles ou les équivoques inférentielles. Ces équivoques trouvent leur explication dans de causes extra-linguistiques.
Le phénomène de l’ambiguïté est très complexe. Le récepteur adopte des stratégies différentes pour mieux comprendre ce problème. Il y a deux grands courants qui s’occupent des processus de compréhension du langage. Les courants sont en contradiction, on parle du modularisme et d’interactivisme.
Le modularisme soutient une autonomie des connaissances de la langue qui est différente d’autres modules, comme les connaissances extra-linquistiques qui sont présentes dans la compréhension.
L’interactivisme n’accepte pas l’idée de modules séparés, ce courant propose une interférence entre les connaissances linguistiques et les connaissances extra-linguistiques.
En psychologie cognitive, on a deux théories qui s’opposent, relatif au traitement par les récepteurs humains de séquences linguistiques ambigües. On a la théorie de l’activation multiple (toutes les significations sont mises en discussion) et la théorie de l’activation unique (on prend en compte une seule signification).
En ce qui concerne les récepteurs machines, il existe le traitement «en parallèle» et le traitement séquentiel de phrases contenant des ambiguïtés.
II.5 L’ambiguïté et l’émetteur
On a la tendance de croire que l’ambiguïté est un phénomène spécifique pour le récepteur, parce qu’il fait le décodage du message. Toutefois, l’émetteur est son propre récepteur et il peut produire des ambiguïtés involontairement ou il peut prévoir le décodage du message et il peut introduire intentionnellement des ambiguïtés.
Le locuteur peut produire des ambiguïtés même s’il n’a pas l’intention. On va prendre quelques exemples pour illustrer cette idée.
On a la séquence C’est ainsi que vient de s’achever Tosca, c’est le commentaire du présentateur à la fin de l’opéra, après le suicide de l’héroïne. On peut avoir deux interprétations : « l’opéra s’achève, se termine » ou « l’héroïne s’achève, se tue ».
On peut trouver des exemples dans les titres des journaux, on a dans le journal Le Monde le titre : Marche silencieuse contre la violence à Bastia. Dans ce cas, on ne sait pas si à Bastia a eu lieu la « marche » ou la « violence ».
L’émetteur a la possibilité d’éviter ces confusions linguistiques. Selon Catherine Fuchs, l’émetteur a différents possibilités : la pré-correction avant de commencer, la correction immédiate en cours de production et la rectification après coup.
Il existe, sans doute, des émetteurs qui ne veulent pas éviter les ambiguïtés, au contraire, ils les produisent volontairement.
Les auteurs des pièces de théâtre ou des romans utilisent souvent le double sens. Ils visent deux récepteurs : le personnage auquel l’émetteur s’adresse et le lecteur ou le spectateur qui connaît le cotexte et qui peut découvrir l’équivoque et le double jeu de l’émetteur.
Par exemple, on a la séquence dans laquelle Valmont écrive une lettre à Madame de Tourvel (Liaisons dangereuses) : Jamais je n’eus tant de plaisir en vous écrivant ; jamais je ne ressentis, dans cette occupation, une émotion si douce et cependant si vive, Madame de Tourvel comprend le gérondif comme signifiant « du fait que je vous écris », mais le lecteur qui connaît le contexte découvre une autre signification « pendant que je vous écris ».
II.6 La polysémie – source linguistique de l’ambiguïté
Ce phénomène peut trouver sa source dans l’homonymie ou dans la polysémie.
Si on a une construction polysémique, on peut avoir trois situations différentes :
l’univocité
Par exemple, Il faisait déjà nuit, mais le soleil était encore visible dans le ciel.
Il faut encore vous dire que vous devez respecter les règles.
Dans le premier exemple encore signifie « toujours » et dans le deuxième exemple encore veut dire « de nouveau ».
l’ambiguïté
On a la phrase, Il a encore les quatre as.
Dans ce cas, encore peut signifier « toujours » ou « de nouveau ». Le récepteur doit décoder le message de l’émetteur, mais il a besoin d’un contexte plus détaille pour choisir la bonne signification.
plurivocité sans ambiguïté
Cette caractéristique est spécifique pour la polysémie. « La parenté des sens d’un signe (ou d’une construction) polysémique fait que, dans certaines conditions contextuelles, l’interprétation peut, soit rester indéterminée (se situer en deçà du seuil de choix nécessaire), soit osciller entre plusieurs significations perçues comme non incompatibles, voire même les cumuler ». ()
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