Aspects Sémantico Pragmatiques Des Débats Politiques Télévisés

UNIVERSITÉ D’ÉTAT DE MOLDOVA

FACULTÉ DE LANGUES ET LITTÉRATURES ÉTRANGÈRES

DÉPARTEMENT DE TRADUCTION, INTERPRÉTATION ET LINGUISTIQUE APPLIQUÉE

VICTORIA VLAS

ASPECTS SÉMANTICO-PRAGMATIQUES DES DÉBATS POLITIQUES TÉLÉVISÉS. LES PARTICULARITÉS DE TRADUCTION.

223.1 La langue française appliquée et la langue anglaise appliquée

Mémoire de licence

Directeur de recherche:_____________ Angela Gradinaru, docteur ès-lettres, maître de (semnătura) conférence

Auteur: ______________Victoria Vlas, étudiante en III-ième, le groupe 371 (semnătura)

Chef du département:______________ Angela Gradinaru, docteur ès-lettres, maître de (semnătura) conférence

CHIȘINĂU, 2016

TABLE DE MATIÈRES

Résumé en roumain ……………………………………………………………………………3

Résumé en anglais ……………………………………………………………………………..4

Introduction…………………………………………………………………………………….5

1. L'APPROCHE LINGUISTIQUE ET PRAGMATIQUE DES DÉBATS TÉLÉVISÉS.8

1.1Le débat télévisé – genre médiatique ………………………………………………………….8

1.2. Le débat télévisé comme type de communication politique………….………………………10

1.3Le débat télévisé comme type d’interaction verbale…………………………………………..16

1.4 Le dysfonctionnement interactionnel dans le débat politique…………………..……………21

1.5 L’argumentation dans le discours des débats politique télévisés……………………………..26

1. 6 L’importance du matériel sémiotique para verbal et non-verbal mis au service de la persuasion………………………………………………………………………………….……..29

Conclusions………………………………………………………………………………………31

2. LES PARTICULARITÉS DE L’INTERPRÉTATION DES DÉBATS TÉLÉVISÉS …32

2.1L'interprétation des débats télévisés et les compétences de l'interprète…………………..…32

2.2 Les difficultés et les stratégies de l'interprétation des débats télévisés politique……………34

Conclusions………………………………………………………………………………………44

Conclusions générales……………………………………………………………………………………………………..45

Bibliographie……………………………………………………………………………………..47

Annexe Nr.1……………………………………………………………………………………..50

Annexe Nr.2……………………………………………………………………………………..53

Annexe Nr.3……………………………………………………………………………………..55

Annexe Nr.4……………………………………………………………………………………..57

Annexe Nr.5……………………………………………………………………………………..59

Annexe Nr.6……………………………………………………………………………………..61

Annexe Nr.7…………………………………………………………………………………..…76

ADNOTARE

La teza de licență cu tema

ASPECTELE SEMANTICO-PRAGMATICE ALE DEZBATERILOR TELEVIZATE POLITICE. PARTICULARITĂȚILE DE TRADUCERE. , Chișinău, 2014

elaborată de studenta grupei 371, Victoria Vlas

Teza cu tema „Aspectele semantico-pragmatice ale dezbaterilor televizate politice. Particularitățile de traducere’’ este constituită din introducere, două capitole, concluzii, 40 de pagini de text, bibliografie cu 20 de titluri și 4 anexe.

Cuvintele cheie utilizate în teză sunt: dezbatere televizată, tehnici de traducere, echivalență, dificultăți de traducere, competențe, actori politici, lexic specializat, acord, interacțiune, schimb de rouluri, argumente.

Scopul prezentei teze constituie determinarea particularităților a dezbatelor televizate politice, definirea noțiunii de comunicare politică relevarea caracteristicilor acesteea, determinarea importantei materialului semiotic paraverbal și nonverbal care are drept scop convingerea publicului, identificarea și propunerea unor strategii și modalități de interpretare având drept scop principal transmiterea unui mesaj cât mai fidel posibil al discursului original.

În cadrul elaborării prezentei lucrări, s-a ținut cont de mai multe obiective, printre care analizarea conceptului de comunicare politică în viziunea lingviștilor, definirea limbajului specializat politic și rolul interpretului în cadrul dezbaterilor televizate politice, identificarea raportului între actorii politici care participă la dezbatere, identificarea particularităților textului ce aparține limbajului politic, analizarea specificului traducerii în acest domeniu și identificarea dificultăților în procesul de traducere a dezbaterilor politice televizate.

Noutatea tezei rezultă din tendințele actuale ale mondializării, internaționalizării și europenizării, cînd acordurile interstatale se intensifică tot mai mult și relațiile comerciale iau un alt contur și o anumită amploare, datorită unui proces intensiv de liberalizare economica. Republica Moldova se află de fapt în pragul integrării în cadrul UE, fapt ce presupune nemijlocit implicarea traducerii din domeniul politic.

Semnificația și valoarea aplicativă a prezentei lucrări constă în propunerea unor strategii și tehnici de traducere valabile în domeniul textului politic menite sa faciliteze munca interpreților ce activează în acest domeniu.

ABSTRACT

For the current diploma thesis

SEMATICO PRAGMATIC ASPECTS OF POLITICAL TELIVISED DEBATES CHARACTERISTICS OF TRANSLATION, Chișinău 2014

by the student [anonimizat], 371 group

Thesis on "semantic-pragmatic aspects of televised political debates. Characteristics of translating '' consists of introduction, two chapters, 40 pages of text, bibliography of 20 titles and 4 annexes.

Keywords used in the thesis are televised debate, translation techniques, equivalence translation difficulties, skills, political, specialized vocabulary, agreement, interaction, exchange roles arguments.

The aim of this thesis is to determine characteristics of translating political telivised debatesdefinition of political communication highlighting its characteristics, determining the importance of semiotic material, para verbal and nonverbal which aims at rallying the public, identifying and proposing strategies and interpretive mainly aimed Sending a Message as closely as possible the original speech.

In developing this work, took into account several objectives, including analysis of the concept of political communication in the vision linguists, defining the specialized language policy and the role of the interpreter in political televised debates, identifying the relationship between the political actors involved in the debate, identifying features text belonging to political language, analyzing specific translation in this area and identify the difficulties in the translation of political televised debates.

Novelty thesis resulting from current trends of globalization, internationalization and Europeanization, when interstate agreements intensify trade relations more and take another shape and a certain scale, thanks to an intensive process of economic liberalization. Moldova is actually on the threshold of the EU, which implies a direct translation of political involvement.

The significance and practical value of this work is to propose strategies and translation techniques available in the field of political text meant to facilitate the work of interpreters working in this field.

INTRODUCTION

Un sujet très répandu, nécessaire et fort intéressant est celui de la politique. La langue sociopolitique est l’une des langues de spécialité les plus complexes. Ses éléments constitutifs sont, selon Gémar, le sens, le lexique, la syntaxe et le style, dont le premier serait « le plus impénétrable » [1, p.276]. Les termes qui font référence au domaine sociopolitique sont des termes de la sociologie du politique, du système de pouvoir qui régissent le vivre ensemble. C'est une étude des individus qui interagissent dans leur lutte pour conserver, obtenir et utiliser le pouvoir. La sociopolitique s’occupe de l’étude des phénomènes de légitimation, de domination, de mise en scène du pouvoir, etc.

Chaque traducteur, dans le moment quand il va redécouvrir un texte pendant son travail, il doit se poser plusieurs questions dont les réponses vont l’aider à chercher des choix, puis à les modifier, pendant qu'il avance. Pour chaque difficulté il faudra trouver un moyen de sortir, à chaque obstacle il devra trouver une solution de le contourner, avec la nécessité de revenir sans cesse en arrière, les nouvelles solutions rendant inopérantes les solutions précédentes, que l’on croyait satisfaisantes et adéquates. Si, en outre, le texte s’insère dans un travail plus important significatif, il faut tenir compte de l’évolution de la pensée de l’auteur, ce qui peut remettre en cause des choix précédents, valables pour un texte donné mais pas pour l’ensemble de son œuvre. En faisant une traduction le traducteur se confronte à différentes problèmes de différents aspects. Sa traduction est donc complexe elle aussi, car les difficultés procèdent fondamentalement du caractère contraignant du texte sociopolitique. Ce caractère lui est attribué par les normes politiques. Traduire des textes du domaine sociopolitiques signifie reconnaître les éléments sociaux, politiques et linguistiques qui ont façonné les normes de la sociologie politique et les transposer dans une autre langue et dans une autre culture. C’est une tâche qui laisse au traducteur une marge de manœuvre assez restreinte quant au choix des ressources linguistiques. Lerat souligne à cet égard que « les principales difficultés de la traduction sociolinguistique sont les dénominations, les constructions et les compatibilités sémantiques » [2, p.59].

À l’heure actuelle, en Moldavie, les intervenants du domaine socio-politique disposent, de trop peu d’outils conceptuels issus des recherches et des réflexions menées dans ce domaine. L’actualité du présent mémoire réside dans la réalité à laquelle on fait face aujourd’hui. Pourtant, les universités moldaves offrent aujourd’hui une formation en terminologie et traduction sociopolitique, surtout en vue de former des traducteurs spécialisés, capables de préparer la documentation exigée dans la perspective de l’intégration des pays de l’Est dans l’Union européenne. On est conscient que pour faire des bonnes interprétations et pour devenir des professionnels on a besoin d’études de qualité, des outils nécessaires et possiblement que l’un de plus importants facteurs dans la formation d’un interprète est la pratique, soit qu’on parle de l’interprétation, soit qu’on parle de la traduction, on a toujours besoin d’exercer pour rendre un travail qualitatif à la fin, et la qualité de ce travail dépend de l’expérience et les connaissances acquises.

Termes – clé : débat, techniques de traduction, traduction, interaction, équivalence, difficultés de traduction, terme, argument, compétence, langue de spécialité.

Le but principal de cette thèse est d'analyser les aspects sémantico-pragmatiques des débats politiques télévisés et les particularités de traduction. On cherche à identifier quelles sont les problèmes auxquelles l’interprète se confronte, quelles difficultés peuvent survenir en exerçant ce métier, et le plus important c’est comment on peut prévoir et solutionner les problèmes apparus.

Les objectifs à réaliser sont:

Déterminer les particularités de l’interprétation des débats télévisés.

Définir la notion communication politique ;

Relever les caractéristiques comme type de communication.

Relever l'importance du matériel sémiotique para-verbal et non-verbal mis au service de la persuasion.

Identifier les difficultés et les techniques de traduction des textes du langage politique.

Identifier le rôle de l’interprète spécialisé des débats télévisés.

Proposer des stratégies de traduction des textes du domaine politiques.

Proposer des solutions pour résoudre les difficultés de traduction des débats télévisés.

La structure du mémoire est la suivante : le mémoire comporte 2 chapitres qui portent le nome: “L'approche linguistique des débats télévisées” et ”Les particularités de la traduction des débats télévisés”. Le premier chapitre est surtout théorique et vise les normes auxquelles le débat télévisé doit correspondre: qu'est qu'on comprend par le débat télévisé comme genre médiatique, quelles sont les caractèristiques et les particularités du discours politique, les fonctions du discours politique, les mécanismes du discours politique, le débat télévisé comme type d'interaction verbale, les caractéristiques des interactions verbales. Les principales œuvres par lesquelles on a été guidé ces sont les travails du Catherine Kerbrat-Orecchioni et notamment ‘’ Le discours en interaction’’ Selon C.K.Orecchioni «le débat est une discussion plus organisée, moins informelle, il s’agit encore d’une confrontation d’opinions à propos d’un objet particulier mais qui se déroule dans un cadre préfixé sont ainsi en partie déterminés la longueur du débat, la durée et l’ordre des intervenants, le nombre des participants et le thème de l’échange. En outre, un débat comporte généralement un public et un modérateur chargé de veiller à son bon déroulement ( et même en leur absence, on peut dire que ce modérateur et ce public sont en quelque sorte intériorisés par les participants». [3, p.66], et celui du Dominique Maingueneau ‘’ Pragmatique pour le discours’’. On a distingué plusieurs approches explicatives qui sont liés à la traduction. Chaqun d’entre eux généralement, ont une terminologie spécifique, et des catégories distinctes et une méthodologie spécifiques. Pour R. Vion «le débat est une interaction qui se donne en spectacle et dans laquelle il faut s’efforcer d’être le meilleur. Comme le combat, le débat est particulièrement dangereux et tout peut se jouer en quelques secondes», [2, p.139]. Le deuxième chapitre comporte des éléments théoriques et pratiques à la fois, il inclut une synthèse sur : les difficultés de traduction de traduction des débats télévisés, les stratégies de traduction des débats télévisés et le rôle de l’interprète. Dans ce chapitre on a essayé de présenter d’une façon plus détaillé qu'est que c'est le fait d’exercer ce métier très lourd de l’interprétation, quelles sont les problèmes et les difficultés usuelles auxquelles les personnes qui exercent ce métier doivent faire face. Il est beaucoup plus difficile d’interpréter un discours que de le traduire par écrit. Quand on parle de l’interprétation les choses se changent un peu, car on ne dispose plus du temps pour analyser quelle est la meilleure variante à utiliser dans tel ou tel cas, ou on n’a pas la chance de revenir et de corriger les fautes qu’on a fait déjà. Donc l’interprète est comme une machine, il écoute attentivement, il analyse l’information dans son cerveau et puis il rend le message à son destinataire, et dans ça tête se produisent plusieurs processus dans le même temps.

Support méthodologique et scientifique: dans un premier temps, après avoir établi le thème, le but et les objectifs du présent mémoire de licence, on a élaboré un plan qui indique le fil conducteur de la réflexion. Dans un deuxième temps, on s’est livré à la recherche documentaire sur ce sujet (analyse fonctionnelle). On a cherché des informations et des théories à ce sujet, on a analysé des textes traduits du français vers le roumain et on les a comparé (méthode comparative). Dans le processus de la recherche nous avons utilisé notamment la méthode inductive, déductive, la méthode de l’analyse fonctionnelle, celle descriptive et l’observation.

Termes – clé

débat- Discussion, souvent organisée, autour d'un thème : Débat télévisé.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9bat/21767#eZE77G67ZMADFLKT.99

traduction – énonciation dans une autre langue (ou langue cible) de ce qui a été énoncé dans une langue (la langue source), en conservant les équivalences sémantiques et stylistiques
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/traduction/78911

techniques de traduction – outils pour l’appréhension du sens du texte de départ et le moyen par lequel le traducteur réexprime ce sens dans la langue d’arrivée en tenant compte du destinataire

http://www.9h05.com/wa_files/Les_20proce_CC_81de_CC_81s_20de_20la_20traduction.pdf

difficultés de traduction – obscurité d’un texte, passage difficile à comprendre. http://www.eila.univ-paris-diderot.fr/_media/user/nicolas_froeliger/recherche/traducteur_et_interdisciplinarite.pdf?id=user%3Anicolas_froeliger%3Arecherche%3Aindex&cache=cache

langue de spécialité – sous-système linguistique qui utilise une terminologie et d'autres moyens linguistiques et qui vise la non-ambiguïté de la communication dans un domaine particulier. Norme ISO 1087

compétence – un savoir-faire complexe qui garantit l’efficacité d’un exercice professionnel.

http://www.erudit.org/revue/ttr/2008/v21/n1/029686ar.html

équivalence – procédé de traduction par lequel on rend compte de la même situation que dans l'original, en ayant recours à une rédaction entièrement différente http://www.9h05.com/wa_files/Les_20proce_CC_81de_CC_81s_20de_20la_20traduction.pdf

interaction- Action réciproque qu'exercent l'un sur l'autre deux ou plusieurs systèmes physiques.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/interaction/43595#bwMjTjS8G0yi4dQX.99

terme – mot considéré dans sa valeur de désignation, en particulier dans un vocabulaire spécialisé. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/terme/77395

argument- Raisonnement, preuve destinés à appuyer une affirmation : Des arguments convaincants.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/argument/5210#CVmuGO7H6pxahwhY.99

1. L'APPROCHE LINGUISTIQUE ET PRAGMATIQUE DES DÉBATS TÉLÉVISÉS

1.1Le débat télévisé un genre médiatique 

On distingue plusieurs approches explicatives en ce concerne la traduction. Chaqun d’entre eux sont caractérises, généralement, par une terminologie spécifique, des catégories distinctes et une méthodologie spécifiques. On peut distinguer aussi des courants différents dans une même approche. La combinaison des plusieurs approches ne peut qu'enrichir la traductologie.

Un débat télévisé ou un débat radio (ou « émission-débat » ou « télé-entrevue ») ou un talk-show en anglais représente une émission télévisée ou radiodiffusée qui englobe un groupe de personnes afin de discuter de différents sujets proposés par un médiateur ou animateur. Le débat est une sorte d’interaction qui se produit dans le cas quand il arrive une divergence d’opinion entre les rivales ou les participants d’un discours quelconque. Parfois, il s'agit d'un groupe d'experts, c'est-à-dire des personnes disposent des connaissances dans une discipline, domaine quelconque ou ayant une riche expérience en ce qui concerne le sujet à l’heure actuelle. Dans d'autres cases, un seul invité peut présenter son travail. Il arrive que les débats pouvent favoriser les échanges avec les auditeurs en leur permettant de communiquer et de présenter leurs points de vu directement avec le groupe sur place pendant l'émission.

Pour R. Vion «le débat est une interaction qui se donne en spectacle et dans laquelle il faut s’efforcer d’être le meilleur. Comme le combat, le débat est particulièrement dangereux et tout peut se jouer en quelques secondes», [2, p.139] car chacun des débatteurs utilise certaines stratégies en faisant appel de cette façon tantôt aux sentiments, dont le but est de persuader, tantôt à la raison pour convaincre le public afin de gagner la confiance d’un public donné. Comme chaque interaction, le débat peut prendre une certaine forme et un un sens concret seulement dans un cadre énonciatif concret. Selon C.K.Orecchioni «le débat est une discussion plus organisée, moins informelle, il s’agit encore d’une confrontation d’opinions à propos d’un objet particulier mais qui se déroule dans un cadre préfixé sont ainsi en partie déterminés la longueur du débat, la durée et l’ordre des intervenants, le nombre des participants et le thème de l’échange. En outre, un débat comporte généralement un public et un modérateur chargé de veiller à son bon déroulement ( et même en leur absence, on peut dire que ce modérateur et ce public sont en quelque sorte intériorisés par les participants». [3, p.66]

Le débat doit se conformer à ce fait, à un dispositif triangulaire ou encore nommé tripolitaire. Premièrement il y a les débatteurs qui peuvent occuper et dans le même temps les places d’émetteurs et de récepteurs, entre les quels peuvent intervenir les médiateurs qui structurent l’échange et dont la tâche principale est d’organiser et d’assurer un bon déroulement des débats en cas des situations extrêmes. Dans un second temps, les téléspectateurs, ou le public potentiel qui assiste de près ou de loin au débat, sont directement influencés par ces débatteurs. Par conséquent, en même temps qu’il tente de convaincre son adversaire et d’apporter des arguments, l’émetteur vise en réalité d’actionner et influencer le public, parce que finalement c’est le public qui va donner son vote à un certain candidate qui va créer l’impression qu’on peut avoir confiance en celui-ci.

D’après son nom on peut distinguer quel est son travail, le modérateur est la personne qui a la tâche de réguler l’échange des phrases entre les débatants. Son métier exige d’être à la fois impartial et neutre, il peut sanctionner par des rappels à l’ordre chaque écart enregistré chez les invités lors du débat. Le caractère formel va être souligné par la présence lors du débat des arbitres pour s’assurer que le combat va se dérouler bien. Cet arbitre est responsable pour des rituels d’ouverture du débat, a la tâche d’énoncer les thèmes et l’ordre dans lesquels ils vont être discuté, il doit rappeler les règles de déroulement, distribuent la parole aux participants, veillent qu’ils respectent le temps de parole de chacun et peut intercaler les dires des tous les participant au discussion. Dans le cadre de cette confrontation, la compétitivité qui anime les débatteurs n’est pas seulement mutuelle, car elle est orienté aussi vers la troisième partie, qui est notamment le public. Dans ce sens, K.K Orecchioni parle d’un discours bi-adressé, qui vise deux destinataires. Le premier est dirigé vers le participant adversaire, l’autre est destiné au public car c’est ce dernier qu’il faut convaincre au première lieu.

Enfin , le débat est considéré un genre de discours oral, dialogal dans une certaine manière spontané. Nombreux sont, en effet, ceux qui restent sceptiques face à la spontanéité de ce type d’interactions. Mais «même si le débat est préparé par les différents participants, ces derniers doivent s’adapter les uns aux autres et construire leurs discours par rapport aux discours autres. En ce sens, l’interaction garanti une certaine spontanéité de l’échange» [M. Sandre] [4, p.15]

Le principal message du contenu est véhiculé par l'échange ou par la communication entre deux ou plusieurs participants à la polémique politique. L’une des caractéristiques du débat est le fait que les sujets abordés ont généralement un caractère polémique. Les débats peuvent avoir la forme classique d’un interview qui a une forme structurée pendant lequel un journaliste peut interroger une personne quelconque sur différents sujets et notamment sur ses projets, sa vie, ses opinions et pensés, dont la forme moins qui est traditionnelle d'une discussion à bâtons rompus entre deux personnes ou plusieurs, et ils se ressemblent alors davantage du genre talk-show. Celui-ci peut se distinguer, le plus souvent, par un ton calme et léger et une intention manifeste de divertir; on y retrouve souvent des éléments de variétés et un grand nombre de personnalités publiques et vedettes. D’après son nom, on comprend qu’il indique que la dimension spectacle y joue un rôle plus ou moins prépondérant en dépendance de cas.

Le débat politique télévisé « Devenu un exercice quasi obligé des compagnes électorales et référendaires dans un grand nombre de pays occidentaux» [G. Gauthier], [5, p.73] le débat politique télévisé gagne de plus en plus de terrain et de notoriété. Aujourd’hui il est considéré comme une des conditions fondamentales pour propager la communication politique. Donc on a une méthodologie tout adaptée, adversité, et on utilise autant d’adjectifs pendant le débat politique télévisé. «Il existe même une sorte de code d’honneur qui permet d’apparenter le débat au duel, ou au tournoi. Version moderne du mythe médiéval du tournoi, le débat trouve son point culminant dans la vie politique, avec le duel qui dans certains pays oppose les deux candidats restants en lice lors de l’élection présidentielle». [R. Vion]. [6, p.52]. En utilisant un grand nombre des métaphores presque aigues, qu’on peut les fixer à la limite de la violence en raison de l’importance de l’enjeu, ce type de débat a tendance à être compris comme une sorte de lutte ou affrontement.

Selon M. Sandre, le débat politique télévisé n’est pas un genre facile à définir puisqu’il fait intervenir trois composantes différentes. C’est avant de tout un débat. Et avant d’être un discours médiatique télévisé, on parle plutôt un discours politique. Par conséquent, le débat politique télévisé se produit dans un espace prédéfini le plus souvent c’est un plateau de télévision où il voit se confronter deux interlocuteurs d’habitude ceux sont deux personnalités politiques co-présentes entre lesquelles intervienne le médiateur qui assure le von déroulement du débat et qui dirige l’échange. Le but des deux parties étant la conviction des téléspectateurs, des électeurs.

1.2 Le débat télévisé comme type de communication politique

Au commencement, la communication politique dé était notamment l'étude sur la communication gouvernementale dans la période électorale (ce qu’est des nos jours s’appelle un sorte de communication gouvernementale); puis celle-ci désignait l'échange des paroles politiques entre les hommes du domaine politique qui sont au pouvoir et ceux qui représente l'opposition, le plus souvent pendant les campagnes électorales. À travers le temps ce domaine s'est élargi jusqu’à l'étude de la signification des médias dans lors de la formation de la pensée publique et un peu plus tard ça vise déjà et le domaine de l'influence des sondages dans le milieu politique, dont l’un des buts était d’étudier les divergences entre les préoccupations de la pensé publique et le comportement des gens politiques qui se trouvaient au pouvoir. Des nos jours, la communication politique suppose l'’analyse et l’étude de l’importance de la communication lors de la vie politique dans le sens plus vaste en intégrant très bien et les médias et les sondages, la publicité et le marketing politique avec un intérêt particulier pendant les électorales. Cette définition au sens plus élargi mis l’accent notamment sur le fait d'échange des discours politiques, pendant lequel participe un nombre qui est de plus en plus grand en ce qui concerne les acteurs politiques, qui ont l'idée implicite du fait que d’une manière progressive le plus essentiel de la politique actuelle et moderne se passe autour de la communication politique à l’aide du rôle des sondages et des médias. Plus concrète, la communication politique est nommée toute sorte de communication qui a pour objet la politique!

D’une part, la communication politique peut être considéré comme un instrument de manipulation qui peut influencer les foules et dénigre la démocratie. D’autre part, au contraire, la communication politique est vue comme l'unique voie démocratique pour assurer la gouvernance d’un nombre considérable dans les sociétés individualistes de masse. En ce qui concerne média, le débat politique est très bien lié à la discussion contradictoire: duel de contradicteurs positionnés en proposant et opposant de thèses données pour les branches contraires d’une alternative, en vue de se départager devant un public de juges, par exemple : « -Alain me permet de vous apprendre quelque chose.

-Mais non, vous apprendriez rien !

-C’est Nicolas Sarkozy qui termine !

-Très, très respectueusement parce que vous ne connaissez pas, vous connaissez le chiffre de 70mlns, et vous ignoriez que sur 70…

-Mais pas du tout !

– Vous n'êtes pas là pour nous dire ce que je sais ou se que je ne sais pas !

-C’est pas vous posait les questions et c’est pas vous donnais les notes dans cet exercice !

– Décidément vous êtes fâché que les chiffres… », (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2), « -Car tous ceux qui me suivent savent que je n’ai jamais prononcé de telle phrase !

-Vous avais dit !

-Vous avez nommé partout des proches !

-Puis je terminé ?

-Et c’est-que les françaises savent parfaitement y compris pour la magistrature ?

-C’est un mensonge !

-Et c’est une calomnie !

-Vous êtes un petit calomniateur en disant ça ! » (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2), à l’aide de procédés dialectiques de réfutation dont la mise en contradiction et d’un registre de topiques définies depuis les classiques de la rhétorique politique (Gauthier et Gosselin, 1996)[15, p.163]. Ainsi les justifications peuvent mobiliser des arguments de mérite en faveur du locuteur d’un état de choses qui sont qualifié comme positives.

La discussion qui est toujours d’une manière opposante peut être perçue comme un pont intermédiaire entre la les participants qui s’opposent et un certain contexte et contenus, les pensées et les actions sont problématisées étaient considérés dans leurs rapport comme principaux règles qui tien du dialectique et aux formats topiques qui offrent la permission de les soutenir en certaines cas ou de les attaquer en autres cas.

C’est au niveau très profond que le débat politique nous parle d’une prétention au « débat », qui est défini comme un sorte de conflit dialogué : examen qui vise la différence des certaines conceptions politiques adressées à un public qu’il faut le sensibiliser à leur justesse compréhensive.

La communication politique représente une sorte de communication qui est propre aux affaires politiques. Dans les démocraties pluralistes, son rôle vise généralement la vocation facilité à l'élection de la personne pour qu'elle sert avant d’une campagne électorale ou pendant une campagne électorale et à favoriser le fait de soutenir la pensée du publique pendant l'exercice d'un mandat. Comme déjà un sorte exercice pratiquement oblige les campagnes électorales et référendaires dans un nombre considérable de pays de la région d’occident, le débat télévisé se présente tout a la fois caractéristiques et cause de l'importance reçue des nos jours par la communication politique. Il est incontestable qu’il constitue l'une des exemples les plus spectaculaires de la médiatisation, d’une façon temporaire de la politique : au premier lieu c’est un exercice d’opération de communication, en ce qui concerne la forme mais aussi dans le fond, il semble que le débat réduit la politique jusqu’à la communication politique. D'une certaine mesure son émergence et son extension ont contribué beaucoup à transformer d’un certain point du vu de l’exercice politique un exercice communicationnel.

Plus simplement on peut définir la communication politique comme les outils ça veut dire opérations et supports, les stratégies et les techniques de communication utilisées lors du champ politique pour arriver au pouvoir ou probablement pour garder le pouvoir. Pour cette communication politique on distingue trois objectifs précis qu’elle va poursuivre: Le premier est la mise en œuvre des idées propres à la politiques. Là on parle plutôt du champ des « valeurs et compétences » auxquelles doit être associé la personne élu ou le candidat. Bien sur que l’homme politique est tout d’abord intégré dans un parti politique, qui porte ces principes et qui lui permettent de s’affirmer d’une certaine façon au monde. Ces sortes des idées politiques offrent la possibilité de qualifier des situations et de formuler des réalisations désirables.

Le débat télévisé doit se soumettre aux certaines lois du discours, et notamment: la loi de pertinence qui représente toute sorte d’énonciation qui peut impliquer qu’elle est à son lieu et qu’elle est pertinente, en d’autres termes, la pertinence pragmatique d’un énoncé est en proportion directe du nombre de conséquences pragmatiques qu’il entraîne pour l’auditeur et en proportion inverse de la richesse d’information qu’il contient et l’évaluation de la pertinence dépend des destinataires, selon les connaissances dont ils disposent déjà, ils vont jugé plus ou moins la pertinence de l’énoncé. La deuxième loi porte le nome de la loi de sincérité et qui suppose que l’énonciateur ça veut dire les participants d’un débat politique s’engage de dire seulement la vérité et s’assument la responsabilité pour ce qu’ils disent pendant cette discussion; sous le troisième numéro on trouve la loi d’informativité est l’une des plus utilisées, son champ d’application est très vaste puisqu’elle exclut qu’on parle pour ne rien dire. Mais son maniement n’est pas du tout simple. La notion d’informativité varie en fonction des destinataires et des contextes, ça veut dire que les participants au débat donnent des énoncés qui doivent apporter le plus souvent possible des informations nouvelles et actuelles au leur destinataire; la loi d’exhaustivité suppose que l’énonciateur doit donner l’information maximale, en fonction de la situation dans laquelle il se trouve; encore une loi du discours est la loi de modalité, d’après elle l’énonciateur recherche d’une certaine façon la clarté et la concision du débat.

Encore le discours politique, duquel fait partie et le débat télévisé, est soumis à quelques principes. D’après le modèle interférentiel, la situation de communication peut dépendre du fait que celui qui reçoive l’information a identifié qu’elle est l’objectif principal de communiquer de l’émetteur de l’information. Par conséquent, si le destinataire de l’information classifie un comportement quelconque comme une sorte de comportement communicatif, il a tous les droits d’espérer que le locuteur se conduit d’après certaines règles implicites pour faire la communication réussite. Si le destinataire sait déjà de ces normes inclues dans le contexte, il lui est plus facile de déterminer quelle est l’intention communicative. D’après Grice ça doit être appellé le principe de coopération. [Grice 1979, p.93. Traduction française de Wilson et Sperber,]; de cette façon, cela peut signifier que pendant une certaine situation de communication, lorsque l’émetteur du message tente cherche de trouver une sorte d’intention communicative, il peut croire que le locuteur peut aussi suivre ce principe et donc va agir d’une manière coopérative.

Un autre principe c’est celui de pertinence. Notamment cette propriété presque unique, le principe de pertinence, nous permet de trouver une explication sur le fait comment se déroule le processus pendant lequel les individus sélectionnent certaines informations particulières qui ont la tâche de retenir leur attention à un certain moment. Et donc on peut affirmer que la théorie de la pertinence ne prend pas en compte seulement les particularités linguistiques de la communication : d’après tout elle s’intéresse plutôt à la manière dont l’être humain se comporte dans en situation de communication. Parmi les éléments pertinents se trouvent non seulement les énoncés, mais aussi les pensées, les souvenirs, les croyances, et les autres composantes de l’environnement qui sont présentes au ce moment-là, où se produit la communication.

Le suivant principe est le principe de sincérité qui suppose que celui qui énonce l’information doit aussi s'impliquer dans cet acte de parler qu'il accomplit. Les locuteurs sont censés n’asserter que ce qu’ils tiennent pour vrai, n’ordonner que ce qu’ils veulent voir réaliser, ne demander que ce dont ils veulent effectivement connaître la réponse. E d’autres termes, les locuteurs sont supposés adhérer à leurs propos. En fait, on oscille entre une conception cynique de ce principe, il n’y a ni sincérité ni insincérité, mais des sujets qui disent ce qu’il faut pour être intégrés dans une collectivité et une conception psychologique ou éthique, être sincère signifie dire tout ce qu’on pense. A travers le discours, les locuteurs négocient constamment entre des injonctions contradictoires.

La promotion de l’homme ou de la femme politique. L’image du « politique » est le troisième axe de développement qui préside à la définition des outils et des pratiques de communication. Il s’agit non seulement de valoriser des idées et des actions de l’élu lui-même, mais surtout une personnalité, et de promouvoir la cohérence entre idées/actions et l’élu sensé les incarner.

La communication politique comme instrument de l’accès au pouvoir. De nos jours, la communication politique est devenue omniprésente, certains auteurs tels que Philippe Breton et Serge Proulx n’hésitant pas à intituler leur livre introduisant à cette discipline : L’explosion de la communication (1989). Liée au développement des nouveaux médias et à l’importance de l’opinion publique en démocratie, la communication politique trouve sa justification sous-jacente dans le fait que les raisons objectives qu’ont les citoyens d’être satisfaits ou non de leurs gouvernants sont moins importantes que les perceptions qu’ils ont de leur vécu.

Le développement de la communication politique pour accéder au pouvoir s’est caractérisé par la généralisation de l’emploi massif d’outils de communication : tracts, affiches, meetings, site Internet, réseaux sociaux. Ce développement est à la fois lié à l’abaissement des coûts de production de ces outils ; mais également à la naissance des « nouveaux médias », qui allient un faible coût de création et d’utilisation, avec une portée particulièrement massive.

Par ailleurs ce sont aussi des techniques et des pratiques particulières de la communication, d’abord employées dans le cadre de la publicité et du marketing commercial, et adaptées au « marché politique » : le marketing politique ou la pratique des sondages et des enquêtes d’opinion, les progrès de la sociologie électorale qui y sont associés ; le concept de « proposition unique de vente » ; le développement du « média-training » ; etc.

Les médias jouent, enfin, un rôle de plus en plus important dans le cadre de la compétition électorale. Les médias de masse classiques tels que la télévision, la radio et la presse quotidienne, disposent d’un rôle prééminent dans la construction de l’opinion. Les chaînes d’information continue ont, par ailleurs, contribué à alimenter la compétition politique, en accélérant le rythme du débat public, tout en permettant à des personnalités de « second rang » d’accéder aux médias.

Enfin, récemment, le développement de l’Internet, et principalement des réseaux sociaux, semble devoir jouer un rôle crucial dans les prochaines années. Si, d’une part les sites et blogs font maintenant partie des « outils » de communication indispensables de chaque candidat, a minima pour disposer d’un visibilité sur le web ; ce sont surtout les réseaux sociaux qui paraissent devoir imposer des changements plus radicaux encore : une proximité plus forte – quoiqu’asymétrique – avec les citoyens ; une accélération accrue du rythme du débat public ; une capacité à toucher des publics cibles particulièrement importants (jeunes, prescripteurs, journalistes, etc.).

La communication politique comme instrument de la conservation du pouvoir. Si la communication politique pour accéder au pouvoir est bien identifiée comme l’ensemble des stratégies et techniques développées dans le cadre de la campagne électorale, la communication politique s’affirme également comme un instrument indispensable de la conservation du pouvoir, par exemple « Moi ce que j’attends du débat, c’est que tous ceux qui nous regardent puissent se faire une idée à la fin du débat. Il a dit qu’il serait un président extraordinaire si les Français le choisissaient et que par conséquent, son prédécesseur naturellement n’était pas un bon président… En vérité. C’est un choix historique. La France n’a pas le droit à l’erreur. Nous ne sommes pas dans une crise, Monsieur Hollande, mais dans des crises. Et mon ambition ce serait qu’à la fin de ces deux heures, tous ceux qui hésitent, tous ceux qui réfléchissent se disent au moins, quelque soit mon choix, j’ai une idée précise des éléments qui vont me permettre de le faire. », (Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur le canal TF1). Dans ce cas, la communication politique est employée dans le cadre du mandat de l’élu. Il convient dès lors de se référer aux trois objectifs préalablement mentionnés : valorisation des idées, valorisation des projets et promotion de l’élu lui-même. L’objectif de l’homme ou de la femme politique sera donc de poursuivre ces différents objectifs par le biais des moyens dont il dispose, qu’ils soient liés à l’exercice de son mandat ou non. Comme dans une campagne électorale, le parti politique demeure un vecteur indispensable de sa communication politique. Mais surtout, la communication qu’il emploiera dans le cadre de ses fonctions d’élus, par le biais des réalisations et la gestion de la collectivité qu’il dirige, constituera la plus-value essentielle de sa communication.

En effet, la communication politique dans le cadre d’un mandat dispose de frontières finalement assez ténues avec la communication de l’institution que l’élu dirige grâce à ce mandat. Ainsi, l’élu aura comme objectif de valoriser non pas « ses capacités à agir » comme c’est le cas dans une campagne électorale, mais de promouvoir son action et, par conséquent, ses résultats. Pour atteindre cet objectif, l’élu aura à disposition les outils, opérations et supports de communication de la collectivité, qui permettront principalement de valoriser l’action publique menée. L’idée sera alors de valoriser la mise en œuvre de politiques publiques, traduisant des valeurs et des principes, que l’élu doit incarner. C’est la valorisation de la cohérence « idées / actions » avec la personnalité de l’élu qui doit être au cœur de la stratégie de communication politique de « conservation du pouvoir ». Le recours aux mécanismes de la communication de l’institution publique ne doit cependant pas amener à faire l’impasse complète sur les outils de communication politique non-institutionnels. Ainsi, l’élu d’une collectivité peut prendre la parole dans l’espace public pour partager des points de vue, des idées ou des attentes, même si cela n’a pas directement de lien avec les compétences de la collectivité qu’il dirige. Par exemple, lorsque le gouvernement met en place des réformes dites « sociétales », d’autres élus, locaux par exemple, peuvent formuler un discours sur le sujet – ils sont même, en général, attendu par les citoyens pour s’exprimer.

Aussi, dans le cadre de la conservation du pouvoir, l’élu en mandat ne manquera pas de recourir aux outils de la communication politique qui ne sont pas directement de l’ordre de l’institution publique qu’il dirige. Parmi ces outils, on peut noter par exemple des supports de communication comme des pages « Facebook », des comptes « Twitter », des blogs ou sites internet, des newsletters, des journaux d’information type « compte-rendu de mandat », ou encore mener des opérations telles que l’organisation de « banquets républicains », la création « d’association de soutien de l’élu », la participation à des évènements nationaux avec sa formation politique, etc.

1. 3Le débat télévisé-comme type d’interaction verbale

Presque tout de suite, dès qu’on cherche à évoquer la communication entre gens (en utilisant la parole), on pense à la communication verbale ; celle-ci sous-tend une communication de type langagier. La communication verbale est une forme d’interaction qui engage : on achète, on promet, on passe un contrat, etc.

L’étude des interactions verbales peuvent impliquer de faire la distinction entre deux objets qui se trouvent dans une interrelation permanente: c’est notamment la relation interlocutive et la relation sociale. Le type de relation sociale peut correspondre à la reconnaissance, par différents sujets, lors du cadre dans lequel ont lieu leurs échanges, de telle manière qu’ils doivent se placer l’un face à l’autre et doivent diriger leurs occupations langagières. Tout en donnant d’un ordre de phénomène plus vaste que celui du langage, une telle sorte de relation peut s’actualiser et se donne à voir dans la façon de diriger le discours, n’importe parle-t-on des modes de verbalisation ou des modes de circulation de la parole. C’est paradoxale, mais, cette sorte de relation peut construire exclusivement) l’aide de l’introduction des contenus. Donc, c’est une question si tel choix lexical va permettre au sujet de se positionner, ou non, et commencer tel ou tel type de positionnement. Donc on peut déduire que la relation sociale contractée dans le cadre de la communication peut être à la fois, subordonnée et extérieure au langage.

En essence, la relation interlocutive est, une type relation construite à l’intérieur langagière et par cette activité du langage. Pendant que la relation sociale cherche à concerner premièrement la sociolinguistique, celle interlocutive touche plus directement les domaines de la linguistique. En dépendance des suppositions d’après lesquelles les interlocuteurs cherchaient à laisser des marques de leurs activités et de leur présence dans le cadre des messages qui sont soumis à l’échange c'est-à-dire les théories de l’énonciation Toute fois les deux ordres ne sont pas tout à fait autonomes : il existe une dépendance entre eux, l’un de l’autre sans jamais se retrouver, l’un face l’autre, dans une sorte de relation de subordination unidirectionnelle. D’après une pareille attitude on peut affirmer que, dans le cas quand l’ordre social préexiste dans le cadre de n’importe quelle interaction particulière, l’application de la relation sociale, dans les circonstances dans lesquelles s’approche à une relation interlocutive, implique une production et pas seulement une simple reproduction du ce qui est social.

L’interaction verbale se distingue du dialogue dans la mesure où elle se place dans le cadre de la réalisation d’une tâche : communiquer pour agir à plusieurs (au moins deux) revient à utiliser une rhétorique du faire-faire et du faire-savoir. On peut exemplifier ces dires par l’exemple suivant « François HOLLANDE – Dimanche, les Français vont choisir leur prochain président de la République. C’est une décision importante, grave, pour cinq ans. Et donc je dois dire ce soir quel président je serai si les Français m’accordent leur confiance. Je serai le président de la justice, parce que nous traversons une crise grave, dure, qui frappe notamment les plus modestes, les plus travailleurs, ceux qui sont les plus exposés. Et donc je veux que la justice soit au cœur de toutes les décisions publiques. Les privilégiés ont été trop protégés. Et donc ce sera la justice fiscale, la justice sociale, la justice territoriale qui inspireront mon action. Je serai aussi le président du redressement. » (Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur le canal TF1) ; « Nicolas Sarkozy- Juste un mot, sur le rassemblement. Le rassemblement c’est un très beau mot, c’est une très belle idée. Mais il faut y mettre des faits. Le rassemblement, c’est quand on parle au peuple de France, à tous les Français. Je ne suis pas l’homme d’un parti. Je ne parle pas à la Gauche. Hier, je me suis adressé à tous les Français, pas simplement aux syndicalistes, qui ont parfaitement un rôle à jouer. Le rassemblement c’est de parler à tous, y compris qui n’ont pas vos idées. Parce que lorsqu’on est président de la République, on est président bien sûr de ceux qui ont voté pour vous, mais on l’est aussi de ceux qui n’ont pas voté pour vous. C’est peut-être ce qui fait notre différence. Au peuple de France dans son ensemble. ». Réaliser une tâche ensemble c’est se coordonner (utiliser des compétences complémentaires ou unir des efforts conjoints ou planifier une action à l’avance, etc.)

Selon les linguistes, l’interaction verbale possède des unités qui s’appellent les six rangs de l’interaction verbale. Elles ont provoqué des discussions entre les linguistes; chacun a sa réflexion propre. Dans ce contexte, on peut citer ces six unités, qui sont : l’interaction, le module, la séquence, l’échange, l’intervention et l’acte de langage. Et les avis de linguistes sont différents à leurs égards. Cette unité est appelée aussi la rencontre ; ce point de vue a été exprimé par Goffman. Il considère que l’interaction verbale est une « rencontre », puisque les participants de cette interaction se trouvent en présence continue les uns, les autres, C’est pourquoi il a utilisé le terme « rencontre », au lieu de dire interaction. Dans ces circonstances, s’affirme que par cette interaction on peut comprendre toute sorte d’interaction qui a lieu à une certaine occasion quand les participants à ce processus sont en permanente présence des uns des autres, c’est une sorte de rencontre.

C. Kerbrat Orecchioni a confirmé que l’interaction verbale ne peut pas signifier rencontre. Elle apporte des justifications à ce sujet, chaque rencontre peut contenir nombreuses interactions verbales, pareillement comme le terme interaction a un sens plus vague que le terme rencontre dans ce cas. Il conviendra donc selon lui de définir que l’interaction verbale in situ sans établir un lien direct et univoque avec le terme rencontre. Dans cette perspective, elle disait que : « Pour qu’on ait affaire à une seule et même interaction, il faut et il suffit que l’on ait un groupe de participants modifiable mais sans rupture, qui dans un cadre spatiotemporel modifiable mais sans rupture, parlent d’un objet modifiable mais sans rupture. » Les participants de l’interaction verbale s’engagent dans une activité quelconque, L’objet, le cadre spatiotemporel peuvent se modifier dans la mesure où les participants sont les mêmes.

Le module est le deuxième rang de l’interaction verbale. Un module de conversation, par exemple, des modules de discussion, de consultation ou de dispute, etc.… . Chaque module correspondrait à l’un des types qui se recensera dans les genres de l’interaction verbale. On parlera de module conversationnel pour désigner un moment de la conversation intervenant à l’intérieur d’une interaction, comme la consultation par exemple, et de conversation pour désigner une interaction, où ce type fonctionnerait de manière dominante en définissant le cadre interactif. Ces deux notions, la conversation et le module conversationnel peuvent être considérés comme voisines, mais sûrement pas identique. Chaque interaction peut se présenter comme un ensemble, à la fois simultané et successif, des modules correspondant à des types déterminés.

L’échange est le troisième rang de l’interaction verbale. Cette unité est composée de trois: échange subordonné à fonction d’ouverture, échange principal à fonction de transaction. Elle se caractérise par le déroulement d’échanges langagiers, et échange à fonction de clôture qui désigne la fermeture de séquence. Cette analyse était exprimée par Roulet, où cette unité est immédiatement constituante de l’incursion où se trouve l’échange. Dans cette perspective, il disait que « Nous posons que toute incursion peut s’analyser à un premier niveau en trois constituants : un échange subordonné à fonction d’ouverture de l’incursion, un échange principal à fonction de transaction, et un échange à fonction de clôture. »[8, p.39] Elle est l’unité de la négociation conversationnelle. Donc, elle est organisée à l’intérieur de l’incursion, comme une suite libre et autonome d’échange.

Par ailleurs, Kerbrat–Orecchioni estime que la séquence peut se définir comme un bloc d’échanges reliés par deux dimensions, l’une la cohérence sémantique, et l’autre la cohérence pragmatique « La séquence peut être définie comme un bloc d’échanges reliés par un degré de cohérence sémantique et / ou pragmatique. » [9, p.155]. Par cette définition, la séquence peut correspondre à deux types de réalisation bien distincts : constituants fonctionnels et des constituants sémantiques. Il nous parait utile de citer les deux types de cette unité

L’échange est le quatrième rang qui joue une fonction primordiale dans l’interaction verbale, dans lequel les deux protagonistes vont s’impliquer. Il se définit comme une unité dialogale qui compose l’interaction, dans la mesure où les constituants sont les interventions. Dans cette perspective, Moeschler affirme que : « L’échange est la plus petite unité dialogique composant l’interaction. Les constituants de l’échange sont les interventions qui entretiennent entre elles desrelations illocutoires. » [10, p.163] Cette unité dialogale minimale conduit à définir l’échange en terme d’intervention, comme nous avons vu, mais en prenant appui sur la distinction établie par Goffman :entre échanges confirmatifs qui remplissent la fonction d’ouverture et de clôture, échanges réparateurs qui remplissent la fonction de transaction. Il convient que Goffman a donné des caractères spécifiques à chaque type d’échanges. On remarque que le premier vise à établir une relation entre les interlocuteurs et celle qui permet à l’échange de transaction de concevoir les deux interventions, l’une initiative illocutoire, et l’autre réactive illocutoire. La première consiste à poser des questions à l’interlocuteur et la deuxième consiste à donner des réponses, est une évaluation par son interlocuteur. Elle peut être négative ou positive selon l’intervention de l’interlocuteur. Dans cette perspective, Roulet disait que « On peut distinguer avec Goffman (1973) deux types d’échanges : les échanges confirmatifs qui remplissent généralement dans l’incursion les fonctions d’ouverture et de clôture, et les échanges réparateurs, qui visent essentiellement à confirmer ou à établir une relation entre les interlocuteurs, sont formés en principes de deux constituants ; en effet, puisque le premier constituant exprime déjà l’accord du locuteur sur le type de relation qu’il rappelle ou institue, il suffit de l’accord de l’interlocuteur, qui confirme cette relation, pour atteindre la complétude interactionnelle et clore l’échange. » Selon cette définition, une salutation du type ˝ Bonjour˝ appelle une salutation de même nature qui complète le modèle de l’échange confirmatif. De leur pensée les échanges réparateurs permettent de neutraliser la menace potentielle pour la face négative de l’interlocuteur véhiculé par la première intervention, comporte en principe trois constituants : une intervention à fonction illocutoire initiative. Par exemple, une demande d’information, une intervention ayant à la fois une fonction illocutoire initiative et une fonction illocutoire réactive (une réponse d’une information qui s’appelle une évaluation) et une intervention à fonction illocutoire réactive (une évaluation). L’échange représente une unité minimale dialogale pour Auchlin et Zenone. Seloneux, l’échange repose sur le modèle question- réponse, ce couple qui s’appelle acte marque.

Le débat est un type d’interaction qui prend place lorsqu’il y a divergence d’opinions entre les antagonistes du discours. Pour R. Vion «le débat est une interaction qui se donne en spectacle et dans laquelle il faut s’efforcer d’être le meilleur. Comme le combat, le débat est particulièrement dangereux et tout peut se jouer en quelques secondes » [11, p.139], car chacun des débatteurs déploie des stratégies en faisant appel tantôt aux sentiments (persuader) tantôt à la raison (convaincre) afin de gagner l’adhésion de son public. Comme toute interaction, le débat prend forme dans un cadre énonciatif concret. Selon C.K.Orecchioni «le débat est une discussion plus organisée, moins informelle, il s’agit encore d’une confrontation d’opinions à propos d’un objet particulier mais qui se déroule dans un cadre préfixé […] sont ainsi en partie déterminés la longueur du débat, la durée et l’ordre des intervenants, le nombre des participants et le thème de l’échange. En outre, un débat comporte généralement un public et un modérateur chargé de veiller à son bon déroulement ( et même en leur absence, on peut dire que ce modérateur et cepublic sont en quelque sorte intériorisés par les participants » [12, p118].

Le débat obéit de ce fait, à un dispositif triangulaire ou tripolitaire (M. Sandre). Il y a d’abord les débatteurs qui occupent et ce alternativement les places d’émetteurs et de récepteurs, entre lesquels intervient l’animateur qui structure l’échange. Dans un second temps, les téléspectateurs qui assistent de près ou de loin au débat, sont convoités par ces débatteurs. En effet, en même temps qu’il tente de convaincre son adversaire, le discoureur vise en réalité le public. Comme son nom l’indique, le modérateur est chargé de réguler l’échange. Se devant d’être à la fois neutre et impartial, il sanctionne par des rappels à l’ordre tout écart constaté chez ses invités. « Le caractère formel sera accentué par la présence d’arbitre(s) pour veiller au bon déroulement du combat. Cet arbitre effectue des rituels d’ouverture, énonce les thèmes et l’ordre dans lesquels ils vont être abordés, rappellent les règles, distribuent la parole, veillent au respect du temps de parole de chacun et peut s’intercaler entre les belligérants » R. Vion, [13, p.139]. Lors de la confrontation, la compétitivité qui anime les débatteurs n’est pas seulement mutuelle, car elle s’oriente aussi vers un tiers, le public. Dans ce sens, K.K Orecchioni parle d’un discours bi- adressé, à deux destinataires. L’un est dirigé vers l’adversaire, l’autre vers le public car c’est ce dernier qu’il faut convaincre.

En somme, le débat est un genre de discours oral, dialogal et relativement spontané. Nombreux sont, en effet, ceux qui restent sceptiques face à la spontanéité de ce type d’interactions. Mais «même si le débat est préparé par les différents participants, ces derniers doivent s’adapter les uns aux autres et construire leurs discours par rapport aux discours autres. En ce sens, l’interaction garanti une certaine spontanéité de l’échange » M. Sandre, [14, p.160].

1.4 Le dysfonctionnement interactionnel dans le débat politique

Tout peut se dire et se redire indéfiniment, puisqu’en fait

il ne se dit jamais rien.

Il n’est rien qui soit plus absolument exigé par le jeu

politique que cette adhésion fondamentale au jeu lui même,

illusio, involvement, commitment (…)

(Bourdieu Pierre)

Le discours politique des nos jours semble à quelque chose condamné au mépris ou à l’insignifiance. Le sentiment qui plutôt est prédominent est par conséquent « négatif » et les débats télévisés le plus souvent provoquent des réactions hostiles de la part du publique ou des téléspectateurs. Ils savent seulement qu’insulter l’un l’autre, ce qu’on reçoit en revanche c’est donc seulement la violence et rien d’autre, car la violence provoque la violence, on a toujours l’impression que les gens, et ici on parle concrètement de ces qui sont liés à la politique, sont en permanence dans le milieu d’une lutte et l’affrontement des deux ou plusieurs personnes se limitent régulièrement à l’insulte, car est plus facile de trouver des qualités négatives à son opposant que reconnaître ses fautes, lors d’une telle situation seulement les médiateurs utilisent un langage plus adéquate et cherchent de calmer les esprits, et de conduire la discussion dans limites nécessaires. L’argumentation ne saurait capable donc de dépasser l’affirmation initiale du désaccord.

L’interruption est le principal component présent dans le débat et qu’elle exécute principalement a une direction polémique. Puis, l’analyse va être effectuée sur les discours qui contient des interruptions, qui servent à préserver la face et ont le rôle de construire l’ethos discursif des interlocuteurs.

L’interruption c’est le fait de couper la parole à quelqu’un, le fait d’interrompre quelqu'un, on peut le considérer comme un phénomène du langage qui est constant dans une conversation quotidienne, mais de même il est une des principales caractéristiques du genre du discours débat, qui se fait très présent dans le sous-genre discours, le débat politique, et donc notamment dans la sous-catégorie qu’est le sujet qui nous intéresse le plus, le débat politique télévisé. Par conséquent, quand on parle de défendre sa propre vision et pensée en ce qui concerne la politique, ou de passer à attaquer la vision de l’adversaire et d’occuper un certain espace discursif, le fait d’interrompre est bien venue et très utile, donc fréquemment utilisée. Mais il y a et l’autre extrémité, celle négative, l’interruption est de même considérée dans certaines situations comme une sorte d’offense conversationnelle, couper la parole est tout d’abord un signe d’impolitesse, on lèse le territoire à autrui pour s’exprimer, on attends qu’il s’exprime et puis on commence d’exposer ça vision et son point du vu, sans menacer à l’autrui. [Kerbrat-Orecchioni, p. 176]. Donc d’ici résulte pourquoi ce dysfonctionnement interactionnel est très fort lié à la politesse, donc par conséquent et à la notion de face, qu’on parle ici de préserver la sienne propre ou celle de son opposant. Dans le cas quand l’interruption représente un phénomène qui est déjà attendu, et même contraint par le genre débat politique télévisé, elle fait appelle de même à une négociation quelconque du côté des participants pour faire passer l’interaction. Par exemple « « -Alain me permet de vous apprendre quelque chose.

-Mais non, vous apprendriez rien !…

-Vous avez vendu!

-Je n’ai rien vendu du vous, et je n’accepte pas ce vocabulaire !

-Vous avez vendus les ouvriers de faire son aile !

-Mais vraiment…

– Je ne garderais aucun des magistrats, aucun des policiers ; aucun des préfets…

-Mais là vous avez fait une erreur d’interprétation !

-Visiblement …

-Qui ont travaillé au coté de Nicolas Sarkozy

-Vous avez une frappe ?

-Une ?

-Plusieurs !

-Donne-les mois !

– Donne-les mois !

-Je vous les enverrai demain par un courriel que je vous ferai porté.

-Oui je vais bien ! » (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2).

Le terme d’interaction nous permet d’essayer de définir quel est l’objet d’étude, le dysfonctionnement interactionnel, vu comme un phénomène du langage en dépassant une règle qui est propre au fonctionnement idéal de l’interaction. De tel façon que l’interruption est un raté du système des tours, elle transgresse le principe d’alternance, qui garantit le bon enchainement des différents tours de parole. Par interaction dans le discours on doit comprendre le vaste ensemble des pratiques discursives qui se produisent dans un contexte interactif, et dont la conversation n’est qu’une forme particulière. Mais qu’il s’agisse d’interaction entre particules, on a toujours affaire à un système d’influences mutuelles, ou bien encore à une action conjointe. Les interactions de communication peuvent être réalisées à l’aide des moyens tant non verbaux que verbaux. Dans le dernier cas, les interactions conversationnelles sont celles de qu’on parle, ou encore nommées interactions verbales, ces expressions peuvent être appliquées à tous les objets du discours qui représentent le résultat de l’action coordonné et ordonné de plusieurs interactants. En désignant premièrement un certain type de processus.

Il y a donc interruption quand un interlocuteur s’empare de la parole alors que le locuteur en place n’a pas terminé son tour, c’est-à-dire lorsque le changement de tour n’a pas lieu à un point de transition possible, reconnaissable grâce à des « signaux de fin de tour » [Kerbrat-Orecchioni, 1990, p. 165-166]. L’identification des interruptions se fait donc au moyen d’indices (ou plutôt de leur absence) et n’est pas régie par une règle absolue, le fonctionnement de l’alternance des locuteurs n’étant pas un système inflexible.

Par conséquent, l’interruption ne représente pas un objet donné : on parle plutôt d’une certaine construction de l’analyste, qui peut l’évaluer en dépendance de cas. L’interruption dans ce cas représente un phénomène quelconque qui produit à l’aide d’un énoncé interruptif en interaction avec un énoncé interrompu, elle peut donc prendre la forme d’un discours. Pour pouvoir être capable d’analyser une interruption, on dit s’intéresser à celui qui tien le discours qui est tenu par celui qui à essayé d’interrompre son opposant. L’objectif principal du genre est de recueillir et de confronter deux visions pratiquement totalement différentes de la politique en discutant différents sujets, l’objectif principal interactionnel des deux ou plusieurs candidats est d’obtenir la confiance des téléspectateurs-électeurs et d’être d’accord avec les idées qu’ils défendent.

Premièrement l’intension principale est de démontrer que l’interruption est dans un moyen particulier présent dans ce débat et qu’elle vise surtout à une idée de polémique. Deuxièmement il arrive, par conséquent, que et les locuteurs peuvent parler d’un certain dysfonctionnement, et les discours nous informent sur se que tien de la relation interpersonnelle qui est construite par les participants au débat eux mêmes, mais de même sur l’image que les candidats présents donnent sur leur personnalité, c’est-à-dire leur ethos discursif ou leurs habiletés de se présenter très bien, lequel influence sur le fait comment les téléspectateurs vont comprendre leur discours.

Le fait de parler implique une certaine interaction, c'est-à-dire que les différents participants lors du déroulement d'un certain échange communicatif, les participants exercent les uns sur les autres des nombreuses influences qui sont dans le même temps réciproques, parler ça signifie dans une certaine mesure échanger, les idées, les pensées, les expériences, et c'est changer en échangeant. Pour que l’échange communicatif se produit, il n’est pas suffisant que deux ou plusieurs locuteurs parlent alternativement; encore il faut qu'ils se parlent, et le plus important de s’entendre, car toute personne est capable d’émettre un message quelconque, mais loin toute personne n’est pas capable d’imposer ou de faire comprendre ce qu’on a voulu dire.

Il faut que l'émetteur fait comprendre qu'il commence à parler à quelqu'un, le plus souvent c’est sont opposant ou les médiateurs à qu’il s’adresse par la direction de son regard, par l'orientation de son corps, ou la production de formes d'adresse; il faut de même qu’il maintien son attention par différents sortes de "captateurs" ("n'est-ce pas", "j'vais t'dire", "hein", "tu vois", "tu sais", "dis", "en fait" "j'te dis pas" ", etc.), et éventuellement d’essayer de dépasser les problèmes d'écoute ou les difficultés de compréhension par une certaine augmentation, ou accentuation de l'intensité vocale, des quelques reprises, ou de certaines reformulations: plus généralement on qualifie de phatiques ces différents procédés dont le locuteur les utilise pour être sur qu’il est écouté de son destinataire.

Le récepteur à son tour doit lui aussi en échange produire certains signaux, pour montrer qu’il a compris et a récepté le message, visant à confirmer aux ses locuteurs qu'il est bien "branché" sur le circuit communicatif donné. Ces régulateurs nommés encore signaux d'écoute entretient des différentes réalisation :qu’ils soient non verbales ce qui tient du regard et mouvements de tête, mais de même à l'occasion e petit sourire, léger changement de posture, froncement de sourcils, vocales ("hmm" et autres ou d’autres sons), ou verbales ("oui", "d'accord") reprises en écho. Leurs significations est aussi variées ("j'ai un problème de communication", "je te suis", etc.), mais de toute façon, la production d’une façon régulière de ces signaux d'écoute sont indispensables à un bon fonctionnement de ce sorte d’échange: des nombreuses expériences ont prouvé que le fait qu’ils sont absentes pendant un tel sorte de discours entraîne d'importantes changements qui peut perturber dans le processus de communication et dans le façon du locuteur de ce comporter.

Il y a quelques règles des interactions verbales, elles représentent certaines règles qui régissent les interactions verbales et ont une nature très très diverse. On peut distingue trois catégories:

les règles qui peuvent permettre la gestion de l'alternance des plusieurs tours de parole de chaque participant, à qui est donné un certain nombre des minutes.

les règles qui visent l'organisation de la structure de l'interaction.

les règles qui peuvent intervenir au niveau des relations interpersonnelles entre les locuteurs.

D’après le modèle des fonctions du langage, Jakobson a essayé de distinguer six éléments encore nommés facteurs qui ont une certaine influence lors du processus de la communication nécessaires pour que la communication se produise : le premier c’est le contexte puis destinateur ou émetteur, celui qui transmet le message; le destinataire ou récepteur, celui qui reçoit le message ; le contact qui se produit entre le destinateur et le destinataire; le code commun qui est utilisé par ceux deux ; le message qui est transmis par le destinateur et est reçu par le destinataire . Chaque de ces facteurs a sa contribution lors d’une relation entre les participants d’un débat télévisés, ou la fonction, qui est établie entre ce facteur et le message. Donc on peut énumérer les suivantes fonctions : la fonction référentielle par exemple « La terre est ronde » ; la fonction émotive par exemple « Beurk ! » ; la fonction conative comme « Viens ici, parte là ») ; la fonction phatique « Allô ? Oui » ; la fonction métalinguistique, par exemple « Qu'entends-tu par “ krill ”? »; la fonction poétique comme « Schtroumf ».

Le psychologue Karl Bühler qui est d’origine allemande a fait une distinction d’après il y a trois facteurs qui peuvent intervenir lors du processus de la communication :

l’émetteur

le référent ou le contexte

le destinataire ou le récepteur

Il propose aussi trois fonctions du langage qui peut leur correspondre:

la fonction expressive qui peut se trouver en relation avec l’émetteur d’un certain message

la fonction référentielle qui peut établir une relation entre l’énoncé et le monde extérieur qui correspond au référent

la fonction conative qui est en en rapport avec le destinataire

Les fonctions du langage peuvent être regroupées de la manière suivante:

La fonction émotive. Il s'agit de la fonction relative à l'émetteur. Elle est utilisée par le destinateur pour informer le récepteur sur sa propre personnalité ou ses propres pensées. Par exemple « -Juste un mot peut être Alain Du Chapeau pour préciser qu’on n’a pas entendu pour d’une exaspain pour découvrir un problème du cumule des mandats puisque je vous rappelle le nombre des mandats est limité aujourd’hui à deux, alors faut’il aller plus loin pour discuter ? » ;

« Nicolas SARKOZY

J’ai écouté Monsieur Hollande. C’est assez classique, ce qu’il a dit. Moi ce que j’attends du débat, c’est que tous ceux qui nous regardent puissent se faire une idée à la fin du débat. Il a dit qu’il serait un président extraordinaire si les Français le choisissaient et que par conséquent, son prédécesseur naturellement n’était pas un bon président. C’est classique. C’est ce qu’on dit à chaque débat. Moi je veux autre chose. Je veux que ce soir, ce soit un moment d’authenticité où chacun donne sa vérité et que les Français en liberté choisissent – pas avec des formules creuses, pas avec des propos entendus où chacun se dénierait les qualités qu’on pourrait se prêter par ailleurs. En vérité. C’est un choix historique. La France n’a pas le droit à l’erreur. » (Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012).

La fonction conative. C'est la fonction relative au destinataire. Elle est utilisée par l'émetteur pour que le récepteur agisse sur lui-même et s'influence. Par exemple « -Alain me permet de vous apprendre quelque chose.

-Mais non, vous apprendriez rien !

-C’est Nicolas Sarkozy qui termine !

-Très, très respectueusement parce que vous ne connaissez pas, vous connaissez le chiffre de 70mlns, et vous ignoriez que sur 70…

-Mais pas du tout !… ».

La fonction phatique (fonction de mise en phase) est utilisée pour établir, maintenir ou interrompre le contact physique et psychologique avec le récepteur. Elle permet aussi de vérifier le passage physique du message. « François HOLLANDE – Oui, chacun aura sa vérité et chacun sera authentique. Je n’imagine pas que vous feindrez et vous ne pouvez pas penser que j’esquiverai. Donc nous parlerons face à face, directement. Nous nous dirons les choses, sans qu’il y ait quelque chose à cacher, à dissimuler. Mais je veux revenir sur le rassemblement, parce que je pense, comme vous, que c’est une notion essentielle pour notre pays. » (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2).

La fonction métalinguistique – C'est la fonction relative au code, le dictionnaire, le mode d'emploi. Avant d'échanger des informations il peut être important que l'échange porte d'abord sur le codage utilisé pour le message.

Dans l’analyse qui suite on va apporter des exemples tirés du débat télévisé qui a eu lieu ente Nicolas Sarkozy et François Hollande. « -Monsieur Hollande c’est pas le concours de la petite blague ! » ; « Mois président de la République j’essayerai d’avoir de la hauteur de vue !

-Vous venez nous faire un beau discours, on en avait un grand mal d’œil ! » (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2).

La fonction référentielle. Cette fonction du message est centrée sur le monde (un objet ou un évènement extérieur) : le contexte ou référent. « Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur les projets et propositions des deux candidats et sur le bilan du président sortant. » ; « FRANCE. Parti socialiste (PS), candidat à l'élection présidentielle de 2012; FRANCE. Président de la République; FRANCE. Union pour un mouvement populaire (UMP), candidat à l'élection présidentielle de 2012; Circonstances : Campagne officielle : débat télévisé de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012. ».

Donc le référent ou encore nommé contexte ou la situation de communication est notamment la campagne officielle : débat télévisé de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012. C’est un débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur les projets et propositions des deux candidats et sur le bilan du président sortant. Dans un débat particulièrement tendu, voire violent, les deux ultimes candidats à la présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande, se sont affrontés, mercredi 2 mai, opposant deux visions de la France, de l'Europe et de la stature présidentielle.

En qualité d’émetteur, dans notre cas on détermine quatre candidats, tout d’abord c’est sont les présentateurs : David Pujadas et Laurence Ferrari, puis les invités de ce débat Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS. En qualité de récepteur est présenté le publique, et pas celui qui peut participer à ce débat, qui peut intervenir et poser des questions, c’est notamment celui qui est à la maison et regarde ce débat télévisé, donc le destinataire c’est un publique passif qui n’a pas cette possibilité de participer ou de s’exprimer sur les sujets abordés pendant ce débat. Les principaux thèmes abordés, ou le message est divisé en quatre : la dette, l'immigration, l'emploi et l'éducation.

La discussion sur le sujet de l’immigration a inévitablement apparu dans leurs conversation, même si d’une manière générale aucun des deux candidats n’a pas voulu ouvrir plus largement les frontières. Hollande essayer d’évoquer 200000 immigrés légaux, quand Sarkozy a parlé de 180000, leurs dires ne sont pareilles.

Outre une différence faible entre ces deux chiffres, ils sont tous deux vrais, Hollande parlant d’une moyenne annuelle sur les dix dernières années, Sarkozy s’appuyant sur des chiffres de l’an passé. L’autre sujet abordé par Hollande et Sarkozy pendant ce débat télévisé est l'emploi, ou les deux candidats se sont livrés à une vive passe d’armes sur les chiffres du chômage. « Il y a un million de chômeurs en plus en cinq ans, soit quatre millions de chômeurs inscrits…

1.5 L’argumentation dans le discours des débats télévisés

Les débats politiques télévisés parlent de notre société, de notre histoire, bref de notre culture. Et la « mise en scène » de la politique (ce que l’on appelle aujourd’hui la « politique-spectacle ») s’affirme comme l’un des phénomènes les plus marquants de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle — en ce qu’elle est extrêmement révélatrice des mouvances de notre société et dans le même temps objet de nombreux investissements de sens.

La télévision façonne la politique (sa mise en scène et donc sa représentation) qu’elle exploite en fonction de ses contraintes, intérêts et enjeux propres. En un mot, la télévision fabrique du spectacle. Elle favorise et valorise ostensiblement l’événementiel et le séquentiel, cherchant même à l’occasion à provoquer et exploiter le violent ou le tragique : il s’agit en définitive de construire une dramaturgie qui soit digne de figurer en bonne place aux côtés des évènements sportifs et des séries télévisées à succès.

Le débat politique télévisé revêt donc une mise en scène particulière, spécifique. Il relève d’un système scénographique implicite, d’une infrastructure dramaturgique qui permettent de transformer la politique en « spectacle » (via par exemple l’instauration d’une hiérarchie qui fait surgir, entre gouvernants et gouvernés, les deux figures médiatrices de l’opinion publique.) L’opinion (publique) est le destinataire de tous les discours. Le concept d’opinion publique s’inscrit dans le cadre (jouant sur la dimension cognitive) de la « mise en spectacle » de la vie politique effectuée par les médias. Il participe d’une théâtralisation de la communication sociale, c’est-à-dire d’une dramaturgie.

La télévision a introduit un nouveau comportement politique. Aujourd’hui, le propre d’un homme politique est d’être le plus présent possible à la TV. Avec les présentateurs et les animateurs, ce sont eux qu’on voit certainement le plus, bien plus d’ailleurs que n’importe quel comédien. Ils sont présents, soit directement dans les émissions, soit indirectement à l’occasion de retransmission d’une cérémonie ou d’un conseil des ministres.

Le processus télévisuel tente en fait de rendre compte d’un fait qui est de l’ordre du réel et de l’actuel, la production directe d’un temps intensif, se situant au cœur de l’événement, en le surdéterminant par une énonciation confiée à des commentateurs « experts ». De plus en plus aujourd’hui, dans le cadre de ces émissions, on a ainsi recours à l’expertise, au traitement statistique et à l’analyse instrumentale pour prolonger dans le symbole les discours eux-mêmes des interlocuteurs. Ainsi sont présents sur les plateaux des « experts » qui donnent des chiffres, communiquent les résultats de sondages d’opinions, etc. Il s’agit aussi d’une nouvelle « mise en sens » du débat politique, qui mobilise tableaux, graphiques, statistiques diverses, bref qui verse dans la quantification « objective », dans la scientificité. Beaucoup de ces activités (analyses statistiques, projections, simulations, sondages, etc.) font appel à des techniques scientifiques en ce qu’elles se réclament d’une certaine objectivité, caractéristique accordée dans sa représentation dominante à la Science.

De cette façon l’argumentation participerait à l’acte de convaincre, en agissant sur son opposant pour le persuader de ce qu’il dise. De cette façon, le slogan politique, la publicité, plus court toutes sortes des formes et d’incitation et d’invitation qui sont très varies, font partie du processus de l’argumentation. L’argumentation est partie de ces sortes d’évidences qui sont communes et que chacun est en droit de les partager. Tout le monde sait comment le processus de discuter se produit, premièrement tenter de convaincre sont interlocuteur et de défendre ses propres opinions. Le processus d’argumentation pour chaque participant a son sens et son rôle, c’est ainsi, à la fois, défendre son point de vue ou est présente bien sur le vouloir le faire partager, en autres mots : chercher de trouver les mots nécessaires et de les organiser d’une telle façon lors de son discours pour faire adhérer à ses conventions et idées. L’argumentation se présente donc comme une des principales voies du processus de la persuasion. En ce qui concerne la rhétorique, la finalité constitutive de l’acte de parler est en totalité contenue dans le processus de la persuasion : persuader définit et remplit la pratique oratoire.

Le processus d’argumentation peut-être coextensive à l’existence langagier, mais toute sorte de codification de la réflexion en ce qui concerne l’argumentation passe à l’apparition de plusieurs techniques de vérité lors de la pensée grecque classique.

Le débat — en tant que pratique démocratique héritée de la Grèce antique et centré sur la controverse l’articulation de points de vue contradictoires — comporte une importante composante argumentative. Aussi, les situations a priori polémiques des débats politiques permettent l’installation de « situations argumentatives », définies par Plantin comme : Situation de confrontation discursive au cours de laquelle sont construites des réponses antagonistes à une question. L’argumentation, dans ce cadre, peut se concevoir comme un type spécifique de discours. Et ce discours, à la lecture du corpus, suggère que les débattants consacrent une part importante de leurs interventions à construire un discours qui répond à un souci qui leur est propre de présentation de soi. Ce discours consiste pour les invités à construire et « défendre » une image d’eux-mêmes, une certaine mise en perspective de soi. L’essentiel du discours argumentatif vise donc à dessiner une image du locuteur, explicitement ou non :

Débat présidentiel — le 10 mai 1974- débat Giscard/Mitterrand

VALÉRY GISCARD D’ESTAING – Il se trouve qu’en venant ici j’écoutais la radio, dans mon auto, et que monsieur Marchais parlait très clairement et indiquait qu’il y aurait selon lui sept ministres communistes dans votre gouvernement…

Ici, Giscard tente de donner l’image d’une personnalité politique « proche des français », qui vient en voiture, écoute la radio, etc. Chirac procède de la même manière, dans l’exemple ci-dessous, témoignant de son expérience du terrain et de son rapprochement avec les citoyens :

Débat présidentiel — le 28 avril 1988- débat Chirac/Mitterrand

JACQUES CHIRAC Oui, tout cela est très gentil, mais moi je constate les choses, je suis maire de Paris, je me promène dans la rue, je vois des gens sur les trottoirs, des vieilles dames, des enfants et je vois qu’ils sont aujourd’hui beaucoup moins anxieux qu’ils ne l’étaient il y a deux ans.

L’argumentation est un ensemble des techniques discursives qui causent ou augmentent l'adhérence du public aux thèses présentées. Il est en fait une stratégie pour induire une certaine opinion sur un certain peuple dans des différentes situations. Selon la théorie des jeux la stratégie est définie comme un ensemble de règles qui régissent le comportement du joueur dans toutes les situations possibles. Toute stratégie porte un but, des règles. Au niveau argumentatif l’objectif de la stratégie est la persuasion, une présentation convaincante des éléments d'information sélectionnés. On distingue 4 stratégies argumentatives: Démontrer – implique un raisonnement basé sur des faits vérifiables ou des données objectives , ex. « – Très, très respectueusement parce que vous ne connaissez pas, vous connaissez le chiffre de 70mlns, et vous ignoriez que sur 70… » (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2); Convaincre – consiste à obtenir l'adhésion du destinataire par la voie de la raison. Les procédés pour convaincre :

– Les connecteurs logiques vont faire en sorte de nuancer le propos – Et, de plus, en outre,

aussi, par ailleurs, surtout, enfin, d’une part … d’autre part, également … ils permettent d’ajouter un argument ou un exemple.
ils – Figures d'opposition permettant de confronter les points de vue

– Parallélisme – De même, ainsi que, de la manière que, comme, permettent d’etablir un rapprochement entre deux faits. « C’est une décision importante, grave, pour cinq ans. Et donc je dois dire ce soir quel président je serai si les Français m’accordent leur confiance. Je serai le président de la justice, parce que nous traversons une crise grave, dure, qui frappe notamment les plus modestes, les plus travailleurs, ceux qui sont les plus exposés. Et donc je veux que la justice soit au cœur de toutes les décisions publiques. » (Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012) ; Persuader consiste à obtenir l'adhésion du destinataire par la voie des sentiments. Ex. « -Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe vous étés content, les français sont en mensonges, mais vous vous êtes content ! » (Débat Présidentiel 2012 François Hollande – Nicolas Sarkozy – 02/05/12 sur France 2); Délibérer consiste à poser un problème et examiner les différentes manières d'y répondre. Le débat fait état de divers points de vue représentés alors par plusieurs personnages. Ex. « -C’est une reforme qui je crois que s’inscrit dans le sens de toutes les démocraties occidentales, ça va se faire, ça été annoncé aujourd’hui, ça aurait pu être hier ou demain, le principal à mon avis est de le faire. Bien sur qu’il aura des oppositions, je les entends ; c’est parce que ils sont concernés, qu’ils soit de gauche ou quelque part de droite ; le plus souvent de droite, mais ça peut arriver de gauche, les plus souvent concerne…. ». (Débat Francois Hollande et Nicolas Sarkozy (Mots croisés 1998).

La dimension argumentative et polémique se joue en effet à ce niveau identitaire: les confrontations d’opinions témoignent de l’expression d’identités différentes, concurrentes. Et le débat permet — et sollicite — l’ajustement de ces deux visées a priori contradictoires. Nombre d’exemples pris dans les débats de l’émission 100 Minutes pour convaincre illustrent aussi combien la polémique porte le plus souvent sur des définitions identitaires.

Aussi, dans un débat, l’essentiel du travail argumentatif des invités consiste à (re)définir le débat ainsi que les identités en présence. Le travail argumentatif et l’instauration de « situations argumentatives » consiste à construire un cadre – un contrat de communication, explicité par l’animateur puis(re)négocié sans cesse par les débattants.

1.6 L’importance du matériel sémiotique para verbal et non-verbal mis au service de la persuasion

Le langage peut être verbalisé ou non verbalisé. En effet, le langage structuré relève des réflexions et des raisonnements des individus et s’exprime au moyen de la parole. C’est la partie vocale et acoustique de l’énoncé. On note alors que la succession de sons destinée à produire du sens n’a pas le même effet sur le récepteur selon l’intonation, le timbre, l’accent, l’intensité et la hauteur de la voix mais aussi selon les gestes, le regard, les mimiques, le comportement général… C’est la partie non verbale de la communication. Il est important de ne pas dissocier la communication verbale de la communication non verbale car cette dernière permet en effet de compléter, nuancer, amplifier ou même contredire le sens donné par la parole.

La communication non verbale – Chez l’humain, la communication verbale est dominante dans la communication. Cependant, ce n’est pas le seul moyen de faire passer un message et d’interagir. Les gestes, expressions et mimiques, déplacements, et autres manifestations corporelles ont également valeur de communication et tiennent un rôle très important dans la régulation du langage.

Aspects paraverbaux – Selon l’école de Palo Alto, « on ne peut pas ne pas communiquer ». Nous communiquons sans cesse et même si nous décidons de ne pas communiquer, il faudra tout de même dire que l’on ne veut pas communiquer ! L’expérience réalisée par Luft en 1962 a montré que deux individus à qui on a donné la consigne de ne pas communiquer utilisaient inconsciemment leur corps pour interagir. Si on parle en général, la façon dont on exprime ses pensées n’est pas toujours seulement verbale et un nombre imposable d’information est évoque par des méthodes non verbales, tout es processus utilisé par le locuteur et aussi par l’auditeur dans le processus d’interaction dépasse les limites du langage verbal. Dans plusieurs situations, les deux et l’auditeur et le locuteur utilisent des certaines signaux paraverbaux pour varier le processus de communication et pour mieux exprimer ses pensées, parce que pas toujours il suffit de dire quelques mots, dans des nombreuses situations un geste ou une mimique va parlée à l’interlocuteur beaucoup plus des choses que quelques mots et de plus dans un temps plus court. Cette communication corporelle passe par différents canaux. Rondal se réfère également à Michael Argyle (de l’Université d’Oxford, pour qui le langage non verbal comprend cinq aspects ayant pour fonction de ponctuer, moduler, accentuer tout ou une partie d’un exposé et/ou de fournir par ailleurs un feedback au locuteur :

Les accompagnements vocaux du langage : sont en rapport avec la qualité de la voix de la personne parlante. Ils permettent de différencier un individu d’un autre, de reconnaître une voix familière au milieu des autres et sont aussi utilisés pour estimer les caractéristiques de la personnalité, de l’état d’émotion, etc. Il s’agit donc du timbre, du type de voix, des accents…

Les expressions faciales : elles permettent de moduler les interactions verbales. Ainsi, les mouvements faciaux, les rides et l’expression du regard complètent ou régularisent les informations transmises à l’oral et jouent également le rôle important de feedback réciproque. Aussi, le froncement des sourcils, les larmes, les rires, la moue et autres manifestations traduiront tristesse, colère, gaieté, dégoût, mépris, étonnement et bien d’autres émotions.

Le regard : il désigne à la fois l’acte de regarder, la direction de l’œil et la manière de le diriger pour explorer le champ visuel. Le regard permet aussi de traduire à travers les yeux les intentions et affectivités du locuteur. En relation duelle, le regard a plusieurs rôles : attirer l’attention, avoir un statut de dominance ou non, et l’alternance des interlocuteurs. Il permet d’établir une relation sociale.

Les gestes, la kinésique et la posture : le geste peut être défini comme un mouvement corporel qui a un sens ; c’est un acte volontaire qui appartient bien à la communication non verbale. P. Ekman et W. Friesen (1969) distinguent cinq catégories de gestes lors d’une discussion[23, p.25] :

Les illustrateurs : gestes qui accompagnent le langage en le mimant.

Les régulateurs : règlent le débit de la parole et les alternances de prise de parole dans une conversation.

Les adaptateurs : gestes personnels qui ont perdu leur finalité première et sont donc ritualisés

Les signaux : gestes involontaires manifestant l’émotion éprouvée.

Les emblèmes : gestes symboliques ou codés dont la signification est apprise culturellement (faire semblant de bailler pour signifier l’ennui par exemple).

Par ailleurs, Bird Whistell appelle « signaux kinétiques » l’ensemble des modifications posturales et gestuelles accompagnant la communication verbale. Ils accentuent ou ponctuent une partie de l’énoncé et fournissent un feed-back.

La communication politique a toujours existé mais elle s'est professionnalisée grâce au développement des supports audio-visuels. Le téléspectateur voit l’homme politique sur l’écran de son téléviseur, il le regarde faire des mimiques, il l’entend parler, des gestes, prendre des postures. Il examine son habillement et son comportement.

Évoquant les raisons de son retour en politique, Nicolas Sarkozy prononce les mots « J’ai réfléchi … » avec les deux mains tournées vers lui. Les gestes tournés vers soi et non vers les autres sont dits « autistes » et signifient que l’on parle de soi.

Puis il continue « …en me disant que  non seulement  j’ai envie, mais je n’ai pas le choix, je dois apporter, je dois rendre à mon pays une partie de tout ce qu’il m’a donné » avec les deux poings en avant et le regard fixé sur eux, signe d’une volonté de saisir de retenir et de contrôler l’idée qui est verbalisée.

2)  Face aux questions du journaliste

En réaction à certaines questions, Nicolas Sarkozy répondait : « je vais vous répondre » avec la main en pronation : la paume de la main tendue avec une posture avancée, ce qui veut dire que l’on souhaite mettre sous sa coupe les idées, les gens ou les débats, c’est une façon de dire attendez ou arrêtez-vous !

3)  Sur les différentes affaires le concernant

Puis, il continue : « si j’avais la moindre chose à me reprocher, …si j’avais peur » avec la main tournée vers soi, ce geste donne de la densité aux arguments.

Il ajoute, « Si vous le permettez, je ne me suis pas posé la question comme ça, j’ai beaucoup réfléchi… » et son index pointe : il montre une volonté de distinguer les propos, mais peut être perçu comme une menace pour les contrevenants.

Lorsque Nicolas Sarkozy parle des juges, il montre ses 3 doigts en disant « 3 juges de perquisition ». Il utilise un geste nommé « compteur ». En situation de prise de parole en public, l’interlocuteur cherche à marquer un événement avec précision.

4)  Lorsqu’il parle de son successeur à l’Elysée

« Que reste-t-il de la longue série d’anaphores, vous savez, moi président ? Une longue litanie de mensonges », a assené Nicolas Sarkozy pendant son interview, ce geste haut et fort de la main est ce que l’on appelle un geste « quantitatif cadreur » , l’orateur montre ainsi le volume d’un événement.

Conclusions :

Tout au long de la partie théorique de cette recherche on a présenté des réponses aux hypothèses posées au début. Donc le but était de comprendre la notion du discours politique qui contienne le terme de débat politique, qui est le sujet principal de cette mémoire, c’est notamment un sujet qui présent un grand intérêt pour nous. Le débat est une sorte d’interaction qui se produit dans le cas quand il arrive une divergence d’opinion entre les rivales ou les participants d’un discours quelconque, dans notre cas c’est le discours politique. Le débat est considéré un genre de discours oral, dialogal dans une certaine manière spontané. Le débat c’est en fait une interaction qui se produise entre deux ou plusieurs personnes dont le résultat est toujours imprévisible, car on sait jamais quelle sera la réaction à telle ou telle phrase ou à telle ou telle situation.

En fait, ce travail nous a montré qu’en réalité il faut faire des recherches pour comprendre ce sujet en totalité, car au première vue c’est quelque chose du simple, mais en analysant et en cherchant du matériel sur ce sujet on comprend que c’est pas tout a fait comme ça, on trouve des nombreuses subtilités et particularités, parmi lesquelles on distingue : le langage particulier du débat télévisé qui le plus souvent a le but d’attirer l’attention du public et de le convaincre ; les acteurs concernés lors des débats utilise le langage du corps pour s’exprimer, les interruptions, les reprise ou autrement dire le temps limité qui est accordé à chaque participant politique pendant lequel il a le droit de s’exprimer sur un sujet u autre. Donc, par conséquent le discours dit politique et notamment le débat est, au sens restreint, une forme de la discursivité par laquelle un locuteur (individuel ou collectif) poursuit l’obtention du pouvoir.

2 LES PARTICULARITÉS DE L’INTERPRÉTATION DES DÉBATS TÉLÉVISÉS

2.1 L'interprétation des débats télévisés et les compétences de l'interprète.

Il faut bien différencier l'interprète du traducteur. Ce dernier traduit des textes par écrit alors que la prestation de l'interprète est toujours orale. L’interprétation représente une tâche difficile qui demande du l’interprète de faire passer un certaine information en dépassant les barrières d’une langue ou autre qui est en permanente évolution et qui se change chaque jour. Conformément au dictionnaire Larousse « «l’interprète est la personne qui transpose oralement une langue dans une autre ou qui sert d'intermédiaire, dans une conversation, entre des personnes parlant des langues différentes » ». L'interprète doit donc posséder une connaissance approfondie de ces deux, trois ou plusieurs langues de travail. Il est un intermédiaire dans la communication et n’est là, en aucun cas, pour aider, pour expliquer, pour ajouter quelque chose ou pour juger. Il n’exerce, en aucune manière, une fonction d’assistant social, de psychologue ou de pédagogue, il doit se soumettre à son employeur et aux règles qui sont imposés par celui-ci. Cependant, les difficultés qu'un interprète doit les dépasser sont nombreuses. La connaissance des langues ne suffit pas pour faire une bonne et qualitative interprétation. Un travail de qualité exige une connaissance vaste et approfondie des sujets qu'il traduit. Un interprète professionnel doit correspondre aux certaines normes et doit avoir plusieurs compétences et habiletés. Des compétences de haut niveau, il n’a pas le droit à la faute, mais si ça se passe les conséquences sont sévères. Il y a plusieurs compétences requises à une personne qui souhaite d’exercer le métier d’interprète. Outre la connaissance des langues, qui est une condition obligatoire, il s'agit d'être intellectuellement agile, réactif et de posséder une très solide culture générale. Ne pas chercher à se spécialiser doit faire partie des mots d'ordre car on sera amené à toucher à tous les sujets. Il faut donc s'intéresser à tout, participer à tous les événements possibles, suivre les nouveautés, car aucune sorte d’information ou d’expérience ne serai pas inutile!

L’interprétation vers la langue maternelle. Il est essentiel qu’un interprète professionnel traduise vers sa langue maternelle, car il en maîtrise toutes les subtilités et les finesses. Ainsi, pour une production vers la langue des signes, un traducteur sourd fournira une traduction fluide et de qualité, qui fera passer fidèlement et précisément le message du texte d’origine. L'interprète doit respecter un certain code déontologique stipulé par l’employeur, entre autres, qu’il ne révèle et n’ajoute rien au sujet du contenu de l’interprétation qui est appelé le secret professionnel, le faite de ne pas laisser paraître son avis, ses pensés ou ses sentiments ça s’appelle neutralité quand l’interprète ne fait que traduire les dires d’une ou plusieurs personnes et qu’il n’ajoute rien et n’enlève rien au sens de ce qui est dit, ce qu’on appelle la fidélité au message. L’interprète transmet le sens du message reçu sans traduire littéralement ou mot à mot. De cette façon on peut observer donc souvent un décalage entre le discours de l’émetteur et celui de l’interprète car il a besoin d’une idée complète, une phrase terminé pour pouvoir rendre le message tels qu’il est.

L’interprète doit respecter les règles du code déontologique afin de faire un travail de qualité, dont les principaux règles sont: l'interprète doit être 'informé sur le contenu qu’il va interprété, si on parle d’une conférence, il veillera à en demander les textes en vue de la préparation et s’il est possible de demander une rencontre avec l'orateur. L’'interprète va éviter d'exécuter un travail dont il ne peut pas garantir la qualité à cause de plusieurs raisons comme le sens d'interprétation, les conditions, le contenu, la langue utilisée. Et en acceptant un certain travail, il faut bien se préparer en vue de fournir la meilleure qualité d’interprétation possible. Un interprète qui a accepté de faire une interprétation est obligé de respecter son engagement sauf une situation ne ordinaire ou en cas de force majeur. En exerçant cette fonction, l'interprète veillera à se comporter d’une manière très spécifique pour faire honneur à cette profession. Il va chercher à se perfectionner par tous les moyens possibles qui sont mis à sa disposition en vue d'améliorer la qualité professionnelle. L'interprète est obligé de garder une neutralité totale. L'interprète doit faire une traduction qui est fidèle et qui ne comporte ni omission ni addition de sens. Il ne devait intervenir pas dans les débats, et il n'émet pas d'opinions, des informations de quelles il dispose y compris pendant les temps de pause, le relais d'un autre interprète et lorsque sa prestation est terminée, même dans le cas quand on le lui demande ça. En exerçant ce métier l'interprète s'engage à respecter le secret professionnel dont les constituants sont: en totalité à l'égard de l’information que on l’apprenne en exerçant la profession, on ne parle pas toujours d'une réunion publique, et absolue, ça veut dire une réunion qui n’est pas limité dans le temps; dans la mesure qui permette au fait que l'information n'échappe pas dans le domaine public. L'interprète prends la responsabilité de s'engage à respecter ses collègues du travail qu’il exerce en leur offrant un certain appui moral et en faisant preuve de compréhension, solidarité et aide. Il faut que l’interprète s’abstienne de nuire aux ses collègues et il va éviter de dénigrer le travail qu’ils le font. L’interprète doit faire preuve de loyauté face au service exercé et ne pas prendre l'initiative de recommander ça propre personne auprès de l'utilisateur ou du client.

La traduction spécialisée à la différence de la traduction littéraire est celle qui nous concerne lors de ce travail en ayant la technicité nécessaire pour le traitement d'une traduction dans le cadre d’un domaine aussi délicat que la politique.

Une particularité de l’interprétation spécialisée est le manque de toute sorte d’intérêt littéraire. On parle ici des textes contraires à la poésie et à la prose. Leur subtilité est l'expression du fait l'imaginaire par la domination de la fiction. L'autre spécificité des traductions spécialisées concernent la diffusion de la science. Parmi elles se trouvent les traductions techniques, industrielles, technologiques et scientifiques. Cependant, Monod la distinction entre le texte spécialisé et le texte littéraire est dans une certaine façon « arbitraire ». La nature du texte spécialisé est informative ou cognitive parce que l'objectif principal est la transmission et la communication des connaissances dans une filière très précise. D'où vient et le réel dosage des plusieurs procédés cognitifs dans certaines textes : la description, la définition, le raisonnement déductif et inductif, aussi l'énumération… D’ailleurs, l'auteur garde la distance de toute sorte d’expression émotionnelle et sentimentale d'après Maillot « la littérature scientifique et technique se caractérise par ce qu'on appelle le style neutre, impersonnel ». Cette sorte de rédaction demande une stricte objectivité en ce qui concerne l'auteur.

L’interprétation doit assurer le fait que le destinataire reçoit le mieux possible du message. Georges Mounin affirme que la traduction est « l’opération intellectuelle et linguistique, laquelle paraît banale aux profanes et mystérieuse au contraire aux savants ». L’activité de traduction, en dépit des réalisations imposantes, ce confronte toujours un problème qui tienne de crédibilité et le traducteur est associé à l’expression traduttore, traditore. Tous qu’on attend de l’interprète est qu’il fasse tout le temps des choses extraordinaires, des miracles. Ou, comme tout être humain, l’interprète est soumis aux lois du langage.

2.2 Les difficultés et les stratégies de l'interprétation des débats télévisés politiques

L'interprétation donne la possibilité à des personnes qui parlent des langues différentes de communiquer entre eux, si on est dans le cadre d'une rencontre informelle, lors d'une conférence, d'un tribunal, d'une démarche administrative, ou des autres situations etc. La différence est que les traducteurs travaillent avec des textes écrites, tandis que les interprètes doivent restituer aussi rapidement que possible des messages fugitifs, dans un période du temps très restreinte pour la réflexion et la recherche de style convenable, donc c’est un travail beaucoup plus lourd qui nécessite plus d’effort et qui épuise la personne qui exerce ce métier beaucoup plus vite.

Des nombreuses difficultés apparaissent en effet, rencontrées dans processus de l’interprétation des discours politiques et notamment lors des débats télévisés. Elles relèvent souvent des structures linguistiques et syntaxiques. On parle ici des difficultés qui sont liés aux textes qu’on à traduire. Ainsi, ces difficultés pourraient résulter à un travail approximatif de la part de l’interprète même si elles ne dédouanent pas le traducteur en cas de rendu approximatif. Par conséquent, l’interprète est donc appelé à s'approcher du texte de départ au prix d'une lecture critique mais aussi et surtout de savoir quel technique de traduction est appropriée pour le texte politique. Parmi les principaux difficultés on distingue :

le langage métaphorique ou fort élevé utilisé par les participants au débat, les jeux de mots, Ex.1 : « « -Monsieur Hollande, c’est pas le concours de la petite blague! » » –

« « -Domule Hollande, acesta nu e un șou unde am venit să facem glume! » » ;

Ex. 2 : « «-Vous venez nous faire un beau discours, on en avait un grand mal d’œil ! » » – « «  -Aveți un discurs foarte frumos, am impresia că ne mințiți foarte bine! » » ;

Ex.3 : « « -Mois président de la République j’essayerai d’avoir de la hauteur de vue ! » » – « « -Eu, în clitate de președinte al Republicii voi încerca să-mi constriesc o opinie analizând toți factorii! » » ;

Ex.4 : « « … Un petit peu… mais c'est la loi du direct… » » – « «-…Puțin… dar asta e legea emisiunilor în direct… » » ; 

le fait de parler dans le même temps en imposant son point de vue, les interruptions par l’autre participant, ou par les médiateurs « «Ex.5 – Je ne garderais aucun des magistrats, aucun des policiers ; aucun des préfets…

-Mais là vous avez fait une erreur d’interprétation !

-Visiblement …

-Qui ont travaillé au coté de Nicolas Sarkozy

-Vous avez une frappe ?

-Unde ?

-Plusieurs !

-Donne-les mois !

– Donne-les mois !

-Je vous les enverrai demain par un courriel que je vous ferai porté.

-Oui je vais bien !

-Vous avais dit !

-Aici interpretați greșit !

-Evident…

-Cine a munci braț la braț cu Nicolas Sarkozy

-Aveți și dovezi ?

-Una ?

-Mai multe !

-Arătațimi-le !

-Arătațimi-le !

-Vă le voi expedia mâine printr-un mail !

-Bine, voi aștepta !

-Dvs ați spus ! » » ;

Ex. 6: « « -Puis je terminé ?

-Et c’est-que les françaises savent parfaitement y compris pour la magistrature ?

-C’est un mensonge !

-Et c’est une calomnie !

-Vous êtes un petit calomniateur en disant ça !

-Monsieur Hollande

-Oui !

-Pot să-mi continui gândul ?

-Știu oare francezii inclusiv și sistemul judiciar despre asta ?

-Este o minciună !

-Este o clevetire !

-Sunteți un clevetitor spunând acestea!

-Domnule Hollande!

-Da 

la façon de construire la phrase, la modalité d’exprimer son point de vue, – « « – Depuis mars 86, vous avez fait entre 80000 et 100000 chômeurs de plus. Il y a eu deux crans d'arrêt : » » – « « -Începând cu luna martie 1986, Dvs ați contribuit la mărirea numărului cu 80000 -100000 șomeri. Au existat două obstacole: » » ;

le message qui doit être déduit car les participant utilisent et le langage du corps pour s’exprimer, un autre problème représentent les interjections à double sens ou les réponses sont affirmatives, mais en réalité les réponses sont négatives, les phrases qui ne sont pas finies,

les noms propres – Ex.7 : « « Place à la politique. Un mois des élections régionales. Premier des quatre débats organisés par notre rédaction Alain Du Chapeau et Alain Duhamel on se voit tout de suite en direct ; François Hollande face à Nicolas Sarkozy. » » – « « E timpul pentru politică. O lună în care au loc alegerile regionale. Prima din cele patru dezbateri organizate de către redacția noastră Alain Du Chapeau și Alain Duhamel ne vedem imediat în direct ; François Hollande contra lui Nicolas Sarcozy. » » ;

Ex.8 : « « -Je ne prendrais pas des leçons d’un parti politique qui a voulu avec enthousiasme se ressembler de Dominique Strauss-Kahn ! » » – « « -Nu am luat exemplu de la un partid politic care cu ardoare a vrut să se asemen cu cel al lui Dominique Strauss-Kahn! » » ;

Ex.9 : « « – Merci ; alors depuis hier il y a un nouveau sujet de débat entre vous, la limitation du cumule des mandats, lancé par Lionel Jospin, beaucoup on avait parlé, Lionel Jospin , il a raison, Nicolas Sarkozy ? » » – « «  Mulțumesc ; deci de ieri aveți un nou subiect pe care să-l dezbateți, limitarea acumulării de mandate lansată de Lionel Jospin, s-a vorbit mult despre aceasta, am dreptate domnule Sarkozy ? » » ;

Ex. 10: « « : « « – Anne Delvaux bonjour, vous êtes député européenne, membre notamment de la Commission Sécurité Alimentaire ici au parlement européen et pour mémoire, ex-présentatrice vedette du journal télévisé RTBF(Radio Télévision Belge Francophone), la télévision belge. » » – « « – Anne Delvaux bună ziua, sunteți deputat europeean, mai exact membru al Comisiei de Securitate Alimentară, aici în parlamentul european și pentru a ne aminti, fosta prezentatoare principală a jurnalului televizat RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), la televiziunea din Belgia. » »;

Ex.11 : « «Lorsque vous êtes devenu Premier ministre de M. Giscard d'Estaing, il y avait déjà 400000 chômeurs, vous avez doublé le chiffre, cela est passé à près de 800000… puis, M. Barre est devenu Premier ministre, il a été votre successeur, il a condamné avec beaucoup de vigueur votre expérience ; malheureusement, lui aussi, il a doublé le chiffre. » » – « « Dacă ați devenit prim-ministru pe timpul domnului Giscard d'Estaing, atunci erau déjà 400000 de șomeri, Dvs ați făcut ca aceasta cifră să se dubleze, a depășit cifra de 800000, mai apoi donul Barre a devenit prim-ministru, el a fost succesorul Dvs, el a condamnat experiența Dvs cu multă vigoare ; din păcate și el a dublat această cifră. Este vorba de un număr între 1700 și 1800000. » » ;

Ex.12 : « «  Quant aux décrets Bérégovoy, j'espère aussi que vous nous renverrez la balle pour me permettre de répondre. » » – « « Dar în ceea ce privește decretele Bérégovoy, sper că ne ve-ți permite să vă răspundem. ; La loi Bérégovoy (dite “loi Anticadeaux”): l’évolution de la régulation des avantages délivrés en France aux professionnels de santé par les firmes pharmaceutiques, 29 janvier 1993 : loi relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques.

Ex.13 : « « Françoise Tulkens, bonjour, vous êtes juge et vice présidente de la Cour européenne des droits de l'homme ici, à Strasbourg, cette Cour rassemble 45 pays de la grande Europe si juste dire et tous les citoyen de ce pays peuvent faire appel à vous pour un appel qui relève des droit de l'homme. » » – « « – Françoise Tulkens, bună ziua, sunteți judecător și vicepreședinte a Curții Europene a Drepturilor Omului aici la Strasbourg, acestă Curte reunește 45 de țări din toată Europa la drept vorbind, și orice cetățean al acestei comunități poate să facă recurs la dumneavoastră pentru un appel la drepturile omului. » » ;

D’ici, d’une certaine façon on peut classifier ces difficultés en deux catégories, les difficultés linguistiques et les difficultés extralinguistiques.

Il est beaucoup plus difficile d’interpréter un discours que de le traduire par écrit, car, quand on a un texte devant soi, on voit les mots précises, on ne doit pas penser c’est quel mot est celui- ci ou celui-là, on sait précisément quoi on a à traduire, combien du temps on a pour faire des recherches et pour réaliser cette traduction, de quoi on a besoin pour faire une traduction de qualité, quelles sont les sources qu’on va consulter, et pas dans le dernier moment le fait de revenir sur ce qu’on a fait déjà, pour rectifier quelque chose et pour revoir la traduction. Quand on parle de l’interprétation les choses se changent un peu, car on ne dispose plus du temps pour analyser quelle est la meilleure variante à utiliser dans tel ou tel cas, ou on n’a pas la chance de revenir et de corriger les fautes qu’on a fait déjà, soit par manque d’attention, soit par manque d’expérience, ou c’est à cause d’une lacune, ou peut être cela est lié à la culture générale, on n’a pas le temps d’ouvrir un livre ou naviguer sur l’internet pour vérifier quelle est la bonne réponse, le temps nous impose à ne dépêcher et à offrir une variante le plus fidèle possible à l’original. Donc l’interprète est comme un machine, il écoute attentivement, il analyse l’information dans son cerveau et puis il rend le message à son destinataire, et dans ça tête se produisent plusieurs processus dans le même temps.

Ainsi, Vinay et Darbelnet ont proposé quatre de leurs sept techniques de traduction et d'autres méthodes, qui sont tout à fait bienvenues pour les traductions spécialisées comme la traduction politique dans ”Stylistique comparée du français et de l'anglais”(1977).

L’équivalence est l’une de ces techniques. L'équivalence est un procédé par lequel on rend compte de la même situation que dans l'original, en ayant recours à une rédaction entièrement différente.

Ex. 14 : « «  Alors, ici au Bar de l'Europe on vous à servi un cake anglais déjà bien consistant, mais on va ajouter un peu de crème anglaise voilà, et puis un peu de crème épaisse également… » »- Deci aici, la emisiunea « « au Bar de l'Europe » » vă servim cu un cake englez deja foarte consistent, dar v-om mai ajuta puțină cremă engleză, apoi un pic de smântână densă… » »;

Ex. 15: « « – Merci ; alors depuis hier il y a un nouveau sujet de débat entre vous, la limitation du cumule des mandats, lancé par Lionel Jospin, beaucoup on avait parlé, Lionel Jospin , il a raison, Nicolas Sarkozy ? » » – « « – Mulțumesc ; deci de ieri aveți un nou subiect pe care să-l dezbateți, limitarea acumulării de mandate lansată de Lionel Jospin, s-a vorbit mult despre aceasta, am dreptate domnule Sarkozy ? » » ;

Ex. 16: « « – Oh je ne sais pas accepter la priorité des priorités que est venu une urgence à personne homme, chacun bien compris que fallait-il un rideau de fumée, que le gouvernement avait des problèmes avec les chômeurs, il fallait vite vite trouver un sujet. » » – « « -Ah nu știu dacă trebuie să acceptăm principala prioritate, care nu reprezintă nici o urgență pentru nimeni, toată lumea înțelege foarte bine dacă este oare nevoie de o perdea de fum, guvernul întâmpină probleme în ceea ce privește șomerii, trebuia într-un timp record de găsit o problemă.

Ex.17 : « « -Juste un mot peut être Alain Du Chapeau pour préciser qu’on n’a pas entendu pour d’une exaspain pour découvrir un problème du cumule des mandats puisque je vous rappelle le nombre des mandats est limité aujourd’hui à deux, alors faut il aller plus loin pour discuter ? » » – « « – Poate dor câteva cuvinte Alain Du Chapeau pentru a preciza că nu am așteptat o super schimbare pentru a găsi problema acumulării mandateleor, deoarece vă reamintesc că numărul mandatelor în prezent este limitat la două, deci ar mai trebui să continuăm discuția ? » » ;

Ex. 18: » » FRANCE. Parti socialiste (PS), candidat à l'élection présidentielle de 2012; FRANCE. Président de la République;FRANCE. Union pour un mouvement populaire (UMP), candidat à l'élection présidentielle de 2012; » » – « « Dezbatere televizată între Nicolas Sarkozy, Președintele Republicii Franceze și François Hollande, deputatul Partidului Social, candidații la alegerile prezidențiale din 2 mai 2012, se va discuta asupra proiectelor și propunerilor a celor doi candidați și asupra bilanțului președintelui a cărui mandat a expirat. » » ;

Ex. 19: « « François Hollande : Le prochain président de la République, c'est une décision importante, grave, pour 5 ans. Donc, je dois dire ce soir quel président je serai si les Français m'accordent leur confiance. » » – « « Duminică, francezii vor alege următorul președinte al Republicii Franceze. Este o decizie importantă, serioasă în următorii cinci ani. » » ;

Ex.20: « « Circonstances : Campagne officielle : débat télévisé de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012 – Campania oficială : dezbatare televizată între două tururi de alegeri prezidențiale din 2 mai 2012. » »

Ex.21 : « « Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur les projets et propositions des deux candidats et sur le bilan du président sortant. » » – « « Dezbatere televizată între Nicolas Sarkozy, Președintele Republicii Franceze și François Hollande, deputatul Partidului Social, candidații la alegerile prezidențiale din 2 mai 2012, se va discuta asupra proiectelor și propunerilor a celor doi candidați și asupra bilanțului președintelui a cărui mandat a expirat. » » ;

Ex.22 : « « .- … Sans aucune réserve, je l'ai dit en commençant… je reconnais bien volontiers que, pendant ces deux ans '1986 – 1988', j'ai fait ce que voulais faire et que j'en assume toutes les responsabilités. » » – « « -Fără nicio ezitare, am spus-o începând… eu recunosc cu plăcere că pe parcursul acestor doi ani „1986-1988” am făcut tot ce mi-am pus în gând și îmi asum toate responsabilitățile. » » ;

Ex. 23: « – Puisque on considère que la proposition qui est faite aujourd’hui par le gouvernement est une proposition démagogique et inutile, pour deux raisons très simples, le premier est ce qu’elle va couper les parlementaires, en demandant des responsabilités locales, et la seconde c’est donc qu’on va avoir un pays qui n’a trop de tendance de penser qu’on résoudre les problèmes en vous aidant des lois des parlementaires qui de 1 janvier au 31decembre n’ont un autre sujet: que de bâtir des cathédrales djihadistes. » »  – « « -Deoarece noi credem că propunera care a fost făcută azi de către guvern este o propunere demagogică și inutilă, din două motive foarte clare, primul ar fi reducerea parlamentarilor, cerând mai multă responsabilitate la nivel local, și al doilea ar fi că vom avea o țară care nu se va gândi că noi soluționăm problemele bazându-ne pe legile parlamentarilor care din data de întâi ianuarie până pe 31 decembrie nu au altă problemă decât să construiască catedrale jihadiste. » » ;

Ex.24: « « M. CHIRAC.- … Je voudrais simplement dire un mot sur la présentation que fait M. Mitterrand du chômage. » » – « « -Ași vrea să spun câteva cuvinte despre prezentarea făcută de domnul Mitterand pe tema șomajului. » », en roumain pour transmettre le message on doit utiliser cette expression au pluriel ;

Ex.25: « « Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur les projets et propositions des deux candidats et sur le bilan du président sortant. » » – « « Dezbatere televizată între Nicolas Sarkozy, Președintele Republicii Franceze și François Hollande, deputatul Partidului Social, candidații la alegerile prezidențiale din 2 mai 2012, se va discuta asupra proiectelor și propunerilor a celor doi candidați și asupra bilanțului președintelui a cărui mandat a expirat. » » En roumain on traduit par « « alegerile prezidențiale » » au pluriel, car il n’existe cette expression en roumain qui donne le même sens, au singulier le mot « «  alegere » » a le sens de choix.

Ex.26 : « -Vous êtes de la Cour des Comptes… » -« -Sunteți bine informat despre Curtea de Conturi… » » ;

Ex.27 : « « La proportion était moindre mais, de toutes manières, je ne renverrai la balle à personne, nous avons tous échoué dans notre manière d'aborder le chômage parce qu'on a mis la charrue devant les boeufs. On y viendra certainement tout à l'heure. » » – « « Și pe urmă, timp de cinci ani, pe care îi numiți „ cinci ani activi” –eu zâmbeam auzind această expresie- numărul s-a ridicat până la 70000 : proporția era mai mică, în orice caz nu arunc piatra în grădina altuia, toți am dat-o în bară dacă vorbim de modul de abordare a șomajului deoarece am pus carul înaintea boilor. » »

Ex.28 : « « Lorsque vous êtes devenu Premier ministre de M. Giscard d'Estaing, il y avait déjà 400000 chômeurs, vous avez doublé le chiffre, cela est passé à près de 800000… puis, M. Barre est devenu Premier ministre, il a été votre successeur, il a condamné avec beaucoup de vigueur votre expérience ; malheureusement, lui aussi, il a doublé le chiffre.

– « « Dacă ați devenit prim-ministru pe timpul domnului Giscard d'Estaing, atunci erau déjà 400000 de șomeri, Dvs ați făcut ca aceasta cifră să se dubleze, a depășit cifra de 800000, mai apoi donul Barre a devenit prim-ministru, el a fost succesorul Dvs, el a condamnat experiența Dvs cu multă vigoare ; din păcate și el a dublat această cifră. Este vorba de un număr între 1700 și 1800000. » »

Ensuite on va parler de la traduction littérale qui est encore appelée traduction directe ou mot-a-mot. Elle désigne le fait que « le message LD (langue de départ) se laisse parfaitement transposer dans le message LA (langue d'arrivée), parce qu'il repose soit sur les catégories parallèles (parallélisme structural), soit sur des conceptions parallèles (parallélisme métalinguistique) » (Vinay et Darbelnet, 1984 p.47). Cette technique est simple et efficace.

Ex.29 : « » Là, par contre on peut poser de questions » – « Aici, din contra putem pune întrebări. » »;

Ex.30: « «  Alors les anglais nous reprochent d'en faire trop, ça c'est vraiment une critique, à la fois toutes les critiques sont bonnes il faut les entendre » » –« « Apoi englezii ne reproșează că exagerăm, aceasta e cu adevărat o critică, în același timp tote criticile sunt bineenite tebuie să le ascultăm”

Ex. 31 : » » Pour plus des nouvelles concernant les marchés suivez les mis à jour régulier du Dukascopy TV au revoir ! » » -« « Pentru mai multe noutăți despre afaceri urmăriți actualitățile Dukascopy TV, la revedere ! » » .

La modulation est la variation dans le message obtenu en changeant de point de vue, d’éclairage. Ce procédé consiste à effectuer un changement de point de vue d’une langue à l’autre : c’est le problème du verre à moitié vide / plein. « La modulation est une variation dans le message, obtenue en changeant de point de vue, d'éclairage et très souvent de catégorie de pensée » (Vinay et Darbelnet, 1984 p. 11). Cette variation devient indispensable lorsque le passage de LD a LA ne peut s'opérer sans trahir le génie de la langue d'arrivée.

Ex. 32: « « Je ne crois pas que ça puisse aider l’économie… » » – « « Cred că aceasta are un effect nesemnificativ asupra economiei » » ;

Ex. 33 : » » Alors on parle de l'Europe, on vous à servi deux pot de Nutella, deux pou parce qu'ils sont différents, l'un est fabrique en France, l'autre en Slovaquie et il n'y à pas les mêmes ingrédients dedans… » » – « «  Și deci vorbim despre Europa, vă servim cu două borcane de Nutella, două deoarece sunt diferite, unul este fabricat în Franța, altul în Slovacia și au ingrediente diferite în componența lor… » » ;

Ex. 34: « « – En réalité, M. le Premier ministre, on ferait peut-être mieux de dire que, dans la lutte contre le chômage, il y a eu continuité, continuité dans l'échec, que le chômage a continué de s'aggraver… » »- « « -De fapt, domnul prim-ministru, ar fi mai bine să spunem că în lupta cu șomajul am suferit un eșec continuu și aceast problemă s-a agravat… tot ce mă interesează acum este ceea ce voi face după data de 8 mai, în ce mod vois topa această degradare a sistemului muncii de care ați menționat recent. » » .

La transposition- est « le procédé qui consiste à remplacer une partie du discours par une autre sans en changer le sens » (Vinay et Darbelnet, 1984 p.50) ou « le procédé par lequel un signifié change de catégorie grammaticale » (op.cit. p. 16). La transposition permet de transformer un nom en un adjectif qualificatif et vice versa, un adjectif en un adverbe et vice versa, etc. Elle est applicable aussi bien à l'intérieur d'une langue que dans le passage d'une langue a l'autre.

Ex.35: ««Alors les anglais nous reprochent d'en faire trop, ça c'est vraiment une critique, à la fois toutes les critiques sont bonnes il faut les entendre…»»- ««Apoi englezii ne reproșează că exagerăm, aceasta e cu adevărat o critică, în același timp toate criticile sunt bine venite tebuie să le ascultăm…»»;

Ex.36 : «« -Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe vous étés content, les français sont en mensonges, mais vous vous êtes content! »» – «« -Odată ce apare, odată ce se întâmplă, Dvs sunteți mulțumit, poporul francez e păcălit, dar Dvs sunteți mulțumit! »»;

Ex. 37 : «« Bah, je ne m'inquiète, non je ne m'inquiète pas vraiment…»» – «« O, eu nu îmi fac griji, nu mă îngrijorez cu adevărat… »»; Le verbe ««s'inquiéter»» a été traduit par le nom au pluriel feminin «« griji »».

Ex.38: ««…et notre mission c'est que la convention nous dit…»» – «« și misiunea noastră este de a acționa conform convenției»»;

L’emprunt : c’est « le degré zéro de la traduction », car on emploie un mot d’une autre langue « tel quel ». Ce mot est souvent la seule solution, il est relativement bien intégré à la langue d’accueil, et reste acceptable. Ex: t-shirt, short, dvd, steak, show business, parking (= car park en UK), cool etc.

Ex. 39 : » » Alors on parle de l'Europe, on vous à servi deux pot de Nutella… » » – « «  Și deci vorbim despre Europa, vă servim cu două borcane de Nutella … » » (Nutella est une marque déposée de pâte à tartiner à la noisette et au cacao, créée le 20 avril 19641 dans le Piémont par la société italienne Ferrero.) ;

Ex. 40 : « « Alors ici au Bar de l'Europe on vous à servi un cake anglais déjà bien consistant, mais on va ajouter un peu de crème anglaise voilà, et puis un peu de crème épaisse également, et une petite cerise sur le gâteau, vous allez me dire que j'en fais trop, mais précisément c'est ce que les anglais vous reprochent c'est donc faire trop, vous dérangez les états? » » – « « Deci aici, la emisiunea ” au Bar de l'Europe” vă servim cu un cake englez deja foarte consistent, dar vom mai ajuta puțină cremă engleză, apoi un pic e smântână de asemenea și o mică cireașă pe tortă veți spune că fac exces, dar mai exact este ceea ce enlgezii vă reproșează, că a exagera, deranjați statele ? » »

Ex. 41 : « «  Bien effectivement le cake risque retomber sur l'estomac disons-le. ” – ”Bine cake-ul posibil să nu vă facă bine la stomac, să spunem așa. » » ;

Ex.42 : « « Christopher Dembik de Saxo Bank nous entretiendra sous cette question aujourd’hui. » » – Christopher Dembik de la Saxo Bank ne va vorbi astăzi despre această problemă. » ».

Le calque c’est un emprunt d’un genre particulier quand on emprunte un syntagme et l’on traduit littéralement ses éléments, soit en gardant un mot ou la locution de sa structure, soit en lui donnant celle de la LA.

Ex. 43 : « « – Anne Delvaux bonjour, vous êtes député européenne, membre notamment de la Commission Sécurité Alimentaire ici au parlement européen et pour mémoire, ex-présentatrice vedette du journal télévisé RTBF(Radio Télévision Belge Francophone), la télévision belge. » » – « « – Anne Delvaux bună ziua, sunteți deputat europeean, mai exact membru al Comisiei de Securitate Alimentară, aici în parlamentul european și pentru a ne aminti, fosta prezentatoare principală a jurnalului televizat RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), la televiziunea din Belgia. » »;

Ex. 44 : « « Françoise Tulkens bonjours, vous êtes juge et vice présidente de Cour européenne des droits de l'homme ici, à Strasbourg… » » – « «  Curtea Europeană a Drepturilor Omului » » ;

Conclusion :

Après la recherche qu’on a fait on a compris que le travail que l’interprète le fait est assez difficile et notre but c’était d’identifier ces difficultés et de trouver les solutions utilisés par les spécialistes et de proposer les notre. On a identifié plusieurs difficultés lors de l’analyse des débats télévisés, par exemple le faite d’interrompre son opposant pendant qu’il tient son discours, il faut remarquer qu’il est très difficile d’entendre ce qu’il parlent, car premièrement ils font du bruit en s’interrompant et deuxièmement il disent seulement des mots sans finir l’idée, de cette façon le travail devient plus difficile. Une autre difficulté présente le langage utilisé par les participants au débat, en utilisant un vocabulaire qui comporte des figures de style et des expressions qui ont un sens caché.

Le plus utilisés méthodes pour solutionner ces problèmes sont bien sur les techniques de traduction proposées par Vinay et Darbelnet, par exemple la modification, l’équivalence, la transposition, la traduction littéraire. Les techniques de traduction sont celles qui participent à rendre une traduction qualitative, leur utilisation étant indispensable lors du processus de la traduction en générale quelle soit une traduction écrite ou orale. Pendant ce travail on a compris que malgré aux différents situations dans lesquelles l’interprète se trouve et en dépit de ce qui pensent les autres de son rôle qu’il n’est pas assez importante, car il est toujours en hombre de son maître, c’est pas vrai parce que il a le plus important rôle, c’est notamment l’interprète qui donne la direction droite du message, de lui dépend si les deux personnages qui parlent des différents langues peuvent comprendre l’un l’autre.

Conclusions générales:

L’interprétation est un processus complexe qui demande de celui qui exerce ce métier beaucoup des compétences et habiletés. Il est vrai que chaque métier est difficile et a ses nuances tant positives que négatives, mais l’interprète porte encore une très grande responsabilité, car du fait comment il fait la traduction peut dépendre le future d’un pays, des gens, c’est très important de maîtriser tant sa langue maternelle que la langue vers laquelle on traduit, parce que chaque détail est important dans une telle situation. Soit on est traducteur, soit on est interprète il est toujours important non seulement de traduire mot par mot ou phrase par phrase, dans les deux cas le plus important est de rendre le message sans omissions et le plus fidèlement possible au texte ou discours original.

En faisant des recherches et en travaillant sur ce sujet, on a compris le plus important, et notamment que le fait de compréhension du message dépend entièrement de ce que l’interprète comprends, comment il voit ce que l’émetteur dit, et ici on peut apporter un exemple très concrète, et notamment l’interprétation des prédictions du Nostradamus. Cette personnalité avait un style différent de s’exprimer et il écrivait dans un français très ancien et par conséquent les différents traducteurs ont compris ses œuvres d’une façon différent, par exemple en déchiffrant l'écriture manuscrite du Nostradamus certaines traducteurs au lieu de « «  deux » » ont compris « « d’eux » », « « dame » » -« « d'âme » », « « déffrayeur » » et « « d'effrayeur » » .

La compréhension et la répression des éléments du message supposent une étude de ces éléments en se référant au niveau textuel du texte de départ et du texte d’arrivée. Dans ce processus complexe, le traducteur est appelé, entre autres, à ”protéger “, et à réexprimer le plus “fidèlement” possible le texte de départ.

Pendent cette recherche on a compris en quoi consiste le rôle de l’interprète, on a identifié quelles sont les principales difficultés auxquelles il se confronte et comment il faut les résoudre pour arriver au résultat désirable et pour rendre le message le plus fidèlement possible au discours original. L’interprétation dés débats télévisés c’est un métier très difficile qui demande à celui qui exerce ce travail d’avoir des compétences très élevés nécessite beaucoup des forces et de patience. Ce travail nous a montré qu’en réalité il faut faire des recherches pour comprendre ce sujet en totalité, car au première vue c’est quelque chose du simple, mais en analysant et en cherchant du matériel sur ce sujet on comprend que c’est pas tout a fait comme ça, on trouve des nombreuses subtilités et particularités auxquelles on doit faire face.

En fin c’est un travail lourd qui est effectué par des personnes fortes qui on le talent et le don de sentir la langue et toutes ses subtilités et particularités. C’est un travail qui demande de l’effort et une continue formation, car un vrai interprète doit être toujours informé, il doit savoir tout ce qui se passe dans son pays, mais dans le même temps et dans le monde entier, il faut qu’il s’intéresse a tout et particulièrement au tout ce qui est actuel et ce que présent intérêt pou le public.

Bibliographie

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Vinay J.-P., Darbelnet J., Stylistique comparée du français et de l'anglais : Méthode de traduction. Nouvelle édition revue et corrigée, Didier 1968. 332 p.

Annexe nr. 1

Hollande Sarkozy1998-24.26

Place à la politique. Un mois des élections régionales. Premier des quatre débats organisés par notre rédaction Alain Du Chapeau et Alain Duhamel on se voit tout de suite en direct ; François Hollande face à Nicolas Sarkozy.

– Merci ; alors depuis hier il y a un nouveau sujet de débat entre vous, la limitation du cumule des mandats, lancé par Lionel Jospin, beaucoup on avait parlé, Lionel Jospin , il a raison, Nicolas Sarkozy ?

– Oh je ne sais pas accepter la priorité des priorités que est venu une urgence à personne homme, chacun bien compris que fallait-il un rideau de fumée, que le gouvernement avait des problèmes avec les chômeurs, il fallait vite vite trouver un sujet.

-Juste un mot peut être Alain Du Chapeau pour préciser qu’on n’a pas entendu pour d’une exaspain pour découvrir un problème du cumule des mandats puisque je vous rappelle le nombre des mandats est limité aujourd’hui à deux, alors faut’il aller plus loin pour discuter ?

– Puisque on considère que la proposition qui est faite aujourd’hui par le gouvernement est une proposition démagogique et inutile, pour deux raisons très simples, le premier est ce qu’elle va couper les parlementaires, en demandant des responsabilités locales, et la seconde c’est donc qu’on va avoir un pays qui n’a trop de tendance de penser qu’on résoudre les problèmes en vous aidant des lois des parlementaires qui de 1 janvier au 31decembre n’ont un autre sujet: que de bâtir des cathédrales djihadistes.

-Alors, François Hollande.

– C’est une proposition du bon sens ; il faut défendre; il faut qu’il soit disponible, il faut que le parlement vive ; il faut que, on sait très bien qu’il y a effectivement de cumule , cumule d’un mandat d’exécutif locale, ville très important.

– Prison de Conseille Générale, prison de Conseil Régional avec un mandat parlementaire, ce qui fait que les parlementaires ne sont pas suffisamment présents pour voter des lois ; lorsque ils sont dans leurs circonscription, donc on le voit, parce que ça donne des hémicycles des aires ; alors je Crois qu’il fallait tirer le plus grande compte, ce qui est la volonté des français.

-C’est une reforme qui je crois que s’inscrit dans le sens de toutes les démocraties occidentales, ça va se faire, ça été annoncé aujourd’hui, ça aurait pu être hier ou demain, le principal à mon avis est de le faire. Bien sur qu’il aura des oppositions, je les entends ; c’est parce que ils sont concernés, qu’ils soit de gauche ou quelque part de droite ; le plus souvent de droite, mais ça peut arriver de gauche, les plus souvent concerne….

E timpul pentru politică. O lună în care au loc alegerile regionale. Prima din cele patru dezbateri organizate de către redacția noastră Alain Du Chapeau și Alain Duhamel ne vedem imediat în direct ; François Hollande contra lui Nicolas Sarcozy.

– Mulțumesc ; deci de ieri aveți un nou subiect pe care să-l dezbateți, limitarea acumulării de mandate lansată de Lionel Jospin, s-a vorbit mult despre aceasta, am dreptate domnule Sarkozy ?

-Ah nu știu dacă trebuie să acceptăm principala prioritate, care nu reprezintă nici o urgență pentru nimeni, toată lumea înțelege foarte bine dacă este oare nevoie de o perdea de fum, guvernul întâmpină probleme în ceea ce privește șomerii, trebuia într-un timp record de găsit o problemă.

– Poate dor câteva cuvinte Alain Du Chapeau pentru a preciza că nu am așteptat o super schimbare pentru a găsi problema acumulării mandateleor, deoarece vă reamintesc că numărul mandatelor în prezent este limitat la două, deci ar mai trebui să continuăm discuția ?

– Deoarece noi credem că propunera care a fost făcută azi de către guvern este o propunere demagogică și inutilă, din două motive foarte clare, primul ar fi reducerea parlamentarilor, cerând mai multă responsabilitate la nivel local, și al doilea ar fi că vom avea o țară care nu se va gândi că noi soluționăm problemele bazându- -ne pe legile parlamentarilor care din data de întâi ianuarie până pe 31 decembrie nu au altă problemă decât să construiască catedrale jihadiste.

– Deci, François Hollande, dumneavoastră ce aveți de spus ?

– Este o propunere bună, care trebuie apărată, trebuie să fim disponibili, parlamentul trebuie să prindă viață, o știm foarte bine că avem o acumulare, o acumulare a mandatelor executive locale, ceva extrem de important.

– Limitarea Consiliului General limitarea Consiliului Regional cu un mandate parlamentare, ceea ce face ca parlamentarii să fie absenți la votarea legilor, chiar dac în sectoarele de care sunt responsabili, aceștea sunt prezenți, deci vedem asta, deoarece suntem în spații aemenea unor semicercuri, deci eu cred că trebuie să ținem cont de acest fapt, mai întâi de toate care e voința francezilor.

– Este o reformă, care după părerea mea respectă toate normele democrațiilor occidentale, aceasta va fi promulgată, a fost chiar astăzi anunțat acest fapt, putea să se întâpmle ieri sau mâine, cel mai important după părerea mea este să facem aceasta. Bineînțteles că vor fi opuneri, le aștept ; deoarece și ei sunt împlicați aici, fie că sunt de stânga sau de dreapta, mai frecvent sunt cei de dreapta, dar se poate întâmpla să fie și de stânga, de cele mai deseori vizează….

Annexe nr.2

– Anne Delvaux bonjour, vous êtes député européenne, membre notamment de la Commission Sécurité Alimentaire ici au parlement européen et pour mémoire, ex-présentatrice vedette du journal télévisé RTBF(Radio Télévision Belge Francophone), la télévision belge. Alors on parle de l'Europe, on vous à servi deux pot de Nutella, deux pou parce qu'ils sont différents, l'un est fabrique en France, l'autre en Slovaquie et il n'y à pas les mêmes ingrédients dedans il y à des députés, des parlementaires européens, parlementaires qui sont inquiet, vous aussi?

– Bah, je ne m'inquiète, non je ne m'inquiète pas vraiment, parce que je me dis que quelque part l'industrie elle fait quand même des études du goût et en fonction de ca c’est vrai, elle propose des produits différents. Alors est qu'on peut parler de discriminations, moi même aux États Unis j'ai dégusté un fromage français, je le trouve très étonnement que le goût n'était pas le même, mais il était fabrique à New York, et voilà, je pense qu'il y à une adaptation au goût.

– Si il s'adapte au goût d'accord, mais si il s'adapte au portefeuille ?

– La par contre on peut poser de questions.

………..

– Alors il y à des citoyens européens qui seraient contents d'avoir ces pu de chocolat, ces sont tous les citoyens qui sont dépendants de l'aide alimentaire et alors la on vient d'apprendre que l'aide alimentaire européenne va être réduite de 80 %, scandale ?

– C'est un vrai scandale, c’est un vrai scandale parce que je pense l'Europe à besoin d'un visage humain, c'est vrai qu'elle n'a pas la politique sociale dans ce mal à elle et que ça reste une compétence des états membres, mais elle avait accepté quelque part pas de toujours aider le pu de milieu…..

Bar de l'Europe – Anne Delvaux

– Anne Delvaux bună ziua, sunteți deputat europeean, mai exact membru al Comisiei de Securitate Alimentară, aici în parlamentul european și pentru a ne aminti, fosta prezentatoare principală a jurnalului televizat RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), la televiziunea din Belgia. Și deci vorbim despre Europa, vă servim cu două borcane de Nutella, două deoarece sunt diferite, unul este fabricat în Franța, altul în Slovacia și nu sunt aceleași ingrediente în componența lor, sunt deputați, parlamentari europeni, parlamentari care se încgrijorează, dumneavoastră la fel ?

– O eu nu mă îngrijorez, nu ma îngrijorez cu adevărat, deaorece îmi spun că undeva industria face oricum studii de gust, în funcție de aceasta, e adevărat, ea propune produse diferite. Cât despre discriminări, eu însumi în Statele Unite ale Americii am degustat brânză franceză, și am găsit foare uimitor că gustul nu era același, dar era fabricat în New York și iată cred că asistăm la adaptarea la gust.

– Dacă se adaptează la gust bine, dar dacă la portmoneu?

– Aici din contra putem pune întrebări.

……………..

– Deci, sunt cetățeni europeni care vor fi bucuroși să aibă aceste borcane de ciocolată, aceștea sun acei cetățeni care au nevoie de ajutor alimentar și deci eu află că ajutorul alimentar european se va reduce cu 80%, va fi scandal?

– Este un adevărat scandal, este un adevărat scandal pentru că în opinia mea Europa are neoie de o nouă înfățișare umană, este adevărat că nu are politică socială în acest necaz al ei și aceasta rămâne a fi o competență a statelor membre, dar ea a aceptat undeva să ajute întotdeauna mediul…..

Annexe nr.3

Françoise Tulkens bonjour, vous êtes juge et vice présidente de la Cour européenne des droits de l'homme ici, à Strasbourg, cette Cour rassemble 45 pays de la grande Europe si juste dire et tous les citoyen de ce pays peuvent faire appel à vous pour un appel qui relève des droit de l'homme.

Alors ici au Bar de l'Europe on vous à servi un cake anglais déjà bien consistant, mais on va ajouter un peu de crème anglaise voilà, et puis un peu de crème épaisse également, et une petite cerise sur le gâteau, vous allez me dire que j'en fais trop, mais précisément c'est ce que les anglais vous reprochent c'est donc faire trop, vous dérangez les états?

Bien effectivement le cake risque retomber sur l'estomac disons-le.

Alors les anglais nous reprochent d'en faire trop, ça c'est vraiment une critique, à la fois toutes les critiques sont bonnes il faut les entendre, c'est important, être un cour qui doit être attentif aux critiques mais non on fait trop, ça veut dire quoi, ça veut dire que nous faisons exactement notre mission, et notre mission c'est que la convention nous dit, et la convention que le 40 états concilier, comme vous venez de le rappeler.

Est notre mission c'est d'interpréter et d'appliquer les droit de la convention auxquelles les états se sont plus que engagés qu'ils ont voulu reconnaître a tout le monde, donc voilà, c'est ça notre rôle et le rôle, est-que on va trop, est-qu'on ne laisse pas suffisamment de marge à prestation aux états, parce que c'est ca en peu l'objection.

Bar de l'Europe – Françoise Tulkens https://www.youtube.com/watch?v=QT8RkQuyqGI

– Françoise Tulkens bună ziua, sunteți judecător și vicepreședinte a Curții Europene a Drepturilor Omului aici la Strasbourg, acestă Curte reunește 45 de țări din toată Europa la drept vorbind, și orice cetățean al acestei comunități poate să facă recurs la dumneavoastră pentru un appel la drepturile omului.

Deci aici, la emisiunea ” au Bar de l'Europe” vă servim cu un cake englez deja foarte consistent, dar vom mai ajuta puțină cremă engleză, apoi un pic e smântână de asemenea și o mică cireașă pe tortă veți spune că fac exces, dar mai exact este ceea ce enlgezii vă reproșează, că a exagera, deranjați statele ?

– Bine cake-ul riscă să nu vă facă la stomac, să spunem așa.

Apoi englezii ne reproșează că exagerăm, aceasta e cu adevărat o critică, în același timp toate criticile sunt bine venite tebuie să le ascultăm, este important să fii tribunalul care trebuie să fie atent al critici, dar să nu exagereze, aceasta vrea să spună că noi ne îndeplinim misiunea și misiunea noastră este de a acționa conform convenției și convenția are 40 de state membre, cum dumneavoastră ați spus anterior.

Misunea noastră este de a interpreta și de a aplica drepturile stipulate de convenție pe care statele s-au angajat să le respecte, mai mult decât atât a vrut să fi recunoscute de toată lumea, deci iată aceasta este sarcina noastră, vrem noi oare prea mult, nu lăsăm noi oare suficientă marjă în beneficiul acestor state, deoarece nu este nici o obiecție.

Annexe nr.4

Bien venue sur Dukascopy TV !

La France traverse une période difficile, le pays est confronté à des troubles intérieurs et l'économie ne se porte pas vraiment mieux. Qu'est-que se passe dans le pays ? Christopher Dembik de Saxo Bank nous entretiendra sous cette question aujourd’hui.

-Christopher, le compte courant français reste encore très faible, le président de la république va-t-il s’occuper de l’économie après les événements récents à Paris ?

-Je ne le pense pas, les enjeux économiques sont encore sur la table, le gouvernement français sert d’adopté une loi permettant d’améliorer la compétitivité de l’économie française dans divers secteurs, comme par exemple celui du transport. Bien sur le gouvernement doit faire face aux problèmes du terrorisme et intervenir sur le plan de la sécurité. Cependant n’oublions pas que les problèmes économiques représentent un défis majeur pour la France dans les années qui vont suivre. Les dernières chiffres économiques témoignent de l’état extrêmement précaire et mouvais de l’économie. Le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’adopter de nouvelle loi à fins de soutenir la reprise économique dan le pays.

– Le taux d’inflation reste bas, est-que ça peut aider cette économie défaillante ?

-Je ne crois pas que ça puisse aider l’économie, ce n’est pas un facteur favorable pour la France, ça veut dire que le pays est proche de scénario déflationniste du Japon, alors sa thèse sur l’économie est s’annulé dans rien. Si le gouvernement français n’est pas en mesure de remédier à ce problème cela signifie que c’est la banque centrale européenne qui devra s’en occuper, surtout dans le contexte d’une inflation si basse. La Banque Centrale Européenne serait contraint d’intervenir, et il se peut qu’elle le face la semaine prochaine. Cependant ça n’aurai pas d’effet très positif et ça ne va pas aider la consommation française. Bien évidemment les consommateurs vont bénéficie d’une inflation basse, notamment des prix bas de l’énergie mais ce n’est pas le facteur clé qui permettrai d’améliorer la compétitivité et de contribuer à la croissance de l’économie.

-En fin qu'est-qui s'annonce à la raison de l’économie de la France?

– L’avenir de l’économie française n’est pas si mouvais que ça, le plus grand problème de la France est celui de la compétitivité en terme de coût et de prix, dans certains secteurs tels que lux, nous sommes hautement compétitives sur le plan de nos produits, le plus grand problème est de savoir comment on peut améliorer l’état général de l’économie française et il n’y pas de réponse facile à cette question. Je suis sur et certain que dans le cinq à dix prochain années, la France serai très compétitive, dans les deux-trois prochains années nous allons entrer dans la phase de stagnation, et il n’y a que les hommes politiques qui peuvent remédie, ce leur travail, mais je suis fort persuadé qu’en fin du compte l’économie française serait très compétitive.

-Pour plus des nouvelles concernant les marchés suivez les mis à jour régulier du Dukascopy TV au revoir !

Bine ați venit la Dukascopy TV.

-Franța trece print-o perioadă dificilă, statul se confruntă cu probleme interne și nici în plan economic lucrurile nu merg foarte bine. Ce se înțmplă în țară ? Christopher Dembik de la Saxo Bank ne va vorbi astăzi despre această problemă.

-Christopher, contul curent francez rămâne foarte scăzut, credeți că președintele republicii se va ocupa de economie dupa evenimentele recente de la Paris ?

-Nu cred, problemele economice sunt încă actuale, guvernul francez încearcă să adopte o lege care va permite ameliorarea competitivității economiei franceze în diverse sectoare, ca de exemplu în transport. Desigur guvernul trebuie să facă față problemelor ce țin de terorism și să intervină în domeniul securității. Totuși nu trebuie să uităm că problemele economice reprezintă provocări majore pentru Franța în anii următori. Cele mai recente cifre economice reflectă starea extrem de precară și slabă a economiei. Guvernul nu are altă alegere decât să adopte o lege nouă în scopul de a susține o relansare economică în țară.

-Rata inflației rămâne scăzută, oare aceasta poate ajuta cu ceva economia deja slăbită ?

– Cred că aceasta are un efect nesemnificativ asupra economiei, acesta nu este un factor favorabil pentru Franța, ceea ce însemnă că țara este foare aproape de un scenariul regresiv asemănător cu cel al Japoniei, deci teza sa în ceea ce privește economia este anulată. Dacă guernul francez nu este în stare să rezolve problema dată , aceasta semnifică că banca centrala europeană terbuie să se ocupe de aceasta, mai ales cu o inflație atât de scăzută. Banca Centrală Europeană este constrânsă să intervină și posibl că o s-o facă săptămâna viitoare. Totuși nu va avea un efect foarte pozitiv și nu va ajuta consumul francez. Desigur consumatorii vor beneficia de o inflație scăzută, mai ales la prețurile pentru energie, dar acesta nu este factorul cheie care va permite ameliorarea competitivitații și care va contribui la creșterea economică.

-În cele din urmă, ce se prevede să se întâmple cu economia Franței?

-Viitorul economiei franceze nu este atât de rău, cea mai mare problemă a Franței este competitivitatea în ceea ce privește costul și prețul, în unele sectoare ca luxul, noi suntem extrem de competitivi pe planul produselor noastre, cea mai mare problemă este să știm cum să ameliorăm starea generală a economiei franceze și nu există un răspuns simplu la această întrebare. Sunt sigur că în următorii cinci-zece ani Franța va fi foarte competitivă, în următorii doi-trei ani vom intra în faza de stagnare și numai guernul poate schimba ceva, acesta e responsabilitatea sa, dar sunt puternic convins că într-un final economia franceză va fi cometititvă.

– Pentru mai multe noutăți despre afaceri urmăriți regulat actualitățile Dukascopy TV, la revedere !

Annexe nr.5

-Alain me permet de vous apprendre quelque chose.

-Mais non, vous apprendriez rien !

-C’est Nicolas Sarkozy qui termine !

-Très, très respectueusement parce que vous ne connaissez pas, vous connaissez le chiffre de 70mlns, et vous ignoriez que sur 70…

-Mais pas du tout !

– Vous n'êtes pas là pour nous dire ce que je sais ou se que je ne sais pas !

-C’est pas vous posait les questions et c’est pas vous donnais les notes dans cet exercice !

– Décidément vous êtes fâché que les chiffres…

-Vous êtes de la Cour des Comptes…

-Vous devriez connaître les chiffres !

-Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe vous étés content, les français sont en mensonges, mais vous vous êtes content !

-Monsieur Hollande c’est pas le concours de la petite blague !

-Dans votre volonté de démontrer l'indémontrable vous mentez !

– Ça a pour point, ça y est, c’est décidemment, et le motif qui devrait être pour mois insupportable, mais qui dans votre bouche fini par être d’habitude !

-Qu’est-que vous avez tardez à résoudre la crise de l’Europe ?

-Vous croyez que ça été facile Monsieur Hollande ?

-Vous croyez qu’il suffit d’arriver dans son petite costume en disant réglez, mettez vous tous d’accord ?

-Vous avez vendu!

-Je n’ai rien vendu du vous, et je n’accepte pas ce vocabulaire !

-Vous avez vendus les ouvriers de faire son aile !

-Mais vraiment…

-Sur le tel d’un accord méprisant politicien !

– Mais non, puisque cet accord… n’est pas celui que j’ai moi-même intégré dans mon projet !

-C’est un problème de tsunami !

– Et je ne pense pas qu’au frontières du Rhin il y a un problème du tsunami !

-Mois président de la République j’essayerai d’avoir de la hauteur de vue !

-Pour fixer le grandes orientations ; les grands emputions …

-Vous venez nous faire un beau discours, on en avait un grand mal d’œil !

-Mais c’est le même François Hollande qui quand il s’enflamme en mimant François Mitterrand

dans le meetings…

– Je ne garderais aucun des magistrats, aucun des policiers ; aucun des préfets…

-Mais là vous avez fait une erreur d’interprétation !

-Visiblement …

-Qui ont travaillé au coté de Nicolas Sarkozy

-Vous avez une frappe ?

-Une ?

-Plusieurs !

-Donne-les mois !

– Donne-les mois !

-Je vous les enverrai demain par un courriel que je vous ferai porté.

-Oui je vais bien !

-Car tous ceux qui me suivent savent que je n’ai jamais prononcé de telle phrase !

-Vous avais dit !

-Vous avez nommé partout des proches !

-Puis je terminé ?

-Et c’est-que les françaises savent parfaitement y compris pour la magistrature ?

-C’est un mensonge !

-Et c’est une calomnie !

-Vous êtes un petit calomniateur en disant ça !

-Monsieur Hollande !

-Oui

-Je ne prendrais pas des leçons d’un parti politique qui a voulu avec enthousiasme se ressembler de Dominique Strauss-Kahn !

-Franchement…

-Je m’en doutait vous arriviez à cette…. mais…

-Alain îmi va permite să vă învăț ceva.

-Nu cred că ați putea să mă învățați ceva!

-Nicolas Sarkozy puteți continua!

-Vă rog să vă atârnați cu mai mult respect, pentru că nu cunoașteți cifra de 70 de mln., și ignorați faptul că 70 de mln…

-În nicun caz!

-Dvs nu sunteția aici pentru a ne spune ce știu eu și ce nu știu!

-Nu Dvs aveți dreptul de a pune întrebări aici și de a conduce emisiunea!

-Evident(incontestabil) sunteți furios că cifrele…

-Sunteți bine informat despre Curtea de Conturi…

-Trebuie să fiți informat despre aceste cifre!

-Odată ce apare, odată ce se întâmplă, dvs sunteți mulțumit, poporul francez e păcălit, dar Dvs sunteți mulțumit!

-Domule Hollande, acesta ne e un șou unde am venit să facem glume!

– Dvs mințiți Încercând să demonstrați ceea ce nu poate demonstrat!

-Acesta e scopul, asta se întâmplă și cu siguranță acesta reprezintă și motivul care ar trebui să fie pentru mine insuportabil, dar rosti de Dvs devine ceva fiersc!

-Atunci de ce ați așteptat? De ce nu ați soluționat criza de care era cuprinsă Europa?

-Credeți că assta a fost uțor de înfăptuit domnule Hollande?

-Dvs credeți că e suficent să vă puneți costumul spunând reglați, fiți toți de accord?

-Dvs ați vândut!

-Nu am vândut nimic din ce e al Dvs, și nu accept să vorbiți cu mine pe așa ton!

-Ați vândut muncitorii pentru ca Dvs să prosperați!

-Ce tot îndrugați…./Să vorbim serios…

-Pe un astfel de acord politic disprețuitor!

-Nu este adevărat pentru că acest accord… nu este cel pe care l-am inclus personal în proiectul meu!

-Problema constă într-un eventual țunami!

-Și eu nu cred că la frontierele râului Rhin este o astfelde problemă!

-Eu, în clitate de președinte al Republicii voi încerca să-mi constriesc o opinie analizând toți factorii!

-Pentru a stabili principalele direcții.

-Aveți un discurs foarte frumos, am impresia că ne mințiți foarte bine!

-Dar sunteți același François Hollande, care când se umflă în pene mimându-l pe François Mitterrand la întruniri…

-Aici interpretați greșit !

-Evident…

-Cine a munci braț la braț cu Nicolas Sarkozy

-Aveți și dovezi ?

-Una ?

-Mai multe !

-Arătațimi-le !

-Arătațimi-le !

-Vă le voi expedia mâine printr-un mail mâine !

-Bine, voi aștepta !

-Deoarece cei care mă urmează știu că nu am pronunțat niciodată o astfel de frază !

-Dvs ați spus !

-Dvs ați demnat peste tot cunoscuți!

-Pot să-mi continui gândul ?

-Știu oare francezii inclusiv și sistemul judiciar despre asta ?

-Este o minciună !

-Este o clevetire !

-Sunteți un clevetitor spunând acestea!

-Domnule Hollande!

-Da

-Nu am luat exemplu de la un partid politic care cu ardoare a vrut să se asemen cu cel al lui Dominique Strauss-Kahn !

-Vorbiți serios…

-Mă îndoiesc de cele spuse… dar…

Annexe nr.6

https://www.youtube.com/watch?v=M9RyaiuTMVs

Discours publics

Les discours dans l'actualité

Face à face télévisé entre MM. François Mitterrand et Jacques Chirac, lors de la campagne électorale pour le second tour de l'élection présidentielle, Paris, jeudi 28 avril 1988.

Personnalité, fonction : MITTERRAND François, CHIRAC Jacques.

FRANCE. Président de la République; FRANCE. Premier ministre

Circonstances : Campagne de l'élection présidentielle de 1988, du 25 avril au 6 mai, deuxième tour

ti : M. VANNIER.- Bonsoir.

– Mme COTTA.- Bonsoir.

– M. VANNIER.- Bonsoir, monsieur Mitterrand.

– M. MITTERRAND.- Bonsoir.

– M. VANNIER.- Bonsoir, monsieur Chirac.

– M. CHIRAC.- Bonsoir.

– M. VANNIER.- Messieurs, nous accueillons, ce soir, sur ce plateau de télévision, deux candidats au second tour de l'élection présidentielle. Ce débat était attendu – c'est peu de le dire – ce débat est maintenant devenu une tradition dans la vie politique française depuis 1974. C'est donc le troisième. 74 – 81 et, maintenant, 1988. Nous vous remercions d'avoir accepté, l'un et l'autre, que les deux grandes chaînes nationales de télévision, Antenne 2 et TF1, l'organisent selon des règles précises.

– Mme COTTA.- Chaque candidat disposera d'environ 50 minutes… mais 50 minutes précisément… nos interventions seront décomptées à part, les deux interventions des journalistes et, enfin, vous aurez droit, chacun d'entre vous, à trois minutes de conclusion.

– Nous avons divisé ce débat en quatre parties :

– 30 minutes pour la politique intérieure et les institutions.

– 30 minutes pour l'Europe et les problèmes économiques et sociaux.

– 20 minutes pour les problèmes de la société.

– 20 minutes enfin pour la politique étrangère et la défense.

– Les temps de parole de chacun d'entre vous – on insiste sur ce point parce que c'est important – doivent être équilibrés à la fin de chacune des parties.

– M. VANNIER.- Quant à la forme, cette émission qui est réalisée après un accord entre les deux chaînes, Antenne 2 et TF1, réalisée par Jean-Luc Leridon, cette émission respectera des règles de stricte équité. Par exemple, seul le candidat qui s'exprime sera présent à l'écran à ce moment-là. Chacun des candidats sera suivi pendant toute la durée de l'émission par trois caméras.

– Devant nous, deux chronomètres qui nous permettront de suivre à la seconde près le temps de parole qui a été utilisé par chacun des deux candidats présents sur ce plateau… encore une fois, afin de veiller à cette égalité de temps de parole. Mais nous ferons surtout, ce soir, Michèle Cotta et moi-même, notre métier de journaliste, c'est-à-dire que, bien sûr, nous veillerons à l'équilibre mais nous veillerons aussi à poser les questions qui, nous semble-t-il, intéressent l'ensemble des téléspectateurs et des citoyens, questions qui doivent être importantes pour eux.

– Mme Cotta.- Selon l'usage, nous avons tiré au sort juste avant le début de cette émission. Monsieur Mitterrand, vous commencez ; monsieur Chirac, vous ferez la dernière conclusion.

Mme COTTA.- La première question est une question assez simple que, je crois, tous les Français se posent aujourd'hui : voici plus de deux ans que vous êtes, l'un et l'autre, à la tête de ce pays. A de nombreuses reprises, sur toute la scène internationale, on vous a vus, l'un et l'autre, assez proches… d'ailleurs, vous-mêmes, dans des interviews, vous avez dit que vous l'étiez et après tout les Français s'en satisfaisaient assez bien.

– Que se passe-t-il ? … D'un seul coup, vous n'avez pas de mots assez durs pour l'un pour l'autre. Les uns parlent de l'âge d'un candidat, les autres de la vulgarité. Est-ce que, vraiment, la campagne électorale permet tout ?… Est-ce que vraiment nous ne sommes plus au temps de la cohabitation ?…

– M. MITTERRAND.- Une campagne électorale ne permet pas tout. De notre côté, la cohabitation a été voulue par le peuple et nous avons respecté sa volonté. Pendant le temps qui nous a été donné, nous avons veillé aux intérêts de la France. Bien entendu, cohabiter lorsqu'on vient de deux majorités différentes, élues à des moments différents, cela suppose, comme on dit, une dialectique, une discussion. Les points de vue ne sont, forcément, pas les mêmes. Si l'on veut défendre les intérêts de la France, surtout sur le -plan extérieur, et s'exprimer d'une même voix, il faut se mettre d'accord. Bien entendu, sans renoncer à ce à quoi on croit le plus. Et il faut veiller à trouver le chemin moyen qui reste absolument dans la ligne de ce qu'il convient de faire et, en même temps, compatible avec la pensée de chacun… en tout cas, avec ma pensée, c'est ce que j'ai toujours voulu faire.

– Ensuite, la campagne électorale s'est déroulée au cours de ces dernières semaines, on reprend une certaine liberté… il ne faut pas en prendre trop |… je me suis présenté, m'a-t-on dit, assez tardivement… je pense m'être tenu comme il convenait de se tenir et je ne peux pas en dire davantage. Il est normal que le débat ait lieu.

– M. CHIRAC.- C'est vrai que la cohabitation a été voulue par les Français et qu'elle était inévitable dans la mesure où elle correspondait à un voeu clairement exprimé. Elle s'est déroulée, je crois pouvoir le dire, dans des conditions qui ont été facilitées par nos institutions et par une certaine idée que se fait, dans son ensemble, notre pays sur les problèmes de politique étrangère. Par nos institutions qui donnent clairement les responsabilités du gouvernement au gouvernement et celui-ci a donc pu assumer ses responsabilités comme il l'entendait et il en porte la responsabilité.

– Sur le -plan de la politique étrangère où des divergences de vues auraient pu être nuisibles à l'image de marque de notre pays, à nos intérêts… depuis que, dans ce domaine comme dans celui de la défense, le Général de Gaulle a marqué ce que devait être la politique de la France et que cette orientation, après avoir été fortement critiquée par les uns et par les autres, est aujourd'hui considérée comme admise par tous, il était évidemment plus facile, là aussi, de défendre dans cet esprit les intérêts de notre pays.

– Maintenant, c'est la campagne… je souhaite, moi aussi, qu'elle se déroule dans des conditions qui éclairent les Français sur ce que doit être et ce que sera la France dans 7 ans puisque nous allons élire un Président pour 7 ans, c'est-à-dire pour une longue période, et que nous devons savoir exactement ce que celui-ci fera.

M. VANNIER.- Nous allons, en effet, pendant cette soirée, pendant ce débat, beaucoup parler des 7 prochaines années mais, si vous le voulez bien, nous voudrions revenir encore d'un mot sur ce qui vient de se produire : Ne croyez-vous pas, messieurs, que le grand vainqueur de la cohabitation ne soit Jean-Marie Le Pen ?… N'avez-vous pas le sentiment que le succès qu'il a remporté ne soit dû, pour une bonne part, à un rejet du langage politique traditionnel et, finalement, un langage auquel, les sondages l'indiquent, les Français ne semblent plus beaucoup croire ?…

– M. CHIRAC.- Je ne présenterai pas la question tout à fait de cette façon-là. En revanche, il y a une observation à faire en début de ce débat : les Français se sont exprimés le 24 avril et dans des conditions qui, je crois qu'on peut le dire, nous ont surpris : 34 % d'entre eux ont approuvé vos propositions, 36 % d'entre eux ont approuvé ce que mon gouvernement, ma majorité avait fait et proposé – c'est ce que j'incarne aujourd'hui – et 30 %, ce qui est un nombre très important – à gauche comme à droite, ont manifesté leur mécontentement ou leurs inquiétudes. Ce qui est important, aujourd'hui, c'est, d'abord, de les entendre, de les comprendre et de leur répondre car ce mécontentement ou ces inquiétudes, naturellement, ou ces questions qu'ils se posent, sont aussi légitimes que celles de tous les autres Français, cela va de soi |…

– C'est la leçon que je tire de ce 24 avril et, probablement, au cours de ce débat, serons-nous amenés à tenir compte de cette composante nouvelle, de ce nombre très important de nos concitoyens qui ne se reconnaissent pas dans nos projets ou dans nos préoccupations.

15.57-

M. MITTERRAND.- N'avons-nous pas pris un peu d'avance sur les débats que vous aviez prévus car vous m'aviez dit initialement…

– Mme COTTA.- … Un petit peu… mais c'est la loi du direct…

– M. MITTERRAND.- … que vous décomposiez notre entretien entre plusieurs parties et celle-ci, l'immigration et les problèmes de société, était repoussée à plus tard tandis que certains problèmes économiques et sociaux venaient un plus tôt mais pas maintenant … Moi, je veux bien répondre tout de suite, ce n'est pas un problème, je ne suis pas formaliste…

– Mme COTTA.- Nous avions effectivement prévu de vous poser les problèmes de l'immigration dans la partie société…

– M. MITTERRAND.- … Monsieur le Premier ministre a sorti, tout de suite, non pas tout son sac, pas vidé entièrement, je ne le pense pas, mais il est parti à l'assaut, c'est assez dans son tempérament ; moi, j'ai le mien et j'aime bien voir les choses telles qu'elles sont.

– D'abord, je tiens à dire que se sont glissées quelques petites erreurs dans l'analyse du Premier ministre.

– L'insécurité a commencé de baisser – là, j'ai le document officiel qui me vient de vos services – à partir de 1985 et non pas à partir de 1986, c'est-à-dire sous le gouvernement de M. Fabius, un gouvernement socialiste, et pas sous le vôtre.

– Ensuite, stopper la dégradation, cela s'est produit deux fois… bien peu, il faut le dire. Il faut connaître cette histoire du chômage, n'est-ce pas. Lorsque vous êtes devenu Premier ministre de M. Giscard d'Estaing, il y avait déjà 400000 chômeurs, vous avez doublé le chiffre, cela est passé à près de 800000… puis, M. Barre est devenu Premier ministre, il a été votre successeur, il a condamné avec beaucoup de vigueur votre expérience ; malheureusement, lui aussi, il a doublé le chiffre. C'est passé au double, c'est-à-dire entre 1700 et 1800000. Et puis, pendant les cinq ans, de ce que vous appeliez "le quinquennat actif" – je souriais aussi en entendant cette expression – on a monté de 700000 : la proportion était moindre mais, de toutes manières, je ne renverrai la balle à personne, nous avons tous échoué dans notre manière d'aborder le chômage parce qu'on a mis la charrue devant les boeufs. On y viendra certainement tout à l'heure.

– Depuis mars 86, vous avez fait entre 80000 et 100000 chômeurs de plus. Il y a eu deux crans d'arrêt :

– l'un qui était en 1985, pendant six mois, toujours au temps de M. Fabius.

– Et, depuis quelques mois, enfin, l'avant-dernier mois a été mauvais, le dernier est bon, avec vous.

– En réalité, M. le Premier ministre, on ferait peut-être mieux de dire que, dans la lutte contre le chômage, il y a eu continuité, continuité dans l'échec, que le chômage a continué de s'aggraver… Ce qui m'intéresse, moi, maintenant, c'est de savoir ce que je ferai après le 8 mai, c'est de quelle manière je pourrai, enfin, mettre un terme à cette dégradation de l'emploi comme vous avez si bien dit tout à l'heure.

– Quant aux immigrés, j'y viendrai tout à l'heure parce que je ne veux pas épuiser tout mon temps, je veux simplement dire qu'il n'y a eu aucune complaisance à l'égard des immigrés. Quant aux décrets Bérégovoy, j'espère aussi que vous nous renverrez la balle pour me permettre de répondre.

– M. VANNIER.- Nous reviendrons au problème du chômage tout à l'heure…

M. CHIRAC.- … Je voudrais simplement dire un mot sur la présentation que fait M. Mitterrand du chômage.

– Non, monsieur Mitterrand, nous n'avons pas tous échoué de la même façon…

– M. MITTERRAND.- … C'était pire avec vous |… Vous avez doublé…

– M. CHIRAC.- … Vous me permettrez de parler de l'actualité…

– M. MITTERRAND.- Ah oui… c'est cela |… Vous voulez éviter le passé lorsqu'il est lourd |…

– M. CHIRAC.- J'assume toutes mes responsabilités, monsieur Mitterrand…

– M. MITTERRAND.- … Très bien |…

– M. CHIRAC.- … Sans aucune réserve, je l'ai dit en commençant… je reconnais bien volontiers que, pendant ces deux ans '1986 – 1988', j'ai fait ce que voulais faire et que j'en assume toutes les responsabilités.

– Ce qui me conduit à constater que si, pendant les cinq ans de gouvernement socialiste, il y a eu, en bilan, 700000 chômeurs de plus, je constate que, pour la première fois, d'ailleurs, depuis 15 ans, pour être franc, depuis mars 1987, il y a une diminution du chômage.

– Monsieur Mitterrand, permettez-moi de vous dire que, pendant les cinq années de pouvoir socialiste, si vous reprenez les statistiques de l'INSEE, celles que personne ne conteste, il y a eu, tous les jours ouvrés, 500 chômeurs de plus. Derrière ces chiffres, se cache ce que chacun sait et ce qu'on imagine. Depuis mars 87, c'est-à-dire depuis qu'ont commencé à prendre corps les mesures de mon gouvernement, il y a 500 chômeurs de moins par jour ouvré en France, moins 5 % maintenant. Ceci a été particulièrement caractéristique pour les jeunes dont le chômage a augmenté, pendant toute la période 81-86…

– M. MITTERRAND.- … Non, c'est inexact |…

– M. CHIRAC.- … Permettez-moi… je crois que ce n'est pas la peine de dire simplement, "c'est inexact"…

– M. MITTERRAND.- … Je le démontrerai…

– M. CHIRAC.- … Il y a, aujourd'hui, 15 % de chômeurs jeunes de moins qu'en mars 1986 quand j'ai pris la responsabilité du gouvernement. Donc, nous avons, dans ce domaine, réussi d'abord à stabiliser puis à engager le processus de reflux du chômage, que nous devons continuer… et nous l'avons fait, pourquoi ? … parce que nous avons fait une politique économique qui était une politique dynamique, fondée sur la liberté et sur la responsabilité et que nous ne nous sommes pas simplement laissés aller. Ce que je dis du chômage, je le dirai plus tard de l'immigration.

– M. MITTERRAND.- Je voudrais tout de même faire une observation de caractère général avant d'aborder le détail, si je peux appeler cela un détail… moi, ce n'est pas un mot que je dis facilement, je l'ai entendu il n'y a pas longtemps sur les places publiques.

– Voyez-vous, monsieur le Premier ministre, ce que vous dites là, vous l'avez répété 100 fois depuis les 4 mois que vous êtes candidat à la Présidence de la République, vous l'avez répété partout, on l'a entendu sur toutes les ondes, vous l'avez souvent dit, au demeurant, pendant les deux années où vous avez été le Premier ministre, le débat a eu lieu, on va maintenant opposer bilan à bilan ? Mais les Français ont jugé, ils ont jugé le 24 avril, c'est-à-dire qu'il y a entre 19 et 20 % de Français qui ont estimé que vous aviez raison et puis les autres ont pensé que vous aviez tort.

– Quand vous aurez dit, vous, que les socialistes ont tout raté et quand j'aurai répondu que vous avez tout raté, en quoi aurons-nous fait avancer les affaires de la France ? En quoi les Français auront-ils une perspective intéressante à partir du 8 mai ? Je me permets de vous conseiller de ne pas tomber dans ces schémas un peu trop simplistes.

M. VANNIER.- Si vous le voulez bien, nous reprendrons dans quelques minutes, dans la deuxième partie, ce débat sur le chômage qui est un débat important.-

23.04

– Nu am anticipat puțin dezbaterile pe care Dvs le-ați preconizat, deoarece inițial mi-ați spus…

-…Puțin… dar asta e legea emisiunilor în direct…

-…precum că împărțiți discuția noastră în mai multe părți, imigrația și problemele sociale au fost amânate pentru mai târziu în timp ce unele probleme economice și sociale au fostmai devreme, dar nu acum … eu vă voi răspunde imediat, nu esste nici o problemă, nu sunt un formalist…

-Defapt ne-am propus să discutăm problema imigrației la capitolul societate…

-Domnul prim-ministru a spus totul dintr-odata, imediat, nu punem totul într-o oală evident în care déjà este ceva, nu sunt de părerea asta, dar el totuși a anticipat lucrurile, este ceva specific temperamentului său ; dar, dar și eu dispun de el, și îmi place să privesc lucrurile așa cum sunt.

-Mai întâi de toate țin să menționez că domnul prim-ministru a scăpat câteva erori în analiza sa.

-Insecuritatea a început să scadă, aici am documentul, care rezultă din serviciile Dvs- începând cu 1985 și nu si 1986, aceasta vrea să spună că sta s-a întâmplat sub guvernarea domnulu Fabius, o guvernare socialistă și nu sub guvernarea Dvs.

-Mai apoi, stagnarea degradării a avut loc de două ori… cam puțin, trebuie de menționat. Ar trebui să cunoaștem istoria despre șomaj, nu-i așa. Dacă ați devenit prim-ministru pe timpul domnului Giscard d'Estaing, atunci erau déjà 400000 de șomeri, Dvs ați făcut ca aceasta cifră să se dubleze, a depășit cifra de 800000, mai apoi donul Barre a devenit prim-ministru, el a fost succesorul Dvs, el a condamnat experiența Dvs cu multă vigoare ; din păcate și el a dublat această cifră. Este vorba de un număr între 1700 și 1800000. Și pe urmă, timp de cinci ani, pe care îi numiți „ cinci ani activi” –eu zâmbeam auzind această expresie- numărul s-a ridicat până la 70000 : proporția era mai mică, în orice caz nu arunc piatra în grădina altuia, toți am dat-o în bară dacă vorbim de modul de abordare a șomajului deoarece am pus carul înaintea boilor. V-om reveni la acest subiect foarte curând.

-Începând cu luna martie 1986, Dvs ați contribuit la mărirea numărului cu 80000 -100000 șomeri. Au existat două obstacole:

– Una dina anul 1985, care a durat șase luni în perioada domnului Fabius.

-Și de câteva luni, în sfârșit penultima lună s-a soldat cu rezultate negative, dar în ultima lună s-ai înregistrat déjà o îmbunătățire a rezultatelor cu Dvs.

-Defapt, domnul prim-ministru, ar fi mai bine să spunem că în lupta cu șomajul am suferit un eșec continuu și aceast problemă s-a agravat… tot ce mă interesează acum este ceea ce voi face după data de 8 mai, în ce mod vois topa această degradare a sistemului muncii de care ați menționat recent.

-În ceea ce privește imigranții,voi vorbi la acest subiect imediat, pentru că nu vreau să-mi irosesc tot timpul, vreau pur și simplu să vă spun că nu este nici un fel de bunătate în ceea ce ține de imigranți. Dar în ceea ce privește decretele Bérégovoy, sper că ne ve-ți permite să vă răspundem.

– Revenim la problema șomajului imediat…

-Ași vrea să spun câteva cuvinte despre prezentarea făcută de domnul Mitterand pe tema șomajului.

-Nu, domnule Mitterand, nu am comis toți aceleași greșeli…

-… Era mai rău în cazul Dvs… Dvs ați dublat cifrele…

– Îmi permiteți să vorbesc despre actualitate…

-Ah da… despre asta e vorba… doriți să scăpați de trecu deorece nu e chiar luminos…

-Îmi asum toate respnsabilitățile, domnule Mitterand…

-..Foarte bine…

-Fără nicio ezitare, am spus-o începând… eu recunosc cu plăcere că pe parcursul acestor doi ani „1986-1988” am făcut tot ce mi-am pus în gând și îmi asum toate responsabilitățile.

– Ceea ce m-a făcut să constatez că timp de cinci ani de guvernare socialistă s-a înregistrat un bilanț mărit cu 700000 de șomeri, constatez că pentru prima dată, dealtfel timp de 15 ani, dacă e să fiu sincer, începând cu luna martie 1987, se înregistrează o descreștere a ratei șomajului.

Annexe nr. 7

Débat télévisé entre MM. Nicolas Sarkozy, président de la République et François Hollande, député PS, candidats à l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012, sur les projets et propositions des deux candidats et sur le bilan du président sortant.

Personnalité, fonction : HOLLANDE François, SARKOZY Nicolas, PUJADAS David, FERRARI Laurence.

FRANCE. Parti socialiste (PS), candidat à l'élection présidentielle de 2012; FRANCE. Président de la République;FRANCE. Union pour un mouvement populaire (UMP), candidat à l'élection présidentielle de 2012; ;

Circonstances : Campagne officielle : débat télévisé de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle 2012, le 2 mai 2012

ti : Script du débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, le 2 mai 2012

Débat télévisé de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle 2012

David PUJADAS

Bonsoir et bienvenue pour ce grand débat du second tour. C’est une tradition de la République très attendue, c’est un moment important de la vie démocratique. Bonsoir Laurence Ferrari.

Laurence FERRARI

Bonsoir David. Bonsoir à tous. Bonsoir Messieurs.

François HOLLANDE

Bonsoir.

David PUJADAS

Bonsoir François Hollande.

Nicolas SARKOZY

Bonsoir.

Laurence FERRARI

Merci de votre participation à ce débat. Les Français et les Françaises qui nous regardent pourront ainsi vous juger sur vos programmes, mais aussi sur vos personnalités.

David PUJADAS

Alors ce débat nous l’animerons dans un souci bien sûr de stricte équité, de stricte égalité des temps de parole – les chronomètres en font foi – et de la plus grande clarté possible. Alors voilà un peu le programme. Nous avons décidé d’abord d’aborder les thèmes économiques : la croissance, l’emploi, le pouvoir d’achat, les comptes publics – c’est-à-dire le déficit, la dette, les impôts. Ensuite nous parlerons de quelques-uns des grands sujets qui ont été souvent débattus durant cette campagne, du logement à l’éducation en passant par l’immigration. Nous évoquerons ensuite des sujets plus politiques et notamment les règles de la vie démocratique. Et puis nous évoquerons les sujets internationaux. D’abord quelques mots en guise d’introduction, Laurence.

Laurence FERRARI

Alors effectivement, avant d’entrer dans le vif du débat, une première question sur votre état d’esprit à l’un et à l’autre. Nous sommes à un moment très important de cette campagne. Qu’est-ce que vous attendez de ce débat ? Comment est-ce que vous l’abordez et surtout, comment est-ce que vous vous sentez à quatre jours du scrutin ? Je me tourne vers vous François Hollande, pour cette première réponse puisque le tirage au sort vous a désigné pour parler le premier. C’est donc Nicolas Sarkozy qui conclura cette émission. Monsieur Hollande, sur votre état d’esprit ?

François HOLLANDE

Dimanche, les Français vont choisir leur prochain président de la République. C’est une décision importante, grave, pour cinq ans. Et donc je dois dire ce soir quel président je serai si les Français m’accordent leur confiance. Je serai le président de la justice, parce que nous traversons une crise grave, dure, qui frappe notamment les plus modestes, les plus travailleurs, ceux qui sont les plus exposés. Et donc je veux que la justice soit au cœur de toutes les décisions publiques. Les privilégiés ont été trop protégés. Et donc ce sera la justice fiscale, la justice sociale, la justice territoriale qui inspireront mon action. Je serai aussi le président du redressement. La France a décroché. Le chômage est à un niveau historique. La compétitivité s’est dégradée. Et donc je veux être le président qui redressera la production, l’emploi, la croissance. Ce sera un effort très long qui appellera la mobilisation de tous, de tous les acteurs. Et c’est pourquoi je veux être aussi le président du rassemblement. Pendant trop d’années, les Français ont été opposés systématiquement les uns par rapport aux autres, divisés, et donc je veux les réunir. Car je considère que c’est de toutes les forces de la France dont nous avons besoin. Et c’est ainsi que reviendra la confiance. Elle est indispensable à l’action publique – la confiance à l’égard d’un président, la confiance à l’égard d’une politique, d’une vision, d’une idée de nous-mêmes, qui nous permet de repartir de l’avant. C’est le sens du changement que je propose.

David PUJADAS

Nicolas Sarkozy, votre état d’esprit ? Qu’attendez-vous de ce débat ?

Nicolas SARKOZY

J’ai écouté Monsieur Hollande. C’est assez classique, ce qu’il a dit. Moi ce que j’attends du débat, c’est que tous ceux qui nous regardent puissent se faire une idée à la fin du débat. Il a dit qu’il serait un président extraordinaire si les Français le choisissaient et que par conséquent, son prédécesseur naturellement n’était pas un bon président. C’est classique. C’est ce qu’on dit à chaque débat. Moi je veux autre chose. Je veux que ce soir, ce soit un moment d’authenticité où chacun donne sa vérité et que les Français en liberté choisissent – pas avec des formules creuses, pas avec des propos entendus où chacun se dénierait les qualités qu’on pourrait se prêter par ailleurs. En vérité. C’est un choix historique. La France n’a pas le droit à l’erreur. Nous ne sommes pas dans une crise, Monsieur Hollande, mais dans des crises. Et mon ambition ce serait qu’à la fin de ces deux heures, tous ceux qui hésitent, tous ceux qui réfléchissent se disent au moins, quelque soit mon choix, j’ai une idée précise des éléments qui vont me permettre de le faire.

Juste un mot, sur le rassemblement. Le rassemblement c’est un très beau mot, c’est une très belle idée. Mais il faut y mettre des faits. Le rassemblement, c’est quand on parle au peuple de France, à tous les Français. Je ne suis pas l’homme d’un parti. Je ne parle pas à la Gauche. Hier, je me suis adressé à tous les Français, pas simplement aux syndicalistes, qui ont parfaitement un rôle à jouer. Le rassemblement c’est de parler à tous, y compris qui n’ont pas vos idées. Parce que lorsqu’on est président de la République, on est président bien sûr de ceux qui ont voté pour vous, mais on l’est aussi de ceux qui n’ont pas voté pour vous. C’est peut-être ce qui fait notre différence. Au peuple de France dans son ensemble.

Dezbatere televizată între Nicolas Sarkozy, Președintele Republicii Franceze și François Hollande, deputatul Partidului Social, candidații la alegerile prezidențiale din 2 mai 2012, se va discuta asupra proiectelor și propunerilor a celor doi candidați și asupra bilanțului președintelui a cărui mandat a expirat.

Personalitatea,funcția : Hollande François, Sarkozy Nicolas, Pujadas David, Ferarri Laurence. Franța Partidul Socialist (PS), candidatul la alegerile prezidențiale din 2012 ; Franța. Președintele Republicii Franceze ; Franța. Uniunea pentru o Mișcare Populară, candidat la alegerile prezidențiale din 2012.

Circumstanțe : Campania oficială : dezbatarea televizată între două tururi de alegeri prezidențiale din 2 mai 2012.

David Pujadas

Bună seara și bine ați venit la această dezbatere din turul doi. Este o tradiție mult așteptată a Republicii Franceze, este o mișcare importantă pe plan democaratic. Bună seara Laurence Ferrari…

François HOLLANDE

Duminică, francezii vor alege următorul președinte al Republicii Franceze. Este o decizie importantă, serioasă în următorii cinci ani. Și deci, trebuie să spun în această seară ce fel de președinte voi fi, dacă francezii vor avea încredere în mine. Voi fi președintele justiției, pentru că trecem printr-o criză gravă, dură, care îi afectează anume pe cei mai modești, muncitori, aceștea sun cei care sunt supuși riscului. Și deci vreau ca justiția să fie în fruntea oricărei decizii publice. Privilegiile au fost destul protejate. Și deci aceasta va fi justiția ficală, justiția socială, teritorială care vor reprezenta sursa mea de inspirație. De asemenea eu voi fi președintele redresării. Franța pierde controlul. Șomajul este la un nivel istric. Competitivitatea a degradat. Deci vreau să fiu președintele care va redresa sfera producerii, muncii și dezvoltării. Acesta va reprezenta un efort de durată va chema spre mobilizarea tuturor. Iată de ce eu vreau să fiu întruchiparea președintelui care va efectua reunirea. Pe parcursul mai multor ani francezii s-au opus sistematic unii contra altora, fiind divizați eu aș vea să îi reunesc. Deaorece sunt de părerea că avem nevoie de întreaga putere a Franței. Și astfel vom recăpăta și încrederea. Este indispensabil în cadrul acțiunii publice- încrederea față de un președinte,încrederea fașă de o politică, față de o viziune, față de o idee care ne aparține, care ne permite să avansăm. Propun să luăm direcția spre schimbare.

David Pujadas

Nicolas Sarkozy, ce părere aveți dumneavoastră ? La ce vă așteptați în urma acestei dezbateri ?

Nicolas Sarkozy

L-am ascultat d pe dounul Hollande. Îmi pare ceva clasic tot ce a spus. Eu aștept ca în urma acestei dezbateri toți cei care acum ne urmăresc să pot trage o concluzie la finele dezbaterii. El a spus că va fi un președinte extraordinar dacă francezii îl vor alege și prinn urmare precedentul președinte nu a fost unul tocmai bun. Este ceva clasic. Este ceva care se spune în cadrul fiecărei dezbateri. Ceea ce ție de mine eu vreau altceva. Vreau ca în această seară, să fie un moment de autenticitate unde fiecare să-și spună adevărul văzut cu proprii ochi, și ca francezii să aibă posibilitatea de a alege liber- fără formule ascunse, fără detalii care ar putea nega anumite calități, care dealtfel ar putea fi împrumutate. În realitate, aceasta e o alegere care va rămâne istorie. Franța nu are dreptul de a greși. Domnule Hollande, noi nu suntem afectați de o criză, ci de mai multe. Și scopul meu este ca după aceste două ore, toți cei care ezită, car se mai gândesc, să-și pună întrebarea- care va fi alegerea mea, am o idee concretă cu anumite elemente care îș vor permite de a înfăptui aceasta.

Doar câteva cuvinte în ceea ce privește unirea. Unirea este un cuvânt foarte frumos, și o idee excelentă. Dar trebui să mai aducem și fapte concrete. Unirea este atunci când le vorbim francezilor, întregului popor. Și nu vorbesc acum ca reprezentantul unui partid. Nu vorbesc din partea celor de stânga. Ieri m-am adresat tutuor francezilor, nu doar sindicaliștilor, care bineînțeles că au un rol aici. Unirea însemnă a vorbi tuturor aici se subînțeleg și celor care nu vă împărtășesc ideiile. Deoarece dacă ești președintele unei republici, atunci ești președintele tuturor care te-au votat, dar în aceeași măsură esști și președintele celor care nu te-au votat. Poate că asta e diferența dintre noi. Poporul francez perceput ca un tot întreg.

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